▼
Scroll to page 2
of
36
I** PARTIE INSTRUCTIONS POUR LEMPLOI DU LEICA Bouton d'armement Bouton de déclenchement | Bouton de reglage des vitesses Griffe du Viseur Télémêtre couplé Bouton de — rebobinage à tirage Disque compte- vues (avec ses 2 ergots de rappel à zéro) Flèche du compte- vues Levier de changement de marche (A= Avance; R= Recul) Viseur optique Bouton pour Instantanés lents eeh UC teglage des diaphragnies Levier de mise au point de l'objectif Ap pa reil Leitz avec chargeur, modele B. Ernst Leitz, Wetzlar 1. Les parties extérieures Та. 20. ZU. 22. 23. de l'appareil Leica: Bouton d’armement, commandant simultanément l’obtura- teur, le compte-vues et l’entraînement du film. Disque compte-vues, enregistrant automatiquement le nombre de vues prises. L'un des deux ergots servant à ramener le disque compte-vues sur0, avant la première prise de vues.(Ce mouvement doit s'effec- tuer dans le sens inverse de la flèche du bouton d’armement.) Flèche, indiquant sur le disque compte-vues, le nombre de vues déjà prises. Bouton de déclenchement. (On peut y adapter un déclencheur métallique souple, après en avoir enlevé la bague de protection.) Levier de changement de marche, servant à embrayer (sur À) et à débrayer (sur R) le couplement de l’obturateur avec l’entraînement du film ; le placer sur À avant la première prise de vues et le ramener sur R après la dernière, avant le rebobinage. Bouton de réglage de la fente du rideau pour le réglage des vitesses. (Ne doit se manœuvrer qu’après l’armement de l’obturateur, voir 1.) Bouton pour instantanés lents, de */, à 1 seconde. Flèche indiquant les vitesses gravées sur le Tambour 7. Griffe pour recevoir le viseur universel et autres accessoires. Viseur donnant le champ de l’image. Fenêtres du télémètre, dont le mécanisme de mise au point est couplé avec la rampe hélicoïdale de l’objectif. Bouton de rebobinage (à tirage); sert à rebobiner le film dans le chargeur, après impression de la dernière image. Couvercle de l’appareil. Ergot pour recevoir l’œillet du couvercle, lors de la fermeture de l’appareil. (Voir aussi 23.) Rondelle fixe, permettant l’interchangeabilité des objectifs Leica de focales différentes. Echelle des distances (Invisible sur la fig. 1). Levier de mise au point de l’objectif, effectuant simultane- ment la mise au point du télémètre et de l’objectif; au cran d’arrêt, il bloque l’objectif sur Vinfini. (Le trait-repère n’est pas visible sur la fig. 1.) Bague de profondeur de champ. (L’échelle n'en est pas visible sur la fig. 1.) Monture rentrante de l’objectif; une fois sortie de l’appareil, on la bloque par une demi-rotation a droite dans une ferme- ture à baïonnette. Bague cannelée avec répère pour régler l'ouverture des dia- Bague extérieure du barilet (Parasoleil). [phragmes. Clef de fermeture (et d’ouverture) du couvercle. (Voir figure 2.) Observation Préliminaire. La description des diverses manipulations, méme des plus simples, nécessaires pour le bon maniement du Leica, exige beau- coup de place pour le texte et les figures. Si, avant de se servir pour de bon de l’appareil, on veut bien prendre en main appareil et mode d’emploi, la plupart des instructions, qui vont suivre, paraitront comme toutes naturelles. On trouvera a la fin de ce petit Manuel une Table complète des matières qu’il contient. Seitz Appareil «Leica», modélellla pour vues séparées sur bandes de film ciné-standard (D.R.P.). 3 1 5 Ta 7 9 11 13 1517 19 21 23 14 16 20 22 Figure 1 2. Ouverture de l'appareil Leica. Figure 2 Renverser la partie supérieure de l’appareil (côté étroit et oblong portant les différents organes de manœuvre); enlever d’abord le couvercle 13, en amenant la clef 23 de «Zu» (Fermé) sur «Auf» (Ouvert), jusqu’à l’arrêt; soulever alors légèrement le couvercle de droite à gauche, afin de pouvoir dégager facilement l’œillet latéral du couvercle de son ergot 14. Figure 3 L'intérieur de l’appareil apparaît alors tel qu'on le voit sur la figure 3 (le pointillé représente le film). On retirera maintenant le chargeur B, en le saisissant par le bouton moleté. ++ = B. Le chargeur du Leica, modéle B. 1. Ses différentes parties. B7 BE 52 ES Figures 4 et 5 B = Chargeur complet, modele B B! — Tube extérieur du chargeur B? — Tube intérieur du chargeur B® — Bobine du chargeur B* — Fente de la bobine B° — Tête cannelée de la bobine B° — Fentes du chargeur B’ — Tête conique du tube intérieur B® — Ressort de sûreté Le chargeur du Leica, modèle B, de forme cylindrique comprend trois parties: le tube extérieur du chargeur B*, le tube intérieur B? et la bobine (ou canette) B°, La rainure de guidage du tube intérieur et la pointe du tube extérieur (en face du ressort de sureté, invisible sur le figure 6) reglent automatiquement les manceuvres a effectuer pour ouvrir ou fermer le chargeur. Figure 6. Chargeur Leica, modèle B, ouvert. Comme on le voit sur la figure 6, la rainure-guide remonte tout d'abord tout le long du tube intérieur, pour se terminer en demi cercle tout autour du bord supérieur du chargeur. La pointe rivée sur le tube extérieur indique les mouvements que doit exécuter le tube intérieur: À. Pour remonter le chargeur: 1. Introduire le tube intérieur avec sa bobine dans le tube extérieur jusqu’à ce que son bord bute contre celui du tube extérieur. Pendant ce mouvement les ouvertures en fente doivent être exactement superposées. 2. Tourner vers la gauche (dans le sens opposé aux aiguilles d’une montre) le tube intérieur jusqu’à la butée. Le ressort de sûreté enclenche alors automatiquement. B. Pour démonter le chargeur: effectuer les mêmes mouvements ue pour le remontage, mais en sens contraire. On écartera donc ‘abord légèrement le ressort de sûreté et on donnera au tube intérieur un demi-tour à droite (dans le sens des aiguilles d’une montre); ce n’est qu’alors qu’on pourra le retirer. 2. Chargement du chargeur en plein jour. (Film en bobines pour chargement en plein jour.) Figure 7. Comment on démonte le chargeur B. . Démonter le chargeur. Pour cette manœuvre, dégager avec l'index gauche le ressort de sûreté B* (figure 7), en le tirant en dehors, tandis que la main droite, saisissant le bouton du tube intérieur, tourne le tube vers la droite (dans le sens des aiguilles d'une montre), jusqu’à la butée, ce qui permet de le retirer hors du tube extérieur, . Retirer alors du tube intérieur la bobine du chargeur; conserver la bobine à l’abri de la lumière, car elle ne peut servir que pour le chargement en chambre noire. Figure 8 3. Introduire la bobine pour chargement en plein jour dans le tube intérieur, téte moletée en avant et la partie gommée dans la fente du tube. Figure 9 4. Glisser le tout dans le tube extérieur, les deux fentes des tubes étant bien superposées; décoller la partie gommée et retirer, à travers la fente encore ouverte, environ 5 cm de film et de papier protecteur. Figure 10 5. Fermer le chargeur par un demi-tour à gauche du tube intérieur jüsqu’au trait d’enclenchement Z; retirer alors complètement la bande de papier protecteur, tout en retenant le film pour qu'il ne soit pas entraîné en même temps que le papier. 6. Si le chargeur garni n’est pas immédiatement placé dans l’appa- reil, on le mettra aussitôt dans son tube de réserve en aluminium, afin qu’il soit exposé le moins possible à la lumière du jour. Avec les films Leica de sensibilité élevée, l’extrémité qui dépasse hors du chargeur, laisse passer la lumière qui pénètre facilement assez loin dans le chargeur et voile ainsi le début du film. Les Firmes Mimosa et Gevaert livrent des bobines de film Leica pour chargement en plein jour; chaque bobine contient une bande longue de 1m 60 avec laquelle on peut prendre 36 vues, format Leica 24x36 mm. Pour tout ce qui concerne les cartouches-Leica, voir page suivante. On trouvera pages 15 à 19, tous les renseignements sur le charge- ment de l’appareil, la prise de vues et le déchargement. 5 3. Cartouches-Leica permettant de charger et de décharger l'appareil en plein jour. Le chargeur, modèle B, tel qu’il est fourni avec chaque appareil, peut sans doute se placer dans l'appareil ou en être retiré à la lumière du jour; mais on ne doit jamais retirer le film du chargeur en plein jour. II peut donc se présenter des circonstances où l’on est obligé d’emporter un assez grand nombre de chargeurs garnis, pour éviter de vider les chargeurs dans la chambre noire. On devra dans ces cas recourir aux cartouches de film Leica que livrent les Firmes Agfa, Hauff, Kodak, Mimosa, Perutz et Voigtlánder et qui simplifient agréablement toutes ces manipula- tions. Leurs bobines sont vendues en cartouches spéciales pour le Leica, pouvant se charger et se décharger en plein jour. La cartouche ne sert qu’une seule fois et ne peut être ouverte que dans la chambre noire avant de procéder au développement. Pour placer ces cartouches dans l’appareil ou pour les en retirer, on s’y prendra absolument de la même façon que s’il s’agissait d’un chargeur Leica garni. Toutes les instructions sur ce point se trouvent aux pages 15 à 10. Observation importante. Les appareils Leica de fabrication assez ancienne et dont l’intérieur n’a pas été encore équipé avec le pont de verrouillage, que représente la figure 11, doivent en être munis avant de pouvoir y utiliser les cartouches-magasins. La page 11 fournit tous renseignements à ce sujet. 10 Figure 11 Remarque: Afin de pouvoir employer les cartouches-magasins méme dans les appareils de fabrication assez ancienne, il faut après avoir enlevé l’ancien pont de verouillage V* — pour cela, il suffit de dévisser les deux vis de fixation —, le remplacer par le nouveau pont V?, dont la forme diffère un peu de celle du premier. C’est là un travail qui est à la portée du premier venu. Nous tenons gratuitement le Nouveau pont à la disposition de nos clients. Ce changement de pont une fois effectué, on pourra désormais employer sur l’appareil ainsi modernisé, non seulement les cartouches-magasins, mais aussi les anciens chargeurs, et, en particulier, le chargeur D. 4.Chargement du chargeur,modéieB, en chambre noire. (Employer dans ce cas les bobines pour chargement au laboratoire.) Figure 12. Comment on démonte le chargeur B. 1. Démonter le chargeur. Pour cela, dégager avec l’index de la main gauche le ressort de sûreté B° (figure 12), en le tirant en dehors, tandis que la main droite, saisissant le tube intérieur par sa tête moletée, le fait tourner à droite (sens des aiguilles d’une montre) jusqu’à la butée; retirer alors le tube intérieur hors du tube extérieur. 9. Sortir du tube intérieur la bobine du chargeur. Déchirer et en- lever le papier protecteur du film. 42 B5 Figure 13 3. Engager lextrémité du film a double biseau court, dans le sens de la flèche, dans la fente B* de la bobine du chargeur B* (Côté émulsion en dessous, contre la flèche). 3a. Les bobines ancien modèle, ont au lieu d’une fente, un ressort, sous lequel on glisse l'extrémité taillée en biseau court; cette extrémité sera ensuite fortement repliée (cornée). 4. Enrouler, en serrant modérément, le film sur la bobine, côté émulsion en dessous. L'enrouleuse et la broche d'enroulement sont a recommander. Veiller soigneusement a ne pas toucher Vémulsion avec les doigts. (Empreintes digitales sur les négatifs!) Figure 14 5. Engager la bobine dans le tube intérieur du chargeur, tête moletée en avant et amorce du film dans la fente du chargeur. 13 Figure 15 6. Introduire bobine et tube dans le tube extérieur, en veillant à ce que les fentes des deux tubes soient exactement superposées et retirer, par cette fente encore ouverte, le film sur une longueur d'environ 5 em. Figure 16 7. Fermer le chargeur par un demi-tour à gauche du tube intérieur jusqu’au trait d’enclenchement Z. &. Retirer quelques centimètres du film hors du chargeur fermé, afin que, par sa propre élasticité, il ne rentre complètement dans le chargeur. 9. Si le chargeur garni ne doit pas être immédiatement placé dans l'appareil, on le rangera aussitôt dans le tube de réserve (en aluminium), après avoir enroulé le bout qui dépasse, tout autour du chargeur. 14 С. Chargement de l'appareil en plein jour. 5 Ta 7 9 11 Figure 17 Remarque préliminaire, Le chargement de l’appareil peut se faire en plein jour, mais jamais en plein soleil (s’il ne peut par conséquent se mettre à l'ombre, l’opérateur tournera le dos au soleil); la fente du chargeur sera toujours tenue à couvert de la lumière directe. En aucun cas, le chargeur ne doit rester exposé à la lumière du jour plus de temps qu’il n’en faut pour le chargement, 1. Ramener le petit levier 6 de R sur A. 2. Remonter d’un tour le bouton d'armement 1 et appuyer sur le déclencheur 5. 15 Г ca rrr re TE ATT a SERRE PT Wm pr srr | =. CLL | =)! | = | — Figure 18 3. L'appareil étant déja ouvert comme le montre la figure 2 et le , chargeur garni, retirer maintenant la bobine réceptrice M (contre- bobine) de l’appareil. Figure 19 4. Apres avoir pris dans la main gauche la bobine réceptrice M et dans la main droite le chargeur garni, comme on le voit sur la figure 19, pincer solidement l’amorce du film (côté émulsion en ‘“dehors) sous le ressort M! de la contre-bobine (le bord perforé du film doit être tout contre la joue de la bobine, côté de la tête moletée); ne pas enrouler le film, Il faut veiller tout spécialement à ce que le biseau du film commence tout près de la fente du chargeur. Près des lèvres de cette même fente se trouve gravé un trait courbe qui doit être exactement couvert par le biseau du film. 16 Figure 20 (Voir aussi le couloir du film indiqué en pointillé sur la fig.18, page 16.) Figure 21 17 Poser devant soi l’appareil ouvert, l’objectif tourné vers l’opéra- teur, et tenant le chargeur à gauche et la bobine réceptrice à droite, introduire le film dans le couloir W, côté biseauté en bas; (si le chargeur vient à buter trop tôt, tourner légèrement le bouton 12); tendre modérément le film en manœuvrant avec précaution le bouton de rebobinage 12 dans le sens de sa flèche. Accrocher la patte du couvercle 13 à l’ergot 14 (la clé de ver- rouillage 23 arrêtée sur «auf» — ouvert), rabattre complètement le couvercle; puis... 5 1 5 7a 7 9 11 13 1517 119 | 21 25 14 : 16 20 22 Figure 22 Pousser à fond, sur «zu» (fermé), la clé 23, jusqu’à la butée d’arrêt- Remonter d’un tour le bouton armeur 1 et déclencher à blanc le bouton 5; répéter ces deux mouvements une seconde fois, pour faire avancer l’amorce inutilisable du film. C’est surtout avec les bobines pour chargement en plein jour que le premier © remontage doit se faire avec précaution, car le début du film se laisse dérouler un peu plus difficilement. Saisir le disque compte-vues 2 par ses deux ergots 3, et, par une rotation a gauche (donc en sens contraire de la fleche du bouton armeur), amener le 0 en face de la flèche 4. 18 = * = en Аа. D. Prise de vues. Tirer l’objectif à soi et le bloquer par une rotation à droite (donc, dans le sens des aiguilles d’une montre) dans sa fermeture à baïonnette. Régler le diaphragme à l’aide de la bague 21 (figure 22). Tourner le bouton d’armement 1, dans le sens de sa flèche, jusqu’à la butée. Pour le Leica II: Vérifier ou bien régler la fente du rideau (vitesse) en soulevant le bouton de réglage 7; amener le chiffre d'exposition choisi en face de la flèche 8 et laisser retomber le bouton 7. Placé sur Z (= Pose), l’obturateur reste ouvert aussi longtemps que l’on appuie sur le bouton déclencheur. Pour le Leica III et Illa, voir renseignements complémentaires, pp. 27—28. Viser le sujet dans le télémetre 11, et, par la manceuvre du levier 17, amener les deux images jusqu’a coincidence parfaite; puis cadrer rapidement l’image dans le viseur 10 et déclencher posément et non par saccades, le déclencheur 5. Lorsqu’il s'agit de happer une scène sur le vif (ce que les Allemands appellent un «SchnappschuB» et les Anglais un snapshot (coup happé), on se contente d’un coup d’œil rapide dans l’oculaire du télémètre. Е. Déchargement de l'appareil en plein jour. . Avant de déplacer l’aiguille 6 (levier inverseur de marche), déclencher encore une fois (à blanc) le bouton déclencheur 5, l'objectif tourné vers le corps de l’opérateur. , Alors seulement ramener le levier 6 de A sur R. . Tirer (en haut) le bouton de rebobinage 12 et le manœuvrer dans le sens de la flèche jusqu’à ce qu’on éprouve une certaine résistance; vaincre cette résistance, ce qui dégage l’extrémité du film de la fente de la bobine réceptrice; faire exécuter encore deux tours au bouton 12. (Le film se trouve alors complètement rebobiné dans le chargeur.) . Tourner à gauche la clé 23 du couvercle 13 jusqu’à «auf» (ouvert) et enlever le couvercle. . Retirer le chargeur, en le saisissant par la tête de la bobine, et le ranger dans la boîte en aluminium, jusqu’au développement. . Le chargeur ne doit être vidé que dans la chambre noire, en suivant les instructions qui ont été données page 12. Sortir la bobine du tube intérieur et dérouler le film; déchirer le film en lappuyant contre le bord tranchant de la fente, ce qui permet d'enlever ensuite facilement le bout qui avait été corné. 19 F. L'appareil Leica Standard. Nous renvoyons tout d’abord aux instructions qui ont été déjà données pour le Leica II a, qui s'appliquent également et dans tous leurs détails au Leica Standard, sauf pour tout ce qui concerne le télémètre et le bouton des instantanés lents (7a). Figure 23. Le Leica Standard ne possède pas le coup- lage du télémètre avec la mise au point de l'objectif. On introduit dans la griffe placée à côté du viseur, un petit support spécial sur lequel se monte horizontalement au moyen d’un pivot le télémètre à courte base. (Voir figure 23.) Pour régler le temps de pose à l’aide du tam- bour des vitesses, il suffit pour accéder facilement à ce bouton, de pousser en avant l'extrémité du télémètre (voir figure 24); le réglage effectué, on ramène le télémètre dans sa position primitive Figure 24. en le faisant pivoter en arrière jusqu’à la butée. Viser alors le sujet à travers le télémètre et manœuvrer sa molette de commande jusqu’à ce que les deux images se fondent complètement en une seule; lire alors le chiffre de la distance et amener le trait repère de la rampe hélicoïdale de l'objectif sur ce chiffre. Il ne reste plus qu’à prendre la vue en appuyant sur le bouton du déclencheur 5. Pour des distances relativement courtes on opérera de la façon suivante qui permet également d’arriver rapidement au but: 20 Placer tout d'abord l’index du télémètre aussi bien que celui de l'objectif sur le chiffre de la distance choisie (par exemple, à 2 mètres pour les portraits). Puis, s’éloigner ou se rapprocher du sujet jusqu'à ce que les deux images perçues dans le champ de vision coïncident parfaitement; enfin déclencher l’obturateur. Nous ferons encore remarquer que le télémètre peut s’employer aussi verticalement. À cet effet, retirer le support de sa griffe pour y monter à sa place la collerette cannelée du télémètre (côté oculaire). Avec des sujets dont la distance change rapidement, tout spécialement dans les scènes de sport et autres semblables, on peut, le cas échéant obtenir de bons résultats avec la méthode suivante: à l’aide du télémètre, mesurer la distance du point le plus proche et du point le plus éloigné entre lesquels le sujets se déplacera pendant la prise de vues; régler ensuite l’objectif de telle sorte que les deux chiffres des diaphragmes symétriques au trait des distances et qui correspondent au diaphragme déjà réglé, se couvrent le mieux possible avec les distances déjà obtenues entre les deux points extrêmes. On obtient par là en même temps la plus grande ouverture de diaphragme, qui, une fois réglée, embrasse sûrement dans sa profondeur de champ le sujet à photographier; on évitera toutefois d'employer un diaphragme trop petit. Veut-on, par exemple, prendre une voiture de course roulant sur une route d'environ 5 mètres de large, on se rendra facilement compte que, avec une distance de 8 metres de l’un des bords de la route, par suite, à 13 mètres environ de l’autre bord, on peut travailler à pleine ouverture avec le Summar réglé sur 10 m, sans crainte de perdre la voiture hors des limites de la profondeur de champ. N’ayant nul besoin de diaphragmer, on pourra opérer avec une vitesse d’obtura- tion d’autant plus grande. Pareillement, on peut calculer, en se servant des limites totales de la profondeur de champ, l’ouverture de diaphragme la plus grande, qui, une fois réglée, embrasse encore dans sa profondeur de champ un sujet d’une étendue donnée. Si l’on veut, par exemple, photographier l’intérieur d’une église et que l’on aît calculé, à l’aide du télémètre, que l’objet le plus rapproché, dont on désire la netteté, se trouve à 4 mètres environ, tandis que le plus éloigné est à peu près à 50 mètres, ne voit-on pas qu’il suffit de diaphragmer l'Elmar 3,5 cm à 1:4,5 et à le régler sur environ 7 mètres pour que tous les objets soient nets depuis environ 4 mètres jusqu’à 50 mètres. Un cas particulier de cette méthode est la mise au point dite mise au point sur deux repères dont nous parlerons plus en détail, pages 13—14 de la Ile partie de ces instructions. 24 G. Renseignements complémentaires sur l'emploi du Leica. Calibre à biseauter. Le calibre à biseauter permet de tailler très exactement les deux extrémités du film et procure en même temps une économie sensible de matérial négatif. Figure 25. Calibre à biseauter. (Amorce du film pour la bobine du chargeur.) Lorsqu'on emploie des films Leica confectionnés d’avance, comme en livrent diverses firmes en- boîtes standard, il n’y a plus lieu de procéder à un biseautage spécial. Celui, au contraire, qui détache chaque fois suivant ses besoins sa bande de film d’un rouleau assez grand, doit veiller à ce que les deux extrémités du film soient correctement taillées; du biseautage régulier dépend, en effet, l’avance sans nul accroc du film dans l’appareil. Le mieux est d'employer pour ce travail notre nouveau calibre qui permet de réaliser une économie de film encore plus grande qu’avec les modèles précédents. Après avoir taillé sur le rouleau même le début du film en forme de coin pour la bobine du chargeur, on mesurera la longueur que 22 l’on désire donner à la bande; puis, on effectue le biseautage en demi-accolade pour la bobine réceptrice (contre-bobine). Avec le nouveau calibre, cette coupe donne en même temps sur le film restant en rouleau, la taille exacte pour la fin (côté bobine réceptrice) de la bande suivante. Il n’est donc plus besoin, comme cela se produisait avec nos anciens modèles de calibres, de biseauter à nouveau l’extrémité libre du film en rouleau lorsqu’on en détachera une nouvelle bande, de telle sorte que l’on économise ainsi dix centimètres environ de film sur chaque bande. Voici la manière de se servir du calibre à biseauter: Pour le côté à introduire dans la fente de la bobine du chargeur: Ouvrir le calibre et introduire le film de biais côté émulsion en dessous — dans la fente étroite de la plaque inférieure, de telle Figure 26. Calibre à biseauter. Coupe de l’extrémité du film pour la bobine réceptrice. sorte que l’extrémité du film déborde légèrement la pointe du calibre. Refermer le calibre et couper le film en suivant les bords de l’appareil (voir figure 25). A l’exception de la pointe qui repose sur la plaque inférieure du calibre, le côté émulsion du film reste dans le creux de la main, mais sans le toucher. 23 Pour l’extrémité à fixer sur la bobine réceptrice: Introduire cette extrémité dans le calibre, en veillant bien a ce que le côté émulsion soit de nouveau en dessous et que le bout de la bande dépasse légèrement la pointe du calibre. Les deux goujons du calibre doivent pénétrer dans deux perforations du film ; refermer le calibre; puis, avec un couteau bien affilé suivre les bords incurvés en demi-accolade du biseautoir et on obtiendra ainsi sur environ dix centimètres la coupe désirée (voir figure 26). Dans ces diverses manipulations, on veillera à ne maintenir le film que par ses bords, afin d'éviter tout contact des doigts avec l’émulsion. La bande suivante aura de ce fait l’extrémité pour la bobine réceptrice déjà taillée, et, il ne restera plus qu’à faire à l’autre bout la coupe pour la bobine du chargeur. Avis important! Une coupe autre que celle que nous venons d'indiquer ne peut que produire des dérangements, des pannes, dans l’avance du film, qui auront comme conséquence la déchirure des perforations dont les débris, pénétrant dans les engrenages de l’entraînement, ne peuvent que le caler, l’enrayer. Ce mécanisme d'entraînement étant couplé avec l’obturateur, le fonctionnement de ce dernier sera, du même coup, déréglé. Seul un nettoyage soigné du mécanisme de l’appareil peut guérir le mal; mais tout cela occasionne des frais, qu’il serait facile d'éviter en taillant le film à l’aide de notre calibre et en observant les instructions que nous venons de donner. Figure 27 Bobinage du film. Le bobinage du film sur la bobine du chargeur est bien plus facile quand on se sert du manche spécial d’enroulement, en métal. On l’introduit dans la bobine, comme le montre la figure 27, du côté où se trouve une petite tige transversale qui pénètre dans les encoches du manche. 24 L’enrouleuse (figure 28) a la méme destination que la broche d’enroulement. Le meilleur endroit pour fixer ce petit accessoire est le rebord d’une table du laboratoire. Pour s’en servir, on commen- cera par tirer en dehors et bien à fond la manivelle de I'enrouleuse. Puis, écarter le galet de contre-pression à ressort. Placer alors la bobine du chargeur sur le coussinet, la tête moletée du côté opposé à la manivelle; en repoussant maintenant cette dernière aussi loin bue possible, sa tige cylindrique (son arbre) entre dans le fût de la bobine et l’entraîne dans sa rotation. Le galet contre-presseur à ressort peut se déplacer dans la direction de l’axe de la bobine, afin Figure 28 qu’on puisse bien l’adapter aux différentes bobines (le Leica Standard, les Leica II, III et Illa ont des bobines de mêmes dimen- sions, tandis que le Leica 250-vues, étant donné sa charge spéciale de 10 metres est muni d’une bobine de taille différente. Pour le «Leica 250», voir page 33). On fixe alors le commencement du film dans la fente de la bobine, suivant les indications qui ont été déjà données: en tournant la manivelle, le film s’enroule sur la bobine et le galet contre-presseur assure un bobinage ferme et bien régulier. En bobinant et en dévidant le film on veillera surtout à ne pas exercer une pression trop forte sur le film et à ne pas en écraser les bords lors de son passage dans la main. Dans le premier cas, il 25 en résulterait facilement des voiles (empreintes digitales), et, dans le second, on aurait des «coups d’éclairs» (Verblitzungen), comme des voiles produits par des décharges électriques, qui, partant des bords, pénètrent dans le champ de l’image sous forme de stries sombres en zigzag, Entrainement du film dans le Leica. L’avance du film image par image, se fait tout simplement par la rotation du bouton armeur (1, fig. 1) jusqu’à la butée d’arrêt; point n’est besoin de contrôler à travers une fenêtre rouge, comme dans d’autres appareils à pellicules. On aura la certitude qu’en armant le bouton 1, l’entrainement du film se fait tout à fait régulièrement, si le bouton de rebobinage 12 tourne simultanément en sens contraire de sa flèche, mouvement qu'il est absolument indispensable de contrôler avant toute prise de vues, Si, après plusieurs remontages, le bouton de rebobinage ne Figure 29 tournait pas en même temps, il faudrait ramener le levier inverseur de marche de À sur R, tirer en haut la tête moletée du bouton de rebobinage (voir fig. 29) et la faire tourner dans le sens de sa flèche pour rebobiner dans le chargeur tout le commencement du film. Cela fait, retirer le chargeur de son logement pour l’y remettre cor- retement. Si ces indications très importantes sont fidèlement observées aucun calage du chargeur ne peut se produire. On voudra bien remarquer que lors du rebobinage du film, le bouton de déclenchement tourne en même temps. Au moment où 26 il s’arréte, il y a encore un petit bout de film en dehors du chargeur. En continuant le rebobinage, le film tout entier disparaît bientôt dans le chargeur. On évitera cette continuation dans le rebobinage quand le film doit être réintroduit sans changement dans l’appareil, ce qui ne serait plus possible si le commencement du film ne dé- passait plus hors du chargeur. L’armement de l’obturateur à rideau, qui se fait sans démasquer le film, s’obtient par la rotation du bouton armeur 1 (Figure 1) dans le sens de sa flèche jusqu’à la butée d'arrêt; ce même mouve- ment fait avancer le film d’une image. Réglage de l’obturateur du Leica Standard et du Leica II. Ce réglage doit s’effectuer après que l'appareil a été armé. Le bouton de réglage 7 (fig. 1) indique les chiffres d'exposition en fraction de seconde (par exemple, 20=1/,, de sec; Z= Pose en un temps: correspond au B des appareils francais). Tirer en haut le bouton 7 et amener le chiffre d’exposition choisi en face de la flèche 8 et laisser retomber le bouton. Le débutant fera bien de s’entraîner avec des vitesses de 1/3, 4 1/,, de seconde et de régler l’éclairage avec les diaphragmes. Les temps d'exposition très courts, par exemple, 1/500, 1/500 €t 1/1009 Ne sont nécessaires que pour la photo- graphie sportive avec une bonne lumière et, la plupart du temps, à pleine ouverture. Pour les poses lentes, qui, bien entendu, ne peuvent se faire à mains franches (sans pied), on emploiera un déclencheur métallique court, se vissant sur le bouton de dé- clenchement, après en avoir enlevé la bague de protection. Si l'obturateur est réglé sur Z, il reste ouvert aussi longtemps que l’on presse sur le bouton déclencheur ou sur le déclencheur métallique. Le couvercle de base est muni d’un écrou au pas du Congrès per- mettant de visser l’appareil sur un pied pour les poses longues. Réglage des vitesses avec le Leica Ill. En plus du tambour des vitesses 7 dont sont pourvus tous les Leicas (voir fig, 1), le modèle III possede, a cóté de Vobjectif, un deuxieme bouton 7a; un index permet d'en lire les chiffres sans avoir a retourner l’appareil. Lorsque le bouton 7a est sur 20 (=1/,0), les vitesses gravées sur le bouton 7 de 1/5 4 1/5), se reglent comme par le passe: Armer d'abord l’obturateur en tournant le bouton d’armement 1 jusqu’à la butée d’arrêt; puis, tirer en haut le bouton de réglage des vitesses, amener le chiffre choisi en face de la flèche 8 et laisser retomber le bouton. On peut alors prendre la vue en appuyant sur le bouton de déclenchement 5 ou sur le déclencheur métallique qu’on y a adapté. 27 Si l’on veut employer les temps de pose lents, on placera le bouton 7 sur le chiffre 20 (gravé «20—1 »), tandis que le bouton Та sera réglé sur le chiffre indiquant le temps de pose choisi. On peut ensuite manœuvrer le déclenchement. Veut-on passer d'une pose lente a une pose rapide (1/,, a 1/500), il suffit de faire le réglage uniquement sur le bouton 7, sans se préoccuper de ce que peut marquer le bouton 7a. Ce n’est qu’à 1/,, de seconde que les deux boutons doivent être placés sur 20. Le bouton 7a porte encore gravée la lette T; si le bouton 7a est réglé sur cette lettre et que le bouton 7 soit en méme temps sur 1/,,, en appuyant sur le bouton déclencheur 5 (ou sur le déclencheur métallique), l’obturateur s’ouvre et reste dans cette position. Pour le fermer, il faut, non pas appuyer une seconde fois sur le dé- clencheur, mais ramener le bouton 7a un peu en arrière (donc, à peu pres sur 1 ou plus loin); ce mouvement déclenche 'obturateur qui se referme aussitôt. Si l’on règle le bouton 7 sur Z, le bouton 7a doit se trouver sur 1/,py l’obturateur reste alors ouvert aussi longtemps que l’on appuie sur le déclencheur. La rotation de l’échelle graduée du bouton 7a se fait aussi bien à droite qu’à gauche; sa course est limitée par deux butées fixes. Le réglage du bouton 7a peut se faire soit avant, soit après celui du tambour des vitesses 7. Nous ferons encore remarquer qu’il est possible de régler le bouton Та sur toutes les vitesses intermédiaires entre !/, 1/4, 1/5 et 1 seconde; les temps de pose correspondent alors à la position que l’on donne chaque fois à l’index. (Ainsi, par exemple, #/, de seconde occupera le milieu entre !/, et 1). Toutefois, les chiffres gravés sur le bouton se laissent régler très exactement au moyen de crans d'arrêt. Dans le Leica Illa, l’échelle des temps de pose va, du côté des vitesses rapides, jusqu’au ‘1000: QUand le bouton 7 est réglé sur cette vitesse, il n’est pas, comme avec les autres chiffres, ramené par son ressort à sa position initiale. Le déclenchement du bouton 5 doit se faire posément, la deux- ième phalange de l’index appuyée sur l’angle de l’appareil tandis que la première presse sur le bouton à la façon d’un levier, la couronne cannelée qui s’y trouve vissée rend ce mouvement encore plus facile. Une pression saccadée aurait pour conséquence des 28 «bougés» sur le cliché. Dans les instantanés lents, on peut aussi diminuer le danger des bougés, en soutenant l'appareil avec le pouce placé sous le couvercle de base. Lorsqu'on se servira des vitesses pour instantanés lents, on veillera à relâcher lentement le déclencheur. Le déclencheur métallique souple. Pour les poses, on se servira de notre déclencheur métallique souple se vissant à la place de la bague du bouton 5 et qui peut aussi être employé pour les ins- tantanés. En dévissant ce déclencheur de dessus le bouton 5, il sera bon de maintenir le bouton d’armement pour éviter d’armer l'obturateur. Si par mégarde cela se produisait, en partie ou com- pletement, il suffira de tourner plus ou moins le bouton d’armement (toujours jusqu’à la butée d’arrêt) et d’armer ainsi complètement l’obturateur. Ele ANA Eve Figure 30 Le Télémetre, dans les Leicas, modèle II, III et Illa (de même que le viseur) est monté horizontalement entre le bouton d’arme- ment et le bouton de rebobinage. II est couplé avec la mise au point précise (rampe hélicoïdale) de l’objectif, de telle sorte que réglage du télémètre et mise au point exacte de l’objectif s’effectuent simultanément. Cette disposition augmente ‘sensiblement la rapidité de mise en position de service de ces modèles comparative- ment aux modèles antérieurs. La mise au point precise est réalisée, quand la double image que l’on aperçoit dans l’oculaire du télé. mètre (image qui ne disparaît jamais complètement du champ de vision, comme c’est le cas dans les télémètres à grande base) se fond en une seule image parfaitement nette (principe de coïncidence). 29 Dans le dessein de rendre la mesure des distances encore plus facile, l’oculaire du télémètre est équipé, dans les Leicas III et IIla, d’un système lunette de Galilée à faible grossissement, environ une fois et demie. Le champ de vision subjectif apparaît grâce à cette innovation, deux fois plus grand qu’avec les modèles antérieurs, et la mise au point précise s’en trouve bien plus facile et plus rapide. L’oculaire est réglable par rotation de la monture cannelée en forme de levier, de telle sorte que chacun peut obtenir la plus grande netteté pour les vues proches ou éloignées. Complètement rélevé, ce levier sert pour les vues rapprochées, jusqu'à un mètre, relevé à mi-course, pour les distances de 1 m 50 à 5 mètres et complètement rabattu, pour l’infini. Pour arriver à mettre au point commodément, on devra s'habi- tuer à tenir l’appareil comme nous allons l'indiquer: Pour le format en largeur: Figure 31 Appuyer l’appareil contre la joue — les deux coudes au corps — la main ‘droite entourant l’appareil — l'index droit posé sur le 30 déclencheur, prêt à appuyer — l’index gauche au levier de mise au point de l’objectif — le pouce gauche appuyant sur le côté opposé à la main droite. Pour le format en hauteur: Figure 32 Première position. Saisir l’appareil de la main droite, par en dessous — le pouce droit à cheval sur le bouton d’armement appuie sur le déclencheur; il doit se recourber de façon à ne pas buter contre le tambour des vitesses. Le coude droit est collé au corps — l’index gauche, ou le majeur, manœuvre le levier de mise au point de l’objectif, tandis que le pouce gauche presse l’appareil contre le front. L’attitude que nous venons de décrire est certainement la meilleure pour éviter tout bougé. Il va sans dire que le pouce doit appuyer lentement sur le déclencheur tout en évitant tout contact avec le bouton des vitesses. Elle est, en outre, très commode, sur- tout si l’on porte un chapeau à larges bords. 34 Deuxième position (voir figure 32a). Nous croyons cependant devoir reproduire l’attitude que l’on prenait jusqu'ici et qui pourrait bien trouver encore quelques partisans: Figure 32a Main droite en haut — l’index droit sur le déclencheur, tandis que l’index dauche manœuvre le levier de mise au point de l'objectif — le pouce gauche soutient l'appareil. Attitude calme. Pour les durées d'exposition lentes à mains franches, nous recommandons vivement de donner un appui aux coudes ou tout au moins au corps, afin de réduire au minimum les vacillations. Les instantanés lents étant employés de préférence pour la photographie des sujets rapprochés, on éprouve lagréable surprise d'en réussir à !/, et à !/, de seconde et même à une !/, se- sonde, surtout si l’on a une grande fermeté de main; mais pour des vues à une seconde, il faut que l'exposition soit faite l’appareil disposé sur un appui solide ou sur son pied. Le Viseur traverse le boîtier du telémetre; c’est un viseur direct ou viseur optique, dont l’œilleton doit être tenu tout contre |œil. Entre 3 et 4 mètres, son champ d’image correspond à celui qu’on obtient sur le négatif: à l'infini, l’image du négatif est un peu plus grande et, entre 1 à 2 mètres, un peu plus petite. Ce viseur normal est prévu pour l’objectif Standard, Elmar à —5 cm 1 : 3,5, de même que avec «Hektor» f=5cm 1:25 et le «Summary f— 5 em 1 : 2. Les objectifs à focales différentes exigent l’emploi de notre viseur univer- sel que l’on monte dans la griffe placée sur le boîtier du télémètre. Sur ce viseur universel, voir page 16, [Teme partie de ces instructions. 32 H. Leica 250 vues. Comme on peut s’en rendre compte en examinant la figure 33, ce modèle ne se distingue extérieurement du modèle ITI que par la taille bien plus grande des magasins des chargeurs. Ces magasins Figure 33 sont construits pour recevoir des chargeurs avec une charge de film de 10 metres de long, permettant de prendre plus de 250 vues. Son maniement ne differe de celui du Leica III que dans les points suivants: Figure 34 Mise en place des chargeurs. Contenant un chargeur dans chacun de ses magasins, le Leica 250 vues possède aussi deux clés de verrouillage, assurant la fermeture du couvercle de base, qu’il faut tout d’abord ôter. L’un des magasins ayant été, comme à Vaccoutumée, chargé dans la chambre noire d’une bande de film de 10 mètres, dont l’extrémité pendant hors du chargeur a été taillée avec un calibre spécial, dont la longueur correspond à celle 33 du couloir du film dans l’appareil. Le bout libre du film est fixé sous la lame-ressort de la seconde bobine du chargeur, le bord non taillé du film tout contre la joue (côté tête moletée) et l’on ferme le chargeur à la manière habituelle. On introduit alors les deux char- geurs, toujours fermés, dans l’appareil, de telle sorte que le film glisse dans le couloir étroit de guidage (voir figure 34). On veillera bien à ce que le bouton situé à la partie inférieure de chaque char- geur, enclenche sur une légère rotation du châssis. Cet enclenche- ment est d'autant plus facile que les vis du ressort de fermeture des chargeurs ont une tête particulièrement haute, ce qui oblige à introduire le chargeur à peu près dans sa position exacte. Le cou- vercle de base ne peut être fermé qui si les deux chargeurs sont exacte- ment enclenchés. La fermeture des clés de verrouillage produit en même temps l’ouverture des deux chargeurs. Enfin le film est modérément tendu, non seulement par la manœuvre du bouton de rebobinage, mais encore en tournant légèrement, dans le sens de la flèche, le disque moleté qui se trouve sur le bouton d’armement. On ne rebobine pas le film après l’impression du dernier cliché, opération par trop incommode étant donné la grande longueur de la bande. Le changement des chargeurs peut se faire en plein jou r(mais non en plein soleil). Au cas où l’on voudrait retirer de l'appareil une partie du film qui n’a pas été encore complètement impressionné, il faudrait avant d'ôter le couvercle de base, relâcher légèrement le film, en tour- nant une fois, dans le sens contraire de la flèche, le disque dont il vient d'être parlé. On pourra alors, après avoir enlevé le couvercle, retirer soit les deux chargeurs, soit couper le film, à l’aide du couteau coupe-film spécial (voir page 19, ITème partie de ces instructions) et ne retirer que le chargeur récepteur contenant le film impressionné. Il ne faudra pas oublier que lors de la mise en place des char- geurs, on ne doit point corner le bout du film, sinon on ne pourrait pas dégager le film du chargeur, une fois la bande entièrement impressionnée. Si par mégarde on avait retourné le bout du film, il faudrait, comme plus haut, relâcher un peu le film avant d'ouvrir l'appareil pour retirer les deux chargeurs et pouvoir enlever le bout de film du chargeur vidé. 34 Table des Matières page A. Appareil Leica de Leitz avec obturateur focal-plane (ou obturateur de plaque) . 2 1. Les parties extérieures du Leica . 2 2. Ouverture de l’appareil Leica + B. . Chargeur du Leica, modèle B . 5 . Ses différentes parties 5 5 Chargement du chargeur, modèle B 7 (Bobines pour chargement en plein jour) Salles cartouches Leica a о о) 4. Chargement du Chargeur, modèle B . . . . . . . . 12 (Bobines pour chargement en chambre noire) CS Crarsement de Pappateil toe NS TISCH GENE RS 1 AEE Es Dechargement de l'appareil 1e 1 1 00 appareil Keicd Standard e A G. Renseignements complémentaires sur l’emploi du Leica IRC albres ar bise ater os Su a a Eos 2 Manche deentouiementa DE a LL a 3. Enrouleuse . . . ACV TO Se | О 4. Entrainement du film ‘dans le Leica a see 20 5. Armement et Réglage de l’obturateur à ride sr Pen OU DÉCIENCHEMEN (7e a T1 1 0e Le CIT) Te ea A A EE VISUAL o HL U BEE EN La deuxieme partie du mode d’emploi contient des instructions pour l'emploi des objectifs Leica interchangeables et des différents viseurs. La troisième partie traite de différents instruments supplé- mentaires, par exemple des lentilles additionelles et filtres, 35 USINE ANNEXE «HAUSERTORWERK. ERNST LEITZ, WETZ LAR USINE PRINCIPALE Juillet 1936 / I.F. L. X. Imprimé en Allemagne Liste Photo No. 7647 Rôderdruck Leipzig