Schneider Electric Sepam 2000 Mode d'emploi

Ajouter à Mes manuels
50 Des pages
Schneider Electric Sepam 2000 Mode d'emploi | Fixfr
Protection
et contrôle commande
Gamme Sepam
Sepam 2000
Communication Jbus/Modbus
Sommaire
présentation
raccordement
fonctions supportées par la communication Jbus
données accessibles
caractéristiques
mise en œuvre
réglage des paramètres de communication
modes de fonctionnement
test de la liaison
anomalie de fonctionnement
lecture de la version
utilisation des télécommandes
utilisation des télésignalisations
compteurs de diagnostic
paramétrage du superviseur
adresse et codage des données
présentation
zone de synchronisation
zone d’identification
zone événements
zone de regroupement
zone de test
zone logique de commande
zone mesures x 1
zone mesures x 10
zone compacte
zone mesures (32 bits)
zone mesures des Sepam 2000 S46
zone configuration
codage des données Jbus (analogiques)
codage des données Jbus (tout ou rien)
horodatation des événements
présentation
autres traitements
date et heure
horloge de synchronisation
description du codage d’un événement
communication avec horodatation
synchronisation
caractéristiques de la fonction horodatation
réglage des paramètres de la fonction horodatation
événements internes au Sepam 2000
exemples
accès aux réglages à distance
lecture des réglages à distance (télélecture)
réglage à distance (téléréglage)
description des réglages
exemples
oscilloperturbographie
présentation
mise à l’heure
transfert des enregistrements
lecture de la zone d’identification
lecture du contenu des différents fichiers
acquittement d’un transfert
relectrure de la zone d’identifcation
exemple
annexes
Communication Jbus/Modbus
page
2
2
2
2
2
3
3
3
4
4
4
5
5
5
5
6
6
6
6
7
7
9
9
11
12
13
13
14
15
16
17
19
19
20
20
20
21
22
23
24
24
25
26
28
28
29
31
32
34
34
34
34
34
34
35
35
36
38
1
Présentation
L’option communication Jbus/Modbus permet de
raccorder les Sepam 2000 à un superviseur équipé
d’une voie de communication Jbus/Modbus maître
avec une liaison physique de type RS 485 (topologie 2
ou 4 fils), ou avec une autre liaison équipée d’un
convertisseur adapté.
Le protocole Jbus des Sepam 2000 est un
sous-ensemble compatible du protocole Modbus (1)
(un superviseur maître Modbus peut communiquer
avec plusieurs Sepam 2000).
Tous les Sepam 2000 peuvent être équipés
de l’option communication série Jbus/Modbus.
(1)
Modbus est une marque déposée par Modicon.
Données accessibles
Lecture des mesures
c des courants phases,
c des tensions composées,
c de la fréquence,
c des puissances active et réactive, et du facteur de puissance,
c des compteurs d’énergie active et réactive,
c des maximètres de courant phase,
c des maximètres de puissance active et réactive,
c des courants de déclenchement,
c des températures,
c de l’échauffement,
c du nombre de démarrages et de temps de blocage,
c du compteur horaire.
Les mesures présentes dans un Sepam 2000 dépendent du type de Sepam 2000.
Raccordement
Voir “Guide de raccordement sur un réseau en
RS 485“.
Fonctions supportées
par la communication Jbus
Le protocole Jbus de Sepam 2000 supporte
11 fonctions de Jbus standard :
c fonction 1 : lecture de n bits de sortie ou internes,
c fonction 2 : lecture des n bits d’entrée,
c fonction 3 : lecture de n mots de sortie ou internes,
c fonction 4 : lecture de n mots d’entrée,
c fonction 5 : écriture de 1 bit,
c fonction 6 : écriture de 1 mot,
c fonction 7 : lecture rapide de 8 bits,
c fonction 8 : lecture des compteurs de diagnostic,
c fonction 11 : lecture des compteurs d’événements Jbus,
c fonction 15 : écriture de n bits,
c fonction 16 : écriture de n mots.
Les codes d’exception supportés sont :
c 1 : code fonction inconnu,
c 2 : adresse incorrecte,
c 3 : donnée incorrecte,
c 4 : Sepam 2000 non prêt (Sepam 2000 est en défaut),
c 7 : non acquittement (télélecture et téléréglage).
Lecture de l’état des ressources de la logique de commande
c valeur des compteurs d’événements,
c l’état des entrées tout ou rien,
c l’état des 96 télécommandes (KTC),
c l’état des 64 télésignalisations (KTS).
Télécommandes
c écriture de 32 télécommandes maintenues,
c écriture de 64 télécommandes impulsionnelles.
Autres fonctions
c fonction d’horodatation,
c fonction de lecture à distance des réglages du Sepam 2000 (télélecture),
c fonction de réglage à distance des protections et des temporisations
de la logique de commande (téléréglage),
c fonction de transfert des données d’enregistrement de la fonction
d’oscilloperturbographie.
Caractéristiques
type de transmission
série asynchrone
protocole
Jbus esclave
vitesse
300, 600, 1200, 2400, 4800, 9600,
19200, 38400 bauds.(1)
formats des données
1 start, 8 bits, sans parité, 1 stop,
1 start, 8 bits, parité paire, 1 stop,
1 start, 8 bits, parité impaire, 1 stop.
interface électrique RS 485
conforme au standard EIA RS 485
distance maximale
1300 m
dérivation
inférieur à 3 m
nombre de Sepam 2000 sur une ligne
31
nombre de superviseur
1
type de connecteur
Sub-D 9 broches, femelle
temps de retournement
inférieur à 10 ms.
essai d’isolement
CEI 60255-4
onde de choc 1,2 / 50 microsecondes
tenue diélectrique
1 kV en mode différentiel
3 kV en mode commun
1,4 kV CC - 50/60 Hz - 1 mn
CEI 60255-22-1
onde oscillatoire amortie 1MHz
0,5 kV en mode différentiel
1 kV en mode commun
compatibilité électromagnétique
voir caractéristiques générales Sepam 2000
(1)
2
les vitesses 300 et 600 bauds ne peuvent pas être utilisées avec le convertisseur ACE 909.
Communication Jbus/Modbus
Mise en œuvre
Réglage des paramètres
de communication
choix
de la vitesse de transmission
choix par + ou -, réglable de 300 à 38 400 bauds
9600 bauds par défaut
La mise en service de Sepam 2000 équipé
de communication Jbus nécessite le réglage préalable
de 3 paramètres. Ils sont accessibles dans le menu
“Status” de la console de réglage. L’opérateur doit
saisir le code d’accès après avoir appuyé sur la touche
“code” de la console de réglage avant de modifier
les paramètres de communication.
du N° d’esclave attribué au Sepam 2000
saisie directe, réglable de 1 à 255
N° 001 par défaut
de la parité : paire, impaire, sans parité
choix par + ou -
parité paire par défaut
Ces 3 paramètres sont sauvegardés sur coupure d’alimentation.
L’affectation du numéro d’esclave Jbus doit être réalisée avant la connexion
de Sepam 2000 au réseau de communication.
Tous les Sepam 2000 ont un numéro d’esclave Jbus paramétré à 1 en usine.
Régler les paramètres de communication avant de connecter le Sepam 2000
au réseau de communication.
Une modification des paramètres de communication en fonctionnement normal
ne perturbe pas Sepam 2000.
Après une mise sous tension ou un changement des paramètres de communication
avec la console de réglage, la première trame reçue par Sepam 2000 est ignorée.
Modes de fonctionnement
CE40
voyants
rouge
vert
connecteur
de communication
(repère 1B)
B
A
Face arrière de Sepam 2000 option communication.
Communication Jbus/Modbus
Les Sepam 2000 comportent 2 voyants placés à proximité du connecteur
de communication situé en face arrière.
Ils permettent une aide à la mise en service et au diagnostic :
c voyant vert :
Le voyant vert est activé par les variations du signal électrique sur le réseau RS 485.
Lorsque le superviseur communique avec Sepam 2000, (en émission ou en
réception) le voyant vert de chaque Sepam 2000 sur le réseau RS 485, clignote,
c voyant rouge :
il est allumé si le coupleur de communication de Sepam 2000
est dans sa phase d’initialisation après une mise sous tension (état initialisation),
ou suite à un défaut du coupleur de communication (état défaut).
Après une mise sous tension, le voyant rouge reste allumé pendant 5 à 6 secondes
correspondant à la durée de la phase d’initialisation du coupleur de communication
de Sepam 2000.
Le coupleur de communication peut être dans l’un des quatre états suivants :
c normal :
l’unité centrale de Sepam 2000 et le coupleur de communication sont en état
de marche normale : les voyants rouges sont éteints coté face avant (voyant clé)
et coté face arrière (repère 1B) de Sepam 2000, le voyant vert coté face arrière
clignote,
c dégradé :
Sepam 2000 est en défaut : le voyant rouge de la face avant est allumé. Il y a
rupture du dialogue entre l’unité centrale de Sepam 2000 et son coupleur de
communication. Cependant ce dernier fonctionne.
Toute requête Jbus reçue est ignorée, et donne lieu à la réponse d’exception
“Sepam 2000 non prêt” (le voyant rouge de la face arrière est éteint),
c initialisation :
le coupleur est en train de s’initialiser suite à une mise sous tension ou après
la détection d’un défaut interne du coupleur de communication ;
le voyant rouge de la face arrière est allumé durant 5 à 6 secondes,
c défaut :
le coupleur de communication a détecté une défaillance interne de communication
et le coupleur est en défaut, mais Sepam 2000 fonctionne correctement.
Le coupleur ne communique plus, le voyant rouge du coupleur de communication
est allumé ou clignote.
3
Mise en œuvre (suite)
Test de la liaison
Anomalies de fonctionnement
c Après câblage, vérifier les indications données
par les voyants vert et rouge sur la face arrière
de Sepam 2000.
c Réaliser des cycles de lecture et écriture en utilisant
la zone de test et le mode écho Jbus.
c Utiliser si possible les télécommandes maintenues
(KTC1 à KTC32) de la logique de commande
que le superviseur peut lire et écrire. L’état de ces bits
peut aussi être lu sur la console de réglage.
En cas de problème il est conseillé de connecter Sepam 2000 un par un
sur le réseau RS 485.
La visualisation des compteurs de diagnostics Jbus sur la console de réglage
permet de contrôler les échanges Jbus
(se reporter au chapitre “mise en œuvre-compteurs de diagnostic”).
Les trames Jbus suivantes, émises ou reçues
par un superviseur sont données à des fins de test
lors de la mise en œuvre de la communication.
Exemple :
Zone de test
lecture
émission
01 03 0C00 0002 (C75B) crc,
réception
01 03 04 0000 0000 (FA33) crc.
écriture
émission
01 10 0C00 0001 02 1234 (6727) crc,
réception
01 10 0C00 0001 (0299) crc.
lecture
émission
01 03 0C00 0001 (875A) crc,
réception
01 03 02 1234 (B533) crc.
mode écho Jbus (voir la fonction 8 du protocole Jbus)
émission
01 08 0000 1234 (ED7C) crc,
réception
01 08 0000 1234 (ED7C)crc
Le CRC émis par Sepam 2000 est recalculé
ce qui permet de tester le calcul du CRC émis
par le maître Jbus :
c si Sepam 2000 répond, alors le CRC reçu
est correct,
c si Sepam 2000 ne répond pas, alors le CRC reçu
est incorrecte.
Voyant rouge éteint et voyant vert clignotant
(situation de fonctionnement normal)
Le coupleur de communication fonctionne normalement mais le contenu
des messages peut être faux.
Solution
Vérifier le numéro d’esclave Jbus, la vitesse, le format avec la console de réglage,
au niveau du superviseur. S’assurer que le superviseur envoie des trames
vers Sepam 2000 concerné et au niveau du convertisseur RS 232 - RS 485,
s’il y en a un.
Voyant rouge allumé (permanent ou clignotant)
et voyant vert clignotant ou éteint
Si quelques secondes après la mise sous tension de Sepam 2000, le voyant rouge
reste allumé, alors son coupleur de communication est en défaut.
Solution
Eteindre Sepam 2000 et le remettre sous tension, si le défaut persiste
une opération de maintenance est nécessaire.
Voyant rouge éteint et voyant vert éteint
Le coupleur de communication fonctionne normalement mais le câblage
de la liaison RS 485 est défectueux.
Solution
c Vérifier le câblage sur le connecteur CCA 619, le câble de dérivation CCA 602,
le boîtier de connexion CCA 609, et sur le câble du réseau RS 485.
S’assurer que le superviseur envoie des trames vers Sepam 2000 concerné
au travers du convertisseur RS 232 - RS 485 éventuel.
c Vérifier le câblage sur chaque boîtier de connexion CCA 609 ;
L+ sur la borne 1 pour l’arrivée et sur la borne 3 pour le départ ;
L- sur la borne 2 pour l’arrivée et sur la borne 4 pour le départ du CCA 609 ;
vérifier le serrage des bornes à vis sur chaque CCA 609.
c Vérifier l’adaptation à chaque extrémité ainsi que la polarisation
sur le réseau RS 485.
Sepam 2000 communique mal sur le réseau de communication
Solution
c Vérifier la polarisation qui doit être unique et l’adaptation qui doit être placée
aux extrémités du réseau RS 485.
c Vérifier que le câble utilisé est celui préconisé.
c Vérifier que le convertisseur ACE 909 utilisé est correctement connecté
et paramétré.
Lecture de la version
Permet de visualiser à la console TSM 2001 ou à l’aide du logiciel PC SFT 2801 le
numéro de version de la communication :
c menu “A propos de Sepam…”,
c rubrique “Communication”.
Exemple : Jbus : V3.1
Les Sepam 2000 S26, S36 et S46 nécessitent un coupleur de communication
Jbus version 3.1 et plus.
4
Communication Jbus/Modbus
Utilisation des
télécommandes
Les télécommandes (KTC) sont des bits de la logique
de commande qui peuvent être mis à 1 par la
communication Jbus. Ils permettent la télécommande
de Sepam 2000 par la communication Jbus.
Pour les utiliser, ils doivent être câblés dans
le schéma de la logique de commande.
Ils sont accessibles par la communication Jbus.
Les bits KTC 1 à KTC 32 sont à commande maintenue
(KTCM) : ils restent dans l’état dans lequel ils ont été
écrits par le superviseur.
Leur principe de fonctionnement est assimilable à celui
d’ un commutateur manuel. L’état de ces bits KTC1
à KTC 32 peut être relu par la communication Jbus
et avec la console TSM 2001.
Les bits KTC 33 à KTC 96 sont à commande
“impulsionnelle” (KTCI) ou à remise à zéro
automatique : la logique de commande de Sepam
2000 les remet automatiquement à 0 lorsqu’ils ont été
pris en compte par Sepam 2000.
Leur principe de fonctionnement est assimilable
à celui d’un bouton poussoir.
Les bits KTC sont remis à zéro à chaque redémarrage
de Sepam 2000 ou du coupleur de communication.
Les bits KTC ne sont pas mémorisés sur coupure
d’alimentation de Sepam 2000.
Deux envois consécutifs de message KTCI par
le superviseur doivent être séparés de 40 ms ;
deux envois consécutifs de KTCM doivent être séparés
de 27 ms.
Utilisation
des télésignalisations
Les télésignalisations (KTS) sont des bits de la logique
de commande représentés sous forme de bobines de
relais, qui peuvent être lus par la communication Jbus.
Ils sont mis en œuvre dans la logique de commande
programmable et sont accessibles en lecture
par la communication Jbus.
Communication Jbus/Modbus
Compteurs de diagnostic
Les compteurs de diagnostic gérés par Sepam 2000 sont :
c CPT1, premier mot : nombre de trames reçues correctes, que l’esclave
soit concerné ou non,
c CPT2, deuxième mot : nombre de trames reçues avec erreur de CRC,
ou trames reçues supérieures à 255 octets et non interprétées, ou trames reçues
avec au moins un caractère ayant une erreur de parité, “overrun”, “framing”, “break”
sur la ligne. Une vitesse erronée provoque l’incrémentation de CPT2,
c CPT3, troisième mot : nombre de réponses d’exception générées
(même si non émise, du fait d’une demande reçue en diffusion),
c CPT4, quatrième mot : nombre de trames spécifiquement adressées à la station
(hors diffusion),
c CPT5, cinquième mot : nombre de trames en diffusion reçues sans erreur,
c CPT6, sixième mot : non significatif,
c CPT7, septième mot : nombre de réponses “Sepam 2000 non prêt” générées,
c CPT8, huitième mot : nombre de trames reçues avec au moins un caractère
ayant une erreur de parité, “overrun”, “framing”, “break” sur la ligne,
c CPT9, neuvième mot : nombre de demandes reçues correctes
et correctement exécutées.
Les compteurs sont accessibles par la fonction de lecture dédiée. (voir fonction 11
du protocole Jbus en annexe).
Lorsqu’un compteur a sa valeur égale à FFFFh (65535) il passe automatiquement
à 0000h (0).
Après une coupure secteur ou un changement de paramètres de communication
avec la console de réglage, les compteurs de diagnostics sont initialisés à zéro.
L’accès aux compteurs de diagnostic Jbus, CPT2 et CPT9 s’obtient également
à partir du menu Status-Communication de la console de réglage
(appuyer sur la touche “▼”).
Paramétrage du superviseur
Le paramétrage du superviseur nécessite de connaître les informations suivantes :
c la liste des fonctions présentes dans Sepam 2000 :
chaque Sepam 2000 contient un nombre plus ou moins grand de fonctions
électrotechniques.
Seules les fonctions présentes dans la cartouche rafraîchissent leurs données.
Les autres données restent à zéro,
c le câblage affecté aux :
v entrées tout ou rien et sorties à relais,
v bits internes télécommandés et bits internes des télésignalisations
(l’utilisateur doit se repérer à l’aide du schéma de logique de commande
de Sepam 2000).
c les adresses et le format des données :
ces adresses et formats sont répertoriés au chapitre “adresse et codage
des données”. Ce sont les mêmes quel que soit le modèle de Sepam 2000.
5
Adresse et codage des données
Présentation
Les données homogènes du point de vue des
applications de contrôle commande sont regroupées
dans des zones d’adresses contigües :
c la zone synchronisation est une table qui contient
la date et l’heure absolue pour la fonction horodatation
des événements,
c la zone identification contient des informations
de nature système relative à l’identification
de l’équipement Sepam 2000,
c la zone événements est une table qui contient
au maximum 4 événements horodatés disponibles
pour la communication Jbus,
c la zone logique de commande contient
les données binaires et les compteurs d’événements
de la logique de commande de Sepam 2000,
c la zone de test est une zone de 16 mots accessibles
par la communication par toutes les fonctions Jbus,
tant en lecture qu’en écriture pour faciliter les tests
de la communication lors de la mise en service.
Le superviseur écrit ou lit une valeur quelconque
sans perturber le fonctionnement de Sepam 2000,
Zone de synchronisation
c la zone mesures x 1 contient les mesures analogiques,
c la zone mesures x 10 contient les mêmes données analogiques que la zone
mesures x 1, mais dans un format différent : le poids de l’unité est multiplié par 10.
Cette zone est utile pour les applications où les données des zones mesures x 1
risquent le dépassement de calibre,
c la zone mesures (32 bits) contient certaines mesures de la zone mesures x 1
exprimées sur 32 bits,
c la zone mesures des Sepam 2000 S46 contient les mesures spécifiques
à ce type de Sepam 2000.
Ces 4 zones de mesures analogiques sont rafraîchies simultanément.
c La zone compacte contient les données caractéristiques les plus utiles pour
l’animation d’un synoptique. Elles sont regroupées pour permettre un accès rapide
par la communication Jbus.
c La zone configuration contient des informations relatives au modèle de
Sepam 2000 ; elle permet d’identifier avec précision le modèle de Sepam 2000.
Les adresses des données sont indépendantes du modèle de Sepam 2000.
Le Sepam 2000 force à 0 les données des fonctions qui ne sont pas disponibles.
Dans les tableaux suivants :
La première colonne donne le nom des informations de Sepam 2000 ;
les colonnes adresse mot, adresse bit, indiquent l’adresse Jbus de l’information.
La colonne accès précise le mode d’accès en lecture ou en écriture
à ces informations lecture ou écriture.
Les colonnes “format” et “unité” précisent le codage de ces informations,
le lecteur se reportera au paragraphe suivant “codage des données Jbus”.
Le lecteur se reportera à l’annexe qui décrit le protocole Jbus pour connaître plus
précisément la signification de chacune des colonnes du tableau.
La zone synchronisation est une table qui contient la date et l’heure absolue
pour la fonction horodatation des événements. L’écriture du message horaire
doit être réalisée en un seul bloc de 4 mots avec la fonction écriture mot N° 16
de Jbus. La lecture peut se réaliser mot par mot ou par groupe de mots avec
la fonction N° 3.
zone synchronisation
adresse mot
accès
temps binaire (année)
temps binaire (mois+jour )
temps binaire (heures+minutes)
temps binaire (millisecondes)
0002
0003
0004
0005
lecture/écriture
lecture
lecture
lecture
fonction Jbus
autorisée
3,16
3
3
3
Voir chapitre “horodatation des événements” pour le format des données.
La zone d’identification contient des informations de nature système relative
à l’identification de l’équipement Sepam 2000.
Zone d’identification
Certaines informations de la zone identification se trouvent aussi dans la zone
configuration à l’adresse Jbus FC00h.
zone identification
adresse mot
accès
format
valeur
lecture
lecture
lecture
fonction Jbus
autorisée
3
3
3
constructeur
équipement
repère client + type Sepam 2000
0006
0007
0008
sans
sans
sans
0009
lecture
3
sans
réserve
état équipement
000A - 000B
000C
lecture
lecture
3
3
sans
X
réserve
réserve
adresse vers une autre zone
000D
000E
000F
lecture
lecture
lecture
3
3
3
sans
sans
sans
0100
0000
N° esclave
Jbus + 0y
(voir FC01)
égal au mot
FC02
0000
égal au mot
0C8F
0000
0000
FC00
version de communication
6
Communication Jbus/Modbus
La zone des événements est une table qui contient au maximum 4 événements
horodatés disponibles par la communication Jbus.
Zone événements
La lecture doit être réalisée en un seul bloc de 33 mots avec la fonction 3 Jbus.
Le mot d’échange peut être écrit avec les fonctions 6 ou 16 Jbus,
et lu individuellement par la fonction 3 Jbus.
zone d’événements
mot d’échange
événement N° 1
événement N° 2
événement N° 3
événement N° 4
adresse
mot
0040
0041-0048
0049-0050
0051-0058
0059-0060
accès
lecture/écriture
lecture
lecture
lecture
lecture
fonction Jbus
autorisée
3,6,16
3
3
3
3
Voir chapitre "horodatation des événements" pour le format des données.
Zone de regroupement
zone de regroupement
mot de contrôle Sepam
KTS1-KTS16 (état)
KTS17-KTS32 (état)
KTS33-KTS48 (état)
KTS49-KTS64 (état)
KTC1-KTC16 (KTCM)
KTC17-KTC32 (KTCM)
KTC33-KTC48 (KTCI)
KTC49-KTC64 (KTCI)
KTC65-KTC80 (KTCI)
KTC81-KTC96 (KTCI)
réserve
I1-I2 + battantes
I11-I18 + battantes
I21-I28 + battantes
I31-I38 + battantes
I1
I2
I3
Io
échauffement
réserve
nombre démarrage (si > 0)
temps blocage (si < 0)
réserve
U21
U32
U13
V1
V2
V3
Vo
F
cos ϕ
P
P
Q
Q
I1’
I2’
I3’
U21’
U32’
U13’
réserve
Communication Jbus/Modbus
adresse
mot
0100
0101
0102
0103
0104
0105
0106
0107
0108
0109
010A
010B/010F
0110
0111
0112
0113
0114
0115
0116
0117
0118
0119
011A
011B
011C
011D
011E
011F
0120
0121
0122
0123
0124
0125
0126
0127
0128
0129
012A
012B
012C
012D
012E
012F/0133
La zone de regroupement (version 4.0 et plus) contient dans une table unique de
125 mots, les principales informations de Sepam 2000.
Il est possible de lire cette table :
c soit en totalité (125 mots) en une seule requête,
c soit par zone en une ou plusieurs requête. Les KTC sont accessibles
en écriture indifférement depuis les adresses 0105 à 010A ou 0C80 à 0C8B.
adresse
accès
fonction Jbus
format
valeur
bit
autorisée
lecture
3
X
sans
lecture
3
E
sans
lecture
3
E
sans
lecture
3
E
sans
lecture
3
E
sans
1050/5F
lecture/écriture
1/5/3/15/6/16
E
sans
1060/6F
lecture/écriture
1/5/3/15/6/16
E
sans
1070/7F
lecture/écriture
1/5/3/15/6/16
E
sans
1080/8F
lecture/écriture
1/5/3/15/6/16
E
sans
1090/9F
lecture/écriture
1/5/3/15/6/16
E
sans
10A0/AF
lecture/écriture
1/5/3/15/6/16
E
sans
lecture
3
0
lecture
3
E
sans
lecture
3
E
sans
lecture
3
E
sans
lecture
3
E
sans
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
lecture
3
B
1 dém
1 mn
lecture
3
0
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
1V
lecture
3
A
0,01 Hz
lecture
3
C
0,01
lecture
3
B
1 kW
lecture
3
B
10 kW
lecture
3
B
1 kVAr
lecture
3
B
10 kVAr
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
0,1 A
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
A
10 V
lecture
3
0
7
Adresse et codage des données (suite)
Zone de regroupement (suite)
zone de regroupement
(suite)
énergie active positive (Ea+)
énergie active négative (Ea-)
énergie réactive positive (Er+)
énergie réactive négative (Er-)
C1
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
C10
C11
C12
C13
C14
C15
C16
C17
C18
C19
C20
C21
C22
C23
C24
T1 : température n°1
T2 : température n°2
T3 : température n°3
T4 : température n°4
T5 : température n°5
T6 : température n°6
T7 : température n°7
T8 : température n°8
T9 : température n°9
T10 : température n°10
T11 : température n°11
T12 : température n°12
IM1
IM2
IM3
PM
Trip I1
Trip I2
Trip I3
Trip Io
P
adresse
mot
0134/37
0138/3B
013C/3F
0140/43
0144
0145
0146
0147
0148
0149
014A
014B
014C
014D
014E
014F
0150
0151
0152
0153
0154
0155
0156
0157
0158
0159
015A
015B
015C
015D
015E
015F
0160
0161
0162
0163
0164
0165
0166
0167
0168
0169
016A
016B
016C
016D
016E
016F
0170/1
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
fonction Jbus
autorisée
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
Q
0172/3
lecture
3
PM
0174/5
lecture
3
nombre de coupures
kA2 cumulés (poids faibles)
0176
0177
lecture
lecture
3
3
kA2 cumulés (poids forts)
angle de déphasage Phi 0
angle de déphasage Phi 1
angle de déphasage Phi 2
angle de déphasage Phi 3
réserve
0178
0179
017A
017B
017C
017D/0BFF
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
interdit
3
3
3
3
3
8
accès
format
valeur
D
D
D
D
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
A
A
A
B
A
A
A
A
32 bits
non signés
32 bits
non signés
32 bits
non signés
A
32 bits
non signés
1 Wh
1 Wh
1 VArh
1 VArh
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
1 °C
0,1 A
0,1 A
0,1 A
1 kW
10 A
10 A
10 A
1A
1 kW
A
A
A
A
1°
1°
1°
1°
1 kVAr
1 kW
1
(10 A)2
Communication Jbus/Modbus
La zone de test est une zone de 16 mots accessibles par la communication
par toutes les fonctions Jbus tant en lecture qu’en écriture pour faciliter les tests
de la communication lors de la mise en service ou pour tester la liaison.
Zone de test
zone test
test
adresse
mot
0C00
0C0F
Zone logique de commande
zone logique
de commande
entrées tout ou rien
I1-I2+ états battants (1)
I101-I116 (états)
I11-I18+ états battants
I201-I216 (états)
I21-I28+ états battants
I301-I316 (états)
I31-I38+ états battants
I401-I416 (états)
I501-I516 (états)
I601-I616 (états)
I701-I716 (états)
I101-I116 (états battants)
I201-I216 (états battants)
I301-I316 (états battants)
I401-I416 (états battants)
I501-I516 (états battants)
I601-I616 (états battants)
I701-I716 (états battants)
réserve
sorties tout ou rien
O1-O2-état du voyant Trip
O11-O14
O21-O24
O31-O34
réserve
(1)
adresse
bit
C000-C00F
C0F0-C0FF
accès
lecture/écriture
lecture/écriture
fonction Jbus
autorisée
1,2,3,4,5,6,15,16
1,2,3,4,5,6,15,16
format
sans
sans
initialisé à 0
initialisé à 0
La zone logique de commande contient les données Tout ou Rien et les compteurs
d’événements de la logique de commande de Sepam 2000.
adresse
mot
adresse
bit
accès
fonction Jbus
autorisée
format
unité
0C10
C100/1+ C108/ 9
C100/F
C110/7+ C118/ F
C110/F
C120/7+ C128/ F
C120/F
C130/7+ C138/ F
C130/F
C140/F
C150/F
C160/F
C170/F
C180/F
C190/F
C1A0/F
C1B0/F
C1C0/F
C1D0/F
lecture
1, 2, 3, 4
E
sans
lecture
1, 2, 3, 4
E
sans
lecture
1, 2, 3, 4
E
sans
lecture
1, 2, 3, 4
E
sans
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
1, 2, 3, 4
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
initialisé à 0
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
lecture
lecture
lecture
lecture
1,3
1,3
1,3
1,3
E
E
E
E
initialisé à 0
sans
sans
sans
sans
0C11
0C12
0C13
0C14
0C15
0C16
0C17
0C18
0C19
0C1A
0C1B
0C1C
0C1D
0C1E-0C1F
0C20
0C21
0C22
0C23
0C24-0C2F
C200/2
C210/3
C220/3
C230/3
état battant : Pour plus d’information sur les "états battants", se référer à la page 20 du chapitre "horodatation des événements".
Les zones bits (0C10 à 0C2F dans le tableau
ci-dessus) ainsi que certaines autres zones
(0C00 à 0C0F, 0C80 à 0C9F) peuvent être adressées
en mode mots ou en mode bits. L’adresse du bit i
(00 i i i 0F) du mot d’adresse j est alors (j x 16) + i.
Ainsi l’adresse du bit 0 du mot d’adresse 0C80 est C800 et l’adresse du bit 7
du mot d’adresse 0C15 est C157.
Les états battants des entrées tout ou rien des Sepam 2000 S26 et S36 sont placés
dans l’octet de poids fort de chaque mot avec le positionnement suivant
dans le mot : rang de l’état battant de l’entrée tout ou rien Ixx = rang de l’état
de l’entrée tout ou rien Ixx + 8
Exemple : rang de l’état battant de l’entrée tout ou rien I12 = C111 + 8 = C119
Communication Jbus/Modbus
9
Adresse et codage des données (suite)
Zone logique de commande (suite)
zone
logique de commande
télécommandes
KTC1-KTC16
(KTC maintenue)
KTC17-KTC32
(KTC maintenue)
réserve
KTC33-KTC48
(KTC impulsionnelle)
KTC49-KTC64
(KTC impulsionnelle)
KTC65-KTC80
(KTC impulsionnelle)
KTC81-KTC96
(KTC impulsionnelle)
télésignalisations
réserve
réserve
réserve
contrôle-Sepam
KTS1-KTS16
KTS17-KTS32
KTS33-KTS48
KTS49-KTS64
réserve
réserve
réserve
réserve
KTS1-KTS16 (états battants)
KTS17-KTS32 (états battants)
KTS33-KTS48 (états battants)
KTS49-KTS64 (états battants)
réserve
compteurs d’événements
C1
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
C10
C11
C12
C13
C14
C15
C16
C17
C18
C19
C20
C21
C22
C23
C24
(1)
adresse
mot
adresse
bit
accès
fonction Jbus
autorisée
format
unité
0C80
C800- C80F
1, 3, 5, 6, 15, 16
E
sans
0C81
C810- C81F
lecture/
écriture
lecture/
écriture
1, 3, 5, 6, 15, 16
E
sans
0C82-0C87
0C88
C880- C88F
1, 3, 5, 6, 15, 16
initialisé à 0
E
sans
0C89
C890- C89F
1, 3, 5, 6, 15, 16
E
sans
0C8A
C8A0-C8AF
1, 3, 5, 6, 15, 16
E
sans
3.1
0C8B
C8B0-C8BF
lecture/
écriture
lecture/
écriture
lecture/
écriture
lecture/
écriture
1, 3, 5, 6, 15, 16
E
sans
3.1
0C8C
0C8D
0C8E
0C8F
0C90
0C91
0C92
0C93
0C94
0C95
0C96
0C97
0C98
0C99
0C9A
0C9B
0C9C-0C9F
C8C0- C8CF
C8D0- C8DF
C8E0- C8EF
C8F0- C8FF
C900- C90F
C910- C91F
C920-C92F
C930-C93F
C940-C94F
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
1, 3
1, 3
1, 3
1, 3, 7(b15-b8) (1)
1, 3
1, 3
1, 3
1, 3
1, 3
3
3
3
1, 3
1, 3
1, 3
1, 3
1, 3
initialisé à 0
initialisé à 0
initialisé à 0
X
E
E
E
E
initialisé à 0
initialisé à 0
initialisé à 0
initialisé à 0
E
E
E
E
initialisé à 0
sans
sans
sans
sans
sans
3.1
3.1
sans
sans
sans
sans
3.1
3.1
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
sans
3.1
3.1
3.1
3.1
3.1
3.1
3.1
3.1
0C40
0C41
0C42
0C43
0C44
0C45
0C46
0C47
0C48
0C49
0C4A
0C4B
0C4C
0C4D
0C4E
0C4F
0C50
0C51
0C52
0C53
0C54
0C55
0C56
0C57
C980- C98F
C990- C99F
C9A0-C9AF
C9B0-C9BF
C9C0-C9FF
à partir de
la version
la fonction N° 7 “lecture rapide 8 bits Jbus” permet de lire la valeur de l’octet de poids fort du mot “contrôle Sepam” dont l’adresse Jbus est 0C8F
(se reporter à l’annexe qui décrit le protocole Jbus).
10
Communication Jbus/Modbus
Zone mesures x 1
zone mesures X 1
La zone mesures x 1 contient les mesures analogiques.
adresse
accès
mot
I1 : courant phase 1
FA00
lecture
I2 : courant phase 2
FA01
lecture
I3 : courant phase 3
FA02
lecture
Im1 : maximètre courant phase 1
FA03
lecture
Im2 : maximètre courant phase 2
FA04
lecture
Im3 : maximètre courant phase 3
FA05
lecture
U21 : tension composée
FA06
lecture
U32 : tension composée
FA07
lecture
U13 : tension composée
FA08
lecture
F : fréquence
FA09
lecture
P : puissance active
FA0A
lecture
Q : puissance réactive
FA0B
lecture
COS PHI : facteur de puissance
FA0C
lecture
Pm : maximètre de puissance active
FA0D
lecture
Qm : maximètre de puissance réactive
FA0E
lecture
Io
FA0F
lecture
T1 : température N°1
FA10
lecture
T2 : température N°2
FA11
lecture
T3 : température N°3
FA12
lecture
T4 : température N°4
FA13
lecture
T5 : température N°5
FA14
lecture
T6 : température N°6
FA15
lecture
T7 : température N°7
FA16
lecture
T8 : température N°8
FA17
lecture
T9 : température N°9
FA18
lecture
T10 : température N°10
FA19
lecture
T11 : température N°11
FA1A
lecture
T12 : température N°12
FA1B
lecture
échauffement
FA1C
lecture
nombre de démarrages/temps blocage
FA1D
lecture
I1’ : courant phase 1’
FA1E
lecture
I2’ : courant phase 2’
FA1F
lecture
I3’ : courant phase 3’
FA20
lecture
Io’
FA21
lecture
V1
FA22
lecture
V2
FA23
lecture
V3
FA24
lecture
Vo
FA25
lecture
réserve
FA26
lecture
U21’
FA27
lecture
U32’
FA28
lecture
U13’
FA29
lecture
V1’
FA2A
lecture
V2’
FA2B
lecture
V3’
FA2C
lecture
Vo’
FA2D
lecture
Io’’
FA2E
lecture
réserve
FA2F
lecture
réserve
FA30/FA7F
lecture
Ea+ : énergie active positive
(poids faible)
FA80
lecture
FA81
FA82
(poids fort)
FA83
Ea- : énergie active négative
(poids faible)
FA84
lecture
FA85
FA86
(poids fort)
FA87
Er+ : énergie réactive positive (poids faible)
FA88
lecture
FA89
FA8A
(poids fort)
FA8B
Er- : énergie réactive négative (poids faible)
FA8C
lecture
FA8D
FA8E
(poids fort)
FA8F
Exemples :
Précision
I1
unité = 1 A
La précision des mesures est fonction du poids de
l’unité ; elle est égale à la valeur du point divisé par 2.
U21
unité = 10 V
Température
P x10 unité = 10 kW
Les mesures non présentes dans Sepam 2000 sont
Q x1 unité = 1 kVAr
à la valeur 0 sauf pour les mesures de température
qui sont à la valeur -32768.
Communication Jbus/Modbus
fonction Jbus
autorisée
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
format
unité
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
B
B
C
A
A
A
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
A
B (1)
A
A
A
A
A
A
A
A
0,1 A
0,1 A
0,1 A
0,1 A
0,1 A
0,1 A
1V
1V
1V
0,01 Hz
1 kW
1 kVAr
0,01
1 kW
1 kVAr
0,1 A
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
1° C
0,1%
1 dém/1mn
0,1 A
0,1 A
0,1 A
0,1 A
1V
1V
1V
1V
A
A
A
A
A
A
A
A
1V
1V
1V
1V
1V
1V
1V
0,1 A
D
1 Wh
3
D
1 Wh
3
D
1 VArh
3
D
1 VArh
précision = 1/2 = 0,5 A
précision = 10/2 = 5 V
précision = 10/2 = 5 kW
précision = 1/ 2 = 500 VAr
(1)
à partir de
la version
4.0
2.4
2.4
2.4
2.4
2.4
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
les mesures sont
exclusives. Les valeurs
positives correspondent
au nombre de démarrage,
les valeurs négatives
correspondent au temps
de blocage.
11
Adresse et codage des données (suite)
zone mesures X 1
Ea+ : énergie active positive
(poids faible)
Ea- : énergie active négative
(poids fort)
(poids faible)
(poids fort)
Er+ : énergie réactive positive (poids faible)
(poids fort)
Er- : énergie réactive négative (poids faible)
(poids fort)
compteur horaire
réserve
Zone mesures x 10
zone mesures X 10
I1 : courant phase 1
I2 : courant phase 2
I3 : courant phase 3
Im1 : maximètre courant phase 1
Im2 : maximètre courant phase 2
Im3 : maximètre courant phase 3
U21 : tension composée
U32 : tension composée
U13 : tension composée
F : fréquence
P : puissance active
Q : puissance réactive
COS Phi : facteur de puissance
Pm : maximètre de puissance active
Qm : maximètre de puissance réactive
Io
Trip I1 : courant déclenchement 1
Trip I2 : courant déclenchement 2
Trip I3 : courant déclenchement 3
Trip Io : courant déclenchement 0
I1’ : courant phase 1’
I2’ : courant phase 2’
I3’ : courant phase 3’
V1
V2
V3
U21’ : tension composée
U32’ : tension composée
U13’ : tension composée
réserve
Vo
Io’
V1’
V2’
V3’
Vo’
Io’’
réserve
réserve
réserve
12
adresse
mot
FA90
FA91
FA92
FA93
FA94
FA95
FA96
FA97
FA98
FA99
FA9A
FA9B
FA9C
FA9D
FA9E
FA9F
FAA0
FAA1-FAFF
accès
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
fonction Jbus
autorisée
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
format
unité
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
BCD
A
initialisé à 0
1 Wh
à partir de
la version
1 Wh
1 VArh
1 VArh
1 heure
2.4
La zone mesures x 10 contient les mêmes données analogiques
que la zone mesures x 1, mais le poids de l’unité est multiplié par 10.
Cette zone est utile pour les applications où les données des zones mesures x 1
risquent de dépasser la valeur maximum possible. Les zones mesures x 1 et x 10
sont rafraîchies simultanément.
adresse
mot
FB00
FB01
FB02
FB03
FB04
FB05
FB06
FB07
FB08
FB09
FB0A
FB0B
FB0C
FB0D
FB0E
FB0F
FB10
FB11
FB12
FB13
FB14
FB15
FB16
FB17
FB18
FB19
FB1A
FB1B
FB1C
FB1D- FB26
FB1D
FB1E
FB1F
FB20
FB21
FB22
FB23
FB24
FB25/2F
FB30/7F
accès
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
interdit
fonction Jbus
autorisée
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
format
unité
à partir de
la version
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
B
B
C
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
initialisé à 0
A
A
A
A
A
A
A
1,0 A
1,0 A
1,0 A
1,0 A
1,0 A
1,0 A
10 V
10 V
10 V
0,1 Hz
10 kW
10 kVAr
0,01
10 kW
10 kVAr
1A
10,0 A
10,0 A
10,0 A
1,0 A
1A
1A
1A
10 V
10 V
10 V
10 V
10 V
10 V
2.4
2.4
2.4
4.0
4.0
4.0
3.1
3.1
3.1
10 V
1A
10 V
10 V
10 V
10 V
1A
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
4.0
Communication Jbus/Modbus
Zone compacte
zone compacte
I1 : courant phase 1
U21 : tension composée
P : puissance active
Q : puissance réactive
contrôle-Sepam
KTS1-KTS16
KTS17-KTS32
KTS33-KTS48
KTS49-KTS64
I1-I2+battant
I101-I116 (états)
I11-I18+battant
I201-I216 (états)
I21-I28+battant
I301-I316 (états)
I31-I38+battant
I401-I416 (états)
La zone compacte contient les données caractéristiques les plus utiles pour
l’animation d’un synoptique par exemple. Elles sont regroupées pour permettre un
accès rapide par la communication Jbus.
adresse
mot
FB80
FB81
FB82
FB83
FB84
FB85
FB86
FB87
FB88
FB89
accès
format
unité
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
lecture
fonction Jbus
autorisée
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
A
A
B
B
X
E
E
E
E
E
0,1 A
1V
1 kW
1 kVAr
sans
sans
sans
sans
sans
sans
FB8A
lecture
3
E
sans
FB8B
lecture
3
E
sans
FB8C
lecture
3
E
sans
C1 : compteur d’événement
FB8D
lecture
3
A
C2 : compteur d’événement
réserve
FB8E
FB8F
lecture
lecture
3
3
A
initialisé à 0
Zone mesures (32 bits)
zone mesures (32 bits)
U21 : tension composée (poids fort)
(poids faible)
U32 : tension composée (poids fort)
(poids faible)
U13 : tension composée (poids fort)
(poids faible)
P : puissance active
(poids fort)
(poids faible)
Q : puissance réactive (poids fort)
(poids faible)
Pm : maximètre
(poids fort)
de puissance active
(poids faible)
Qm : maximètre
(poids fort)
de puissance réactive (poids faible)
Communication Jbus/Modbus
La zone mesures (32 bits) contient certaines mesures de la zone mesures X1
exprimées sur 32 bits.
Cette zone est utilisée seulement par les Sepam 2000 S26, S36 et S46.
adresse
mot
FBC0
FBC1
FBC2
FBC3
FBC4
FBC5
FBC6
FBC7
FBC8
FBC9
FBCA
FBCB
FBCC
FBCD
accès
lecture
fonction Jbus
autorisée
3
lecture
3
lecture
3
lecture
3
lecture
3
lecture
3
lecture
3
format
unité
32 bits
non signés
32 bits
non signés
32 bits
non signés
32 bits
signés
32 bits
signés
32 bits
signés
32 bits
signés
1V
1V
1V
1W
1 VAr
1W
1 VAr
13
Adresse et codage des données (suite)
Ces mesures sont spécifiques aux Sepam 2000 S46 (version 3.1 et plus).
Elles viennent en complément des autres mesures.
Zone mesures
des Sepam 2000 S46
zone mesure
adresse
bit
accès
fonction
autorisée
format
unité
tension simple V1
FE00
lecture
3
A
10V
tension simple V2
FE01
lecture
3
A
10V
tension simple V3
FE02
lecture
3
A
10V
dernier temps ouverture disj. (pôle 1)
FE03
lecture
3
A
0.1 ms
dernier temps ouverture disj. (pôle 2)
FE04
lecture
3
A
0.1 ms
dernier temps ouverture disj. (pôle 3)
FE05
lecture
3
A
0.1 ms
(n-1) ème temps ouverture disj. (pôle 1) FE06
lecture
3
A
0.1 ms
(n-1) ème temps ouverture disj. (pôle 2) FE07
lecture
3
A
0.1 ms
(n-1) ème temps ouverture disj. (pôle 3) FE08
lecture
3
A
0.1 ms
(n-2)
ème
temps ouverture disj. (pôle 1) FE09
lecture
3
A
0.1 ms
(n-2) ème temps ouverture disj. (pôle 2) FE0A
lecture
3
A
0.1 ms
(n-2) ème temps ouverture disj. (pôle 3) FE0B
lecture
3
A
0.1 ms
dernier temps fermeture disj. (pôle 1)
FE0C
lecture
3
A
0.1 ms
dernier temps fermeture disj. (pôle 2)
FE0D
lecture
3
A
0.1 ms
dernier temps fermeture disj. (pôle 3)
FE0E
lecture
3
A
0.1 ms
(n-1) ème temps fermeture disj. (pôle 1) FE0F
lecture
3
A
0.1 ms
(n-1) ème temps fermeture disj. (pôle 2) FE10
lecture
3
A
0.1 ms
(n-1) ème temps fermeture disj. (pôle 3) FE11
lecture
3
A
0.1 ms
(n-2) ème temps fermeture disj. (pôle 1) FE12
lecture
3
A
0.1 ms
(n-2) ème temps fermeture disj. (pôle 2) FE13
lecture
3
A
0.1 ms
(n-2) ème temps fermeture disj. (pôle 3) FE14
lecture
3
A
0.1 ms
temps inactivité disjoncteur
FE15
lecture
3
A
1 heure
nombre de manœuvres disj. (pôle 1)
FE16
lecture
3
A
1
nombre de manœuvres disj. (pôle 2)
FE17
lecture
3
A
1
nombre de manœuvres disj. (pôle 3)
FE18
lecture
3
A
1
nombre de manœuvres sect. 1 à 8
FE19/20
lecture
3
A
1
nombre de manœuvres pompes 1 à 3
FE21/26
lecture
3
32 bits non signés
1
entrées analogiques 1 à 8 (EANA 1)
FE27/2E
lecture
3
binaire
points
entrées analogiques 1 à 8 (EANA 2)
FE2F/FE36
lecture
3
binaire
points
réserve
FE47/7F
lecture
3
init à 0
réserve
FE80/FFFF
FE00/FFFF
interdit
14
Communication Jbus/Modbus
Zone configuration
La zone configuration contient des informations relatives à la configuration
matérielle et logicielle du Sepam 2000.
zone configuration
réserve
type de Sepam 2000
adresse mot
FC00
FC01 (poids fort)
accès
lecture
lecture
fonction Jbus
3
3
nombre de cartes entrées
tout ou rien
FC01 (poids faible)
lecture
3
type d’option communication
version de l'option
communication
type d’interface
communication
version de l'interface
communication
réserve
FC02 (poids fort)
FC02 (poids faible)
lecture
lecture
3
3
FC03 (poids fort)
lecture
3
valeur hexadécimal
indéterminée
00 h = Sepam 2000 S25
01 h = Sepam 2000 S35
26 h = Sepam 2000 S26 (pour version u 3.1)
36 h = Sepam 2000 S36 (pour version u 3.1)
46 h = Sepam 2000 S46 (pour version u 3.1)
00, 01, 02, 03 pour Sepam 2000
S25, S26, S35, S36 (cartes ESTOR)
00 à 07
pour Sepam 2000 S46
(cartes ETOR)
01 pour Jbus
XY pour version X.Y
(par exemple 40 pour version 4.0)
00 pour RS485
FC03 (poids faible)
lecture
3
01
FC04-FC7F
lecture
3
indéterminée
Communication Jbus/Modbus
15
Adresse et codage des données (suite)
Codage des données Jbus
(analogiques)
Pour tous les formats :
si une mesure dépasse la valeur maximale autorisée
pour le format concerné, la valeur lue pour
cette mesure sera la valeur maximale autorisée
par ce format.
Format A :
toute information est codée sur un mot de 16 bits, en binaire
en valeur absolue (non signé). Le bit 0 (b0) est le bit de poids faible du mot.
Format B : mesures avec signe (P, Q, températures, ...)
informations codées avec la correspondance suivante dans Sepam 2000 :
CODAGE = MESURE + 32768.
Pour les puissances, la valeur minimale est - 32768 kW ou kVAr et la valeur
maximale est + 32766 kW ou kVAr (zone mesures x1).
mesures
codage décimal
valeur transmise
-32768
00000
0000h
0
32768
8000h
+32766
65534
FFFEh
Le superviseur doit réaliser la conversion suivante :
MESURE = CODAGE reçu - 32768.
Note :
+32767 correspond à un débordement de données positif (FFFFh)
-32768 correspond à un débordement de données négatif (0000h)
Format C : Cos ϕ
information codée avec la correspondance suivante dans Sepam 2000 :
CODAGE = MESURE+ 32768.
mesures
-1,00
0,00
+1,00
mesures x 100
-100
000
+100
codage décimal
32668
32768
32868
valeur transmise
7F9Ch
8000h
8064h
L’information “réseau inductif ou capacitif” est codée dans le mot
contrôle-Sepam (voir format X).
Si le Cos ϕ est égal à 0, l’information “réseau inductif ou capacitif”
n’est pas significative.
Format D : compteurs d’énergie
Chaque compteur d’énergie utilise un format 4 X 16 bits, en valeur absolue
(binaire non signé), en Wh ou Varh pour garder toute la précision de la fonction
comptage d’énergie.
Le mot d’adresse basse = mot de poids faible (mot 0) ;
mot d’adresse haute = mot de poids Fort ( mot 3) ;
b0 = bit de poids faible égal à 1 Wh ou 1 VArh.
La formule suivante donne la valeur d’un compteur d’energie :
E = E0 x 1 + E1 x 216 + E2 x 232
avec 216 = 65536 ; 232 = 4 294 967 296 ;
E0 = mot de poids faible ;
E2 = mot de poids fort,
E3 = mot de réserve
Exemple :
Ea+= (FA80) x 1 + (FA81) x 65536 + (FA82) x 4 294 967 296.
Aux adresses FA90 à FA9F, les compteurs d’énergie sont codés en BCD
sur 16 digits. La valeur maxi est codée sur 48 bits soit :
c en binaire FFFF FFFF FFFF
c en BCD 0281 4749 7671 0655
Exemple :
16
binaire
BCD
1er mot
0000 0110 0101 0101
0 6 5 5
2ème mot
0111 0110 0111 0001
7 6 7 1
3ème mot
0100 0111 0100 1001
4 7 4 9
4ème mot
0000 0010 1000 0001
0 2 8 1
Communication Jbus/Modbus
Codage des données Jbus
(tout ou rien)
Format E : Ix, Ox, KTS, KTC
Bit de rang i dans le mot, avec i compris entre 0 et F
bit i
valeur
0
tout ou rien à l’état bas (0)
1
tout ou rien à l’état haut (1)
Exemples :
c pour l’information I11, l’état est donné par le bit Jbus à l’adresse C110,
c pour l’information I18, l’état est donné par le bit Jbus à l’adresse C117,
c les états des informations I11 à I18 sont donnés en lisant le mot Jbus 0C11,
c l’état des bits KTS1 à KTS16 est donné avec 1 bit par télésignalisation,
dans le mot Jbus à l’adresse 0C90 avec la correspondance suivante :
KTS1 correspond au bit b0 du mot Jbus à l’adresse 0C90,
KTS16 correspond au bit b15 du mot Jbus à l’adresse 0C90.
c les valeurs des bits KTC sont accessibles bit à bit avec 1 bit par télécommande,
dans un mot, la correspondance est la suivante :
KTC1 correspond au bit b0 du mot Jbus à l’adresse 0C80,
KTC16 correspond au bit b15 du mot Jbus à l’adresse 0C80.
Les télécommandes impulsionnelles (KTC33 à KTC96) sont des bits qui doivent être
écrits à 1 et qui sont remis à zéro automatiquement dès prise en compte
par le coupleur de communication de Sepam 2000.
Format X : mot Contrôle Sepam 2000
Ce format s'applique uniquement au mot contrôle-Sepam accessible à l'adresse mot
Jbus 0C8F. Ce mot contient diverses informations relatives :
- au mode de fonctionnement de Sepam 2000;
- à l'horodation des évènements,
- au réseau de distribution électriques surveillé.
Chaque information contenue dans le mot contrôle-Sepam est accessible bit à bit,
de l'adresse C8F0 pour le bit b1 à C8FF pour le bit b16.
b1 à b7 = valeur indéterminée (adresse C8F0 à C8F6)
b8
= 1 si le Sepam 2000 n’est pas à l’heure (adresse C8F7)
b9
= 1 si un défaut partiel est présent sur l’Unité de Traitement de Sepam 2000
(adresse C8F8)
b10
= 1 si un défaut majeur est présent (adresse C8F9)
b11
= 1 si la console de réglage est en mode paramétrage (adresse C8FA)
b12
= 1 si l'accès aux réglages à distance est impossible (adresse C8FB)
b13
= 1 si le réseau est INDuctif, 0 si le réseau est CAPacitif (adresse C8FC)
b14
= 1 si le Sepam 2000 n’est pas synchrone (adresse C8FD)
b15
= 1 si le Sepam 2000 est en état de “perte information” :
la file interne de mémorisation des événements est pleine (saturation)
b16
= 1 si au moins un événement est présent dans la file interne de
mémorisation des événements de Sepam 2000 (adresse C8FF)
(adresse C8FE)
Se reporter à la “Fonction horodatation des événements” pour avoir la description
des bits relatifs à cette fonction (b8, b14, b15, b16).
Communication Jbus/Modbus
17
Adresse et codage des données (suite)
Le tableau suivant résume chacune des zones adressables :
adresse de début
adresse de fin
fonctions Jbus
autorisées
signification
0002
0005
3,16
table de synchronisation
0006
000F
3
zone identification
0040
0040
3, 6, 16
mot d’échange
0041
0060
3
table des événements
0100
0104
3
zone de regroupement
0105
010A
1, 3, 5, 6, 15, 16
zone de regroupement KTC
010B
017C
3
zone de regroupement
0C00
0C0F
3, 4, 6, 16
zone libre pour tests
0C10
0C1F
3, 4
entrées tout ou rien
0C20
0C2F
3
sorties tout ou rien
0C40
0C57
3
compteur d’événements
0C80
0C8B
1, 3, 5, 6, 15, 16
télécommandes (KTC)
0C8F
0C8F
3, 7
contrôle Sepam
0C90
0C9B
3
télésignalisations (KTS)
C000
C0FF
1, 2, 5, 15
zone de test
C100
C1FF
1, 2
entrées tout ou rien
C200
C2FF
1
sorties tout ou rien
C800
C8BF
1, 5, 15
télécommandes (KTC)
C8F0
C8FF
1, 7
contrôle Sepam
C900
C9FF
1
télésignalisations (KTS)
D000
D07C
3
zone de télélecture et de téléréglage
D080
D080
3, 6, 16
zone de télélecture
D100
D17C
3, 16
zone de téléréglage
D200
D228
3, 16
zone d’oscilloperturbographie
D300
D300
3, 6, 16
zone d’oscilloperturbographie
D301
D37C
3
zone d’oscilloperturbographie
FA00
FAFF
3
mesures x 1
FB00
FB2F
3
mesures x 10
FB80
FB8F
3
zone compacte
FBC0
FBCD
3
mesures 32 bits
FC00
FC7F
3
configuration
FE00
FE7F
3
mesures complémentaires S46
A noter que les zones non adressables peuvent soit répondre par un message d'exception,
soit fournir des données non significatives.
18
Communication Jbus/Modbus
Horodatation des événements
Présentation
La communication Jbus des Sepam 2000 assure
l’horodatation des informations traitées par
Sepam 2000. La fonction horodatation permet
d’attribuer une date et une heure précise à des
changements d’états, dans le but de pouvoir les
classer avec précision dans le temps.
Ces informations horodatées sont des événements
qui peuvent être exploités à distance par le superviseur
à l’aide du protocole de communication Jbus pour
assurer les fonctions de consignation d’événements
et de restitution dans l’ordre chronologique.
Les informations horodatées par Sepam 2000 sont :
c les entrées tout ou rien,
c les bits internes de télésignalisation,
c des informations relatives à l’équipement
Sepam 2000 (voir mot contrôle-Sepam à l’adresse
Jbus 0C8Fh),
c les états battants des entrées tout ou rien et des
télésignalisations afin d’éviter la saturation du système
de contrôle commande lors de changements d’état
anormalement fréquents.
Lors de la mise en service, l’exploitant peut valider
les entrées tout ou rien et les télésignalisations qu’il
désire horodater dans Sepam 2000 à l’aide de la
console de réglage.
Par défaut, l’horodatation de ces événements est
invalide.
La restitution dans l’ordre chronologique de ces
informations horodatées est à réaliser par le
superviseur.
Horodatation
La datation des événements dans Sepam 2000 utilise l’heure absolue (voir
paragraphe date et heure). Lorsqu’un événement est détecté, l’heure absolue
élaborée par l’horloge interne de Sepam 2000 lui est associée.
L’horloge interne de chaque Sepam 2000 doit être synchronisée pour qu’elle ne
dérive pas et pour qu’elle soit identique avec celles des autres Sepam 2000 et ainsi
permettre de réaliser le classement chronologique inter-Sepam 2000.
Pour gérer son horloge interne, Sepam 2000 dispose de 2 mécanismes :
c mise à l’heure :
pour initialiser ou modifier l’heure absolue. Un message Jbus particulier appelé
“message horaire” permet la mise à l’heure de chaque Sepam 2000,
c synchronisation :
pour éviter les dérives de l’horloge interne de Sepam 2000 et garantir la
synchronisation inter-Sepam 2000.
La synchronisation peut être réalisée selon deux principes :
c synchronisation interne :
par le réseau de communication Jbus sans câblage complémentaire,
c synchronisation externe :
par une entrée tout ou rien avec câblage complémentaire.
Lors de la mise en service, l’exploitant paramètre le mode de synchronisation à
l’aide de la console de réglage.
Communication Jbus
Sepam 2000 est toujours esclave vis-à-vis du maître Jbus; de ce fait, le poste maître
doit venir lire les événements stockés dans Sepam 2000.
Le transfert des événements horodatés entre Sepam 2000 et le superviseur se
réalise par bloc de 4 événements.
Pour garantir les échanges d’informations, une procédure particulière d’acquittement
est utilisée.
Exemple d’architecture : synchronisation interne par le réseau de communication.
superviseur
Sepam 2000
I on
A
V/Hz
W/ϕ
Wh
O off
clear
trip
alarm
reset
MERLIN GERIN
réseau
Jbus/Modbus
Sepam 2000
I on
A
V/Hz
W/ϕ
Wh
O off
clear
trip
alarm
reset
MERLIN GERIN
Architecture “synchronisation interne par le réseau de communication".
Communication Jbus/Modbus
19
Horodatation des événements (suite)
Autres traitements
Filtrage des informations battantes
Pour se prémunir contre des changements d’états
anormalement fréquents, Sepam 2000 filtre les
informations battantes afin d’éviter une saturation
de la communication de la fonction horodatation.
Une information est déclarée battante si elle change
d’état plus de 10 ±3 fois en 2 secondes. Elle ne génère
alors plus d’événements sur changement d’état.
Un événement horodaté “apparition voie battante” est
émis. L’information redevient non battante lorsqu’elle
est restée stable pendant au moins 10 secondes.
Un événement horodaté “disparition voie battante” est
alors émis. De plus, afin de garantir la cohérence des
informations dans le système de contrôle-commande,
un changement d’état “fictif” est généré, avec la même
date et heure, pour donner l’état stabilisé de la voie qui
cesse de battre, quel que soit son état antérieur.
Date et heure
Une date et une heure absolue sont gérées en interne par Sepam 2000 constituées
des informations Année : Mois : Jour : Heure : minute : milliseconde.
Le format de la date et de l’heure est normalisé (réf : DIS 57 (BC) 62 (C) CEI).
L’horloge interne de Sepam 2000 n’est pas sauvegardée ; il est nécessaire de
réaliser une mise à l’heure au moyen du réseau de communication Jbus à chaque
mise sous tension de Sepam 2000.
L’heure associée à un événement est codée sur 8 octets de la manière suivante :
b15
0
0
0
ms
b14
0
0
0
ms
b13
0
0
0
ms
b12
0
0
H
ms
b11
0
M
H
ms
b10
0
M
H
ms
b09
0
M
H
ms
b08
0
M
H
ms
b07
0
0
0
ms
b06
A
0
0
ms
b05
A
0
mn
ms
b04
A
J
mn
ms
b03
A
J
mn
ms
b02
A
J
mn
ms
b01
A
J
mn
ms
b00
A
J
mn
ms
mot
mot 1
mot 2
mot 3
mot 4
A - 1 octet pour les années : variation de 0 à 99 années.
Le superviseur doit s’assurer que l’année 00 est supérieure à 99.
Synthèse d’informations
Une synthèse d’informations de Sepam 2000 est
réalisée par le mot d’état contrôle-Sepam. Les
changements d’états de certains bits de ce mot sont
horodatés. La signification de chacun des bits du mot
de contrôle de Sepam 2000 est donnée au chapitre
“description des adresses et du codage des données”
(voir format X).
M - 1 octet pour les mois : variation de 1 à 12.
La fonction horodatation traite les changements d’état
suivants :
c présence d’un défaut partiel dans Sepam 2000,
c présence d’un défaut majeur dans le Sepam 2000,
c console de réglage : en mode paramétrage / en
mode lecture,
c Sepam 2000 : pas à l’heure / à l’heure,
c Sepam 2000 : pas synchrone / synchrone,
c Sepam 2000 : en état de perte informations / en état
de non perte information
(voir le paragraphe suivant "description du codage
d’un événement").
Ces informations sont codées en binaire. La mise à l’heure de Sepam 2000
s’effectue par la fonction Jbus “écriture mot” (fonction Jbus N° 16) à l’adresse
Jbus 0002 avec un message horaire de 4 mots obligatoirement.
Initialisation de la fonction horodatation
A chaque initialisation de la communication (mise sous
tension de Sepam 2000), les événements sont
générés dans l’ordre suivant :
c apparition "perte information",
c apparition "pas à l’heure",
c apparition "pas synchrone",
c disparition "perte information".
J - 1 octet pour les jours : variation de 1 à 31.
H - 1 octet pour les heures : variation de 0 à 23.
mn - 1 octet pour les minutes : variation de 0 à 59.
ms - 2 octets pour les millisecondes : variation de 0 à 59999.
Les bits positionnés à “0” dans la description ci-dessus correspondent à des champs
du format qui ne sont pas utilisés et pas gérés par Sepam 2000.
Ces bits pouvant être transmis à Sepam 2000 avec une valeur quelconque,
Sepam 2000 effectue les invalidations nécessaires.
Sepam 2000 ne réalise aucun contrôle de cohérence et de validité sur la date et
l’heure reçues.
Horloge de synchronisation
Pour la mise à la date et à l’heure du Sepam 2000, une horloge de synchronisation
est nécessaire ; Merlin-Gerin a testé le matériel des fournisseurs suivants :
c Gorgy Timing, réf.: RT300, équipé du module M540.
c SCLE, réf.: RH 2000 -B,
La fonction s’initialise avec la valeur courante des états
des télésignalisations et des entrées tout ou rien sans
créer d’événements relatifs à ces informations. Après
cette phase d’initialisation, la détection des événements
est activée.
Elle ne peut être suspendue que par une éventuelle
saturation de la file interne de mémorisation des
événements, ou par la présence d’un défaut majeur
sur Sepam 2000.
20
Communication Jbus/Modbus
Description du codage
d’un événement
Un événement est codé sur 8 mots avec la structure suivante :
octet de poids fort
octet de poids faible
mot 1: type d’événement
08
00
00
00
pour télésignalisations, info. interne
pour Entrée tout ou rien
mot 2 : adresse Jbus de l’événement
voir adresses bits C100 à C1DF,
C8F0 à C8FF, C900 à C9BF
de la zone logique de commande
mot 3 : réserve
00
00
mot 4: front descendant : disparition ou front montant : apparition
00
00
00
01
front descendant
front montant
mot 5 : année
00
0 à 99 (année)
mot 6 : mois-jour
1 à 12 (mois)
1 à 31 (jour)
mot 7 : heures-minutes
0 à 23 (heures)
0 à 59 (minutes)
mot 8 : millisecondes
0 à 59999
Communication Jbus/Modbus
21
Horodatation des événements (suite)
Communication
avec horodatation
Mot d’échange
Le mot d’échange permet de gérer un protocole spécifique pour être sûr de ne pas
perdre d’événements à la suite d’un problème de communication Jbus ; pour cela, la
table des événements est numérotée.
Table d’événements
Lorsque le superviseur (poste maître Jbus) réalise une
demande de lecture des événements, Sepam 2000
remplit la table des événements située à l’adresse
Jbus 0040h. Cette table contient le mot d’échange
(adresse 0040h) et un bloc de 4 événements
(adresse 0041h à 0060h).
Le mot d’échange comporte 2 champs :
Les événements émis par Sepam 2000
ne sont pas classés par ordre chronologique.
c octet de poids fort = numéro échange (8bits) : 0..255,
b15 b14 b13 b12 b11 b10 b09 b08
Numéro d’échange : 0 .. 255
Description du poids fort du mot d’échange.
Structure de la table d’événements :
c mot d’échange 0040 h,
c événement numéro 1
0041 h ... 0048 h
c événement numéro 2
0049 h ... 0050 h
c événement numéro 3
0051 h ... 0058 h
c événement numéro 4
0059 h ... 0060 h
Le superviseur doit obligatoirement lire un bloc de 33
mots à partir de l’adresse 0040h, ou 1 mot à l’adresse
0040h.
Une modification des paramètres de communication
ou des paramètres de la fonction horodatation ne
modifie pas le contenu de la table des événements,
y compris le mot d’échange.
Le numéro d’échange contient un octet de numérotation qui permet d’identifier les
échanges.
Le numéro d’échange est initialisé à la valeur zéro après une mise sous tension ;
lorsqu’il atteint sa valeur maximum (FFh) il repasse automatiquement à 0.
La numérotation des échanges est élaborée par Sepam 2000, et acquittée par le
superviseur.
c octet de poids faible = nombre d’événements (8 bits) : 0..4.
b07 b06 b05 b04 b03 b02 b01 b00
Nombre d’événement : 0 .. 4
Description du poids faible du mot d’échange.
Sepam 2000 indique le nombre d’événements significatifs dans la table d’événement
dans l’octet de poids faible du mot d’échange. Chaque mot des événements non
significatifs est initialisé à la valeur zéro.
Acquittement de la table d’événements
Pour avertir Sepam 2000 d’une bonne réception du bloc qu’il vient de lire, le
superviseur doit écrire, dans le champ “Numéro d’échange”, le numéro du dernier
échange qu’il a effectué et doit mettre à zéro le champs “Nombre d’événements” du
mot d’échange. Après cet acquittement, les 4 événements de la table d’événement
sont initialisés à zéro, les anciens événements acquittés sont effacés dans Sepam
2000.
Tant que le mot d’échange écrit par le superviseur n’est pas égal à “X,0” (avec X =
numéro de l’échange précédent que le superviseur veut acquitter), le mot d’échange
de la table reste à “X, nombre d’événements précédents”.
Sepam 2000 n’incrémente le numéro d’échange que si de nouveaux événements
sont présents (X+1, nombre de nouveaux événements).
Si la table des événements est vide, Sepam 2000 ne réalise aucun traitement sur
une lecture par le superviseur de la table des événements ou du mot d’échange.
Les informations sont codées en binaire.
Information battante
Lorsqu’une information est déclarée battante, son état continue à être mis à jour
normalement dans la zone logique de commande.
Si Sepam 2000 est en état de perte information, c’est à dire que sa file interne de
mémorisation des événements est pleine, l’information d’état battant est gelée à
l’état courant qu’elle avait avant l’état de perte information.
Le traitement des informations battantes est interrompu sur une apparition d’un
défaut majeur et une apparition d’une perte information.
22
Communication Jbus/Modbus
Synchronisation
Deux modes de synchronisation sont acceptés
par Sepam 2000 :
c mode de synchronisation “interne par le réseau” par
diffusion générale d’une trame “message horaire” par
le réseau de communication Jbus. Une diffusion
générale Jbus se réalise avec le numéro d’esclave 0,
c mode de synchronisation “externe” par une entrée
tout ou rien.
Le mode de synchronisation est sélectionné lors
de la mise en service à l’aide de la console de réglage.
Mode de synchronisation interne par le réseau
La trame “message horaire” est utilisée à la fois pour la mise à l’heure et la
synchronisation de Sepam 2000 ; dans ce cas elle doit être transmise régulièrement
à intervalles rapprochés (entre 10 et 60 secondes) pour obtenir une heure
synchrone.
A chaque nouvelle réception d’une trame horaire, l’horloge interne de Sepam 2000
est recalée, et le synchronisme est conservé si l’amplitude de recalage est inférieure
à 50 millisecondes.
En mode de synchronisation interne par le réseau, la précision est liée au maître
Jbus, et à sa maîtrise du délai de transmission de la trame horaire sur le réseau de
communication Jbus.
La synchronisation de Sepam est effectuée sans délai dès la fin de la réception de la
trame Jbus.
Tout changement d’heure est effectué par envoi d’une trame au Sepam 2000 avec
les nouvelles date et heure.
Sepam 2000 passe alors transitoirement en état non synchrone.
superviseur
Exemple de “top” : 11h 30mn 10s, ..
11h 30mn 20s, ...11h 30mn 30s.. .
Mode de synchronisation externe par une entrée tout ou rien
La synchronisation de Sepam 2000 peut être réalisée de manière externe en
utilisant une entrée tout ou rien (I11, I21, I413 ou I501 suivant le modèle de
Sepam 2000).
Sepam 2000
O off
I on
A
V/Hz
W/ϕ
Wh
clear
La synchronisation s’effectue sur le front montant de l’entrée tout ou rien.
trip
alarm
reset
MERLIN GERIN
réseau
Jbus/Modbus
Sepam 2000
O off
I on
A
V/Hz
W/ϕ
Wh
clear
trip
alarm
reset
MERLIN GERIN
Architecture “synchronisation interne par le réseau de
communication“.
superviseur
La période du “Top TOR” est déterminée automatiquement par Sepam 2000
lors de sa mise sous tension : le “Top TOR” doit donc être opérationnel avant
la mise sous tension de Sepam 2000.
horloge
Sepam 2000
I on
A
V/Hz
W/ϕ
Wh
O off
clear
trip
alarm
reset
MERLIN GERIN
réseau
Jbus/Modbus
Sepam 2000 s’adapte à toute périodicité du “Top TOR” de synchronisation entre 10
et 60 s, par pas de 10 s.
Plus la période de synchronisation est faible, meilleure est la précision
d’horodatation des changements d’états.
La première trame horaire est utilisée pour initialiser Sepam 2000 avec la date et
l’heure absolue (les suivantes servent à détecter un changement d’heure éventuel).
Le “Top TOR” de synchronisation est utilisé pour recaler la valeur de l’horloge interne
de Sepam 2000. En phase d’initialisation, lorsque Sepam 2000 est en mode
“non synchrone”, le recalage est autorisé dans l’amplitude de ±4 secondes :
En phase d’initialisation, le processus d’accrochage (passage de Sepam 2000
en mode "synchrone") est basé sur une mesure de l’écart entre l’heure courante du
Sepam 2000 et la dizaine de secondes la plus proche. Cette mesure est effectuée à
l’instant de la réception du "Top TOR" consécutif à la trame horaire d’initialisation.
L’accrochage est autorisé si la valeur de l’écart est inférieur ou égal à 4 secondes,
dans ce cas le Sepam 2000 passe en mode "synchrone".
Dès lors (après passage en mode "synchrone"), le processus de recalage est basé
sur la mesure d’un écart (entre l’heure courante du Sepam 2000 et la dizaine de
secondes la plus proche à l’instant de la réception d’un "Top TOR") qui s’adapte
à la période du “Top TOR”.
liaison de
synchronisation
Sepam 2000
I on
A
V/Hz
W/ϕ
Wh
O off
clear
trip
alarm
reset
MERLIN GERIN
Architecture “synchronisation externe" par une entrée
tout ou rien.
Communication Jbus/Modbus
Les 2 premiers “Top TOR” consécutifs à la diffusion de la trame horaire
d’initialisation sont utilisés par Sepam 2000 pour mesurer la période du
“Top TOR”.
La fonction de synchronisation fonctionne uniquement après une mise à
l’heure de Sepam 2000, c’est à dire après l’événement disparition
“pas à l’heure”.
Tout changement d’heure d’amplitude supérieure à ±4 secondes est réalisé par
l’émission d’une nouvelle trame horaire. Il en est de même pour le passage de
l’heure d’été à l’heure d’hiver (et vice-versa).
Il y a perte temporaire de synchronisme lors du changement d’heure.
Le mode de synchronisation externe nécessite l’emploi d’un équipement annexe
“horloge de synchronisation” pour générer sur l’entrée tout ou rien un “Top TOR”
de synchronisation périodique précis.
Si Sepam 2000 est en l’état à l’heure et synchrone, il passe en état non synchrone,
et génère un événement apparition “pas synchrone”, si son écart de synchronisme
entre la dizaine de secondes la plus proche et la réception du “Top TOR” de
synchronisation est supérieure à l’erreur de synchronisme durant 2 “Top TOR”
consécutifs.
De même si Sepam 2000 est en état “à l’heure et synchrone”, l’absence d’une
réception de “Top TOR”, durant 200 secondes, provoque la génération de
l’événement apparition “pas synchrone”.
23
Horodatation des événements (suite)
Caractéristiques
de la fonction horodatation
La datation se fait au plus près de la génération de l'information à dater.
c Les entrées tout ou rien sont horodatées au changement d'état du signal sur le
bornier de raccordement.
c Les bits internes de télésignalisation sont horodatés au moment de leur
changement d'état durant le traitement de la logique de commande.
Discrimination des événements
minimum
typique
maximum
2 ms
3 ms
5 ms
Les chiffres du tableau ci-contre concernent la datation des entrées tout ou rien d'un
même Sepam 2000. Ils sont indiqués pour un mode de synchronisation externe avec
un “Top TOR” de synchronisation de période 10 secondes, d’une précision inférieure
à 1 ms.
Gestion interne des événements
c Capacité de mémorisation interne : 63 événements horodatés,
c Avalanche d’événements : 63 changements simultanés.
Traitement des informations battantes
c Apparition : si 10 ±3 changements d’états en 2 secondes,
c Disparition : si 0 changements d’états pendant 10 secondes.
Synchronisation externe
Le “Top TOR” doit avoir une durée supérieure à 40 ms et inférieure à 4 s.
Si sa durée est supérieure à 1 s, son état est lisible sur la console de réglage.
Réglage des paramètres
de la fonction horodatation
La mise en service de la fonction horodatation nécessite le réglage préalable
des paramètres suivants :
c choix du mode de synchronisation, interne ou externe,
c validation des événements pour les télésignalisations et entrées tout ou rien.
Ces réglages sont accessibles dans la rubrique “horodatation” du menu “Status”
de la console de réglage.
L’opérateur doit saisir le code d’accès après avoir appuyé sur la touche “code”
de la console de réglage avant de modifier ces paramètres.
Avec les touches ▼ ou ▲, et la touche “enter” :
c sélectionner les menus "Status" puis "Horodatation",
c choisir le mode de synchronisation et la validation des événements.
Menu horodatation
Choix du mode de synchronisation
c Réseau (standard par défaut),
c Entrée tout ou rien I11,
c Entrée tout ou rien I21,
c Entrée tout ou rien I413,
c Entrée tout ou rien I501,
Suivant modèle de Sepam 2000.
L’état dynamique des bits b8, b14, b15, b16 du mot contrôle Sepam est visualisé
dans ce menu (b8 = C8F7, b14 = C8FD, b15 = C8FE, b16 = C8FF).
Validation des événements
Saisie directe, 0 ou 1 pour chaque télésignalisation et entrée tout ou rien.
c Non validé (par défaut) : 0
c Validé : 1.
Une valeur égale à 1 pour chaque télésignalisation et entrée tout ou rien
signifie que les traitements de la fonction horodatation sont validés pour la ressource
correspondante. Une valeur égale à 0 invalide les traitements de la fonction
horodatation, (utiliser les touches ▼,▲).
Une modification de ces paramètres provoque une initialisation de la fonction
communication de Sepam 2000.
Ces paramètres sont sauvegardés sur coupure d’alimentation.
24
Communication Jbus/Modbus
Evénements internes
au Sepam 2000
Ces événements sont associés aux états du mot
contrôle-Sepam à l’adresse Jbus 0C8Fh.
Présence d’un défaut majeur dans Sepam 2000
Dès la présence d’un défaut majeur, Sepam 2000
répond par une réponse d’exception Jbus
“Sepam 2000 non prêt”. Quand le défaut disparait,
le superviseur lira dans la table des événements :
c apparition “défaut majeur”,
c apparition “perte information”,
c disparition “défaut majeur”,
c disparition “perte information”,
c apparition / disparition “pas synchrone” selon l’état
de Sepam 2000 par rapport à la synchronisation.
Console de réglage : en mode paramétrage (1) /
en mode lecture (0)
L’événement apparition “console en mode
paramétrage” est généré lorsqu’un opérateur se
connecte localement sur Sepam 2000 avec la console
en mode paramétrage, c’est à dire après avoir appuyé
sur la touche “code” de la console de réglage et rentré
le code d’accès.
Mode de synchronisation interne
Dans ce mode, Sepam 2000 est en état “à l’heure” et “synchrone”
après la réception de la première trame “message horaire”.
Si Sepam 2000 est dans l’état à l’heure et synchrone, il passe en état non synchrone
si son erreur de synchronisme est supérieure à 50 millisecondes.
Sepam 2000 se déclare “pas synchrone” dès que l’écart entre l’heure courante
de Sepam 2000 et la trame horaire qu’il vient de recevoir est supérieure
à 50 millisecondes durant 3 trames horaires consécutives.
Lorsque Sepam 2000 est en état synchrone, l’absence d’une réception
de “message horaire” durant 200 secondes, provoque la génération de l’événement
apparition “pas synchrone”.
Sepam 2000 en état de perte informations (1) / non perte information (0)
Sepam 2000 possède une file interne de stockage d’une capacité de 64
événements. En cas de saturation de cette file, c’est à dire 63 événements
déjà présents l'événement “perte information” est généré par Sepam 2000
en 64ème position, et la détection d’événements est suspendue.
La détection d’événements ne reprend que lorsque la file interne est entièrement
vidée par le superviseur. L’événement système disparition “perte information”
est alors généré.
L’événement apparition/disparition “pas synchrone” est généré selon l’état
de synchronisation du Sepam 2000.
L’événement complémentaire est généré lorsque
la console de réglage repasse en mode lecture.
Sepam 2000 : pas à l’heure (1) / à l’heure (0)
L’événement apparition “pas à l’heure” est généré
par Sepam 2000 après chaque mise sous tension
ou après une ré-initialisation de la communication
de Sepam 2000 ; Sepam 2000 s’initialise avec une
heure par défaut : 1er juin 1993 0 heures 0 minutes
0 milliseconde et l’état “pas à l’heure” est positionné.
L’événement apparition “pas à l’heure” permet
d’indiquer qu’une mise à l’heure est nécessaire
par le superviseur.
Dès la réception d’une trame horaire, Sepam 2000
passe à l’état “à l’heure” et l’événement disparition
“pas à l’heure“ est généré.
Sepam 2000 : pas synchrone (1) / synchrone (0)
La date et l’heure associées aux changements d’états
qui suivent l’événement apparition “pas synchrone”
ne permettent pas de réaliser un classement
chronologique inter-Sepam 2000 correct. Lorsque
Sepam 2000 a pu se resynchroniser, l’événement
disparition “pas synchrone” est généré.
Les événements disparition “pas à l’heure”
et disparition “pas synchrone”définissent un
fonctionnement satisfaisant de l’horodatation
de Sepam 2000 pour réaliser un classement
chronologique correct.
Communication Jbus/Modbus
25
Horodatation des événements (suite)
Exemples
Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif
pour expliciter les trames Jbus émises ou reçues
par un superviseur.
26
lecture de l’heure après une mise sous tension de Sepam
émission
01 03 0002 0004 (E5C9) crc
(lecture de 4 mots à l’adresse 0002 de l’esclave N° 1).
réception
01 03 08 005D 0601 0001 3DEA (E46B) crc
La réponse indique que la date est égale au 1er juin 1993
(005Dh 0601h) et que l’heure est égale à 0 heure :
1 minute, 15850 millisecondes (0001h 3DEAh),
à l’instant de la lecture.
écriture de l’heure
émission
00 10 0002 0004 08 005D 0714 0B05 1234 (2C9E) crc
La date codée dans la trame est égale au 20 juillet 1993
et l’heure est égale à 11 heures :
5 minutes : 4660 millisecondes.
réception
aucune réponse car l’émission est une diffusion.
lecture de l’heure
émission
01 03 0002 0004 (E5C9) crc
réception
01 03 08 005D 0714 0B06 150F (8427) crc
La date codée dans la trame est égale au 20 juillet 1993
et l’heure est égale à 11 heures :
6 minutes : 5391 millisecondes.
lecture de la table des événements
émission
01 03 0040 0021 (8406) crc
Lecture de la table des événements après une mise
sous tension.
réception
01 03 42 (lecture de 66 octets de l’esclave N° 1)
0004 (échange N° 0, 4 événements)
1° 0800 C8FE 0000 0001 005D 0601 0000 006C
2° 0800 C8F7 0000 0001 005D 0601 0000 006D
3° 0800 C8FD 0000 0001 005D 0601 0000 006D
4° 0800 C8FE 0000 0000 005D 0601 0000 006E (CB40) crc
description du premier événement
0800
information interne au Sepam 2000
C8FE
événement “perte information”
0000
réserve
0001
apparition
005D
(19) 93
0601
1er juin
0000
0 heure, 0 minute
006C
108 ms (après la mise sous tension de Sepam 2000)
acquittement de la lecture précédente
émission
01 06 0040 0000 (881E) crc
(écriture à l’adresse 0040h de la valeur 0000)
réception
01 06 0040 0000 (881E) crc
lecture de la table des événements suivante
émission
01 03 0040 0021 (8406) crc
réception
01 03 42
0102 (échange N° 1, 2 événements)
0800 C8F7 0000 0000 005D 0714 0F38 0000
0800 C8FD 0000 0000 005D 0714 0F38 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 (D73D) crc
acquittement de la lecture précédente
émission
01 06 0040 0100 (898E) crc
réception
01 06 0040 0100 (898E) crc
lecture de la table des événements suivante
émission
01 03 0040 0021 (8406) crc
réception
01 03 42
0100 (échange N° 1, 0 événement)
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 (2E72) crc
Communication Jbus/Modbus
passage en mode paramétrage de la console de réglage pour modifier en local
un réglage d’une protection et ensuite passage de la console de réglage
en mode lecture, et lecture de la table des événements
émission
01 03 0040 0021 (8406) crc
réception
01 03 42
0203 (échange N° 2, 3 événements)
0800 C8FA 0000 0001 005D 0714 1009 6FDD
0800 C8FA 0000 0000 005D 0714 1009 83E5
0800 C8FD 0000 0001 005D 0714 100A 2AF3
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 (EF5A) crc
acquittement de la lecture précédente
émission
01 06 0040 0200 (897E) crc
(acquittement de l’échange N° 2)
réception
01 06 0040 0200 (897E) crc
lecture de la table des événements suivante
émission
01 03 0040 0021 (8406) crc
réception
01 03 42
0301 (échange N° 3, 1 événement)
0800 C8FD 0000 0000 005D 0714 100A 4E20
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 (EFC3) crc
Les trames ci-dessus donnent l’exemple d’un passage transitoire de Sepam 2000 en état
"pas synchrone" en état "synchrone" avec la génération des événements correspondants.
Communication Jbus/Modbus
27
Accès aux réglages à distance
Lecture des réglages
à distance (télélecture)
Trame de demande
La demande est effectuée par le superviseur, au moyen d’une “écriture mots”
Jbus (code 6 ou 16) à l’adresse D080h d’une trame de 1 mot constituée ainsi :
D080h
Réglages accessibles en lecture à distance
Ces informations sont :
c les réglages de l’ensemble des fonctions de
protections. Pour chaque fonction, de protection les
réglages sont accessibles exemplaire par exemplaire,
ou pour l’ensemble des exemplaires de la fonction,
c les paramètres généraux (status), accessibles
fonction par fonction,
c les consignes des temporisations de la logique
de commande,
c l’état des contacts permanents réglables
par la console de réglage.
Principe d'échange
La lecture à distance des réglages (télélecture)
s’effectue en deux temps :
c tout d’abord le superviseur indique le code de la
fonction dont il désire connaître les réglages par
une “trame de demande”. Cette demande est acquittée
au sens Jbus, pour libérer le réseau,
c le superviseur vient ensuite lire une zone
de réponse, pour y trouver les informations
recherchées par une “trame de réponse”.
Le contenu de la zone de réponse est spécifique
à chaque fonction. Le temps nécessaire entre
la demande et la réponse est lié au temps du cycle
non prioritaire de Sepam 2000 et peut varier
de quelques dizaines à quelques centaines de ms.
La valeur typique est de 500 ms.
B15 B14 B13 B12 B11 B10 B09 B08 B07 B06 B05 B04 B03 B02 B01 B00
code fonction
numéro d’exemplaire
Le contenu de l’adresse D080h peut être relue à l’aide d’une “lecture mots” Jbus
(code 3).
Le champ code fonction prend les valeurs suivantes :
c 01h à 99h (codage BCD) pour les fonctions de protection F01 à F99
(voir notice fonctions de mesure et de protection,
c C3h pour les temporisations de la logique de commande,
c C7h pour l’état des contacts permanents accessibles par la console de réglage,
c D0h à DFh pour les paramètres généraux (status).
Le champ numéro d’exemplaire est utilisé ainsi :
c pour les protections, il indique l’exemplaire concerné, il varie de 1 à N où N est
le nombre d’exemplaires disponibles dans le Sepam 2000. Il peut aussi valoir 0,
dans ce cas tous les exemplaires présents sont concernés,
c pour les temporisations de la logique de commande, pour les contacts réglables
par la console de réglage et les paramètres généraux, il vaut obligatoirement 1.
Réponses d’exception
En plus des cas habituels, le Sepam 2000 peut renvoyer une réponse d’exception
Jbus type 07 (non acquittement) si une autre demande de télélecture est en cours
de traitement.
Trame de réponse
La réponse, renvoyée par le Sepam 2000, est contenue dans une zone de longueur
maximale 125 mots à l’adresse D000h, constituée ainsi :
D000h
B15
B14
B13
B12
B11
B10
B09
B08
B07
code fonction
B06
B05
B04
B03
B02
B01
B00
numéro d’exemplaire
réglages
…………
(champs spécifiques à chaque fonction)
…………
Cette zone doit être lue par une “lecture mots” Jbus (code 3) à l’adresse D000h.
La longueur de l’échange peut porter :
c sur le premier mot uniquement (test de validité),
c sur la taille maximum de la zone (125 mots),
c sur la taille utile de la zone (déterminée par la fonction adressée).
Cependant, la lecture doit toujours commencer sur le premier mot de la zone
(toute autre adresse provoque une réponse d’exception “adresse incorrecte”).
Le premier mot de la zone (code fonction et numéro d’exemplaire) peut prendre
les valeurs suivantes :
xxyy : avec
v code fonction xx différent de 00 et FFh,
v numéro d’exemplaire yy différent de FFh.
Les réglages sont disponibles et validés. Ce mot est la copie de “la trame
de demande". Le contenu de la zone reste valide jusqu’à la demande suivante.
Les autres mots ne sont pas significatifs.
0000h : Sepam 2000 ne supporte pas la fonction de télélecture.
00FFh : le programme dans la cartouche est une version antérieure à 94/42.
La télélecture des réglages des fonctions est impossible.
FFFFh : la “trame de demande” a été prise en compte, mais le résultat
dans “la zone de réponse” n’est pas encore disponible. Il est nécessaire de faire une
nouvelle lecture de “la trame de réponse”. Les autre mots ne sont pas significatifs.
xxFFh : avec le code fonction xx différent de 00 et FFh. La demande de lecture
des réglages de la fonction désignée n’est pas valide. La fonction n’existe pas
dans le Sepam 2000 concerné, ou elle n’est pas autorisée en télélecture :
se reporter à la liste des fonctions qui supportent la télélecture des réglages
(voir notice “Fonctions de mesure et de protection”). Les autres mots ne sont pas
significatifs.
28
Communication Jbus/Modbus
Réglage à distance
(téléréglage)
Trame de demande
La demande est effectuée par le superviseur, au moyen d’une “écriture de n mots”
Jbus (code 16) à l’adresse D100h. La zone à écrire est de 125 mots maximum.
Elle contient les valeurs de tous les réglages. Elle est constituée ainsi :
Informations réglables à distance
Ces informations sont :
c les réglages de l’ensemble des fonctions
de protections,
c les consignes des temporisations de la logique
de commande.
D100h
Principe d'échange
Pour les Sepam 2000 S26 et S36, le réglage
à distance est autorisé si la bobine interne K862
de la logique de commande n’est pas activée
(K862 = 0). Pour les Sepam 2000 de type S46,
le réglage à distance est toujours autorisé.
Le réglage à distance (téléréglage) s’effectue,
pour une fonction donnée, exemplaire par exemplaire.
Il se déroule en deux temps :
c tout d’abord le superviseur indique le code de la
fonction et le numéro d’exemplaire, suivi des valeurs
de tous les réglages dans une “trame demande
d’écriture”. Cette demande est acquittée au sens Jbus,
pour libérer le réseau,
c le superviseur vient ensuite lire, une zone
de réponse destinée à vérifier la prise en compte
des réglages. Le contenu de la zone de réponse
est spécifique à chaque fonction.
Il est identique à celui de la trame de réponse
de la fonction de télélecture.
La console de réglage est prioritaire sur le réglage,
c’est-à-dire, tant que la console de réglage est en
mode paramétrage, la fonction de réglage à distance
ne peut être opérationnelle.
Le réglage à distance n'est pas autorisé pour
les Sepam 2000 S25 et S35.
B15
B14
B13
B12
B11
B10
B09
B08
B07
code fonction
B06
B05
B04
B03
B02
B01
B00
numéro d’exemplaire
réglages
…………
(champs spécifiques à chaque fonction)
…………
Le contenu de l’adresse D100h peut être relue à l’aide d’une “lecture n mots” Jbus
(code 3).
Le champ code fonction prend les valeurs suivantes :
c 01h à 99h (codage BCD) pour liste des fonctions de protection F01 à F99,
c C3h pour les temporisations de la logique de commande.
Le champs numéro d’exemplaire est utilisé ainsi :
c pour les protections, ils indique l’exemplaire concerné, il varie de 1 à N où N
est le nombre d’exemplaires disponibles dans le Sepam 2000. Il ne peut jamais
valoir 0,
c pour les temporisations de la logique de commande il vaut obligatoirement 1.
Réponse d’exception
En plus des cas habituels, le Sepam 2000 peut renvoyer une réponse d’exception
Jbus type 07 (non acquittement) si :
c une autre demande de lecture ou de réglage est en cours de traitement,
c le Sepam 2000 est en mode paramétrage (réglage en local en cours),
c la fonction de téléréglage est inhibée (l’état de la bobine interne de la logique
de commande K862 est à 1),
c le Sepam 2000 ne supporte pas la fonction de téléréglage.
Pour régler à distance, il est nécessaire de régler
tous les réglages de la fonction concernée,
même si certains sont inchangés.
Communication Jbus/Modbus
29
Accès aux réglages à distance (suite)
Trame de réponse
La réponse, renvoyée par le Sepam 2000 est identique à la trame de réponse
de la télélecture. Elle est contenue dans une zone de longueur maximale
de 125 mots à l’adresse D000h, et est constituée des réglages effectifs
de la fonction après contrôle sémantique :
D000h
B15
B14
B13
B12
B11
B10
B09
B08
B07
code fonction
B06
B05
B04
B03
B02
B01
B00
numéro d’exemplaire
réglages
…………
(champs spécifiques à chaque fonction)
…………
Cette zone doit être lue par une “lecture de n mots” Jbus (code 3)
à l’adresse D000h.
La longueur de l’échange peut porter :
c sur le premier mot uniquement (test de validité),
c sur la taille maximum de la zone de réponse (125 mots),
c sur la taille utile de la zone de réponse (déterminée par la fonction adressée).
Cependant, la lecture doit toujours commencer sur le premier mot de la zone
d’adresse (toute autre adresse provoque une réponse d’exception “adresse
incorrecte”).
Le premier mot de la zone de réponse (code fonction, numéro d’exemplaires)
prend les mêmes valeurs que celles décrites pour la trame de réponse
de la télélecture.
c xxyy : avec :
v code fonction xx différent de 00h et FFh,
v numéro d’exemplaire yy différent de FFh.
Les réglages sont disponibles et validés. Ce mot est la copie de la “trame de
demande”. Le contenu de la zone reste valide jusqu’à la demande suivante.
c 0000h : aucune “trame de demande” n’a encore été formulée.
C’est particulièrement le cas à la mise sous tension du Sepam 2000.
Les autres mots ne sont pas significatifs.
c 00FFh :
v le Sepam 2000 ne supporte pas la fonction de téléréglage,
v le Sepam 2000 est en mode paramétrage (réglage en local en cours),
v la fonction de téléréglage est inhibée (l’état à la bobine interne K862 est à 1).
c FFFFh : la “trame de demande” a été prise en compte, mais le résultat dans
la zone de réponse n’est pas encore disponible. Il est nécessaire de faire une
nouvelle lecture de la trame de réponse. Les autres mots ne sont pas significatifs.
Cette réponse est également utilisée lorsque le Sepam 2000 est en cours de réglage
en local (mode paramétrage).
c xxFFh : avec code de fonction xx différent de 00h et de FFh. La demande
de réglage de la fonction désignée n’est pas valide. La fonction n’existe pas dans
le Sepam 2000 concerné, ou l’accès aux réglages par Jbus est impossible aussi
bien en lecture qu’en écriture (voir notice “Fonctions de mesure et de protection).
Les autres mots ne sont pas significatifs.
Réponse d’exception
Elle correspond aux cas habituels de la communication Jbus de Sepam 2000.
En particulier, une réponse de type 04 est renvoyée en cas de défaut interne
du Sepam 2000.
30
Communication Jbus/Modbus
Description des réglages
Type de données
Le nombre et la nature des réglages sont variables
selon les fonctions. Cependant toutes ces données
appartiennent à un nombre limité de catégories :
c grandeurs physiques : grandeurs électrotechniques,
angles, temporisations…
c index : valeur entière non signée représentant
la valeur d’un choix dans une liste prédéterminée ;
ainsi le type de courbe de déclenchement d’une
protection à maximum de courant phase est codé
comme suit :
0
temps constant
1
temps inverse
2
temps très inverse
3
temps extrêmement inverse
4
temps ultra inverse
Les réglages sont décrits, fonction par fonction
dans la notice “Fonctions de mesure et de protection”.
Exemple : la fonction protection à maximum de courant
phase a le numéro de fonction F01, elle possède
plusieurs exemplaires avec les paramètres suivants :
1-type de courbe (0..3),
2-seuil (A),
3-temporisation (x 10 ms).
La zone de données de la “trame de réponse” en télélecture et en téléréglage
a la structure décrite ci-dessous pour une lecture de 9 mots à partir de l’adresse
D000h :
D000h
B15 B14 B13 B12 B11 B10 B09 B08
B07 B06 B05 B04 B03 B02 B01 B00
code fonction = 01
numéro d’exemplaire = 01
type de courbe = 00 00 (poids fort)
type de courbe = 00 00 (temps constant)
seuil = 00 00 (poids fort)
seuil = 00 64 (seuil réglé à 100 A)
temporisation = 00 00 (poids fort)
temporisation = 00 0A (temporisation réglée à 10 x 10 = 100 ms)
00 00 (poids fort)
00 00 (valeurs suivantes non significatives initialisées à 0)
La zone de données de la “trame de demande” de téléréglage en D100h
est identique à la structure décrite ci-dessus.
Format des données
Tous les réglages sont transmis sous forme d’entier 32 bits signé
(codage, en complément à 2).
Valeurs particulières de réglage.
Une valeur égale à 7FFF FFFFh signifie que le réglage sort de son domaine
de validité.
Pour inhiber une protection il faut uniquement régler le paramètre d’inhibition
à 8000 0000h, les autres paramètres restants inchangés. Si toutes les valeurs
des réglages sont lues à 8000 0000h, cela signifie que la fonction de protection
concernée est inhibée.
Exemple : la protection est inhibée
B15 B14 B13 B12 B11 B10 B09 B08
code fonction = 01
B07 B06 B05 B04 B03 B02 B01 B00
numéro d’exemplaire = 01
type de courbe = 80 00 (poids fort)
type de courbe = 00 00 Fonction inhibée
seuil = 80 00 (poids fort)
seuil = 00 00 Fonction inhibée
temporisation = 80 00 (poids fort)
temporisation = 00 00 Fonction inhibée
00 00 (poids fort)
00 00 (valeurs suivantes non significatives initialisées à 0)
Exemple : le réglage du seuil de la protection est hors plage
B15 B14 B13 B12 B11 B10 B09 B08
B07 B06 B05 B04 B03 B02 B01 B00
code fonction = 01
numéro d’exemplaire = 01
type de courbe = 00 00
(poids fort)
type de courbe = 00 00 (temps constant)
seuil = 7F FF (poids fort)
seuil = FF FF hors plage
temporisation = 00 00 (MSB)
temporisation = 00 0A (temporisaiton réglée à 10 x 10 = 100 ms)
00 00 (poids fort)
00 00 (valeurs suivantes non significatives initialisées à 0)
Communication Jbus/Modbus
31
Accès aux réglages à distance (suite)
Exemples
Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif
pour expliciter les trames Jbus émises ou reçues par
un superviseur. Ces exemples concernent le Sepam
2000 d’adresse 01.
Lecture du réglage de la fréquence nominale (fonction D5h)
trame de demande
émission
utilisation de l’écriture de 1 mot (fonction 6 de Jbus)
01 06 D080 D501 (2FB2)crc
réception
01 06 D080 D501 (2FB2)crc
trame de réponse
émission
(la lecture de 3 mots suffit)
01 03 D000 0003 (3D0B)crc
réception
01 03 06 D501 0000 0032 (8EA5)crc
(avec 0000 0032h = 50 hz)
Lecture des consignes des temporisations de la logique de commande
(fonction C3h)
trame de demande
émission
01 10 D080 0001 02 C301 (096D)crc
réception
01 10 D080 0001 (38E1)crc
trame de réponse
émission
(lecture de 125 mots ) 01 03 D000 007D (BD2B)crc
réception
01 03 FA C301
0000 0064 0000 00C8 0000 012C 0000 0190
0000 01F4 0000 0258 0000 02BC 0000 0320
0000 0384 0000 03E8 0000 044C 0000 04B0
0000 0514 0000 0578 0000 05DC 0000 0640
0000 06A4 0000 0708 0000 076C 0000 07D0
0000 0834 0000 0898 0000 08FC 0000 0960
0000 09C4 0000 0A28 0000 0A8C 0000 0AF0
0000 0B54 0000 0BB8 0000 0C1C 0000 0C80
0000 0CE4 0000 0D48 0000 0DAC 0000 0E10
0000 0E74 0000 0ED8 0000 0F3C 0000 0FA0
0000 1004 0000 1068 0000 10CC 0000 1130
0000 1194 0000 11F8 0000 125C 0000 12C0
0000 1324 0000 1388 0000 13EC 0000 1450
0000 14B4 0000 1518 0000 157C 0000 15E0
0000 1644 0000 16A8 0000 170C 0000 1770
0000 0000 0000 0000
(4C6D)crc
(avec 0000 0064h = 100 x 0,01 seconde = 1 seconde).
dans l’exemple, les réglages lus sont :
T1 = 1 s
T2 = 2 s
…
T60 = 60 s
32
Communication Jbus/Modbus
Lecture des réglages de la protection à maximum de courant phase (F011)
trame de demande
émission
01 10 D080 0001 02 0101 (A80D)crc
réception
01 10 D080 0001 (38E1)crc
trame de réponse
émission
01 03 D000 007D (BD2B)crc
réception
0103FA
0101 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0000 0000
0002
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0064
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000 00C8 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
0000 0000 0000
(2A3B)crc
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
les réglages lus sont :
courbe = 2 (courbe à temps très inverse)
Is = 100 A
T=2s
Réglage de la protection à maximum de courant phase (F011)
trame de demande
émission
01 10 D100 0008 10
0101 0000 0001 0000 0032 0000 0064 0000 (9CF1)crc
réception
01 10 D100 0008 F8F3
les réglages souhaités sont :
courbe = 1 (courbe à temps inverse)
Is = 50 A
T=1s
trame de réponse
émission
01 03 D000 007D (BD2B)crc
réception
01 03 FA
0101 0000 0001 0000 0032 0000 0064 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000 0000
0000 0000 (91FB)crc
les réglages sont identiques à ceux demandés
Communication Jbus/Modbus
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
0000
33
Oscilloperturbographie
Présentation
Lecture de la zone d’identification
La fonction oscilloperturbographie permet
l’enregistrement de signaux analogiques et logiques
pendant un intervalle de temps.
Compte tenu du volume d’informations à transmettre, le superviseur doit s’assurer
qu’il y a des informations à rapatrier et préparer les échanges le cas échéant.
La lecture de la zone d’identification, décrite ci-après, se fait par lecture Jbus
de N mots à partir de l’adresse D204h :
c 2 mots de réserve forcés à 0,
c taille des fichiers de configuration des enregistrements codés sur 1 mot,
c taille des fichiers de données des enregistrements codés sur 1 mot,
c nombre d’enregistrements codés sur 1 mot,
c date de l’enregistrement (le plus récent) codé sur 4 mots (voir format ci-dessous),
c date de l’enregistrement (le plus ancien) codés sur 4 mots (voir format ci-dessous),
c 24 mots de réserve.
Toutes ces informations sont consécutives.
Le Sepam 2000 peut mémoriser deux enregistrements.
Chaque enregistrement est constitué de deux fichiers :
c fichier de configuration d’extension .CFG.
c fichier de données d’extension .DAT,
Le transfert des données de chaque enregistrement
peut s’effectuer via la liaison Jbus.
Il est possible de transférer 1 ou 2 enregistrements
vers un superviseur. Le transfert d’enregistrement peut
s’effectuer autant de fois que possible, tant qu’il n’est
pas écrasé par un nouvel enregistrement.
Si un enregistrement est effectué par le Sepam 2000
lorsque l’enregistrement le plus ancien est en cours
de transfert, ce dernier est altéré.
Si une commande Jbus (par exemple une demande
de télélecture ou de téléréglage) est effectuée pendant
un transfert d’enregistrement d’oscilloperturbographie,
celui-ci n’est pas perturbé.
Mise à l’heure
Chaque enregistrement peut être daté.
La mise à l’heure des Sepam 2000 s’effectue
uniquement par le superviseur. Cette mise à l’heure
est effectuée de manière identique à celle
de l’horodatation (voir paragraphe synchronisation).
S’il n’y a pas de mise à l’heure, la date et l’heure
correspondent au 1er juin 1993 0 heure, à chaque mise
sous tension du Sepam 2000.
Lecture du contenu des différents fichiers
Trame de demande
La demande est effectuée par le superviseur en écrivant sur 4 mots à partir
de l’adresse D200h, la date de l’enregistrement à transférer (code Jbus 16).
A noter que demander un nouvel enregistrement revient à arrêter les transferts
qui sont en cours. Ce n’est pas le cas pour une demande de transfert de la zone
d’identification.
D200h
B15
B14
B13
B12
B11
B10
B09
B08
B07
B06
B05
B04
B03
B02
B01
B00
O
O
O
O
O
O
O
O
A
A
A
A
A
A
A
A
O
O
O
O
M
M
M
M
O
O
O
J
J
J
J
J
O
O
O
H
H
H
H
H
O
O
mn
mn
mn
mn
mn
mn
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
A - 1 octet pour les années : variation de 0 à 99 années.
Transfert
des enregistrements
Le superviseur doit s’assurer que l’année 00 est supérieure à 99.
La demande de transfert s’effectue enregistrement par
enregistrement, soit un fichier de configuration
et un fichier de données par enregistrement.
Le superviseur envoie les commandes Jbus pour :
c connaître les caractéristiques des enregistrements
mémorisés dans une zone d’identification,
c lire le contenu des différents fichiers,
c acquitter chaque transfert,
c relire la zone d’identification pour s’assurer
que l’enregistrement figure toujours dans la liste
des enregistrements disponibles.
H - 1 octet pour les heures : variation de 0 à 23.
M - 1 octet pour les mois : variation de 1 à 12.
J - 1 octet pour les jours : variation de 1 à 31.
mn - 1 octet pour les minutes : variation de 0 à 59.
ms - 2 octets pour les millisecondes : variation de 0 à 59999.
Trame de réponse
Lecture de chaque portion d’enregistrement de fichiers de configuration
et de données par une trame Jbus de lecture (code Jbus 3) de 125 mots à partir
de l’adresse D300h.
D300h
B15
B14
B13
B12
B11
B10
B09
B08
B07
B06
B05
B04
B03
B02
B01
B00
nombre d’octets utiles
dans la zone de données
numéro d’échange
…………
zone de données
…………
La lecture doit toujours commencer sur le premier mot de la zone d’adresse
(toute autre adresse provoque une réponse d’exception “adresse incorrecte”).
Les fichiers de configuration et de données sont lus dans leur intégralité dans
le Sepam 2000. Ils sont transférés de façon contigüe.
34
Communication Jbus/Modbus
Si le superviseur demande plus d’échanges que nécessaire, le numéro d’échange
reste inchangé et le nombre d’octets utiles est forcé à 0. Pour garantir les transferts
de données, il est nécessaire de prévoir un temps de retour de l’ordre de 500 ms
entre chaque lecture en D300h.
Le premier mot transmis est un mot d’échange. Ce mot d’échange comporte
deux champs :
c l’octet de poids fort contient le numéro d’échange. Celui-ci est initialisé à zéro
après une mise sous tension. Il est incrémenté de 1 par le Sepam 2000,
à chaque transfert réussi. Lorsqu’il atteint la valeur FF, il repasse automatiquement
à zéro.
c l’octet de poids faible contient le nombre d’octets utiles dans la zone de données.
Celui-ci est initialisé à zéro après une mise sous tension et doit être différent de FFh.
Le mot d’échange peut également prendre les valeurs suivantes :
c xxyy : le nombre d’octets utiles dans la zone de données yy doit être différent
de FFh,
c 0000h : aucune “trame de demande de lecture” n’a encore été formulée.
C’est particulièrement le cas à la mise sous tension du Sepam 2000.
Les autres mots ne sont pas significatifs,
c FFFFh : la “trame de demande” a été prise en compte, mais le résultat
dans la zone de réponse n’est pas encore disponible.
Il est nécessaire de faire une nouvelle lecture de la trame de réponse.
Les autres mots ne sont pas significatifs,
c 00FFh : le coupleur de communication supporte la fonction
de l’oscilloperturbographie mais pas le programme de la cartouche Sepam 2000.
Les autres mots ne sont pas significatifs. En revanche, si le superviseur demande
des enregistrements à un Sepam 2000 qui ne supporte pas la fonction
oscilloperturbographie au niveau du coupleur, le Sepam 2000 répond
par une réponse d’exception au sens Jbus.
Les mots qui suivent le mot d’échange constituent la zone de données.
Comme les fichiers de configuration et de données sont contigus, une trame Jbus
peut contenir la fin du fichier de configuration et le début du fichier de données
d’un enregistrement.
A charge au logiciel de superviseur de reconstruire les fichiers en fonction
du nombre d’octets utiles transmis et la taille des fichiers indiquées dans la zone
d’identification.
Acquittement d’un transfert
Pour avertir le Sepam 2000 d’une bonne réception d’un bloc d’enregistrement
qu’il vient de lire, le superviseur doit écrire dans le champ “numéro d'échange”
le numéro du dernier échange qu’il a effectué et mettre à zéro le champs
“nombre d’octets utiles dans la zone de données” du mot d’échange.
Le Sepam 2000 n’incrémente le numéro d’échange que si de nouvelles rafales
d’acquisition sont présentes.
Relecture de la zone d’identification
Pour s’assurer que l’enregistrement n’a pas été modifié, pendant son transfert
par un nouvel enregistrement, le superviseur relit le contenu de la zone
d’identification et s’assure que la date de l’enregistrement rapatrié
est toujours présente.
Communication Jbus/Modbus
35
Oscilloperturbographie (suite)
Exemple
L’exemple suivant est donné à titre indicatif
pour expliciter les trames Jbus émises ou reçues
par le superviseur.
lecture de la zone d’identification
émission
réception
01 03 D204 00 25 (+crc)
(lecture de 37 mots à l’adresse D204 de l’esclave N° 1)
01 03 4A
0000
0B0E
0000
0000
La taille du fichier .CFG est de 1167 octets.
La taille du fichier .DAT est de 28896 octets.
Le nombre total d’octets transmis est donc 30063.
Comme il y a 248 octets de données par bloc,
il faut transférer 122 blocs ( 30063/248 = 121,3).
0000 048F
0800 80E9
0000 0000
0000 0000
70E0
0000
0000
0000
0002
0000
0000
0000
0061
0000
0000
0000
0B0E 0801 8FF0 0061
0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000
0000 (+crc)
048Fh = 1167 octets de données .CFG
70E0h = 28896 octets de données .DAT
0002 = Nombre d’enregistrement disponible
0061 0B0E 0801 8FF0 = date de l'enregistrement
le plus récent correspondant au 14 novembre 1997 à 8h
01mn 36848ms
0061 0B0E 0800 80E9 = date de l'enregistrement
le plus ancien correspondant au 14 novembre 1997 à 8h
00mn 33001ms
choix de l’enregistrement à rapatrier vers le maître
émission
01 10 D200 00 04 08
0061 0B0E 0801 8FF0 (+crc)
(écriture de 4 mots à l’adresse D200 de l’esclave N° 1)
Les 4 mots contiennent dans notre exemple la date
de l’enregistrement le plus récent.
réception
01 10 D200 00 04 (+crc)
lecture du bloc N°0 de l’enregistrement
émission
01 03 D300 00 7D (+crc)
(lecture de 125 mots a l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
réception
01 03 FA 00F8...............(+crc)
00F8 = (échange N° 0, octets de données = 248)
acquittement du bloc N°0 de l’enregistrement
émission
01 10 D300 00 01 02 0000........(+crc)
(écriture de 1 mot à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
0000 = (échange N° 0, nombre d’octets utiles = 0)
réception
01 10 D300 00 01 (+crc)
lecture du bloc N°1 de l’enregistrement
émission
01 03 D300 00 7D (+crc)
(lecture de 125 mots à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
réception
01 03 FA 01F8........(+crc)
01 F8 = (échange N° 1, octets de données)
acquittement du bloc N°1 de l’enregistrement
émission
01 10 D300 00 01 02 0100 (+crc)
(écriture de 1 mot à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
0100 = (échange N° 1, nombre d’octets utiles = 0)
réception
01 10 D300 00 01 (+crc)
lecture du bloc N°2 de l’enregistrement
émission
01 03 D300 00 7D (+crc)
(lecture de 125 mots a l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
réception
01 03 FA 02F8…(+crc)
02F8 = (échange N° 2, octets de données)
acquittement du bloc N°2 de l’enregistrement
émission
01 10 D300 00 01 02 0200 (+crc)
(écriture de 1 mot à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
0200 = (échange N° 2, octets de données)
réception
01 10 D300 00 01 (+crc)
répéter la lecture et l’acquittement jusqu’à :
dans notre exemple il y a 122 blocs de 250 octets à lire
36
Communication Jbus/Modbus
lecture du bloc N°79h de l’enregistrement
émission
01 03 D300 00 7D (+crc)
(lecture de 125 mots à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
réception
01 03 FA 7937..........(+crc)
7937 = (échange N° 79h, 55 octets de données utiles)
Seules les 55 premiers octets (37h) font parti
de l’enregistrement
acquittement du bloc N°79h de l’enregistrement
émission
01 10 D300 00 01 02 7900..........(+crc)
(écriture de 1 mot à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
7900 = (échange N° 79h, 0 octet utile)
réception
01 10 D300 00 01 (+crc)
La lecture du bloc 7Ah n’est pas obligatoirement nécessaire
Elle peut servir de fin de boucle de programme du fait que le nombre d’octets
utiles vaut 00.
lecture du bloc N°7Ah de l’enregistrement
émission
01 03 D300 00 7D (+crc)
(lecture de 125 mots à l’adresse D300 de l’esclave N° 1)
réception
01 03 FA 7A00..........(+crc)
7A00 = (échange N° 7Ah, 0 octet utile)
Les 248 octets de données ont une valeur non significatives
Relecture de Ia zone d’identification
pour vérifier que l’enregistrement demandé est toujours présent
lecture de la zone d’identification
Communication Jbus/Modbus
émission
01 03 D204 00 0025 (+crc)
(lecture de 37 mots à l’adresse D204 de l’esclave N° 1)
réception
01 03 4A
0000 0000 048F
0B0E 0800 80E9
0000 0000 0000
0000 0000 0000
70E0
0000
0000
0000
0002
0000
0000
0000
0061
0000
0000
0000
0B0E 0801 8FF0 0061
0000 0000 0000 0000
0000 0000 0000 0000
0000 (+crc)
37
Annexes
Protocole Jbus
maître
Caractérisation des échanges
Le protocole Jbus permet de lire ou d’écrire un
ou plusieurs bits, un ou plusieurs mots, le contenu
du compteur d’événements ou celui des compteurs
de diagnostic.
14 fonctions sont disponibles :
c lecture de n bits de sorties ou internes,
c lecture de n bits d’entrées,
c lecture de n mots de sorties ou internes,
c lecture de n mots d’entrées,
c écriture de 1 bit,
c écriture de 1 mot,
c lecture rapide de 8 bits,
c diagnostic des échanges,
c lecture du compteur d’événement,
c écriture de n bits,
c écriture de n mots.
demande
réponse
MERLIN GERIN
MERLIN GERIN
MERLIN GERIN
esclave
esclave
esclave
Les échanges se font à l’initiative du maître et comportent une demande du maître
et une réponse de l’esclave (Sepam 2000). Les demandes du maître sont soit adressées
à un Sepam 2000 donné identifié par son numéro dans le premier octet de la trame
de demande, soit adressées à tous les Sepam 2000 (diffusion).
maître
diffusion
MERLIN GERIN
MERLIN GERIN
esclave
MERLIN GERIN
esclave
esclave
Les commandes de diffusion sont obligatoirement des commandes d’écriture.
Il n’y a pas de réponse émise par les Sepam 2000.
demande
réponse
MERLIN GERIN
maître
esclave
La connaissance détaillée du protocole n’est indispensable que si l’on utilise comme maître
un calculateur pour lequel il faut réaliser la programmation correspondante. Tout échange Jbus
comporte 2 messages : une demande du maître et une réponse de Sepam 2000.
Toutes les trames échangées ont la même structure. Chaque message ou trame
contient 4 types d’informations :
numéro
d'esclave
code
fonction
zones
de données
zone de contrôle
CRC 16
c Ie numéro de l’esclave (1 octet) : il spécifie le Sepam 2000 destinataire (0 à FFh).
S’il est égal à zéro, la demande concerne tous les esclaves (diffusion) et il n’y a pas
de message de réponse,
c Ie code fonction (1 octet) : Il permet de sélectionner une commande
(lecture, écriture, bit, mot) et de vérifier si la réponse est correcte,
c Ies zones données (n octets) : il contient les paramètres liés à la fonction :
adresse bit, adresse mot, valeur de bit, valeur de mot, nombre de bits,
nombre de mots,
c Ia zone contrôle (2 octets) : il est utilisé pour détecter les erreurs de transmission.
Synchronisation des échanges
Tout caractère reçu après un silence supérieur à 3 caractères est considéré comme
un début de trame. Un silence sur la ligne au minimum égal à 3 caractères doit être
respecté entre deux trames.
Exemple : à 9600 bauds, ce temps est égal approximativement à 3 millisecondes.
38
Communication Jbus/Modbus
Trame de demande
ce code permet
de sélectionner
les commandes
disponibles
informations nécessaires
à la demande
adresse bits ou mots
valeur bits ou mots
nombre de bits ou mots
lorsque le message
est reçu par l'esclave,
ce dernier lit le mot
de contrôle et accepte
ou refuse le message
0 à FFh
code
fonction
informations
CRC 16
1 octet
1 octet
N octets
2 octets
Trame de réponse
adresse bits ou mots lus
valeur bits ou mots lus
nombre de bits ou mots
Contrôle des messages reçus par le Sepam 2000
Lorsque le superviseur émet une demande après avoir
indiqué :
c Ie numéro d’esclave,
c Ie code fonction,
c Ies paramètres de la fonction,
il calcule et émet le contenu du mot de contrôle
(CRC 16). Lorsque l’esclave reçoit le message de
demande, il le range en mémoire, calcule le CRC 16
et le compare au CRC 16 reçu.
Si le message reçu est incorrect (inégalité des CRC 16)
I’esclave ne répond pas.
0 à FFh
code
code
fonction
fonction
données
CRC 16
1 octet
1 octet
N octets
2 octets
n° d'esclave
fonction
info
CRC 16
calcul
CRC 16
comparaison CRC 16
maître
esclave
Contenu d’une réponse exception
code d'exception
01. code fonction inconnu
02. adresse incorrecte
03. donnée incorrecte
04. automate non prêt
07. non acquittement
code fonction (Y) reçu
et bit de poids fort à 1
Si le message reçu est correct mais que l’esclave ne
peut le traiter (adresse erronée, donnée incorrecte...),
il renvoie une réponse d’exception.
0 à FFh
Yh
1
CRC 16
(8 x h)
1 octet
1 octet
2 octets
Exemple :
c demande
01
09
00
c réponse
01
Communication Jbus/Modbus
00
00
00
CRC 16
01 : code fonction inconnu
89
01
CRC 16
39
Annexes (suite)
Lecture de N bits :
fonction 1 ou 2
Dans la suite de ce document :
PF est l’abréviation de poids fort, Pf est l’abréviation de poids faible.
Fonction 1 : lecture de bits de sortie ou bits internes.
Fonction 2 : lecture de bits d’entrée.
Le nombre de bits à lire doit être inférieur ou égal à 2000.
Demande
numéro
d'esclave
1 ou 2
1 octet
1 octet
adresse
du 1er bit (PF + pf)
nombre
de bits à lire
CRC 16
2 octets
2 octets
2 octets
Réponse
numéro
d'esclave
1 ou 2
nombre
d'octets
lus
1 octet
1 octet
1 octet
dernier
octet
lu
1er octet lu
CRC 16
N octets
2 octets
Détail d’un octet
dernier bit transmis
premier bit transmis
Les bits non utilisés dans l’octet sont mis à zéro.
Exemple
Lecture des bits C004h à C011h de l’esclave N° 1 :
c demande
01
01
C004
0E
CRC 16
c réponse
C004 C011
C00B
01
40
01
02
C00C
10101001
00101110
A9
2E
CRC 16
Communication Jbus/Modbus
Lecture de N mots :
fonction 3 ou 4
Le nombre de mots à lire doit être inférieur ou égal à 125.
Fonction 3 : lecture de mots de sortie ou bits internes.
Fonction 4 : lecture de mots d’entrée.
Demande
numéro
d'esclave
3 ou 4
adresse
du 1er mot (PF + pf)
nombre
de mots (PF + pf)
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Réponse
numéro
d'esclave
3 ou 4
nombre
d'octets
lus
1er mot lu
(PF + pf)
dernier
mot lu
(PF + pf)
CRC 16
1 octet
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Exemple :
Lecture des mots 0C05h à 0C0Ah de l’esclave N° 2 :
c demande
02
03
0C05
06
CRC 16
c réponse
02
Ecriture d’un bit :
fonction 5
03
0C
valeur
du mot
0C05
valeur
du mot
0C0A
CRC 16
Demande
numéro
d'esclave
1 octet
5
adresse du bit
valeur du bit
0
CRC 16
2 octets
1 octet
1 octet
2 octets
1 octet
bit forcé à 0 : écrire 0
bit forcé à 1 : écrire FFh
Réponse
Pour la fonction 5, la trame de réponse est identique à la trame de demande :
numéro
d'esclave
5
adresse du bit
valeur du bit
0
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
1 octet
1 octet
2 octets
00
CRC 16
Exemple :
Forçage à 1 du bit C010h de l’esclave N° 2 :
02
Communication Jbus/Modbus
05
C010
FFh
41
Annexes (suite)
Ecriture d’un mot :
fonction 6
Demande
numéro
d'esclave
6
adresse du mot
(PF + pf)
valeur du mot
(PF +pf)
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Réponse
La réponse est un écho de la demande indiquant la prise en compte par l’esclave
de la valeur contenue dans la demande.
numéro
d'esclave
6
adresse du mot
(PF + pf)
valeur du mot
(PF +pf)
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Exemple :
Écriture de la valeur 1000 dans le mot d’adresse 0C0Eh de l’esclave 1 :
1
Lecture rapide de 8 bits :
fonction 7
6
0C0E
1000
CRC 16
Demande
numéro
d'esclave
7
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
Réponse
numéro
d'esclave
7
xxxxxxxx
état des bits
CRC 16
1 octet
1 octet
1 octet
2 octets
L’ adresse des 8 bits en lecture rapide est fixée dans le Sepam 2000 au poids
fort du mot à l’adresse 0C8F (adresses bit C8F8h à C8FFh).
42
Communication Jbus/Modbus
Lecture des compteurs
de diagnostic : fonction 8
A chaque Sepam 2000 sont affectés des compteurs
d’événements (ou compteurs de diagnostic).
Il y a au total 8 compteurs par Sepam 2000.
Ces compteurs sont des mots de16 bits. Dans le
tableau ci-contre la valeur de la donnée XXXX vaut :
c 0000 lors de la demande,
c le contenu du compteur concerné lors de la réponse.
Si ces compteurs arrivent à FFFF, ils passent
automatiquement à 0000.
Demande / réponse
numéro
d'esclave
8
code
sous fonction
donnée
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
codes
sous fonction
données
le Sepam 2000 doit envoyer l’écho
de la demande
0000
XYZT(1)
remise à zéro des compteurs
de diagnostic
000A
0000
Iecture du nombre total :
des trames reçues sans erreur CRC (CPT1)
000B
XXXX
des trames reçues avec erreur CRC (CPT2)
000C
XXXX
du nombre de réponse d’exception renvoyé (CPT3) 000D
XXXX
des trames adressées au Sepam 2000 (CPT4)
(hors diffusion)
000E
XXXX
des demandes de diffusion reçues (CPT5)
000F
XXXX
des réponses d’exception
(diffusion incluse (CPT6 / fonction 13)
0010
XXXX
des réponses Sepam 2000 non prêt (CPT7)
0011
XXXX
des caractères non traités (CPT8)
0012
XXXX
(1)
Lecture du compteur
d’événements : fonction 11
Chaque Sepam 2000 possède un compteur
d’événements (CPT 9). Ce compteur est incrémenté
à chaque trame correctement reçue et interprétée
par l’esclave (sauf la commande spécifique de lecture
de ce compteur : fonction 11). Une commande
de diffusion correcte incrémente le compteur.
Si Sepam 2000 émet une réponse d’exception,
le compteur n’est pas incrémenté.
Ce compteur permet, depuis le maître, de savoir si
Sepam 2000 a correctement interprété la commande
(compteur d’événements incrémenté) ou non
(compteur non incrémenté).
X, Y, Z, T, fixés par l’utilisateur (pour le contrôle de la transmission).
Demande
numéro
d'esclave
0B
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
Réponse
numéro
d'esclave
0B
0
contenu
compteur de l'esclave
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Se reporter au chapitre “mise en œuvre”, paragraphe “compteurs de diagnostic”.
La lecture de ces différents éléments va permettre
d’effectuer un diagnostic des échanges ayant été
réalisés entre le maître et le Sepam 2000.
Si compteur du maître = compteur du Sepam 2000,
la commande envoyée par le maître a bien été
exécutée. Si compteur du maître = compteur de
l’esclave + 1, la commande envoyée par le maître
n’a pas été exécutée.
Communication Jbus/Modbus
43
Annexes (suite)
Ecriture de n bits consécutifs :
fonction 15
Demande
numéro
d'esclave
0F
adresse
du 1er bit
à forcer
nombre
de bits
à forcer
nombre
d'octets
à forcer
valeur
des bits
à forcer
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
1 octet
N octets
2 octets
Le nombre de bits est compris entre 1 et 1968, le nombre d’octets entre 1 et 246.
Ordre des bits à forcer :
1er bit
1 octet
dernier bit
1er octet
1er bit
octet N
dernier bit
octet N
Réponse
numéro
d'esclave
0F
adresse
du 1er bit forcé
nombre
de bits forcés
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Exemple
Forcer à 1 les bits C010h et C011h de l’esclave 3 :
c demande
03
0F
C010
0002
01
03
CRC 16
c réponse
03
Ecriture de n mots
consécutifs : fonction 16
0002
C010
0F
CRC 16
Demande
numéro
d'esclave
10 h
adresse
du 1er mot
à forcer
nombre
de mots
à forcer
nombre
d'octets
à forcer
valeur
des mots
à forcer
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
1 octet
N octets
2 octets
Le nombre de mots est compris entre 1 et 123, et le nombre d’octets compris entre 2 et 246.
Ordre des mots à forcer :
1er mot
à forcer
PF
dernier mot
à forcer
pf
PF
p
PF
pf
PF
pf
Réponse
44
numéro
d'esclave
10 h
adresse
du 1er mot forcé
nombre
de mots forcés
CRC 16
1 octet
1 octet
2 octets
2 octets
2 octets
Communication Jbus/Modbus
Exemple
Forçage des mots 0C00h à 0C03h de l’esclave N° 1 :
c (0C00) = 0001,
c (0C01) = 0010,
c (0C02) = 0100,
c (0C03) = 1000.
Demande
01
10
0C00
0004
08
0001 0010 0100 1000
CRC 16
Réponse
01
0C00
10
Algorithme
de calcul du CRC 16
Hex FFFF
CRC 16
08
0004
CRC 16
CRC 16
octet
CRC 16
n=0
décalage à droite CRC 16
non
retenue
oui
CRC 16
poly
CRC 16
n=n+1
non
n>7
oui
octet suivant
non
message terminé
= ou exclusif
oui
fin
n = nombre de bits d’information
Poly = polynôme de calcul du CRC 16 = 1010 0000 0000 0001
(le polynôme générateur est = 1 + x2 + x15 + x16).
Communication Jbus/Modbus
45
Exemple de calcul du CRC
Exemple de calcul de CRC avec le mot 0207
poids fort
poids faible
initialisation registre CRC ou exclusif avec l’octet de poids fort (02)
décalage 1
1111
0000
1111
0111
1010
1111
0000
1111
1111
0000
1111
0000
1111
1111
0000
1111
0010
1101
1110/1
0001
1111
1111
0000
1111
1111
0000
1111
1111/1
0001
1100
0110
1111
0111
1111
1111
1110
1111/0
0011
1010
1001
0100
0010
1010
1000
0100
0010
1010
1000
0011
0000
0011
1001
0100
0000
0100
0010
0001
0000
0001
1111
0000
1111
1111
1111
0000
1111
0111
0011
0000
0011
1111/1
0001
1110
1111/0
1111/1
0001
1110
1111/0
1111/1
0001
1110
0000
0011
1001
0000
1001
0100
0000
0100
0010
0000
0010
0001
0000
0000
0000
0000
1000
0100
0111
1001
1100/1
0001
1101
1110/1
0001
1111
0111/1
0001
0110
0011/0
1001/1
0001
1000
0100/0
0010/0
0001/0
externe à 1, ou exclusif polynôme
décalage 2
1101
0110
1010
retenue à 1, ou exclusif polynôme
décalage 3
retenue à 0
décalage 4
décalage 5
décalage 6
décalage 7
décalage 8
poursuite du calcul avec l’octet de poids faible (07)
décalage 1
décalage 2
décalage 3
décalage 4
décalage 5
décalage 6
décalage 7
décalage 8
0000
1000
0100
1010
1110
0111
1010
1101
0110
1010
1100
0110
0011
1010
1001
0100
0010
0001
0000
0001
0000
0000
0000
0000
0000
0000
1000
0000
1000
0100
0010
0000
0010
1001
0100
0010
Le CRC 16 de la trame à envoyer est : 4112 (avec poids faible + poids fort).
Temps de retournement
de Sepam 2000
Le temps de retournement (Tr) du coupleur de communication est inférieur
à 10 ms, silence de 3 caractères inclu : 3 ms environ à 9600 bauds.
Ce temps est donné avec les paramètres suivants :
c 9600 bauds,
c format 8 bits, parité impaire, 1 bit de stop.
question
réponse
Tr < 10 ms
Ce temps est de 20 ms pour les accès à la table de regroupement de l’adresse
0100 à 017C.
46
Communication Jbus/Modbus
Annexes
Différences Jbus et Modbus
structure de la trame
Jbus
Modbus
n° d’esclave
1 à 255
1 à 247
code fonction
1 à 16 (sauf 9 et 10)
1 à 21
longueur trame
255 octets max.
261 octets max.
CRC
CRC16
CRC16
détection des trames*
silence > 3 caractères
silence > 1,5 ou > 3,5 caractères
adresse des données
de 0 à FFFF
suivant constructeurs de 0 à FFFF ou de 0 à 9999
* Cette différence ne pose pas de problème à des débits supérieurs à 1200 bauds car ces temps sont inférieurs au temps de traitement de l’équipement
(temps de retournement).
fonctions standard
fonction 1
lecture de n bits
fonction 2
lecture de n bits
lecture de n bits
lecture de n bits
fonction 3
lecture de n mots
lecture de n mots
fonction 4
lecture de n mots
lecture de n mots
fonction 5
écriture de 1 bit
écriture de 1 bit
fonction 6
écriture de 1 mot
écriture de 1 mot
fonction 7
lecture rapide de 8 bits
lecture du status d’exception (8 bits)
signale des défauts sur l’équipement
fonction 15
écriture de n bits
écriture de n bits
fonction 16
écriture de n mots
écriture de n mots
Les informations ci-après sont données à titre indicatif, et ne concernent pas forcément le Sepam 2000.
fonctions étendues** (sous-fonctions)
fonction 13
commandes programme
commandes programme
(01-02)
identique
identique
(03-04)
adresse sur 24 bits
adresse sur 16 bits + 8 bits pour le n° de page
extension d’adresse
(25)
identique
identique
(26)
octet de donnée = 00 ou 80h
octet de donnée = 06h
identique
identique
fonction 14
Remarque : la fonction 13 possède 43 sous-fonctions, Jbus en utilise seulement 6.
fonctions de diagnostic (sous-fonctions)
fonction 8
(01)**
lecture des compteurs de diagnostics
lecture des compteurs de diagnostics
donnée = 0000 => pas de réponse émise
donnée = FF00 remise à zéro des compteurs
réponse
pas de remise à zéro des compteurs
(00-02**-03**-0A) identiques
identiques
(0B)
comptabilise les trames sans erreur de CRC
comptabilise toutes les trames
(0C - 0D)
identiques
identiques
(0E)
non incrémenté sur une diffusion
incrémenté sur une diffusion
(0F)
comptabilise le nombre de diffusions reçues
comptabilise le nombre de non réponses de l’esclave
(10-11)
identiques
identiques
(12)
comptabilise les erreurs de caractères (format, parité,..)
comptabilise les overrun
fonction 11
compteur d’évènement
incrémenté sur une diffusion
dans la réponse, le 1er mot est toujours à 0
compteur d’évènement
non incrémenté sur une diffusion
dans la réponse, le 1er mot est à 0 ou FFFF (status)
fonction 12 **
historique des 64 derniers échanges
dans la réponse, le 1er mot est toujours à 0
historique des 64 derniers échanges
dans la réponse, le 1er mot est à 0 ou FFFF (status)
0 -02-03-05-07-08**
identiques
identiques
04
équipement non prêt
erreur pendant le traitement de la requête
09**
chevauchement de zone mémoire
non implémenté
codes d’exception
** ne concerne pas le Sepam 2000
Communication Jbus/Modbus
47
Notes
48
Communication Jbus/Modbus
Schneider Electric SA
Adresse postale
F-38050 Grenoble cedex 9
Tél : +33 (0)4 76 57 60 60
Télex : merge 320842 F
http://www.schneider-electric.com
Rcs Nanterre B 954 503 439
3140751F-G
ART.75752
En raison de l’évolution des normes et du matériel,
les caractéristiques indiquées par les textes et les images
de ce document ne nous engagent qu’après confirmation
par nos services.
Ce document a été imprimé
sur du papier écologique.
Publication : Schneider Electric SA
Création, réalisation : Idra
Impression :
11 / 1999

Manuels associés