de O au niveau 1. Etant donné que la pente descendante accepte d'aboutir à la valeur 0 et que sa vitesse de descente peut étre beaucoup plus lente, le retard peut devenir trés long ; et l'attaque, très violente. Ce système nous a permis de retarder l'attaque de plus de 2 minutes ! Le seul problème réside dans le fait que le niveau 4 est différent des autres niveaux du générateur d'enveloppe ; c'est-à-dire que lorsque l'on appuie sur une touche du DX pour choisir un son en mémoire, le DX interrompt le volume des differents niveaux du génerateur d'enve- loppe afin que le son précédent ne bave pas sur celui qui est sélectionné ; ce système est cependant prévu aussi pour donner des effets de continuité entre deux sons (par exemple : ST HELENS + EXPLOSION) lorsque les niveaux 4 sont supérieurs à 0. Ainsi, lorsque la commutation d’un son à l'autre est opérée, le niveau 4 est le seul à ne pas être interrompu et pour peu que l'on ait joué plus de 16 notes dans le son précédent s'il a un niveau 4 supé- пеиг а 0, il faudra de même jouer 16 notes consécutives afin de se débarras- ser du son précédent. Malheureusement, même si le niveau 4 du son précédent est à O, il faudra tout de même jouer 16 notes pour entendre le volume maximum de l'attaque retardée |! Relâche d’une note Etant donné que la relâche d'une note peut être effectuée n'importe quand, chaque fois qu'elle aura lieu, le généra- teur commutera automatiquement sur le R4 même si la phase temporelle de l'en- veloppe n'est pas achevée. Ainsi, la durée de la pente 4 sera fonction de la valeur du niveau sonore au moment où la note a été reláchée et non fonction du niveau L3. Level 4 Comme nous l'avons vu, il est traité d'une manière assez particulière par le DX. Aussi, si l'on ne cherche pas la com- plication, il vaudra mieux ne pas lui faire quitter la valeur О. Si, par mégarde, le niveau 4 a quitté cette valeur et que le son ne veut plus s'arrêter alors que vous jouez sur le clavier, n'éteignez pas votre instrument ! C'est toujours plus éprou- vant pour le DX que de trouver une solu- tion plus douce et tout aussi efficace : || suffit de passer en mode « FUNC- TION », de presser la touche n° 8 pour obtenir le Midi, puis de changer la valeur du canal, ce qui a pour conséquence de couper votre L4 aussi radicalement que tous les autres paramètres ! Ensuite, pressez directement la touche « EDITICOMPARE » et réparez votre erreur ! (Suite page 119.) Batterie électronique DD.30 se eee UN NOUVEAU TOM DE L’HISTOIRE RSF ? Comme le Polykobol a son époque, la batterie électronique annoncée par RSF a pris son temps Célèbre déjà pour ses synthétiseurs analogiques haut de gamme, RSF fait une entrée percutante dans le domaine des batteries électroniques. Ayant eu à notre disposition l’un de ces merveilleux instruments, nous nous sommes livrés à une étude sérieuse et approfondie du matériel et nos conclusions sont plus qu'optimistes. Achetez-une DD.14 ou une DD.30 ; ce n'est pas un conseil, c'est presque un ordre... Présentation Le dessin sombre et élégant, signé Ruben Fernandez nous porte a croire que la DD.30 est une batterie électroni- que numerigue comme les autres, mais en feuilletant |'épaisse documentation livrée avec l'appareil, on se rend vite compte que les possibilités de la machine sont bien plus nombreuses que ses 35 boutons. Chez RSF, la sobriété apparente est toujours trompeuse et cache des richesses techniques insoup- çonnées. Les instruments, par exemple, semblent au nombre de 7. En regardant de plus près, on constate que 14 noms figurent sur la face avant, disposés en deux rangées. En fait les percussions sont au nombre de 28 et incluent des ins- itruments qui ne figurent pas souvent sur des boîtes à rythmes programmables, tambourin, castagnettes, etc. On trouve de plus une particularité qui fait défaut chez les principaux concurrents : un volume et un niveau d’accent, individuels et programmables, indépendants, pour chaque instrument et ce, pour chaque rythme. Mais puisque cela semble vous intéresser, voyons cela plus en détail. Les instruments lls sont au nombre de 28, avons-nous dit, et bien ajoutons maintenant qu'ils sortent mixés ou séparément sur 10 canaux et peuvent être déclenchés exté- rieurement de plusieurs manières. Bien sûr, à tout cela il y a quelques restrictions Elle est enfin me у 4 pr A E Е = ML НЕ qui reduisent judicieusement son prix de revient, sans retirer aucun intérêt à l’ap- pareil. D'abord caisse claire et rim-shot ne peuvent être joués en même temps, de même que la charleston ne peut être a la fois ouverte, et fermée. On ne peut également jouer que d’un tom à la fois, mais tous les instruments proposés peu- vent être utilisés dans la même mesure à quelques exceptions près pour les per- cussions. Coté qualité, les sons n'ont rien - à envier à d'autres appareils grâce à la technique numérique utilisée par RSF. Les rythmes et les chaînes La D.D.30 peut enregistrer un maxi- mum de 99 rythmes, appelés « pat- terns ». Chaque rythme peut avoir une longueur de 1 à 99 temps, mais si les rythmes sont trop longs, il faudra se con- tenter d'une quantité moindre. Si on com- pose des patterns de 4 à 16 temps exclu- sivement (soit des rythmes de 1 à 4 mesures à 4 temps), les 100 rythmes ren- trent sans problème sinon la machine fait entendre un signal sonore signifiant que sa capacité mémoire maximale est atteinte. Les rythmes peuvent ensuite être enchaînés pour former des « songs ». 30 songs peuvent être conservés en perma- nence. La aussi, il s'agit d'un maximum qui ne peut être atteint que si la longueur des songs est raisonnable. À l'intérieur des songs, chaque rythme conserve sa propre indépendance, c'est- à-dire son tempo et les volumes (et niveau d'accent) de chaque instrument. La commande tempo agit toujours en mode « song » et modifie de façon pro- portionnelle les tempos de toutes les séquences entrant dans la composition du song. En plus des rythmes que vous aurez programmes, la DD.30 renferme quel- ques dizaines de rythmes presets (non volatiles) que vous pouvez appeler en page deux, modifier et inclure dans vos compositions. Les notes La DD.30 jouit d'une résolution rythmi- que nettement supérieure a celle des appareils grand public Roland, Yamaha and Co. Chaque temps, considéré comme une noire, peut étre divisé en 96 parties égales ce qui permet d'écrire, si on le désire, des notes aussi breves que des triolets de quintuples croches. Cette division par 96 (PPCM de 2, 3, 4, 5, 6, 8, 12, 16, 24, 32 et 48) permet d'écrire aussi, bien entendu, toutes les valeurs usuelles : croches, triolets de croches, etc. Les boîtes à rythmes Midi ordinaires, qui n'ont qu'une résolution au 24ème de noire s'arrêtent généralement au triolet de triples croches. La programmation En dépit de sa résolution effrayante, la DD.30 se programme très facilement, en temps réel ou en pas à pas. Ces deux modes peuvent être combinés très faci- lement, ce qui facilite toutes les corrections. En mode temps réel, la programma- tion se fait instrument par instrument ou plusieurs instruments a la fois comme on le désire. L'entrée des notes est facili- tee par le métronome et l'affichage des temps. Grace a l'autocorrection, indivi- duelle pour chaque instrument, vous n'avez pas à vous préoccuper de la mise en place parfaite de vos notes, celles-ci se plaçant automatiquement sur la valeur correcte, en fonction de la réso- lution que vous avez choisie. En pas a pas, les afficheurs indiquent le numéro du temps, puis la position ou vous étes entre deux temps (0 a 96). L'autocorrection n'entre pas en action et vous pouvez si l'envie vous en prend pia- cer des notes en avance ou en retard sur leurs positions normales, pour créer un effet d'expression humaine. Les corrections sont d'une simplicité extrême et aucun cas de figure n'a été oublié. L'effacement d'une note ou d'un instrument peut se faire en pas à pas ou en temps réel et tous les paramètres d'une séquence peuvent être changés à volonté (tempo, longueur, banque d'ins- truments, volume, accent, etc). De nombreuses commandes facilitent la mise au point des rythmes et des chai- nes : recopie d'un pattern à un autre emplacement (idéal pour créer des varia- tions d’un rythme de base) suppression momentanée d'un ou de plusieurs instru: ments, etc. L'affichage utilisé pour la programma- tion paraît simpliste : deux affichneurs / segments et quelques diodes seulement. En fait ces afficheurs répondent à tous vos besoins, grâce à une technique séquentielle très raffinée. À tour de rôle, en fonction des touches sollicitées ou de manière automatique (temporisation), ils indiquent en clair tous les parametres dont vous avez besoin : tempo, numéro de rythme, temps de fraction du temps, volume, accent, banque d'instruments, etc. Ces afficheurs étant alphanuméri- ques donnent aussi des messages comme « Id » pour load (chargement K7), P1 et P2 pour les numéros de pages etc. Enfin, des tops sonores confirment vos actions sur les touches ou vous metient en garde contre de mauvaises manipu- lations. Les entrées et sorties En plus des sorties instrumentales déjà citées, la DD.30 renferme de nom- breuses prises de raccordement pour des fonctions diverses. Ajouions simple- ment que si la notice ne mentionne pas de prise casque, la sortie mixée peut très bien remplir cette fonction, sans présen- ter de danger, ni pour le casque ni pour la DD.30 Citons tout d'abord l'interface Midi in et out, permettant de synchroniser l'ap- pareil sur un séquenceur numérique ou de déclencher des percussions (avec nuances dynamiques) à partir d'un cla- vier Midi (DX7 par exemple) ou d'un ordinateur. Pour commander les instruments depuis l'extérieur, on trouve aussi 4 entrées trigger. Ces entrées peuvent se relier par exemple a des pads ou méme recevoir des signaux audio. Ces 4 entrées peuvent étre affectées a des ins- truments de votre choix. La prise EXT CLICK INP peut également étre employée comme une 5° entrée de trigger. La sortie trigger, est une prise géné- rant des impulsions chaque fois qu'un instrument (de votre choix) est entendu, On peut utiliser cette sortie comme hor- loge programmable pour piloter un arpé- giateur par exemple La petite sœur de la DD.30 n'est pas mal non plus. L'interface K7. La DD.30 reliee a un magnéto K7 ordinaire, peut conserver sur bande ses meilleurs rythmes et les retrouver ensuite en 2 ou 3 minutes. L'interface synchro/tape pour asser- vir la DD.30 à des signaux enregistrés sur bande magnétique. Synchronisation RSF a prévu 4 moyens distincts pour synchroniser sa boîte à rythmes sur d'au- tres instruments : — Horloge interne, c'est-à-dire fonction- nement autonome. — Horloge externe (séquenceur ou autre boîte à rythmes). L'instrument peut être maître ou esclave et le nombre de pulses par noires est pro- grammables 24, 48 ou 96. Synchro par tops sonores enregistrés sur un magnétophone multipiste (click track). Cela permet des effets tres inté- ressants de superposition de rythmes (en parfait synchronisme); cela autorise aussi le remplacement de toute la séquence rythmique d'un enregistre- ment terminé. — Enfin, la synchro Midi traditionnelle, en mode maître ou esclave, selon votre câblage. Pour conclure Peu connue sur le marché, cette boîte à rythmes mérite toute votre attention pour ses possibilités de programmation très complètes. Son utilisation est tres simple, sa programmation rapide et le manuel d'utilisation de plus de 40 pages ne laisse aucun détail dans l'ombre. Ses entrées/sorties la rendent compatible avec tout matériel musical existant, Midi et non Midi. Ses 28 instruments clairs et réalistes peuvent donner naissance à des rythmes très variés, du hard rock à l'äfro-cubain, en passant par les rythmes latins et le jazz. Enfin ses presets et sa … mémoire programmable d’une capacité importante devraient en faire la compa- gne du professionnel et la batterie de référence des studios. Seul son prix est du type grand-public. ">

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