2500 Series®
Systèmes PAC (Programmable Automation Control)
Les API CTI de la série 2500
®
communiquent avec les drives PowerFlex
®
de Rockwell Automation via
EtherNet/IP grâce au Coprocesseur d’Application ACP1.
Le Coprocesseur d’Application 2500P-ACP1 supporte la communication Ethernet/IP avec un maximum de 40 appareils via les interfaces I/O Scanner, I/O Adapter, Explicit Message
Adapter et Tag Client. Cette Note d’Application explique comment configurer l’ACP1 pour communiquer avec un drive PowerFlex® de Rockwell Automation avec CTI Workbench.
NOTE IMPORTANTE: Configurer la communication EtherNet/IP nécessite une 2500P-ACP1
avec un firmware de version V3.03 ou supérieur, et le logiciel CTI Workbench de version
V1.3 ou supérieur.
Etape 1: Ouvrez un nouveau Projet.
Etape 2: Spécifiez l’adresse IP de l’ACP1 cible. Le port# 1100 est le port défini pour l’interface entre CTI Workbench et le module
ACP1. Le champ Language définit le langage de programmation initial et peut-être modifié plus tard. Le champ Protocole ‘T5
Runtime’ est le protocole natif de CTI Workbench et du module ACP1 (et de l’IHM zenon également). Cliquez ensuite sur Next.
Etape 3: Le module ACP1 est défini comme le ‘Scanner’ et le drive PowerFlex comme l’‘Adapter’, il vous faut donc sélectionner dans la fenêtre ‘I/O and networking’ l’option ‘Ethernet/IP I/O Scanner (client)’. On n’utilise pas la fonctionnalité ‘Binding over
Ethernet’ mais cette option peut rester cochée avec le port par défaut 9000 (Il est utilisé pour la communication entre l’ACP1 et les modules similaires qui supportent le protocole Data Exchange). Cliquez ensuite sur Finish.
Etape 4: Si vous êtes connecté au réseau, sélectionnez l’option ‘Auto-Detect’ vous connectera à l’ACP1 dont l’adresse IP vient d’être spécifiée et retournera sa version de Firmware. Sinon choisissez 2500P-ACP1 dans le champ ‘CTI Product Type’ puis cliquez sur OK.
Etape 5: Double-cliquez sur ‘Fieldbus Configurations’. Puisqu’on a déjà spécifié ‘Ethernet/IP I/O Scanner (client)’ à l’étape 3, ce pilote apparaît automatiquement dans la fenêtre de configuration.
Etape 6: Cliquez sur le symbole ‘Insert Master/Port’, puis saisissez l’adresse du drive PowerFlex dans le champ ‘Address’ de la fenêtre ‘Server’. Ajoutez une Description optionnelle. La configuration de l’instance est définie comme “6” (cf page 56 du manuel ref. “PowerFlex 525 Embedded EtherNet/IP Adapter”). Puis cliquez sur OK.
Etape 7: Cliquer sur le ‘+’ pour développer le Server, puis double-cliquez sur l’entrée ‘Target to Originator’. Dans la fenêtre
‘IO/Object’, changez le numéro d’Instance à “1” (cf tableau précédent) et la taille en octets à “16” dans le champ ‘Size’. En référence au tableau ci-dessous (page 62), nous utilisons le profile ‘Générique’ pour les entrées qui peuvent comprendre jusqu’à
8 entiers. Changez la Priority à “High” et laissez l’option ‘32 bit idle header’ non cochée. Cliquez ensuite sur OK.
Etape 8: Double-cliquez sur ‘Originator to Target’ pour définir les sorties. Une entête de donnée 32 bit est attendue ici, l’option
‘32 bit idle header’ est donc cochée. Les champs ‘Instance’ et ‘Size’ découlent de façon similaire du tableau de l’étape 7. Cliquez encore sur OK.
Etape 9: On veut ajouter 3 variables système; peu importe si on les liste sous ‘Target to Originator’ ou sous ‘Originator to
Target’. Cliquez sur le symbole ‘Insert Variable’ puis le bouton ‘Diagnostic/Control’. Sélectionnez l’une des variables et tapez un nom symbolique dans le champ Symbol. Aucun espace ou ponctuation n’est accepté. Cliquez ensuite sur OK.
Etape 10: Une fenêtre apparaît avec des options pour déclarer cette nouvelle variable. Sélectionnez INT dans la liste déroulante du ‘Type’ et laissez le champ ‘Where’ à Global. Cliquez ensuite sur Yes.
Etape 11: Répétez cette procédure pour les deux autres variables système. Ces variables apparaîtront alors dans la liste des
‘Global variables’. (UCMM signifie «Unconnected Message Manager »)
Etape 12: On peut maintenant ajouter les autres variables du drive PowerFlex. En référence au tableau de l’étape 7, ajoutez le nom ‘Logic Command’ (sans espace) comme indiqué ci-dessous. La section ‘Originator to Target’ est soulignée indiquant que cette variable sera ajouté dans les Sorties. C’est la première des variables dans la table donc son Offset est zéro. Changez le
‘Format’ à ‘16 bit – signed’ puis cliquez sur OK.
Etape 13: Comme c’est une nouvelle variable, une fenêtre apparaît. Changez le ‘Type’ à ‘INT’ puis cliquez sur Yes.
Etape 14: Répétez les étapes 12 et 13 pour les autres variables de sortie, en suivant le tableau de l’étape 7 avec leur ‘Offset’ respectif (en octet):
Reference
OUTDatalink1
OUTDatalink2
2
4
6
OUTDatalink3 8
OUTDatalink4 10
Sélectionnez ensuite ‘Target to Originator’ pour ajouter les variables d’entrée. On utilise le Profile Générique (3
ème
colonne) donc il faut le prendre en compte dans l’ ‘Offset’:
LogicStatus
Feedback
INDatalink1
INDatalink2
INDatalink3
INDatalink4
4
6
8
10
12
14
A la fin, les variables Server et Globale devraient apparaître comme indiqué ci-dessous.
Etape 15: Compilez le projet (Build Startup Project) … une erreur apparaît dû à une taille incorrecte dans la définition des sorties.. Changez ‘Size’ à “12”. Notez que ‘Priority’ est par défaut ‘Low’. Changez la à ‘High’. Recompilez sans erreur.
Etape 16: Télécharger le projet dans l’ACP1 (Download).
Etape 17: Passez en mode En Ligne avec le drive PowerFlex (On Line). Notez que les variables ‘Server OK’ et ‘I/O connection OK’ sont toute les deux à “1” et la variable ‘Last UCMM error’ doit être “0”.
Saisissez l’adresse IP du module ACP1 dans le champ URL de votre navigateur Internet pour vous connecter à son serveur web.
Sélectionnez ‘Ethernet/IP CIP Statistics’ pour visualiser l’état de la connexion.
Etape 18: La dernière tâche est d’associer les variables définies dans l’ACP1 à des adresses dans la mémoire de la CPU. Cliquez une nouvelle fois sur le bouton ‘On Line’ pour revenir en mode hors ligne, puis dans la fenêtre ‘IO Drivers’, cliquez sur le symbole ‘Insert Configuration’ et choisissez l’option ‘CTI 2500 Data Cache’ puis cliquez sur OK.
Etape 19: Cliquez sur ‘CTI 2500 Data Cache’, puis sur le symbole ‘Insert Master/Port’. Dans la fenêtre ‘CTI 2500 PLC Information’, saisissez l’adresse IP de la CPU hôte. Cliquez ensuite sur OK.
Etape 20: Cliquez sur l’entrée CTI 2500 IP = “xxx.xxx.xxx.xxx”, puis sur le symbole ‘Insert Slave/Data Block’. Choisissez le type de mémoire dans ‘Memory Type’ parmi V-mem (INT, REAL, DINT), K-mem, X/Y/C, WX/WY, STW, TCP ou TCC. L’adresse de départ
(‘Starting Address’) est V700 pour cet exemple. ‘Cache Direction’ est soit ‘Read From PLC’ pour lire la CPU, soit ‘Write to PLC’ pour écrire dans la CPU, soit encore ‘Read and Write’ pour lecture et écriture. Cliquez ensuite sur OK.
Etape 21: Si le volet ‘Child Properties’ n’est pas visible, sélectionnez ‘View’ dans la barrre d’outils, puis l’option ‘Grid’.
Sélectionner toutes les variables (cliquez sur la 1
ère
variable, maintenez la touche Shift en cliquant sur la dernière variable) puis glissez/déposez ces variables dans le volet inférieur des propriétés.
Etape 22: Cliquez sur chaque symbole (variable), entrez l’Offset correct, puis cliquez sur Enter. Les offsets doivent être décallés de “1” car ces variables sont définies comme Entier (INT).
Etape 23: Comme précédemment, cliquez sur ‘Build Startup Project’ pour compiler, puis sur ‘Stop and download the new
version’, et enfin sur ‘On Line’.
Ouvrez ensuite WorkShop, connectez-vous à la CPU, construisez une ‘Data Window’ et observez les valeurs du drive PowerFlex qui s’affichent. Des étiquettes (Tag) peuvent être associées librement à ces adresses pour correspondre à la configuration de CTI
Workbench.
Copyright© 2015 Control Technology Inc.
Tous droits réservés
Control Technology Inc.
5734 Middlebrook Pike, Knoxville, TN 37921-5962
Phone : +1.865.584.0440 Fax : +1.865.584.5720 www.controltechnology.com
04 DEC 2015