communautaires – Afrique de Sud. bit contrats communautaires
Approches et pratiques en contrats communautaires
spécial pour assurer l’entretien des infrastructures, alimenté par les cotisations des habitants. Les membres des Comités de gestion sont élus en assemblée générale et sont responsables de l’exécution des travaux, de leur réception et de leur entretien. Le projet accorde une subvention dégressive, pour appuyer le démarrage des activités. 61
Comités ont été mis en place, mais seulement un tiers d’entre eux fonctionnaient correctement et de façon autonome à la fin de 98.
Dans l’ensemble, le projet a atteint ses objectifs, notamment en terme de création d’emploi et d’appui aux plus déshérités, particulièrement les femmes. Toutefois, il s’est développé dans un contexte difficile, tant politique que relationnel, avant décentralisation et donc dépendant de services de l’Etat peu motivés et peu sensibilisés à l’approche communautaire, ou objet de convoitises de la part de certaines agences ou du secteur privé. Cette expérience prouve notamment l’importance du contexte décentralisé, et plaide en faveur d’une approche progressive, au départ modeste et démonstrative, lorsqu’il s’agit de faire adopter de nouvelles méthodes de mise en œuvre.
Points forts des accords contractuels : o Les associations de quartier sont clairement définies comme étant le principal responsable de la mobilisation, l’exécution et le contrôle des travaux, premier bénéficiaire de l’appui technique.
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Le rôle et les responsabilités des autres institutions sont moins clairs, en terme de coordination, de suivi et d’appui. Peu de relations directes au départ entre les responsables communautaires et les autorités centrales. Cette situation a évolué favorablement avec le processus de décentralisation et le retrait progressif du projet. Dans le nouveau contexte institutionnel, la coordination et la formation au niveau des communes doivent être renforcées.
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Le contrat prévoit le versement de cotisations par les populations pour financer l’entretien ou l’apport de matériaux, gérés par le comité de gestion. Les montants furent adoptés en Assemblée Générale, mais la collecte pose d’importants problèmes. Une solution a consisté à motiver financièrement les collecteurs.
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La formation des membres des Comités fut insuffisante et tardive, pourtant le projet a prouvé l’importance de leurs aptitudes, aussi bien techniques que sociales, pour assurer leur rôle central.
2.7.
Le programme d’emplois communautaires – Afrique de Sud
L’ONG IDT (Independent Development Trust) assista les communautés, avec ces animateurs de terrain, à préparer des propositions de projet à lui soumettre. Un contrat est signé entre l’ONG et le Comité Communautaire pour réaliser le projet, permettant d’avancer les fonds au Comité. L’accord prévoit le financement d’appui technique et de formations. Le Comité passe directement des contrats avec les formateurs et l’assistance technique issue du secteur privé (Ingénieurs, architectes, etc.). Le renforcement de la communauté constitue un objectif majeur du programme.
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Leçons tirées d’expériences de terrain
Figure 4
Montage institutionnel du projet PTC/HIMO
Gouvernement
Maître de l’Ouvrage
Accords
Projet SECALINE
Bailleurs
Services de l’Etat
Génie Rural
Mairie
District
Coordination assistance
Assistance technique
BIT
Délégation
Appui formation
Rémunération
Association de quartier
Maître d’Ouvrage Délégué
Travaux
élection
Représentation cotisations
Comité de gestion
Exécutant
Recrutement rémunération
Populations / main d’œuvre
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