H.13. Conseils non médicamenteux aux patients asthmatiques pour éviter l’exposition aux stimulis allergiques
Les patients chez qui une allergie aux acariens a été diagnostiquée et qui souhaitent réduire l’exposition à ceux-ci, doivent retenir que les acariens préfèrent les environnements chauds et humides. Ils doivent donc être attentifs à
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• Combattre l’humidité dans la maison en ventilant régulièrement. De plus, cette mesure prévient la formation de moisissures. En cas d’absence d’un système de ventilation continu, la maison, et surtout les chambres à coucher, doivent être aérées tous les jours.
• Ne pas faire les lits, mais les laisser aérer.
• Privilégier une surface de sol lisse (facile à nettoyer) dans les chambres à coucher. Les tapis doivent être bannis des chambres à coucher.
• Adapter le nettoyage : prendre régulièrement les poussières avec un linge humide, passer le torchon dans les chambres à coucher. L’aspirateur y est déconseillé, sauf s’il est muni d’un filtre HEPA.
• Eliminer les acariens des jouets en peluche. Les placer durant 24 heures dans le congélateur. Répéter cette opération tous les 3 mois.
• Laver la literie au moins une fois toutes les deux semaines à 60°C (dans le cas où l’on ne dispose pas de housses anti-acariens).
• Les housses anti-acariens destinées aux matelas, coussins et couettes ne sont utiles que si elles sont utilisées dans le cadre d’une approche globale de réduction de l’exposition aux acariens.
En cas d’allergie aux animaux domestiques, la mesure la plus efficace est de se défaire de l’animal. Essayer d’éloigner quelque temps l’animal de la maison n’est pas efficace car la disparition des allergènes peut prendre plusieurs mois. Si le patient ne souhaite pas prendre ses distances par rapport à son animal, il peut alors essayer :
• De donner chaque semaine un bain à l’animal ;
• De remplacer les tapis par une surface de sol facile à nettoyer à l’eau ;
• De nettoyer soigneusement et régulièrement les pièces les plus fréquentées par l’animal ;
• D’interdire l’accès des chambres à coucher à l’animal.
En cas d’allergie aux pollens, seule une éviction limitée des pollens est possible. On peut aider le patient grâce à ces quelques conseils :
• Faire tondre, de préférence, le gazon par quelqu’un d’autre. Une pelouse tondue régulièrement produit moins de pollens.
• Eviter les activités extérieures durant les périodes polliniques (printemps, été). Un calendrier des pollens peut être consulté sur www.airallergy.be.
• Après une promenade, enfiler d’autres vêtements et se laver les cheveux.
• Ne pas faire sécher la lessive à l’extérieur.
• Garder les fenêtres fermées, même pendant la nuit.
Aérer de préférence dans la matinée, pendant ou après une averse, moments où il y a moins de pollens dans l’air.
• Garder les fenêtres de la voiture fermées et placer
éventuellement un filtre à pollen sur l’air conditionné.
• Les animaux domestiques peuvent aussi ramener des pollens.
La mesure la plus efficace en cas d’allergie aux
moisissures de maison est de combattre l’humidité dans l’habitation. Dans ce cas, il faut penser aux plantes d’intérieur, dont la terre humide constitue un substrat favorable au développement de moisissures.
H.14. Dépliants d’information pour les patients sur la maladie et les médicaments utilisés
Des dépliants d’information sur l’asthme, la BPCO et les classes de médicaments peuvent être imprimés à partir de www.apb.be/materiels-patients. Ces dépliants sont également reliés aux CNK des médicaments concernés dans votre software de délivrance officinal (via
DelphiCare). Vous pouvez ainsi facilement les retrouver au moment de la délivrance.
Cette information vous est offerte par votre pharmacien
AUTOHALER
But
L’inhalation de médicaments est le mode d’administration le plus efficace pour traiter les affections pulmonaires. Une bonne technique d’inhalation est primordiale pour la réussite du traitement. Suivez soigneusement les recommandations ci-dessous pour qu’une quantité suffisante de médicament parvienne au bon endroit dans vos poumons.
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Préparation de l’aérosol-doseur avant une première utilisation
ou si vous n’avez pas utilisé l’appareil depuis 2 semaines
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Enlevez le couvercle de l’embout buccal en tirant la languette vers le bas (voir figure 1).
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Agitez bien l’appareil.
Tenez l’inhalateur à la verticale avec l’embout buccal vers le bas et relevez le levier situé au-dessus de l’appareil.
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Vaporisez 2 doses dans l’air, sans inhaler, pour préparer une dose complète dans l’inhalateur. Pour libérer une dose, appuyez dans le sens de la flèche sur le petit disque qui se trouve sous l’appareil.
Pour libérer une seconde dose, vous devez d’abord rabaisser le levier au-dessus de l’appareil puis le relever et répéter la procédure.
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Instructions d’inhalation
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Enlevez le couvercle de l’embout buccal en tirant la languette vers le bas (voir figure 1).
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Agitez bien l’appareil.
Afin que le médicament soit uniformément réparti et que chaque puff contienne la bonne dose de médicament.
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Tenez l’inhalateur
à la
verticale avec l’embout buccal vers le bas et relevez le levier situé au-dessus de l’appareil. L’appareil est maintenant chargé.
Veillez à ne pas boucher les ouvertures sous l’appareil avec votre main.
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Association Pharmaceutique Belge - Service Projets Scientifiques, janvier 2012.
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Remarques
• N’expirez jamais dans l’appareil.
• Conservez l’appareil dans un endroit sec et frais.
• Lorsque l’appareil est totalement vide, vous ne sentez ni n’entendez plus rien sortir de l’embout buccal.
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Expirez profondément, à distance de l’appareil.
De cette façon, vous évitez d’humidifier l’intérieur de l’appareil et de souffler la poudre vers l’extérieur.
Après avoir expiré profondément, tenez la tête droite et légèrement penchée vers l’arrière. Placez l’embout buccal entre les dents et serrez-le bien entre les lèvres.
Les voies respiratoires se trouvent ainsi bien alignées, ce qui permet de limiter la quantité de médicament qui se dépose dans la gorge.
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Inspirez lentement et profondément. Faites attention de ne pas inspirer par le nez.
Vous entendrez un ‘clic’ qui indique la libération de la dose. N’arrêtez pas d’inspirer lorsque vous entendez ce déclic. Il est essentiel de continuer à inspirer afin que la totalité de la dose atteigne les poumons.
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Retirez l’inhalateur de la bouche. Retenez votre respiration durant 5 à 10 secondes, puis expirez lentement.
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Abaissez le levier. Ainsi, l’Autohaler n’est plus armé.
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Si vous devez inhaler une deuxième dose, attendez une minute avant de commencer l’inhalation. Répétez les
étapes 2 à 8.
Replacez le capuchon sur l’embout buccal.
Ainsi vous n’inspirerez pas de poussière lors de la prochaine inhalation.
Si votre inhalateur contient de la cortisone, rincez-vous la bouche après l’inhalation.
Ainsi, le médicament ne reste pas dans la bouche.
Ceci permet d’éviter des effets indésirables comme l’enrouement ou une infection de la gorge.
Gargarisez de préférence
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Bonnes Pratiques en Officine - février 2012
En pratique
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