Evaluation des besoins et attribution des temps d’aide humaine. CNSA PCH
CNSA I Décembre 2013
4 - Evaluation des besoins et attribution des temps d’aide humaine
4.1 -
Actes essentiels liés à l’entretien personnel et aux déplacements
Démarche de l’évaluation
Pour être la plus proche possible du cadre défini par la loi et les textes réglementaires, l’attribution des temps d’aide humaine doit être fondée sur une description précise des gestes à réaliser par l’aidant et sur le temps réellement consacré à la réalisation des différentes activités. Cette détermination se fait en tenant compte de la situation réelle de vie de la personne (contrairement à la démarche de détermination des difficultés pour l’éligibilité qui est fondée sur les capacités fonctionnelles sans aide). Il est en particulier essentiel de tenir compte des
éléments facilitateurs (dont les aides techniques, les aménagements d’environnement etc …) déjà en place, des obstacles rencontrés ainsi que des habitudes de vie de la personne.
La suite de cette partie précise la démarche d’évaluation et propose des repères pour les temps à attribuer en fonction des besoins.
Les différents niveaux d’aide
Pour chacune des sousactivités, les niveaux d’aide mentionnés dans le référentiel seront détaillés :
suppléance (aide) complète
: l’aidant fait entièrement l’activité à la place de la personne
suppléance (aide) partielle
: l’aidant fait certains des gestes de l’activité à la place de la personne qui exécute ellemême d’autres parties de l’activité
aide à l’accomplissement de gestes nécessaires à la réalisation de l’activité : la personne exécute l’activité ellemême mais une tierce personne l’aide à exécuter certains des gestes
accompagnement qui comprend : o guider, o stimuler, o inciter, o accompagner dans l’apprentissage de l’activité, o superviser.
Il existe certaines sous-activités pour lesquelles il n’est pas nécessaire de faire la distinction entre suppléance partielle et suppléance complète (ex. boutonnage d’un vêtement).
Ces différents niveaux d’aides, associés au découpage fin des activités permettent de décrire des situations variées. Par exem ple, plutôt que de considérer une suppléance partielle pour l’ensemble de l’activité « faire sa toilette
», on pourra distinguer un besoin d’aide partielle pour la toilette du haut du corps, et d’une aide totale pour celle du bas du corps.
Comme indiqué su pra au § 2.3, il n’y a pas de lien direct entre le besoin d’aide réel dans la vie quotidienne et le niveau de la difficulté telle qu’elle a été cotée pour l’éligibilité. Il s’agit bien ici d’apprécier la réalisation effective
de l’activité en situation réelle de vie et avec les facilitateurs existants comme les aides techniques et aménagements éventuels, ainsi que les obstacles rencontrés par la personne, ces données étant recueillies pour les activités concernées à l’aide du volet 6 du GEVA (partie droite des pages concernant les domaines d’activités).
Par exemple, pour une personne ayant une difficulté absolue en capacité fonctionnelle pour « marcher » et « se
I 13 I

Public link updated
The public link to your chat has been updated.