CHAUVIN ARNOUX SCRUTHERM 2 Manuel utilisateur
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							 и SCRUTHERM 2 x
scanner infrarouge
ELENCA, SL
\2fYJ20§
Mode d'emploi
7
MD 311-12-01 Ed. 4 code 906 130 782
ay CHAUVIN 190, rue Championne! 75876 PARIS Cédex 18 FRANCE
ANO UX Tél, 33 (1) 42 52 82 55 - Télex 772081 - Télécopieur 33 (1) 46 27 73 89
Table des matiéres
Objet des mesures
effectuées par le SCRUTHERM2___
Champ de visée ___
Rapport entre température et flux rayonné
Comment utiliser votre SCRUTHERM 2
Sconning ВЕ
Comment viser avec précision un objet éloigné _ ___
Conseils pour le choix des lentilles
Conseils pour effectuer des mesures précises 10
Opérations courantes d'entretien —_— 10
Mesure des transferts thermiques
par rayonnement ___ _ 12
Mesure des temperatures ________ 3
Mesure des résistances thermiques __ 14
Notes d'application — — 15
1 - Contrále d'un échangeur thermique 4 ventilation — 15
2 - Contrôle des registres d'air d'alimentation ______ 15
O a a ae o a
я
3 - Etat d’un palier 15
4 - Localisation de conduites noyées dons un plancher … 15
5 - Infiliration d'air __ 15
6 - Réponse à une plainte pour température insuffisante 15
7 - Réponse à une plainte d'excès de chauffage 16
8 - Identification de conduites de climatisation == |6
9 - Défaut d'isolation d'une tuyouterie 17
10 - Efficacité d'un film réflecteur sur un vitroge __ 17
11 - Contrôle des pièges à condensat 7
Inspection d'équipements électriques 20
Qu'est ce qui provoque des échouffements
dans une installation électrique — —— =
Maintenance préventive 20
1 - Sectionneurs et boîtes à fusibles 21
2 - Moteurs efpaliers 2
3 - Transformateurs de puissance _ a co)
4 - Equipement électronique 9
5 - Ballast des tubes fluorescents — |]
Spécifications techniques_ у
Pour commander — MX”
1
= - = я сша — тины в === зо
Molette
*rait lumineux rouge (LED)
ndicateur de lecture
Objet des mesures effectuées par le SCRUTHERM 2
Zur Schelle °C où Wim?
г
№
x 0
+
= AN
a |
E LE
a
a
Le
+
3
ji
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ETE
Li
1
Sry
Hy
E
Ang
4
indication
de natterie épuisée
a changer
d'ajustage de
la lecture zérn
Guide
des chamos de visée
des leriiilas, frontales
marche / arré:
Poussoir
Commutateur
de calibre
j rest ina rey aa)
Trous d'accès a vis
de calibratior
Votre SCRUTHERM 2 a été congu pour effectuer rapi-
dement des mesures comparatives de taux de trans-
fert thermique par rayonnement, en différents points
d’une même surface ou d’objets distincts afin de loca-
liser des défauts d'isolation thermique ou la présence
de sources d'échauffement. || permet également à
partir de mesures comparatives d'évaluer des tempé-
ratures ou voisinage des températures ambiantes ou
des facteurs d‘isolation thermique.
Champ de visée.
Le flux thermique mesuré par |'appareil se trouve
limité par ses organes d'entrée (diaphragme et len-
tille frontale) à un cône d'ouverture angulaire défi-
nie, La figure ci-dessous montre que le diamètre & de
la surface de l'objet (ou cible) d'où parvient te flux
thermique est proportionnel à la distance D de visée.
L'appareil mesure le flux thermique moyen émis por
unité de surface et fournit un résultat indépendant de
la distance D quand ce flux moyen reste inchangé
c’est à dire pratiquement quand les différentes zones
de la surface de la cible émettent le même flux.
Ce ne serait pas le cas par exemple si l’on voulait
mesurer le flux thermique émis par un tuyau qui
n'occuperait, comme indiqué dans lo figure ci-
dessous, qu’une partie du champ de !'appareil. Pour
——
——
та = tuyau 0)
faire une mesure correcte dans un tel cas il foudrait,
soit se rapprocher suffisamment de l'objet visé pour
que la surface définie par le champ reste à l'intérieur
de ses dimensions ou, si l'on ne peut s'en rapprocher,
modifier les organes d’entrée pour restreindre le
chomp angulaire. Le champ ongulaire des organes
d'entrée est défini par le rapport entre distance D et
dimensions @ de la cible visée.
L'appareil est livré avec des “lentilles d’entrée’’ de
rapports 3/1 et 25/1.
On peut recevoir sur demande des "’lentilles
d'entrée” de rapports 50/1, 100/1 et 200/1.
(Noter toutefois que lo sensibilité de l'appareil se
frouvre réduite dons un rapport 10 quand on utilise
les lentilles 100/71 et 200/71).
Avec une lentille 25/1 par exemple, à une distance
de 100 cm, la dimension de la portion de surface
visée est de : e 4 cm de diamètre.
Pour analyser les variations locales de transfert ther-
mique d'une paroi, on devra donc choisir la lentille
d'entrée suivant la distance à laquelle se trouve la
paroi et suivant la finesse de résolution désirée.
Rapport entre température et flux
thermique rayonné.
Bien que la mesure effectuée par l’appareil soit celle
du flux thermique rayonnée par lo surface visée, les
lois du rayonnement permettent d'en déduire sous
4
certaines réserves la valeur de la température. Plus
exactement l’oppareil apprécie des variations de flux
thermique rayonné et ce sont donc des écarts de tem-
péroture qu’il est possible d'apprécier ce qui explique
la double graduation du cadran en Watt/m? d'une
part et en degrés C d'autre part.
On peut constater que la correspondance entre ces
deux échelles est effectuée sur la base d'une varia-
tion de 1°C pour un écart de 6 Watts/m?. En réalité
le facteur foisant correspondre la température à la
puissance rayonnée dépend à la fois de la tempéra-
ture et du pouvoir émissif de la surface visée.
La base retenur de 1°C/6 Watts/m? est valable pour
des mesures effectuées au voisinage de 25°C et pour
des objets dont le pouvoir émissif est voisin de 1 :
voir courbe et tableau ci-contre.
Une surface noire a un pouvoir émissif voisin de 1
alors que celui d’une surface brillante comme l’acier
inoxydable est faible et de l’ordre de 0,6. La plupart
des matériaux communs tels que les murs, les maté-
riaux d'isolation, le verre, la maçonnerie, les peintu-
A A Wim?
A °C
20
Pouvoir émissif +—
_ | 30 | est |
40 | 7,31
50 764
| 60 8,37
100 | 11,8
200 24
3 | hs |
0 25 100
res ont un pouvoir émissif compris entre 0,7 et 0,9
dans le domaine infrarouge où se situent les rayon-
200°C
nements mesurés au voisinage de la température
ambiante.
5
Comment utiliser votre SCRUTHERM 2
* Mettre en place la “lentille d'entrée” correspon-
dant au champ de vision désiré en veillant à
l'enfoncer complètement dans sa monture.
* L'apporeil comporte 3 calibres repérés par le coef-
ficient à appliquer à la lecture effectuée, à savoir :
X 10, X 1, X 0,1 dons l’ordre des sensibilités
croissantes. Au départ placer le commutateur sur
la position X 1 correspondant au calibre utile pour
90 % des mesures.
* Orienter l’appareil vers la surface ou l’objet consti-
tuant la cible choisie.
© Appuyer sur le poussoir supérieur rouge et tourner
la mollette d'ajustage de zéro jusqu'à ce que le
trait lumineux apparaisse dans l‘échelle. En modi-
fiont l'orientation de l’appareil de port et d’autre
de la cible initialement visée, on constatera un
déplacement plus ou moins important du troit lumi-
neux le long de l'échelle.
En passant sur le calibre X 0,1, les déplacements
du trait lumineux seront multipliés par 10 alors
qu'en passant sur le calibre X 10 ils seront au‘con-
traire réduits dans le rapport 10.
Scanning”
Ce terme désigne l'exploration d‘une surface en
balayant systématiquement ses différentes parties
dans le champ de l’appareil. En comparant les lectu-
res successives effectuées, on peut ainsi situer la
position d’une zone chaude par rapport aux zones voi-
sines, por exemple une ampoule lumineuse, comme
indiqué dons lo figure ci-contre en vue de s'exercer
au maniement de l’apporeil.
Cet exercice permet de noter la rapidité de réponse
de l’apporeil et la facilité qu’elle apporte dans la loca-
lisation recherchée.
ES Ag tl oT aE ARE a a "а
oe
~ „”
fy po» — /
= =" Pa
A Ka у
==
um ==
| am
== ES
scanning
п SP METALICA ATU CA AA ap =
Mode d'exploration
systématique de la totalité
d'une surface
Comment viser avec précision un
objet éloigné.
Pour explorer avec une definition suffisante une sur-
face éloignée (distance de quelques mètres à plu-
sieurs dizaines de mètres) ou viser un objet éloigné, il
convient d’utiliser une lentille de faible champ (au
moins 25/1) et d'orienter avec précision l’apporeil
vers l'objet ou la fraction de surface dont on veut
connaître le niveou de puissance rayonnée.
Pour ce faire tenir l’appareil de la moin gauche en
tendant le bros comme indiqué dans la figure ci-
après, soit à environ 0 m 50 de l'oeil.
Centrer les faces latérales du boîtier vis à vis des
traits blancs verticaux tracés à l'arrière du porte len-
tille et aligner les marques blanches horizontales avec
le trait O de l'échelle.
Dans ces conditions la portion de surface visée cor-
respondant sensiblement pour la lentille 25/1 à celle
qui se trouve cachée por la monture porte lentille.
8
Aligner le trait du
zéro de l'échelle
avec ces 2 marques
Centrer les faces /
latérales de l'appareil
entre ces 2 traits, — — — —
(
Pour les autres lentilles, utiliser les cercles tracés sur
le cadran de l'appareil pour définir approximative-
ment la cible visée.
Conseils
pour le choix des lentilles
Pour localiser un point chaud (ou froid) commencer
par utiliser des lentilles à faible ou moyenne défini-
tion, 25/1 ou 50/1 par exemple, avant de préciser la
localisation avec les lentilles 100/1 et 200/1. Noter
par ailleurs que ces dernières sont dix fois moins sen-
sibles et que les coefficients de lecture liés au calibre
doivent alors être corrigés en conséquence :
Coefficient de
Calibres lecture avec lentilles
100/1 et 200/1
x 0,1 x 1
x 1 x 10
x 10 x 100
Ces deux lentilles peuvent notamment localiser’ des
points chauds à des températures supérieures à
500°C, sur le calibre X 10 (jusqu'à 4000°C).
ATTENTION : Ne pas viser directement le soleil par
temps clair avec votre SCRUTHERM 2, vous risqueriez
de détériorer l'élément sensible.
Par ailleurs ne pas laisser les lentilles constamment
exposées à la lumière du soleil ou au rayonnement
ultra-violet qui provoquerait à la longue leur fissura-
tion (au bout de plusieurs mois d’exposition...).
ужас a BE ms SES SE === - == воин тот
Conseils pour effectuer des
mesures précises.
1) © Quand votre SCRUTHERM 2 passe d'une tempé-
rature ambiante chaude à une température plus
froide ou vice-versa attendre, avant d'effectuer
une série de mesure, qu'il se soit acclimaté à la
nouvelle température. C'est le cas par exemple
lorsque l‘oppareil est resté dans le coffre d'une
voiture parquée à l'extérieur par temps froid et
qu'on le prend pour effectuer des mesures à
l'intérieur d'un local chouffé. Pour éviter une
dérive des mesures durant une opération de
‘’Scanning’’ attendre 10 a 15 minutes pour que
l'appareil ait eu le temps de prendre la tempéra-
ture du local où vous devez effectuer ces mesu-
res. Eviter de toucher le porte objectif conte-
nant l'élément sensible avec vos doigts quand
vous travaillez sur le colibre X 0,1.
2) * Le temps de réponse du SCRUTHERM 2 dépend
du calibre utilisé. |! est rapide sur le calibre
X 1, très rapide sur le calibre X 10, un peu
10
moins rapide sur le calibre X 0,1. La rapidité
de réponse est importante quand on ne veut
sacrifier aucun détoil dans l’exploration des
températures d’une surface distante.
3) * Lorsqu’on effectue des mesures à l'extérieur
par temps ensoleillé, l'échauffement provoqué
par le rayonnement du soleil et so réflexion par-
tielle par lo surface visée risque de provoquer
des erreurs. Attendre que la surface visée soit à
l'ombre ou que le soleil soit caché par des nua-
ges ou couché pour effectuer une série de mesu-
res.
Opérations courantes d’entretien
e Remplacement de la pile
La pile 6V PT fournie avec votre SCRUTHERM 2 est en
mesure de l‘alimenter en régime continu durant 4 ou
5 heures. Comme chaque mesure ne demande que
quelques secondes, la pile dure de 6 mois a 1 an en
utilisation normale. Quand elle devient faible, l‘indi-
cation LO BATT apparait dons la partie inférieure de
'écheile. On dispose alors encore d'un temps d'utili-
sation de 10 a 15 minutes.
Lorsque des segments s’allument dans la partie haute
de l‘échelle et que LO BATT n'est plus visible, Ia pile
doit étre changée.
Démonter le couvercle en dévissant les 4 vis à tête
Pile 9 V
Logement
de la pile
Vis
imperdables
wn in WL A TL, TT tal lecitina:
Couvercle
inférieur
fendue. Enlever la pile usagée et la remplacer por une
neuve (pile 9 V alcaline 6 LF 22 réf. 1006-20) en la
plaçant dans la même position.
e Nettoyage des lentilles
À effectuer à l'alcool avec un chiffon doux
e Recalibration
Monter la lentille 3/1
Préparer deux récipients remplis d’eau à deux tempé-
ratures sensiblement écartées de 10°C au voisinage
de la température ambiante par exemple à 20°C et
30°C, ces deux températures étant mesurées par un
thermomètre précis.
Placer votre SCRUTHERM 2 sur le calibre X 1. Viser
l’eau à 20°C et régler la molette pour amener la lec-
ture vers — 5 ou — 6°C. Viser ensuite l’eau à 30°C
et noter la nouvelle lecture. Si l’écart des deux lectu-
res ne correspond pas à l’écart des températures des
deux récipients d’eau on peut retoucher le calibrage
de l‘appareil en agissant sur une vis accessible par un
trou situé à la portie inférieure de l'appareil.
11
E E NA EA AA Aa
Mesure des transferts thermiques par rayonnement
et appréciation des flux thermiques
Le SCRUTHERM 2 permet de mesurer la différence de
puissance rayonnée par deux parois. Si l’on se trouve
à l’intérieur d’une salle comportant un mur intérieur
faisant foce à un mur extérieur le SCRUTHERM 2 vo
donc pour estimer le flux thermique global à travers
le mur, dappliquer un ceefficient 1,5 au flux rayonné
mesuré par le SCRUTHERM 2,
Mesure des températures
On € vu plus haut que, bien que le SCRUTHERM 2 ne
mesure en réalité que des écarts de puissances
rayonnées, on pouvait néanmoins en déduire des
écarts de température sous réserve d'admettre que
Du fait de la non linéarité du rapport A*C/A(W/m?)
en fonction de la température, I'emploi de |'appareil
pour évaluer des écarts de température est pratique-
ment à exclure quand on doit l'utiliser sur le calibre
LL
permettre d'évaluer en position la puissance ——_ l'objet visé présente un pouvoir émissif voisin de 1 et X 10 et à fortiori sur ce même calibre avec lentilles
rayonnée par le mur extérieur et en position @ celle == d'opérer au voisinage de la température ambiante. 100/1 et 200/1.
rayonnée par le mur intérieur. Ce dernier étant plus нс | Si l'une des mesures est effectuée en visant un objet
chaud va royonner une puissance supérieure. La dif- — “de fempérature connue T,, l'écart obtenu A T en
férence entre les deux lectures est lo puissance transfert thermique — | visant un objet de température inconnue T, permettra
absorbée par le mur froid et transmise à l'extérieur à AAA — ! d'en déduire cette dernière : T, = T, + À T.
sravers ce dernier (perte d'énergie par rayonnement) == Silo cible visée est brillante ou d'un pouvoir émissi
—— douteux on peut le romener au voisinage de 1 en la
Toutefois un échange thermique complémentaire 1 = noirçissant à l’encre au marqueur ou au crayon à gri-
s'effectue entre le mur extérieur et l’air de lo salle — а ue A= mer ou encore en lo revétant de peinture.
Second type de lox ¡hormique es la cometan ef == Si le température s'dcarte sensiblement de 25°C,
: ype que и ——] corriger le ropport A °C/ A(W/m?) en s'aidant du
doit être ajouté au flux thermique par radiation pour —— tableau et des courbes fournies plus haut
obtenir l'échange thermique s’effectuant entre l’inté- © 2 — Par exemple, si on lit sur I échelle un écart de 5°C au
rieur et l'extérieur de la salle à travers le mur exté- — voisinage de 50°C l'écart réel est en réalité de :
rieur. Pour en tenir compte on peut l’estimer approxi- mur mur N
mativement a 50 % du flux rayonné. II convient extérieur intérieur ВЕ = 3,9°С
12 13
EN ITA ATINA EAS TAO LAA то
Mesure des résistances thermiques (facteur R)
C’est le quotient de l'écart de température entre les
deux faces d’une même paroi par le flux thermique
qui lo traverse :
A °C
Flux en W/m?
L'écart A” C s'obtiendra en mesurant les températu-
res respectives des couches d'air voisines des parois.
Le flux thermique sera apprécié suivant la méthode
indiquée plus haut.
NOTA : Lorsque les murs du local sont tous des murs
extérieurs les échanges thermiques à l’intérieur du
local s'effectuent uniquement par convection. Pour
évaluer le flux thermique, mesurer la température
d’une pièce du mobilier fournissant la température de
l’air et celle de la face interne du mur extérieur. Faire
la différence des puissances rayonnées correspon-
dant à ces 2 températures et appliquer le coefficient
0,5 pour obtenir approximativement le flux thermi-
que transmis vers l'extérieur par m* de paroi.
14
= a 1 ———
= giv a йе A em SR pie
=. E E e
Term: Tem ==
Note d’application
1 - Contrôle d’un échangeur
thermique à ventilation
Relever avec |e SCRUTHERM 2 l'écart de tempé-
rature entre la tuyauterie d'entrée et celle de
retour. S'il n'existe pas d'écart l'échangeur ne
fonctionne pas (en supposant que le ventilateur
tourne). _.
9 .Contrôle des registres d’air
d’alimentation
En visont le registre d‘alimentation d'air chaud
ou d'air froid on doit noter vis à vis de la tempé-
rature ambiante des écorts d'environ + 6°C
dans le premier cas et — 6°C dans le second.
3 -Etat d’un palier
En mesurant l’écort de température du palier vis
4 vis de 'ambiante on peut en déduire la quantité
de chaleur provoquée par les frottements inter-
nes. Si cet écart dépasse 20 ou 25°C, il est pro-
bablement en mauvais état et doit être examiné.
4 -Localisation
noyée dans un plancher
En explorant avec le SCRUTHERM 2 la tempéra-
sure de la surface du plancher on notera un écart
positif sensible Io où se trouve noyée une conoli-
sation chauffante et on pourra suivre son trace.
Une perte locale de vapeur se traduiro par un
point chaud. .
5 - Infiltration d’air
Des fuites d'air autour des fenêtres ou à travers
des fentes se traduiront par une Zone froide qui
pourra être détectée par le SCRUTHERM 2
6- Réponse à une plainte pour
température insuffisante.
Se placer ou centre de lo pièce. Régler l'appo-
reil au zéro de l’échelle en visant un élément du
mobilier. Explorer ensuite lentement avec le
SCRUTHERM 2 tout l‘environnement : mur, pla-
fond, plancher, fenêtre… jusqu'à noter sur
15
16
l'appareil une chute de température pouvant
constituer une source anormale de froid. Celle-
ci pourra être située couramment autour d'une
fenêtre ou au niveau du plancher qui pourrait
présenter une lacune d'isolation. Effectuer
ensuite une identification plus précise en se
rapprochant de la zone grossièrement localisée
précédemment.
l'insuffisance de température peut aussi avoir
pour cause un apport calofirique déficient.
Vérifier la source de chaleur. S'il s'agit de
chauffage par air pulsé, mesurer la tempéra-
ture du registre d'alimentation. Elle soit nor-
malement être supérieure de 6°C d la tempéra-
ture moyenne de la pièce.
Dans le cas d’un chauffage par radiateur à cir-
culation d’eau, la température de ce dernier
doit être supérieure d'au moins 25°C à la tem-
pérature moyenne de lu pièce. Si on constate
une température moins élevée à la partie supé-
rieure qu‘à la partie inférieure, il doit contenir
de I'air et nécessite une purge. Si un écart
excessif existe en sens inverse entre lo partie
haute et la partie basse, lo circulation de l’eau
est insuffisante.
7 -Réponse a une plainte pour
excés de chauftage
Suivre la méme procédure que précédemment
en recherchant cette fois l'existence d'une
source chaude autre que celle constituée par la
source normale de chauffage.
I! peut s'agir du passage extérieur ou intérieur
au mur ou ou plafond d'une canalisation
chaude, ou encore un apport de chaleur à tra-
vers le plancher, ou encore une fuite de
vapeur.
8 - Identification de conduites
d’alimentation et de retour
pour le chauffage
ou le refroidissement
Suivant que les canalisations sont isolées ou
non utiliser le calibre X 0,1 ov X 1.
9 - Défaut d’isolation d'une tuyau-
terie et risque de gel de celle-ci
Une tuyauterie d'eau chaude noyée dans un
mur étant en service, explorer la zone où elle
se trouve logée d’une part à l'extérieur et
d'autre port à l’intérieur du bâtiment.
Si on peut avec le SCRUTHERM 2 détecter son
emplacement à l'extérieur du mur et qu'on ne
le peut à l’intérieur, c'est que son isolation
vers l‘extérieur est insuffisante et qu'elle ris-
que de geler.
10 -Test de l’efficacité d’un film
réflecteur sur un vitrage
Si on dispose de deux vitrages l’un avec film
réflecteur et l'autre sans, on peut foire une
évaluation du goin qu'apporte le film réflecteur
en ce qui concerne les flux thermiques qu'ils
transmettent, Par temps froid le flux échangé
vers l’extérieur doit être moins important avec
le vitrage traité (lecture plus haute sur le
SCRUTHERM 2) et, au contraire, l'été, par
temps ensoleillé une réduction de transmission
thermique se traduira par une lecture plus
basse en visant le vitrage traité par rapport au
vitrage non traité.
1 - Contrôle du bon fonctionne-
ment d’un piège à condensat
Pour s‘assurer du bon fonctionnement du piège
à condensat viser, avec le SCRUTHERM 2,
d’une part la conduite de vapeur en amont du
piège (Visée amont) et d'autre part la conduite
située en aval (Visée aval).
-— Vapeur
Visée aval
= — + — l
Vd | | E
/ \}
Piége a
condensat
Visée amont
17
18
L'écort des lectures obtenu entre les deux
visées permet de juger du fonctionnement cor-
rect du piège à condensat et,’ dans le cas d’un
fonctionnement défectueux, d‘en trouver la
raison. Le tableau ci-contre indique les écarts
de température (amont-oval) escomptables en
fonction de la chute de pression de la vapeur
ou passage dans le piège à condensat.
A SEs us /\ Degrés C
0 0
0,3 9
0,7 16
1,0 21
1,4 26
2,0 34
2,7 42
3,4 48 .
4,1 53
4,8 58
5,4 62
7,1 72
12,6 94
19,4 114
33 142
Interprétation des résultats de mesures :
Temperature aval | Temperature amont
Conclusions
Froide (< 100°C) Chaude (> 100°C)
bon
rrec |
avec un écart co te fonctionnement
Piége obturé ou circulation de vapeur
Froide Froide stoppée
Température aval 2 bon
Variable Chaude cyclée { fonctionnement
Chaude Chaude Le piége est sans action
Chaude Froide L'alimentation de vapeur est coupée
ATTENTION : Utiliser une lentille d’une puissance suf-
fisante (au moins 25/1) pour que le champ de visée
ne déborde pas le diamètre de la tuyauterie testée.
S'il n’était pas possible de l’éviter (cas notamment
des visées éloignées) effectuer plusieurs explorations
sous différents angles, en particulier s’il se trouve un
outre tuyau dans le champ de visée, pour confirmer
vos conclusions.
19
Inspection d’équipements électriques
Une anomalie de fonctionnement d'un équipement
électrique génére en général une élévation locale de
température. Le SCRUTHERM 2 permet de la localiser
sans arrêt de l'installation et sans aucun risque pour
l'opérateur puisqu'aucun contact direct n'est néces-
saire. Aucune autre méthode ne peut lui étre substi-
tuée.
Qu'est ce qui provoque des
échauffements dans une installa-
tion électrique ?
Quand deux métoux sont en contact mécanique pour
servir de jonction électrique, on observe un échauffe-
ment plus ou moins important à son niveau du foit de
la résistance qu’elle oppose ou passage du courant
électrique. Même dans le cos d’un bon contact on
peut ainsi avec le SCRUTHERM 2 sur le calibre X 0,1
déceler le passage d'un courant par le léger échauffe-
ment qu'il provoque.
Lorsque cette jonction est soumise à des cycles ther-
miques provoquant expansion et contraction des
20
métaux en présence, elle peut progressivement se
dégrader entraînant un échauffement accru qui lui
même tend à accélérer la dégradation. On peut y
ajouter la corrosion accrue des métaux qui agit dans
le même sens.
Lorsque cet échauffement prend de l‘importance il
peut provoquer une dégradation des matériaux d’iso-
lation. Un échauffement excessif doit donc être
détecté rapidement pour permettre une opération de
maintenance qui évitera la mise hors d'état du maté-
riel.
Maintenance préventive
Des inspections de l'installation chargée au moins à
40 % doivent être effectuées périodiquement. Le
SCRUTHERM 2 va permettre de mesurer les écarts de
température des parties retenues pour le contrôle par
rapport à la température ambiante. Ces écarts de
température étant systématiquement relevés, on
pourra se rendre compte des accroissements éven-
tuels de certains d'entre eux. Ceux-ci seront alors
relevés fréquemment et si le défaut s'agrave il devra
être signalé pour donner lieu à une réparation.
L'emploi du SCRUTHERM 2 est également conseillé
pour effectuer la réception d'une nouvelle installation
durant sa période de garantie. Les résultats obtenus
en mesurant l’échauffement des différentes parties
en régime d'utilisation normale seront soigneusement
relevés afin de servir de base d'appréciation lors des
contrôles périodiques ultérieurs.
Les éléments dont l'examen périodique est conseillé
sont les suivants :
1 - Sectionneurs et boîtes à fusibles
Un défaut de qualité d’un contact se traduira par
un échauffement comparativement supérieur au
niveau même de l'extérieur du boîtier. Après
détection d’un tel défaut démonter le couvercle
pour confirmer et préciser le défaut.
2 - Moteurs et paliers
L'échauffement maximal toléré pour les moteurs
courants (isolation classe B) est fixé à 80°C. Si
on observe un échauffement au delà de cette
limite dont le maximum se situe sur le corps du
moteur, il s'agit probablement d’un court-circuit
partiel des enroulements. Si ce maximum se situe
au voisinage des paliers, ces derniers sont en
mauvais état et doivent être examinés.
Noter qu'aprés le montage d'une nouvelle gami-
ture de palier on peut observer durant une courte
période un échauffement un peu supérieur à
l’échauffement normal.
Transformateurs de puissance
En comparant les échauffements de plusieurs
transformateurs de même type un écart peut cor-
respondre à des différences de charge mais, s’il
n’en est pas ainsi, à un défaut tel qu'un court-
circuit partiel d’un enroulement ou un manque de
ventilation.
Noter que l‘’échauffement normal prévu pour les
transformateurs secs est plus élevé que celui des
transformateurs dans l'huile.
21
ee eee
4-
5.
22
Transfo à remplissage d’huile - Classe A - Echauf-
fement assigné : + 55°C
Transfo sec - Echauffement assigné + 80° en
classe B et 150° cn classe C
Equipement électronique
Le SCRUTHERM 2 permet de mesurer l‘échauffe-
ment propre de chaque composant et de détecter
ainsi certaines anomalies de fonctionnement.
Ballast des tubes fluorescents
Le plus simple est de comparer entre eux les
échauffements d'équipements identiques montés
dans les mêmes conditions. Dans ces conditions
un écart significatif entre les lectures correspon-
dant aux zones les plus chaudes indiquerait un
ballast défectueux.
NEL E A
|
|
|
Specifications techniques
Etendue de mesure |
Calibre Domaines de mesure Definition des écarts
de température
x 1 -300a + 950 Wim? ou — 60 à + 120°C 0,5°C - 6...0... + 6°C |
x 10 — 300 a + 2500 W/m? ou — 60 & + 200°C 5°C |— 60..0.. + 60°C |
x 01 | — 300ä+ 200 W/m? ou — 60 & + 50°C 0,05°C | - 0,6...0... + 0,6°C |
Domaine de sensibilite spectrale : 0,55 a 50 um
Autonomie : avec pile 9 V 4 a 5 heures d’usage con-
tinu
Poids : 185 g
Conversions d’unités
1 Btu * /hour/square foot = 3,145 Watt/m?
1 degré F = 0,56 degré C
* Btu signifie British Thermal Unit. Cette unité
était antérieurement définie comme la chaleur
nécessaire pour élever de 1°F la température
d'une livre d'eau à la température de 39,2
Fahrenheit.
Maintenant définie comme valant 1055,06 jou-
les.
23
PUTA Et Ar г"
Pour commander
A aria a erererio, Réf. 6517-02
(livré en pochette de transport avec tubes de visée pour champs 3/1 et 25/1,
pile de rechange et mode d'emploi)
Accessoires - Rechanges
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(tubes de visée pour champs 50/1, 100/1 et 200/1 ) livrées en pochette de
transport avec pare-soleil et pièce de fixation pour montage du SCRUTHERM 2
sur pied (type photo) .
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