6.2 - Description de cartes. IFREMER des habitats marins
6 - Que peut-on faire avec une carte ? 305 plus de la promotion des métadonnées comme outil de mobilisation de ces masses de données cartographiques sur le fond de la mer, des initiatives nationales et internationales visent un meilleur accès à l’information. À titre d’exemple, la Directive
2003/4/CE du Parlement européen formule les exigences relatives à l’accès du public à l’information en matière d’environnement. Un archivage efficace joue un rôle important dans l’amélioration de l’accès à l’information. Au niveau le plus élémentaire, la création de
métadonnées et d’identificateurs appropriés contribue à une bonne gestion des données au sein d’une organisation. Aux échelons national et international, des centres d’archives actifs dans de nombreux domaines peuvent soulager les auteurs (qui demeurent toutefois propriétaires des données) d’une partie du fardeau lié à l’archivage (maintien des archives, traitement des demandes d’information). Au Royaume-Uni, le MDIP (Marine
Data and Information Partnership – Partenariat pour les données et l’information sur le monde marin) regroupe des organismes des secteurs public et privé qui visent à maintenir une gestion et un accès harmonisés aux données et à l’information, afin de favoriser une meilleure gestion des mers qui entourent le Royaume-Uni.
6.2 - Description de cartes
Toute carte est produite pour transmettre de l’information à des personnes. En plus de la
carte elle-même, il faut fournir des données qui décrivent la carte et aident les utilisateurs
à interpréter l’information qu’elle contient. Cette section explique comment une carte peut
être décrite à l’intention d’autres personnes au moyen de ce que l’on appelle des
métadonnées. Elle vise aussi à sensibiliser les intervenants du domaine de la
cartographie des habitats quant à l’importance des métadonnées. Après une brève définition des métadonnées, on explique pourquoi il est important de recueillir des
métadonnées. On aborde ensuite la question de savoir s’il est nécessaire ou non de créer un catalogue de métadonnées, le processus de décision en cette matière, ainsi qu’une introduction aux divers niveaux de métadonnées. D’autres sous-sections portent sur la décision d’élaborer ou non une nouvelle norme relative aux métadonnées et donnent des conseils sur la manière de créer et d’alimenter un catalogue de métadonnées. Enfin, on trouvera des conseils relatifs à la diffusion des métadonnées, notamment en ligne. La
cartographie des habitats est un processus long et coûteux, dont les produits – les cartes d’habitats – constituent de ce fait une ressource extrêmement précieuse. Une description utile et exacte de cette ressource est presque aussi précieuse que la ressource ellemême, et les métadonnées constituent donc une composante essentielle de la
cartographie des habitats marins.
6.2.1 - Que sont les métadonnées ?
Les métadonnées sont des données sur les données, qui décrivent par exemple les caractéristiques et la provenance des données. Les métadonnées visent à répondre aux questions à propos d’un jeu de données particulier : Quelles données ont été acquises ?
Quand ? Par qui ? Dans quel but ? Quelles méthodes ont été employées ? Et, peut-être le plus important, où les données ont-elles été acquises ? Cette dernière question ajoute un aspect spatial aux métadonnées, aspect crucial lorsqu’il s’agit de décrire des données de
cartographie des habitats benthiques.
6.2.2 - Pourquoi recueillir des métadonnées ?
Les données de cartographie du fond de la mer constituent une ressource précieuse parce qu’elles sont coûteuses à acquérir et longues à interpréter, ce qui en fait une denrée relativement rare. Il est donc essentiel de tirer le maximum d’un gisement de données, aussi bien au moment où celles-ci sont acquises que par la suite. La création de
métadonnées décrivant les données de cartographie des habitats benthiques conserve la valeur de ces données pour l’organisme qui les a acquises. Ce processus prévient la
306 6 - Que peut-on faire avec une carte ? perte d’information sur ces données, même si par exemple le personnel qui a procédé à inutilisables, en particulier si le gisement de données n’a pas de système de coordonnées bien défini ou d’explication sur les codes utilisés. De plus, l’enregistrement de
métadonnées au moment de la création d’un jeu de données est la manière de procéder la plus efficace, alors que plus tard cette tâche risque de devoir être accomplie par d’autres personnes qui ne connaissent pas aussi bien les données. Des métadonnées centralisées accélèrent la recherche de données. Elles permettent aussi d’éviter des dédoublements d’efforts d’acquisition de données, en faisant connaître les données existantes de cartographie des habitats marins. Il vaut mieux acquérir les données une seule fois et les utiliser plusieurs fois.
De bonnes métadonnées aident les agences gouvernementales à respecter les directives nationales ou internationales concernant l’accès à l’information. À titre d’exemple, la
Directive 2003/4/CE du Parlement européen formule les exigences relatives à l’accès du public à l’information en matière d’environnement, et la convention d'Aarhus définit certains droits du public en matière d’environnement. Les règlements du Royaume-Uni concernant l'information environnementale ont été mis à jour pour être conformes à ces exigences internationales.
Les échanges internationaux de métadonnées prennent de plus en plus d’importance. Les structures benthiques transcendent les frontières nationales, et les mesures modernes de gestion des écosystèmes portent sur des mers régionales plutôt que sur des eaux nationales. Une équipe travaillant dans la mer du Nord recherchera des données acquises par des organismes de plusieurs pays de la région. Les métadonnées fournissent une information essentielle à une meilleure compréhension d’un gisement de données, et aident les utilisateurs à trouver les données susceptibles de répondre à leurs besoins. Le regroupement dans une base de données des métadonnées relatives à divers gisements de données offre à l’utilisateur la possibilité de consulter et d’interroger le « catalogue » de métadonnées résultant, afin de trouver les enregistrements qui l’intéressent. Un tel catalogue peut être diffusé dans Internet et devenir ainsi un outil de recherche en ligne.
6.2.3 - Est-il nécessaire de créer un catalogue de métadonnées ?
Les métadonnées peuvent être conservées dans un catalogue consultable (métadonnées externes) ou être enregistrées avec les données elles-mêmes (métadonnées internes).
Les métadonnées internes accompagnent toujours les données et sont facilement accessibles à tous les utilisateurs. Le logiciel ArcGIS
MC
de la société ESRI permet à l’utilisateur de créer des métadonnées internes à l’aide du module ArcCatalog
MC
, qui enregistre l’information sous forme d’un fichier de données XML associé au gisement de données. ArcCatalog
MC
permet ensuite de faire une recherche sur le texte des
métadonnées, mais cette recherche risque d’être relativement lente. Un inconvénient de l’utilisation de métadonnées internes définies par un logiciel de SIG vient du fait que, à cause de la grande variété d’utilisateurs, les métadonnées doivent être assez génériques et faire appel à des subdivisions générales.
6.2.3.1 - Processus de décision
Même s’il est très facile d’utiliser des métadonnées internes à l’aide du système déjà défini dans un SIG, des métadonnées externes peuvent améliorer l’efficacité et la souplesse des recherches, comme dans une base de données. Si l’on utilise des
métadonnées externes, il est crucial de définir à l’aide d’identificateurs exclusifs les liens entre les métadonnées et les données qu’elles décrivent. Lorsque l’on envisage de créer un catalogue de métadonnées, la première question à se poser est de savoir si ce sont des métadonnées internes ou externes qui répondront le mieux aux besoins. Un inconvénient des métadonnées externes est le risque de transférer des données sans les
6 - Que peut-on faire avec une carte ? 307
métadonnées correspondantes. Une solution optimale pourrait consister à avoir à la fois des métadonnées internes et externes ! Il est également possible de mettre au point des outils qui rassemblent dans une même base de données, à partir de fichiers XML, les
métadonnées internes de plusieurs gisements de données.
Si l’on décide qu’un catalogue de métadonnées externes répondra partiellement ou entièrement aux besoins, il peut valoir la peine d’utiliser des catalogues existants de
métadonnées. Par exemple, EU-SEASED est un projet européen qui vise à améliorer l’accès à l’information sur les caractéristiques physiques du fond de la mer.
Information Network – Réseau européen d’information sur les sédiments marins), qui a donné lieu à la mise au point d’une métabase de données sur les sédiments marins ;
EUROCORE, qui fournit des métadonnées sur les carottages du fond de la mer ;
EUROSEISMIC, qui a donné lieu à la réalisation d’un catalogue consultable des données des levés sismiques et sonar menés par des institutions européennes. Les métadonnées résultant de ces trois sous-projets sont accessibles dans le site Web du projet EU-
SEASED .
Il faut prendre le temps d’examiner si les données les plus intéressantes ne sont pas déjà
énumérées dans un catalogue de métadonnées. Il peut valoir la peine de modifier un catalogue existant de métadonnées plutôt que d’en créer un de toutes pièces. Par contre, s’il s’agit de cataloguer des ressources exclusives à un programme ou à un organisme, il est peu probable que l’on trouve un catalogue existant qui soit adéquat. Tout ce processus de décision est illustré par l’organigramme ci-après, intitulé Est-il nécessaire de
créer un catalogue de métadonnées ?.
Il faut se rappeler que la conception et la réalisation d’un catalogue de métadonnées risquent de prendre moins de temps que le transfert des enregistrements de
métadonnées accumulés ! Ce processus de décision a amené le projet M
ESH
à créer un catalogue de métadonnées externes. Tous les détails concernant ce catalogue se trouvent dans le document The M
ESH
Online Metadata Catalogue.doc, accessible dans le dossier des documents de ce Guide M
ESH
.
308 6 - Que peut-on faire avec une carte ?
Est-il nécessaire de créer un catalogue de
métadonnées
?
6.2.3.2 - Niveaux de métadonnées
Il existe différents types d’enregistrement de métadonnées, dont le contenu dépend du
« niveau » des métadonnées. Au niveau le plus élémentaire, il y a les métadonnées de
base : elles doivent procurer l’information suffisante pour permettre à l’utilisateur de trouver les données qui l’intéressent (c’est-à-dire répondre aux questions « Qui ? »
« Quoi ? » « Où ? » « Quand ? »). Les métadonnées de base doivent aussi comprendre un point de contact pour obtenir plus d’information. Au-delà des métadonnées de base, la terminologie employée dépend du modèle de métadonnées utilisé. Le deuxième niveau est celui de ce que l’on appelle souvent les métadonnées d’exploration : elles doivent aider l’utilisateur à déterminer si les données conviennent pour ce qu’il doit en faire. Par exemple, les données conviennent-elles à une analyse planifiée ? Au niveau le plus détaillé, on trouve les métadonnées d’exploitation, qui indiquent ce qu’il faut savoir pour obtenir et utiliser les données. On peut comparer ces niveaux de métadonnées à l’information que l’on voit sur les emballages d’aliments. Les métadonnées de base correspondent à l’information qui figure sur le devant de l’emballage : la nature et la marque du produit, et le goût qu’il devrait avoir pour le consommateur. Le niveau suivant est celui des métadonnées d’exploration, analogues à la liste des ingrédients et à la quantité contenue dans l’emballage. Enfin, le mode d’emploi et la date de péremption sont analogues aux métadonnées d’exploitation. Évidemment, le niveau des métadonnées dépend des utilisations prévues du catalogue de métadonnées.
6 - Que peut-on faire avec une carte ? 309
6.2.4 - Faut-il élaborer une nouvelle norme relative aux métadonnées ?
L’information que l’on peut enregistrer pour décrire un gisement de données est extrêmement variée, et le choix de l’information à inclure dans un catalogue de
métadonnées risque d’être accablant ! Cependant, il existe des normes relatives aux
métadonnées qui décrivent les éléments d’information à enregistrer à propos d’un gisement de données, et comment il faut les enregistrer. Chaque élément d’une telle norme correspond à une métadonnée ; à titre d’exemple, le titre d’une ressource est une métadonnée qui peut être enregistrée sous forme d’une zone textuelle d’une longueur maximale de 255 caractères. Lorsque plusieurs organismes utilisent une même norme en matière de métadonnées, cela assure une cohérence qui permet aux utilisateurs de comparer des gisements de données. De plus, cela simplifie l’échange de métadonnées entre programmes ou organismes. Les normes relatives aux métadonnées sont internationales, nationales, ou propres à un organisme ou à un programme.
À titre d’exemple, l’ Organisation internationale de normalisation a défini une norme relative aux métadonnées géographiques (ISO 19115, 2003). Gigateway offre de l’aide et des conseils sur l’enregistrement de métadonnées conformément à des normes nationales et internationales, ainsi qu’un logiciel spécifique de création de métadonnées.
Gigateway est un service de métadonnées de base offert par l’AGI (Association for
Geographic Information – Association pour l’information géographique) pour le compte du
DCLG (Department for Communities and Local Government – Ministère des collectivités et des gouvernements locaux) dans le cadre du NIMSA (National Interest Mapping
Services Agreement – Accord sur les services de cartographie d’intérêt national).
Gigateway propose une description des métadonnées géospatiales de base à utiliser au
Royaume-Uni. Des services de métadonnées sont également utilisés au sein d’organismes dans le cadre de leur système interne de gestion des données.
Avant d’élaborer une norme relative aux métadonnées, il faut vérifier s’il existe déjà une norme susceptible de répondre aux besoins. Comme on l’a mentionné plus haut à propos des catalogues de métadonnées, il est possible de modifier une norme existante en fonction de besoins précis. Par exemple, l’utilisation de métadonnées d’une norme publiée, mais en adaptant les noms à un organisme, peut aider à faire la correspondance entre cette norme et un système interne existant de gestion des données. L’élaboration d’une nouvelle norme en matière de métadonnées prend du temps, en particulier si cette norme doit être commune à plusieurs organismes, qui doivent donc s’entendre sur les
métadonnées à y inclure. Le résultat de cet exercice peut ne pas être compatible avec des normes existantes. Cela ne pose peut-être pas un problème dans l’immédiat pour un organisme ou un programme particulier, mais si les métadonnées doivent plus tard être versées dans un catalogue national ou international, la compatibilité deviendra alors une question importante. Il faut donc autant que possible adopter une norme existante, ou à tout le moins utiliser des métadonnées normalisées avant d’en définir de nouvelles. La norme relative aux métadonnées utilisée dans le cadre du projet M
ESH
est décrite dans le document The M
ESH
Metadata guidance.doc ; les modèles à utiliser sont contenus dans les fichiers M
ESH
Metadata template.xls et M
ESH
Contacts database template.xls. Tous ces fichiers sont accessibles dans le dossier des documents de ce Guide M
ESH
.
6.2.5 - Comment créer et alimenter un catalogue de métadonnées ?
Après le choix d’une norme relative aux métadonnées, le processus de conception, de réalisation et d’alimentation d’un catalogue de métadonnées varie considérablement selon ses utilisations potentielles. Voici quelques conseils élémentaires, sous forme d’une liste de choses à faire et à ne pas faire, à l’intention de ceux qui doivent créer et alimenter un catalogue de métadonnées. Ces conseils sont fondés sur l’expérience du projet M
ESH
.
Tous les détails sur la manière dont l’équipe du projet M
ESH
a créé et alimenté son catalogue de métadonnées se trouvent dans le document The M
ESH
Online Metadata
Catalogue.doc, accessible dans le dossier des documents de ce Guide M
ESH
.
310 6 - Que peut-on faire avec une carte ?
À faire
¾
Inclure des métadonnées obligatoires et facultatives. Les métadonnées obligatoires assurent le respect des normes minimales pour donner une information utile
(idéalement les métadonnées de base, qui répondent aux questions « Qui ? »
« Quoi ? » « Où ? » « Quand ? »). Les métadonnées facultatives procurent une certaine souplesse parce que toutes les métadonnées ne sont pas nécessairement pertinentes dans tous les cas.
¾
Ajouter des métadonnées à des normes existantes. Cela peut aider un organisme ou un programme à relier son catalogue de métadonnées à un système interne de gestion des données. Exemple : ajouter la cote interne de bibliothèque des documents dans lesquels les données ont été publiées.
¾
Inclure des métadonnées qui permettent d’évaluer la fiabilité d’une carte. Pour les utilisateurs des cartes d’habitats benthiques, il est important de savoir jusqu’à quel point une carte est fiable en rapport avec leurs besoins, et donc quel degré de
confiance ils peuvent avoir envers elle (voir la section 5.5 « La méthode M
ESH d’évaluation de la fiabilité d’une carte » du chapitre 5 « Jusqu’à quel point une carte est-elle bonne ? »).
¾
Vérifier avec soin les valeurs saisies dans les enregistrements de métadonnées. Cela augmente la valeur des métadonnées et facilite la recherche dans le catalogue des
métadonnées. Divers mécanismes sont possibles : utiliser des formulaires de saisie afin de créer directement les enregistrements de métadonnées dans une base de données ; valider automatiquement des modèles de métadonnées importés d’un tableur. Ce dernier mécanisme fonctionne bien lorsque plusieurs fournisseurs de
métadonnées appartenant à des organismes différents versent des enregistrements de métadonnées dans une base de données centrale. Par contre, si une seule personne ou organisation produit les métadonnées, la saisie directe à l’aide de formulaires constitue souvent la meilleure solution.
¾
Concevoir le catalogue de métadonnées de telle sorte qu’il soit accessible en ligne.
Cela encourage les fournisseurs de données à soumettre leurs métadonnées afin de promouvoir leurs ressources.
¾
Concevoir un catalogue ayant le niveau de détail approprié. Il faut inclure suffisamment d’information pour que la recherche dans le catalogue soit fructueuse, mais pas trop pour éviter d’être submergé par le trop grand nombre de résultats ou par une quantité excessive d’information dans chaque enregistrement de
métadonnées.
À ne pas faire
¾
Tenter d’inclure toutes les métadonnées d’une norme existante si elles ne répondent pas aux besoins et constituent un fardeau inutile de saisie et d’entretien. Il ne faut pas oublier que les utilisateurs du catalogue doivent pouvoir interpréter les métadonnées qu’ils reçoivent lorsqu’ils font une recherche, afin de juger si un gisement de données est susceptible de les intéresser. D’autre part, il ne faut pas hésiter à ajouter des
métadonnées à une norme existante, si elles font en sorte que le catalogue réponde mieux aux besoins.
¾
Supposer que des métadonnées saisies manuellement ne contiendront aucune erreur.
Il faut au contraire veiller à valider toutes les entrées.
¾
Utiliser trop de métadonnées qui exigent la saisie d’information sous forme de texte libre. L’utilisation d’un vocabulaire contrôlé peut aider, mais il vient toujours un moment où il faut saisir du texte, et les coquilles risquent de poser des problèmes. Un texte libre rend la recherche plus difficile parce qu’une même entrée peut prendre
6 - Que peut-on faire avec une carte ? 311
« I.G.N. ». Il faut plutôt tenter d’inclure des éléments dont le domaine (c’est-à-dire l’ensemble des valeurs autorisées) est bien défini, entre autres au moyen d’une liste de termes.
¾
Perdre du temps à copier des entrées d’un catalogue de métadonnées à un autre. Il y a des moyens techniques de partager des enregistrements de métadonnées entre plusieurs catalogues. Pour plus de détails à ce sujet, voir la sous-section 6.2.6
« Comment peut-on mettre en commun des métadonnées ? ».
¾
Construire un catalogue dans lequel il est difficile de faire des recherches sans connaître en détail le système de catalogage. On peut éviter ce piège en élaborant des formulaires de recherche dans la base de données ou en offrant des outils de recherche dans un site Intranet ou Internet.
6.2.6 - Comment peut-on mettre en commun des métadonnées ?
¾
Étant donné le temps et l’argent investis pour créer et alimenter un catalogue de
métadonnées, il faut faire en sorte que cette ressource soit si possible accessible au plus grand nombre. Un catalogue de métadonnées qui sert à la gestion interne des données d’un organisme peut être mis à la disposition de tous les utilisateurs de cet organisme par des mécanismes de recherche dans un réseau local ou un réseau
Intranet. Mais cela ne le rend pas accessible à l’extérieur de l’organisme. Il est possible d’élargir le public auquel le catalogue est destiné en permettant le téléchargement de la base de données à partir d’un site Web, ou en mettant sur pied des fonctions de recherche en ligne grâce auxquelles les utilisateurs sont assurés de consulter la version à jour de la base de données.
¾
Des liens entre plusieurs catalogues de métadonnées en ligne procurent aux utilisateurs un plus grand nombre de sources d’information. Ils prennent la forme de simples hyperliens pour informer les utilisateurs de l’existence d’autres catalogues, ou d’applications qui permettent des échanges d’enregistrements de métadonnées entre des catalogues en ligne. Dans ce dernier cas, une recherche effectuée dans un catalogue de métadonnées en ligne peut donner un résultat qui vient d’un autre catalogue. Cette capacité d’échange de métadonnées participe du concept plus vaste d’interopérabilité. L’interopérabilité est la capacité de communiquer, d’exécuter des programmes ou de transférer des données entre différentes entités fonctionnelles d’une manière qui n’exige, de la part de l’utilisateur, que peu ou pas de connaissances des caractéristiques propres à ces entités
2
. Les modalités de mise en commun de
métadonnées M
ESH
sont décrites dans le document The M
ESH
Online Metadata
Catalogue.doc, accessible dans le dossier des documents de ce Guide M
ESH
.
OceanNET est un site qui héberge trois groupes de travail du Royaume-Uni : le UK
GOOS (Global Ocean Observing System – Système mondial d’observation des océans), le MEDAG (Marine Environmental Data Action Group – Groupe d’action sur les données de l’environnement marin) et le MDIP (Marine Data and Information Partnership –
Partenariat pour les données et l’information sur le monde marin).
Le réseau MED (Marine Environmental Data – Données de l’environnement marin) du
MDIP (Marine Data and Information Partnership – Partenariat pour les données et l’information sur le monde marin) et du GOOSAG (Global Ocean Observing System
Action Group – Groupe d’action pour le système mondial d’observation des océans) donne accès à de nombreux catalogues de métadonnées du Royaume-Uni et de l’Europe, ainsi qu’à des liens vers des catalogues de métadonnées extérieurs au réseau.
Ce site constitue un bon point de départ pour connaître les catalogues de métadonnées
2
Adapté de l’ébauche de rapport technique de l’ISO et de I’IEC (Commission électrotechnique internationale) – Comité technique sur les technologies de l’information – Sous-comité sur les techniques pour l’éducation, la formation et l’apprentissage – Spécification et utilisation d’extensions et de profils [ http://jtc1sc36.org/doc/36N0646.pdf
]

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