Bruit et vibrations. INRS pneumatiques
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OUR EN SAVOIR PLUS
Normes
• NF C 15-100 – Règles des installations électriques basse tension.
• NF EN 60-598-2-8 – Baladeuses.
• NF EN 61558-2-9 – Transformateurs de séparation de circuits et transformateurs de sécurité.
Publications INRS
• Accidents d’origine électrique. ED 325.
• L’électricité. Comment s’en protéger. ED 548.
• L’électricité. Qu’est-ce que l’électricité ? ED 596.
• Protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en
œuvre des courants électriques. ED 723.
1.7 Bruit et vibrations
1.7.1 Bruit
L’exposition prolongée du personnel à des bruits excessifs peut conduire à des surdités professionnelles à caractère irréversible.
Les valeurs réglementaires sont fixées aux valeurs suivantes.
Seuil bas
Seuil haut
VLE
Bruit continu
80 dB(A)
85 dB(A)
87 dB(A)
Bruit de courte durée
135 dB (C)
137 dB (C)
140 dB (C)
Les seuils d’action réglementaires correspondent à des valeurs à partir desquelles la législation impose la mise en œuvre d’actions spécifiques visant
à réduire l’exposition sonore. La législation distingue les seuils d’action
« haut » et « bas » ; les actions déclenchées par le seuil haut étant plus contraignantes que celles du seuil bas.
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À partir de 80 dB(A) et pour une exposition sonore de 8 heures par jour, le milieu est considéré comme bruyant. Le niveau sonore de 80 dB(A) constitue la cote d’alerte ; le niveau sonore de 85 dB(A) représente le seuil de danger.
La valeur limite d’exposition réglementaire (VLE) correspond à une valeur à ne pas dépasser quelles que soient les circonstances. Cette valeur prend en compte l’atténuation des protecteurs auditifs qu’il faut donc soustraire de manière appropriée à l’exposition ambiante.
À partir de 80 dB(A), l’employeur doit :
– informer les salariés ;
– mettre à disposition des protecteurs individuels contre le bruit (PICB) ;
– faire réaliser un examen audiométrique préventif ;
– établir un dossier médical.
Au-delà de 85 dB(A), l’employeur doit :
– signaler les lieux de travail bruyants et en gérer les accès ;
– imposer le port des protecteurs individuels contre le bruit (PICB) ;
– faire réaliser des contrôles auditifs par le médecin du travail ;
– mettre en œuvre un programme d’action de réduction du bruit.
Sources de bruit
Dans les ateliers de réparation de pneumatiques, les sources de bruit proviennent :
– des clés à chocs de type poids lourds : le niveau sonore
émis varie en fonction des outils et des conditions de fonctionnement (couple…) ; mais dans tous les cas, il dépasse les 90 dB(A) ;
– des soufflettes : le niveau sonore peut atteindre 94 dB(A) ; l’utilisation de soufflettes silencieuses permet de diminuer le niveau sonore de 12 dB(A) ;
– lors du dégonflage rapide des pneus de poids lourds par enlèvement de la buse de dégonflage : le niveau sonore peut atteindre 110 dB(A) à 1 mètre ;
– du compresseur d’air ;
– des chutes d’objets et d’outils.
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Prévention
Afin de limiter les effets du bruit, différents moyens peuvent être envisagés et appliqués :
– le traitement acoustique des locaux ;
– la réduction du bruit à la source : choisir un matériel moins bruyant par conception ;
– les mesures d’organisation du travail : éloignement entre les opérateurs et la source, réduction du temps d’exposition ;
– la protection collective : encoffrement des sources, isolement des machines bruyantes dans un local indépendant ;
– la protection individuelle : bouchons d’oreille, serre-tête, casques antibruit permettent de réduire les niveaux sonores de 15 à 30 dB(A) selon le protecteur choisi.
1.7.2 Vibrations
Une exposition régulière aux vibrations expose les mains et les bras des salariés à des troubles chroniques connus sous le nom de « syndrome des vibrations ».
Les symptômes se traduisent par une douleur associée à une gêne fonctionnelle de la main ou des articulations telle que :
– moindre sensation du toucher et de la perception du chaud et du froid ;
– diminution de la préhension et perte de la dextérité manuelle ;
– crises de blanchiment douloureux des phalanges par exposition au froid ou à l’humidité.
À long terme, le processus lésionnel peut être irréversible.
Valeurs limites
La réglementation définit les valeurs limites suivantes :
– 2,5 m/s
2 sur 8 heures d’exposition correspond au seuil de risque pour le système main/bras. Au-delà de cette valeur, l’employeur doit informer ses salariés et établir un programme de réduction du niveau vibratoire ;
– 5 m/s 2 sur 8 heures d’exposition correspond au seuil de danger pour le système main/bras. Au-delà de cette valeur, l’employeur doit prendre toutes dispositions pour revenir en dessous de ces valeurs.
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