Schneider Electric Langages PL7-2, 5.0 Mode d'emploi

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300 Des pages
Schneider Electric Langages PL7-2, 5.0 Mode d'emploi | Fixfr
X
Généralités PL7-2
A
Le langage à contacts PL7-2
B
Le langage grafcet PL7-2
C
Aide à l'exploitation
D
Communication par prise terminal
E
Exemples d'application et annexes
F
G
H
X
A
Généralités PL7-2
Chapitre
1
2
4
5
Page
Présentation du logiciel PL7-2
1.1 Présentation des langages PL7-2
1/1
1.2 Structure du logiciel PL7-2
1/4
Les objets adressables du logiciel PL7-2
2/1
1/2
2.1 Adressage
2/2
2.2 Objets bits
2/7
2.3 Objets mots
3
Intercalaire A
2/9
2.4 Objets blocs fonction
2/12
2.5 Indexation des objets
2/14
Structure mémoire utilisateur
3.1 Généralités
3/1
3.2 Mémoire TSX 17-20
3/3
3.3 Mémoire TSX 27/47
3/5
Structure logicielle monotâche
4/1
4.1 Description tâche maître
4/2
4.2 Traitement du programme
4/4
3/2
4.3 Fonctionnement structure monotâche
4/5
4.4 Gestion des bases de temps
4/6
Structure logicielle bitâche
5.1 Description de la tâche rapide
5/1
5.2 Tâche rapide du TSX 17-20
5/3
5.3 Tâche rapide des TSX 27/47
5/5
5.4 Gestion des bases de temps
5/6
5/2
1
A
X
Généralités PL7-2
Intercalaire A
Chapitre
6
7
Rôle des bits et mots système
6.1 Bits système
6/1
6.2 Mots système
6/8
Coupures et reprises secteur
7/1
7.1 Principe
7/2
7.2 Comportement sur reprise secteur structure monotâche
7/4
7.3 Comportement sur reprise secteur en structure bitâche
7.4 Programmation de la reprise secteur
2
Page
6/2
7/8
7/10
X
Présentation du logiciel PL7-2
1
A
Présentation du logiciel PL7-2
Sous chapitre
1.1 Présentation des langages PL7-2
1.1-1
1.1-2
1.1-3
1.1-4
Le langage à contacts
Le langage GRAFCET
Avantages des langages graphiques
Aide à l’exploitation
Chapitre 1
Page
1/2
1/2
1/2
1/3
1.2 Structure du logiciel PL7-2
1/4
1.2-1 Structure Monotâche
1.2-2 Structure Bitâche
1/4
1/4
Ce chapitre se termine à la page
1/6
1/1
A
1.1
Présentation des langages PL7-2
Les langages PL7-2 sont des langages graphiques destinés à programmer les
automates TSX 17-20, TSX 27, TSX 47-J et TSX 47-10/20.
Les langages graphiques PL7-2 sont:
1.1-1 Le langage à contacts
Ce langage est adapté à la programmation des traitements logiques. Les programmes écrits en langage à contacts se composent d’une succession de réseaux de
contacts, véhiculant des informations logiques.
Les principaux éléments de ce langage sont:
” æ
{}
{/}
» …
◊t‘
◊ |
£ 
ç<∆
les contacts : qui permettent de LIRE (de tester)
des niveaux logiques.
les bobines : qui permettent d’ECRIRE (de définir)
des niveaux logiques.
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
OØ4
I1,6 I1,7 B2
7 OØ,4
BØ
BØ
E D
TB=10ms
Klaxon
Bit interne 3Ø
impulsion toutes
les 0,7s
Temporisateur pour
clignoter 0,7s
C R
les blocs fonctions: qui
permettent de réaliser des
fonctions d’automatismes
pré-programmées.
P=70
les blocs opérations : qui permettent d’effectuer des opérations arithmétiçOPER∆ ques, logiques, etc.
1.1-2 Le langage GRAFCET
Issu d’une méthode d’analyse (conforme à la norme GRAFCET), ce langage est
conçu pour décrire des fonctionnements séquentiels. Il comprend:

“
le GRAFCET graphique
qui se compose d’étapes,
de transitions et de liaisons
orientées définissant
l’ossature du programme.
Formulaire programmation Grafcet
PL7-2
CØ1
CØØ
LØØ
ØØ
LØ1
Ø1
CØ2
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
CØ7
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
Etape attente
I1,Ø
LØ2
Ø2
Avance poussoir 1
LØ4
I1,1
LØ5
Ø3
13
Recul poussoir 1
Avance poussoir 2
Ø4
14
Ø5
15
LØ3
X
I1,2 et I1,9
LØ6
Des réseaux de contacts
définissent les réceptivités
associées aux transitions
et les actions associées à
chaque étape.
1/2
LØ7
Recul poussoir 2
I1,4
LØ8
LØ9
L10
L11
Ø6
L12
L13
Ø1
N° Page
Grafcet
Mise à jour
A
B
C
Par
Date
Etude :
Dessin :
Date :
T
Folio
Présentation du logiciel PL7-2
1
A
1.1-3 Avantages des langages graphiques
• Programmation aisée car ces langages sont proches de l’analyse : transcription
directe de l’étude.
• Mise au point et maintenance facilitées grâce à la visualisation dynamique des
réseaux de contacts et des étapes du GRAFCET.
• Documentation application reflétant l’étude et la saisie.
Grafcet
Formulaire
1
dcy
Formulaire programmation Grafcet
PL7-2
2
A+
CØ1
CØØ
a1
LØØ
ØØ
LØ1
Ø1
CØ2
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
CØ7
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
Etape attente
I1,Ø
LØ2
3
B+
13
LØ3
D+
cd1
cd1
B-
14
P
X
13
Ø4
14
Ø5
15
Recul poussoir 1
Avance poussoir 2
I1,2 et I1,9
Recul poussoir 2
I1,4
LØ8
LØ9
bo
I1,1
Ø3
LØ6
LØ7
4
Avance poussoir 1
LØ4
LØ5
b1
Ø2
L10
pl
L11
Ø6
L12
5
15
D-
do (s+f)
6
A-
L13
Ø1
N° Page
Grafcet
Mise à jour
A
B
C
Par
Date
Etude :
Dessin :
Date :
T
Folio
ao
1.1-4 Aide à l’exploitation
Les langages PL7-2 proposent également une structure d’accueil (bits système,
diagnostic...) permettant d’intégrer facilement et méthodiquement les modes de
marches et d’arrêts de l’application.
1/3
A
1.2
Structure du logiciel PL7-2
1.2-1 Structure Monotâche
La tâche exécutée de manière cyclique est appelée tâche maître.
Elle est surveillée par un chien de garde logiciel, fixé à 150 ms.
Le cycle automate dans le cas d’une structure monotâche est :
• Acquisition des entrées
• Scrutation du programme:
scrutation des réseaux de
contacts et des pages
GRAFCET et exécution des
instructions programmées
• Mise à jour des sorties
Acquisition des entrées
Traitement
séquentiel
Mise à jour des sorties
1.2-2 Structure Bitâche
La structure bitâche permet de gérer deux fonctions différentes auxquelles sont
associées des programmes spécifiques: chaque programme est implanté dans une
tâche. Ces tâches sont indépendantes et exécutées par le même processeur.
Ce type de structure a pour but de répartir la conception et de simplifier la mise au
point. Chaque programme est écrit et mis au point dans la tâche correspondante,
indépendamment de l’autre.
La structure bitâche des automates TSX 17-20, TSX 27/47 se présente comme
suit :
• Tâche Maître : voir structure monotâche
• Tâche rapide : destinée aux traitements de courte durée.
- Tâche rapide TSX 27/47 : tâche périodique, gérée par une base de temps (5
ou 10 ms).
- Tâche rapide TSX 17-20 : tâche événementielle non périodique, activée soit
par des événements externes, soit par des événements internes à l’automate.
Cette tâche assure des temps de réponses courts et garantis (< 2 ms).
1/4
1
Présentation du logiciel PL7-2
A
Structure Bitâche (suite)
Cycle d'exécution de la tâche Maître
Cycle d'exécution de la tâche rapide
Acquisition des entrées
Evénement
(TSX 17-20)
ou
top d'horloge
(TSX 27/47)
Traitement
séquentiel
Acquisition
des entrées
configurées
dans cette tâche
Traitement
Mise à jour
des sorties
configurées
dans cette tâche
Mise à jour
des sorties
1/5
A
1/6
X
Les objets adressables du logiciel PL7-2
2
A
Les objets adressables du logiciel PL7-2 Chapitre 2
Sous chapitre
2.1 Adressage
2.1-1 Adressage des entrées/sorties du TSX 17-20
2.1-2 Adressage des entrées/sorties du TSX 27
2.1-3 Adressage des entrées/sorties des TSX 47-J, TSX 47-10/20
2.2 Objets bits
2.2-1 Généralités
2.2-2 Liste des objets bits
2.2-3 Définition des principaux objets bits
2.3 Objets mots
2.3-1 Généralités
2.3-2 Liste des objets mots et bits associés
2.3-3 Définition des différents objets mots
2.4 Objets blocs fonctions
2.4-1 Généralités
2.4-2 Liste des mots et bits des blocs fonctions
2.5 Indexation des objets
2.5-1 Adressage direct
2.5-2 Adressage indexé
Ce chapitre se termine à la page
Page
2/2
2/2
2/4
2/5
2/7
2/7
2/7
2/8
2/9
2/9
2/10
2/11
2/12
2/12
2/13
2/14
2/14
2/14
2/14
2/1
A
2.1
Adressage
2.1-1 Adressage des entrées/sorties du TSX 17-20
Le TSX 17-20 est un automate compact et modulaire. Aux entrées/sorties de
l'automate de base peuvent s’ajouter les entrées/sorties des blocs ou modules
d’extensions.
L’adressage des entrées/sorties est géographique.
Ces entrées/sorties sont adressées dans le programme par les instructions :
I/Ox,i
I: Entrée (Input)
O: Sortie (Output)
x : numéro du module (0 à 3)
0 automate de base
1 première extension connectée
2 deuxième extension connectée
3 troisième extension connectée
0
1
Automate de base
Module
d'extension
i : numéro de la voie dans le
module.
2
3
Bloc d'extension
Nota : l’adressage des blocs ou modules d’extensions et des modules intelligents dépend
de l’ordre de leur connexion.
Configuration maximum
Automate Blocs
de base
d'extension
E/S TOR
Modules
d'extension
E/S TOR
ou/et
modules
intelligents
1
3
0
1
2
1
1
1
2
1
0
3(*)
(*) modules intelligents TSX SCG 113
ou 116 :
2 modules maximum.
(voir manuel de mise en œuvre
TSX D 11000F pour associations
possibles.)
2/2
Exemples d’associations
0
1
2
O1,05
I0,05
0
3
1
2
3
2
Les objets adressables du logiciel PL7-2
A
Adressage des entrées/sorties du TSX 17-20 (suite)
Types d’automates TSX 17-20
Type
Nombre
d'E/S
Entrées
Sorties
Entrées
événtielles
automates de base
TSX 17-20
20
(12E+8S)
de I0,00
à I0,11
de O0,00
à O0,07
I0,24
I0,25
34
(22E+12S)
de I0,00
à I0,21
de O0,00
à O0,11
I0,24
I0,25
40
(24E+16S)
de I0,00
à I0,23
de O0,00
à O0,15
I0,24
I0,25
blocs d'extension pour
automate de base
TSX 17-20
34
(22E+12S)
de Ix,00
à Ix,21
de Ox,00
à Ox,11
_
40
(24E+16S)
de Ix,00
à Ix,23
de Ox,00
à Ox,15
_
modules d'extension
pour automate de base
TSX 17-20
8
(8E)
de Ix,00
à Ix,07
_
_
6
(6S)
_
de Ox,00
à Ox,05
_
Entrée I0,00 et sortie O0,00
Ces deux voies peuvent avoir chacune deux utilisations différentes:
Voie
Utilisation par défaut
Utilisation après
configuration
Entrée I0,00
Entrée normale
Entrée de commande
"RUN/STOP" automate
Sortie O0,00
Sortie normale
Sortie "SECU" automate
Adressage des mots registres d’entrées/sorties des modules intelligents
IWx,i : mot d’entrée
OWx,i : mot de sortie
x : numéro de module (1 à 3)
i : numéro du mot (0 à 7)
Nota : Les modules intelligents possèdent également des bits d’entrées/sorties dont
l’adressage est identique à celui des extensions d’entrées/sorties T.O.R.
2/3
A
2.1-2 Adressage des entrées/sorties du TSX 27
Le TSX 27 est un automate compact qui possède 1, 2, 3 ou 4 cartes d’entrées/
sorties. Chaque carte possède 20 entrées/sorties (12 entrées et 8 sorties).
L’adressage d’une entrée ou d’une sortie est défini dans le programme par
4 caractères:
I/Oy,i
I: Entrée (Input)
O: Sortie (Output)
y : emplacement (0 à 7)
, : virgule
i : numéro de voie dans la carte
0 à 7 pour les sorties
0 à B pour les entrées
Chaque carte d’entrées/sorties possède:
• en partie supérieure un ensemble de 8 sorties repérées par
les emplacements 0, 2, 4 ou 6
dans l’automate, et par leurs
numéros de voies de 0 à 7.
exemple : O4,5 = sixième voie
de la carte de l’emplacement 4.
• en partie inférieure un ensemble de 12 entrées repérées par
les emplacements 1, 3, 5 ou 7
dans l’automate, et par leurs
numéros de voies de 0 à B.
exemple : I3,A = onzième voie
de la carte de l’emplacement 3.
Tableau récapitulatif
Sorties
(Output)
Oy,i
y = 0, 2, 4, 6
i = 0, 1, ..., 7
Entrées
(Input)
Iy,i
y = 1, 3, 5, 7
i = 0, 1, ..., B
2/4
Sorties
OUTPUT
O0
X
Entrées
INPUT
0
1
2
3
4
5
6
7
O2
O4
O6
O4,3
0
I1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
A
B
20E/S
0
I3
I5
I7
60E/S
80E/S
13A
40E/S
2
Les objets adressables du logiciel PL7-2
A
2.1-3 Adressage des entrées/sorties des TSX 47-J, TSX 47-10/20
Le TSX 47 est un automate modulaire qui peut gérer jusqu’à 16 modules d’entrées/
sorties. Ces modules sont de 4, 8, 16, 24 ou 32 voies.
L’adressage d’une entrée ou d’une sortie est défini dans le programme par les
caractères suivants:
I/Oxy,i
I: Entrée (Input)
x : numéro du bac
0 : bac de base
1 : bac d’extension
O: Sortie (Output)
y : emplacement du module dans le bac (0 à 7)
, : virgule
i : numéro de la voie dans le module (0 à F modules 4 à 16 voies)
Cas des modules 24 ou 32 voies
Pour adresser des entrées/sorties d’un module 24 ou 32 voies, il faut procéder de
la façon suivante:
• le module doit être obligatoirement dans le bac de base: x= 0
• les 16 premières voies sont adressées normalement: I/Oy,i i= 0 à F
• les voies ≥ à 16 sont adressées par : I/O1y,i i = 0 à 7 modules 24 voies
i = 0 à F modules 32 voies
Cas du TSX 47-J
Modules
0
4
8
16
24
32
voies voies voies voies voies
Adresses
I/O
y,0
à
y,3
y,0
à
y,3
y,0
à
y,F
0y,0
à
0y,F
0y,0
à
0y,F
1y,0
à
1y,7
1y,0
à
1y,F
X
1
2
3
4
D
S
T
3
2
x
Bac de base
Le TSX 47-J peut gérer jusqu’à 5 modules dans le bac de base, il n'accepte pas de
bac d'extension.
2/5
A
Cas du TSX 47-10/20
Les modules 24 ou 32 voies doivent être implantés dans le bac de
base.
0
1
2
3
4
5
6
7
D
S
T
3
2
X
L’emplacement portant le même
numéro dans le bac d’extension
doit rester vide dans ce cas.
x=0
Bac de base
0
1
2
3
4
5
6
7
x=1
Bac d'extension
Modules
Adresses
I/O
(x=0)
Adresses
I/O
(x=1)
4
8
16
24
32
voies voies voies voies voies
y,0
à
y,3
y,0
à
y,3
y,0
à
y,F
1y,0
à
1y,3
1y,0
à
1y,7
1y,0
à
1y,F
0y,0
à
0y,F
0y,0
à
0y,F
1y,0
à
1y,7
1y,0
à
1y,F
Adressage des mots registres d’entrées/sorties des coupleurs intelligents pour
automate TSX 47-20 :
IWy,i : mot d’entrée
OWy,i : mot de sortie
y : numéro d’emplacement du module (0 à 3*)
i : numéro du mot (0 à 7)
Nota : Les coupleurs possèdent également des bits d’entrées/sorties dont l’adressage est
identique à celui des modules d’entrées/sorties T.O.R. d’entrées/sorties T.O.R.
* Les coupleurs intelligents ne peuvent être implantés que dans les 4 premiers emplacements du bac 0. Le nombre de coupleurs est limité à 2.
2/6
2
Les objets adressables du logiciel PL7-2
A
2.2 Objets bits
2.2-1 Généralités
Les langages accèdent au bit et au bit extrait de mot soit en lecture, soit en lecture/
écriture.
2.2-2 Liste des objets bits
Les différentes notations utilisées sont : R pour lecture, W pour écriture, F pour
forçage.
Bits/Nature
Adressage
Possibilités
TSX 17-20
TSX 27
TSX 47
Bits d’entrées/
sorties T.O.R.
Ix,i (96)
Ox,i (64)
Iy,i (48)
Oy,i (32)
Ixy,i
Oxy,i (256)*
Bits entrées
Evénementielles
I0,24
I0,25
R/F
R/W/F
R
R
Bits internes
Bi (256)
Bi (256)
Bi (256)
R/W/F
Bits système
SYi (24)
SYi (24)
SYi (24)
R/W
selon i
Bits d’étapes
GRAFCET
Xi (96)
Xi (96)
Xi (96)
R/W
Bits de blocs
Fonctions
Ti,D; Di,F; ... (voir objets blocs fonctions)
Bits extraits
de mots
Wi,j; ... (voir page 2/10)
Bits défauts
Sx,i (4x8)
Oy,S (4)
Ixy,S (16)
Oxy,S (16)
R
R
Remarque : Lecture/écriture : s’effectue par programme ou par terminal.
Forçage :
entrées/sorties : le forçage est prioritaire sur l’acquisition des entrées
et sur le positionnement des sorties défini par
programme, et ce jusqu’à sa suppression.
bits internes
: le forçage est prioritaire sur l’état défini par le
programme utilisateur.
* 256 est le nombre maximum d’entrées et de sorties.
2/7
A
2.2-3 Définition des principaux objets bits
• Bits d’entrées/sorties
Ces bits sont les "images logiques" des états électriques des entrées/sorties des
modules. Ils sont définis dans la mémoire de données et sont mis à jour à chaque
tour de cycle.
• Bits défauts des modules (bits Status)
Chaque module dispose d’un bit adressable, de rang S, qui est positionné par le
système à 1 lors de l’apparition d’un défaut sur le module concerné :
TSX 17-20 : il possède 8 bits de Status pour chaque module: Si,j (i = 0 à 3 et j = 0
à 7).
TSX 27/47 : Oy,S ; Ixy,S ; Oxy,S signalent un défaut sur le module correspondant
lorsqu’ils sont à 1.
Les définitions des bits status sont données dans "Aide à l’exploitation", chapitre 3 :
Aide au diagnostic, intercalaire D.
• Bits internes
Les bits internes mémorisent des états intermédiaires durant l’exécution du
programme.
Nota : Les bits d’entrées/sorties non utilisés ne peuvent pas être employés comme bits
internes.
• Bits système
Les bits système SY0 à SY23 surveillent le bon fonctionnement de l’automate ainsi
que le déroulement du programme application. Le rôle et l’utilisation de ces bits sont
développés dans le chapitre 6 du présent intercalaire.
2/8
2
Les objets adressables du logiciel PL7-2
A
2.3
Objets mots
2.3-1 Généralités
Les objets mots sont adressés par le logiciel PL7-2 sous le format mots de longueur
16 bits, situés dans la mémoire de données, ils contiennent une valeur algébrique
comprise entre -32768 et 32767.
Valeurs immédiates
Ce sont des valeurs algébriques de format homogène avec celui des mots 16 bits,
qui permettent d’affecter des valeurs à ces mots. Elles sont stockées dans la
mémoire programme et sont comprises entre -32768 et 32767.
Format des mots
F
E
D
C
B
A
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Rang des bits
0
±
1
0
1
0
0
1
0
0
1
0
0
1
1
0
1
Etat des bits
16384
8192
4096
2048
1024
512
256
128
64
32
16
8
4
2
1
Le contenu des mots ou valeurs est rangé en mémoire utilisateur en code binaire,
sur 16 bits, avec la convention illustrée ci-dessous :
Poids des bits
En binaire signé, le bit de rang "F" est attribué par convention au signe de la valeur
codée:
• bit "F" à 0 : le contenu du mot est une valeur positive,
• bit "F" à 1 : le contenu du mot est une valeur négative.
Le calcul du code binaire d’un nombre négatif s’effectue à partir du code binaire
positif, moyennant les opération ci-dessous.
Exemple : calcul du code binaire de –9
00001001 code binaire de 9
11110110 complément logique à 2 du code binaire de 9
+ 00000001 addition logique : +1
11110111 résultat : code binaire de -9
Les mots et valeurs immédiates peuvent être saisis ou restitués sous forme :
• décimale
• binaire
1579
• BCD
B’1439'
maxi 32767
mini -32768
maxi B’9999'
mini B’0000'
L’0101001100011010' • message (ASCII)
M’JM’
• hexadécimal
H’A536'
maxi H’FFFF’
mini H’0000'
2/9
A
2.3-2 Liste des objets mots et bits associés
Les différentes notations utilisées sont : R pour lecture et W pour écriture
Mots/Nature
TSX 17-20
Adressage
TSX 27
TSX 47
Mots internes
Wi (1024)
Wi (128)
Wi (1024)
R/W (1)
Mots constants
CWi (1024)
CWi (1024)
CWi (1024)
R (1)
Mots système
SWi (64)
SWi (4)
R/W
selon i
Mots communs
réseau
COMi,j(16x4)
FIPWAY
COMi,j (16x4)
TELWAY
R/W (2)
Mots de blocs
Fonctions
Mi,P; Di,S; ... (voir objets blocs fonctions)
Temps d’activité
d’étapes GRAFCET
Xi,V (96)
Mots registres
d’entrées/sorties
IWx,i (3x8)
OWx,i (3x8)
Bits extraits
de mots/nature
TSX 17-20
TSX 27
TSX 47
Bit j du mot
interne i
Wi,j(128x16)
Wi,j(128x16)
Wi,j(128x16)
R/W
Bit j du mot
constant i
CWi,j(128x16)
CWi,j(128x16)
CWi,j(128x16)
R
Bit j du mot
système i
SWi,j(64x16)
SWi,j(4x16)
R/W
Bits k du mot commun j
COMi,j,k(64x16)
COMi,j,k(64x16)
R/W (2)
IWx,i,j (24x16)
OWx,i,j (24x16)
IWxy,i,j (32x16)
OWxy,i,j (32x16)
R/W (3)
R/W (3)
Xi,V (96)
Possibilités
Xi,V (96)
R
IWxy,i (8x4)
OWxy,i (8x4)
R
R/W
Adressage
Possibilités
de la station i
Bit j du mot
registre d’E/S i
Remarque : A partir du rang 10 et jusqu’au rang 15, le bit j extrait de mot est
adressé, en hexadécimal, par les lettres A (pour le rang 10) à F (pour
le rang 15, voir page 2/9). Exemple : W100,B.
(1)
(2)
(3)
accès direct aux 128 premiers mots. Par transfert de table pour les mots suivants,
écriture par le programme de la station i, et lecture de tous les bits,
écriture uniquement par le programme.
2/10
Les objets adressables du logiciel PL7-2
2
A
2.3-3 Définition des différents objets mots
• Mots internes
Les mots internes sont destinés à stocker des
valeurs en cours de programme
Ils sont rangés dans la mémoire de données.
Les mots W0 à W127 sont accessibles directement par programme (en lecture/écriture).
Ils sont utilisés comme mots de travail.
Les mots W128 à W1023 sont dits mots de
stockage. Ils ne sont accessibles que par
transfert de tables de mots(1).
W0
16 bits
W127
W128
W 1023
• Mots constants
Les mots constants mémorisent des valeurs
constantes ou des messages alphanumériques. Leur contenu ne peut être écrit ou modifié que par le terminal (en mode CONFIGURATION). Ces mots sont rangés dans la mémoire programme. Le nombre de CWi en exploitation, doit être défini par CONFIGURATION.
Les mots constants CW0 à CW127 sont accessibles directement par programme (en
lecture uniquement).
Les mots CW128 à CW1023 ne sont pas
accessibles directement, ils doivent être transférés par tables dans des mots internes(1).
CW0
16 bits
CW127
CW128
CW 1023
• Mots registres d’entrées/sorties
Les mots registres sont des objets mots de 16 bits associés aux coupleurs
intelligents.
Chacun de ces coupleurs dispose de 8 mots registres d’entrées IW et de 8 mots
registres de sorties OW.
• Mots communs
Les mots communs sont des objets mots de 16 bits communs à toutes les stations
connectées au réseau de communication FIPWAY ou TELWAY. Ils constituent
dans chaque automate une table de 64 mots pour un réseau composé de 16
stations.
• Mots système
Ces mots de 16 bits assurent plusieurs fonctions :
- certains renseignent sur l’état du système par lecture des mots SWi (temps de
fonctionnement système et application, etc...).
- d’autres permettent d’agir sur l’application (gestion réseau, etc...).
Les mots système sont décrits sous-chapitre 6.2 du présent intercalaire.
(1)
voir blocs opération transferts chapitre 5, intercalaire B.
2/11
A
• Mots associés au Grafcet
Ces mots représentent le temps d’activité des étapes Grafcet. La valeur maximale
du temps est de 9999 incréments, la base de temps étant de 1s.
• Objets bits extraits de mots
Le logiciel PL7-2 permet d’extraire l’un des 16 bits de certains mots.
Le repère du mot est alors complété par le rang du bit extrait séparé par une virgule.
2.4
Objets blocs fonctions
2.4.1 Généralités
Le langage à contacts utilise une ressource appelée : blocs fonctions, lesquels se
répartissent en deux groupes :
• les blocs fonctions d’automatismes : ils mettent à disposition de l’utilisateur des
fonctions pré-programmées telles que temporisateurs, monostables, compteurs,
registres, etc...
• le bloc fonction texte : il permet d’échanger des données entre programme
utilisateur et coupleur intelligent, ou prise terminal, ou système, ou autre programme utilisateur. Ces communications peuvent s’effectuer localement ou à
travers le réseau FIPWAY, TELWAY ou le bus UNI-TELWAY.
Les autres types de blocs, comparaison et opérations portent sur les mots
définis précédemment et ci-après.
2.4-2 Liste des mots et bits des blocs fonctions
Les blocs fonctions mettent en oeuvre des objets bits de sortie et mots spécifiques.
Les notations suivantes sont utilisées : R pour lecture, W pour écriture.
Blocs fonction (Nb)
Mots et bits associés
adresses
possibilités
Temporisateur
Ti
TSX 17-20 (32)
TSX 27/47 (16)
mot valeur de présélection
valeur courante
bit
temporisateur en cours
temporisateur écoulé
Ti,P
Ti,V
Ti,R
Ti,D
R/W (1)
R
R
R
Monostable
Mi
TSX 17-20 (8)
TSX 27/47 (8)
mot valeur de présélection
Mi,P
R/W (1)
valeur courante
Mi,V
R
monostable en cours
Mi,R
R
(1)
bit
Si "YES" en mode CONFIGURATION, modification possible en mode REGLAGE.
2/12
Les objets adressables du logiciel PL7-2
2
A
Blocs fonction (Nb)
Compteur/décompteur
Ci
TSX 17-20 (31)
TSX 27/47 (16)
Registre
Ri
TSX 17-20 (4)
TSX 27/47 (4)
Texte
TXTi
TSX 17-20 (8)
TSX 27/47 (8)
Programmateur
cyclique
Di
TSX 17-20 (8)
TSX 27/47 (8)
Compteur/
Temporisateur
rapide FC
TSX 17-20 (1)
Horodateur
H
TSX 17-20 (illimité)
Mots et bits associés
mot valeur de présélection
valeur courante
bit
débordement comptage
présélection atteinte
débordement décomptage
mot mot d’entrée
mot de sortie
bit
registre plein
registre vide
mot longueur de table en octets
status
adresse coupleur et n° voie
code requête
adresse station FIPWAY/TELWAY
n° bloc texte en communic.
compte rendu d’échange
bit
échange terminé
échange erroné
mot numéro du pas actif
tps. activité pas courant
16 bits d’ordres
bit
dernier pas en cours
mot valeur de présélection
bit
mot
bit
valeur courante
remise à 0 externe
présélection atteinte
comptage en cours
Type : "WEEK" ou "YEAR"
sélection jours "LMMJVSD"
consigne de début
consigne de fin
val. courante < consigne
val. courante = consigne
val. courante > consigne
adresses
Ci,P
Ci,V
Ci,E
Ci,D
Ci,F
Ri,I
Ri,O
Ri,F
Ri,E
TXTi,L
TXTi,S
TXTi,M
TXTi,C
TXTi,A
TXTi,T
TXTi,R
TXTi,D
TXTi,E
Di,S
Di,V
Di,Wj
Di,F
FC,P
possibilités
R/W (1)
R
R
R
R
R/W
R/W
R
R
W
R
W
W
W
W
W
R
R
R/W
R
R/W (2)
R
R/W(1)
FC,V
FC,E
FC,D
FC,F
R/W
R
R
R
VD
BGN
END
<
=
>
W
W
W
R
R
R
Ces mots et bits ne sont pas indexables.
(1)
Si "YES" en mode CONFIGURATION, modification possible en mode REGLAGE,
(2)
Ecrit uniquement par configuration du bloc Di.
2/13
A
2.5
Indexation des objets
2.5-1 Adressage direct
L’adressage des objets est dit direct, quand l’adresse de ces objets est fixe et définie
à l’écriture du programme.
Exemple : B126 (bit interne d'adresse 126)
2.5-2 Adressage indexé
En adressage indexé, l’adresse directe de l’objet est complétée d’un index : à
l’adresse de l’objet est ajouté le contenu de l’index. L’index est défini par un mot
interne Wi. Le nombre de "mots index" n’est pas limité.
Exemple : W108(W2) : mot d’adresse direct 108 + contenu du mot W2.
Si le mot W2 a pour contenu la valeur 12, écrire W108(W2) équivaut
donc à écrire W120.
Ce type d’adressage permet de parcourir successivement une suite d’objets de
même nature (mots internes, mots constants...), en modifiant par programme le
contenu du mot index.
Le contenu du mot utilisé comme index ne doit jamais être négatif. Le contenu du
mot index ne doit jamais dépasser la valeur 127(1), diminuée de l’adresse du mot
indéxé (mot interne ou mot constant).
Exemple : W80(W100) : le contenu de W100 ne doit pas dépasser : 127 - 80 = 47.
Les objets bits et mots indexables sont présentés dans les sous chapitres 2.2-2 et
2.3-2 du présent intercalaire.
Débordement d’index, bit système SY20
Il y a débordement d’index dès que l’adresse d’un objet indexé dépasse les limites
de la zone incluant ce même type d’objet, c’est-à-dire quand :
• adresse objet + contenu de l’index inférieur à la valeur zéro,
• adresse objet + contenu de l’index supérieur à 127(1).
En cas de débordement d’index, le système provoque la mise à l’état 1 du bit
système SY20.
La surveillance du débordement est à la charge de l’utilisateur : le bit SY20 doit être
lu par le programme utilisateur pour traitement éventuel. Sa remise à zéro est à la
charge de l’utilisateur.
SY20 (état initial = 0) :
• sur débordement d’index : mise à 1 par le système,
• acquittement débordement: mise à 0 par l’utilisateur, après modification de
l’index.
(1)
1023 pour TSX 17-20 VL > 2, si SY2=1 pour l'indexation des mots internes Wi.
2/14
X
Structure mémoire utilisateur
3
A
Structure mémoire utilisateur
Chapitre 3
Sous chapitre
3.1 Généralités
3.1-1 Mémoire RAM on board
3.1-2 Mémoires cartouches utilisateur
3.2 Mémoires TSX 17-20
3.2-1
3.2-2
3.2-3
3.2-4
RAM on board TSX 17-20
Cartouches mémoire pour TSX 17-20
Fonctionnement de la cartouche EEPROM du TSX 17-20
Modes de Marches de la cartouche EEPROM
à la mise sous tension
3.3 Mémoires TSX 27/47
3.3-1 RAM on board TSX 27/47
3.3-2 Cartouches mémoire pour TSX 27/47
Ce chapitre se termine à la page
Page
3/2
3/2
3/2
3/3
3/3
3/3
3/4
3/4
3/5
3/5
3/5
3/6
3/1
A
3.1
Généralités
L’espace mémoire des automates TSX 17-20/27/47, accessible à l’utilisateur est
une mémoire RAM CMOS (Random Access Memory ou mémoire vive). Cet
espace, est découpé en deux parties distinctes :
• la mémoire programme, intégrée dans l’automate ou sur cartouche utilisateur
(suivant automate), contient les instructions de programme et les données
constantes définies par configuration (CWi, etc).
• la mémoire de données, intégrée au module processeur (RAM on Board), est la
mémoire de travail dans laquelle sont stockés les résultats intermédiaires de
calculs et les états divers (états logiques de bits internes : Bi, mots internes : Wi,
etc).
3.1-1 Mémoire RAM on board
L’espace RAM on board est une mémoire intégrée au module processeur. Elle doit
être maintenue sous tension pour conserver son contenu (tension secteur, pile , ...).
3.1-2
Mémoires cartouches utilisateur
La cartouche mémoire permet de stocker le programme application et les données
constantes uniquement, en dehors de l’espace mémoire automate (unité centrale).
En programmation avec le terminal connecté, ou en exploitation, cette cartouche
doit être insérée dans son emplacement réservé.
Ces cartouches mémoire peuvent être du type :
• RAM CMOS (Random Access Memory) : mémoire vive secourue par batterie
Cadnium-nickel ou par pile (TSX 17-20),
• EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) : mémoire morte effaçable uniquement par exposition aux rayons ultra-violet,
• EEPROM (Erasable Electrical Programmable Read Only Memory) : mémoire
morte effaçable électriquement par terminal.
3/2
Structure mémoire utilisateur
3
A
3.2
Mémoires TSX 17-20
3.2-1 RAM on board TSX 17-20
La RAM du TSX 17-20 est définie
comme la mémoire de travail dans
laquelle le processeur vient
chercher ses instructions et ses
données. C’est une mémoire de
32 K-octets, intégrée dans l’unité
centrale. Elle se compose :
Bus
Entrées/sorties
UNITE
Unité de Traitement
(Microprocesseur)
• d’une zone mémoire programme
configurable : (8 ou 24 K-octets),
• d’une zone mémoire de données
de 8 K-octets (dont une partie
est réservée au système).
Cette mémoire peut être sauvegardée lorsque l’automate est hors
tension, grâce à une pile lithium
(un condensateur assure une
sauvegarde minimum d’une
heure).
CENTRALE
Mémoire
RAM
Programme
Mémoire
RAM
données
3.2-2 Cartouches mémoire pour TSX 17-20
Le programme sauvegardé dans la mémoire cartouche doit être transféré dans la
RAM programme pour pouvoir être exécuté. En effet, le processeur du TSX 17-20
ne peut travailler qu’avec cette dernière.
Deux types de cartouches sont destinés au TSX 17-20 :
• EPROM : 8/24 K-octets référencées
respectivement
TSX MC70 E28/E224.
A chaque mise sous tension et à
condition que leurs contenus
soient différents, un transfert
EPROM vers RAM est automatiquement exécuté.
• EEPROM : 8/24 K-octets réféCartouches EPROM et EEPROM
rencées
respectivement
TSX MC70 E38/E324.
Les cartouches EEPROM possèdent deux modes de fonctionnements définis
par la position d’un commutateur placé à l’intérieur de celles-ci.
Attention : Il est impératif de retirer ou d’enficher les cartouches mémoire
uniquement lorsque le TSX 17-20 est hors tension.
3/3
A
3.2-3 Fonctionnement de la cartouche EEPROM du TSX 17-20
La mémoire de sauvegarde EEPROM possède deux modes de fonctionnement,
définis par la position du commutateur placé à l’intérieur de la cartouche :
Commutateur en position travail : WORK
Les transferts de programme entre la mémoire
interne RAM et la cartouche EEPROM sont
MASTER
(READ ONLY)
RAM
EEPROM
autorisés dans les deux sens, et exécutés à
WORK
partir du terminal. Ce mode de fonctionnement
EEPROM
RAM
permet entre autres :
WORK
• de sauvegarder un programme après l’avoir
MASTER
écrit,
• de rappeler un programme sauvegardé, le
modifier, puis le sauvegarder à nouveau
(cas d’un programme non protégé(1)).
A la mise sous tension, le transfert EEPROM vers RAM n’est pas automatique.
Commutateur en position sauvegarde : MASTER
Les transferts de programme ne sont plus autorisés que dans le sens mémoire
EEPROM vers mémoire RAM.
A chaque reprise secteur et si le contenu de la RAM automate est différent de celui
de l'EEPROM, le contenu de celle-ci est transféré automatiquement en mémoire
RAM automate.
3.2-4 Modes de Marches de la cartouche EEPROM à la mise sous tension
Mise sous tension de l'automate
N
Mémoire RAM en état ?
?
O
Présence d'une cartouche
déclarée en MASTER ?
?
N
Démarrage à chaud (cartouche
absente ou présente et déclarée
en WORK)
O
Identité
RAM ↔ EEPROM ?
?
O
N
Présence d'une cartouche
déclarée en MASTER
?
O
N
(1)
Démarrage à chaud
Démarrage à froid avec mise en
RUN après transfert vers RAM
Démarrage à froid avec mise en
RUN après transfert vers RAM (cas
d'une coupure pendant laquelle la
RAM n'a pu être sauvegardée)
Démarrage à froid avec passage en
STOP et allumage voyant DEF MEM
La protection d’un programme consiste, lors de sa sauvegarde, à le rendre inaccessible à
la lecture et à la modification (voir "Aide à l’exploitation" - chapitre 4 - intercalaire D :
Fonctions spécifiques au TSX 17-20).
3/4
Structure mémoire utilisateur
3
A
3.3
Mémoires TSX 27/47
3.3-1 RAM on board TSX 27/47
La RAM on board des automates
TSX 27/47 contient uniquement
une zone mémoire de données de
8 K-octets (dont une partie est réservée au système). La mémoire
programme n’est pas intégrée dans
l’unité centrale.
Bus
Entrées/sorties
UNITE
CENTRALE
Unité de Traitement
(Microprocesseur)
Cette mémoire RAM on board est
secourue par une batterie Cadnium-nickel lorsque l’automate est
hors tension.
Mémoire
RAM
données
3.3-2 Cartouches mémoire pour TSX 27/47
Le processeur vient obligatoirement chercher ses instructions de programme dans
la mémoire cartouche.
Cartouches utilisateur RAM CMOS
ou EPROM
Deux types de cartouches sont
disponibles pour les automates
TSX 27/47 :
• RAM CMOS secourue par
batterie : 8/16/32 K-octets,
référencées respectivement
TSX RAM 8 8/16 8/32 8. La
durée de la sauvegarde est de 6
semaines en dehors de
l’automate. Ne pas omettre de
charger cette batterie en
insérant préalablement la
cartouche dans un automate
sous
tension
pendant
24 heures.
• EPROM 8/16/32 K-octets
référencées respectivement
TSX RPM 8 8/16 8/32 8.
X
3/5
A
Attention: Il est déconseillé de débrocher sous tension la cartouche utilisateur
insérée dans l’automate. Toutefois le débrochage accidentel de la
cartouche utilisateur sous tension ne provoque aucune détérioration de
l’automate mais a nécessairement des conséquences sur l’application.
3/6
X
Structure logicielle monotâche
4
A
Structure logicielle monotâche
Sous chapitre
Chapitre 4
Page
4.1 Description tâche maître
4/2
4.2 Traitement du programme
4/4
4.3 Fonctionnement structure monotâche
4/5
4.3-1 Cycle de fonctionnement
4.3-2 Temps de réponse automate
4.3-3 Débordement de tâche
4/5
4/5
4/6
4.4 Gestion des bases de temps
4/6
Ce chapitre se termine à la page
4/6
4/1
A
4.1 Description tâche maître
Le programme d’une application monotâche est contenu dans une seule tâche
utilisateur: la tâche maître.
L’exécution de la tâche maître est effectuée de manière cyclique, selon un temps
fonction de la taille du programme (1). Durant ce cycle, sont réalisées les fonctions
suivantes :
Gestion système :
Le système assure implicitement :
• Prise en compte des bits et mots système et leur mise à jour.
• Surveillance de l’automate:
- contrôle de l’exécutabilité de la mémoire programme,
- gestion du temps (mise à jour des valeurs courantes de l’horodateur et
actualisation des mots SW50 à SW53 (sur TSX 17-20),
- surveillance des modules d’entrées/sorties (bits de défauts, configuration
modules, bits système SY10 et SY16, etc),
- mise à jour des voyants: RUN, I/O, MEM et PROG (sur TSX 17-20),
- détection des passages RUN/STOP,
- surveillance d’autres paramètres système.
• Traitement des requêtes du terminal.
• Routage de la messagerie (messagerie transparente, blocs textes, etc) :
- analyse des "buffers" d’entrées, contenant les messages reçus,
- identification des destinataires (coupleurs, réseau, etc),
- transfert des messages dans les "buffers" de sorties, associés aux destinataires.
Acquisition des entrées :
• Prise en compte en mémoire de données des messages, en provenance des
coupleurs intelligents (3).
• Ecriture en mémoire de données des messages FIPWAY/TELWAY (2) et mots
communs (COMi,j).
• Ecriture en mémoire de données des mots registres d’entrées (IW) des coupleurs (3).
• Ecriture en mémoire des bits d’entrées (I) des modules d’entrées.
Traitement du programme
Le programme écrit par l’utilisateur est alors exécuté (1).
Mise à jour des sorties
• Ecriture des bits de sorties (O) dans les modules de sorties.
• Ecriture des mots registres de sorties (OW) dans les coupleurs (3).
• Emission vers le coupleur FIPWAY/TELWAY des messages (2) et des mots
communs (COMi,j).
• Emission des messages vers les coupleurs intelligents (3).
(1)
(2)
(3)
un chien de garde logiciel déclenche un défaut d'exécution programme si le temps
d’exécution du programme dépasse 150 ms (voir page 4/6).
Coupleur FIPWAY sur TSX 17-20 ou TELWAY sur TSX 47: à chaque cycle de la tâche
maître, un message en réception et un en émission peuvent être traités à la fois.
A chaque cycle de la tâche maître, sont traités alternativement:
• l’acquisition et la mise à jour des mots de registres IW et OW,
• l’émission et la réception de messages par bloc texte pour coupleurs intelligents.
4/2
Structure logicielle monotâche
4
A
Synoptique du cycle de la tâche maître
Gestion Système
• Mise à jour des bits et mots
système
• Surveillance automate
• Traitement des requêtes terminal
• Routage des messages
Acquisition des Entrées
Prise en compte en mémoire de
données :
• Messages coupleurs intelligents
• Messages réseau et/ou COMi,j
• IWi,j
• Bits d'entrées I
Traitement
du Programme
Mise à jour des sorties
• Ecriture des bits de sorties 0
• Ecriture OWi,j
• Emission messages réseau
et/ou COMi,j
• Emission messages coupleurs
intelligents
4/3
A
4.2
Traitement du programme
Suivant le langage utilisé, le programme de la tâche maître sera structuré en
modules distincts :
Langage à contacts
Langage Grafcet
Module programme :
LADDER (LAD)
Module programme :
Préliminaire (PRE)
Séquentiel (SEQ)
Postérieur (POS)
Traitement Préliminaire
"
I N I T I A L I S A T I ON
"
B10
SYØ
I N I T I A L I S A T I ON
B10
SYØ
1 SY1
1 SY1
"
B10
B10
O43
IØ6
2
"
O43
IØ6
2
B7
B7
OPER
OPER
Traitement Séquentiel
CØ1
CØØ
LØØ
23
LØ1
10
CØ2
CØ3
CØ4
LØ2
LØ3
LØØ
17
LØ1
18
11
CØ5
CØ1
CØØ
CØ6
CØ2
CØ7
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
CØ7
LØ4
LØ2
LØ5
12
19
LØ3
21
22
LØ6
LØ4
"
1
4
10
5
2
8
11
LØ7
12
LØ8
13
20
LØ5
LØ6
LØ9
14
16
10
LØ7
3
6
7
LØØ
5
LØ1
0
OPER
L11
LØ8
LØ3
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
CØ7
LØ9
LØ4
L10
LØ5
1
17
L12
L13
CØ2
LØ2
L10
9
CØ1
CØØ
15
2
3
18
L11
"
AC T I ON "
D4,7
S
L12
X
Ø
L13
"
TRANS I T I ON "
IØ,3
#
X
1
9
0
0
Traitement Postérieur
"
SECUR I T E "
"
O7,S
IB,Ø
9
0
0
"
B10 IO,Ø
9
0
9
SECUR I T E "
O7,S
IB,Ø
B10
R
9
0
0
"
B10 IO,Ø
9
0
9
B10
R
• Modules programme LADDER, Préliminaire, Postérieur :
Ces modules sont écrits à l’aide du langage à contacts. Ils sont composés de
réseaux de contacts successifs, repérés par des étiquettes (1 à 999).
Les modules programmes préliminaire et postérieur sont associés au module
programme séquentiel dans le langage GRAFCET.
• Module programme Séquentiel :
Il est réservé aux pages GRAFCET pour la saisie du graphe. Il fait appel pour
l’écriture de chaque réceptivité ou action au langage à contacts.
4/4
4
Structure logicielle monotâche
A
4.3
Fonctionnement structure monotâche
4.3-1 Cycle de fonctionnement
Lorsque l’automate est en RUN, le cycle de fonctionnement est celui décrit en 4.1.
Lorsque l’automate est en STOP, le cycle de fonctionnement comprend dans tous
les cas la gestion du système. Suivant la nature de l’automate, il se décompose
comme suit :
Cycle en STOP des TSX 27/47
V≥3 :
Le processeur effectue uniquement
la gestion du système. Il n’y donc
pas de mise à jour de la mémoire
de données.
Système
RUN
Cycle en STOP des TSX 17-20,
27/47 V<3 :
Le processeur effectue la gestion
du système, l’acquisition des entrées et la mise à jour des sorties
décrites à la page 4/2.
RUN STOP
Traitement
Programme
TSX27/47
V ≥ V3.0
STOP
TSX 27/47
V<3.0
TSX17-20
4.3-2 Temps de réponse automate
Le temps de réponse automate (TR) est le temps qui sépare l’arrivée d’une
information sur le module d’entrée et la mise à jour de la sortie correspondante. Ce
temps dépend du temps d’immunité des entrées/sorties (TIE/TIS, environ 10 ms
pour une prise en compte), et du temps de cycle automate (TC).
Le temps de réponse de la tâche maître est aléatoire. Il est égal à :
TR = TIE + (1 à 2)TC + TIS
Entrées
Traitement
Sortie
Entrées
Traitement
Sortie
Entrées
Imm. Entrée
Imm. Sortie
Evénement
Temps de Réponse
Action
Imm. Entrée
Evénement
Imm. Sortie
Temps de Réponse
Action
4/5
A
4.3-3 Débordement de tâche
L’exécution du programme utilisateur est contrôlée par un chien de garde logiciel,
fixé à 150 ms. Si son exécution dépasse 150ms (ex. : boucle dans le programme),
le débordement tâche entraîne un défaut logiciel bloquant soit :
• arrêt immédiat de l’automate,
• voyants STOP et PROG clignotants sur TSX 17-20,
• voyant STOP clignotant et voyant MEM fixe sur TSX 27/47.
La relance de l’automate nécessite une reprise secteur du type reprise à froid.
Les phases : gestion système, acquisition des entrées et mise à jour des sorties ne
sont pas contrôlées par le chien de garde.
4.4
Gestion des bases de temps
Les bases de temps des automates TSX 17-20/27/47 sont gérées par une horloge
interne qui fonctionne de manière asynchrone par rapport au temps de cycle.
Les bits et mots système associés à la gestion du temps (SY5, SY6, SY7, les bits
et valeurs courantes de temporisateurs et monostables, ainsi que les temps
d’activité d’étapes GRAFCET et les temps enveloppes de programmateurs cycliques), sont rafraîchis sur interruption système, indépendamment de la position
dans le cycle, et ceci à chaque unité de leur base de temps respective.
4/6
X
Structure logicielle bitâche
5
A
Structure logicielle bitâche
Sous chapitre
Chapitre 5
Pages
5.1 Description de la tâche rapide
5/2
5.2 Tâche rapide du TSX 17-20
5/3
5.2-1 Entrées événementielles
5.2-2 Entrées/sorties affectées à la tâche rapide
5.2-3 Temps de réponse de la tâche rapide
5.3 Tâche rapide des TSX 27/47
5.3-1 Bases de temps
5.3-2 Entrées/sorties affectées à la tâche rapide
5/4
5/4
5/4
5/5
5/6
5/6
5.4 Gestion des bases de temps
5/6
Ce chapitre se termine à la page
5/6
5/1
A
5.1
Description de la tâche rapide
Pour répondre au besoin de prise en compte d'événements rapides et temporaires,
les automates TSX 17-20, TSX 27/47 V≥3 intègrent en plus de la tâche maître, une
tâche rapide :
• événementielle pour le TSX 17-20,
• périodique pour les TSX 27/47.
Cette tâche prioritaire est réservée aux traitements de courte durée, nécessitant
une rapidité d’exécution, incompatible avec les temps d’exécution de la tâche
maître (voir temps de réponse page 4/5 du présent intercalaire).
La tâche rapide ne peut être programmée qu’avec le langage à contacts (structure
LADDER).
Le programme de la tâche rapide ne doit pas excéder 20 réseaux de contacts
(étiquettes admises: 1 à 20). Son temps de cycle doit être inférieur ou égal à 2 ms.
Le bit système SY19 permet à l’utilisateur de valider ou d’inhiber cette tâche, en le
positionnant respectivement à 0 ou 1. Le positionnement de ce bit doit être fait en
tâche maître.
Une fois cette tâche activée, le processeur lit l’état des entrées qui lui sont affectées,
exécute son programme, puis met à jour les sorties qui lui sont aussi affectées,
avant même de revenir dans la tâche maître.
Tâche Rapide
Lecture des entrées
affectées à la tâche
rapide
Activation de la tâche
rapide à partir de la
tâche maître
Réseaux
de contacts
Tâche Maître
Retour dans la tâche
maître après
exécution
de la tâche rapide
5/2
Scrutation du
programme de la
tâche rapide
Mise à jour de l'état
des sorties affectées à la tâche
rapide
Structure logicielle bitâche
5
A
5.2
Tâche rapide du TSX 17-20
La tâche rapide du TSX 17-20 offre des temps de réponse courts et garantis, pour
des traitements de courte durée.
Principe
Si SY19 = 0, cette tâche est activée, après interruption de la tâche maître, dès
l’apparition de l’un des événements suivants :
• changement d’état physique : front montant ou front descendant sur l’une des
entrées dédiées I0,24 ou I0,25 (appelées aussi entrées événementielles).
• présélection atteinte : arrivée du compteur rapide FC à sa valeur de présélection
(SY15 = 1). Une fois à 1, ce bit système doit être remis à 0 par programme, dans
la tâche rapide.
Si SY19 = 0 et si un événement est présent, l’interruption de la tâche maître et
l’activation de la tâche rapide ne peuvent être effectuées que durant les phases
suivantes :
• gestion du système,
• en fin descrutation d’un module d’entrées/sorties (après lecture ou écriture
complète),
• exécution du programme utilisateur:
- après scrutation d’un réseau complet,
- ou exécution d’une action (Grafcet),
- ou évaluation d’une réceptivité (Grafcet).
Tâche Maître
(EV)
Condition d'exécution
de la Tâche Rapide :
Changement d'état
physique des
variables
événementielles
Système
*
(EV)
Module 0
(EV)
Label 1
Label 2
*
IO,24 ; I0,25
SY15
Présélection
du compteur
rapide (C31)
atteinte
*
Programme
(EV)
Tâche
Rapide
Label i
Utilisateur
(EV)
Exécution tâche
rapide dès que l'une
des 3 variables change
d'état et SY19=Ø.
Label n
Module 0
*
*
(EV) : Evénement
Important : Si un événement apparaît durant l’exécution de la tâche rapide, celleci termine son cycle et en relance un immédiatement, sans retour dans
la tâche maître. Dans ce cas attention au déclenchement du chien de
garde.
5/3
A
5.2-1 Entrées événementielles
Les entrées I0,24 et I0,25 sont des entrées 24VCC ayant un temps d’immunité
réduit (<1 ms). Elles sont :
• Soient dédiées à la tâche rapide
lorsqu’elles sont configurées en entrées événementielles, le changement d’état
physique de l’une de ces deux entrées, lance le cycle de la tâche rapide (front
montant ou front descendant).
Le changement d’état commandé par programme ou par terminal n’entraîne pas
l’exécution du cycle de la tâche rapide.
• Soient des entrées T.O.R. normales
lorsqu’elles ne sont pas configurées en entrées événementielles, elles peuvent
être utilisées comme des entrées normales.
Quelque soit l'utilisation de ces entrées, la faible immunité de celles-ci nécessite
l'emploi d'un câble blindé pour leur raccordement.
5.2-2 Entrées/sorties affectées à la tâche rapide
Seul un octet d’entrée (I0,00 à I0,07 ou I0,08 à I0,15 ou I0,16 à I0,23), et un octet
de sortie (O0,00 à O0,07 ou O0,08 à O0,15) de l'automate de base peuvent être
affectés à la tâche rapide.
Les deux octets ne sont gérés par la tâche rapide que s’ils sont configurés à l'aide
d'un terminal en mode CONFIGURATION.
Lorsque la tâche rapide est activée, l’octet d’entrées et l’octet de sorties associés
sont gérés par cette dernière. L'octet de sortie est géré par les 2 tâches.
Lorsque la tâche rapide n’est pas activée, l’octet d’entrées et l’octet de sorties
associés sont gérés uniquement par la tâche maître.
5.2-3 Temps de réponse de la tâche rapide
Le temps de réponse de la tâche rapide (TRr) du TSX 17-20 est court et garanti. Il
dépend de l’immunité de I0,24 et I0,25 "IM", du temps "FE" de désactivation de la
tâche maître "Fin d’Exécution" d’un réseau,...), de son temps de cycle "T" et du
temps de réponse des sorties "IMS" :
TRr = IM + FE + 1T + IMS
Sortie
Entrées
Traitement
Sortie
Entrées
Traitement
Sortie
Entrées
Imm. Entrée
Imm. Sortie
Evénement
TR. Tâche Maître
Action
IM FE T IMS
Tâche
rapide
Action
IM FE T IMS
Tâche
rapide
Action
Evénement
Evénement
5/4
Structure logicielle bitâche
5
A
5.3
Tâche rapide des TSX 27/47
La tâche rapide des automates TSX 27/47 est destinée à des traitements de courte
durée et à fréquences élevées.
Principe
Si SY19 = 0, cette tâche est activée, après interruption de la tâche maître, à chaque
période d’une base de temps définie (5 ou 10 ms).
Si SY19 = 0 et si le top d’horloge est donné, l’interruption de la tâche maître et
l’activation de la tâche rapide ne peuvent être effectuées que durant les phases
suivantes :
• gestion du système,
• en fin de scrutation d’un module d’entrées/sorties (après lecture ou écriture
complète),
• exécution du programme utilisateur :
- après scrutation d’un réseau complet,
- ou exécution d’une action (Grafcet),
- ou évaluation d’une réceptivité (Grafcet).
Tâche Maître
TB
Condition d'exécution
de la Tâche Rapide :
Top d'horloge de
la base de temps
Système
*
TB
Module 1
TB
Label 1
Label 2
*
TB
*
Programme
Tâche
Rapide
Label i
Utilisateur
La tâche rapide
est exécutée à
chaque top d'horloge,
si SY19 = Ø
TB
Label n
TB
Module 1
*
*
5/5
A
5.3-1 Bases de temps
La période d’exécution de la tâche rapide est définie par le bit système SY3 :
• SY3 = 0 tâche rapide exécutée tous les 10 ms,
• SY3 = 1 tâche rapide exécutée tous les 5 ms. Cette période ne doit pas être
utilisée si l’automate gère aussi un coupleur intelligent ou un coupleur TELWAY.
SY3
(1)
Base de temps
Temps d'exécution (1)
Nombre de réseaux
1
5ms
1ms
10 maximum
0
10ms
2ms
20 maximum
Temps maximum assurant un fonctionnement correct.
5.3-2 Entrées/sorties affectées à la tâche rapide
L’affectation des entrées/sorties se définit par configuration :
• TSX 27
: 12 entrées (I1,0 à I1,B) et 8 sorties (O0,0 à O0,7) peuvent
être affectées à la tâche rapide par configuration.
• TSX 47-J/47-10/20 : Seuls un module d’entrées et un module de sorties peuvent
être affectés à la tâche rapide, par configuration.
Lorsque la tâche rapide est activée, les entrées et les sorties associées sont
gérées par cette dernière. Le module de sortie est géré par les 2 tâches.
Lorsque la tâche rapide n’est pas activée, les entrées et les sorties associées
sont gérées par la tâche maître.
5.4
Gestion des bases de temps
Les bases de temps des automates TSX 17-20/27/47 sont gérées par une horloge
interne qui fonctionne de manière asynchrone par rapport au temps de cycle, quelle
que soit la structure du système (monotâche ou bitâche).
Les bits et mots système associés à la gestion du temps (SY5, SY6, SY7, les bits
et valeurs courantes de temporisateurs et monostables, ainsi que les temps
d’activité d’étapes GRAFCET et les temps enveloppes de programmateurs
cycliques), sont rafraîchies sur interruption système, indépendamment de la
position dans le cycle, et ceci à chaque unité de leur base de temps respective.
5/6
X
Rôle des bits et des mots système
6
A
Rôle des bits et des mots système
Sous chapitre
Chapitre 6
page
6.1 Bits système
6/2
6.2 Mots système
6/8
6.2-1 Mots système TSX 47
6.2-2 Mots système TSX 17-20
Ce chapitre se termine à la page
6/8
6/9
6/12
6/1
A
6.1
Bits système
Les automates TSX 17-20/27/47-J/47-10/20 disposent de 24 bits système (SY0
à SY23) qui indiquent les états de l’automate ou permettent d’agir sur le fonctionnement de celui-ci.
Ces bits sont testés dans le programme utilisateur afin de détecter tout événement
de fonctionnement devant entraîner une procédure particulière de traitement.
Certains d’entre eux doivent être remis dans leur état initial ou normal par
programme. Cependant, les bits système qui sont remis dans leur état initial ou
normal par le système ne doivent pas l’être par programme ou par le terminal.
Bits
Fonction
système
Désignation
SY0
Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1 par :
• changement d’une cartouche mémoire utilisateur,
• reprise secteur avec perte des données (défaut batterie sur UC ou sur cartouche TSX 27/47. Défaut pile sur
TSX 17-20 ou action sur verrou cartouche TSX 27/47
V<3)
• programme utilisateur,
• terminal (mode REGLAGE ou INIT),
• changement. cartouche micro logiciel PL7-2 sur
TSX 17-20.
Reprise
à froid
Ce bit est mis à 1 durant le premier cycle complet. Il est
remis à 0 avant le cycle suivant.
Sur reprise à froid, l’automate repart toujours en exécution (RUN).
Fonctionnement : voir sous chapitre 7.2-3 "comportement sur reprise à froid".
SY1
Reprise
à chaud
Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1 par :
• action sur un verrou cartouche TSX 47 V>3,
• reprise secteur avec sauvegarde des données,
• programme utilisateur,
• terminal (mode REGLAGE).
Il est remis à 0 par le système à la fin du premier cycle
complet et avant la mise à jour des sorties.
Fonctionnement : voir sous chapitre 7.2-2 "comportement sur reprise à chaud"
SY2
6/2
Extension
adressage indexé
128 à 1024
Uniquement pour TSX 17-20 VL > 2.0 :
SY2 = 0 : adressage indexé W0...W127
SY2 = 1 : adressage indexé W0...W1023
Rôle des bits et des mots système
6
A
Bits
Fonctions
système
Désignation
SY3
Base de temps
Tâche rapide
TSX 27/47 V>3
Normalement à l’état 0 :
• SY3 = 0 tâche rapide exécutée toutes les 10 ms,
• SY3 = 1 tâche rapide exécutée toutes les 5 ms,
Mise à l’heure
Horodateur
TSX 17-20
• SY3 = 0 rafraîchissement de l’heure validé
• SY3 = 1 gel de l’horodateur pour mise à l'heure
La gestion de ce bit est à la charge de l’utilisateur.
Bases de temps :
100ms
1s
1mm
Bits dont le changement d’état est cadencé par une
horloge interne. Ils sont asynchrones par rapport au
cycle de l’automate.
SY8
Sécurité des
sorties (général)
Normalement à l’état 1, peut être mis à l'état 0 par programme ou par le terminal (mode REGLAGE) :
• état 1 provoque la mise à zéro des sorties de l’automate, en cas de non exécution normale du programme
ou sur STOP automate,
• état 0 maintien les sorties dans l’état défini en cas de
non exécution normale du programme ou sur STOP
automate.
SY9
Mise à zéro des
sorties
Normalement à l’état 0. Peut être mis à l'état 1 par programme ou par le terminal (mode REGLAGE) :
• état 1 : provoque le forçage à l’état 0 des sorties de
l’automate, même lorsque celui-ci est en RUN,
• état 0 : les sorties sont mises à jour normalement.
SY10
Défaut
entrées/sorties
(général)
TSX 47
Normalement à l’état 1. Est mis à l’état 0 quand (le voyant I/O du processeur est également allumé)
• défaut sur un module d’entrées/sorties d'un bac de
base ou d’extension (configuration non conforme, défaut
d’échange, absence bornier ou module, défaut module),
• défaut sur un bac d’extension (coupure ou défaut
alimentation, défaut liaison ou module d’extension).
TSX 27
TSX 17-20
• Défaut d’un module d’entrées/sorties.
• Défaut d’échange avec un module ou défaut de
configuration.
Les bits diagnostic des défauts d’entrées/sorties
renseignent sur la nature du défaut (voir page 3.2 intercalaire D).
Le bit SY10 est remis à 1 dès la disparition du défaut.
SY5
SY6
SY7
6/3
A
Bits
Fonction
système
Désignation
SY11
Rafraîchissement Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1 dès qu'une stamots communs
tion locale a reçu les mots communs d'au moins une
FIPWAY/TSX 17-20 station distante. Ce bit doit être mis à 0 par programme.
TELWAY/TSX 47 Il peut être mis à 0 par le terminal pour vérifier le cycle
d’échange des mots communs
SY12
Réseau en
Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1
fonctionnement
dès que le coupleur de la station locale échange des
FIPWAY/TSX 17-20 mots communs avec une autre station du réseau.
TELWAY/TSX 47 N’indique pas que toutes les stations fonctionnent.
Est mis à l’état 0 sur défaut du coupleur.
SY13
Etat pile
TSX 17-20
SY13 = 0 pile présente et en service
SY13 = 1 pile absente ou hors service
SY14
Visualisation
mémoire
Memory Display
TSX 17-20
Selon l’état du bit, la signification des voyants de la face
avant de l’automate de base est différente :
SY14 = 0 voyant MD éteint
visualisation des sorties,
SY14 = 1 voyant MD allumé
visualisation des 16 bits de SW16 (poids
faible à droite, poids fort à gauche).
SY15
Fin de cycle
comptage rapide
TSX 17-20
Normalement à l’état 0, ce bit est positionné par le système à 1 dès que la valeur courante de FC atteint la valeur
de présélection.
Il doit être remis à 0 par programme à la fin de la tâche
rapide.
SY16
Réarmement
sorties statiques
TSX 17-20
Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1 par l'utilisateur
pour une demande de réarmement toutes les 10 s, des
sorties statiques déclenchées sur surintensité ou sur
court-circuit.
SY17
Dépassement
de capacité
(carry)
Normalement à l’état 0, est mis à l'état 1 :
• En cas de dépassement de capacité lors d’une opération en arithmétique non signé (retenue).
• Lors d’un décalage circulaire, signale la sortie d’un bit
à 1.
Doit être testé, par le programme utilisateur, après chaque opération où il y a risque de dépassement puis remis
à 0 en cas de dépassement.
6/4
6
Rôle des bits et des mots système
A
Bits
Fonction
système
Désignation
SY18
Débordement ou
erreur
arithmétique
"Overflow"
Normalement à l’état 0. Est mis à l’état 1
en cas de débordement de capacité lors d’une
opération sur 16 bits soit :
• résultat supérieur à + 32767 ou inférieur à - 32 768,
• Division par 0.
Doit être testé, par le programme utilisateur, après chaque opération où il y a risque de débordement puis remis
à 0 en cas de débordement.
SY19
Inhibition
tâche rapide
TSX 17-20
TSX 27/47 V≥3
Normalement à l’état 1:
SY19 = 1 inhibition tâche rapide
SY19 = 0 validation tâche rapide
La gestion de ce bit est à la charge de l’utilisateur.
SY20
Débordement
index (tâche)
TSX 17-20
TSX 27/47 V>3
Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1 lorsque l'adresse
de l’objet indexé devient inférieure à 0 ou supérieure à
127 (> à 1023 dans le cas d’un TSX 17-20 VL>2, avec
SY2=1)
Doit être testé, par le programme utilisateur, après chaque opération où il y a risque de débordement, puis remis
à 0 en cas de débordement.
Fonctionnement : voir sous chapitre 2.5-2 "débordement
d’index".
SY21
Initialisation
GRAFCET
(général)
Normalement à l’état 0, est mis à l’état 1 par :
• reprise à froid, SY0=1,
• le programme utilisateur uniquement dans le traitement préliminaire (PRE),
• le terminal (demande d’initialisation par la touche dynamique INIT) ou modification de programme en mode
connecté.
A l’état 1, provoque l’initialisation du GRAFCET. Les
étapes actives sont désactivées et les étapes initiales
sont activées
Est remis à 0 par le système en début d’exécution du
traitement séquentiel.
SY22
Remise à zéro
GRAFCET
Normalement à l’état 0, ne peut être mis à l'état 1 par
programme que dans le traitement préliminaire (PRE).
A l’état 1, provoque la désactivation des étapes actives
sur l’ensemble du GRAFCET.
Est remis à l’état 0 par le système en début d’exécution
du traitement séquentiel.
6/5
A
Bits
Fonction
système
Désignation
SY23
Normalement à l’état 0, ne peut être mis à l'état 1 par le
programme utilisateur que dans le traitement préliminaire
(PRE).
Prépositionnement
et gel GRAFCET
A l’état 1, il permet de valider le prépositionnement du
GRAFCET.
Maintenu à l'état 1, il permet de maintenir le GRAFCET
dans un état donné (gel du graphe).
Est remis à 0 par le système en début d'exécution du
traitement séquentiel.
6/6
6
Rôle des bits et des mots système
A
Tableau récapitulatif
Bit
Fonction
SY0
1 = démarrage à froid (reprise secteur
avec perte des données)
1 = démarrage à chaud (reprise secteur
sans perte des données)
0 = adres. indexé W0 à W127
1 = adres. indexé W0 à W1023
BT tâche rapide
0 = 10ms ; 1 = 5 ms
1 = gel de l'horodateur
BT = 100ms
BT = 1s
BT = 1mn
0 = maintien des sorties sur STOP automate
1 = mise à zéro des sorties automate en
RUN
0 = défaut E/S
1 = rafraîchissement variables COM
réseau émises par station
1 = réseau et coupleur, station réseau
OK
1 = pile absente ou défectueuse
1 = visualisation du contenu de SW16
1 = le compteur rapide C31 est égal à sa
valeur de présélection
1 = demande de réarmement toutes les
10s sorties statiques déclenchées
sur surintensité ou court-circuit
1 = débord. sur calcul non signé ou
décal. circulaire
1 = débordement sur calcul (16 bits)
1 = inhibition tâche rapide
1 = débordement d'index
1 = initialisation du GRAFCET provoque
la mise à 0 des étapes et la mise à 1
des étapes initiales
1 = RAZ de GRAFCET
1 = validation du prépositionnement
du GRAFCET.
Maintenu à 1 provoque le
figeage du GRAFCET
SY1
SY2
SY3
SY5
SY6
SY7
SY8
SY9
SY10
SY11
SY12
SY13
SY14
SY15
SY16
SY17
SY18
SY19
SY20
SY21
SY22
SY23
Etat
init.
0
Gestion
TSX
(*)
17-20 27 47
S ou U → S
x
x
x
0
S ou U → S
x
0
U
V≥2
0
U
0
1
U
S
S
S
U
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
0
U
x
x
x
1
0
S
S→U
x
x
x
x
0
S
0
0
0
S
U
S→U
x
x
x
0
U→S
x
0
S→U
x
0
1
0
0
S→U
U
S→U
U→S
x
x
x
x V≥3 V≥3
x V≥3.1 V≥3.1
x
x
x
0
0
U→S
U→S
x
x
x
x
V≥3 V≥3
x
x
x
x
x
x
x
(*) abréviations utilisées :
S
= mis à 1 ou 0 par le système,
U
= mis à 1 ou 0 par l'utilisateur,
S → U = mis à 1 par le système, remis à 0 par l'utilisateur,
U → S = mis à 1 par l'utilisateur, remis à 0 par le système.
6/7
A
6.2
Mots système
Les automates TSX 17-20/47 disposent de 60 mots système (SW0 à SW59) décrits
ci-après :
6.2-1 Mots système TSX 47
Mots
Fonction
système
Désignation
SW0
Mise à jour des
mots communs
TELWAY
Chaque bit de ce mot (0 à F) représente une station du
réseau (0 à 15).
L’état 1 d’un bit indique que la station correspondante à
émis ses mots communs.
Ce mot permet de s’assurer que l’automate de cette
station est en RUN.
Ce mot est réinitialisé à la valeur 0 seulement par programme.
SW1
______
Mot système réservé.
SW2
Numéro de station
TELWAY
Indique en décimal le numéro de la station codé sur le
bornier de raccordement du coupleur TELWAY.
SW3
Table des stations
TELWAY
Chaque bit (0 à F) de ce mot représente une station du
réseau (0 à 15). L’état 1 d’un bit indique que le coupleur
de la station correspondante fonctionne.
Il est remis à jour par le système.
6/8
Rôle des bits et des mots système
6
A
6.2-2 Mots système TSX 17-20
Mots
système
Fonction
Désignation
SW0
Mise à jour des
mots communs
Chaque bit de ce mot (0 à 15) représente une station du
réseau (0 à 15). L'état 1 d'un bit indique que la station
correspondante a émis ses mots communs. Ceci permet
de s'assurer que l'automate de cette station est en RUN.
Ce mot est réinitialisé à 0 seulement par programme.
SW1
SW1,15 = Présence coupleur (1 = coupleur présent)
SW1,14 = Etat coupleur (1 = coupleur disponible. Ce bit
n'est significatif que si SW1,15 = 1).
SW1,13 = Echange des mots communs.
(1 = fonction active. Significatif que si SW1,14 = 1).
Autres bits SW1,● = réservés.
SW2
Numéros de
réseau et
de station
Ce mot indique le numéro de réseau et de station FIPWAY.
Il correspond au codage effectué sur la partie avant du
coupleur. Le numéro de réseau est indiqué par les bits de
poids forts (8 à 15), le numéro de station est indiqué par
les bits de poids faibles (0 à 7).
SW3
SW4
SW5
SW6
Table des stations
FIPWAY
Chaque bit de ces mots représente une station du réseau. L'état 1 d'un bit indique que le coupleur de la station
correspondante appartient au réseau. Ce mot, remis à
jour par le système, n'indique pas que l'automate correspondant est en RUN.
SW16
Mot visualisable
en mode
visualisation
mémoire (MD)
Si SY14 = 1, le contenu de SW16 est affiché en binaire
par les voyants de la face avant du module de base.
Lors de l’utilisation de l’afficheur numérique
TSX 17 ACC2, le contenu de SW16 est affiché en BCD.
SW17
Checksum RAM
Contient le checksum de la RAM programme du
TSX 17-20
SW18
Checksum
cartouche
EPROM ou EEPROM
TSX 17-20
Contient le checksum (voir SW17) du programme utilisateur contenu dans la cartouche.
Ce mot est mis à 0 si le commutateur de la cartouche
EEPROM est en position "WORK".
La gestion par programme de SW17 et SW18 permet de
protéger le programme utilisateur contre les duplications,
en imposant la présence de la cartouche automate en
RUN (voir chapitre : Aide à l’exploitation – intercal. D).
SW24
Adresse
UNI-TELWAY
prise terminal
Adresse UNI-TELWAY de la prise terminal.
Adresse définie par configuration et chargée dans SW24
lors d’une reprise à froid (SY0=1)
6/9
A
Mots
Fonction
système
Désignation
SW40
Durée du dernier
temps d’exécution
programme
Durée (multiple de la base de temps 10 ms) du dernier
temps d’exécution programme application (sur
TSX 17–20 VL>2).
SW41
Durée du temps
d’exécution
programme le
Durée (multiple de la base de temps 10 ms) du temps
d’exécution du programme application le plus long, depuis
le dernier "démarrage à froid".
SW46
SW47
SW48
Codes modules
d’extension
code module d’extension 1 (0 si absent)
code module d’extension 2 (0 si absent)
code module d’extension 3 (0 si absent)
SW50
SW51
SW52
SW53
Fonction
Horodateur
Mots système contenant les valeurs courantes de la date
et de l’heure (en BCD) :
SW50 : siècle et année,
SW51 : mois et jour,
SW52 : heure et minute,
SW53 : secondes et jour de la semaine.
SW54
SW55
SW56
SW57
Fonction
Horodateur
Mots système contenant la date et l’heure du dernier défaut secteur ou arrêt automate (en BCD) :
SW54 : siècle et année,
SW55 : mois et jour,
SW56 : heure et minute,
SW57 : secondes et code du défaut.
SW58
Heure courante
Contient l’heure courante en minute dans le jour courant
(0 à 1439 en décimal)
SW59
Date courante
Contient le numéro du jour courant dans l’année courante
(1 à 366 en décimal).
Les mots SW58 et SW59 permettent d’effectuer des
opérations de calcul de durées.
6/10
6
Rôle des bits et des mots système
A
Tableau récapitulatif
Mot
Fonction
TSX
17-20 47
Gestion
(*)
Explication
SW0
Mise à jour des mots communs
x
x
S→U
Bits 0 à F = N° station
1 = mise à jour effectuée
SW1
Gestion du réseau
x
x
S
Réservé pour extension future
SW2
N° de réseau et de station
x
x
S
Bits 8 à F : n° réseau
Bits 0 à 7 : n° station
SW3
SW4
SW5
SW6
Coupleur réseau OK
x
x
x
S
bits 0 à F = N° station
1 = coupleur station
OK
SW16
Mot visualisable en face
avant de l'automate
x
U
Si SY14 = 1 affichage
du contenu de SW16
sur visu automate
SW17
Checksum RAM programme
x
S
SW18
Checksum cartouche "back up"
= 0 si pas de backup
x
S
SW24
Adresse UNI-TELWAY prise
terminal
x
S
adresse définie par
configuration.
Chargée dans SW24
lors d'une reprise à
froid (SY0 = 1)
SW40
Durée (base 10ms) des derniers
temps d'exécution programme
application
x
S
Sur TSX 17-20
VL ≥ 2
SW41
Durée (base 10ms) du temps
de cycle le plus long depuis le
dernier démarrage à froid
x
S
SW46
SW47
SW48
Codes modules
d'extension
x
S
mod 1 (0 si absent)
mod 2 (0 si absent)
mod 3 (0 si absent)
(*) abréviations utilisées :
S
= mot écrit par le système,
U
= mot écrit par l'utilisateur,
S → U = bits du mot mis à 1 par le système, mise à 0 à charge de l'utilisateur.
6/11
A
Tableau récapitulatif (suite)
Mot
Fonction
TSX
17-20 47
Gestion
(*)
Explication
si option horodateur
contiennent la date et
l'heure courante
SW50
Contient le siècle et l'année en
BCD
x
S
SW51
Contient le mois et le jour en
BCD
x
S
SW52
Contient l'heure et la minutes
en BCD
x
S
SW53
Contient les secondes, et le
jour de la semaine en BCD
x
S
SW54
Contient le siècle et l'année en
BCD
x
S
SW55
contient le mois et le jour en
BCD
x
S
SW56
Contient l'heure et la minute en
BCD
x
S
SW57
Contient les secondes, et le
code d'arrêt en BCD
x
S
SW58
Heure courante en minutes
dans le jour courant (0 à 1439
en décimal)
x
S
SW59
Numéro du jour courant dans
l'année (1 à 366 en décimal)
x
S
si option horaodateur
contiennent la date et
l'heure de la dernière
mise hors tension ou
passage en STOP de
l'automate
si option horodateur
SW58 et SW59 permettent de faire des
opérations arithmétiques pour effectuer du
calcul de durée
(*) abréviations utilisées :
S
= mot écrit par le système,
U
= mot écrit par l'utilisateur,
S → U = bits du mot mis à 1 par le système, mise à 0 à charge de l'utilisateur.
6/12
X
Coupure et reprise secteur
7
A
Coupure et reprise secteur
Chapitre 7
Sous chapitre
7.1 Principe
Page
7/2
7.1-1 Fonctionnement de l’automate à la coupure secteur
7.1-2 Sauvegarde du contexte système et application
7.1-3 Fonctionnement de l’automate à la reprise secteur
7/2
7/3
7/3
7.2 Comportement sur reprise secteur en structure monotâche
7/4
7.2-1 Comportement de l’automate sur reprise à chaud
7.2-2 Comportement de l’automate sur reprise à froid
7.3 Comportement sur reprise secteur en structure bitâche
7.3-1 Comportement sur reprise à froid
7.3-2 Comportement sur reprise à chaud
après coupure en tâche maître
7.3-3 Comportement sur reprise à chaud
après coupure en tâche rapide
7/4
7/6
7/8
7/8
7/8
7/8
7.4 Programmation de la reprise secteur
7/10
Ce chapitre se termine à la page
7/10
7/1
A
7.1
Principe
Pour éviter tout aléa de fonctionnement de l’automatisme en cas de coupure
secteur ou de sous tension anormale, les modules alimentation des automates
TSX 17-20/27/47 disposent d’un ensemble détectant la présence de la tension
secteur.
L’alimentation du TSX 47 est équipée d’un dispositif de surveillance de la disparition
secteur (dispositif au fonctionnement optionnel connecté sur le primaire des
alimentations). Ce dispositif permet de traiter chaque coupure secteur en supprimant la prise en compte d’états d’entrées erronés suite à la disparition secteur
(autonomie d’alimentation capteur inférieure à l’autonomie d’alimentation automate), et ceci tout en réduisant au maximum les délais de reprise de l’exécution du
programme utilisateur. D’origine ce dispositif de surveillance secteur est en service.
7.1-1 Fonctionnement de l’automate à la coupure secteur
Durée de la coupure secteur
Comportement de l’automate
Inférieur à 10 ms
• Exécution normale du programme
TSX 47 avec circuit de surveillance
service
Supérieur à 10ms (2 ms avec module
d’alimentation 24/48 VCC), et inférieure à l’autonomie de l'alimentation
(environ 200 ms)
en
• Arrêt de la scrutation du programme
avant la disparition de la tension sur les
entrées.
• Sauvegarde du contexte système et
application.
• Suivant l’état du bit SY8 (sécurité)
sorties forcées à zéro (SY8=1) ou
maintenues à l’état (SY8=0).
TSX 47 avec circuit de surveillance hors
service et TSX 17-20/27
• Exécution normale du programme après
reprise immédiate.
Supérieure à l’autonomie de l'alimentation (200ms).
TSX 47 avec circuit de surveillance en
service
• Processeur arrêté hors tension.
TSX 17-20/27 et TSX 47 avec circuit de
surveillance hors service
• Arrêt de scrutation.
• Sauvegarde contexte(1).
• Processeur hors tension.
(1)
sur TSX 17-20, le contexte n’est sauvegardé qu'une heure si l’automate n'est pas équipé
d’une pile.
7/2
Coupure et reprise secteur
7
A
7.1-2 Sauvegarde du contexte système et application
Cette sauvegarde consiste pendant l’autonomie de l’alimentation à :
• calculer la valeur du checksum de la mémoire RAM du processeur (pointeur
d’instruction, registres internes,...),
• transférer le résultat de ce calcul (cheksum, etc) dans la mémoire RAM secourue
du processeur de l’automate.
A la réapparition du secteur, cette sauvegarde est comparée au contexte présent
et selon le résultat, le type de la reprise secteur est immédiat, à chaud ou à froid.
7.1-3 Fonctionnement de l’automate à la reprise secteur
Type de reprise secteur
Comportement de l’automate
TSX 47 avec circuit de surveillance en service
• Reprise à chaud, avec contexte cohérent
vis-à-vis de l’application (programme, données et entrées/sorties sauvegardées).
Reprise après coupure inférieure à
l’autonomie d’alimentation (200ms)
Reprise après coupure supérieure
à l’autonomie de l’alimentation :
• batteries ou pile correctes et cartouches inchangées (SY1=1)
• batteries ou piles défectueuses ou
changement de cartouche (SY0=1)
TSX 17-20/27 et TSX 47 avec circuit de
surveillance hors service
• Reprise à chaud, avec contexte cohérent
rent vis-à-vis de l’application
• Reprise à froid, avec perte du contexte :
initialisation des données du langage
Synoptique
RUN
Application
Défaut secteur
Retour secteur
Défaut >
10ms
NON
OUI STOP
Appli
Défaut >
Autonomie
NON
OUI Changement
cartouche
OUI
NON
TSX 47 *
Exécution normale
du programme
OUI Pile ou batterie
OK
NON
NON
Reprise
immédiate
Reprise
à chaud
Reprise
à froid
* TSX 47 avec circuit de surveillance en service
7/3
A
7.2
Comportement sur reprise secteur en structure monotâche
7.2-1 Comportement de l’automate sur reprise à chaud : SY1=1
Synoptique
Acquisition
des entrées
Exécution du programme
TOP
L1
L2
L3
L5
Si SY1 = 1
Traitement éventuel
de la reprise à chaud
Coupure
secteur
• Arrêt du processeur
• Sauvegarde du
contexte application
Retour secteur
OUI
Auto-tests de la
configuration (150ms)
NON
Ln
Mise à 1
de SY1
Mise à 0
de SY1
Mise à jour
de sorties
Conséquences de la reprise à chaud :
• mise à 1 du bit système SY1,
• mise à 0 des bits de sorties, des bits internes non sauvegardés et des mots de
registres IW/OW,
• initialisation des blocs textes.
Reprise de l’exécution du programme :
• après une coupure dans le programme utilisateur, l’exécution du programme
reprend à partir de l’élément où a eu lieu la coupure secteur, sans mise à jour des
sorties à la fin de ce cycle (voir illustration ci-contre).
• après une coupure en dehors du programme utilisateur, l’exécution reprend en
début de cycle avec mise à jour des sorties, après mise à 0 de SY1.
7/4
7
Coupure et reprise secteur
A
Evolution des sorties
Pendant une coupure secteur, l’état des sorties dépend de l’état dans lequel
l’utilisateur aura forcé le bit système SY8.
SY8 = 0 Maintien des sorties pendant l’autonomie de l’alimentation,
SY8 = 1 Mise à l’état 0 des sorties à partir de l’arrêt du processeur.
Traitement de la reprise à chaud
Si l’utilisateur désire un traitement particulier vis-à-vis de l’application en cas de
reprise à chaud, il doit alors écrire en début de programme, sur test de SY1 à l’état
1, le programme correspondant (voir chapitre 2 - intercalaire D - traitement des
modes de marche et d'arrêt).
• Cas des TSX 17-20/TSX 27
Bien que le contexte soit cohérent sur reprise à chaud, il y a lieu de s’assurer (vis
à vis de la sécurité de l’application), que le processeur n’a pas pris en compte l’état
d’entrées erronées à la disparition du secteur. Ceci du fait que le processeur
continue pendant la réserve d’énergie l’acquisition des entrées alors que l’alimentation de celles-ci a disparu (voir manuel de mise en oeuvre TSX 17).
Sur certains types de TSX 17-20 (voir manuel de mise en oeuvre), ainsi que sur
le TSX 27, toute reprise à chaud (SY1=1) doit entraîner une reprise à froid et le
maintien des sorties à 0 (SY9=1).
"
SY1
1
L
SYØ
S
SY9
Si SY01 (reprise à chaud) alors
mettre :
• SYØ à 1 pour effectuer une
reprise à froid,
• SY9 à 1 pour maintien des
sorties à 0.
Les bits SYØ et SY9 sont
remis à 0 par le système à la
fin du cycle suivant.
• Cas du TSX 47 avec circuit de surveillance en service
Aucun risque d’acquisition d’état d’entrées erronées. L’utilisateur doit tenir
compte uniquement du traitement particulier vis à vis de l’application.
• Cas du TSX 47 avec circuit de surveillance hors service
voir cas des TSX 17-20/27.
7/5
A
7.2-2 Comportement de l’automate sur reprise à froid : SY0=1
Synoptique
Mise à 0
de SY0
Acquisition
des entrées
Exécution du programme
TOP
L1
L2
L3
L5
Si SY0 = 1
Traitement éventuel
de la reprise à froid
Coupure
secteur
• Arrêt du processeur
• Sauvegarde du
contexte application
Retour secteur
OUI
NON
Ln
Mise à jour
de sorties
Auto-tests de la
configuration (500ms)
Mise à 1
de SY0
Initialisation des
données et du système
Initialisation des données et du système
Ce qui correspond à :
• remise à zéro dans la mémoire bits des bits I/O, Bi,
• initialisation des bits et mots système,
• mise à l’état 1 du bit système SY21 pour initialisation du GRAFCET lors de
l’exécution du traitement séquentiel,
• mise à 0 des valeurs courantes des blocs fonctions,
• mise à 0 des piles de registres,
• mise à zéro de l’espace données mots (Wi, Xi,V, I/OW, COMi,j , etc),
• perte des valeurs de présélection des blocs temporisateurs, monostables et
compteurs, etc, acquise en mode REGLAGE,
• annulation des forçages de bits et des blocages d’étapes,
• initialisation des blocs textes et des programmateurs cycliques.
Les mots constants et les paramètres de l’horodateur (sur TSX 17-20 uniquement),
ne sont pas modifiés. Sur reprise à froid, l'automate repart toujours en RUN si la
mémoire contient un programme exécutable.
7/6
Coupure et reprise secteur
7
A
Traitement de la reprise à froid
Si l’utilisateur désire un traitement particulier vis-à-vis de l’application en cas de
reprise à froid, il doit alors écrire en début de programme, sur test de SY0 à l’état
1, le programme correspondant (voir chapitre 2 - intercalaire D - traitement des
modes de marche et d'arrêt).
Lors d’un démarrage à froid, le système positionne SY0 à 1, intialise les données,
puis démarre en début de cycle (gestion système). Le bit SY0 est remis à 0 lors de
la gestion système du cycle suivant.
Evolution des sorties
Quelque soit l’état du bit système SY8, les sorties sont initialisées à l’état 0 et seront
positionnées lors de la mise à jour de celles-ci.
7/7
A
7.3
Comportement sur reprise secteur en structure bitâche
Le principe de fonctionnement des coupures et reprises secteur est alors affecté
aux deux tâches (tâche maître et tâche rapide), de façon homogène.
Lors d’une reprise secteur (à chaud ou à froid), la tâche rapide demeure désactivée
durant le tour de reprise et le premier tour de cycle complet. En effet, elle ne peut
être exécutée que lorsque SY0 et SY1 sont à 0.
La tâche rapide ne pourra être lancée qu’à partir du tour de cycle suivant.
Elle sera alors exécutée dès l’appel de son top d’horloge ou de l’apparition
d’un événement.
7.3-1 Comportement sur reprise à froid
Il est identique à celui décrit au sous chapitre 7.2-2. La tâche maître est la seule
tâche relancée.
7.3-2 Comportement sur reprise à chaud après coupure en tâche maître
Le comportement de l’automate est identique à celui décrit au sous chapitre 7.2-1
si la coupure secteur survient lors de l’exécution de la tâche maître.
7.3-3 Comportement sur reprise à chaud après coupure en tâche rapide
Reprise de l’exécution du programme : le comportement lors de la reprise à chaud
est homogène avec celui décrit au sous-chapitre 7.2-1.
• Interruption dans la tâche maître durant l’exécution du programme utilisateur :
- Coupure en tâche rapide durant l’exécution de son programme : la reprise
s’effectue là où a eu lieu la coupure sans mise à jour des sorties, puis retour en
tâche maître sans mise à jour des sorties (voir illustration ci-contre).
- Coupure en tâche rapide en dehors du programme utilisateur : retour en tâche
maître et exécution de la suite du programme, sans mise à jour des sorties.
• Interruption dans la tâche maître en dehors du programme utilisateur :
- Coupure en tâche rapide durant l’exécution de son programme : la reprise
s’effectue là où a eu lieu la coupure sans mise à jour des sorties, puis retour en
tâche maître, en début de cycle.
- Coupure en tâche rapide en dehors du programme utilisateur : retour en début
de cycle de la tâche maître.
7/8
Coupure et reprise secteur
7
A
Synoptique
Tâche Rapide
Tâche Maître
Acquisition
des entrées
Acquisition
des entrées
Exécution du programme
TOP
Exécution du programme
TOP
L1
L2
Si SY1 = 1
Traitement éventuel
de la reprise à chaud
L3
L5
Coupure
secteur
OUI
• Arrêt du processeur
• Sauvegarde du
contexte application
Retour secteur
NON
L3
L5
TB ou
EV
OUI
Auto-tests de la
configuration (150ms)
Ln
NON
Ln
Mise à 1
de SY1
Mise à jour
des sorties
Mise à 0
de SY1
Mise à jour
de sorties
Lors d’une reprise secteur (à chaud ou à froid), la tâche rapide demeure
désactivée durant le tour de reprise et le premier tour de cycle complet pendant
lequel SY0 ou SY1 est à 1.
7/9
A
7.4
Programmation de la reprise secteur
Lors de la reprise secteur, l’utilisateur peut souhaiter deux comportements de son
automatisme :
• un démarrage automatique de l’application, comme s’il n’y avait pas eu de
coupure,
• imposer une intervention humaine pour vérifier que tous les éléments de
l’automatisme sont en ordre pour démarrer (solution recommandée par les
normes de sécurité).
Les automates TSX 17-20/27/47 permettent l’une ou l’autre des solutions :
• reprise automatique : l’utilisateur doit veiller à la bonne charge de ses batteries
ou piles.
• intervention humaine : rajouter dans le programme utilisateur les tests et actions
suivantes (voir schéma ci-dessous). La mise à 1 de SY0 ou SY1 interrompt la
scrutation du programme, force les sorties à 0 et attend une validation de la
reprise par un personnel de surveillance.
Reprise secteur avec intervention humaine
" R E P R I S E
F / C
SY1
B1Ø
S
SY9
1 B1Ø
L
999
J
SYØ
Programme
" R E D EMA RR AGE
B1Ø IØ,1
9
9
9
L
B1Ø
R
Dès la mise à 1 de l’un des deux bits système, le programme met le bit B10 à 1 pour
mémoriser cette information, positionne SY9 à 1, puis effectue un saut vers le
dernier réseau du programme: entrée I0,1 (départ cycle) qui provoque la mise à 0
de B10. SY0 et SY1 étant remis à 0 par le système et le B10 étant à 0, le saut n’est
plus effectué et le programme est donc exécuté entièrement.
Nota : I0,1 peut être un contact du contacteur KA destiné à l’asservissement de l’alimentation
des sorties (voir manuels de mise en oeuvre).
7/10
X
Le langage à contacts PL7-2
Intercalaire B
Chapitre
1
2
3
4
Présentation du langage à contacts PL7-2
1.1 Principe
1/1
1.2 Le langage à contacts : traitement monotâche et bitâche
1/3
Les éléments du langage à contacts PL7-2
2/1
2.1 Les éléments graphiques de base
2/2
2.2 Objets bits adressables
2/4
2.3 Objets mots adressables
2/4
2.4 Les blocs fonction
2/4
2.5 Le bloc comparaison
2/7
2.6 Les blocs opération
2/7
1/2
Réseau de contacts
3/1
3.1 Structure d’un réseau de contacts
3/2
3.2 Règles d’exécution d’un réseau de contacts
3/9
Blocs fonction
4/1
4.1 Bloc fonction : Temporisateur
4/2
4.2 Bloc fonction : Monostable
5
Page
4/8
4.3 Bloc fonction : Compteur/Décompteur
4/11
4.4 Bloc fonction : Compteur/Temporisateur rapide (TSX 17-20)
4/14
4.5 Bloc fonction : Registre
4/18
4.6 Bloc fonction : Programmateur cyclique
4/21
4.7 Bloc fonction : Comparateur
4/24
Bloc opération
5.1 Bloc opération "calcul et transfert"
5/1
5.2 Opérations sur chaînes de bits
5/3
5.3 Opérations sur chaînes de mots
5/7
5/2
1
B
X
B
Le langage à contacts PL7-2
Chapitre
6
7
2
Intercalaire B
Page
Blocs fonction texte
6/2
6.1 Présentation
6/2
6.2 Desciption de l’échange
6/2
6.3 Caractéristiques
6/6
6.4 Fonctionnement
6/8
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
7/1
7.1 Présentation
7/2
7.2 Programmateur temporel
7/2
7.3 Consignateur temporel
7/6
7.4 Mesure de durée
7/8
7.5 Exemple de mise à l’heure de l’horodateur
7/9
X
Présentation du langage à contacts PL7-2
1
Présentation du langage à contacts PL7-2 Chapitre 1
Sous-chapitre
Page
1.1 Principe
1/2
1.2 Le langage à contacts : traitement monotâche et bitâche
1/3
1.2-1 Traitement monotâche
1.2-2 Traitement bitâche
Ce chapitre se termine à la page
1/3
1/3
1/4
1/1
B
1.1
Principe
Un programme écrit en langage à contacts se compose d’une suite de réseaux
exécutés séquentiellement par l’automate.
Dessiné entre deux barres de potentiel, un réseau est un ensemble d’éléments
graphiques représentant :
B
•
•
•
•
les entrées/sorties de l’automate (boutons-poussoirs, détecteurs, relais, voyants...),
des fonctions d’automatismes (temporisateurs, compteurs...),
des opérations arithmétiques et logiques et des opérations de transfert,
les variables internes de l’automate (bits, mots,etc).
Ces éléments graphiques sont reliés entre eux par des connexions horizontales et
verticales, définissant ainsi des "réseaux de contacts".
Chaque réseau ainsi constitué comporte au plus 4 lignes et 10 colonnes et
s’organise en 2 zones :
• la zone test, dans laquelle figurent les conditions nécessaires à une action,
• la zone action, qui sanctionne le résultat consécutif à un enchaînement de test.
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
" S C I AGE
I1,Ø B5
3
0
L
COMP
:0
8
COMP
:3
R CØ E
OØ,2 COMP 0 :
COM1Ø,2 <> COM1Ø,3
PRE:1000
E TØ D P
C TB:1 R U
mn
D
OPERATE : 1
OPERATE 1 :
CØ,V+W2 → W1Ø
OPERATE : 2
OPERATE 2 :
COM1Ø,2 XOR COM14,3
→ COM1Ø,3
COMP 3 :
W5Ø > = W6Ø
Des formulaires de programmation "schéma à contacts" sont prévus pour la
représentation des réseaux. Ils sont conformes à la structure des réseaux, pour la
programmation en langage PL7–2 : un réseau à la fois peut être visualisé sur l’écran
du terminal.
1/2
Présentation du langage à contacts PL7-2
1
Exemple de présentation sur écran terminal, FTX 417/507 ou compatible PC
B
1.2
Le langage à contacts : traitement monotâche et bitâche
1.2-1 Traitement monotâche
Programme Tâche Maître
La tâche maître est exécutée périodiquement
de façon cyclique.
Elle comprend un programme constitué d’une
suite de réseaux de contacts (maximum 999).
1/3
1.2-2 Traitement bitâche
En traitement bitâche, le système gère deux programmes distincts :
B
• un programme dans la tâche maître (voir 1.2-1),
• un programme dans la tâche rapide, constitué aussi d’une suite de réseau de
contacts. Le nombre de réseaux doit être réduit (< 20), afin de garantir un temps
de cycle de la tâche rapide < 2 ms.
Programme Tâche Maître
1/4
Programme Tâche Rapide
X
Les éléments du langage à contacts PL7-2
2
Les éléments du langage à contact PL7-2 Chapitre 2
Sous-chapitre
Page
2.1 Les éléments graphiques de base
2/2
2.2 Les objets bits adressables
2/4
2.3 Les objets mots adressables
2/4
2.4 Les blocs fonctions
2/4
2.4-1 Blocs fonctions d’automatisme
2.4-2 Bloc fonction de communication
2/5
2/6
2.5 Le bloc Comparaison
2/7
2.6 Les blocs opérations
2/7
2.6-1
2.6.2
2.6-3
2.6-4
2.6.5
2.6-6
2.6-7
Transfert
Décalage
Transcodage
Opérations logiques
Opérations arithmétiques
Opérations sur chaînes de bits
Opérations sur tableaux de mots
Ce chapitre se termine à la page
2/7
2/7
2/8
2/8
2/9
2/9
2/10
2/10
2/1
B
2.1
Les éléments graphiques de base
Désignation
B
Eléments
de test
Eléments
de liaison
Eléments
d’action
Graphe
Fonctions
• Contact à
fermeture
(direct)
Contact passant quand l’objet bit qui le
pilote est à l’état 1.
• Contact à
ouverture
(indirect)
Contact passant quand l’objet bit qui le
pilote est à l’état 0.
• Connexion
horizontale
Permet de relier en série les éléments
graphiques de test et d’action entre les
deux barres de potentiel.
• Connexion
verticale
Permet de relier en parallèle les éléments
éléments graphiques de test et d’action.
• Bobine
directe
L’objet bit associé prend la valeur du
résultat logique de la zone test.
• Bobine
inverse
L’objet bit associé prend la valeur inverse du résultat logique de la zone test.
• Bobine
d’enclenchement
S
• Bobine de
déclenchement
R
• Bobine
saut à un
autre
réseau
(JUMP)
maximum 42
J
L’objet bit associé est mis à 1 et garde
cet état, lorsque le résultat de la zone
test est à 1.
Il est remis à 0 par la bobine de
déclenchement.
L’objet bit associé est mis à 0 et garde
cet état, lorsque le résultat de la zone
test est à 1.
Il est remis à 1 par la bobine de
d’enclenchement.
Permet un branchement à un réseau
étiqueté, amont ou aval.
Les sauts ne sont effectifs qu’au sein
d’une même entité de programmation
(programme principal, traitement préliminaire...)
L’exécution d’un saut provoque :
• l’arrêt de la scrutation du réseau en
cours,
• l’exécution du réseau étiqueté
demandé,
• la non scrutation de la partie du
programme située entre l’action de saut
et le réseau désigné.
L’instruction de saut n’est pas permise
en tâche rapide.
2/2
Les éléments du langage à contacts PL7-2
Désignation
Eléments
d'action
(suite)
Graphe
• Bobines
sauvegardées
*
*
S*
2
Fonctions
Bobines sauvegardées en cas de
coupure secteur.
Les états des objets bits associés sont
sauvegardés durant le premier tour de
cycle.
R*
Nota : les bobines non sauvegardées sont maintenues à 0 pendant le premier tour de cycle
de reprise.
2/3
B
2.2
Les objets bits adressables
Le langage à contacts permet de manipuler les objets bits :
B
• contenus dans la mémoire bits :
- bits d’entrées/sorties,
- bits internes,
- bits associés aux étapes GRAFCET,
- bits système.
• extraits de l’espace mémoire de données :
- bits d’état des modules,
- bits extraits de mots communs,
- bits extraits de mots,
- bits associés aux blocs fonctions.
• extraits de l’espace mémoire "constantes" :
- bits extraits de mots constants.
Ces bits peuvent, selon le cas, être lus ou écrits par l’utilisateur.
L’adressage et la liste des objets bits sont définis dans "Généralités" intercalaire A,
chapitre 2.
2.3 Les objets mots adressables
Le langage à contacts accède aux objets mots lors de l’utilisation de blocs fonctions
d’automatismes ou de blocs opérations.
Ces mots, selon leur nature, peuvent être lus et/ou écrits.
L’adressage et la liste des objets mots sont définis dans "Généralités" intercalaire
A, chapitre 2.
2.4
Les blocs fonctions
Chacun des blocs fonctions représentés ci-après utilise :
• des entrées et des sorties permettant de le relier à des éléments graphiques dans
un réseau,
• des paramètres de configuration, accessibles ou non par le programme utilisateur,
• des paramètres courants (objets bits de sortie, mot de valeur courante, mot
d’entrée), lus ou écrits par l’utilisateur ( voir "Généralités" intercalaire A, chapitre 2).
2/4
Les éléments du langage à contacts PL7-2
2
2.4-1 Blocs fonctions d’automatisme
Désignation (Nb)
Graphe
Temporisateur
E
TSX 17-20 (32)
TSX 27/47 (16)
C TB:1mn
Ti
Fonctions
D
R
T,P:9999
MODIF:Y
Monostable
Mi
S
TSX 17-20 (8)
TSX 27/47 (8)
R
TB:1mn
E
C
Ti,D
Ti,R
Ti,P
Ti,V
entrée "armement"
entrée "contrôle"
bit de sortie temporisation écoulée
bit de sortie temporisation en cours
mot valeur de présélection
mot valeur courante
S
Mi,R
Mi,P
Mi,V
entrée sur front "départ"
bit de sortie monostable en cours
mot valeur de présélection
mot valeur courante
R
P
U
D
Ci,E
entrée "remise à zéro"
entrée "présélection"
entrée sur front "comptage"
entrée sur front "décomptage"
bit de sortie "débordement décomptage"
bit de sortie "présélection atteinte"
bit de sortie "débordement comptage"
mot valeur de présélection
mot valeur courante
M,P:9999
MODIF:Y
Compteur/
décompteur
R
TSX 17-20 (31)
TSX 27/47 (16)
P
Ci
E
D
C,P:9999
U MODIF:Y
F
Ci,D
Ci,F
D
Ci,P
Ci,V
Registre
LIFO/FIFO
TSX 17-20 (4)
TSX 27/47 (4)
Ri
R
I
LIFO
LEN:16
F
E
O
Programmateur
cyclique
TSX 17-20 (8)
TSX 27/47 (8)
Di
R
U TB
Di,S
Di,V
F
R
I
O
Ri,F
Ri,E
Ri,I
Ri,O
L
entrée "remise à zéro"
entrée sur front "stockage"
entrée sur front "déstockage"
bit de sortie "registre plein"
bit de sortie "registre vide"
mot d’entrée du registre
mot de sortie du registre
nombre de mots du registre
(999 max)
R
entrée "Remise A Zéro"
U
entrée sur front "Avance de pas"
Di,F bit de sortie "dernier pas en cours"
Di,S mot "numéro du pas actif"
Di,V mot "temps enveloppe"
Di,Wj mot 16 bits d’ordres
2/5
B
Bloc fonction d'automatisme (suite)
Désignation (Nb)
B
Compteur/
Temporisateur
rapide
Graphe
R
FC
P
TSX 17-20 (1)
Fonctions
F
entrée "remise à zéro"
entrée validation "présélection"
entrée validation "lecture à la volée"
C
entrée validation comptage
FC,E bit de sortie "Remise A Zéro externe"
FC,D bit de sortie "présélection atteinte"
FC,F bit de sortie "comptage en cours"
Ci,P mot valeur de présélection
Ci,V mot valeur courante
<
E
E
D
C,P:9999
V
C
HORODATEUR
E
TSX 17-20 (illimité)
H
WEEK /
YEAR
=
DEBUT :
FIN :
>
R
P
V
<
=
>
entrée "Validation fonctionnement"
(ENABLE)
bit de sortie "Avant"
bit de sortie "Pendant"
bit de sortie "Après"
2.4-2 Bloc fonction de communication
Désignation (Nb)
Bloc fonction
texte
TSX 17-20 (8)
TSX 27/47 (8)
2/6
Graphe
R
TXTI
Fonctions
D
TER
S
T,C:0
T,V:0
O W10
12
T,L:0
I T,S:?
E
R
S
entrée validation arrêt échange
entrée sur front "lancement
échange"
O
entrée sur état "émission"
I
entrée sur état "réception"
TXTi,D bit de sortie "transfert terminé et
reçu"
TXTi,E bit de sortie "erreur de transfert"
TXTi,L mot "longueur du message" (en
octets)
TXTi,S mot status : compte-rendu de
l’échange
TXTi,M mot adresse coupleur et numéro
de voie
TXTi,C mot code requête
TXTi,R mot compte rendu échange
TXTi,T num. bloc TXT en communi.
TXTi,A adresse station réseau
Les éléments du langage à contacts PL7-2
2.5
2
Le bloc comparaison
Désignation (Nb)
Graphe (*)
Bloc
comparaison
(illimité)
COMPAR
OP1 OP OP2
Fonctions
OP
: opérateur : <, <=, =, >, >=, < >
OP1 : objet mot pouvant être lu
OP2 : objet mot pouvant être lu ou
valeur immédiate
(*) sur terminal de programmation TSX T407, le bloc comparaison est illustré comme suit :
ç<∆
2.6
Les blocs opérations
Ce sous chapitre a pour but de rappeler les différentes possibilités d’écriture des
expressions simples dans les blocs opérations.
Ces blocs peuvent être utilisés en quantité non limitée, celle-ci dépend de la taille
de la mémoire "utilisateur".
Les blocs opérations énumérés ci-dessous sont décrits et détaillés dans le
chapitre 4 : "Blocs fonctions".
2.6-1 Transfert
Désignation (Nb)
Blocopération
(illimité)
Graphe (*)
OPERATE
OP2 →
Fonctions
OP2 : objet mot pouvant être lu ou
valeur immédiate
→
: objet mot de rangement
2.6-2 Décalage
Désignation (Nb)
Blocopération
(illimité)
Graphe (*)
OPERATE
OP OP2 →
Fonctions
OP
: type de décalage :
SLC n : décalage circulaire à gauche
de n bits
SRC n: décalage circulaire à droite de
n bits
OP2 : objet mot de 16 bits
→
: objet mot de rangement du
résultat
(*) sur terminal de programmation TSX T407, le bloc opération est illustré comme suit :
çOPER.∆
2/7
B
2.6-3 Transcodage
Désignation (Nb)
B
Blocopération
(illimité)
Graphe
OPERATE
OP OP2 →
Fonctions
OP
BIN
BCD
OP2
→
:
:
:
:
:
type de conversion :
conversion BCD vers BINaire
conversion BINaire vers BCD
objet mot de 16 bits
objet mot de rangement du
résultat
ATB : conversion ASCII vers BINaire
OP2 : tableau de 3 mots
→
: objet mot de rangement du résultat
BTA : conversion BINaire vers ASCII
OP2 : objet mot
→
: tableau de 3 mots pouvant être
écrits
2.6-4 Opérations logiques
Désignation (Nb)
Blocopération
(illimité)
Graphe
OPERATE
OP1 OP OP2 →
Fonctions
OP1
OP
AND
OR
XOR
CPL
OP2
→
2/8
:
:
:
:
:
:
:
objet mot pouvant être lu
code opération logique
"ET" logique
"OU" inclusif
"OU" exclusif
complément logique
objet mot pouvant être lu ou
valeur immédiate
: objet mot de rangement du
résultat
Les éléments du langage à contacts PL7-2
2
2.6-5 Opérations arithmétiques
Désignation (Nb)
Blocopération
(illimité)
Graphe
OPERATE
OP1 OP OP2 →
Fonctions
OP1
OP
+
*
/
REM
:
:
:
:
:
:
:
objet mot pouvant être lu
code opération arithmét.
addition
soustraction
multiplication
division (quotient)
division
(reste)
pour
TSX 17–20 uniquement OP2
dans ce cas doit être différent
de 0
OP2 : objet mot pouvant être lu ou
valeur immédiate
→
: objet mot de rangement du
résultat
2.6-6 Opérations sur chaînes de bits
Bit i, Bit j : les objets bits manipulés peuvent être des bits internes, des bits extraits
de mots, des bits d’entrées-/sorties.
[n]
: constante entière positive, dépend de la configuration et des objets
manipulés. Définit la longueur de la chaîne de bits.
Désignation (Nb)
Graphe
Fonctions
Transfert chaîne de bits → chaîne de bits
BlocOP2 : Bi[n]
OPERATE
opération
OP2 →
(illimité)
→
: Bj[n]
Transfert chaîne de bits → mot
BlocOPERATE
opération
OP2 →
(illimité)
OP2 : Bi[n]
→
: objet mot de rangement pouvant être écrit
Transfert chaîne de bits ou mot → chaîne de bits
BlocOP2 : objet mot pouvant être lu ou
OPERATE
opération
valeur immédiate
OP2 →
(illimité)
→
: Bj[n]
2/9
B
2.6-7 Opérations sur tableaux de mots
Un tableau de mots, ou chaîne de mots, est une suite continue de mots de même
type.
B
MOT i [MOT j] : MOT i : mot début de la table
MOT j : mot index
(voir Généralités, intercalaire A, chapitre 2.5: indexation des
objets).
Désignation (Nb)
Transfert indexé
Blocopération
(illimité)
2/10
Graphe
OPERATE
OP2 →
Fonctions
OP2 : MOT i [MOT j]
→
: MOT l [MOT k]
X
Réseau de contacts
Réseau de contacts
Chapitre 3
Sous-chapitre
3.1 Structure d’un réseau de contacts
3.1-1
3.1-2
3.1-3
3.1-4
3.1-5
Généralités
Etiquette ou label
Commentaire
Réseau de contacts
Réseau de contacts avec blocs fonctions
3.2 Règles d’exécution d’un réseau de contact
3.2-1
3.2-2
3.2-3
3.2-4
3.2-5
Principe de scrutation d’un programme
Principe d’exécution d’un réseau
Saut à un autre réseau (JUMP)
Exécution d’un réseau comportant des blocs fonctions
Scrutation d’un réseau comportant des blocs opérations
Ce chapitre se termine à la page
3
Page
3/2
3/2
3/3
3/4
3/5
3/7
3/9
3/9
3/9
3/10
3/11
3/12
3/12
3/1
B
3.1
Structure d’un réseau de contacts
3.1-1 Généralités
B
Un réseau s’inscrit entre deux barres de potentiel et est composé d’un ensemble
d’éléments graphiques reliés entre eux par des liaisons horizontales ou verticales.
Un réseau est limité à la dimension d’un écran du terminal, soit 4 lignes et 10
colonnes maximum réparties en deux zones : la zone test et la zone action.
Les éléments graphiques énumérés précédemment peuvent s’implanter soit dans
la zone action, soit dans la zone test sur l’ensemble des lignes et colonnes d’un
réseau.
1
2
N°
3
4
Colonnes
5
6
7
8
9
10
ZONE
ACTION
ZONE TEST
"
OBSERVATIONS
Lignes
1
2
3
4
"
Barres de
Potentiel
Chaque réseau doit être repéré par une étiquette, et peut être précédé par un
commentaire.
Nota : Un formulaire de programmation schéma à contacts comporte 4 réseaux.
3/2
Réseau de contacts
3
3.1-2 Etiquette (ou label)
L’étiquette ou label permet de repérer un réseau dans une entité de programme :
• programme langage à contacts en tâche maître : label L,
• programme langage à contacts en tâche rapide : label F,
• programme langage GRAFCET en tâche maître :
- schémas à contacts en traitement préliminaire : label p,
- schémas à contacts en traitement postérieur: label P.
Cette étiquette comprend au maximum 3 caractères numériques (1 à 999) et se
positionne à la partie supérieure gauche devant la barre de potentiel. Un réseau
sous étiquette ne pourra être validé lors de la saisie sur terminal.
Un repère d’étiquette ne peut être affecté qu’à un seul réseau au sein d’une même
entité de programme.
L'étiquette permet entre autre le branchement après un saut de programme.
"
L245
J
1
0
L
"
B3 IØ,6
2
4
5
L
W13,Ø
T4,D
3/3
B
3.1-3 Commentaire
Le commentaire est intégré au réseau et comprend 15 caractères alphanumériques
au maximum. Il facilite l’interprétation du réseau auquel il est affecté, mais n’est pas
obligatoire.
B
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE TEST
ZONE
ACTION
OBSERVATIONS
"
Zone commentaires
non mémorisés dans
Commentaire mémorisé dans
mémoire automate
l'automate
(sur formulaire
uniquement)
En cas de suppression d’un réseau, le commentaire qui lui est associé est
également supprimé.
Les commentaires sont mémorisés dans l’automate et sont accessibles à tout
moment à l’utilisateur.
3/4
3
Réseau de contacts
3.1-4 Réseau de contacts
Sa représentation est proche de celle d’un schéma électrique à relais.
Les éléments graphiques simples
"
O2,1 IØ,4 WØ,1
de test et d’action occupent chacun une ligne et une colonne au
B16
X12 T3,D
sein d’un réseau.
B3 I1,2
Toute ligne de contact commen- L CØ,E
cée à gauche doit conduire à droite.
I1,1 B13 O1,Ø
O1,2
OØ,4
R
B1Ø
B1Ø
S
Les tests sont toujours situés sur
les colonnes 1 à 9.
Les actions sont toujours situées
sur la colonne 10.
Le sens de circulation du courant
est le suivant :
• pour les liaisons horizontales,
de la gauche vers la droite,
• pour les liaisons verticales, dans
les deux sens.
• Zone test
On y trouve :
• les contacts, auxquels peuvent
être affectés tous les objets bits
définis précédemment,
• les blocs fonctions,
• les blocs comparaison.
• Zone action
On y trouve :
• les bobines directes, inverses,
d’enclenchement et de déclenchement, qui peuvent être affectées de tous les objets bits pouvant être écrits par l’utilisateur.
• les blocs opérations.
"
B16 T3,D
I1,4 I1,5
L
CØ,E
I1,6
"
B9
S MØ R
I1,7 C2D
W8,4
L
"
B52
W8,B
L
W8,A
/
B8 OØ,5
S
WØ+1 → WØ
3/5
B
Réseau simple
Pilotage d’une bobine conditionnée par un contact.
X53
Utilisation de 9 contacts maximum
en série sur une ligne.
B1 IØ,3 O1,2 B15 T2,D W1,F B5 CØ,D SY5 O1,Ø
/
"
O1,9
B
Possibilité de tester 4 contacts
maximum en parallèle sur une
colonne, de placer 4 bobines en
parallèle.
"
B5
O1,2
IØ,9
B25
I1,5
W8,Ø
CØ,E
B1Ø
R
Réseau utilisant plusieurs chaînes de contacts
Un réseau peut être divisé en plusieurs chaînes de contacts indépendantes pilotant
des bobines indépendantes
4 lignes indépendantes de 9 contacts.
"
I1,3 W6,F B8
CØ,E
SY4
W3,6
R
X1Ø
Réseaux utilisant les différents
principes énoncés. Les éléments
à l’état logique 1 sont cerclés. Le
courant peut passer des éléments
A et C vers la bobine F, il ne peut
pas passer de l’élément C vers les
éléments D et E. La bobine G n’est
pas activée.
3/6
L12
J
SY21
S
W3,6
"
A
C
B
D
E
F
G
Réseau de contacts
3
3.1-5 Réseau de contacts avec blocs fonctions et opérations
• Les blocs fonctions se positionnent dans la zone test et s’insèrent dans un réseau
de contacts.
Il existe trois dimensions de graphisme pour
représenter l’ensemble des autres blocs fonctions du langage PL7-2 :
C4
B
Compteur/Décompteur
2 colonnes
Compteur/Temporisateur rapide 4 lignes
Bloc texte
Temporisateur
Monostable
Registre
Programmateur cyclique
Horodateur
2 colonnes
3 lignes
TØ
Comparateur
2 colonnes
1 ligne
C4,V<>Ø
• Les blocs opérations se positionnent toujours
en zone action. Ils utilisent 1 ligne et 3
colonnes et sont toujours directement reliés
à la barre de potentiel droite.
COMPAR
OPERATE
WØ+W9 → W22
3/7
• Les blocs fonctions sont "cascadables"
Comme pour les éléments graphiques du type contacts, il est possible de réaliser
des combinaisons de blocs fonctions.
Mise en série de blocs fonctions :
B
"
IØ,6
2
5
L
M1
S R
O1,3
T12
E D
C
• Les blocs fonctions et blocs opérations sont mixables
B28
S
I1,5
COMPAR
T2,V>Ø
IØ,2
OPERATE
COMPAR
3450 → T2,P
W1<2
. Autres possibilités des blocs fonctions
Quel que soit le type de bloc fonction utilisé, il doit obligatoirement être relié en
entrée à la barre de potentiel gauche, en direct ou à travers d’autres éléments
graphiques.
- sorties "en l’air" : il n’est pas
nécessaire de relier à d’autres
éléments graphiques les sorties des blocs fonctions.
"
T2
D
T2,D
- sorties testables : les sorties
des blocs fonctions sont accessibles à l’utilisateur sous
forme d’objet bit.
3/8
O1,5
"
T2,D C5,E
O1,8
Réseau de contacts
3.2
3
Règles d’exécution d’un réseau de contacts
3.2-1 Principe de scrutation d’un programme
Le programme est exécuté réseau par réseau
de manière séquentielle selon l’ordre d’écriture
des réseaux en mémoire. La lecture se fait de
haut en bas sauf lors de l’exécution d’un saut.
Premier réseau
TOP
L
1
B
L
25
L
40
3.2-2 Principe d’exécution d’un réseau
L’exécution d’un réseau s’effectue séquence
par séquence, du haut vers le bas, de gauche
à droite. Une séquence est délimitée par une
connexion verticale ou un bloc fonction.
Dernier réseau
BOTTOM BOT
Exemple : L’ordre d’exécution des séquences de ce réseau est le suivant :
(1-2), (3-4), (5-6), (7-8), (9-10), 11, (12-13), (14-15), 16, 17, 18, 19 et 20.
1
2
3
4
5
6
7
1
2
9
1Ø
14
15
17
3
4
5
6
7
8
8
9
10
19
11
12
13
Colonnes
Lignes
A
B
16
18
2Ø
C
D
Les bobines sont exécutées après le traitement de la zone test.
En respectant cet ordre d’exécution, le système met à jour :
• l’état logique de chaque contact en fonction de l’état de l’entrée associée, acquise
en début de cycle,
• l’état logique des objets bits associés aux bobines afin de mettre à jour les sorties
en fin de cycle.
3/9
Conséquences : lorsqu’un objet est utilisé plusieurs fois dans un même réseau, son
état logique est, selon le cas, celui acquis pendant le cycle en cours ou celui acquis
dans le cycle précédent.
B
Dans l’exemple suivant B89 est
utilisé deux fois dans le même réseau.
La valeur du contact B89 n’est pas
celle donnée par la bobine 89 dans
le cycle en cours mais celle acquise au cycle précédent.
"
B89
B89
Pour que la bobine et le contact
aient la même valeur dans un cycle, il faut décomposer le réseau
précédent en deux réseaux distincts.
"
B89
"
B89
Remarque : une bobine ne doit jamais être écrite plusieurs fois dans un programme. En effet, son état à la fin d’un cycle sera défini par la dernière
écriture.
3.2-3 Saut à un autre réseau (JUMP)
Lors du traitement de la zone action, 2 cas sont possibles :
• la bobine "J" est activée, le saut
au réseau concerné est immédiat, la bobine B 10 n’est pas
activée,
• la bobine "J" n’est pas activée : la
bobine B10 est traitée normalement.
"
L29
J
B1Ø
Pour qu’une bobine soit traitée indépendamment de l’état d’une bobine "J" située
dans le même réseau, il convient donc de la placer sur une ligne située au dessus
de la bobine "J".
3/10
3
Réseau de contacts
3.2-4 Exécution d’un réseau comportant des blocs fonctions
Les fonctions associées à ce type
de bloc sont exécutées au moment
de la scrutation du coin supérieur
gauche du bloc concerné.
"
1
3
B6
5
4 TØ
2
B
Le bloc fonction délimite aussi une
séquence (voir page 3/9).
Conséquence : lorsque le bloc fonction et l’un des objets bits qui lui sont associés
sont utilisés dans le même réseau, cet objet peut prendre la valeur
donnée par le bloc dans le cycle précédent ou dans le cycle en
cours :
L’état de l’objet bit T0,R est celui
acquis dans le cycle précédent.
"
TØ D
R
<
TØ,R
L’état de l’objet bit T0,R est celui
acquis dans le cycle en cours.
"
TØ
D
<
R
TØ,R
3/11
3.2-5 Scrutation d’un réseau comportant des blocs opérations
Le bloc opération, situé en zone action, suit les mêmes règles que les blocs
fonctions.
B
Exemple : Ce réseau s’exécute
dans l’ordre présenté ci-contre.
"
1
2
3
4
10
5
11
6
8
7
9
OPERATE
12
L’opération associée au bloc n’est lancée qu’au moment de la scrutation de la partie
gauche du bloc.
Tout bloc opération est donc exécuté :
• avant toutes les bobines (colonne 10),
• avant les contacts des colonnes 9 lorsque ceux-ci sont situés au-dessus du bloc,
• avant les contacts des colonnes 8 et 9 lorsque ceux-ci sont situés endessous du
bloc.
Rappel : En structure bitâche, dans tous les cas, le système finit la scrutation du
réseau en cours avant de démarrer l'exécution de la tâche rapide.
L’apparition d’un "appel horloge" ou d’un événement prioritaire sur
l’exécution de la tâche en cours n’a donc pas d’incidence sur les principes
énoncés dans les paragraphes précédents.
3/12
X
Blocs fonctions
Blocs fonctions
Chapitre 4
Sous chapitre
4.1 Bloc fonction : Temporisateur
4.1-1
4.1-2
4.1-3
4.1-4
4
Présentation
Caractéristiques
Fonctionnememt
Cas types
Page
4/3
4/3
4/3
4/4
4/5
4.2 Bloc fonction : Monostable
4/9
4.2-1 Présentation
4.2-2 Caractéristiques
4.2-3 Fonctionnement
4/9
4/9
4/10
4.3 Bloc fonction : Compteur
4/12
4.3-1 Présentation
4.3-2 Caractéristiques
4.3-3 Fonctionnement
4/12
4/12
4/13
4.4 Bloc fonction : Compteur/Temporisateur rapide (TSX 17-20)
4.4-1
4.4-2
4.4-3
4.4-4
Présentation
Caractéristiques
Fonctionnement
Utisation de FC en
compteur/temporisateur MULTIPRESELECTION
4.4-5 Raccordements du compteur rapide
4.5 Bloc fonction : Registre
4.5-1 Présentation
4.5-2 Caractéristiques
4.5-3 Fonctionnement
4/15
4/15
4/15
4/16
4/17
4/18
4/20
4/20
4/20
4/21
4/1
B
B
Sous chapitre
4.6 Bloc fonction : Programmateur cyclique
4.6-1 Présentation
4.6-2 Caractéristiques
4.6-3 Fonctionnement
4.7 Bloc fonction : comparateur
Page
4/23
4/23
4/23
4/24
4/26
4.7-1 Présentation
4.7-2 Caractéristiques
4/26
4/26
Ce chapitre se termine à la page
4/26
4/2
Blocs fonctions
4.1
4
Bloc fonction : Temporisateur
4.1-1 Présentation
Le bloc fonction temporisateur permet de commander avec retard des actions spécifiques.
E
La valeur de ce retard est programmable et
peut être modifiable ou non en mode REGLAGE.
C TB:1mn
Ti
D
B
R
T,P:9999
MODIF:Y
Bloc temporisateur
4.1-2 Caractéristiques
Numéro temporisateur
Nombre
R (Running) TSX 17-20
32 (T0 à T31)
Base de temps
TB
1mn, 1s, 100ms, 10ms (1mn par défaut)
Plus la base de temps est faible, plus la
précision du temporisateur sera grande.
Valeur courante
Ti,V
Mot qui décroît de Ti,P vers 0 sur écoulement du temporisateur. Peut être lu, testé,
mais non écrit (1).
Valeur de présélection
Ti,P
0<Ti,P<9999. Mot qui peut être lu, testé, et
écrit par programme. Est mis à la valeur
9999 par défaut
Modification MODIF
YES/NO
YES : possibilité de modification de la
valeur de présélection Ti,P en mode
REGLAGE.
NO : pas d’accès en mode réglage.
Entrée "Armement"
E (Enable)
Sur état 0 réinitialise le temporisateur Ti,V
= Ti,P
Entrée "Contrôle"
C (Control)
Sur état 0 gèle la valeur courante Ti,V. Doit
être à 1 durant l’écoulement.
Sortie "Temporisateur
écoulé"
D (Done)
Le bit associé Ti,D = 1, si temporisation
écoulée Ti,V = 0
Sortie "Temporisateur
en cours"
R(Running)
Le bit associé Ti,R = 1 si temporisateur
Ti,P>Ti,V>0 et si entrée C est à l’état 1
Dimension dans un
réseau de contacts
(1)
TSX 27/47
16 (T0 à T15)
2 colonnes de contacts sur 3 lignes
Ti,V peut être modifiée par terminal en mode REGLAGE.
4/3
4.1-3 Fonctionnement
Le temporisateur évolue lorsque
ses 2 entrées (E et C) sont à l’état
1. Il se comporte comme un décompteur.
B
• la valeur courante Ti,V décroît
de la présélection Ti,P vers 0,
d’une unité à chaque impulsion
de la base de temps TB.
• le bit de sortie Ti,R (Temporisateur en cours) associé à la sortie
R est alors à l’état 1, le bit de
sortie Ti,D (Temporisateur
écoulé) associé à la sortie D est
à l’état 0.
• lorsque la valeur courante
Ti,V = 0, Ti,D passe à l’état 1 et
Ti,R repasse à l’état 0.
E
C
Ti,P
Ti,V
Ti,D
Ti,R
E
0
0
1
1
C
0
1
0
1
Ti,P
Ti,V
Ti,V
=
Ti,P
Ti,V
=
Ti,P
Ti,V
gelée
Ti,V
décroît de
Ti,P → 0
Ti,D
0
0
0
1 si Tempo
écoulée
Ti,R
0
0
0
1 si Tempo
en cours
Cas spécifiques
• Incidence d’une reprise "à froid" : (SY0=1) provoque le chargement de la
valeur de présélection (définie en mode CONFIGURATION) dans la valeur
courante et la mise à 0 de la sortie Ti,D, la valeur de présélection éventuellement
modifiée par le terminal (mode REGLAGE ou DONNEES) étant perdue,
• Incidence d’une "reprise à chaud" : (SY1) n’a pas d’incidence sur la valeur
courante du temporisateur,
• Incidence d’un passage en stop : le passage en stop de l’automate ne fige pas
la valeur courante. Il en va de même lorsque la tâche en cours est désactivée
(structure bitâche) ou lors de l’exécution d’un point d’arrêt,
• Incidence d’un saut de programme : le fait de ne pas scruter le réseau où est
programmé le bloc temporisateur ne fige pas la valeur courante Ti,V qui continue
à décroître vers 0,
De même les bits Ti,D et Ti,R associés aux sorties D et R du bloc temporisateur
conservent leur fonctionnement normal et peuvent être ainsi testés dans un autre
réseau.
Par contre les bobines directement "raccordées" aux sorties du bloc ne seront
pas activées puisque non scrutées par l’automate,
• Test des bits Ti,D et Ti,R : ces bits peuvent changer d’état en cours de cycle (voir
gestion des bases de temps intercalaire A, page 4/6).
4/4
4
Blocs fonctions
4.1-4 Cas types
Selon sa programmation, le bloc fonction "Temporisateur" peut réaliser les fonctions suivantes :
• Temporisateur Travail à Fermeture
B
I0,01
K=I0,1=E,C
K
T0,R
PRESET
PRESET
L(O0,01)
TØ,D=O0,1
k
" T EMPO
IØ,1
TRAV
F E RM
OØ,1
E TØ D
C
30s après le passage
à 1 de IØ,1,
la sortie OØ,1 passe à 1.
PRE:3Ø
TB:1s
Elle passe à Ø dès que
IØ,1 passe à Ø.
• Temporisateur Travail à Ouverture
K=I0,1=E,C
I0,01
K
T1,R
PRESET
L(O0,01)
PRESET
T1,D
k
O0,1
" T EMPO
IØ,1
E T1 D
C
PRE:12Ø
TB:1s
TRAV
OUV
OØ,1
120s après que IØ,1
passe à 1, la sortie OØ,1
passe à Ø.
Elle repasse à 1 dès
que IØ,1 est à Ø
4/5
• Temporisateur Repos à Fermeture
K=I0,1
I0,01
E,C
K
B
T2,R
PRESET
L(O0,01)
T2,D
k
O0,1
" T EMPO
IØ,1
TRAV
F E RM
OØ,1
E T2 D
C
La sortie OØ,1 passe
à Ø, 12Øs après que IØ,1
PRE:12Ø
TB:1s
soit à Ø.
• Temporisateur Repos à Ouverture
K=I0,1
I0,01
K
E,C
L(O0,01)
T3,R
PRESET
k
T3,D=O0,1
" T EMPO
IØ,1
E T3 D
C
4/6
REP .
OUV
OØ,1
La sortie OØ,1 passe à 1,
3Øs après que IØ,1 passe
PRE:3Ø
TB:1s
à Ø.
Blocs fonctions
4
• Temporisateur Travail à Fermeture : retard cumulé à l’enclenchement
I0,2=E
I0,3=C
O1,5=T5,R
D1
D2
B
D3
O1,4=T5,D
" T . R E T . CUM . E NC L .
IØ,2
IØ,3
O1,4
E T5 D
C
PRE:3Ø
TB:1mn
Tempo
O1,5 Retard
R
Cumulé
à l'Enclenchement
• Temporisateur Repos à Fermeture : retard cumulé au déclenchement
I0,0
E
I0,1
C
T12,R
D1
D2
D3
T12,D
O0,1
" T . R E T . CUM . D E C L .
IØ,Ø
IØ,1
E T12 D
C
OØ,1
Tempo
Retard
PRE:4Ø
TB:1Ømn
Cumulé
au Déclenchement
4/7
Exemple d’utilisation
• Modification de présélection en fonction d’un événement extérieur :
La connaissance des blocs opérations "comparaison" et "transfert" est nécessaire à la compréhension de cet exemple.
B
Si T2,D=1 et I1,9=1 alors ranger le contenu du mot interne W0 dans T2,P.
Si T2,D=1 et I1,9=0 alors ranger le contenu du mot constant CW31 dans T2,P.
Nota : la modification ne s’effectue que si le temporisateur n’est pas en cours T2,D=1 et
T2,R=0.
" MOD I F . P R E SE L E C .
IØ,7
B12
T2
I1,9
T2,D
I1,9
WØ → T2,P
CW31 → T2,P
• Surveillance de la valeur courante d’un temporisateur :
Si T2,V>12s, alors mettre le bit interne B15 à l’état 1.
" S UR V E I L . T 2 , V
<
4/8
B15
S < : T2,V>12
Blocs fonctions
4.2
4
Bloc fonction : Monostable
4.2-1 Présentation
Le bloc fonction monostable permet d’élaborer une impulsion de durée précise.
Cette durée est progammable et peut être
modifiable ou non en mode REGLAGE par les
terminaux.
S
Mi
R
B
TB:1mn
T,P:9999
MODIF:Y
Bloc monostable
4.2-2 Caractéristiques
Numéro monostable
Nombre
Mi
TSX 17-20
8
Base de temps
TB
1mn, 1s, 100ms, 10ms (1mn par défaut)
Valeur courante
Mi,V
Mot qui décroit de Mi,P vers 0 sur écoulement du monostable. Peut être lu, testé
mais non écrit.
Valeur de
présélection
Mi,P
0<Mi,P<9999, mot pouvant être lu, testé,
écrit.
Modification MODIF
YES/NO
YES : possibilité de modification de la
valeur de préselection en mode REGLAGE
NO : pas d’accès en mode réglage
Entrée "départ"
S(start)
Sur front montant Mi,V=Mi,P puis Mi,V
décroit vers 0.
Sortie "monostable
en cours"
R(Running)
Le bit associé Mi,R est à 1 si Mi, V>0
(écoulement du monostable). Mi,R=0 si
Mi,V=0
Dimension dans un
réseau de contacts
TSX 27/47
8
2 colonnes de contacts sur 3 lignes.
4/9
4.2-3 Fonctionnement
B
Lors de l’apparition d’un état 1 (front
montant) sur l’entrée S du mo- S ↑
nostable
• la valeur courante Mi,V prend la Mi,V
valeur de préselection Mi,P et
Mi,R
décroit vers 0 d’une unité à
PRESET PRESET
PRESET
chaque impulsion de la base de
temps TB.
• Le bit de sortie Mi,R (running) associé à la sortie R passe à l’état 1 dès que la
valeur courante Mi,V est différente de 0.
• Lorsque la valeur courante Mi,V=0, le bit de sortie Mi,R repasse à l’état 0.
Cas spécifiques
• Incidence d’une reprise à froid : (SY0=1) provoque le chargement de la valeur
de présélection (définie en programmation) dans la valeur courante Mi,V; la
valeur de présélection éventuellement modifiée par le terminal (mode REGLAGE
ou DONNEES) étant perdue.
• Incidence d’une reprise à chaud : (SY1) n’a pas d’incidence sur la valeur
courante Mi,V du monostable.
• Incidence d’un passage en stop : le passage en STOP de l’automate ne fige pas
la valeur courante. Il en va de même lorsque la tâche en cours est désactivée
(structure bitâche) ou lors de l’éxécution d’un point d’arrêt.
• Incidence d’un saut de programme : le fait de ne plus scruter le réseau où est
programmé le bloc monostable ne fige pas la valeur courante Mi,V qui continue
de décroître vers 0.
De même le bit Mi,R associé à la sortie du bloc monostable conserve son
fonctionnement normal et peut être ainsi testé dans un autre réseau; par contre
les bobines directement "raccordées" à la sortie du bloc (Ex:O10,0) ne seront pas
activées car non scrutées par l’automate.
• Test du bit Mi,R : ce bit peut changer d’état en cours de cycle (voir gestion des
bases de temps intercalaire A, page 4/6).
4/10
4
Blocs fonctions
• Exemple d’utilisation : clignotant à période cyclique variable.
La valeur de présélection de
chaque monostable définit la
durée de chaque impulsion.
O10,0
5s
5s
2s
2s
Dans l’exemple ci-dessous, la sortie O10,0 est mise à l’état 1 pendant 5s (M0,P) et
remise à l’état 0 pendant 2s (M1,P)
"
M1,R O1Ø,Ø
S MØ
TB:1s
M.P:5
O1Ø,Ø
R
S M1
R
MOD:YES
TB:1s
M.P:2
MOD:YES
MØ,R OØ1Ø,Ø
4/11
B
4.3
Bloc fonction : Compteur
4.3-1 Présentation
B
Le bloc fonction compteur permet d’effectuer
le comptage ou le décomptage d’évènements,
ces deux opérations pouvant être simultanées
ou non.
Ci
R
P
E
D
C,P:9999
U MODIF:Y
F
D
Bloc compteur
4.3-2 Caractéristiques
Numéro de compteur
Nombre
Ci
TSX 17-20
31 (C0 à C30)
Valeur courante
Ci,V
Mot incrémenté ou décrémenté en fonction des entrées U et D.
Peut être lu, testé mais non écrit.
Valeur de préselection
Ci,P
0<Ci,P<9999. Mot pouvant être lu, testé,
écrit.
Modification MODIF
YES/NO
YES: possibilité de modification de la valeur de présélection en mode REGLAGE.
NO : pas d’accès en mode REGLAGE.
Entrée remise à zéro
R (Reset)
Sur état 1 : Ci,V = 0.
Entrée présélection
P (Preset)
Sur état 1: Ci,V = Ci, P.
Entrée comptage
U (Up)
Incrémente Ci,V sur front montant.
Entrée décomptage
D (Down)
Décrémente Ci,V sur front montant.
Sortie débordement
E (Empty)
Le bit associé Ci,E=1, lorsque décomptage Ci,V passe de 0 à 9999.
Sortie préselection
atteinte
D (Done)
Le bit associé Ci,D=1, lorsque Ci,V=Ci,P.
Sortie débordement
F (Full)
Le bit associé Ci,F =1 lorsque Ci,V passe
de 9999 à 0.
Dimension à l’écran
4/12
TSX 27/47
16 (C0 à C15)
2 colonnes de contacts sur 4 lignes
Blocs fonctions
4
4.3-3 Fonctionnement.
• Présélection : si l’entrée "présélection" est à l’état 1 et l’entrée "remise à zéro"
à l’état 0, la valeur courante Ci,V prend la valeur Ci,P et la sortie Ci,D prend la
valeur 1.
• Remise à zéro : dès la mise à l’état 1 de cette entrée, la valeur courante Ci,V est
forçée à 0, les sorties Ci,E, Ci,D et Ci,F sont à 0. L’entrée "remise à zéro" est
prioritaire.
• Comptage : à l’apparition d’un front montant sur l’entrée comptage U, la valeur
courante est incrémentée d’une unité. lorsque cette valeur est égale à la valeur
de présélection Ci,P, le bit de sortie Ci,D "présélection atteinte" associé à la sortie
D passe à l’état 1. le bit de sortie Ci,F (débordement comptage) passe à l’état 1
pendant un tour de programme lorsque Ci,V passe de 0 à 9999.
• Décomptage : à l’apparition d’un front montant sur l’entrée "décomptage" D, la
valeur courante Ci,V est décrémentée d’une unité. Le bit de sortie Ci,E (débordement décomptage) passe à l’état 1 pendant un tour de programme lorsque Ci,V
passe de 0 à 9999.
• Comptage/Décomptage : pour utiliser simultanément les fonctions comptage et
décomptage, il est nécessaire de commander les deux entrées correspondantes
U et D; ces deux entrées étant scrutées succesivement. Si les deux entrées sont
à 1 simultanément, la valeur courante reste inchangée.
Cas spécifiques.
• Incidence d’une "reprise à froid" : (SY0=1) provoque la mise à zéro de la valeur
courante Ci,V. La valeur de présélection éventuellement modifiée par le terminal
(mode REGLAGE ou DONNEES) étant perdue. Les bits de sorties Ci,E, Ci,D et
Ci,F sont à 0.
• Incidence d’une reprise à chaud (SY1) ou d’un passage en STOP : n’a pas
d’incidence sur la valeur courante du compteur (Ci,V).
4/13
B
Exemples d’utilisation.
B
• Comptage d’un nombre de pièces > 9999.
Deux blocs fonctions compteur montés en cascade sont nécessaires. Chaque
impulsion sur l’entrée I0,3 provoque l’incrémentation du compteur C0 et ce
jusqu’à la valeur de présélection final du compteur C1 (bit C1,D=1).
La remise à zéro des compteurs est provoquée par l’entrée I0,0.
Formulaire programmation
schéma à contacts
IØ,Ø
IØ,3 C1,D
FAST
SR
MAIN
R C1
E
R CØ E
P
PRE 5000
D
P
PRE 1000
D
U
MOD:Y
F
U
MOD:Y
F
D
D
4/14
IT
MAST
PRE
AUX
POST
ASY
CHART
XM
O1Ø,Ø
4
Blocs fonctions
4.4
Bloc fonction : Compteur/Temporisateur rapide
(TSX 17-20 uniquement)
4.4-1 Présentation
Les automates TSX 17-20 possèdent un
compteur rapide FC, qui selon sa configuration
logicielle peut être utilisé en compteur rapide
ou en temporisateur rapide. La valeur de
présélection est définie en mode
PROGRAMMATION (PRESET statique) et
peut être modifiée par programme utilisateur(1)
ou avec le terminal en mode REGLAGE
(PRESET dynamique).
R
FC
E
B
P TB:0,555ms D
C,P:9999
V MODIF:Y
F
C
4.4-2 Caractéristiques
Compteur rapide (configuration par défaut)
Sa fréquence maximum est de 2 KHz, avec un cycle de comptage de 10 000 points.
Le Compteur FC reçoit les signaux nécessaires à son fonctionnement par un
connecteur spécialisé, qui comprend :
• 2 entrées physiques de comptage : 5 ou 24 V,
• 2 entrées physiques de remise à zéro du compteur : 5 ou 24 V.
Temporisateur rapide
Une base de temps interne de 0,555 ms remplace les entrées physiques de
comptage, qui deviennent inopérantes. Un front montant sur l’entrée physique de
remise à zéro provoque la mise à 0 de la valeur courante FC,V.
Compteur/temporisateur FC (C31 en mode REGLAGE)
Base de temps
TB
0,555 ms (si FC configuré en tempo)
Valeur courante
capturée
FC,V
0 < FC,V < FC,P valeur courante capturée
par lecture à la volée de la valeur courante
interne si l'entrée V est à l'état logique 1.
Peut être lu, testé, mais non écrit.
Valeur de présélection
FC,P
0<FC,P<9999. Mot qui peut être lu, testé,
et écrit par programme.
Est à la valeur 9999 par défaut.
Modification MODIF
YES/NO
YES : possibilité de modification de la
valeur de présélection FC,P de C31 en
mode REGLAGE.
NO : pas d’accès en mode réglage.
Entrée
"Remise à Zéro"
R (RESET)
Sur état 1 positionne FC,V à 0
Entrée prioritaire.
(1)
utilisation de FC en compteur/temporisateur multiprésélection.
4/15
Caractéristiques (suite)
B
Entrée
PRESELECTION (1)
P (PRESET) Sur état 1 chargement du PRESET dynamique (registre d’attente).
Entrée
"Lecture à la volée"
V
Sur état 1, lecture à la volée de la valeur
courante FC,V.
Entrée
"Validation comptage"
C
Sur état 1, valide le comptage (évolution
de FC,V).
Sortie "Image entrées
physiques RAZ"
E (External
RELOAD)
Le bit associé FC,E = 1 si une RAZ physique est provoquée.
Sortie
"Présélection atteinte"
D (DONE)
Sortie
"Présélection
non atteinte
F
Le bit associé FC,D = 1 si FC,V=FC,P
Ce bit reste à 1 jusqu’à la mise à 0 de
SY15.
Le bit associé FC,F = 1 si 0 < FC,V < FC,P.
Dimension
2 colonnes de contacts sur 4 lignes dans
un réseau de contacts
4.4-3 Fonctionnement
Diagramme
Entrée physique
de comptage
Entrée
C
FC,P
Valeur courante
interne de
FC,V
comptage
Lecture à la
volée de
FC,V
Entrée
V
Sortie
D
Sortie
F
Bit système
SY15
Entrée
R
Entrée physique RAZ
Sortie
4/16
E
FC,P
4
Blocs fonctions
Bit système SY15
Lorsque FC atteint la valeur de présélection active (FC,P = FC,V) :
• Le bit SY15 passe à 1.
• La tâche rapide est lancée (si SY19=0). Le bit SY15 doit être remis à 0 par
programme, dans la tâche rapide.
• Le compteur est remis à 0.
• La valeur présente dans le registre d’attente est recopiée dans la présélection
active.
Architecture
FC,V valeur
courante définie
en mémoire
Comptage en cours
si C=1 et R=0
Entrées physiques de
comptage 5 ou 24V,
ou Base de temps
0,555ms
Lecture à la volée de la valeur
du compteur physique, définie
dans le mot FC,V.
Compteur Physique
Remise à Zéro du
compteur si :
• SY15=1,
• l'entrée R de FC est à
"1"
• l'entrée physique de
remise à zéro (5 ou
24V) est activée.
Comparateur
Présélection Active
Chargement de la valeur du registre d'attente dans la présélection
active dès que :
• SY15=1,
• l'entrée R de FC est à "1",
• l'entrée physique de remise à zéro (5 ou 24V) est activée.
Activation de la
tâche rapide et
positionnement
de SY15 lorsque la valeur du
compteur physique est égale
à la présélection active.
Registre d'attente
Chargement dans le registre d'attente de la valeur présélection FC,P (définie par
configuration, par programme, ou en mode réglage) dès que :
• l'entrée P est à "1" et l'entrée R est à "0",
• une initialisation est effectuée en mode mise au point : DBG, ou action sur SY0.
FC,P valeur de
présélection définie
en mémoire
4/17
B
La mise à zéro de FC par une entrée physique "RAZ" ou par l’entrée R, provoque
la mise à zéro de la valeur courante interne du compteur physique et de la valeur
courante capturée FC,V (si l’entrée V=1).
La valeur de présélection dynamique est conservée.
B
Le bloc fonction FC décrit précédemment, ne réalise pas la fonction de comptage.
Il effectue uniquement le contrìle des éléments physiques (présélection active,
registre d’attente, etc). La fonction comptage est assurée par le compteur physique,
dont le fonctionnement est indépendant du cycle de l’automate.
4.4-4 Utilisation de FC en compteur/temporisateur MULTIPRESELECTION
Rôle de l’entrée P : La mise à 1 de cette entrée permet le chargement par le
programme d’une valeur de présélection (PRESET dynamique). Le PRESET
statique étant la valeur définie par configuration, en mode PROGRAMMATION.
Pour charger une nouvelle valeur de présélection par programme, il suffit de
transférer (en utilisant un bloc opération) le contenu d’un mot Wi ou CWi (0 < i < 127)
dans le mot FC,P. Cette opération doit être programmée dans le réseau de contacts
précédant celui contenant le bloc fonction FC.
La modification de la valeur de présélection par transfert d’un mot dans FC,P (P2,
voir figure ci-dessous), n’est prise en compte qu’une fois que le compteur a atteint
la valeur de présélection initialement définie (P1).
Cette fonctionnalité du compteur/temporisateur rapide permet la multiprésélection.
Le retour au PRESET statique se fera par chargement de la valeur équivalente ou
action sur SY0.
Valeur de présélection P1 atteinte
Valeur de présélection P2 atteinte
Chargement de
la valeur de présélection P2
dans le registre
d'attente
4/18
SY15=1
Chargement de la
valeur du registre
d'attente : P2
dans la présélection
active.
SY15=1
Blocs fonctions
4
4-4.5 Raccordement du compteur rapide
Le connecteur qui transmet les signaux de comptages et de remise à zéro au
compteur physique est situé sur la face avant de l’automate de base TSX 17-20, en
haut à gauche.
Ce connecteur, raccordé à un câble (référence: TSX CCB 020), possède 2 entrées
isolées, sans point commun :
• Entrée physique de comptage :
0V = broche 1 (fil Bleu)
5V = broche 7 (fil Noir)
24V = broche 6 (fil Gris)
• Entrée physique de remise à zéro :
0V = broche 5 (fil Jaune)
5V = broche 8 (fil Orange)
24V = broche 9 (fil Blanc)
4/19
B
4.5
Bloc fonction : Registre
4.5-1 Présentation
B
Un registre est un ensemble de mots de 16 bits
permettant de stocker des informations de
deux manières différentes :
• file d’attente (premier entré, premier sorti)
ou pile FIFO,
• pile (dernier entré, premier sorti) ou pile
LIFO.
R
I
Ri
LIFO
LEN:16
F
E
O
Bloc registre
4.5-2 Caractéristiques
Numéro Registre
Ri
TSX 17-20
4 (R0 à R3)
TSX 27/47
4 (R0 à R3)
Type
FIFO
LIFO
File d'attente (First In, First Out).
Pile (Last In, First Oust)
Longueur
L
Nombre de mots 16 bits 1 ≤ L ≤ 255.
(16 par défaut)
Mot d’entrée
Ri,I
Mot d’accès au registre. Peut être lu, testé,
écrit.
Mot de sortie
Ri,O
Mot de sortie du registre. Peut être lu,
testé, écrit
Entrée "Stockage"
I (In)
Sur front montant provoque le stockage du
contenu du mot Ri,I dans le registre.
Entrée "Déstockage"
O (Out)
Sur front montant provoque le rangement
d’un mot d’information dans le mot Ri,O.
Entrée "Remise à zéro" R (Reset)
Sur état 1 initialise le registre.
Sortie "Plein"
F (Full)
Le bit Ri,F associé indique que le registre
est plein. Peut être testé.
Sortie "Vide"
E (Empty)
Le bit Ri,E associé indique que le registre
est vide. Peut être testé.
Dimensions à l’écran
4/20
2 colonnes de contacts sur 3 lignes
Blocs fonctions
4
4.5-3 Fonctionnement
FIFO (First In, First Out)
La première information entrée est la première Exemple :
Stockage du contenu de Ri,I dans un
à être sortie.
Lorsqu’une demande d’entrée est prise en registre vide.
compte (front montant sur l’entrée I), le conte(a)
nu du mot d’entrée Ri,I préalablement chargé
est stocké au plus haut de la file (fig a et b).
Ri,I
50
Lorsque la file est pleine (sortie F=1), le stockage est impossible.
50
Lorsqu’une demande de sortie est prise en Stockage du contenu de Ri,I au plus
compte (front montant sur entrée O) stockage haut de la file.
du contenu de Ri,I le mot d’information le plus
20
20
bas de la file est rangé dans le mot de sortie
Ri,I
80
Ri,O et le contenu du registre est décalé d’un
90
(b)
pas vers le bas (fig. c).
50
Lorsque le registre est vide (sortie E=1) le
déstockage est impossible; le mot de sortie
Déstockage de la première information
Ri,O n’évolue plus et conserve sa valeur.
et rangement de cette dernière dans
La file peut être réinitialisée à tout moment
Ri,O
(état 1 sur l’entrée R).
20
80
90
(c)
Ri,O
50
LIFO (Last In, First Out)
La dernière information entrée est la première Exemple :
Stockage du contenu de Ri,I au plus
à être sortie.
Lorsqu’une demande d’entrée est prise en haut de la pile.
compte (front montant sur l’entrée I), le conte20
20
nu du mot d’entrée Ri,I préalablement chargé
Ri,I
80
est stocké au plus haut de la pile (fig. d).
Lorsque la pile est pleine (sortie F à 1), le
stockage est impossible.
(d)
90
50
4/21
B
Lorsqu’une demande de sortie est prise en Déstockage du mot d'information le
compte (front montant sur l’entrée O), le mot plus haut de la pile
d’information le plus haut (dernière informa20
tion entrée) est rangé dans le mot Ri,O (fig e
Ri,O
80
et f).
B
Lorsque le registre est vide (sortie E= 1), le
déstockage est impossible, le mot de sortie
Ri,O n’évolue plus et conserve sa dernière
valeur.
La pile peut être réinitialisée à tout moment
(état 1 sur entrée R). L’élément pointé est
alors le plus haut dans la pile.
90
50
(e)
Ri,O
20
(f)
90
50
Cas spécifiques
• Incidence d’une reprise "à froid" : (SY0=1) provoque l’initialisation du contenu du
registre. Le bit de sortie Ri,E associé à la sortie E est mis à 1.
• Incidence d’une reprise "à chaud" ou "immédiate" : (SY1 ou SY2) n’a pas
d’incidence sur le contenu du registre ainsi que sur l’état des bits de sorties.
Exemple
La connaissance des blocs opérations "calcul et transfert" est nécessaire pour la
compréhension de cet exemple.
Le programme ci-dessous montre le chargement de R2,I par le mot W34 et la
demande d’entrée B1 dans le registre R2 si l’événement B0 est présent et si le
registre R2 n’est pas plein (B10=0).
La demande de sortie est faite par le bit B2 et le rangement de R2,O dans W20
s’effectue si le registre n’est pas vide (B11=0).
"
B1Ø
1
R F
B1
B11
I
E
R2
B2
O
B2 B11
R2,Ø → W2Ø
OPER.
"
BØ B1Ø
2
4/22
W34 → R2,I
OPER.
B1
Blocs fonctions
4.6
4
Programmateur cyclique
4.6-1 Présentation
D’un principe de fonctionnement similaire au
programmateur à cames, le programmateur
cyclique change de pas en fonction d’événements extérieurs. A chaque pas, le point haut
d’une came donne un ordre exploité par l’automatisme. Dans le cas du programmateur
cyclique, ces points hauts seront symbolisés
par un état 1 au niveau de chaque pas.
R
Di
F
B
U
Bloc programmateur
4.6-2 Caractéristiques
Numéro
Nombre
Di
TSX 17-20
8 (D0 à D7)
TSX 27/47
8 (D0 à D7)
Nombre de pas
L
1 < L < 16 (16 par défaut)
Base de temps
TB
1mn, 1s, 100ms, 10ms. (1mn par défaut)
Temps enveloppe
ou durée du pas
en cours
Di,V
0<Di,V<9999. Mot remis à zéro à chaque
changement de pas. Peut être lu, testé
mais non écrit.
Numéro du pas
en cours
Di,S
0<Di,S<15. Mot pouvant être lu et testé.
Ne peut être écrit qu’à partir d’une valeur
immédiate.
Entrée "retour
au pas 0"
R (RESET)
Sur état 1 initialise le programmateur au
pas 0.
Entrée "avance"
U (UP)
Sur front montant provoque l’avance d’un
pas du programmateur et la mise à jour
des bits d’ordres.
Sortie
F (FULL)
Indique que le dernier pas défini est en
cours. Le bit Di,F associé peut être testé
(Di,F=1 si Di,S=L-1).
Etat d’un pas
Di,Wj
Mot de 16 bits définissant les états du pas
j du programmateur i. Peut être lu, testé
mais non écrit.
4/23
4.6-3 Fonctionnement
B
Le programmateur cyclique se compose:
• d’une matrice de données constantes (les cames) organisée en 16 pas de 0 à 15
et de 16 informations binaires (état du pas) rangées en colonnes repérées de 0
à F.
• d’une liste de bits d’ordres (1 par colonne) correspondants à des sorties Ox,y ou
à des bits internes Bi. Lors du pas en cours les bits d’ordres prennent les états
binaires définis pour ce pas. dans l’exemple ci-dessous le pas 5 étant en cours,
les bits d’ordre O3,1; O4,3 et O1,5 sont mis à l’état 1; les bits d’ordres O4,5; B5
et O3,0 sont mis à l’état 0.
Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques principales du programmateur
cyclique.
Bits d'ordre :
Configuration de 0
à 15 bits
E
D
Colonne
F
Bits d'ordres O4,5 O3,1 O4,3
0
0
1
Pas 0
1
0
1
Pas 1
2
B5
N° de pas en cours
Pas 5
0
1
1
0
1
0
Di,W5
Nombre de pas du
programmateur
Pas 13
Pas 14
Pas 15
0
0
1
1
1
1
0
1
1
0
0
1
0
1
0
1
0
0
= Di,W14
= Di,W15
1
1
1
0
O1,5 O3,8
1
0
= Di,W0
0
0
= Di,W1
Le numéro du pas en cours est incrémenté à chaque front montant sur l’entrée U.
Ce numéro peut être modifié par programme.
Diagramme de fonctionnement
Entrée
U:
Entrée
R:
N° pas
Di,S : 0
Sortie
Di,F :
Temps enveloppe Di,V :
4/24
1
2
3
L-1
0
1
2
0
1
4
Blocs fonctions
Cas spécifiques
• Incidence d’une "reprise à froid" : (SY0=1) provoque la réinitialisation du programmateur au pas 0.
• Incidence d’une "reprise à chaud" : (SY1) provoque la mise à jour des bits
d’ordres.
• Incidence d’un saut de programme : le fait de ne pas scruter le réseau où est
programmé le programmateur ne provoque pas de remise à 0 des bits d’ordres.
• Mise à jour des bits d’ordres: ne s’effectue que lors d’un changement de pas ou
lors d’une reprise à chaud.
Exemple d’utilisation
• Commande d’avance sur évènement extérieur et temporisation, saut de pas.
La connaissance des blocs opérations "comparaison", "calcul et transfert" est
nécessaire. Le programme ci-dessous traduit le grafcet en schéma à contacts.
Si le pas 0 du programmateur est en cours
(C0) et si le temps enveloppe du pas est > à
10s (C1) passage au pas 1 (B10).
Si le pas 1 est en cours (C2) et si I1,4 = 1:
passage au pas 2 (B10)
Si le pas 2 est en cours (C3), si I1,5 = 1 et I1,6
= 0: passage au pas 0 (la longueur du programmateur D5 (L) ayant été défini à 3 pas).
Si le pas 2 est en cours (C3), I1,5 = 0 et I1,6 =
1 retour au pas 1.
0
Pas 0 T>10s
1
Pas 1• I1,4
I1,5 • I1,6
2
Pas 2
I1,5 • I1,6
"
B11
B7
D5
1 B1Ø
0
"
Ø
1
1
B1Ø Avance
1
=
2
Ø D5,S=Ø
>
I1,4
1 D5,V>10s
=
3
2 D5,5=1
I1,5 I1,6
3 DS,S=2
=
I1,5 I1,6
"1" → D5(S)
Retour Pas 1
4/25
B
4.7
Bloc fonction : comparateur
4.7-1 Présentation
Le bloc "comparaison" permet d’effectuer les tests suivants :
B
•
•
•
•
•
•
supérieur
inférieur
égal
supérieur ou égal
inférieur ou égal
différent
>
<
=
>=
<=
<>
COMPAR
4.7-2 Caractéristiques
Nombre
TSX 17-20
TSX 27/47
Non limités et progammables en zone test.
Objet à comparer
OP1
Tout objet mot (opérande 1)
Type de comparaison
SIGNE
>, < , >=, <=, <>.
Valeur de
comparaison
OP2
Tout objet mot ou valeur immédiate
(opérande 2)
Dimension à l’écran
2 colonnes de contacts sur 1 ligne.
Exemple
L’exemple ci-dessous montre la comparaison entre deux mots
"
04,7 Si W1Ø<W12 alors 04,7=1
Ø
7
1
4/26
<
X
Blocs opérations
Blocs opérations
Chapitre 5
Sous chapitre
5.1 Blocs opérations "calcul et transfert"
5.1-1 Présentation
5.1-2 Caractéristiques
5.2 Opérations sur chaines de bits
5.2-1
5.2-2
5.2-3
5.2-4
Transfert d’une chaine de bits dans une autre
Transfert d’une chaine de bits dans un mot
Transfert d’un mot dans une chaine de bits
Transfert d’une valeur immédiate dans une chaine de bits
5.3 Opérations sur mots
5.3-1
5.3-2
5.3-3
5.3-4
5.3-5
5.3-6
Transfert
Décalage circulaire
Comparaison
Opérations arithmétiques
Opérations logiques
Transcodage
Ce chapitre se termine à la page
5
Page
5/2
5/2
5/2
5/3
5/3
5/4
5/5
5/6
5/7
5/7
5/10
5/12
5/13
5/17
5/20
5/24
5/1
B
5.1
Bloc opération "calcul et transfert"
5.1-1 Présentation
B
Le bloc opération "calcul et transfert" permet d’effectuer les opérations suivantes :
• opérations arithmétiques
+, -, *, / et REM sur TSX 17-20
• opérations logiques
AND, OR, XOR,
• complément
CPL
• transcodage de mot
BIN, BCD,
OPERATE
ATB, BTA
• décalage circulaire des bits SRC, SLC
• transfert
5.1-2 Caractéristiques
Nombre
TSX 17-20
TSX 27/47
Non limités et programmables en zone
action.
Premier opérande
OP1
Tout objet mot
Opération
OP
Code opération (+, -, *, /, ...)
Deuxième opérande
OP2
Tout objet mot ou valeur immédiate.
Résultat
→
Wi, Ti,P, OWxy,i,....
Dimension à l’écran
les 3 dernières colonnes d'une ligne.
Utilisation des paramètres
Opérations arithmétiques
et opérations logiques
Complément, transcodage de mot
et décalage circulaire
OP1
OP
OP2
→
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Transfert
Exemple
L’exemple ci-dessous montre le ET logique de deux mot.
"
I1,4
1
4
5/2
OPER
Si I1,4=1 alors faire le ET
logique de W1Ø et W11
et ranger le résultat dans
W12.
5
Blocs opérations
5.2
Opérations sur chaînes de bits
5.2-1 Transfert d’une chaîne de bits dans une autre.
Cette opération consiste à recopier l’état de n bits d’une chaîne origine dans les n
bits d’une chaîne destination.
Structure
Le transfert est réalisé par un bloc opération constitué de la manière suivante :
OP2
(chaîne de bits origine)
→
Destination
(Chaîne de bits destination)
Opérandes
Objet
Chaîne de bits
Bit interne Bi
Exemple
origine
destination
X
X
Bit d’entrée Ix,i
X
X
Bit de sortie Ox,i
X
X
(1)
B14[16]
(1)
I3,0[7]
O5,0[3]
voir règles d’utilisation
Exemple
Recopie du contenu des bits I0,0 à I0,5 dans les bits internes B20 à B25 :
OP2
→
I0,0[6]
B20[6]
Règles d’utilisation
• Longueur des chaînes de bits: le nombre de bits à transférer et le nombre de bits
destinataires doivent être égaux et inférieur ou égal à 16.
• L’utilisation de chaîne de bits d’entrée comme destination est possible mais doit
être employée avec précaution (modification de l’état réel des entrées jusqu’à la
prochaine acquisition des entrées par l’automate).
• Transfert d'une chaîne de bits d'entrée/sorties à tout emplacement de module 4,
8 ou 16 bits :
Le transfert d'une chaîne de bits dont l'adresse de début majorée de sa longueur
dépasse 16, provoque un chevauchement sur l'emplacement suivant.
Exemple : I1,6[16] adresse les bits I1,6 à I1,F (quelque soit le module 1) et les bits
I ou O 2,0 à I ou O 2,5.
Pour des raisons de sécurité, il est conseillé de vérifier qu'il n'y a pas chevauchement entre 2 modules.
5/3
B
5.2-2 Transfert d’une chaîne de bits dans un mot
Cette opération consiste à recopier l’état de n bits d’une chaîne dans un mot. La
longueur de la chaîne de bits ne devra pas être supérieur à 16.
B
Structure
Le transfert est réalisé par un bloc opération constitué de la manière suivante :
→
OP2
(chaîne de bits origine)
Destination
(mot de destination)
Opérandes
Objet
Chaîne de bits
origine
Bit interne Bi
X
Bit d’E/S I/Oxy,i
X
Mot de
destination
Exemple
B14[16]
I3,5[12]
Mot interne Wi
X
W12
Exemple
Transfert du contenu des bits d’entrée I1,4 à I1,7 dans le mot W7 :
OP2
→
I1,4[4]
W7
7
6
5
4
1
0
1
1 I1,.
F
E
D
C
B
A
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
1
1 W7
Règles d’utilisation
•
Les bits de la chaîne sont transférés dans le mot en commençant par la
droite (premier bit de la chaîne dans bit 0 du mot).
•
Les bits d’un mot non concernés par le transfert (longueur < à 16) sont
positionnés à l’état 0.
5/4
5
Blocs opérations
5.2-3 Transfert d’un mot dans une chaîne de bits
Cette opération consiste à recopier bit à bit les 16 bits d’un mot dans une chaîne de
bits. Lorsque la chaîne de bits est de longueur inférieure à 16, seul les bits de poids
faible sont recopiés.
Structure
Le transfert est réalisé par un bloc opération constitué de la manière suivante :
→
OP2
(mot origine)
Destination
(chaîne de bits)
Opérande
Objet
Mot
origine
Chaîne de bits
destination
Exemple
Bit interne Bi
X
B14[16]
Bit d’entrée Ix,i
X(1)
I3,5[7]
Bit de sortie Ox,i
X
O2,5[5]
Mot interne Wi
X
W12
Mot constant CWi
X
CW10
(1)
voir règles d'utilisation.
Exemple
Transfert des bits 0 à F du mot constant CW14 dans les bits internes B10 à B25 :
OP2
→
CW14
B10[16]
Règles d’utilisation
L’utilisation de bits d’entrées dans la chaîne de bits destination est possible mais
doit être employée avec précautions (inhibition de l’état réel des entrées jusqu’à la
prochaine acquisition des entrées par l’automate).
Les bits du mot origine sont transférés à partir de la droite (bit 0 du mot dans le
premier bit de la chaîne.
Cas spécifiques
Transfert d’un mot dans une chaîne de bits de sorties: ce type de transfert affecte
une chaîne de bits de longueur 16. Dans le cas ou le module de sortie n’est pas un
module 16 bits ou que le premier bit de la chaîne n’est pas le bit 0 du module, il y
a débordement sur le module suivant.
5/5
B
5.2-4 Transfert d’une valeur immédiate dans une chaîne de bits
Cette opération consiste à recopier bit à bit la représentation binaire sur 16 bits
d’une valeur immédiate dans une chaîne de bits.
B
Structure
Le transfert est réalisé par un bloc opération constitué de la manière suivante :
OP2
(valeur immédiate)
→
Destination
(chaîne de bits destination)
Opérandes
La chaîne de bits destination peut être constituée par des bits d’entrées/sorties.
L’utilisation de bits d’entrées est possible mais doit être employée avec précaution
(inhibition de l’état réel des entrées jusqu’à la prochaine acquisition des entrées par
l’automate).
La valeur immédiate est nécessairement comprise entre -32768 et +32767.
Exemple
Mise à l’état 1 des bits B30 à B37.
OP2
→
5/6
H’00FF’
B30[8]
5
Blocs opérations
5.3
Opérations sur mots
5.3-1 Transfert
Les opérations de transfert suivantes peuvent être réalisées :
mot
→ mot
mot
→ mot indexé
mot indexé
→ mot
mot indexé
→ mot indexé
valeur immédiate → mot
valeur immédiate → mot indexé
table de mots
→ table de mots
B
Structure
Le transfert est réalisé par un bloc opération constitué de la façon suivante :
→
OP2
(mot d’origine)
Destination
(mot de destination)
Opérandes
Objet
Mot
origine
Mot constant CWi
X
Mot interne Wi
X
Mot commun COMi,j
X
Mot registre
IW/OWxy,i
Mot
destination
Exemple
Exemple
indexé
CW3
CW3(W45)
X
W12
W12(W11)
X
COM3,2
X
X
OW7,5
Mot système SWi
X
X
SW4
Mot extrait de blocs
fonctions (ex.Ti,P)
X
X(1)
T3,P
Valeur immédiate
X
3476
Temps d’activité
d’étape Xi,V
X
X15,V
(1)
sauf valeur courante de bloc fonction.
Exemples
Transfert d’une valeur immédiate dans un mot.
OP2
→
127
T2,P
Transfert de la valeur immédiate 127 dans le mot T2,P (présélection du temporisateur T2).
5/7
Transfert d’un mot dans un mot
Transfert du mot W31 dans le mot W40
OP2
→
B
W31
W40
Transfert d’un mot dans un mot indexé.
Transfert du mot W12 dans le mot W50(W26)
Le contenu du mot W26 utilisé comme index pouvant être modifié, le mot W12 peut
être transféré dans différents mots à partir de W50.
OP2
→
W12
W50(W26)
Transfert d’un mot indexé dans un mot.
Transfert du mot indexé CW5(W11) dans le mot W34.
Le contenu du mot W11 pouvant être modifié, différents mots à partir de CW5
peuvent être transférés dans W34.
OP2
→
CW5(W11)
W34
Transfert d’un mot indexé dans un mot indexé.
Transfert du mot CW30(W22) dans le mot W30(W22).
OP2
→
CW30(W22)
W30(W22)
Attention : Le mot utilisé comme index ne doit jamais être négatif.
Le contenu de l’index ne doit jamais dépasser la valeur 127 diminuée
de l’adresse du mot interne ou constant sauf sur TSX 17-20 si SY2 = 1.
Ex. : W80(W127) W127 ne doit pas dépasser la valeur
127 - 80 = 47.
W0 (W127) W127 ne doit pas dépasser la valeur
127 - 0 = 127.
Transfert de tables.
Cette opération permet l’accès à la totalité des 1024 mots internes et des 1024 mots
constants.
Une table de mots est un ensemble de mots de même type plaçés les uns à la suite
des autres. Elle est caractérisée par :
• le type de mots : mots internes W ou mots constants CW
• l’adresse du premier mot
• la longueur (nombre de mots de la table) : <= 128.
Les 1024 mots constants CWi (configurables) et les 1024 mots internes sont
structurés par pages de 128 mots.
La table origine peut être constituée par des mots internes ou constants.
La table destinataire est toujours constituée par des mots internes.
5/8
5
Blocs opérations
Seul la page des mots internes 0 à 127 est
accessible en lecture/écriture et constitue une
page de travail. La lecture ou l’écriture des
autres pages s’effectue en les transférant dans
la page de travail.
Chaque page étant une entité, une page ne
peut pas chevaucher deux pages.
Exemple : W200[100] cette table n’est pas
prise en compte car il y a chevauchement
entre la table W128 - W255 et la table W256 W383
0
128
256
384
512
640
768
896
-
127
255
383
511
639
767
895
1023
Transfert de 60 mots internes W512 à W571 dans le 60 mots internes W0 à W59.
OP2
→
W512[60]
W0[60]
Transfert des 128 mots constants CW256 à CW383 dans les 128 mots internes W0
à W127.
OP2
→
CW256[128]
W0[128]
Cas particuliers de transfert de table :
Transfert de table dans laquelle la table origine est identique à la table destination.
Dans ce cas, le transfert provoque un décalage global d'un octet de la table
concernée.
Exemple :
W20 [3] → W20 [3]
Valeur des octets
avant transfert
Valeur des octets
après transfert
W19
W19
W20
H'30'
H'44'
W21
H'12'
H'FF'
W20
H'FF'
H'30'
W21
H'AA'
H'12'
W22
H'44'
H'00'
Poids
forts
Poids
faibles
Transfert
W22
H'00'
H'AA'
W23
W23
Poids
forts
Poids
faibles
5/9
B
5.3-2 Décalage circulaire.
L’opération de décalage consiste à déplacer les bits contenus dans un mot d’un
certain nombre de positions vers la droite ou vers la gauche.
B
Le décalage circulaire peut être réalisé dans les deux sens à l’aide des deux
instructions :
• SLCi : décalage circulaire à gauche de i positions (Shift Left Circular).
• SRCi : décalage circulaire à droite de i positions (Shift Right Circular).
L’opérande à décaler étant nécessairement un mot de 16 bits, la variable i sera
comprise entre 0 et 16 (1<= i <=15).
Décalage circulaire à gauche : SLCi
F
0
SY17 : valeur du dernier bit sorti à gauche et entré à droite.
Décalage circulaire à droite : SRCi
F
0
SY17 : valeur du dernier bit sorti à droite et entré à gauche.
L’ensemble des bits est décalé de i positions. l’état du dernier bit sorti, donc du
dernier bit entré est mémorisé par le bit système SY17.
5/10
5
Blocs opérations
Structure
Dans tous les cas une opération de décalage est caractérisée par :
• son type : SLC, SRC
• le nombre de positions de décalage i (1 <= i <=15)
• l’opérande à décaler
Le décalage est réalisé par un bloc opération constitué de la manière suivante :
OP
type de décalage
SLCi ou SRCi
1 <= i <=15
OP2
mot à décaler
→
mot résultat
Opérandes
Objet
Mot à
décaler
Mot constant CWi
X
Mot interne Wi
X
Mot
résultat
X
Exemple
CW3
CW3(W45)
W12
W12(W11)
Mot commun COMi,j
X
X
COM3,2
Mot registre
IW/OWxy,i
X
X
OW7,5
Mot système SWi
X
X
SW4
Valeur immédiate
X
3476
Temps d’activité
d'une étape Xi,V
X
X67,V
Mot extrait de bloc
fonction (Ex: Ti,P)
X
(1)
X(1)
Exemple
indexé
T3,P
sauf valeur courante de bloc fonction
Exemple
• Décalage circulaire du mot W1 de 3 positions vers la gauche et rangement du
résultat dans le mot W14.
OP
SLC3
OP2 W1
→
W14
• Décalage circulaire du mot W1 de 4 positions vers la droite et rangement du
résultat dans le mot W14
OP
SRC4
OP2 W1
→
W14
5/11
B
5.3-3 Comparaison
B
L’instruction de comparaison permet de comparer deux opérandes. Les différentes
instructions de comparaison sont les suivantes :
> : test si l’opérande 1 est supérieur à l’opérande 2
>= : test si l’opérande 1 est supérieur ou égal à l’opérande 2.
< : test si l’opérande 1 est inférieur à l’opérande 2.
<= : test si l’opérande 1 est inférieur ou égal à l’opérande 2.
= : test si l’opérande 1 est égal à l’opérande 2.
<> : test si l’opérande 1 est différent de l’opérande 2.
Structure
La comparaison est réalisée par un bloc comparaison qui est toujours situé en zone
test. Sa sortie est à 1 lorsque la comparaison demandée est vraie.
Ce bloc est constitué de la manière suivante
OP1
opérande 1
TYPE DE COMPARAISON
<, <=, >, >=, =, <>
OP2
opérande 2
Opérandes
Objet
Opérande
Exemple
Exemple
indexé
OP1
OP2
Mot constant CWi
X
X
CW3
CW3(W10)
Mot interne Wi
X
X
W10
W10(W11)
Mot commun COMi,j
X
X
COM3,5
Mot registre
IW/OWxy,i
X
X
OW7,5
Mot système SWi
X
X
SW4
Valeur immédiate
X
X
5425
Temps d’activité
d'une étape Xi,V
X
X
X56,V
Mot extrait de bloc
fonction (Ex.Ti,P)
X
X
T3,P
Exemple
Comparaison du mot W241 avec la valeur immédiate 100.
La sortie du bloc est à 1 lorsque la comparaison est vraie (contenu du mot W241
supérieur à 100)
OP1
OP
OP2
5/12
W241
>
100
5
Blocs opérations
5.3-4 Opérations arithmétiques
Les instructions associées permettent de réaliser une opération arithmétique entre
deux opérandes. Ces instructions sont :
+
: réalise l’addition de deux opérandes,
: réalise la soustraction de deux opérandes,
*
: réalise la multiplication de deux opérandes,
/
: réalise la division de deux opérandes,
REM : réalise la division de deux opérandes et permet d’en exprimer le reste
(uniquement sur TSX 17-20).
Structure
Une opération arithmétique est réalisé par un bloc opération constitué de la manière
suivante :
OP1
opérande 1
OP
type d’opération
+, -, *, /, REM
OP2
opérande 2
→
mot de rangement
Opérandes
Objet
Opérandes
OP1
OP2
Mot constant CWi
X
X
Mot interne Wi
X
X
Mot commun COMi,j
X
X
Mot registre
IW/OWxy,i
X
Mot système SWi
Valeur immédiate
Mot de
rangement
Exemple
Exemple
indexé
CW3
CW3(W45)
X
W12
W12(W11)
X
COM3,2
X
X
OW7,5
X
X
X
SW4
X
X
6742
Temps d’activité
d'une étape Xi,V
X
X
X45,V
Mot extrait de blocs
fonctions (Ex.Ti,P)
X
X
(1)
X(1)
T3,P
sauf valeur courante de bloc fonction
Exemple
Addition du contenu de CW12 et de la valeur immédiate 1300. Le résultat de
l’addition est rangé dans le mot de de présélection du compteur C5.
OP1
OP
OP2
→
CW12
+
1300
C5,p
5/13
B
Règles sur les priorités
• l’addition et la soustraction ont la même priorité,
• la multiplication, la division et le calcul du reste ont la même priorité et sont
prioritaires sur l’addition et la soustraction.
Valeurs limites des opérandes
B
Codes opération
+, -
Valeurs limites des opérandes (décimale)
-32768 <= valeurs <= +32767
*, /
0 <= valeurs <= 255 (TSX 27/47)
-32768 < valeurs < +32767 (TSX 17-20)
REM
-32768 <= valeurs <= +32767
(uniquement sur TSX 17-20)
Règles d’utilisation
• Addition : opérande 1 + opérande 2
Dépassement de capacité pendant l’opération :
Dans le cas où le résultat dépasse la longueur du plus long des opérandes (-32768
à +32767), le bit SY18 (overflow) est mis à l’état 1. Le résultat est donc non
significatif. La gestion du bit SY18 est à la charge du programme utilisateur.
Exemple : W0 + W1 → W2
0
1
0
1
1
0
1
0
1
1
0
0
1
0
0
1 W0
23241
+
1
0
1
0
1
0
1
0
1
0
1
0
1
1
1
0
1 W1
21853
1
0
1
1
0
0
0
0
0
0
1
0
0
1
1
0 W2
-20442
SY18
Le résultat réel (45094) ne peut pas être exprimé dans un mot de 16 bits, le bit
système SY18 est mis à l’état 1 et le résultat obtenu (-20442) est erroné.
5/14
5
Blocs opérations
Dépassement de la capacité absolue du mot de résultat (arithmétique non
signée) :
Lors de certains calculs, il est parfois intéressant d’interpréter un opérande en
arithmétique non signée (le bit F représente alors la valeur 32768). la valeur
maximale pour un opérande étant de 65535.
L’addition de 2 valeurs absolues (non signées) dont le résultat est supérieur à
65535 provoque un débordement. Ce débordement est signalé par la mise à 1 du
bit système SY17 (carry) qui représente la valeur 65536. La gestion de SY17 est
à la charge du programme utilisateur.
Exemple : W0 + W1 → W2
Non signé
signé
1
1
1
1
1
1
1
0
0
0
1
1
1
1
1
0 W0 65086 -450
+
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0
0
1
1
0
1
0
1 W1 65333 -203
1
1
1
1
1
1
0
1
0
1
1
1
0
0
1
1 W2
SY17
Le bit SY17 est mis à l’état 1 et représente la valeur 65536. Le résultat en
arithmétique non signée est donc égal à :
65536 + 64883 soit 130419.
Les deux cas décrits ci-dessus peuvent se produire simultanément. Dans ce cas les
deux bits système SY17 et SY18 sont mis à l’état 1. La gestion de ces bits est à la
charge du progamme utilisateur.
Exemple : W0 + W1 → W2
Non signé
signé
1
0
1
1
0
0
1
0
1
0
1
0
1
0
0
0 W0 45736 -19800
+
1
1
1
0
0
1
0
1
0
1
1
1
0
0
0
0
0
0 W1 38336 -27200
0
1
0
0
1
0
0
0
0
1
1
0
1
0
0
0 W2 18536 18536
SY18 SY17
Les deux bits système SY17 et SY18 sont mis à l’état 1. Le résultat en arithmétique
signée (+18536) est erroné. En arithmétique non signée, le résultat (18536 + valeur
de SY17 soit 84072) est correct.
5/15
B
• Soustraction : opérande 1 - opérande 2
Résultat négatif
Dans le cas ou le résultat de la soustraction est inférieur à 0, le bit système SY17
est mis à l’état 1. La gestion de ce bit est à la charge de l’utilisateur.
B
• Multiplication : opérande 1 * opérande 2
Signe du résultat
Il dépend du signe des opérandes à multiplier :
2 * 3 → 6
2 * -3 → -6
-2 * 3 → -6
-2 * -3 → 6
Débordement de capacité pendant l’opération
Dans le cas ou le résultat dépasse la capacité du mot de rangement, le bit SY18
(overflow) est mis à l’état 1 et le résultat est non significatif. La gestion de ce bit est
à la charge du programme utilisateur.
• Division : opérande 1 / opérande 2
Opérandes
Le dividende est représenté par l’opérande 1 et le diviseur par l’opérande 2. Le
quotient peut être transféré dans un opérande 3.
Signe du résultat
Le signe du quotient dépend des signes du dividende (OP1) et du diviseur (OP2) :
8 / 2 → 4
8 / -2 → -4
-8 / 2 → -4
-8 / -2 → 4
Division par 0
Dans le cas ou le diviseur est égal à 0, la division est impossible et le bit système
SY18 est mis à l’état 1, le résultat sera donc erroné. La gestion de ce bit est à la
charge du programme utilisateur.
Débordement de capacité pendant l’opération
Dans le cas ou le quotient de la division dépasse la capacité du mot de rangement,
le bit SY18 est mis à l’état 1. la gestion de ce bit est à la charge du programme
utilisateur.
5/16
Blocs opérations
5
• Reste de la division : opérande 1 REM opérande 2
(uniquement avec TSX 17-20)
Opérandes
Le dividende est représenté par l’opérande 1 et le diviseur par l’opérande 2. Le reste
peut être transféré dans un opérande 3.
B
Signe du résultat
Le signe du reste est toujours identique à celui du dividende.
Division par 0
Dans le cas ou le diviseur est égal à 0, la division est impossible et le bit système
SY18 est mis à l’état 1; le résultat sera donc erroné.La gestion du bit SY18 est à la
charge du programme utilisateur.
5.3-5 Opérations logiques
Les instructions associées permettent de réaliser une opération logique entre deux
opérandes; ces instructions sont :
• AND : réalise le ET (intersection) entre deux opérandes,
• OR : réalise le OU inclusif (union) entre deux opérandes,
• XOR : réalise le OU exclusif (disjonction) entre deux opérandes,
• CPL : réalise le complément logique d’un opérande.
Une opération logique entre deux opérandes est effectuée bit à bit (bit 0 à F) sur le
contenu des deux opérandes.
Structure
Une opération logique est réalisée par un bloc opération constitué de la manière
suivante.
Opérations AND, OR, XOR
OP1
Opérande 1
OP
Type d’opération
AND,OR,XOR
OP2
Opérande 2
→
Mot de rangement
Complément logique CPL
OP
Type d’opération
CPL
OP2
Opérande
→
Mot de rangement
5/17
Opérandes
Le complément logique ne s’effectue que sur des mots internes Wi.
Objet
B
Opérandes
OP1
OP2
Mot constant CWi
X
X
Mot interne Wi
X
X
Mot commun COMi,j
X
X
Mot registre
IW/OWxy,i
X
Mot système SWi
Valeur immédiate
Mot de
rangement
Exemple
Exemple
indexé
CW3
CW3(W45)
X
W12
W12(W11)
X
COM3,2
X
X
OW7,5
X
X
X
X
X
3476
Temps d’activité
d'une étape Xi,V
X
X
X67,V
Mot extrait de blocs
fonction Ti,P
X
X
(1)
X(1)
SW4
T3,P
sauf valeur courante de bloc fonction
Exemples
ET logique : le résultat bit à bit est égal à 1 si les deux bits correspondantts sont
à l’état 1.
Rappel
0 AND
0 AND
1 AND
1 AND
0
1
0
1
Exemple
→0
→0
→0
→1
OP1
OP
OP2
W32
AND
W12
1100 1100 1101 1011
→
W15
0100 1000 1101 0000
0100 1011 1111 0000
OU logique : le résultat bit à bit est égal à 1 si au moins un des deux bits
correspondants est à l’état 1.
Rappel
0 OR
0 OR
1 OR
1 OR
5/18
0
1
0
1
→0
→1
→1
→1
Exemple
OP1 W32
OP
OR
OP2 W12
0100 1011 1111 0000
→
1100 1111 1111 1011
W15
1100 1100 1101 1011
Blocs opérations
5
OU exclusif logique : le résultat bit à bit est égal à 1 si un seul des bits
correspondants est à l’état 1.
Rappel
0 XOR
0 XOR
1 XOR
1 XOR
0
1
0
1
→0
→1
→1
→0
Exemple
OP1 W32
OP
XOR
OP2 W12
→
W15
1100 1100 1101 1011
B
0100 1011 1111 0000
1000 0111 0010 1011
Complément logique : le résultat est l’inversion bit à bit du mot à complémenter.
Rappel
CPL
0 →1
CPL
1 →0
Exemple
OP
CPL
OP2 W12
→
W15
0100 1011 1111 0000
1011 0100 0000 1111
Exemple d’utisation : masquage de tout ou partie de mot
L’exemple ci-dessous montre le ET logique entre le mot W94 et la valeur immédiate
H"00FF"; le résultat étant stocké dans le mot W95. Cette opération permet de
masquer les 8 bits de poids forts du mot W94.
OP1
OP
OP2
W94
AND
H"00FF"
0100 1110 1010 1001
→
W95
0000 0000 1111 1111
0000 0000 1010 1001
5/19
5.3-6 Transcodage
B
Une valeur numérique peut être représentée de plusieurs manières dans un mot;
ces différentes représentations sont appelées codes. Le passage d’une représentation à une autre est appelée transcodage.
Cette opération peut être associée à une opération de transfert afin de transférer
le contenu transcodé dans un mot ou une table de mots.
Les transcodages possibles sont les suivants.
• BIN : transcodage BCD → binaire
• BCD : transcodage binaire → BCD
• ATB : transcodage ASCII → binaire
• BTA : transcodage binaire → ASCII
Structure
Un transcodage est réalisé par un bloc opération constitué de la manière suivante :
OP
Type de transcodage
BIN, BCD, ATB, BTA
OP2
Opérande à convertir
→
Mot de rangement
Opérandes
Objet
Opérande
OP2
Mot de
rangement
Exemple
Exemple
indexé
Mot constant CWi
X
CW3
CW3(W45)
Mot interne Wi
X
X
W12
W12(W11)
Mot commun COMi,j
X
X
COM3,2
Mot registre
IW/OWxy,i
X
X
OW7,5
Mot système SWi
X
X
SW4
Valeur immédiate
X
Temps d’activité
d'une étape Xi,V
X
X
67,V
Mot extrait de bloc
fonction Ti,P
X
X(1)
T3,P
(1)
sauf valeur courante de bloc fonction
5/20
3476
Blocs opérations
5
Transcodage BCD → Binaire et Binaire → BCD
• Rappel sur le code BCD :
Le code BCD (Binary Coded Décimal) qui signifie décimal codé binaire permet de
représenter un chiffre décimal 0 à 9 par un ensemble de 4 bits. Un objet mot de 16
bits peut donc contenir un nombre N exprimé sur 4 décades (0 <= N <= 9999).
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001
Décimal
Binaire
Exemples:
• Transcodage BCD → Binaire (BIN)
La valeur du mot W1, exprimée en code BCD est convertie en code binaire puis
rangée dans le mot W2.
OP
OP2
→
BIN
W1
W2
0001 0111 0101 1001
0000 0110 1101 1111
Transcodage Binaire → BCD (BCD)
La valeur du mot W10 exprimée en code binaire est convertie en code BCD puis
rangée dans le mot W21.
OP
OP2
→
BCD
W10
W21
0000 0110 1101 1111
0001 0111 0101 1001
Règles d’utilisation
• Transcodage BCD → Binaire
Le transcodage s’effectue sur l’ensemble des bits de l’opérande à transcoder.
Un controle est effectué automatiquement par l’automate sur chaque quartet (4
bits) de l’opérande. Chaque quartet ne doit pas représenter une valeur décimale
supérieure à 9. Cette vérification à pour but d’effectuer l’opération de transcodage
sur un opérande contenant bien une valeur exprimée en code BCD; dans le cas
ou cette valeur n’est pas une valeur BCD, le bit système SY18 (débordement) est
positionné à l’état 1. la gestion de ce bit est à la charge du programme utilisateur.
• Transcodage Binaire → BCD
L’opération de transcodage ne peut s’effectuer que sur un opérande dont le
contenu est compris entre 0 et 9999. Dans le cas contraire, le résultat du
transcodage est erroné et le bit système SY18 est positionné à l’état 1. La gestion
de ce bit est à la charge du programme utilisateur.
5/21
B
Transcodage Binaire → ASCII et ASCII → Binaire
• Rappel sur le code ASCII
B
L'ensemble des 256 caractères alphanumériques et de contrôles peut être codé sur
8 bits. Ce code appelé ASCII (American Standard Code for Information Interchange) est compatible avec la notion d'octets. Tout mot de 16 bits peut donc être
formé par 2 codes ASCII définissant 2 caractères.
• Transcodage Binaire → ASCII
L'opération de transcodage Binaire → ASCII consiste à convertir la valeur binaire
d'un mot (5 chiffres plus signe) en code ASCII sur 3 mots.
Exemple
Conversion de la valeur binaire du mot W5 et rangement dans les mots W20 à W22.
OP
OP2
→
BTA
W5
W20
Valeur de W5 = -128
Valeur de W5 = +128
0
1
8
0
0
2
H30
H31
H38
H30
H30
H32
W20
W21
W22
0
2
6
H33
H35
H37
0
2
H30
H31
H38
H2D
H30
H32
H30
H30
H38
H30
H30
H30
Valeur de W5 = +0
Valeur de W5 = +32567
3
15
7
0
1
8
H30
H30
H32
W20
W21
W22
0
0
0
0
0
0
Règles d'utilisation
Le contenu d'un mot étant compris entre -32768 et +32767 soit 5 chiffres plus signe,
la destination du transcodage sera toujours une tables de 3 mots soit 6 octets.
Le code H2D (-) doit être rangé dans l'octet du poids faible du premier des 3 mots
de rangement.
Le rangement des caractères est réalisé de manière à effectuer aisément un
échange de caractères via une liaison série asynchrone.
5/22
Blocs opérations
5
Transcodage ASCII → Binaire
L’opération de transcodage ASCII → Binaire consiste à convertir les codes ASCII
représentant les chiffres 0 à 9 en code binaire.
Exemple
Conversion des codes ASCII rangés dans les mots W30 à W32 et rangement dans
le mot W40.
OP
OP2
→
ATB
W30
W40
W30
W31
W32
H30
H31
H38
H30
H30
H32
W40 = +128
W30
W31
W32
H30
H31
H38
H2D
H30
H32
W40 = -128
W30
W31
W32
H33
H37
H37
H30
H32
H36
W40 = +32767
W30
W31
W32
H30
H30
H30
H30
H30
H30
W40 = 0
Règles d’utilisation
Les codes ASCII à convertir sont toujours rangés dans une table de 3 mots.
Le nombre exprimé en ASCII rangé dans une table de 3 mots doit obligatoirement
être compris entre -32767 et +32768 afin d’être rangé dans un mot résultat. Dans
le cas contraire, le mot résultat ne peut contenir la valeur et le bit système SY18
(overflow) est mis à l’état 1. La gestion de ce bit est à la charge du programme
utilisateur.
Le code H30 (0) est le code neutre.
5/23
B
B
5/24
X
Bloc fonction texte
Bloc fonction texte
Sous-chapitre
6
Chapitre 6
Page
6.1 Présentation
6/2
6.2 Description de l’échange
6/2
6.2-1 Tables de données
6.2-2 Rangement des données dans les tables
6/4
6/6
6.3 Caractéristiques
6/7
6.4 Fonctionnement
6/9
Ce chapitre se termine à la page
6/10
6/1
B
6.1
Présentation
Le bloc "Texte" est un bloc fonction qui véhicule
des messages et permet ainsi à l’automate de
communiquer avec le milieu extérieur.
R
TXT0
D
TER
LOCAL
S
E
W0[16]
B
O L = 29
I
6.2
S=
T,L:0
T,S:?
Description de l’échange
Toute communication entre un automate et un périphérique ou un autre automate
nécessite l’emploi d’un bloc texte comme "enveloppe" et suppose la connaissance
des éléments suivants :
• Le type d’échange : avec qui veut-on communiquer? :
- TER
(communication avec un périphérique via la prise Terminal),
- CPL
(communication avec un périphérique, via un module coupleur de
l’automate),
- TXT
(communication avec un autre automate, via le réseau FIPWAY ou
TELWAY.
Le message émis par un bloc texte de la station A est reçu par un bloc
texte de la station B),
• Le support de communication : par quel moyen veut-on communiquer? :
- LOCAL (localement, vers prise Terminal ou module coupleur),
- RESEAU FIPWAY (TSX17-20) ou TELWAY (TSX47)
- BUS UNI-TELWAY,
• Les tables de données : que veut-on communiquer? :
- longueur et adresse de début de la table d’émission,
- longueur de la table de réception.
Ces éléments sont définis lors de la saisie du bloc texte et ne sont modifiables que
par le programme utilisateur.
La figure et le tableau de la page ci-contre, illustrent les différents échanges, suivant
le type de blocs textes.
6/2
6
Bloc fonction texte
Bloc TXTi
CPL
Mémoire
RAM
TER
TXT
B
TSX MPT10
CPL
TSX SCM.
TSX MPT10
TXT
TXT
TER
Prise
Terminal
Réseau TELWAY
Imprimante, écran/clavier, XBT, automate, etc...
Type de
Bloc Texte
Echange
TSX 17-20
TSX 27
TSX 47-J/10
TSX 47-20
TER
Programme utilisateur avec un périphérique, via la prise
terminal
TXT
Programme
utilisateur
d'un
automate A
avec un programme
utilisateur d'un
automate B
CPL
Programme
utilisateur
avec un
serveur
UNI-TELWAY,
via la prise
Terminal
Programme
utilisateur
avec un
coupleur
intelligent
Programme utilisateur
d'un automate A avec
un programme utilisateur
d'un automate B
Moyen
d'échange
de données
Local
Réseau
Bus de
Liaison
Multipoint
UNI-TELWAY
Programme
utilisateur
avec un
coupleur
intelligent
Local
6/3
Les échanges de données entre le programme utilisateur et les coupleurs intelligents peuvent être effectués avec les coupleurs suivants :
B
TSX 17-20
Coupleur réseau FIPWAY
: TSX FPG 10
TSX 17-20
Coupleur de communication par BUS UNI-TELWAY : TSX SCG 116
Module de communication Chaîne de caractères
: TSX SCG 113
TSX 47-J
TSX 47-10/20
Coupleur réseau TELWAY
: TSX MPT10
TSX 47-20
Coupleur de communication par bus UNI-TELWAY
: TSX SCM 21.6
TSX 47-20
Coupleurs liaisons asynchrones
Coupleurs Chaîne de mesure
: TSX SCM 2..
: TSX AEM
Chaque coupleur ayant des fonctionnalités bien définies (paramètres, commandes, ...), les échanges correspondants sont explicités dans des manuels spécifiques.
Les périphériques connectés à la prise terminal peuvent être une imprimante, un
écran,... mais aussi un terminal TSX T317/407 ou FTX 417/507. Ces derniers
devront être utilisés en mode "terminal".
Le périphérique (du type imprimante), peut être aussi connecté à la prise "périphérique" du terminal T407, lui même relié à la prise terminal de l’automate. Dans ce
cas la validation de la liaison série du terminal T407 est provoquée par l’envoi du
code H’12' par le bloc texte. Le blocage de cette liaison est obtenu par l’envoi du
code H’14'.
6.2-1 Tables de données
Un message véhiculé par un bloc texte (échangé entre un automate et un
périphérique), est un ensemble de caractères alphanumériques contenu dans une
table de mots. Chaque caractère composant ce message, est codé sur 8 bits.
Les blocs textes du type TER véhiculent généralement des messages codé en
ASCII (American Standard Code Information Inter-change). Ce code est compatible avec la notion d’octets (8 bits). Exemple le code ASCII de la lettre "A", exprimé
en Hexadécimal est H’41'.
Tout mot de 16 bits peut donc contenir 2 caractères ASCII.
Les blocs textes du type CPL ou TXT véhiculent en général des messages définis
en binaire pur, sans codage (valeurs numériques, etc).
6/4
Bloc fonction texte
6
Les données échangées à l’aide de la fonction "Texte" sont organisées sous forme
de tables de mots, définies dans la mémoire de données et structurées de la façon
suivante :
La table d’émission
Elle permet d’envoyer des données au destinataire (coupleur, prise terminal,...).
Elle peut être constituée par des mots internes Wi ou des mots constants CWi(1) et
est définie par sa longueur L représentant le nombre de caractères (2 caractères/
mot).
L max. = 30 caractères soit 15 mots.
La table de réception
Elle permet de recevoir des données envoyées par l’émetteur. Elle est nécessairement constituée par des mots internes Wi et est définie par son adresse de début
Wi et sa longueur n représentant le nombre de caractères (2 caractères/mot).
n max. = 30 caractères soit 15 mots.
Les tables de réception et d’émission sont juxtaposées et constituent une table dont
les paramètres sont : Wi[n] et L.
Exemple de configuration de table: W8[10] et L = 12
• table de réception : W8 à W12 (10 caractères, donc 5 mots),
• table d’émission : W13 à W18 (nombre de caractères L = 12, donc 6 mots).
2
eme
caractère
à recevoir
er
1 caractère
à recevoir
mot Wi
W8
mot Wi+1
W9
mot Wi+n/2-1
W12
mot Wi+n/2
W13
mot Wi+n/2+1
W14
mot Wi+n/2+L/2-1
W18
Table de réception
(mots internes Wi)
2
eme
caractère
à émettre
er
1 caractère
à émettre
Table d'émission
(mots internes Wi)
(1)
uniquement si le bloc texte est défini en émission, sans réception.
6/5
B
6.2-2 Rangement des données dans les tables
B
Dans le cas de la réception du
message "DROITE" par exemple,
52
44
les caractères (les codes ASCII
49
4F
correspondants) seront rangés
45
54
dans la table de réception comme
l’indique le tableau ci-contre.
Code ASCII en
rang
F
rang
7
R
I
E
rang
0
D
mot Wi
O
mot Wi+1
T
mot Wi+2
Hexadécimal
H'...'
Pour émettre le message "SENS
?" par exemple, les caractères (les
45
53
codes ASCII correspondants) doi53
4E
vent être rangés dans la table
3F
20
d’émission comme l’indique le
tableau ci-contre. Sur le périphéri- Code ASCII en
que, les caractères seront affichées Hexadécimal
H'...'
dans l’ordre.
6/6
rang
F
rang
7
E
S
?
rang
0
S
mot Wi+3
N
mot Wi+4
espace mot Wi+5
Bloc fonction texte
6.3
6
Caractéristiques
Numéro de bloc Texte
TXTi
0<i<7
Type d’échange
CPL/TER/TXT
(voir tableau page 6/3)
Type de
communication
LOCAL/BUS/
RESAU
(voir tableau page 6/3)
Adresse et
longueur table
de réception
Wi[n]
Wi : adresse du premier mot de la table
n : longueur de la table (nombre de caractères). Si n = 0, le bloc texte n’adressera
qu’une table d’émission. Dans ce cas la
table peut être définie par des mots internes Wi ou constants CWi.
Longueur de la
table d’émission
TXTi,L
Mot définissant la longueur de la table, en
nombre de caractères. Modifiable par
programme utilisateur ou par terminal.
Mot STATUS
TXTi,S
Contient le nombre de caractères reçus si
le bit de sortie E (échange erroné) est à 0.
Si le bit de sortie E est à 1, ce mot contient
le code de l’erreur produite lors de
l’échange.
Ce mot ne peut être que lu par le programme.
Code d’erreur status :
1 = échange annulé par RESET,
2 = erreur longueur de table,
3 = message refusé (sur TSX 17-20 et
TSX 47-10/20 V>3),
6 = adresse buffer incorrecte (sur
TSX 17-20),
11 = type de bloc texte non géré (sur
TSX 17-20 uniquement).
Entrée RESET
R
La mise à l’état 1 de cette entrée empêche
la prise en compte de l’entrée S.
De la même manière, la mise à l’état 1 de
cette entrée durant un échange interrompt
l’échange et positionne les bits de sortie
TXTi,D (échange terminé) et TXTi,E
(échange erroné) à l’état 1. Le code de
l’erreur est alors contenu dans le mot
status TXTi,S.
Entrée Départ
S
Un front montant sur l’entrée S provoque
le lancement de l’échange défini par les
entrées I (réception) et O (Emission) si le
bit de sortie D est à l’état 1 et si l’entrée R
est à l’état 0.
B
6/7
Caractéristiques (suite)
B
Entrée Emission
O
Entrée Réception
I
Bit de sortie
"Echange terminé"
TXTi,D
Bit de sortie
"Echange erroné"
TXTi,E
Dimension dans
un réseau de contacts
La mise à l’état 1 de cette entrée positionne
le bloc en émission.
La mise à l’état 1 de cette entrée positionne
le bloc en réception.
Ce bit est mis à l’état 1 lorsque l’échange
est terminé. Si le bit TXTi,E (échange erroné) est à l’état 0, TXTi,D indique que le
message a été correctement émis et/ou
reçu. Si le bit TXTi,E est à l’état 1, TXTi,D
indique que l’échange est terminé mais
erroné.
Ce bit est mis à l’état 1 si l’échange ne s'est
s’est pas terminé correctement. Le mot
status indique alors le type d’erreur qui s’est
produite.
2 colonnes de contacts sur 4 lignes
Paramètres spécifiques aux blocs textes CPL ou TXT(1)
Adresse coupleur
et numéro de voie
TXTi,M
Code requête
TXTi,C
Compte-rendu
d’échange
TXTi,R
Numéro du bloc
TXTi,T
Adresse station
TXTi,A
(1)
Utilisé seulement par les blocs de type CPL.
Ce mot doit être écrit par programme avant
tout échange, il contient l’adresse du coupleur et le numéro de voie destinataire de
l’échange.
Utilisé seulement par les blocs de type CPL.
Ecrit par programme, ce mot contient sous
forme de code le type de travail à effectuer
(envoi de la confi-guration, écriture d’une
table, ...). Pour la signification de ces codes, se reporter aux manuels spécifiques.
Utilisé seulement par les blocs de type CPL.
Après un échange, ce mot contient un code
écrit par le coupleur ou le système indiquant
la validité de l’échange (erroné ou correct).
Ce mot ne peut être que lu.
Utilisé seulement par les blocs de type TXT.
Ecrit par programme, ce mot contient le
numéro du bloc texte destinataire de
l’échange (voir manuels coupleur réseau).
Utilisé seulement par les blocs de type TXT,
lorsque le support de communication est le
réseau (NET). Ecrit par programme
utilisateur, ce mot contient le numéro de la
station destinataire de l’échange
L’utilisation et la gestion de ces mots sont détaillées dans les documents spécifiques aux
coupleurs.
6/8
6
Bloc fonction texte
6.4
Fonctionnement
La mise à l’état 1 des entrées I ou O permet de positionner le bloc en lecture ou en
écriture. La réception ou l’émission est alors déclenchée par un front montant sur
l’entrée S (départ), si l’entrée R (Reset) est à l’état 0 et si la sortie D est à l’état 1
(aucun échange en cours). En fin d’écriture ou de lecture, la sortie D est mise à l’état
1. De même si l’échange n’est pas correct, la sortie E (échange erroné) est mise
à 1.
De la même manière la mise à l’état 1 simultanée des entrées I et O positionne le
bloc texte en émission puis en réception. L’échange est déclenché par un front
montant de l’entrée S (si R=0 et D=1). La sortie D est mise à l’état 1 lorsque
l’émission et la réception sont terminées.
A tout instant, la mise à l’état 1 de l’entrée R (entrée prioritaire) permet d’interrompre
l’échange en cours. Les bits de sortie D (échange terminé) et E (échange erroné)
sont mis à l’état 1. Le mot status TXTi,S indique le type d’erreur du dernier échange
en cours. Son contenu sera réinitialisé par un RESET du bloc texte ou réinitialisé
lors du prochain échange.
R=0
S=1
I=0
O=1
Emission
R=0
S=1
I=1
O=0
Réception
R=0
S=1
I=1
O=1
Emission suivie de réception
R=1
S = 0/1
I = 0/1
O = 0/1
Pas de possibilité d’échange ou interruption de l’échange en cours
Echange en cours
Echange terminé
Echange erroné
TXTi,D
0
1
1
TXTi,E
0
0
1
Diagramme
Entrée
S:
Entrée
R:
Entrée
O:
Entrée
I:
Sortie
TXTi,D :
Sortie
TXTi,E :
E
R
E/R
E : émission; R : réception; E/R : émission/réception.
6/9
B
B
6/10
X
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
Sous-chapitre
7
Chapitre 7
Page
7.1 Présentation
7/2
7.2 Programmateur Temporel
7/2
7.2-1 Caractéristiques
7.2-2 Fonctionnement
7/3
7/5
7.3 Consignateur Temporel
7.3-1 Caractéristiques
7.3-2 Horodatation d’un événement : DT
7.3-3 Horodatation du dernier arrêt: DTP
7/6
7/6
7/7
7/7
7.4 Mesure de Durée
7/8
7.5 Exemple de mise à l’heure de l’horodateur
7/9
Ce chapitre se termine à la page
7/10
7/1
B
7.1
B
Présentation
Les automates TSX 17-20 équipés des cartouches micro-logiciel TSX P17 20FB ou
20FD possèdent une horloge, à partir de laquelle peuvent être élaborées trois
fonctions :
• Programmateur Temporel qui permet de commander des actions à des horaires
prédéfinis ou calculés,
• Consignateur Temporel qui permet l’horodatation d’événements,
• Mesure de Durée entre événements successifs.
La mise à l’heure de l’horodateur du TSX 17-20 s’effectue soit en mode REGLAGE,
soit par programme. Son fonctionnement, lorsque l’automate est hors tension est
assuré par la pile lithium de sauvegarde.
Le rafraîchissement des variables de l’horodateur est assuré tant que SY3=0.
7.2
Programmateur Temporel
Le programmateur temporel permet de commander des actions à des horaires et
des dates prédéfinies ou calculées.
La commande de ces actions peut être journalière, hebdomadaire et/ou annuelle,
suivant les blocs horodateurs programmés :
• Annuel (YEAR), les paramètres associés
sont le mois dans l’année et le jour dans le
mois : MM/JJ.
E
H
YEAR
<
=
DEBUT:00/00
FIN:00/00
• Hebdomadaire (WEEK), les paramètres
associés sont les jours dans la semaine : N
et les heures/minutes dans le jour : HH/MN.
E
H
>
<
WEEK:1234567
=
DEBUT:00/00
FIN:00/00
>
Chaque bloc fonction horodateur (YEAR ou WEEK) est caractérisé par sa consigne
de début de période active (DEBUT) et sa consigne de fin de période active (FIN).
Exemple de période temporelle : mise en route du climatiseur d’un bâtiment, du 15
juin au 15 septembre (période du bloc YEAR), du lundi au vendredi, de 9h à 19h
(période du bloc WEEK).
7/2
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
7
7.2-1 Caractéristiques
Bloc Horodateur
Nombre
H
Le nombre de blocs horodateur utilisés
dans un programme utilisateur est illimité.
Il dépend uniquement de la taille de la
mémoire programme.
Type
YEAR
Bloc annuel. La période active est une
tranche de date dans l’année.
WEEK
Bloc hebdomadaire. La période active est
une tranche horaire dans le jour.
Le type de bloc doit être défini lors de la
saisie.
Entrée
"Validation"
E(ENABLE)
Sur état 1, valide le fonctionnement du bloc.
Sortie
<
"Avant". Sur état 1 indique que la date ou
l’heure courante (suivant le type de bloc),
est antérieure à la consigne de début de
période active.
Sortie
=
"Pendant". Sur état 1 indique que la date
ou l’heure courante (suivant le type de
bloc), est comprise entre la consigne de
début de période active et la consigne de
fin de période active.
Sortie
>
"Après". Sur état 1 indique que la date ou
l’heure courante (suivant le type de bloc),
est postérieure à la consigne de fin de
période active.
Dimension dans un
réseau de contacts
2 colonnes de contacts sur 3 lignes
7/3
B
Paramètres du bloc horodateur "WEEK"
Sélection
des jours
"LMMJVSD"
"1234567"
1234567
Consigne de début
DEBUT :
00:00
Consigne de fin
FIN :
00:00
B
Jours de la semaine dans la période active.
Peuvent être définis comme paramètres :
• constants : CD (Constant Day), modifiables par Terminal,
• variables : VD (Variable Day) :
- Wi, calculé par programme,
- CWi, défini par configuration.
Exemple : W10 = 00000000 01001101
correspondant à :
1--45-7
Début de la période active: HH:MN Heures
et minutes.
Peut être défini comme paramètre :
• constant : modifiable par Terminal,
• variable :
- Wi, calculé par programme,
- CWi, défini par configuration.
Exemple : W100 = H'1223' correspondant
à 12h 23mn
Fin de la période active: HH:MN Heures et
minutes.
Peut être défini comme paramètre :
• constant : modifiable par Terminal,
• variable :
- Wi, calculé par programme,
- CWi, défini par configuration.
Exemple : CW100 = H’1859' correspondant à 18h 59mn
La valeur de fin de période doit être exceptée :
si la fin de période est 18h, il faut saisir
"FIN:17:59".
Paramètres de blocs horodateur "YEAR"
Consigne de début
DEBUT :
00/00
Consigne de fin
00/00
FIN :
7/4
Début de la période active: MM/JJ Mois et
jour.
Peut être défini comme paramètre :
• constant : modifiable par Terminal,
• variable :
- Wi, calculé par programme,
- CWi, défini par configuration.
Exemple : W110 = H’0515' correspondant
au 15 Mai
Fin de la période active: MM/JJ Mois et
jour.
Peut être défini comme paramètre :
• constant : modifiable par Terminal,
• variable :
- Wi, calculé par programme,
- CWi, défini par configuration.
Exemple: CW110 = H’0915' correspondant au 15 Septembre.
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
7
7.2-2 Fonctionnement
Les blocs fonction Horodateur (WEEK et YEAR) se programment en série et/ou en
parallèle, suivant l’application.
Exemple précédent : Mise en route du climatiseur d’un bâtiment, du 15 juin au
15 septembre, du lundi au vendredi, de 9h à 19h.
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE TEST
ZONE
ACTION
OBSERVATIONS
" CON T A C T . C L I M .
IØ,Ø1
YEAR
WEEK
IØ,Ø1 : Marche
YEAR=
OØ,Ø1 Début : Ø6/15
Fin : Ø9/15
WEEK=12345-Début : Ø9 : ØØ
Fin : 18 : 59
Diagramme
Entrée
E : validation
Sortie
<:
Sortie
=:
Sortie
>:
Consigne de début
Consigne de fin
Nota : Dans un bloc horodateur, la valeur de fin de période active doit toujours être
postérieure à la valeur de début de période active. Une période active ne peut pas être
répartie sur deux journées ou deux années successives.
Les consignes variables Wi ou CWi doivent être définies en BCD (saisies en
hexadécimal). Exemple: pour définir 17h 40 dans W20, il faut saisir : H’1740' → W20.
7/5
B
7.3
Consignateur Temporel
Le consignateur temporel permet d’horodater des événements grâce aux informations fournies par les mots SW50 à SW57.
B
7.3-1 Caractéristiques
Valeurs courantes
date et heure
SW50 = H’SSAA’
mot contenant le siècle : SS et l'année :
AA
SW51 = H’MMJJ’
mot contenant le mois : MM et le jour :
JJ
SW52 = H’HHMN’
mot contenant l’heure : HH et les minutes : MN
SW53 = H’SSXN’
mot contenant les secondes : SS et le
numéro du jour dans la semaine
(1, 2, 3, 4, 5, 6 ou 7 respectivement L,
M, M, J, V, S ou D) : N
La valeur de X est égale à 0.
Ces mots sont exprimés en hexadécimal : H’....’.
Ils peuvent être lus et écrits (mise à jour de l’horloge par la
mise à jour de ces mots. Voir exemple page 7/9).
Valeur
du dernier arrêt :
• coupure secteur
• STOP automate
SW54 = H’SSAA’
mot contenant le siècle : SS et l'année :
AA du dernier arrêt
SW55 = H'MMJJ'
mot contenant le mois : MM et le jour :
JJ du dernier arrêt
SW56 = H’HHMN’
mot contenant l’heure : HH et les minutes : MN du dernier arrêt
SW57 = H’SSXP’
mot contenant les secondes : SS et le
code du défaut : P. La valeur de X est
égale à 0.
P = 1 STOP AUTOMATE
P = 4 coupure secteur
Ces mots sont exprimés en hexadécimal : H’....’.
Ils peuvent être uniquement lus.
Remarque : Les paramètres des blocs Horodateur sont définis en BCD (valeurs
comprises entre 0 et 9), et saisis en hexadécimal (SW50= H’1989'). Le
code hexadécimal étant une extension du code BCD.
7/6
7
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
7.3-2 Horodatation d’un événement : DT
L’apparition d’un événement quelconque interne (atteinte d’une valeur de présélection, mise à 1 d’un bit système, ...), ou externe (information provenant d’un
capteur, ...), peut être datée et signalée sur un périphérique par émission d’un bloc
texte.
Le message : SSAA-MM-JJ-HH:MN:SS-XN (22 caractères) de la fonction : DT
"Date and Time" (contenu de SW50 à SW53 plus les caractères de séparation –
et :) peut être transféré dans une table d’émission, puis envoyé sur un périphérique.
DT
Valeur
SS
courante
AA
- MM -
JJ
- HH :
MN
: SS -
X P (11 mots)
7.3-3 Horodatation du dernier arrêt : DTP
L’information d’arrêt du TSX 17-20 peut être, à chaque fois, affichée sur un
périphérique (écran, imprimante, ...), par émission d’un bloc texte. Cette opération
permet entre autres d’effectuer des statistiques sur les arrêts.
Le message : SSAA-MM-JJ-HH:MN:SS-XP (22 caractères) de la fonction : DTP
"Date and Time Powerfail" (contenu de SW54 à SW57 plus les caractères de
séparation – et :) peut être transféré dans une table d’émission, puis envoyé sur
un périphérique.
DTP
Valeur
dernier
arrêt
SS
AA
- MM -
JJ
- HH :
MN
: SS -
X P (11 mots)
Exemple de programmation :
"
BØ
OPERATE
DTP → WØ[11]
4
Ø
L
" EM I S S I ON
TXTØ
4
1
L
BØ
S WØ
O
D
Sur reprise après arrêt
automatique (événement
mémorisé dans BØ)
Transfert DTP dans
Table émission
OPER = DTP → WØ[11]
D T P
B2ØØ
Emission de DTP via le
bloc texte TXTØ, sur un
périphérique
L=22
7/7
B
B
Remarque : L’émission d’un message sur un périphérique nécessite au préalable
une conversion Binaire vers ASCII. Dans le cas de la fonction DT ou
DTP, cette conversion n’est pas nécessaire. Elle est assurée automatiquement par le système.
Un bloc texte pouvant émettre jusqu’à 30 caractères (maximum, à la
fois), les messages des fonctions DT et DTP (22 caractères) peuvent
être accompagnés chacun de 8 autres caractères (pour les commentaires par exemple).
7.4
Mesure de Durée
Cette fonction permet d’effectuer des mesures de durée entre deux événements
quelconques, grâce aux informations fournies par les mots système SW58 et
SW59.
Lors de l’apparition de l’événement, les valeurs courantes contenues dans ces mots
peuvent être prélevées (transférées dans des mots Wi) et utilisées dans des
opérations arithmétiques.
Caractéristiques
Valeurs courantes
SW58 = D’xxxx’
heure courante en minutes, dans le
jour courant :
0 ≤ xxxx: valeur décimale ≤ 1439
SW59 = D’xxxx’
numéro du jour courant dans l’année
courante :
0 ≤ xxxx: valeur décimale ≤ 366
Ces mots système peuvent être uniquement lus.
Ils sont rafraîchis tant que SY3=0.
Exemple de programmation :
Transférer dans les mots W50 et W51 le temps écoulé (nombre de minutes et de
jours), entre deux événements 1 et 2.
" E V E N EME N T
1 / 2
B1
SW58 → W5Ø
5
1
L
SW59 → W51
B2
SW58-W50 → W51
SW59-W51 → W51
7/8
Sur événement 1(B1),
transférer :
SW58 → W5Ø
SW59 → W51
Sur événement 2(B2),
réaliser :
SW58-W5Ø → W5Ø
SW59-W51 → W51
7
Bloc fonction horodateur (TSX 17-20)
7.5
Exemple de mise à l’heure de l’horodateur
La mise à l’heure de l’horodateur peut être effectuée :
• soit en mode REGLAGE, à partir du terminal,
• soit par programme utilisateur. Dans ce cas elle ne peut avoir lieu que si SY3=1
(voir ci-dessous).
Exemple de mise à l’heure, sur demande (I0,1), à partir des variables contenues
dans la table W0[4] :
- W0 = H’SSAA’ (ex: H’1989')
- W1 = H’MMJJ’ (ex: H’0728')
- W2 = H’HHMN’ (ex: H’1305')
- W3 = H’SSXN’ (ex: H’2205')
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE TEST
" D E T E C .
ZONE
ACTION
BØ
IØ,1 B1
B1
6
Ø
L
" GE L
OBSERVATIONS
F RON T
Sur demande de IØ,1 :
détection de front pour
l'exécu tion de la mise à
l'heure (sur 1 seul cycle).
HOROD A T E UR
SY3 Gel de l'horodateur pour
BØ
la mise à l'heure
6
1
L
" M I S E
BØ
A
L ' H E UR E
OPERATE
WØ → SW5Ø
6
2
L
OPERATE
W1 → SW51
OPERATE
W2 → SW52
OPERATE
W3 → SW53
WØ → SW5Ø
W1 → SW51
W2 → SW52
W3 → SW53
7/9
B
B
7/10
X
Le langage grafcet PL7-2
Intercalaire C
Chapitre
1
2
Le langage grafcet PL7-2
1.1 Rappel des principes du grafcet
Page
1/1
1/2
1.2 Les symboles graphiques spécifiques au langage grafcet
1/3
1.3 Les objets spécifiques au grafcet
1/4
1.4 Représentation du grafcet
1/5
1.5 Les étapes et actions associées
1/12
1.6 Les transitions et les réceptivités associées
1/15
Organisation de la tâche maitre
2/1
2.1 Description tâche maître
2/2
2.2 Le traitement préliminaire
2/3
2.3 Utilisation des bits système dans le traitement préliminaire
2/3
2.4 Le traitement séquentiel
2/7
2.5 Le traitement postérieur
2/8
1
C
C
2
X
Le langage Grafcet PL7-2
Le langage Grafcet PL7-2
1
Chapitre 1
Sous chapitre
Page
1.1 Rappel des principes du grafcet
1/2
1.2 Les symboles graphiques spécifiques au langage grafcet
1/3
1.3 Les objets spécifiques au grafcet
1/4
1.4 Représentation du grafcet
1/5
1.4-1
1.4-2
1.4-3
1.4-4
1.4-5
La page grafcet
Règles d’écriture des graphes
Aiguillage et fin d’aiguillage
Activation et désactivation simultanée d’étapes
Utilisation des renvois
1.5 Les étapes et actions associées
1/5
1/6
1/7
1/7
1/8
1/12
1.5-1 Les étapes
1.5-2 Les actions associées aux étapes
1.5-3 Temps d’activité d’une étape
1/12
1/12
1/14
1.6 Les transitions et les réceptivités associées
1/15
1.6-1 Les transitions
1.6-2 Les réceptivités associées aux transitions
Ce chapitre se termine à la page
1/15
1/15
1/16
1/1
C
1.1
Rappel des principes du grafcet
Le grafcet permet de représenter graphiquement et de façon structurée le fonctionnement d’un automatisme séquentiel.
Cette description graphique du comportement séquentiel de l’automatisme, et des
différentes situations qui en découlent, s’effectue à l’aide de symboles graphiques
simples :
Etape : à laquelle sont associées les actions à
effectuer.
1
Transition : à laquelle sont associées des
réceptivités (conditions logiques)
C
Liaison orientée : reliant les étapes aux transitions et les transitions aux étapes.
2
Etape initiale : définit la situation
initiale de l’automate.
1
Transition : les réceptivités associées indiquent les conditions logiques nécessaires au franchissement de cette transition.
2
3
Actions
6
Actions
4
Actions
7
Actions
5
9
8
Actions
Activation simultanée des étapes 3 et 6 . Les sous ensembles
formés par les étapes 3, 4, 5, et 6,
7, 8 constituent deux séquences
dites simultanées.
Aiguillage à partir de l’étape 3
vers l’étape 4 ou vers l’étape 5.
Etape de fin de séquence : permet la synchronisation des séquences simultanées.
Désactivation simultanée des
étapes 5 et 8.
Etape : les actions associées ne
s’exécutent que lorsque l’étape est
active.
Les transitions et les liaisons orientées symbolisent les possibilités d’évolution des
étapes actives.
Les actions associée aux étapes traduisent d’une façon générale "ce qui doit être
fait" lorsque celles-ci sont actives. Elles décrivent en particulier les ordres qu’il faut
transmettre à la partie opérative (processus à automatiser) ou à d’autres systèmes
à automatiser. L’ensemble des étapes actives à un moment donné définit la
situation du grafcet.
1/2
Le langage Grafcet PL7-2
1.2
1
Les symboles graphiques spécifiques au langage grafcet
Désignation
Nb.max.
Commentaires
Etapes
Graphisme
96(*)
Symbolisent un état stable de l’automatisme.
Bit étape associé : Xi
Mot temps enveloppe : Xi,V
Nombre maximum d’étapes actives
simultanément : 16
Etapes
16
Symbolisent les étapes initiales actives en début de cycle après une
initialisation ou une reprise à froid.
Bit étape associé : Xi
Mot temps enveloppe : Xi,V
Transitions
128
Séparent deux étapes et permettent
le passage de l’une à l’autre.
Nombre maximum de transitions
validées simultanément : 24
Activations et
désactivation
simultanées
d’étape
Permettent l’activation et la désactivation simultanée de 4 étapes maximum.
Aiguillage et
fin d'éguillage
Nombre maximum de transitions en
aval et en amont d’un aiguillage : 4
Renvois origine
Renvois
destination
42
42
Liaisons
orientées
Passage d’une
étape à une
autre
(réceptivité)
Permettent d’assurer la continuité de
la lecture du graphe.
Permettent de relier une étape à une
une transition ou une transition à une
étape.
#
128
Symbolise le passage d’une étape à
une autre, apparait automatiquement
lors de la saisie d’une réceptivité.
(*) y compris les étapes initiales.
1/3
C
1.3
Les objets spécifiques au grafcet
L’utilisateur dispose d’objets bits associés aux étapes, de bits systèmes spécifiques
au langage grafcet et d’objets mots indiquant le temps d’activité des étapes.
Désignation
Adresse
Description
Bits associés
aux étapes
Xi
Etape i du grafcet principal 0 <= i <= 95
Bits système
associés au
grafcet (1)
SY21
Provoque l’initialisation du grafcet
SY22
Provoque la remise à zéro générale du
grafcet
SY23
Validation du prépositionnement et gel des
graphes
Xi,V
Temps d’activité de l’étape i
0 <= i <= 95
0 <= V <= 9999 secondes
C
Mots temps
d’activité
des étapes
(1)
L’utilisation des bits systèmes est détaillée au sous chapitre 2.3 du présent intercalaire.
Bits associés aux étapes :
• Ils sont à 1 lorsque les étapes sont actives.
• Ces bits peuvent être testés dans toutes les tâches mais ne peuvent être écrits
que dans le traitement préliminaire de la tâche maître (prépositionnement des
graphes) Ces tests et actions sont programmés en langage à contacts.
• Les objets bits associés aux étapes ne sont pas indexables.
Mots temps d’activité :
• Ils sont incrémentés toutes les secondes et peuvent prendre la valeur 0 à 9999.
• Incrémentation du mot : pendant l’activité de l’étape associée.
• Comportement à l’activation et à la désactivation de l’étape :
- à la désactivation : le contenu est remis à zéro,
- à l’activation : incrémentation toutes les secondes.
• Ces objets mots ne sont pas indexables.
1/4
Le langage Grafcet PL7-2
1.4
1
Représentation du grafcet
1.4-1 La page grafcet
La saisie du graphe dans la mémoire utilisateur s’effectue par pages repérées de
P0 à P7. Chaque page est constituée de 8 colonnes (C0 à C7) et de 14 lignes (L0
à L13).
L’étude d’un automatisme par un grafcet peut être facilement effectué à l’aide d’un
ensemble de formulaires conçus spécialement à cet effet. A chaque formulaire peut
correspondre une page mémoire; l’étude grafcet faite sur les formulaires peut donc
être directement saisie en mémoire.
C
Formulaire programmation Grafcet
PL7-2
CØ1
CØØ
LØØ
14
LØ1
Ø
CØ2
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
CØ7
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
LØ2
1
LØ3
Formulaire programmation Grafcet
PL7-2
LØ4
CØ1
CØØ
2
LØ5
X
LØ6
CØ4
CØ5
LØ3
4
7
1Ø
8
11
12
Formulaire programmation Grafcet
CØ1
CØØ
5
Ø
X
LØ8
A
B
C
14
CØ4
CØ5
Ø
L12
6Ø
Formulaire programmation Grafcet
PL7-2
22
X
LØ6
23
LØ7
L13
CØ1
1
A
B
C
8 pages
96 étapes maximum
24
21
25
26
L10
L12
27
N° Page
Grafcet
2
CØ5
CØ6
42
LØ1
27
29
4Ø
CØ7
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
29
28
A
B
C
44
41
LØ4
3Ø
X
1
45
42
LØ6
32
LØ7
L13
CØ4
26
LØ5
L11
CØ3
25
LØ3
LØ9
CØ2
LØØ
LØ2
LØ8
N° Page
Grafcet
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
LØ4
LØ5
L11
CØ7
21
CØØ
L10
CØ6
23
LØ2
LØ3
LØ9
CØ3
2Ø
LØ1
13
9
LØ7
6
CØ2
LØØ
LØ6
L12
N° Page
Grafcet
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
PL7-2
LØ5
L13
CØ7
LØ4
L10
L11
CØ6
LØ2
LØ8
LØ9
CØ3
6
LØ1
3
LØ7
CØ2
5
LØØ
4Ø
LØ8
2Ø
LØ9
L10
L11
L12
L13
N° Page
Grafcet
3
Mise à jour
A
B
C
Par
Date
Etude :
Dessin :
Date :
T
Folio
1/5
1.4-2 Règle d’écriture des graphes
Formulaire programmation Grafcet
PL7-2
CØ1
CØØ
CØ2
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
LØØ
8
5
26
LØ1
Ø
6
2Ø
1
7
21
2
8
22
3
0
23
CØ7
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
LØ2
LØ3
LØ4
LØ5
X
24
25
LØ6
C
LØ7
LØ8
LØ9
Graphe n°1
Graphe n°2
4
26
5
2Ø
L10
L11
L12
L13
6
N° Page
Grafcet
Mise à jour
Par
Date
Etude :
Dessin :
Date :
A
B
C
T
Folio
• Les lignes 0 et 13 sont réservés pour les renvois.
• Les lignes impaires sont réservées pour les étapes et les renvois de destination.
• Les lignes paires sont réservées pour les transitions et les renvois d’origine.
• Chaque étape est repérée par un numéro (0 à 95); deux étapes ne peuvent pas
avoir le même numéro.
• Pas d'obligation particulière quant à l'ordre de numérotation des étapes vis à vis
de leurs positions respectives dans le graphe.
• Un graphe comportant plus de 6 étapes peut être représenté indifféremment sur
une même page ou sur plusieurs pages en utilisant la notion de renvoi.
Dans l’exemple ci-dessus le graphe N° 1 comportant 9 étapes (0 à 8) est
représenté sur la même page.
• A tout renvoi d’origine (N° de l’étape d’où l’on vient) doit correspondre un renvoi
de destination (N° de l’étape où l’on va)
• Des graphes différents peuvent être représentés sur une même page :
Exemple : Graphe N° 1 (étapes 0 à 8)
Graphe N° 2 (étapes 20 à 26)
1/6
Le langage Grafcet PL7-2
1
1.4-3 Aiguillage et fin d’aiguillage
Le nombre de transitions en aval d’un aiguillage
ne doit pas dépasser 4.
1Ø
Le nombre de transitions en amont d’un
aiguillage ne doit pas dépasser 4.
Un aiguillage doit généralement se terminer
par une fin d’aiguillage.
11
12
13
14
15
16
17
18
19
Cas de transitions simultanément franchissables lors d’un aiguillage
Afin de ne pas franchir simultanément plusieurs
transitions les réceptivités doivent être
exclusives.
Ø
Ø
a
b
ab
ab
1
2
1
2
1.4-4 Activation et désactivation simultanées d’étapes
Le nombre d’étapes en aval d’une activation
simultanée ne doit pas dépasser 4.
2Ø
Le nombre d’étapes en amont d’une désactivation simultanée ne doit pas dépasser 4.
Ø
Une activation simultanée d’étapes doit généralement se terminer par une désactivation
simultanée d’étapes.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1/7
C
1.4-5 Utilisation des renvois
Lorsque la liaison orientée reliant
une transition à une étape ne peut
être tracée de façon continue (par
exemple dans le cas de tracé
complexe ou de représentation sur
plusieurs pages) on utilise des
renvois pour assurer la continuité
de la lecture du graphe.
C
Exemple: dans le grafcet ci-contre,
le graphe situé à droite représente
la continuité du graphe situé à
gauche. Ces deux graphes peuvent
être représentés indifféremment
sur une même page ou sur deux
pages différentes. Dans les deux
cas, les renvois assurent la
continuité de la lecture du grafcet.
Formulaire programmation
PL7-2
CØ1
CØØ
CØ2
CØ3
CØ4
CØ5
CØ6
LØØ
25
2Ø
LØ1
1
21
21
LØ2
LØ3
2
22
3
23
2
24
LØ4
LØ5
CØ7
LØ6
LØ7
4
6
1Ø
12
24
5
7
11
13
25
LØ8
LØ9
23
L10
L11
2Ø
1
L12
L13
Types de renvois
Il existe deux types de renvoi :
• renvoi de destination : le numéro qui lui est associé indique l’étape de
destination "où l’on va".
• renvoi d’origine : le numéro qui lui est associé indique l’étape d’origine
"d’où l’on vient"
Toute liaison transition → étape peut être interrompue dans une page ou dans deux
pages différentes. Le nombre maximum de renvois est de 42 renvois d’origine et de
42 renvois de destination.
1/8
1
Le langage Grafcet PL7-2
Rebouclage d’un graphe
La saisie d’un rebouclage de graphe (liaison
orientée vers le haut) s’effectue à l’aide de
renvois.
Dans l’exemple ci-contre le rebouclage de
l’étape 2 vers l’étape 0 est symbolisé par les
renvois suivants :
Ø
2 : indique que l’on vient de l’étape 2
1
CØ1
CØØ
LØØ
2
LØ1
Ø
LØ2
1
LØ3
LØ4
0 : indique que l’on va vers l’étape 0
2
LØ5
2
Ø
LØ7
Renvois lors d’une reprise de séquence
La saisie d’une reprise de séquence dans une
page ou sur deux pages différentes s’effectue
à l’aide de renvois.
LØØ
46
LØ1
Ø
Ø
L’exemple ci-contre montre une reprise de
séquence de l’étape 3 vers l’étape 1.
1 : renvoi de destination indiquant que
l’on va vers l’étape 1.
CØ2
3
LØ2
1
LØ3
1
LØ4
2
LØ5
3 : renvoi d’origine indiquant que l’on
vient de l’étape 3.
CØ1
CØØ
46
C
LØ6
2
LØ6
3
LØ7
3
LØ8
4
LØ9
1
4
L10
5
L11
5
L12
6
L13
6
1/9
Renvois lors d’un aiguillage et d’une fin d’aiguillage
Les transitions et les renvois de destination
LØØ
5
( 23 et 24) situés au début de l’aiguillage
doivent être dans la même page.
LØ1
6
Page 1
LØ2
LØ3
7
LØ4
LØ5
8
LØ6
LØ7
C
9
LØ8
LØ9
1Ø
L10
L11
11
L12
Les renvois d’origine :
( 12 et 11) doivent être dans la même
page que les étapes de regroupement.
L13
23
24
LØØ
12
11
LØ1
23
LØ2
LØ3
24
LØ4
LØ5
1/10
25
Page 3
1
Le langage Grafcet PL7-2
Renvois lors d’une activation et désactivation simultanées d’étapes
L’étape et la transition de divergence ainsi que
28
L11
les renvois de destination ( 29, 35, 41)
Page 4
doivent se trouver sur la même page.
L12
Les étapes et la transition de convergence qui
suit ces étapes doivent se trouver sur la même
page que le renvoi de destination ( 46)
L13
29
35
41
LØØ
28
28
28
LØ1
29
35
41
3Ø
36
42
31
37
43
32
38
44
33
39
45
34
4Ø
LØ2
LØ3
C
LØ4
LØ5
LØ6
LØ7
LØ8
LØ9
L10
L11
L12
Lorsque plusieurs étapes convergent sur une
seule transition, le renvoi d’origine porte le
numéro de l’étape situé la plus à gauche
( 34)
L13
46
LØØ
34
LØ1
46
Page 5
LØ2
LØ3
Ø
Page 6
1/11
1.5
Les étapes et actions associées
1.5-1 Les étapes
• Nombre maximum d’étapes (y compris les étapes initiales) : 96
A chaque étape est associé un bit étape Xi avec :
i : numéro d’étape (0 à 95)
Xi = 0 si l’étape est inactive
Xi = 1 si l’étape est active
• Deux étapes ne peuvent jamais avoir le même numéro.
• Nombre maximum d’étapes actives simultanément : 16
C
1.5-2 Les actions associées aux étapes
Les actions associées aux étapes peuvent se programmer de deux façons :
• soit par réseau de contacts associés à l’étape. Dans ce cas le réseau de contacts
n’est scruté que si l’étape à laquelle il est associé est active.
• soit dans le traitement postérieur par utilisation du bit étape Xi. Dans ce cas la
scrutation a lieu à chaque cycle. Pour des raisons de sécurité (scrutation du
programme), il est préférable que les actions soient écrites dans le traitement
postérieur.
Par réseau de contacts associé à l’étape
Ce réseau de contacts permet la programmation de 4 actions maximum qui peuvent
être de type continu, conditionnel ou temporisé. IL est automatiquement étiqueté et
porte le numéro de l’étape à laquelle il est associé.
Aucun saut de programme (JUMP) n’est possible dans ce type de réseau.
Un commentaire de 15 caractères maximum peut être associé à chaque réseau de
contacts.
" A C T I ON S
IØ,3
11
Action
X B12
1
1
E TØ
D
C
R
E T A P E 1 1
O12
S
B21
R
W15+W16 → W17
12
Les actions peuvent être asservies ou non à des conditions logiques et sont saisies
sous forme de bobines à l’enclenchement (SET). Toute bobine (SET) doit obligatoirement être remise à zéro par une bobine (RESET). Ces bobines peuvent être
sauvegardées ou non.
1/12
1
Le langage Grafcet PL7-2
Les blocs fonction et blocs opération peuvent être programmés dans ce type de
réseau. Toutefois le réseau de contacts n’étant scruté que si l’étape est active, il est
impératif de créer un front montant pour piloter les blocs fonction possédant des
entrées sur front (monostable, compteur,...)
L’exemple ci-contre montre la programmation du bloc texte TXT0. Le bit B6 étant
remis à 0 lors de l’étape précédente X0. Le bloc texte envoie le message dès que
l’étape X1 est active et met à 1 le bit B6.
" R EM I S E
A
Z E RO
B 6
B6
R
X
Ø
C
" ME S S AGE
X
1
D E F A U T
B6
S
B6
TXTØ
WØ
L=1Ø
Dans le traitement postérieur : par utilisation du bit étape Xi.
" T E S T
X1
2
7
E T A P E S
1 . 5
O5.3
X5
1/13
1.5-3 Temps d’activité d’une étape
C
A chaque étape i est associé un temps d’activité (mot Xi,V) permettant de connaître
la durée d’activité d’une étape. La valeur de ce temps peut être testée dans une
action, une transition, ou dans le traitement postérieur à l’aide d’un bloc opération
"comparaison".
Ce temps d’activité Xi,V est mis à 0 sur :
• désactivation de l’étape,
• réinitialisation du grafcet (SY21 = 1),
• reprise à froid (SY0 = 1),
• remise à zéro du grafcet (SY22 = 1),
• prépositionnement (SY23 = 1).
Il est incrémenté toutes les secondes dès que l’étape est active et croît de 0 à 9999.
Le temps d’activité d’une étape désactivée et activée simultanément continu à être
incrémenté sans être remis à 0.
Exemple d’utilisation
Si le temps d’activité de l’étape 3 est supérieur à 15 secondes, activation de la sortie
alarme O1,5.
" A L A RME
2
7
1/14
X3,V>15s
<
O1,5
1
Le langage Grafcet PL7-2
1.6
Les transitions et les réceptivités associées
1.6-1 Les transitions
• Nombre maximum de transitions : 128
• Nombre maximum de transitions validées simultanément : 24
1.6-2 Les réceptivités associées aux transitions
A chaque transition est associé un réseau de contacts permettant de saisir la
réceptivité. Seul les opérations de test sont possibles (contact, bloc opération
comparaison).
" X 1 1→X 1 2
IØ,5 IØ,7 IØ,D
X
1
1
11
#
X
X5
12
B3
W4 > 15
12
Le réseau de contacts est automatiquement étiqueté et porte le numéro de l’étape
"d’où l’on vient" (ex. X11).
Le franchissement de la transition est symbolisé par une bobine portant le numéro
de l’étape "où l’on va" (ex. X12). Cette bobine apparait systématiquement lors de
la saisie.
La scrutation de ce réseau n’est effective que si l’étape située en amont est active.
Cas d’une activation simultanée
# porte le numéro de l’étape aval la plus à gauche.
Dans ce cas, la bobine
"
4
IØ,5
X
1
1
2
#
X
2
2Ø
1/15
C
Cas d’une désactivation simultanée
Dans ce cas l’étiquette du réseau de contacts porte le numéro de l’étape amont la
plus à gauche.
3
"
3Ø
B1Ø
X
3
4
#
X
4
1
C
Cas d’une réceptivité toujours vraie
"
#
X
7
X
5
Cas d’une réceptivité non écrite
Le passage à l’étape suivante est impossible.
Utilisation du temps d’activité d’une étape dans une réceptivité
" T E S T
X
1
1/16
X1,V>1Øs
<
E N V E L OP P E
#
X
2
X
Organisation de la tâche maître
Organisation de la tâche maître
2
Chapitre 2
Sous chapitre
page
2.1 Description tâche maître
2/2
2.2 Le traitement préliminaire
2/3
2.3 Utilisation des bits système dans le traitement préliminaire
2/3
2.3-1
2.3-2
2.3-3
2.3-4
Initialisation du grafcet : SY21
Remise à zéro du grafcet : SY22
Prépositionnement du grafcet : SY23
Figeage d’une situation
2.4 Le traitement séquentiel
2.4-1 Caractéristiques
2.4-2 Principe d’évolution
2.5 Le traitement postérieur
Ce chapitre se termine à la page
2/4
2/5
2/6
2/7
2/8
2/8
2/8
2/9
2/10
2/1
C
2.1
Description tâche maître
Un programme écrit en langage grafcet comporte 3 traitements consécutifs : le
traitement préliminaire, le traitement séquentiel et le traitement postérieur. Leur
scrutation s’effectue selon le cycle de base suivant :
C
Gestion système
Le système assure implicitement :
• mise à jour des bits et mots
système,
• surveillance de l’automate
• traitement des requêtes du
terminal,
• routage de la messagerie.
Acquisition des entrées
Acquisition de l’état physique des
entrées de l’automate (valeurs figées pendant le traitement).
Traitement préliminaire
Il permet de traiter :
• Les initialisations sur reprise
secteur ou défaillance,
• le prépositionnement du graphe,
• les modes de marche de l’application,
• la logique d’entrée.
Traitement séquentiel
Il permet de traiter l’ossature séquentielle de l’application et donne
accès au traitement des réceptivités et des actions directement associées aux étapes.
Gestion
Système
Acquisition
des entrées
Traitement Préliminaire
Langage à contacts
Traitement Séquentiel
Grafcet
Traitement Postérieur
Langage à contacts
Mise à jour
des sorties
Traitement postérieur
Il permet de traiter :
• la logique de sortie,
• les surveillances et sécurités indirectes spécifiques aux sorties.
Mise à jour des sorties
mise à jour de l’état physique des sorties (valeurs figées pendant le traitement).
Rappel : Les sauts de programme ne peuvent se faire qu’à l’intérieur d’un même
traitement (préliminaire ou postérieur).
Un réseau de contacts du traitement préliminaire et un réseau de
contacts du traitement postérieur peuvent avoir la même étiquette.
2/2
2
Organisation de la tâche maître
2.2
Le traitement préliminaire
Saisi en langage à contacts, le traitement préliminaire est scruté dans sa totalité du
haut vers le bas.
Exécuté avant les traitements séquentiel et postérieur, il permet de traiter tous les
évènements ayant une influence sur ces derniers :
• gestion des reprises secteur et réinitialisation,
• demande de modes de marche
• remise à zéro ou prépositionnement des graphes.
C’est donc uniquement dans le traitement préliminaire que l’on agira sur les bits
associés aux étapes (mise à 0 ou 1 des bits étapes Xi).
Exemple :
Ces actions réalisent un prépositionnement du grafcet.
Formulaire programmation
schéma à contacts
B29
2.3
IT
MAIN
FAST
SR
C
MAST
PRE
AUX
POST
ASY
CHART
XM
X12
S
X1Ø
R
X11
R
SY23
S
Utilisation des bits système dans le traitement préliminaire
Les bits système associés au grafcet étant classés numériquement par ordre de
priorité (SY21 à SY23), lorsque plusieurs d’entre eux sont simultanément mis à 1
dans le traitement préliminaire, ils sont traités un par un dans un ordre croissant (un
seul est effectif par tour de scrutation). Ces bits sont effectifs au début du traitement
séquentiel.
Important : les bits système SY21, SY22 et SY23 étant remis à 0 automatiquement par le système, l’écriture de ces bits ne devra être faite que sous
la forme de bobine SET.
2/3
2.3-1 Initialisation du grafcet : SY21
En présence d’un évènement particulier (défaut de processus, traitement d’un arrêt
d’urgence,..), il peut être nécessaire d’effectuer une initialisation du grafcet par la
mise à l’état 1 dans le traitement préliminaire du bit système SY21.
Normalement à l’état 0, la mise à l’état 1 provoque :
• La désactivation des étapes actives,
• l’activation des étapes initiales.
Mis à l’état 1
C
Mis à l’état 0
• Par mise à l’état 1 de SY0
• Par le programme utilisateur
• Par initialisation (INIT) du terminal
• Par le système au début du traitement
séquentiel
Utilisation
• Doit être écrit à 1 uniquement dans le traitement préliminaire
• Géré par le système, il est interdit de le remettre à 0 par le programme ou le
terminal.
Exemple
Le programme ci-dessous montre l’initialisation du grafcet , provoqué par un
évènement extérieur (I0,6).
Dans le grafcet cela se traduit par l’activation de l’étape initiale 1.
4
1
" I N I T I A L I S A T I ON
IØ,6
2
2Ø
3
3Ø
4
1
2/4
2
7
SY21
S
2
Organisation de la tâche maître
2.3-2 Remise à zéro du grafcet : SY22
Provoqué par la mise à l’état 1 du bit système SY22, la remise à zéro du grafcet
entraine la non scrutation de celui-ci par l’automate; seuls les traitements préliminaire
et postérieur sont éxécutés.
Normalement à l’état 0, la mise à l’état 1 de SY22 provoque la désactivation des
étapes actives de l’ensemble du traitement séquentiel.
Mis à l’état 1
Mis à l’état 0
• Par le programme utilisateur
• Par le système au début du traitement
séquentiel
Utilisation
• Doit être écrit à 1 uniquement dans le traitement préliminaire
• Géré par le système, il est interdit de le remettre à 0 par le programme ou le
terminal.
Pour redémarrer le traitement séquentiel dans une situation donnée, l’utilisateur
devra prévoir selon son application une procédure d’initialisation ou de prépositionnement du grafcet.
Exemple
Le programme ci-dessous montre la remise à zéro générale du grafcet provoquée
par un évènement (I4,3). Dans le grafcet cela se traduit par la désactivation de la
totalité des étapes.
4
1
" R EM I S E
I4,3
2
2Ø
3
3Ø
1
A
Z E RO
SY22
S
4
1
2/5
C
2.3-3 Prépositionnement du grafcet : SY23
Il peut être nécéssaire de prépositionner un grafcet dans une situation différente de
la situation initiale lors du passage d’un fonctionnement marche normale en marche
spécifique ou de l’apparition d’un incident (exemple : défaut provoquant une
marche dégradée).
Normalement à l’état 0, la mise à l’état 1 de SY23 provoque la validation du
prépositionnement du graphe.
Mis à l’état 1
Mis à l’état 0
• Par le programme utilisateur
C
• Par le système au début du traitement
séquentiel
Le prépositionnement intervenant sur le déroulement normal du cycle de l’application, il doit donc être effectué avec précaution.
Il est alors nécessaire de procéder de la manière suivante :
• Remettre éventuellement à 0 la totalité du grafcet par le bit système SY22.
• Prépositionner les étapes à activer ou désactiver (ex. SET Xi ou RESET Xi).
• Valider impérativement le prépositionnement par le bit système SY23.
Exemple
Le programme ci-dessous montre la remise à 0 du graphe (SY22) sur un front
montant de I0,6. Le bit système SY22 est remis à 0 par l’automate. Une action sur
I0,7 provoque l’activation des étapes 3 et 20 et la validation du prépositionnement
par le bit SY23. La validation doit être obligatoirement réalisée après les opérations
de prépositionnement (SET de SY23); ce bit est remis systématiquement à 0 par
le système.
Dans le grafcet cela se traduit par la désactivation de toutes les étapes et l’activation
des étapes 3 et 20.
"
1
1
2
2Ø
3
3Ø
" F ORC AGE
BØ SY22 IØ,7
2
4
1
2/6
SY22
S
BØ
S
IØ,6 BØ
4
A P R E S
D E P A R T
C Y C L E
X3
S
X2Ø
S
SY23
S
BØ
R
Organisation de la tâche maître
2
2.3-4 Figeage d’une situation
Figeage du graphe en situation initiale
Le maintien du bit SY21 à l’état 1 permet de figer le graphe en position initiale; dans
ce cas aucune évolution du graphe n’est possible.
Figeage du graphe dans une situation vide
Le maintien du bit SY22 à l’état 1 permet de figer le graphe dans une situation vide;
dans ce cas aucune étape n’est active
Figeage du graphe dans une situation donnée
Le maintien du bit SY23 à l’état 1 permet de figer le graphe dans une situation
donnée; aucune évolution du graphe n’est alors possible.
C
2/7
2.4
Le traitement séquentiel
2.4-1 Caractéristiques
Ce traitement permet d’une part de définir la structure séquentielle de l’application
et d’autre part son interprétation (définition des réceptivités associées aux transitions et des actions associées aux étapes).
Il comprend le graphe principal organisé en 8 pages avec 96 étapes et 128
transitions maximum.
Au sein du graphe principal, plusieurs grafcet non connexes peuvent être programmés et se dérouler simultanément.`
C
2.4-2 Principe d’évolution
L’automate tient à jour en permanence une table des étapes actives à un instant
donné puis effectue les opérations suivantes dans l’ordre indiqué ci-dessous :
étape n°95
Table des étapes actives
étape n°2
étape n°1
étape n°0
1 - - - - - 1 0 1 0 0 1 0 0
Détermination de toutes les transitions validées.
Table des transitions validées
1 - - - - - 1 0 1 0 0 1 0 0
Test de l’ensemble des réceptivités associées aux transitions validées.
Résultat des réceptivités
0 - - - - - 0 0 0 0 0 1 0 0
Si la condition de transition est vraie : activation de l’étape aval, désactivation de
l’étape amont et mise à jour de la table des étapes actives.
Exécution des actions associées aux étapes actives dans l’ordre croissant de leur
numéro.
Remarques
• L’état des entrées est stable pendant toute la durée de l’interprétation.
• Le fonctionnement de la tâche rapide en association avec une tâche maître écrite
en langage grafcet est décrit dans "Généralités PL7-2 - intercalaire A - chapitre
5"
2/8
2
Organisation de la tâche maître
2.5
Le traitement postérieur
Saisi en langage à contacts, le traitement postérieur est scruté de haut en bas . Ce
traitement est le dernier exécuté avant l’activation des sorties et permet de
programmer la logique de sortie :
• Définition des actions associées ou non à des étapes,
• Gestion des sécurités inhérentes à ces actions (prise en compte d’un arrêt
d’urgence, capteur de surcourse),
• Gestion des fonctions d’automatisme (temporisateur, compteur,..)
Formulaire programmation
schéma à contacts
IT
MAIN
FAST
SR
MAST
PRE
AUX
POST
ASY
CHART
XM
C
I2,4
X5
O11,3
X8
X59
B26
I1,Ø
Actions associées au grafcet
L’activité d’une étape du grafcet peut être testée à l’aide d’un contact dans le
traitement postérieur afin de piloter les actions associées. Ceci permet d’assurer
l’unicité de la commande (une seule bobine commandée par plusieurs étapes).
De même le traitement postérieur permet de compléter les consignes émises par
le traitement séquentiel en intégrant à l’équation d’une sortie les modes de marche
et d’arrêt et les sécurités indirectes à l’action.
Exemple
I2,4 : sécurité indirecte spécifique au pilotage de la sortie O11,3.
B26 : bit interne résultat de la logique d’entrée traitant des modes de marche et
d’arrêts.
I1,0 : bouton poussoir
D’une manière générale il est recommandé de programmer les actions agissant
directement sur le process dans le traitement postérieur.
2/9
Actions indépendantes du grafcet
Le traitement postérieur permet également de programmer les sorties indépendantes du traitement séquentiel.
L’exemple ci-contre montre la commande de la bobine O3,B si le bit d’entrée I2,3
est à 0 et si le bit interne B5 est à 1.
" S E CUR I T E S
O3,B
I2,3 B5
2
1
C
Remarque
Les capteurs concernant la sécurité directe ne doivent en aucun cas être traités en
direct par l’automate mais doivent agir directement sur les pré-actionneurs comme
le fait un arrêt d’urgence qui coupe le contacteur principal. Il est toutefois nécessaire
de transmettre ces informations à l’automate afin de les prendre en compte dans
le traitement de l’automatisme.
Contrôle de l’exécution du grafcet
Dans certaines applications, il peut s’avérer nécessaire de contrôler le bon
déroulement du grafcet en testant le temps d’activité de certaines étapes.
Le test de ce temps d’activité s’effectue par comparaison soit à une valeur minimum
soit à une valeur maximum définie par l’utilisateur. L’exploitation du défaut est
laissée au choix de l’utilisateur (signalisation, procédure particulière de fonctionnement, édition de messages).
L’exemple ci-contre montre la comparaison du temps d’activité de l’étape 1 à une
valeur définie par l’utilisateur (10s) et la signalisation d’un défaut à l’aide d’un bit de
sortie O1,1.
" T E S T
1
4
X1,V>10s
<
E N V E L OP P E
O1,1
Règles pratiques
• Une sortie ne doit pas être commandée simultanément dans le traitement
séquentiel et le traitement postérieur.
• Une sortie ne doit pas être commandée plusieurs fois dans le traitement
postérieur.
• Il est impossible d’effectuer un saut de programme (JUMP) d’un traitement à un
autre.
2/10
X
Aide à l'exploitation
Chapitre
1
2
Intercalaire D
Page
Organisation des programmes application
1/1
1.1 Traitement analogique
1/2
1.2 Fonction communication
1/2
1.3 Tâche rapide
1/3
Traitement des modes de marche et d’arrêt
2/1
2.1 Le guide GEMMA
2/2
2.2 Structure des automates de la série TSX 7
2/4
2.3 Analyse des modes de marche et d’arrêt
2/7
2.4 Structuration du traitement préliminaire
3
2/7
2.5 Grafcet complet
2/12
Aide au diagnostic
3/1
3.1 Comportement des sorties en cas de disfonctionnement automate 3/2
4
3.2 Diagnostic des défauts
3/3
3.3 Traitement des défauts d’entrées/sorties
3/4
Fonctions spécifiques au TSX 17-20
4.1 Protection des programmes des cartouches EPROM et EEPROM
4/2
4.2 Configuration des entrées/sorties spécifiques
4/3
4.3 Modules de visualisation
4/4
4/1
1
D
D
2
X
Organisation des programmes application
1
Organisation des programmes application Chapitre 1
Sous chapitre
Page
1.1 Traitement analogique
1/2
1.2 Fonction communication
1/2
1.3 Tâche rapide
1/3
Ce chapitre se termine à la page
1/4
D
1/1
Cahier des charges, analyse et structuration d’un automatisme sont les garants de
la réussite de la mise en route et de l’exploitation d’une installation pilotée à partir
d’automates programmables.
Chaque fonction doit être dissociée des autres, et sa spécificité va définir ses
entrées/sorties éventuellement affectées.
1.1
Traitement analogique
Utilisé généralement dans les processus de régulation, ce type de traitement est
caractérisé par sa "lenteur" et sa périodicité. Les coupleurs adaptés à ce type de
traitement sont :
• les interfaces d'entrées/sorties analogiques TSX ADT./AST 200 pour TSX 47–J/
/10/20.
• les coupleurs analogiques TSX AEM./ASR., pour TSX 47-20,
• les modules d'entrées/sorties analogiques TSX AEG/ASG, pour TSX 17–20.
D
1.2
Fonction de communication
La communication automate ↔ périphérique s’effectuent :
• soit par l'intermédiaire de la prise terminal,
• soit par l'intermédiaire de liaisons séries.
Elle permet généralement :
• l’échange d’un nombre important de données,
• le dialogue avec un opérateur par un écran-clavier.
Dans le premier cas, l’échange dure quelque centaine de millisecondes (voir
exemple ci-après). Dans le second type d’application la réponse d’un opérateur est
de l’ordre de la seconde.
Exemple d’envoi de message
Soit un message de 200 caractères à émettre à la vitesse de 9600 bits par seconde
dont les données ont le format suivant :
• 1 bit de start, 8 bits de données, 1 bit de parité et 1 bit de stop (total = 11 bits).
Le temps d’émission vaut : 200*11 : 9600*1000 = 230ms.
Les coupleurs adaptés à ce type de fonction sont :
• les coupleurs TSX SCM (modules liaisons asynchrones), pour TSX 47-20,
• le coupleur TSX SCG 113 (module communication chaîne de caractères), pour
TSX 17-20.
Ces coupleurs ou modules gèrent les échanges de manière autonome. Seuls leur
configuration et la programmation des messages restent à la charge de l’utilisateur.
1/2
Organisation des programmes application
1.3
1
Tâche rapide
La création d’une tâche rapide est nécessaire si des évolutions rapides d’entrées
tout ou rien doivent être surveillées. Des modules d’entrées/sorties vont être
affectés à cette tâche. Le traitement dans cette tâche doit être le plus court possible.
Par exemple, une série de conditions et de tests dont les éléments sont mis à jour
ou calculés en tâche maître (donc à fréquence plus faible) ne doivent figurer que
sous forme d’un résultat représenté par l’état d’un bit interne.
De la sorte, le temps d’exécution de la tâche rapide est beaucoup plus faible.
Conclusion
Les remarques mentionnées ci-dessus amènent ainsi à définir des ordres de
grandeur pour les périodes de tâches :
• tâche rapide
• tâche maître
1 à 2 ms,
40 à 80 ms (déclenchement du "chien de garde" à 150 ms).
D
1/3
D
1/4
X
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
2
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts Chapitre 2
Sous chapitre
2.1 Le Guide GEMMA
2.1-1 Introduction
2.1-2 Grille simplifiée
2.2 Structure des automates de la série TSX7
2.2-1
2.2-2
2.2-3
2.2-4
Structure multitâche
Structure de la tâche maître
Bits système
Bits et mots associés aux étapes GRAFCET
Page
2/2
2/2
2/3
2/4
2/4
2/5
2/6
2/6
2.3 Analyse des modes de marches et d’arrêts
2/7
2.4 Structuration du traitement préliminaire
2/7
2.4-1
2.4-2
2.4-3
2.4-4
Traitement suite à une mise sous tension
Traitement suite à un changement de mode
Organigramme du traitement préliminaire
GRAFCET de Conduite
2/8
2/10
2/11
2/12
2.5 GRAFCET Complet
2/13
Ce chapitre se termine à la page
2/14
2/1
D
2.1
Le guide GEMMA
2.1-1 Introduction
Le GEMMA ("Guide d’Etude des Modes de Marches et d’Arrêts", proposé par
l’ADEPA), est une méthode qui permet, dès l’élaboration du cahier des charges, de
définir les différents modes de fonctionnement.
Cette méthode, encore peu utilisée, apporte de nouveaux concepts, définit un
vocabulaire précis et propose une visualisation graphique.
Ce guide permet d’effectuer :
• le recensement des différents modes envisagés,
• la détermination des conditions provoquant le passage d’un mode à l’autre.
Il ne permet pas de passer à la phase de réalisation, c’est à dire transcription en
langage automate.
GEMMA
Guide d'Etude des Modes de Marches et d'Arrêts
A-Procédures d'Arrêt et de Mise en Route
P.C. Hors Energie
D
Mise en
énergie
remise en route
arrêt
Mise P.O dans
état initial
Arrêt dans
état initial
de P.C.
Mise P.O dans
état déterminé
Production
Mise hors
énergie
de P.C.
Arrêt obtenu
Préparation pour
remise en route
après défaillance
Arrêt
demandé
en fin
de cycle
Arrêt
demandé
dans état
déterminé
Marches
de
préparation
Marches
de
clôture
Production normale
Mise en
énergie
de P.C.
Diagnostic et/ou
traitement de
défaillance
Marches
de vérification
dans
l'ordre
Production tout
de même
Production
Mise hors
énergie
Marches
de vérification
dans le
désordre
Marches
de test
Marche ou arrêt err vue d'assurer la sécurité
de P.C.
fonctionnement normal
D-Procédures en Défaillance de la Partie Opérative
essais et vérif.
F-Procédures de Fonctionnement
Afin de répondre à ces besoins, et dans l’esprit des concepts de ce guide,
Telemecanique propose, pour les automates de la série TSX7 :
• une grille simplifiée (voir page ci-contre),
• une structure d’accueil spécifique (voir chapitre 2.2-1),
• une démarche conduisant à la structure du programme traitant des modes de
marches et d’arrêts (voir chapitres 2.2-2 à 2.2-4).
2/2
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
2
2.1-2 Grille simplifiée
Etablie à partir du guide GEMMA, la grille ci-dessous retient les principaux modes
de marches et d’arrêts pris en compte par l’automate et se veut volontairement
simplifiée par rapport aux rectangles des différents états pris par l’automatisme.
Trois grandes familles sont à distinguer :
• Vérifications,
• Marches,
• Arrêts.
Une fois les modes retenus, il faut alors détailler l’analyse jusqu’à définir les causes
voulues ou subies provoquant le passage d’un mode à un autre. La mise sous
tension de l’automate étant un cas particulier à examiner.
En fonction des causes, le mode en cours peut être abandonné pour passer dans
un autre mode, il y a donc action sur le déroulement du traitement séquentiel.
Le vocabulaire utilisé est celui qui figure dans le guide GEMMA, la définition des
principaux termes employés est rappelée en annexe.
D
Automate
Hors Energie
VERIFICATIONS
MARCHES
ARRETS
Marche de
préparation
Vérification
dans l'ordre
Vérification
dans le désordre
Marche de production normale
Marche de
cloture
Arrêt sur
incidents
Arrêt
normal
Marche
dégradée
2/3
2.2
Structure des automates de la série TSX7
2.2-1 Structure multitâche
Afin de pouvoir traiter de façon optimale l’ensemble des besoins en automatismes
(mesure, régulation, dialogue, communication, commande séquentielle), les automates TSX7 sont structurés en un système multitâche (bitâche dans le cas des
TSX 17-20/27/47 : tâche maître et tâche rapide).
A la mise sous tension de l’automate, la seule tâche utilisateur active est la tâche
maître. C’est cette tâche qui est dédiée à la gestion du traitement séquentiel et aux
changements de modes de fonctionnement.
Traitement Préliminaire
D
Traitement Rapide
Traitement Séquentiel
Traitements
Spécialisés
Traitement Postérieur
Tâches Rapide
TSX7
Tâche rapide
Tâches Auxiliaires
Tâches Maître
Automates séquentiels
Langages PL7-1 et PL7-2
Automates Multifonctions
Langage PL7-3
"Système bitâche"
"Système multitâche"
1
1
Tâche maître
1
1
Tâches auxiliaires
0
de 1 à 4
2/4
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
2
2.2-2 Structure de la tâche maître
Destinée principalement à la commande séquentielle, lors de l’utilisation du
GRAFCET, la tâche maître se structure en trois parties, facilitant la gestion de
l’automatisme et de ses modes de marches.
Le traitement Préliminaire
Effectué en début de la tâche maître, après la
mise à jour de la mémoire image des entrées,
le traitement préliminaire est exécuté à chaque tour de cycle et permet de traiter :
• les initialisations sur reprise secteur ou défaillance,
• la prise en compte de l’analyse d’une
demande de changement de mode de
marche (prédisposition ou action sur les
graphes),
• la logique d’entrée (traitement combinatoire
du programme application).
Le traitement Séquentiel
Permet la transcription graphique et la gestion
des GRAFCET. Il donne accès au traitement
des réceptivités associées aux transitions et
des actions directement associées aux étapes.
Seules les étapes actives et le traitement
qui leur est associé sont scrutés.
Tâche Maître
Traitement Préliminaire
Traitement Séquentiel
D
Traitement Postérieur
Le traitement Postérieur
Scruté en fin de la tâche, avant la mise à jour de l’état physique des sorties, ce
traitement est exécuté à chaque tour de cycle et permet de traiter la logique de sortie
avec prise en compte :
• de l’ensemble des ordres émanant des deux traitements précédents,
• des sécurités indirectes spécifiques aux sorties.
A cette structure d’accueil, pour le traitement des modes de marches, il est
important aussi d’y associer les moyens dont sont dotés les automates TSX 7 pour
agir sur le déroulement du traitement séquentiel (bits et mots système accessibles
par programme utilisateur).
2/5
2.2-3 Bits système
Afin de traiter les mises sous tension, les changements de modes, les actions sur
le graphe, l’utilisateur dispose d’informations fournies par le système et définies
dans des bits (SY0, SY1, SY21, SY22 et SY23). Ces bits doivent être exploités dans
le traitement préliminaire.
L’écriture de ces bits doit être faite uniquement par "bobines : SET" (S). Ils sont
remis à 0 automatiquement par le système.
2.2-4 Bits et mots associés aux étapes GRAFCET
A chaque étape GRAFCET programmée, est associé un bit Xi reflet de l’état de
l’étape. Ce bit est mis à jour en même temps que les tables GRAFCET, pendant le
traitement séquentiel. Puis il est pris en compte dans les équations pilotant les
sorties dans le traitement postérieur, ou dans tout autre opération se déroulant dans
le programme application.
D
Ces bits sont accessibles :
• en lecture (test), dans toute entité du programme application,
• en écriture (action), uniquement dans le traitement préliminaire afin
d’assurer une mise à jour des tables dans le même tour de cycle.
A chaque étape GRAFCET est associé aussi un mot Xi,V contenant le temps
d’activité de l’étape, en secondes.
2/6
2
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
2.3
Analyse des modes de marches et d’arrêts
Le logiciel PL7-2 permet la prise en compte des trois grandes familles de modes de
marches et d’arrêts définies par le GEMMA (voir page 2/3) :
• Vérifications,
• Marches,
• Arrêts.
Ces différents modes peuvent être obtenus à partir du GRAFCET, par les actions
suivantes :
• Initialisation du GRAFCET,
• Prépositionnement d’étapes,
• Maintien de situation,
• Gel de graphes.
L’utilisation du traitement préliminaire et des bits système permet d’assurer la
gestion de modes de marches et d’arrêts, sans compliquer ni alourdir le programme
utilisateur.
D
2.4
Structuration du traitement préliminaire
Le synoptique ci-contre montre la
structure à donner au préliminaire
afin d’effectuer par ordre
d’importance chaque traitement en
cas de :
• Mise sous tension,
• Changement de modes de marches.
La logique d’entrée est le traitement combinatoire du programme
application, effectué en préliminaire.
Début du préliminaire
Mise
sous tension
initialisation
OUI
NON
Traitement
Demande
de
changement
de modes
OUI
NON
Traitement
Logique
d'entrée
Fin du préliminaire
2/7
2.4-1 Traitement suite à une mise sous tension
Deux modes sont à analyser et traiter :
• Reprise à froid : redémarrage de l’automate avec perte du contenu de la mémoire
de données. Le système met le bit SY0 à 1 et effectue automatiquement une
initialisation du GRAFCET (SY21=1).
• Reprise à chaud : redémarrage de l’automate avec le contenu de la mémoire de
données en état. Dans ce cas, l’installation peut nécessiter un redémarrage :
- sur état initial,
- sur l’état présent avant la coupure secteur,
- sur d’autres états du graphe.
Le traitement doit contenir le test de l’état de SY21 (défini par le programme
utilisateur) et ensuite prendre en compte le comportement désiré (initialisation,
maintien de situation, prépositionnement, gel de graphes).
L’analyse des bits système conduit à l’élaboration de l’organigramme cidessous.
Début du préliminaire
D
Bit
Système
SY0
OUI
NON
Mise
sous tension
initialisation
Bit
Système
SY1
OUI
OUI
NON
Traitement
NON
Bit
Système
SY21
Analyse du
contexte
(mise à 1 bit
drapeau B2)
Fin du préliminaire
2/8
OUI
Initialisation
Graphe
(mise à 1 bit
drapeau B1)
2
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
Le tableau ci-dessous décrit le comportement vis à vis du GRAFCET, suivant l’état
du bit SY21 (défini par programme utilisateur).
Etat
SY21
(défini par
programme)
Comportement vis à vis du GRAFCET (Actions nécessaires)
Initialisation
Prépositionnement
Maintien de
Situation
Gel de
Graphe
• Mémorisation de
la demande par
bit drapeau Bi
SY21 = Ø
SY21 = 1
• Mémorisation
de la demande
par bit
drapeau Bi
• SET SY22
• SET (Xi,SY23)
-
-
-
• SET SY23
-
D
2.4-2 Traitement suite à un changement de mode
Les procédures sont spécifiques à chaque application, mais au niveau du traitement séquentiel, elles se résument comme suit :
• Remise à l’état initial,
• Remise à zéro du graphe principal,
• Prépositionnement d’étapes.
La démarche présentée pour la mise sous tension peut être reconduite pour les
modes de marches ou d’arrêts (voir organigramme page suivante) :
• Mémorisation par bits "drapeau" Bi,
• Action sur bits système,
• Action sur étapes.
2/9
Traitement suite à un changement de mode (suite)
Traitement
Demande
de
chargement
de modes
OUI
NON
Traitement
Demande
Arrêt ou
Marche
dégradée
OUI
Prise en compte :
• des fonctionnements suite à un incident,
• des arrêts.
D
Arrêt
normal
OUI
Production
encore
possible
OUI
Procédure
de marche
dégradée
Procédure
d'arrêt sur
incident
Demande
changement
de mode
de marche
B5
OUI
Production
nécessaire
Vérification
dans
l'ordre
Procédure
de vérification
dans le
désordre
B10
2/10
Procédure
d'arrêt sur
état déterminé
B4
Prise en compte :
• des changements de modes.
B3
OUI
Marche
permanente
OUI
Mise en
production
OUI
Procédure
de marche
de cloture
Procédure
de marche de
préparation
OUI
Procédure
de vérification
dans
l'ordre
B9
B8
B7
Procédure de
production
normale
B6
2
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
2.4-3 Organigramme du traitement préliminaire
La synthèse des traitements suite à une mise sous tension et/ou un changement
de mode de marche conduit à l’organigramme ci-dessous, pour le traitement
préliminaire.
Début du préliminaire
SY0
Initialisation
OUI
NON
SY1
OUI
SY21
NON
Prise en compte des
demandes d'arrêts
de changement de
modes :
• mémorisation par
bit drapeau Bi
• Action sur SY
Arrêt ou marche
dégradée ?
NON
Changement
de mode
NON
SY22
Set B1
D
OUI
OUI
NON
NON
Traitement
combinatoire
du préliminaire
(programme
application)
Set B2
action sur
SY..
NON
SY23
Actions sur le graphe suite à l'action
sur SY.. et à l'analyse des contextes
définis par Bi
Set Bi
action sur
SY..
Set Bj
action sur
SY..
SY21
Inhibition du traitement combinatoire
lors du premier tour
de cycle, s'il y a eu
action sur SY21,
SY22 ou SY23
NON
OUI
Test des bits drapeaux
B1, B2, ..., Bi, ..., Bj
B.?
OUI
Action de prépositionnement
du graphe sur Xi
Raz drapeau : Bi (i=1,... j)
NON
Logique
d'entrée
Fin du préliminaire
2/11
2.4-4 GRAFCET de Conduite
L’analyse des modes de marches et d’arrêts, établie lors de l’élaboration du cahier
des charges, peut être transcrite dans le programme application par un GRAFCET
graphique appelé: GRAFCET de Conduite. Ce dernier vient s’ajouter au GRAFCET
de l’application, appelé: GRAFCET de Production Normale.
0
10
11
20
30
12
21
22
D
23
31
Vérifications
Marches
X10 : Vérification
X20 : Production
X30 : Arrêt
X11 : Marche vérification dans
le désordre
X12 : Marche vérification dans
l'ordre
X21 : Marche transitoire
X22 : Marche production normale
X23 : Marche dégradée
X31 : Arrêt sur incident
X32 : Arrêt normal
32
Arrêts
Les marches de préparation et de clôture, dans le cas où l’ensemble des modes
retenus sont utilisés, apparaîssent regroupées sous la dénomination "Marche
transitoire" (X21).
Le passage d’un mode à un autre entraîne la désactivation de l’étape en cours et
l’activation de l’étape correspondant au nouveau mode (les réceptivités associées
aux transitions sont définies par les bits "drapeaux" Bi).
2/12
2
Traitement des Modes de Marches et d'Arrêts
2.5
GRAFCET Complet
Répondant au cahier des charges, le GRAFCET Complet définit le comportement
de l’application ou de l’automatisme.
Il comprend :
• Le GRAFCET de Sûreté (GS) : maître par rapport aux autres GRAFCET, il est
consacré à la surveillance de la sûreté en signalant tout incident.
• Le GRAFCET de Conduite (GC) : intégrant les dispositions précisées par le
GEMMA.
• Le GRAFCET de Production Normale (GPN): ou GRAFCET de l’application.
Action de
GS sur GC
L’évolution de ces GRAFCET doit obéir à des
règles de hiérarchie définies dans le préliminaire, lors de l’analyse et de l’élaboration des
ordres de prépositionnement.
GRAFCET
de
CONDUITE
GRAFCET
de
SURETE
Action de
GS sur GPN
D
Action de
GC sur GPN
GRAFCET de
PRODUCTION
NORMALE
2/13
D
2/14
X
Aide au diagnostic
Aide au diagnostic
Sous chapitre
3
Chapitre 3
Page
3.1 Comportement des sorties en cas de dysfonctionnement automate 3/2
3.1-1 Définition
3.1-2 Comportement des sorties
3/2
3/2
3.2 Diagnostic des défauts
3/3
3.3 Traitement des défauts d’entrées/sorties
3/4
3.3-1 Défauts sur les modules TOR
3.3-2 Traitement
3.3-3 Cas d’un coupleur intelligent (pour TSX 47-20)
Ce chapitre se termine à la page
3/4
3/4
3/4
3/6
3/1
D
3.1
Comportement des sorties en cas de dysfonctionnement
automate
3.1-1 Définition
Il y a disfonctionnement automate lorsque celui-ci n’est plus en mesure d’assurer
l’exécution normale de son programme. L’origine de dysfonctionnement peut
provenir du bac configuration (ou module) de base ou d’un bac (ou module)
d’extension.
L’origine peut être :
• un défaut automate; défaut mémoire (MEM) ou défaut processeur (CPU),
• un débordement tâche : déclenchement du "chien de garde",
• un point d’arrêt effectif, demandé par le terminal en mode MISE AU POINT,
• une coupure secteur ou défaut d’alimentation sur la base ou une extension.
3.1-2 Comportement des sorties
D
En cas de disfonctionnement, le système réagit par sécurité sur les sorties, en
fonction du positionnement du bit système "sécurité des sorties" : SY8, effectué par
l’utilisateur.
Positionnement de SY8
Comportement des sorties sur disfonctionnement
SY8 = 1
Remise à zéro des sorties
SY8 = 0
Les sorties restent dans l’état
Sur disfonctionnement d’un module ou bac d’extension, seules les sorties du
module ou bac concerné sont influencées. Le programme est toujours exécuté
(RUN).
3/2
Aide au diagnostic
3.2
3
Diagnostic des défauts d’entrées/sorties
En cas de dysfonctionnement, des bits systèmes spécifiques permettent d’établir
un diagnostic par programme ou par le terminal (en mode REGLAGE).
Ces bits sont :
• SY10 "défaut entrées/sorties", mis à l’état 0 sur défaut. Le voyant I/O de la base
est également allumé.
• Bits "STATUS" : S, mis à 1 sur défaut du module d’entrées/sorties correspondants et entraînant la mise à 0 de SY10.
TSX 17-20
Il possède 8 bits de Status pour chaque module.
• Si,0=1 (ou Si) somme logique des défauts sur le module ou défaut de
configuration,
• Si,1=1 défaut tension capteur (entrées/sorties T.O.R.), défaut d’alimentation
(entrées analogiques), ou défaut d’alimentation extérieure (sorties
analogiques),
• Si,2=1 défaut d’échange interne (entrées/sorties T.O.R.) ou problème de
convertisseur (module analogique),
• Si,3=1 défaut de court-circuit sur les sorties statiques,
• Si,4=1 défaut d’alimentation interne des sorties relais (défaut 12V),
• Si,6=1 défaut d’accès module (entrées/sorties T.O.R. ou analogiques),
• Si,5 et Si,7 non utilisés.
Après avoir supprimé l’origine du défaut, si le voyant I/O reste allumé et si SY10
reste à 0, provoquer une initialisation par le terminal.
TSX 27
Uniquement pour sorties statiques
• Oy,S=1 court-circuit ou surcharge sur l’une des sorties du module de l’emplacement y.
TSX 47-J/47-10/47-20
Ils possèdent 1 bit status par module.
• Ixy,S=1 Défaut d’échange avec le processeur,
module absent,
configuration module erronée,
bornier absent ou ouvert.
Cas du TSX DET 4 66 : contrôle supplémentaire de court-circuit.
Cas du TSX DET 32 12: contrôle supplémentaire de présence de l’alimentation des entrées.
• Oxy,S=1 Défaut d’échange avec le processeur,
module absent,
configuration module erronée,
surintensité sur une sortie ou défaut fusible,
bornier absent ou ouvert.
Cas du TSX DST 4 17 : contrôle supplémentaire d’alimentation externe.
Remarque : Ces bits sont remis à leur état initial par le système, dès la disparition
du défaut.
3/3
D
3.3
Traitement des défauts d’entrées/sorties
3.3-1 Défauts sur les modules TOR
Un module d’entrées/sorties TOR est déclaré en défaut sur :
• défaut d’échange avec le processeur,
• configuration matérielle non conforme à la configuration logicielle ou absence
module,
• bornier en cours de débrochage ou absent (sur TSX 47),
• surintensité
• module non alimenté (TSX DET 3212).
Dans l’un de ces cas, hors surintensité :
• le module est retiré de la table des échanges avec le processeur,
• pour un module d’entrées; mise à 0 des bits image dans la mémoire bits (TSX 27/
47 uniquement),
• pour un module de sorties; forçage à 0 des sorties du module (si SY8=1), les bits
image de la mémoire bits restant dans l’état,
• les bits status sont mis à 1, SY10 à 0 et le voyant I/O de la base allumé.
D
Sur surintensité, seul le dernier point cité ci-dessus est exécuté avec mise à 0 de
la voie en défaut : une voie en défaut est sans effet sur les autres voies du même
module.
3.3-2 Traitement
Lors de l’apparition d’un défaut sur un des modules d’entrées/-sorties, une
procédure de traitement peut être effectuée afin de localiser rapidement le ou les
modules responsable(s) de ce défaut. Ceci afin d’agir par programme pour :
• provoquer une marche dégradée, lancer un cycle de dégagement, etc,
• renseigner l’exploitant du processus sur le module en cause.
3.3-3 Cas d’un coupleur intelligent (pour TSX 47-20)
La procédure d’analyse est identique à celle d’un module d’entrées/sorties TOR. Si
l’on désire analyser l’ensemble des défauts coupleurs il est nécessaire de tester en
plus les bits Ixy,S, les bits IWxy,0,7 de chaque coupleur.
En effet, plusieurs catégories de défauts sont à distinguer (voir manuels de mise en
oeuvre de chaque coupleur).
3/4
Aide au diagnostic
3
Exemples
Défaut "bloquant"
Ce défaut correspond à une configuration non conforme, à un défaut de l’unité de
traitement du coupleur ou à un défaut d’échange.
Le coupleur se met en arrêt exécution . Le processeur le retire de la table des
échanges, les bits et les mots correspondants sont mis à 0.
Défaut coupleur
Ce défaut correspond à un défaut des circuits d’acquisition ou d’adaptation ou
bornier débroché.
Le processeur automate met le coupleur en STOP. Les échanges sont alors figés,
les bits et les mots correspondants conservent la valeur qu’ils avaient au moment
de la mise en STOP.
Défaut application
Ce défaut correspond au contrôle assuré par le coupleur vis-à-vis des capteurs ou
préactionneurs qui lui sont directement connectés. Le coupleur reste en RUN.
D
3/5
D
3/6
X
Fonctions spécifiques au TSX 17-20
Fonctions spécifiques au TSX 17-20
4
Chapitre 4
Sous chapitre
Page
4.1 Protection des programmes des cartouches EPROM et EEPROM
4/2
4.2 Configuration des entrée/sortie spécifiques
4/3
4.2-1 Configuration de l’entrée de commande RUN/STOP
4.2-2 Configuration de la sortie SECURITE
4.3 Modules de visualisation
4.3-1
4.3-2
4.3-3
4.3-4
Principe
Module de visualisation standard
Module de visualisation numérique TSX 17 ACC2
Exemple de programmation
Ce chapitre se termine à la page
4/3
4/3
4/4
4/4
4/4
4/5
4/5
4/6
4/1
D
4.1
Protection des programmes des cartouches EPROM et EEPROM
Les programmes contenus dans les cartouches mémoire EPROM et EEPROM
peuvent être protégés, durant leur sauvegarde, contre les relectures et les modifications. Pour cela, il suffit, lors du transfert RAM vers cartouche (à partir du terminal)
de sélectionner l’option "Protection" (PROTECT).
Un programme protégé est uniquement exécutable à partir de la RAM. Il n’est plus
accessible à la lecture ni à la modification. Ce programme reste cependant
accessible aux multiples duplications sur d’autres RAM de TSX 17-20.
Le verrouillage contre les duplications consiste à rendre un programme exécutable,
uniquement si la cartouche qui le contient est enfichée en face avant de l’automate,
lorsque ce dernier est en RUN.
L’opération de verrouillage s’effectue par programme. Elle consiste à écrire au début
du préliminaire le réseau de contact ci-dessous.
"
JMP2
D
1
"
JMP1
2
COMP
COMP : si SW17
<> SW18
alors
JMP LAB1
Si le contenu de SW17 est différent de celui de SW18, le processeur effectuera des
sauts du label 2 vers le label 1, jusqu'à déclenchement du "chien de garde" (temps
d'exécution programme supérieure à 150ms).
Un programme utilisateur protégé et verrouillé devient inviolable. Ainsi il est possible de disposer d’un "progiciel" par application.
4/2
Fonctions spécifiques au TSX 17-20
4.2
4
Configuration des entrée/sortie spécifiques
L’entrée I0,0 et la sortie O0,0 du TSX 17-20 peuvent être chacune affectées
à un rôle spécifique.
4.2-1 Configuration de l’entrée de commande RUN/STOP
I0,0 : entrée de commande RUN/STOP. Elle permet d’accéder directement au
moyen d'un interrupteur raccordé, à la mise en RUN ou STOP de l'automate.
La configuration de cette entrée se fait à partir du terminal, dans le mode
PROGRAMMATION :
I0=◊‘
I0=R/S
entrée normale (état par défaut). Lorsque I0,0 n’est pas configurée,
son fonctionnement est identique à tout autre entrée T.O.R. du module
de base.
entrée RUN/STOP. Lorsque cette entrée est configurée, son fonctionnement devient le suivant :
• sur front montant: met en RUN l’automate,
• à l’état 0 : met en STOP l’automate.
La mise en STOP à partir de cette entrée est prioritaire sur celle à partir du
terminal.
4.2-2 Configuration de la sortie SECURITE
O0,0 : sortie SECURITE. Elle permet l’asservissement de l’alimentation des sorties
de l’automate. Cette sortie est à câbler dans les circuits de sécurité externes (voir
manuel de mise en oeuvre).
La configuration de cette sortie se fait à partir du terminal, dans le mode
PROGRAMMATION :
O0={} sortie normale (état par défaut). Lorsque O0,0 n’est pas configurée,
son fonctionnement est identique à tout autre sortie T.O.R. du module
de base.
O0=SECU sortie SECU. Lorsque cette SORTIE est configurée, son état est défini
par le système comme suit :
• à l’état 1 : lorsque l’automate est en RUN et sans défaut,
• à l’état 0 : lorsque l’automate est en STOP ou en RUN avec défaut.
Nota : I0,0 et O0,0 sont configurées par défaut en entrée/sortie normales.
Elles peuvent être configurées indépendamment, à partir du terminal.
Une fois configurées, ces entrée/sortie ne doivent plus être utilisées dans le programme.
4/3
D
4.3
Modules de visualisation
4.3-1 Principe
L'automate de base TSX 17-20 dispose en face avant d'un module permettant selon
l'état de SY14 :
• la visualisation des entrées/sorties si SY14=0,
• la visualisation de l'état des bits du mot système SW16 si SY14=1.
En lieu et place de ce module, peut être enfiché un autre module de visualisation
Numérique (référencé TSX 17 ACC2), qui complète la visualisation des entrées/
sorties par un affichage sur 4 digits en BCD du contenu de SW16(si SY14=1).
Le contenu de SW16 affiché, peut être une valeur de mot interne, de compteur, de
temporisateur, un numéro d’étape GRAFCET, etc.
4.3-2 Module de visualisation standard
D
Eléments
visualisés
Etat
SY14
Sorties
0
O0,00...
O0,08...
O0,08...
O0,12...
Mot
SW16
1
SW16,F ...
....
....
SW16,3 ...
0
1
2
L’état du bit SY14 est visualisé en
face avant par le voyant MD
(Memory Display).
• SY14=0 voyant MD éteint (état
par défaut)
• SY14=1 voyant MD allumé
4/4
3
4
5
SORTIES
6
7
8
9 10 11 12 13 14 15
OUTPUT
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
MD
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
ENTREES
INPUTS
4
Fonctions spécifiques au TSX 17-20
4.3-3 Module de visualisation Numérique TSX 17 ACC2
Eléments
visualisés
Etat
SY14
Sorties
0
Mot
SW16
1
0
1
2
3
O0,00...
4
5
6
7
O0,08...
8
9 10 11 12 13 14 15
O0,08...
O0,12...
rang F (MSB)
4° quartet
L’état du bit SY14 est visualisé en
face avant par le voyant MD
(Memory Display).
• SY14=0 voyant MD éteint (état
par défaut)
• SY14=1 voyant MD allumé
3° quartet
2° quartet
1° quartet
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
SORTIES
OUTPUT
ENTREES
INPUTS
MD
4° 3° 2° 1°
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
D
4.3-4 Exemple de programmation
Il s’agit de visualiser alternativement, selon l’état de l’entrée I0,2, la valeur du mot
W0 et la valeur courante C0,V du compteur C0.
" A F F I C HAGE
IØ,1
1 IØ,2
1
Ø IØ,2
L
B CD
SY14
Valid. affichage num.
BCDWØ → SW16
Affichage WØ
BCD WØ → SW16
BCDCØ,N →W16
Affichage compteur
BCD CØ,V → SW16
4/5
D
4/6
X
Communication par prise terminal
Chapitre
1
2
Intercalaire E
Page
Généralités
1.1 Généralités sur la "liaison terminal"
1/1
1.2 Généralités sur les transmissions de données
1/3
Liaison terminal
2/1
1/2
2.1 Liaison terminal du TSX 17-20
2/2
2.2 Liaison terminal des TSX 27/47
2/5
2.3 Bloc texte du type terminal (rappel)
2/10
E
1
E
2
X
Généralités
Généralités
Sous chapitres
1.1 Généralités sur la "liaison terminal"
1.1-1 Présentation
1.1-2 Caractéristiques de la laison
1.1-3 Configuration de la liaison
1.2 Généralités sur les transmissions de données
1.2-1
1.2-2
1.2-3
1.2-4
Définition
Types de transmission
Transmission série asynchrone
Types de liaison série
Ce chapitre se termine à la page
1
Chapitre 1
Page
1/1
1/2
1/2
1/2
1/3
1/3
1/3
1/4
1/5
1/6
E
1/1
1.1
Généralités sur la "liaison terminal"
1.1-1 Présentation
La prise terminal des automates de la série TSX7 permet :
• le raccordement des terminaux de la série TSX7 et des terminaux universels,
pour la programmation et le réglage des TSX 17-20/27/47. Les échanges
s’effectuent dans ce cas de manière "transparente" à l’utilisateur, à la vitesse
optimale de 9600 bauds.
• le raccordement de terminaux d’exploitation type XBT. La gestion des échanges
est rendue "transparente" à l’utilisateur grâce au protocole "Réglage", spécifique
à la série TSX7, qui assure le dialogue entre l’automate et le terminal.
• le raccordement des terminaux universels ou des périphériques disposant d’une
liaison série. La "liaison terminal" assure dans ce cas les échanges de chaînes
de caractères ASCII entre la mémoire de l’automate et le périphérique. Les
messages sont véhiculés vers la prise terminal par les blocs textes du type TER,
et les échanges se font à une vitesse configurable (300 à 9600 bauds).
Le protocole de gestion des échanges est dans ce cas à la charge de l’utilisateur.
Il doit être implanté dans le périphérique.
1.1-2 Caractéristiques de la liaison
E
La "Liaison Terminal" des automates de la série TSX7 est une liaison "point à point",
servant de support à une transmission série asynchrone du type :
• Boucle de courant : cas des TSX 27/47,
• RS 485 : cas du TSX 17-20.
Le raccordement s’effectue sur l’unité centrale de l’automate à l’aide d’un connecteur
"SUB D" (type CANNON), mâle :
• 9 broches, pour les TSX 27/47,
• 15 broches, pour le TSX 17-20.
1.1-3 Configuration de la liaison
En cas de raccordement d’un terminal TSX série 7, le dialogue s’effectue à la
vitesse optimale de 9600 bauds.
En cas de raccordement d’un périphérique, la vitesse est configurable (300 à 9600
bauds).
1/2
Généralités
1.2
1
Généralités sur les transmissions de données
1.2-1 Définition
Une transmission de données est
un échange d’informations entre
deux équipements (stations A et
B).
Emission
données
Réception
Cet échange, véhiculé sur la ligne
de transmission, doit être défini
dans un langage codé, compréhensible par l’interface émetteur et
l’interface récepteur.
Réception
données
Emission
Station A
Ligne
Station B
1.2-2 Types de transmission
Une transmission de données peut être :
• du type SIMPLEX (ou unidirectionnelle). La station émettrice
est toujours émettrice et la station réceptrice est toujours réceptrice. Exemple: transmission
automate vers imprimante.
E
• du type HALF-DUPLEX (ou bidirectionnelle à l’alternat). La station émettrice peut être réceptrice, mais pas simultanément.
C’est le cas de la prise terminal.
Exemple : transmission entre
automate et XBT.
PUIS
E
R
PUIS
• du type FULL-DUPLEX (ou bidirectionnelle simultanée). Les
deux stations sont simultanément émettrices et réceptrices.
Exemple: transmission entre
mémoire automate et coupleur
SCM..
E
R
R
E
R
E
ET
R
E
ET
1/3
1.2-3 Transmission série asynchrone
La transmission série asynchrone est utilisée dans le domaine industriel pour les
échanges: automate-automate, ou terminal-automate.
La transmission série est une émission de caractères (chaînes de bits), les uns
derrière les autres, sur une même voie, d’un émetteur vers un récepteur. Cette
transmission est dite asynchrone car la synchronisation entre l’émetteur et le
récepteur est au niveau du caractère : 1 bit "START" et 1 ou 2 bits "STOP" sont
transmis entre l’envoi de 2 caractères. Ils signalent le début et la fin du code du
caractère transmis.
Les caractéristiques de la transmission série sont (voir schéma ci-dessous) :
Vitesse de transmission
Variable selon les périphériques (300 à 9600 bauds),
Bit de START
Chaque caractère transmis est précédé d’un bit de start (synchronisation : bit à 0),
Format du caractère
7 ou 8 bits de données :
• Pour les échanges ASCII : format 7 bits (le huitième bit peut servir pour le contrôle
de parité).
• Pour les échanges en binaire pur : format 8 bits.
E
Contrôle de parité
Afin de détecter les éventuelles erreurs de transmission, le bit de rang 8 du code
ASCII du caractère peut être réservé au contrôle de parité :
• contrôle de type PAIR : le bit de rang 8 est positionné à 0 ou à 1 afin que le nombre
total de 1 dans le code du caractère soit pair.
• contrôle de type IMPAIR : le bit de rang 8 est positionné à 0 ou à 1 afin que le
nombre total de 1 dans le code du caractère soit impair.
Ce bit est calculé et émis par l’émetteur à la suite du code du caractère. Il est de
nouveau calculé par le récepteur et comparé au bit reçu.
Bits de STOP
Chaque caractère transmis peut être suivi d’un ou deux bits de stop (synchronisation : bits à 1). Ainsi, un bit de start peut de nouveau être identifié.
En l’absence de transmission (à l’état repos), la ligne est en général à l’état
logique 1.
7 ou 8 bits transmis
(avec ou sans contrôle de parité)
état repos
niveau "1"
niveau "0"
synchro
1 ou 2
bits STOP
START
bit
Transmission d'un caractère ASCII
1/4
Généralités
1
1.2-4 Types de liaison série
Les transmissions de données, via la liaison série asynchrone, sont normalisées.
Les normes correspondantes, concernent les caractéristiques :
• électriques (tension, courant),
• fonctionnelles (circuits d’émission et de réception),
• de connexion (type de connecteur et brochage).
Ces normes sont définies par :
• le CCITT : Comité Consultatif International Télégraphique et Téléphonique,
• l’EIA : Electronic Industries Association,
• l’ISO : International Standard Organization.
Les principales normes sont :
• RS 232C, interface de tension, signal +12 / -12V:
- 1 logique = -3 à -15V,
- 0 logique = +3 à +15V.
Cet interface est utilisé pour des débits binaires inférieurs à 20 Kbits/s et entre des
stations distantes de moins de 15m.
• Boucle de courant, interface de courant :
- simple courant : 0 / 20 mA,
- double courant : +20 / -20 mA.
L’interface est dite ACTIVE si elle fournit l’énergie pour transporter l’information.
Elle est dite PASSIVE dans le cas contraire.
• RS 422/485, interface de tension, signal < 6V :
- 1 logique = tension différentielle < -200 mV,
- 0 logique = tension différentielle > 200 mV.
Ses caractéristiques électriques (mode différentiel, courant élevé) offrent de très
bonnes qualités de transmission et d’immunités, supérieures à celles de la
RS 232C.
Le diagramme ci-dessous illustre les domaines d’utilisation de ces trois normes, en
fonction des distances entre stations et du débit binaire.
Longueur
1000 m
RS422A/RS485
RS232C
Boucle courant
20mA
15 m
250
500
20K
100K
10M
Débit Binaire
Nota : pour les liaisons asynchrones, le débit binaire maximum ne dépasse pas normalement
19200 bits/s.
1/5
E
E
1/6
X
Liaison terminal
Liaison terminal
Sous chapitre
2.1 Liaison terminal du TSX 17-20
2.1-1
2.1-2
2.1-3
2.1-4
Définition
Utilisation
Caractéristique de la liaison
Raccordement de la prise terminal du TSX 17-20
2.2 Liaison terminal des TSX 27/47
2.2-1
2.2-2
2.2-3
2.2-4
2.2-5
Définition
Utilisation
Caractéristiques de la liaison
Raccordement de la prise terminal du TSX 27
Raccordement de la prise terminal du TSX 47
2.3 Bloc texte du type terminal (rappel)
2.3-1 Définition du bloc texte TER
2.3-2 Caractéristiques du bloc texte TER
Ce chapitre se termine à la page
2
Chapitre 2
Page
2/2
2/2
2/2
2/3
2/4
2/5
2/5
2/5
2/6
2/7
2/9
2/11
2/11
2/11
2/12
2/1
E
2.1
Liaison terminal du TSX 17-20
2.1-1 Définition
La "liaison terminal" du TSX 17-20 est du type RS 485, non isolée.
Elle assure :
• Les échanges avec les terminaux de programmation et de réglage TSX T317
(via adaptateur TSX 17 ACC7) FTX 417/507 et compatible PC (via adaptateur
TSX 17 ACC PC = ACC8 + ACC11).
• Les échanges avec les périphériques type terminaux universels et écran/
clavier(1). Les blocs textes du type TER sont utilisés pour l’émission et/ou la
réception des chaînes de caractères.
Le protocole de gestion des échanges est à la charge de l’utilisateur; il doit être
défini dans le périphérique.
• Les échanges avec les terminaux type XBT. Le protocole réglage, spécifique à
la série TSX7, assure les échanges.
• La communication via le Bus multipoint UNI-TELWAY. Un interface (TSX 17 ACC5)
assure la liaison entre le TSX 17-20 (par la prise terminal) et le bus.
Le TSX 17-20 se comporte comme une station ESCLAVE et répond aux requêtes
de la station MAITRE (TSX 17-20 muni du coupleur TSX SCG 116, TSX 47/67/
87 muni d’une carte coupleur TSX SCM 21.6).
E
2.1-2 Utilisation
La norme RS 485 est utilisée pour toutes les transmissions jusqu’ê 1000 m, et pour
un débit binaire maximum de 100 Kbits/s.
Ses caractéristiques électriques (mode différentiel, courant élevé) offrent de très
bonnes qualités de transmission et d’immunité, supérieures à celles de la RS 232C.
Prise Terminal
TSX 17-20
(1)
La liaison doit être isolée si la longueur de la ligne est supérieure à 5 m.
2/2
Liaison terminal
2
2.1-3 Caractéristiques de la liaison
Le schéma ci-dessous illustre le principe de fonctionnement de la transmission de
données type RS 485.
Câble
d'interconnexion
Générateur symétrique
Charge
Terminaison
du câble
B
A'
Point de jonction
de la Charge
G
D(A)
Point de jonction
du Générateur
A
D(B)
Réception
Z
t
Zt : Résistance de
terminaison de câble
100 à 150 ohms
R
B'
C'
C
OVL
Référence
Zéro volt
La transmission des données s’effectue en mode différentiel sur une paire torsadée. Ces signaux de données, appelés D(A) et D(B) doivent avoir des caractéristiques électriques conformes à la norme EIA RS 485. Ces signaux correspondent
respectivement aux points A/A’ et B/B’ de la norme. Le bon fonctionnement des
émetteurs-récepteurs nécessite d’autre part l’interconnexion des "communs" de
chaque station raccordée (points C/C’).
Cette référence de potentiel, appelée 0VL, sera véhiculée par une deuxième paire
torsadée. L’ensemble des deux paires torsadées sera impérativement blindé afin
d’être protégé contre les perturbations électromagnétiques (signal appelé BLIND).
Tableau de fonctionnement, défini par convention
Potentiel D(A) - D(B)
D(A) - D(B) < -200 mV
D(A) - D(B) > +200 mV
-200 mV
< D(A) - D(B) < +200mV
Etat logique de la ligne
→
→
→
état binaire = 1 (ou MARK)
état binaire = 0 (ou SPACE)
état indéterminé
Transmission : HALF-DUPLEX
Impédance de charge minimale : 100 ohms
longueur de câble maximale : 1000 m
2/3
E
2.1-4 Raccordement de la prise terminal du TSX 17-20
Raccordement par connecteur SUB D femelle 15 points (voir schéma de raccordement et tableau de brochage ci-dessous).
5V
5V
DE
D(B)
14
TX
D(A)
7
RX
GND
GND
/INL
12
GND
5
GND
8
GND
15
E
12V
6
5V
13
DE
1
TSX 17-20
Connecteur CCTU
15 points
Broche
1
2
3
4
Référence -DE*
* pour TSX ACC7 et TSX ACC5
2/4
Périphérique
Câble
5
6
7
8
GND 12V D(A) GND
9
10
11
12
13
14
15
-INL VCC D(B) GND
Liaison terminal
2.2
2
Liaison terminal des TSX 27/47
2.2-1 Définition
La "liaison terminal" des TSX 27/47 est du type Boucle de courant 20 mA.
Elle assure :
• Les échanges avec les terminaux de programmation et de réglage TSX T407,
FTX 417/507 et compatible PC (via adaptateur TSX TAC 03).
• Les échanges avec les périphériques type terminaux universels et écran/clavier.
Les blocs textes du type TER sont utilisés pour l’émission et/ou la réception des
chaînes de caractères.
Le protocole de gestion des échanges est à la charge de l’utilisateur; il doit être
défini dans le périphérique.
• Les échanges avec les terminaux type XBT. Le protocole réglage, spécifique à
la série TSX7, assure les échanges.
2.2-2 Utilisation
La transmission de données du type Boucle de courant 0 / 20 mA est la plus
courante. Elle n’est pas normalisée, mais est devenue une norme de fait.
Elle est utilisée pour des distances entre stations inférieures à 1000 m et pour des
débits binaires de l’ordre 20 Kbits/s.
Prise
Terminal
TSX 27
X
E
Prise
Terminal
TSX 47
X
2/5
2.2-3 Caractéristiques de la liaison
La connexion est du type Boucle de courant 20 mA, courant passant au repos :
• non isolée pour le TSX 27,
• isolée pour le TSX 47.
Le connecteur fournit l’alimentation des terminaux TSX T107 (12V, 140mA),
TSX T407 (12V, 900mA).
Le schéma ci-dessous illustre le principe de fonctionnement de la transmission de
données type Boucle de courant.
Simple courant
0-20mA
20mA
0
Temps
"Liaison Terminal" Active
Prise terminal automate
Ligne
Terminal ou
périphérie
E
Tableau de fonctionnement, défini par convention
Simple courant 0/20 mA
20 mA
0 mA
2/6
→
→
état binaire = 0
état binaire = 1
Transmission : HALF-DUPLEX
Débit binaire maximum : 20 Kbits/s
longueur de câble maximale : 1000 m
Liaison terminal
2
2.2-4 Raccordement de la prise terminal du TSX 27
Raccordement par connecteur SUB D femelle 9 points (voir schémas de raccordement ci-dessous).
Périphérique avec liaison passive (sans limitation de courant)
12 V
9
+ 12 V
560Ω
RXD
+ REC
2
R1
560Ω
- REC
7
+ EMI
4
TXD
- EMI
6
0V
8
0V
/INL
3
EARTH
5
NC
1
TSX 27
Connecteur CCTU
9 points
E
Câble
Périphérique
Dans le cas où le périphérique possède une limitation de courant, la résistance de
560 ohms située sur le câble est inutile.
La résistance de 560 ohms (R1) 1/4 W ainsi que les ponts (9-2) et (8-3) sont à câbler
dans le connecteur mâle situé du côté de l’automate.
2/7
Périphérique avec liaison active (avec limitation de courant)
12 V
9
+ 12 V
560Ω
RXD
12 V
+ REC
2
- REC
7
+ EMI
4
TXD
- EMI
6
0V
8
0V
0V
/INL
3
EARTH
5
NC
1
TSX 27
Connecteur CCTU
9 points
E
2/8
Câble
Périphérique
Liaison terminal
2
2.2-5 Raccordement de la prise terminal du TSX 47
Raccordement par connecteur SUB D femelle 9 points (voir schéma de raccordement ci-dessous).
Périphérique avec liaison isolée passive.
12 V
+ 12 V
9
+ REC
2
- REC
7
+ EMI
4
- EMI
6
0V
8
0V
/INL
3
EARTH
5
NC
1
TSX 47
Connecteur CCTU
9 points
E
Câble
Périphérique possédant
une liaison isolée passive
(sans limitation de courant)
2/9
Raccordement de la prise terminal du TSX 47 (suite)
Périphérique avec liaison isolée active.
12 V
+ 12 V
9
12 V
+ REC
2
- REC
7
+ EMI
4
- EMI
6
0V
8
0V
0V
/INL
3
EARTH
5
NC
1
TSX 47
Connecteur CCTU
9 points
E
2/10
Câble
Périphérique possédant
une liaison isolée active
(avec limitation de courant)
2
Liaison terminal
2.3
Bloc texte du type terminal (rappel)
2.3-1 Définition du bloc texte TER
Le bloc texte du type terminal (TER) est un
bloc fonction qui véhicule des messages entre
la mémoire RAM de l’automate et la prise
terminal.
TXTO
R
D
TER
LOCAL
S
E
WO[16]
O L=29
S=
I
Bloc Texte
2.3-2 Caractéristiques du bloc texte TER
Les caractéristiques générales du bloc texte TER sont détaillées dans :
"Langage à contacts", chapitre 6. Le tableau ci-dessous en donne un extrait.
entrée R "Reset" : inhibition de l’échange
entrée S "Start" : départ, sur front montant
provoque le lancement de
l’échange
entrée O "Out" : émission
entrée I "In"
: réception
sortie D "Done" : échange terminé
bit associé: TXTi,D
sortie E "Error" : erreur d’échange
bit associé: TXTi,E
TXTi,L
TXTi,S
↔ TER
LOCAL
Wi[j]
R
S
O
I
» … D
◊ ‘ E
◊t |
◊ |
Ω––ß
E
: longueur table d’émission en
Æ–––––TXT 0 ––––«
nombre de caractères
R ◊<–>TER Wi[j]
‘D=
: nombre de caractères reçus
S∑◊
‘E=
O ◊L=
S=
|
ou code d’erreur
I Ç––––––––––––––––ß
: bloc texte type terminal
: échange en local
: Wi [ j ] : Wi adresse de début table de réception
j
: nombre de caractères à recevoir
Nota : Les fenêtres dans le tableau ci-dessus, illustrent la représentation des blocs fonction
textes sur l’écran du terminal de programmation TSX T407.
2/11
E
2/12
X
Exemples d'applications et annexes
Intercalaire F
Chapitre
1
2
3
4
Page
Introduction
1.1 Préambule
1/1
1.2 Aide à la programmation : actions sur front
1/3
Exemples d’applications avec TSX 17-20
2/1
2.1 Traitement d’un positionnement par la tâche rapide
2/2
2.2 Compteur/Temporisateur rapide en multiprésélection
2/6
Exemples d’applications avec TSX 17-20/27/47
3/1
3.1 Description de la machine
3/2
3.2 Grafcet du cahier des charges (première partie)
3/3
1/2
3.3 Modes de marche et d’arrêt (deuxième partie)
3/14
3.4 Comptage des pièces (troisième partie)
3/20
3.5 Communication par bloc texte (quatrième partie)
3/22
Annexes
4.1 Temps d’éxécution mémoire
4/1
4.2 Définitions GEMMA
4/4
4.3 Code ASCII
4/5
4/2
F
1
F
2
X
Introduction
Introduction
1
Chapitre 1
Sous chapitres
page
1.1 Préambule
1/2
1.2 Aide à la programmation : actions sur front
1/2
Ce chapitre se termine à la page
1/4
F
1/1
1.1
Préambule
Les chapitres 2 et 3 traitent quelques exemples d’applications étudiés en langage
PL7-2.
Chaque exemple a été simplifié afin de paraître didactique et est décomposé en
parties successives, analysées et traitées l’une après l’autre :
• Cycle de fonctionnement, défini par le cahier des charges.
• Modes de Marches et d’Arrêts.
• Fonctions complémentaires (affichage, communication, etc).
Tous les programmes sont donnés sur des formulaires de programmation ("schéma à contacts" ou "GRAFCET"). Ils peuvent être saisis sur n’importe quel terminal
de programmation en langage PL7-2.
La machine automatique de perçage (chapitre 3) est un exemple extrait de
l’ouvrage : "Le GRAFCET, sa pratique et ses applications", des éditions
EDUCALIVRE. Cet exemple est traité avec une affectation d’entrées/sorties pour
TSX 17-20. Moyennant un adressage adéquat (voir intercalaire A, chapitre 2, souschapitre 2.1), Il pourra être testé sur un automate TSX 27 ou TSX 47.
F
1/2
Introduction
1.2
1
Aide à la programmation : Actions sur front
Afin de tenir compte de contraintes d’application ou de modes de marches,
certaines actions ne doivent être exécutées que sur un cycle programme (dès que
et non pas tant que la condition est vraie).
Ces actions sont alors dites exécutées sur fronts :
• montant, lorsque le bit associé à la condition passe de l’état 0 à 1,
• descendant, lorsque le bit associé à la condition passe de l’état 1 à 0.
Principe de programmation d’une action sur fronts
Dès que la condition est vraie (B100 étant encore à 0), le bit B10 est positionné à 1.
Le bit B100 est à son tour positionné à 1.
Au label 20, B10 étant à 1, les actions associées sont alors effectuées.
Au tour de cycle suivant, B100 étant à 1, B10 repasse à 0 et les actions associées
ne seront pas exécutées.
Ce traitement est renouvelé chaque fois que le bit associée à la condition passe de
l’état 0 à l’état 1.
"bit" B1ØØ
B1ØØ
1
Ø
L
B1Ø
2
Ø
L
B1Ø
B1Ø : bit mémorisation
front géneré sur
sur le "bit"
Actions
Conditionnées par
le front mémorisé
dans B1Ø
F
Remarque : Ce traitement prend obligatoirement deux réseaux de contacts, car le
bit mémorisation de front n’est reconnu à 1 qu’à partir du réseau qui suit celui dans
lequel est géré le bit "condition".
1/3
F
1/4
X
Exemples d'applications avec TSX 17-20
2
Exemples d'applications avec TSX 17-20 Chapitre 2
Sous chapitre
Page
2.1 Traitement d’un positionnement par la tâche rapide
2/2
2.2 Compteur/temporisateur rapide en multiprésélection
2/6
2.2-1 Description de l’application
2.2-2 Données de programmation
2.2-3 Programme
Ce chapitre se termine à la page
2/6
2/9
2/10
2/16
F
2/1
2.1
Traitement d’un positionnement par la tâche rapide
Les entrées événementielles I0,24 et I0,25 sont raccordées à un codeur rotatif
incrémental, avec discriminateur de sens de marche (voir schéma ci-dessous).
Réaliser le programme permettant de calculer la position, en fonction du sens de
marche.
Un bouton-poussoir raccordé à l’entrée I0,01 permet d’initialiser le calcul de la
position (position de référence : 0).
I0,24
I0,25
A
B
Signaux
0
+24V
Moteur
Codeur
rotatif
F
2/2
Accouplement
souple
2
Exemples d'applications avec TSX 17-20
Principe de fonctionnement d’un codeur rotatif incrémental
Un codeur est un dispositif électromécanique, dont la sortie électrique représente sous forme numérique la position angulaire de l’axe
d’entrée.
Le codeur incrémental est constitué d’un disque qui comporte deux
pistes divisées en "n" intervalles
d’angles égaux, alternativement
opaques et transparents. "n" est
appelé résolution ou nombre de
périodes.
Electronique
Optique
Mécanique
Deux photo-diodes décalées envoient deux faisceaux qui traversent les fentes du
disque, délivrant en sortie, deux signaux "carré" (A et B) en quadrature de phase.
Pour un tour complet de l’axe du codeur, les faisceaux sont interrompus "n" fois et
délivrent "n" signaux consécutifs.
Le déphasage (90° électrique) des
signaux A et B permet de déterminer le sens de marche :
• dans un sens pendant le front
montant du signal A, le signal B
est à 1 (sens positif par exemple),
A
B
90° él
360° él
période ou incrément
• dans l’autre sens pendant le front montant du signal A, le signal B est à 0 (sens
négatif par exemple).
F
2/3
Corrigé de l’exercice
Compte-tenu de la fréquence élevée(1) des signaux A et B en sortie (recueillis
respectivement sur I0,24 et I0,25), le traitement du positionnement sera écrit en
tâche rapide.
La tâche maître sera ralentie, compte tenu des appels fréquents de la tâche rapide.
En effet, cette dernière est lancée chaque fois que I0,24 change d’état physique (sur
front montant ou sur front descendant).
Le mot W0, mis à jour chaque fois qu’un front montant sur I0,24 est détecté, est :
• incrémenté d’une unité pour signaler un pas dans le sens positif,
• décrémenté d’une unité pour signaler un pas dans le sens négatif.
Configurer I0,24 comme entrée événementielle. I0,25 peut être testée en tâche
rapide, bien qu’elle demeure configurée comme entrée normale.
Sens négatif
Sens positif
A
A
B
B
Déphasage
(90° él)
Déphasage
(90° él)
Période
(ou signal)
(1)
: Dans le cas d’une application ayant un programme conséquent en tâche maître (réseaux
avec plusieurs blocs opération et comparaison), la fréquence des signaux du codeur doit
être inférieure à 300 Hz, afin de garantir leur prise en compte.
F
2/4
Exemples d'applications avec TSX 17-20
2
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
" POS I T . I N I T I A L E
SY19 Tâche Maître
R Validation
Tâche rapide
1 IØ,1
L
Ø →WØ
Initialisation
position
POS I T I ON
" C A L CU L
IØ,24 IØ,25
WØ+1 → WØ
IØ,25
WØ-1 → WØ
1
F
Tâche Rapide
Calcul position
en fonction du
sens de marche
"
X
L
F
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
Par
p
Tâche rapide
Date
Traitement préliminaire
Etude :
C
T
P Traitement postérieur
Date :
Folio
A
B
Dessins :
Positionnement
2/5
2.2
Compteur/temporisateur rapide en multiprésélection
Cet exercice est composé de trois parties successives qui doivent être traitées dans
l’ordre :
1ère partie : dosage par multiprésélection,
2ème partie : affichage volume,
3ème partie : lecture à la volée du volume instantané.
2.2-1 Description de l’application
Première partie
• Enoncé
Le processus de remplissage d’un produit chimique nécessite le dosage précis
et successif de trois sous-produits P1, P2 et P3.
L’écoulement de ces sous-produits dans la trémie réceptrice est contrôlé respectivement par trois électrovannes EV1, EV2 et EV3. L’écoulement de la trémie
réceptrice vers la cuve est contrôlé par l’électrovanne EV4.
L’ouverture des électrovannes est provoqué par la présence de tension à leurs
bornes; la fermeture par l’absence de tension (électrovannes monostables).
La présence de la cuve sous la trémie est contrôlée par une cellule photoélectrique.
Solution
Solution
Solution
P1
P2
P3
EV1
EV2
EV3
F
Trémie réceptrice
EV4
Cuve
Cellule
2/6
Exemples d'applications avec TSX 17-20
2
• Modes de marches
M1 : Les trois sous-produits P1, P2 et P3 sont dosés dans cet ordre et
immédiatement l’un après l’autre. C’est la présence de la cuve qui provoque
immédiatement le dosage du premier sous-produit et l’ouverture de EV4.
M2 : L’électrovanne EV4 se ferme :
- à la fin du dosage du 3ème sous-produit,
- en cas de retrait de la cuve pendant la phase de remplissage,
- en cas de coupure secteur.
M3 : Une reprise secteur ou le retrait de la cuve avant la fin du cycle provoquent
la réinitialisation complète du processus (pour la cuve vide suivante).
M4 : Le volume d’une cuve n’autorise que la délivrance d’une seule dose de
chacun des sous-produits.
• Données de l’exercice
Les sous-produits P1, P2 et P3 sont envoyés par des doseurs ayant un débit de
1 Litre/seconde :
- P1 est dosé à 5200L,
- P2 est dosé à 3125L,
- P3 est dosé à 1649L.
Le dosage est géré par le compteur rapide. Il peut être réalisé de deux manières
différentes :
- soit par l’entrée comptage rapide, où à chaque impulsion externe correspond
1L dosé,
- soit par le temporisateur rapide, où à chaque impulsion interne de 0,555ms
correspond 1L dosé.
Pour les besoins de la simulation, on retiendra la deuxième solution.
La présélection du sous-produit P1 peut être définie de deux manières différentes :
- soit saisie lors de la programmation du bloc FC (FC,P = 9999 par défaut) :
solution non retenue,
- soit définie dans le programme application, lors de l’initialisation (M3). Dans ce
cas et seulement si un "Reset" préalable du Timer est effectué, la présélection
P1 est retenue pour le premier cycle de comptage.
• Adressage entrées/sorties
EV1
EV2
EV3
EV4
=
=
=
=
O0,01
O0,02
O0,03
O0,04
Cellule présence cuve = I0,01
2/7
F
Deuxième partie
• Affichage volume en BCD sur TSX 17 ACC2
En remplaçant le module de visualisation standard du TSX 17-20 par le module
numérique (réf: TSX 17 ACC2), afficher les trois volumes intermédiaires de la
cuve (Vc), correspondants aux moments de passage d’un sous-produit au
suivant :
volume cuve Vc = P1
= P1 + P2
= P1 + P2 + P3
En début de cycle, Vc = 0
P1 = 5200
P2 + P2 = 8325
P1 + P2 + P3 = 9974
Données complémentaires : I0,02 = valide l’affichage du contenu de SW16.
Troisième partie
• Lecture à la volée du volume instantané
En actionnant un bouton-poussoir (Bp) raccordé à l’entrée 3 (I0,03), l’opérateur
peut visualiser sur l’afficheur numérique le volume instantané de la cuve (Vi).
Cette valeur reste affichée et figée tant que le bouton est actionné.
Il peut être effectué durant un cycle de remplissage de la cuve autant de lecture
à la volée que d’actions sur le bouton-poussoir.
La lecture à la volée ne doit pas empêcher l’évolution du dosage et l’affichage de
Vc (lorsque Bp n’est pas actionné).
Données complémentaires : I0,03 = bouton-poussoir Bp.
F
2/8
Exemples d'applications avec TSX 17-20
2
2.2-2 Données de programmation.
Pour la première partie
• Configurer FC en Timer rapide
• Configurer l’octet de sortie O0,00 à O0,07 en tâche rapide.
• Le mot W0 sera incrémenté en tâche rapide afin que chacune des valeurs prises
représente une phase de dosage d’un sous-produit.
FC,P
FC,V
5200
3125
1649
W0 = 4
W0 = 1
W0 = 2
W0 = 3
Nota : Pour visualiser le fonctionnement du timer rapide en mode REGLAGE, l’entrée V du
bloc fonction FC (C31 en ADJUST) doit être à 1.
Pour la deuxième partie
Le mot W16 sera utilisé comme mot de "chargement" des volumes intermédiaires
de la cuve. Il doit être converti en code BCD avant d’être transféré dans SW16.
Pour la troisième partie
Le mot W17 sera utilisé comme mot de "chargement" du volume instantané de la
cuve. Il doit être converti en code BCD avant d’être transféré dans SW16.
• I0,03
=
0
affichage de Vc,
• I0,03
=
1
affichage de Vi.
2/9
F
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" MOD E S
D E
OBSERVATIONS
MA RCH E
BØ bit de mémorisation
S
SY9
S Modes de Marches M2
BØ
R
SY9
R
SYØ
SY1
1
Ø JØ,1
L
" I N I T I A L I S A T I ON
SYØ
Présélection P1
5200 → FC,P
SY1
2
Ø JØ,1
L
Modes de Marches M3
Ø → WØ
SY19
R Validation Tâche Rapide
OØ,4
R
" P R E S .
CU V E
B5
IØ,1 B4
B4
3
Ø
L
F
X
Sur front élancé
un seul cycle
de remplissage
Modes de Marches M4
" L A NC EME N T
T A CH E
B5
4
Ø
L
L
2/10
1 → WØ
0Ø,4
S Modes de Marches M1
dosage P1
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
T
Présélection P2
3125 → FC,P
CØ,Ø1
WØ=1
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P Traitement postérieur
Date :
Langage
à contacts
1 ère partie : dosage par multiprésélection
Folio
1
1
2
Exemples d'applications avec TSX 17-20
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" P R E S E L E C .
1649 → FC,P
WØ=2
OØ,2
5
Ø
L
OØ,3
WØ=3
" T I ME R
BØ
Présélection P3
dosage P2
dosage P3
(présélection P1 dans
label 20)
R A P I D E
FC
R
B5
6
Ø
L
OBSERVATIONS
P 3
B1Ø (BØ,B5) : Modes de
P D
Marches M2 et M3
V
IØ,1
WØ<>Ø
validation dosage
C
"
X
L
F
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
T
Traitement postérieur
Langage
à contacts
1 ère partie : dosage par multiprésélection
Folio
2
1
2/11
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" F I N
OØ,1
R
OØ,2
R
OØ,3
R
SY15
WØ=1
1
Ø
F
WØ=2
WØ=3
WØ+1 → WØ
" F I N
OBSERVATIONS
P ROD
DOS AGE
C Y C L E
fin de dosage de
chaque sous produit
fermeture des vannes
lorsque FC,V=FC,P
incrémentation WØ
R EMP L
SY15
Ø → WØ
WØ=4
fin du cycle de
remplissage d'une cuve
OØ,4
R Modes de Marches M2
SY15
R
2
Ø
F
"
F
X
L
2/12
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
T
P Traitement postérieur
Date :
Tâche
rapide
ère
1 partie : dosage par multiprésélection
Folio
3
1
2
Exemples d'applications avec TSX 17-20
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
" A F F I CH AGE
SY15
Tâche RAPIDE
5
F
WØ=1
52ØØ → W16
WØ=2
8325 → W16
WØ=3
9974 → W16
" P R E S .
insertion réseau
en dèbut de programme
tâche rapide
CU V E
B5
IØ,1 B4
3
Ø
L
Ø →W16
Langage à contacts
modification label 3Ø
Initialisation affichage
B4
" P R E S E L E C .
P 3
Langage à contacts
1649
WØ=2
5
Ø
L
X
modification label 5Ø
FC,P
OØ,Ø2
OØ,Ø3
WØ=3
SY14 validation affichage
IØ,2
SW16
" CON V E R .
F
B CD
BCD W16 → SW16
7
Ø
L
L
conversion BCD en
affichage
T
Langage à contacts
label à saisir à la
suite
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
Multiprésélection
pour dosage
ème
2 partie : Affichage volume
P Traitement postérieur
Date :
Folio
1
2
2/13
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" P R E S .
B5
IØ,1 B4
3
Ø
L
" T I ME R
BØ
Langage à contacts
modification label 3Ø
Ø → W16
Initialisation affichage
volume
Ø → W17
B4
Initialisation affichage
lecture à la volée
R A P I D E
FC
R
Langage à contacts
modification label 6Ø
B1Ø
B5
6
Ø
L
OBSERVATIONS
CU V E
P D
validation lecture
à la volée
V
IØ,1
WØ<>Ø
C
" CON V E R .
B CD
IØ,Ø3
BCD W16 → SW16
7
Ø
L
F
X
L
2/14
IØ,Ø3="Ø" affichage
du contenu de W16
IØ,Ø3="1" affichage
du contenu de W17
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
Multiprésélection
pour dosage
ème
3 partie : lecture à la volée
T
P Traitement postérieur
Date :
Folio
1
3
2
Exemples d'applications avec TSX 17-20
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" L E C T .
A
B7
IØ,Ø3 B6
B6
8
Ø
L
" C A L CU L
sur front montant
lecture à la volée
du volume instantané
de la cuve : VI
VO LU ME
B7
9
Ø
L
OBSERVATIONS
VO L E E
L A
WØ=1
FC,V → W17
vol. instantané de P1
WØ=2
FC,V+52ØØ →W17
vol. P1 + vol. inst. P2
WØ=3
FC,V+8325
WØ<>Ø
BCD W17 → SW16
→W17
vol. P1+P2+vol. inst. P3
affich. vol. cuve
"
X
L
F
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
Multiprésélection
pour dosage
3 ème partie : lecture à la volée
T
P Traitement postérieur
Date :
Folio
2
3
2/15
F
2/16
X
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
3
Exemples d'apllications avec TSX 17-20/27/47 Chapitre 3
Sous chapitre
page
3.1 Description de la machine
3/2
3.2 Grafcet du cahier des charges (première partie)
3/3
3.2-1
3.2-2
3.2-3
3.2-4
Desciption des actionneurs et des préactionneurs
Conditions initiales
Tableau d’adressage des entrées/sorties
Programme
3.3 Modes de marche et d’arrêt (deuxième partie)
3.3-1 Enoncé
3.3-2 Complément d’adressage des entrées/sorties
3.3-3 Programme
3.4 Comptage des pièces (troisième partie)
3.4-1 Programme
3.5 Communication par bloc texte (quatrième partie)
3.5-1 Affichage défauts sur imprimante
3.5-2 Datation des défauts
(avec TSX 17-20 muni de l’option horodateur)
3/4
3/5
3/6
3/7
3/14
3/14
3/15
3/16
3/22
3/23
3/24
3/24
3/26
F
Ce chapitre se termine à la page
3/26
3/1
3.1
Description de la machine
Il s’agit d’une machine automatique de perçage comportant un plateau tournant qui
dessert 3 postes de travail :
• Poste 1 : chargement des pièces sur palettes.
• Poste 2 : bridage des palettes et perçage des pièces.
• Poste 3 : contrôle des pièces percées, puis évacuation. Le contrôle de perçage
s’effectue par un testeur qui doit descendre en position basse si le trou
est correctement percé. Si cela n’est pas réalisé, tout le système se
bloque, testeur en position haute, de façon à ce que l’opérateur puisse
enlever la pièce défectueuse avant de réarmer manuellement le
système.
Un vérin permet la rotation de 120¯ du plateau extérieur supportant les pièces à
usiner. Il permet aussi son indexation, c’est à dire son blocage précis après chaque
rotation.
On supposera que le moteur de la perceuse est actionnée grâce à un système
mécanique, commandé lors du mouvement de translation vertical.
Alimentation
Perçage
Serrage
F
Testeur
Chargeur
Evacuation
Rotation plateau
3/2
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
3.2
GRAFCET du cahier des charges (Première partie)
Le GRAFCET décrivant le fonctionnement de cette installation est représenté cidessous. Lorsque l’ordre "marche" apparaît et à condition que la partie opérative
soit correctement positionnée, le franchissement de la transition conduit à l’activation simultanée des étapes 2, 5 et 10. A partir de cette situation, les trois séquences
(2-3-4), (5 à 9) et (10 à 14) évolueront indépendamment les unes des autres mais
elles devront être toutes achevées pour aboutir à une évolution commune à
l’étape 17 :
• La séquence 2-3-4 évoluera jusqu’à l’étape 4 où elle s’arrêtera.
• La séquence 5 à 9 évoluera jusqu’à l’étape 9 où elle s’arrêtera.
• La séquence 10 à 14 évoluera jusqu’à l’étape 14 où elle s’arrêtera.
1
marche-conditions initiales
2
Avance
chargeur
5
pièce chargée
3
Recul
chargeur
Avance
serrage
chargeur en arrière
descente
perceuse
montée
perceuse
recul
serrage
9
ATT
Avance
évacuation
12
pièce évacuée
15
remontée
testeur
testeur en haut
16
réarmement manuel
recul
évacuation
13
F
évacuation reculée
pièce desserrée
4
ATT
t/0/5 secondes
testeur en haut
perceuse en haut
8
remontée
testeur
11
perceuse en bas
7
T=5s
testeur en bas-t/0/5s
pièce serrée
6
descente
testeur
10
14
ATT
=1
17
rotation
plateau
fin de rotation
3/3
Lorsque les étapes 4, 9 et 14 correspondantes aux attentes des trois séquences
citées seront actives, l’évolution pourra s’effectuer à l’étape 17 puisque la réceptivité notée "=1" est toujours vraie. Ces trois étapes seront appelées "étapes
d’attente" et n’ont, du fait de leur rôle de synchronisation, aucune action à effectuer.
La transition de l’étape 10 à l’étape 11 tient compte de la position basse du testeur
et de la temporisation de 5 secondes non achevée, afin d’assurer l’exclusion avec
la réceptivité de la transition de l’étape 10 à l’étape 15.
3.2-1 Description des actionneurs et des préactionneurs
Les mouvements commandés sur les trois postes (voir page ci-contre), sont régis
par des vérins pneumatiques, commandés par des interfaces modulaires électropneumatiques :
• vérins double effet : A, B, C, D et E.
• vérin simple effet : F.
Des détecteurs de fin de course sont intégrés aux vérins pour détecter les positions
extrêmes.
F
3/4
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
3.2-2 Conditions initiales
A l’état initial, la machine doit répondre aux conditions suivantes :
•
•
•
•
•
•
tige vérin A de chargement rentrée (fdca-),
tige vérin B de serrage rentrée (fdcb-),
tige vérin C de translation perceuse rentrée (fdcc-),
tige vérin D de translation testeur rentrée (fdcd-),
tige vérin E d’évacuation rentrée (fdce-),
une pièce au moins présente devant un poste (pp1 OU pp2 OU pp3 : détecteurs
disposés sous le plateau tournant).
Alimentation
c-
PP2
c+
bb+
da-
a+
e-
d+
e+
PP1
F
PP4
Rotation plateau
PP3
3/5
3.2-3 Tableau d’adressage des entrées/sorties
I0,1
I0,3
I0,4
I0,5
I0,6
bpm
bprearm
pp1
pp2
pp3
bouton-poussoir "Marche"
bouton-poussoir "Réarmement manuel"
détecteur présence pièce poste de chargement
détecteur présence pièce poste de perçage
détecteur présence pièce poste de contrôle
I0,10
I0,11
I0,12
I0,13
I0,14
I0,15
I0,16
I0,17
I0,18
I0,19
I0,20
fdca+
fdcafdcb+
fdcbfdcc+
fdccfdcd+
fdcdfdce+
fdcefdcf+
fin de course travail vérin A tige sortie
fin de course repos vérin A tige rentrée
fin de course travail vérin B tige sortie
fin de course repos vérin B tige rentrée
fin de course travail vérin C tige sortie
fin de course repos vérin C tige rentrée
fin de course travail vérin D tige sortie
fin de course repos vérin D tige rentrée
fin de course travail vérin E tige sortie
fin de course repos vérin E tige rentrée
fin de course travail vérin F tige sortie
O0,01
O0,02
O0,03
O0,04
O0,05
O0,06
O0,07
O0,08
O0,09
O0,10
O0,11
a+
ab+
bc+
cd+
de+
ef+
avance vérin A
recul vérin A
avance vérin B
recul vérin B
avance vérin C
recul vérin C
avance vérin D
recul vérin D
avance vérin E
recul vérin E
avance vérin F
Nota : Cet adressage correspond à l'utilisation d'un TSX 17-20.
F
3/6
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
3.2-4 Programme
• Saisir le GRAFCET et les transitions associées dans la zone de traitement
séquentiel.
• Saisir les actions associées aux étapes dans la zone de traitement postérieur.
1
I0,1.I0,11.I0,13.I0,15.I0,17.I0,19.(I0,4+I0,5+I0,6)
a+
(O0,01)
2
fdca+
(I0,10)
fdca(I0,11)
fdce+
(I0,18)
b(O0,04)
16
bprearm
(I0,3)
e(O0,10)
13
fdcb(I0,13)
d(O0,08)
15
fdcd(I0,17)
e+
(O0,09)
12
fdcc(I0,15)
4
ATT
t/0/5 secondes
fdcd(I0,17)
c(O0,06)
8
d(O0,08)
11
fdcc+
(I0,14)
7
T=5s
fdcd+.t/0/5s
(I0,I6)
c+
(O0,05)
6
d+
(O0,07)
10
fdcb+
(I0,12)
a(O0,02)
3
b+
(O0,03)
5
fdce(I0,19)
9
ATT
F
14
ATT
=1
f+
(O0,11)
17
f de f.
(I0,20)
3/7
3/8
L13
L12
L11
L10
LØ9
LØ8
LØ7
LØ6
X
LØ5
LØ4
LØ3
LØ2
N° Page
Grafcet
17
04
03
02
C
B
A
05
10
15
CØ5
Par
CØ6
09
08
07
06
16
Mise à jour
14
13
12
11
Date
01
CØ7
Etude :
Date :
bprearm
d-
D-
t/Ø/5s u
Machine de perçage : GRAFCET de fonctionnement
Traitement séquentiel (SEQ)
Dessin :
réception toujours vraie (=1)
étapes d'attente
e-
E-
Bb-
e+
E+
Cc-
d-
D-
D+
d+.t/Ø/5s
c+
C+
Aa-
B+
b+
Folio
1
6
T
fin de rotation
marche et conditions initiales
A+
a+
17 : Rotation plateau
COMMENTAIRES / OBSERVATIONS
01 : étape initiale
Formulaire programmation Grafcet
17
CØ4
01
CØ3
LØ1
CØ2
04
CØ1
17
CØØ
LØØ
PL7-2
F
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Saisie des réceptivités associées aux transitions
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
XØ2
# XØ1 → XØ2
IØ,4 IØ,1 IØ,11 IØ,13 IØ,15 IØ,17 IØ,19
X IØ,5
Ø
1 IØ,6
"
XØ3
# XØ2 → XØ3
IØ,1Ø
X
Ø
2
"
XØ4
# XØ3 → XØ4
IØ,11
X
Ø
3
X
F
"
X17
# XØ4 → X17
IØ,12
X
Ø
4
L
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
T
P Traitement postérieur
Date :
Machine de perçage : Réceptivités
Traitement Séquentiel (SEQ)
Folio
2
6
3/9
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
XØ6
# XØ5 → XØ6
IØ,12
X
Ø
5
"
XØ7
# XØ6 → XØ7
IØ,14
X
Ø
6
"
XØ9
# XØ7 → XØ8
IØ,15
X
Ø
7
F
X
"
XØ9
# XØ8 → XØ9
IØ,13
X
Ø
8
L
3/10
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
Modes de Marches et d'Arrêts :
Traitement Séquentiel (transitions)
T
Traitement postérieur
Folio
3
6
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
IØ,16
IØ,D
X11
# X1Ø →X11
X
1
Ø
"
X12
# X11 →X12
IØ,17
X
1
1
"
X13
# X12 →X13
IØ,18
X
1
2
X
F
"
X14
# X13 →X14
IØ,19
X
1
3
L
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
T
P Traitement postérieur
Date :
Modes de Marches et d'Arrêts :
Traitement Séquentiel (transitions)
Folio
4
6
3/11
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
X15
# X1Ø → X15
IØ,D
X
1
Ø
"
X16
# X15 →X16
IØ,17
X
1
5
"
X14
# X16 →X14
IØ,3
X
1
6
F
X
"
XØ1
# X17 →XØ1
IØ,2Ø
X
1
7
L
3/12
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
Modes de Marches et d'Arrêts :
Traitement Séquentiel (transitions)
T
Traitement postérieur
Folio
5
6
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
" A C T I ON S
2
Ø
P
X2
OØ,1 Actions associées
X3
OØ,2
X5
OØ,3
X6
OØ,5
aux étapes :
(2,3,5 et 6)
" A C T I ON S
OØ,6 Actions associées
X7
OØ,4
X8
3
Ø X11
P
X15
aux étapes :
(7,8,11 et 15)
OØ,8
" A C T I ON S
X 1 Ø
OØ,7 Actions associées
X1Ø
à l'étape 1Ø :
5
Ø
P
X
TØ
• avance vérin D
• lancement tempo
TB:
1ØØ ms
PRE:
5Ø
F
" A C T I ON S
OØ,9 Actions associées
X12
X13
7
Ø X17
P
L
OØ,1Ø
(12,13 et 17)
OØ,11
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
T
aux étapes :
P
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement Postérieur (PCS)
Traitement postérieur
Folio
6
6
3/13
3.3
Modes de Marche et d’Arrêts (deuxième partie)
3.3-1 Enoncé
La machine décrite dans la première partie, possède 3 modes de fonctionnement :
AUTO / MANU / Cycle par cycle.
Marche AUTO : Lorsque le commutateur est sur position "AUTO", l’action sur
l’interrupteur "Départ auto" lance l’évolution du GRAFCET décrit précédemment.
Si les conditions initiales ne sont pas vérifiées, une Marche de préparation doit se
lancer automatiquement, afin de les satisfaire et de permettre le démarrage.
Marche MANU : Lorsque ce même commutateur est sur position "MANU", le
GRAFCET doit être inhibé (mise à 0 de toutes les étapes), et chaque actionneur doit
pouvoir être commandé manuellement par un bouton-poussoir.
Marche Cycle/Cycle : Lorsque ce même commutateur est sur position "Cycle/
Cycle", une impulsion sur le bouton-poussoir "Départ cycle" lance l’exécution d’un
seul cycle machine (cycle GRAFCET).
Arrêt d’Urgence : En cas d’Arrêt d’Urgence par action sur un bouton poussoir coup
de poing, les sorties sont toutes mises à 0. La reprise, à partir de l’état initial, ne peut
s’effectuer que par réarmement manuel (bouton-poussoir défini dans la première
partie : I0,3 Bprearm).
Reprise secteur : Reprise à froid ou reprise à chaud, elle doit s’effectuer à partir
de l’état initial.
Réglage et mise au point machine : Afin de pouvoir intervenir sur la machine, un
commutateur à clé à deux positions permet (en position travail), de figer le
GRAFCET dans l’état. La position repos autorise la reprise.
F
Conditions initiales : La machine doit pouvoir fonctionner tant qu’il y a une pièce
présente devant un poste (détecteurs de présence pièce "pp."). De même, elle doit
pouvoir fonctionner s’il y a deux pièces au poste de chargement :
• une pièce sur la palette (détecteur de présence pp4),
• une pièce prête à être chargée (détecteur de présence pp1).
Un voyant s’allume lorsque les conditions initiales sont satisfaites.
3/14
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
3
3.3-2 Complément d’adressage des entrées/sorties
I0,1
I0,2
I0,3
I0,4
I0,5
I0,6
I0,7
I0,8
I0,9
bpm
bpcycl
bprearm
pp1
pp2
pp3
pp4
AUTO
MANU
bouton-poussoir "Marche"
bouton-poussoir "Départ cycle"
bouton-poussoir "Réarmement manuel"
détecteur présence pièce poste de chargement
détecteur présence pièce poste de perçage
détecteur présence pièce poste de contrôle
détecteur présence pièce poste sur palette
commutateur en position AUTO
commutateur en position MANU
I0,10
I0,11
I0,12
I0,13
I0,14
I0,15
I0,16
I0,17
I0,18
I0,19
I0,20
I0,21
fdca+
fdcafdcb+
fdcbfdcc+
fdccfdcd+
fdcdfdce+
fdcefdcf+
AU
fin de course travail vérin A tige sortie
fin de course repos vérin A tige rentrée
fin de course travail vérin B tige sortie
fin de course repos vérin B tige rentrée
fin de course travail vérin C tige sortie
fin de course repos vérin C tige rentrée
fin de course travail vérin D tige sortie
fin de course repos vérin D tige rentrée
fin de course travail vérin E tige sortie
fin de course repos vérin E tige rentrée
fin de course travail vérin F tige sortie
bouton coup de poing Arrêt d’Urgence
I1,0
I1,1
I1,10
I1,11
I1,12
I1,13
I1,14
I1,15
I1,16
I1,17
I1,18
I1,19
I1,20
bpiniC0
ATregl
manua+
manuamanub+
manubmanuc+
manucmanud+
manudmanue+
manuemanuf+
bouton-poussoir init. comp. C0 (3¯ partie)
commutateur position figeage pour réglage
marche manuelle avance vérin A
marche manuelle recul vérin A
marche manuelle avance vérin B
marche manuelle recul vérin B
marche manuelle avance vérin C
marche manuelle recul vérin C
marche manuelle avance vérin D
marche manuelle recul vérin D
marche manuelle avance vérin E
marche manuelle recul vérin E
marche manuelle avance vérin F
O0,01
O0,02
O0,03
O0,04
O0,05
O0,06
O0,07
O0,08
O0,09
O0,10
O0,11
O1,0
a+
ab+
bc+
cd+
de+
ef+
VCI
avance vérin A
recul vérin A
avance vérin B
recul vérin B
avance vérin C
recul vérin C
avance vérin D
recul vérin D
avance vérin E
recul vérin E
avance vérin F
voyant cond. initiales vérifiées
F
Le programme de la deuxième partie est donné dans les pages ci-après. Il doit être
saisi à la suite du précédent.
3/15
3.3-3 Programme
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" R E P R I S E
OBSERVATIONS
S E C T E UR
BØ Sur reprise à froid
S ou reprise à chaud
SY21
S ou Arrêt d'urgence:
SYØ
SY1
1
Ø BØ
p
B21 IØ,3
• initialisation GRAFCET
• réarmement manuel
" A U T O - MA NU - C Y / C Y
IØ,8
SY21
S Marche Automatique
ou
B8 fin marche manuelle
B8
IØ,9
2
Ø IØ,9
p
IØ,2
SY22
S Marche manuelle
B2
S Départ cycle/cycle
" A RR E T
D ' URGE NC E
B21
S Arrêt d'urgence
SY9
S
IØ,21
3
Ø
p
F
X
" D E P A R T - R E A RME .
BØ
R
B1
IØ,1 IØ,8 IØ,9
B2 IØ,8
4
Ø B21 IØ,3 IØ,21
p
L
3/16
SY9
R
B21
R
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
Départ auto
ou
cycle/cycle
T
Réarmement manuel
P Traitement postérieur
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement préliminaire (PRE)
Folio
1
6
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" COND .
OBSERVATIONS
I N I T I A L E S
O1Ø
IØ,4 IØ,11 IØ,13 IØ,15 IØ,17 IØ,19
B4
R
IØ,5
5
Ø IØ,6
p
Si conditions initiales
vérifiées : voyant allumé
" C . P R E P A - R EG L AGE
X1
6
Ø
p
B4
S
SY23
S
B1 O1,Ø
I1,1
lancement cycle de
préparation
figeage GRAFCET
pour réglage machine
"
X
L
F
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
Machine automatique de perçage:
Traitement préliminaire (PRE)
T
Traitement postérieur
Folio
2
6
3/17
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
XØ,2
# Modification
O1,Ø B1
X
Ø
1
transition : XØ,1 → XØ,2
voyant C.I. et
départ
"
XØ,3
# Modification
IØ,1Ø
X IØ,7
Ø
2
transition: XØ,2 → XØ,3
piece chargée ou
déja présente (P4)
"
F
X
L
3/18
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
Modes de Marches et d'Arrêts:
Traitement Séquentiel (transitions)
T
Traitement postérieur
Folio
3
6
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
OBSERVATIONS
"
B2
R
1ØØ
J
12Ø
J
B2
B4
1
Ø IØ,8 IØ,9
P
Départ cycle/cycle
Saut vers programme
cycle de préparation
Saut vers programme
marche manuelle
" A C T I ON S
2
Ø
P
X2 IØ,7
OØ,1
X3
OØ,2 associée à l'étape
X5
OØ,3
X6
OØ,5
modification action
X2
"
Réseaux de contacts
X
3Ø et 5Ø
inchangés
F
"
X12
OØ,9
X13
7
Ø X17
P
OØ,1Ø
L
OØ,11
15Ø
J
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
T
Saut vers fin postérieur
P
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement Postérieur (POS)
Traitement postérieur
Folio
4
6
3/19
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" MA R .
OØ,2
B4 IØ,11
1
Ø
Ø
P
OBSERVATIONS
P R E P A R A T I ON
Marche de préparation
IØ,15
OØ,6 pour satisfaire
IØ,13
OØ,4
les conditions
initiales
(a -, c -, b -)
" MA R .
P R E P A R A T I ON
B4 IØ,17
OØ,8
IØ,19
OØ,1Ø
1
1
Ø
P
e-
15Ø
J saut vers fin postérieur
" MA RCH E
MA NU
A - B
IØ,9 IØ,8 IØ,1Ø I1,1Ø
OØ,1
IØ,11 I1,11
OØ,2
IØ,12 I1,12
OØ,3
IØ,13 I1,13
OØ,4
1
2
Ø
P
F
d-
X
" MA RCH E
MA NU
OØ,5
IØ,15 I1,15
OØ,6
IØ,16 I1,16
OØ,7
IØ,17 I1,17
OØ,8
L
3/20
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
de
C manuelle recul vérin A
de
C manuelle sortie vérin B
de
C manuelle recul vérin B
C - D
IØ,9 IØ,8 IØ,14 I1,14
1
3
Ø
P
de
C manuelle sortie vérin A
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
de
C manuelle sortie vérin C
de
T
C manuelle recul vérin C
de
C manuelle sortie vérin D
de
C manuelle recul vérin D
P Traitement postérieur
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement Postérieur (POS)
Folio
5
6
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" MA RCH E
IØ,9 IØ,8 IØ,18 I1,18
OØ,9
IØ,19 I1,19
OØ,1Ø
IØ,2Ø I1,2Ø
OØ,11
1
4
Ø
P
" F I N
OBSERVATIONS
E - F
MA NU
de
C manuelle sortie vérin E
de
C manuelle recul vérin E
de
C manuelle sortie vérin F
POS T E R I E UR
B255
1
5
Ø
P
Label fin du
traitement postérieur
"
X
L
F
"
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
T
P Traitement postérieur
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement Postérieur (POS)
Folio
6
6
3/21
3.4
Comptage des pièces (troisième partie)
Un compteur permet de compter le nombre de pièces contrôlées. La valeur
courante du compteur (C0) peut être initialisée par action sur un bouton-poussoir
"bpiniC0" (I1,0).
Modification du GRAFCET
avance
chargeur
2
5
avance
serrage
descente
testeur
10
T=5s
incrémentation
compteur
Pupitre de commande
INIT
COMP.
VOY.
COND INI
ART.
REGLAGE
1
Auto-Manu
cycle/cycle
Marche
AUTO
Arrêt
d'urgence
CY/CY
REARM.
0
Commandes manuelles
Chargement
A+
F
3/22
A-
Serrage
Perçage
Testeur
B+
C+
D+
B-
C-
D-
Evacuation
E+
E-
Rotation
F+
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
3
3.4-1 Programme
Les entrées R et U du compteur C0 fonctionnent sur front :
• un front montant sur l’entrée I1,0 réinitialise C0,V
• l’activation de l’étape 10 incrémente le compteur.
Formulaire programmation schéma à contacts
PL7-2
N°
ZONE
ACTION
ZONE TEST
" COMP T AGE
I1,Ø
4
Ø X1Ø
P
B4Ø
OBSERVATIONS
P I E C E S
B254
CØ
R E
Insertion label 4Ø
dans traitement
Postérieur (POS)
↑u
entre label 3Ø et
label 5Ø
" MA R .
B4 IØ,17
1
IØ,19
1
Ø I1,Ø
P
P R E P A R A T I ON
OØ,8
Modification
label 11Ø
OØ,1Ø Traitement postérieur
B4Ø
mémorisation de
l'information I1,Ø
15Ø dans B4Ø
J
F
3/23
3.5
Communication par bloc texte (quatrième partie)
3.5-1 Affichage défauts sur imprimante.
Les caractéristiques des pièces déclarées mauvaises au contrôle sont affichées sur
une imprimante, raccordée à la prise terminal de l’automate.
Message émis : "PIECE NUMERO : ....CRLF" (émission de 20 caractères).
CR : caractère de contrôle "retour en début de ligne" (Carriage Return), code
ASCII: H’0D’.
LF : caractère de contrôle "saut de ligne" (Line Feed), code ASCII : H’0A’.
La partie constante du message doit être mémorisée dans une table de mots
constants :
Tableau des codes ASCII des caractères : H'..' CW0
à saisir en mode CONFIGURATION.
CW1
I
C
CW2
CW3
CW4
CW5
CW6
U
E
O
F
3/24
P
E
E
N
M
R
:
49
43
20
55
45
4F
20
50
45
45
4E
4D
52
3A
3
Exemples d'applications avec TSX 17-20/27/47
Les valeurs numériques(1) codées en binaire sur 16 bits doivent être obligatoirement
transcodées en ASCII (opération: BTA), avant d’être émise par un bloc texte.
Le contenu de C0,V devra donc être transcodé en ASCII. Le résultat sera placé
dans trois mots successifs.
Exemple : BTA C0,V → W10 si C0,V contient la valeur 978, après transcodage, les
mots W10, W11 et W12 contiendront le résultat en hexadécimal.
W10 W11 W12 Les chiffres sigificatifs
sont donc placés dans
00 00 00 39 37 38 W11 et W12.
En effet, C0,V ≤ 9999
Programme
Ce réseau de contacts est associé à l’étape 16. Il est saisi dans la zone de traitement
séquentiel.
"A C T I ON S
X 1 6
OPERATE
X
1
6
X
6
Ø
P
OPERATE
CWØ [7]
→ WØ [7]
OPERATE
W11[2]
→ W7 [2]
OPERATE
H'ODOA'
→ W9
C A R A C .
B253
TXTØ
TER
WØ
X16
L
(1)
" EM I S S I ON
Insertion label 6Ø
dans traitement
Postérieur (POS)
T
bloc texte émission
sur prise terminal
nbres caractères:2Ø
L=2Ø
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
BTA CØ,V → W1Ø
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
A
B
C
caractères alphanumériques en général.
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement Postérieur (POS)
Traitement postérieur
Folio
1
2
3/25
F
3.5-2 Datation des défauts (avec TSX 17-20 muni de l’option horodateur)
La fonction "DT" (voir intercalaire B : Langages à contacts, chapitre 7 : Bloc fonction
Horodateur), sera utilisée pour horodater les messages concernant les pièces
mauvaises.
Le message à afficher devient le suivant :
"SSAA-MM-JJ-HH:MN:SS-DNP:....CRLF" (30 caractères au total)
<
DT : 22 caractères
>
voir page 3/22
. . . . valeur de C0,V
Programme
Le programme ci-dessous doit se substituer à celui de la page précédente.
Ce réseau de contacts est associé à l’étape 16. Il est saisi dans la zone de traitement
séquentiel.
" A C T I ON S
X 1 6
X
1
6
F
X
6
Ø
P
3/26
BTA CØ,V → W11
OPERATE
DT
→ WØ [11]
OPERATE
H'3A5Ø'
→ W11
OPERATE
H'ODOA'
→ W14
"
B253
TXTØ
X16
L
OPERATE
TER
Insertion label 6Ø dans
traitement Postérieur
L=3Ø
F
Tâche maître langage à contacts
Mise à jour
A
B
C
T
bloc texte émission
sur prise terminal
nbres caractères:3Ø
WØ
Par
p
Tâche rapide
Date
Etude :
Traitement préliminaire
Dessins :
P
Date :
Machine automatique de perçage
Traitement Postérieur (POS)
Traitement postérieur
Folio
2
2
X
Annexes
Annexes
Sous chapitre
4
Chapitre 4
Page
4.1 Temps d’éxécution mémoire
4/2
4.2 Définitions GEMMA
4/4
4.3 Code ASCII
4/5
Ce chapitre se termine à la page
4/6
F
4/1
4.1
Temps d'éxécution mémoire
Système
Temps en µs
Elément
Gestion du terminal
Gestion automate
Module
TSX17-20
TSX 27
TSX 47
100
100
100
2100
2100
(1)
700 à 830
4 entrées/4sorties
-
-
340
8 entrées
-
-
260
12 entrées
-
400
-
16 entrées
-
-
400
32 entrées
-
-
800
8 sorties
-
280
220
-
320
-
640
16 sorties
32 sorties
(1)
(1)
Acquisition des entrées
148 à 490
-
-
Rafraîchissement des sorties
64 à 250(1)
-
-
TSX 27/47
Nombre
d'octets
selon configuration
Zone test
M
S
R
Temps en µs
Objet (ou type)
Elément
graphique
TSX 17-20
I/Oxy,i (bac 0)
-
2
2
I/Oxy,i (bac 1)
-
10
12
Ix,i
2
-
2
Ox,i
4
-
5
B0 à B127; Xi; Ti,D(ex); SYi
4
4,5
5
B128 à B255; I/Oxy,S; TXTi,D(E)
10
10
12
Bit extrait de mots
F
Bloc
fonction
M
S
R
Temporisateur
44 à 78
60
10
Monostable
36 à 68
55
10
Compteur
46 à 93
75
10
Compteur rapide
76 à 132
-
10
Registre
72 à 141
100
16
69 à 116(1)
75(1)
14
53 à 247
-
11
-
50(2)
7
65(3)
65(3)
7
129 à 143
150
14
10
10
8
Programmateur cyclique
Horodateur
Bloc texte Simplifié
Complet
<
Comparaison
Liaison verticale
(1)
(2)
(3)
400 + 40 x (nb bits d'ordre) si changement d'état,
220 + 8 x (nb de blocs texte actifs) si bloc texte actif,
270 + 8 x (nb de blocs texte actifs) si bloc texte actif
4/2
4
Annexes
Zone action
Elément
graphique
Nombre
d'octets
TSX 17-20
TSX 27/47
Oxy,i(bac 0)
-
10
5
Oxy,i(bac 1)
-
20
16
Ox,i
12
-
9
B0 à B127
12
12
9
B128 à B255
21
21
16
Xi ou SYi
3
3
6
Bits extraits de mots
12
12
13
S
+2
+2
+2
R
idem ci-dessus
JUMP
OPER
Temps en µs
Objet (ou type)
24
24
16
Logique et arithmétique
(+, -, /, x)
-
200
19
Logique et arithmétique
(+, -)
163
-
19
Multiplication (16 bits)
207 à 227
-
19
Division (16 bits)
196 à 733
-
19
Complément CPL
170
170
17
Conversion BCD → Binaire
285
285
17
Conversion Binaire → BCD
400
400
17
Conversion
Binaire ↔ ASCII
175
+
(70 x nb
chiffres)
120
+
(70 x nb
chiffres)
10
Décalage SRCn/SLCn
175 +
(13 x n)
175 +
(13 x n)
19
→ mot
145
145
14
valeur → mot
140
140
14
Transfert :
mot
mot
→ mot indexé
F
195
195
16
500
500
23
n bits → n bits
150 +
(20 x n)
150 +
(20 x n)
19
n mots → n mots
150 +
(60 x n)
150 +
(60 x n)
13
16
16
22 + nc (*)
16 bits → mot
Supplément par réseau
(*) nc = nombre de caractères pour commentaires
Nota : Si les conditions d'exécution des blocs comparaison arithmétique et logique ne sont
pas remplies (ligne ladder non passante) leur exécution est réduite à 2 microsecondes.
4/3
4.2
Définitions GEMMA
Marche de production normale C'est le fonctionnement normal.
C'est l'état pour lequel l'automatisme a été conçu.
A ce fonctionnement a été associé le Grafcet de
base.
Marche de préparation
C'est une marche préparatoire à la marche de
production normale.
C'est une marche transitoire.
Marche de clôture
Comme la marche de préparartion, c'est une
marche transitoire qui peut être nécessaire en
fin de campagne, de série, de journée dans le
but de "vider" certaines machines, ou sousensembles.
Marche dégradée
Production tout de même. La production après
une défaillance de la machine, est assurée soit
par le forçage de certaines informations, soit par
l'intervention des opérateurs.
Arrêt normal
De différents types, il n'est pas la conséquence
d'une défaillance, l'arrêt peut s'effectuer :
• dans l'état initial,
• en fin de cycle,
• dans un état déterminé.
Arrêt sur défaut
C'est un arrêt subi, suite à une défaillance.
L'arrêt très souvent est effectif après des cycles
de dégagement ou après des procédures limitant les concéquences dues à la défaillance.
Vérification dans l'ordre
Le cycle de production est analysé par l'opérateur sous-ensemble par sous-ensemble ou séquence par séquence.
Vérification dans le désordre
Le contrôle de certaines fonctions ou de certains
mouvements est effectué sans respecter l'ordre
du cycle.
F
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4
Annexes
4.3
Code ASCII
Colonne
b7
0
0
0
0
0
0
0
0
b6
0
0
0
0
1
1
1
1
b5
0
0
1
1
0
0
1
1
b4
0
1
0
1
0
1
0
1
0
1
2
3
4
5
6
7
b3
b2
b1
b0
Ligne
0
0
0
0
0
NUL DLE SP
0
@
P
\
p
0
0
0
1
1
SOH DC1
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STX DC2
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2
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1
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ETX DC3
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3
C
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c
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1
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4
EOT DC4
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D
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d
t
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1
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ACK SYN
&
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f
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1
1
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BEL ETB
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g
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