E.2. Accompagnement du traitement médicamenteux. APB Asthme, BPCO
E.2. Accompagnement du traitement médicamenteux
Lorsque le patient demande un médicament (sur prescription ou OTC), le pharmacien analyse d’abord la demande avant de délivrer. Il vérifie s’il s’agit d’une première délivrance car les éléments à prendre en compte lors d’une première délivrance sont différents de ceux à considérer lors d’une délivrance réitérée.
E.2.1. Validation de la demande
Lors de la réception d’une prescription, le pharmacien vérifie si son interlocuteur est le patient ou son mandataire.
De plus, le pharmacien est attentif :
• Au contrôle de la posologie (voir annexes H.4. à H.9. inclus) ;
• A l’analyse des interactions, contre-indications et autres problèmes liés aux médicaments (double médication, ...)
(voir annexes H.4. à H.9. inclus ; pour les interactions, voir « B.7. Médicaments de l’asthme et de la BPCO » ou la banque de données DelphiCare).
Les interactions par rapport aux médicaments prescrits sont contrôlées grâce à l’historique médicamenteux du patient. S’il détecte une interaction, le pharmacien
évalue le risque pour le patient et détermine les mesures
à prendre. Les tableaux d’interactions par classes de médicaments reprenant les mesures qui s’y rapportent peuvent être consultés dans la première partie de ces directives, à la rubrique « B.7. Médicaments de l’asthme et de la BPCO » .
Pour déterminer les mesures à prendre, il est aussi important de tenir compte des points suivants : Le patient prend-il encore les médicaments impliqués dans l’interaction ? Sont-ils prescrits par des médecins différents ? Quelle est la spécialité du médecin prescripteur (spécialiste, médecin traitant, ...) ? Le médicament qui interagit est-il pris à l’initiative du patient ? Quel est l’état de santé général du patient (comorbidité, grossesse, ...) et quel âge a-t-il ? Quelles sont les posologies des médicaments et l’intervalle entre les prises ? Quelle est la gravité de l’interaction (classe d’intervention) ?
• Au choix de l’inhalateur (enfant, patient atteint de rhumatisme, flux inspiratoire insuffisant, …)
Le pharmacien vérifie si le patient :
→ peut inspirer avec suffisamment de force que pour utiliser correctement un inhalateur à poudre sèche (DPI);
→ dispose de la coordination main-bouche
nécessaire pour une utilisation correcte d’un pMDI sans chambre d’expansion ;
→ présente éventuellement d’autres limitations, qui l’empêche de placer la gélule dans un Handihaler ou un Aerolizer ou s’il ne sait pas redresser le levier de l’Autohaler au-dessus de l’appareil.
La Figure 13 (page 24) permet de déterminer l’appareil adéquat pour le patient.
Chez les enfants de moins de 6 ans, il est, dans la pratique, difficile d’obtenir des résultats satisfaisants avec un DPI ou un pMDI sans chambre d’expansion. Le Tableau 25 résume les recommandations pour les enfants.
L’inhalateur adapté pour les enfants
Age
< 4 ans
4 - 6 ans
Appareil recommandé
pMDI + chambre d’expansion avec masque pour le visage pMDI + chambre d’expansion avec embout buccal
Alternative
Nébuliseur avec masque pour le visage
Nébuliseur avec embout buccal
> 6 ans
DPI
Breath actuated pMDI pMDI + chambre d’expansion avec embout buccal
Nébuliseur avec embout buccal
Tableau 25 : Inhalateurs recommandés pour les enfants a a Source : Directives GINA 2010.
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En pratique
Bonnes Pratiques en Officine - février 2012

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