Mode d'emploi | Quark QuarkXPress 7 Manuel utilisateur

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Mode d'emploi | Quark QuarkXPress 7 Manuel utilisateur | Fixfr
Guide QuarkXPress 7
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II
|
INFORMATIONS JURIDIQUES
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LA CAUSE ET LA THÉORIE DE RESPONSABILITÉ. SI, EN DÉPIT DES CLAUSES
PRÉCÉDENTES, QUARK, LES SOCIÉTÉS AFFILIÉES À QUARK ET/OU LEURS
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MONTANT PAYÉ À QUARK PAR L’UTILISATEUR POUR LES PRODUITS/SERVICES
EN QUESTION (SAUF POUR LES PRODUITS/SERVICES TIERS), LE CAS ÉCHÉANT,
OU LE MONTANT MINIMUM FIXÉ PAR LA LOI EN VIGUEUR. CES LIMITATIONS
SONT APPLICABLES M ME SI QUARK, LES FILIALES QUARK, LEURS CONCÉDANTS
DE LICENCES ET/OU LEURS AGENTS ONT ÉTÉ PRÉVENUS DE L’ÉVENTUALITÉ
DE TELS DOMMAGES. CERTAINS ÉTATS, JURIDICTIONS OU PROVINCES N’AUTORISANT PAS L’EXCLUSION OU LA LIMITATION DE DOMMAGES ACCESSOIRES
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LA LOI EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES PRESCRIPTIONS LÉGALES,
DEMEURERONT APPLICABLES.
AU CAS OÙ CES CLAUSES SERAIENT OU DEVIENDRAIENT NON EXÉCUTOIRES
SELON LA LOI APPLICABLE, ELLES SERONT MODIFIÉES OU VERRONT LEUR
EFFET LIMITÉ DANS LA MESURE NÉCESSAIRE POUR LES RENDRE EXÉCUTOIRES.
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III
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IV
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|
V
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VI
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INFORMATIONS JURIDIQUES
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|
VII
TABLE DES MATIÈRES
Présentation de QuarkXPress 7
QuarkXPress au XXIème siècle
xx
Évolution des fonctions
xxi
Les « documents » deviennent des « projets »
xxii
La mise en page devient fluide
xxv
Typographie
1
VIII
|
xxviii
Graphiques
xxx
Productivité
xxxiii
Sortie
xxxv
Au-delà de QuarkXPress
xxxvii
À propos de ce guide
xxxvii
Où trouver de l’aide
xxxviii
Conventions utilisées dans ce guide
xxxviii
Graphiques
Utilisation de l’opacité
2
Définition de l’opacité
3
Définition de l’opacité pour les groupes
3
Création de dégradés avec transparence
5
Utilisation des ombres portées
5
Application des ombres portées
5
Personnalisation des ombres portées
7
Intégration des ombres portées aux éléments
9
Utilisation des masques alpha
10
Enregistrement des masques alpha
11
Sélection des masques alpha
12
Problèmes d’aplanissement et de production
12
Aplanissement dans le flux d’impression
13
Vérification détaillée des problèmes possibles
13
TABLE DES MATIÈRES
Utilisation de QuarkVista
14
Utilisation des images et des effets
15
Présentation des ajustements
17
Présentation des filtres
23
Automatisation des effets d’image
29
Consultation de l’utilisation des images
30
Exportation des fichiers images
31
Paramétrage des préférences QuarkVista
34
Enregistrement des mises en page avec
des effets d’image au format QuarkXPress 6
34
Ouverture de projets patrimoniaux
35
Intégration de transparence et d’effets
dans un flux OPI
35
Utilisation des images PSD
36
Préparation des fichiers Photoshop
37
Importation de fichiers Adobe Photoshop
38
Utilisation des calques PSD
38
Utilisation de couches PSD
41
Utilisation des chemins PSD
44
Optimisation de l’environnement PSD Import
46
Gestion des fichiers PSD modifiés ou manquants
47
Ouverture de projets QuarkXPress sans PSD Import
48
Impression avec PSD Import
48
Création de plaques de couleurs
d’accompagnement et de vernis
48
Utilisation des images
49
Spécification des couleurs de fond des images
49
Gestion des attributs d’image
50
Conversion du mode chromatique d’une image
51
|
IX
TABLE DES MATIÈRES
2
Synchronisation et
contenu partagé
Synchronisation
52
Bibliothèque de contenu partagé
53
Création de plusieurs mises en page
dans un même projet
55
Synchronisation de contenu
56
Fonctionnement des options de synchronisation
57
Synchronisation de lignes et de blocs sans contenu
58
Synchronisation de contenu verrouillé
59
Placement d’éléments et de contenu synchronisés 59
3
X
|
Placement d’un élément synchronisé
59
Placement de contenu synchronisé
59
Importation de contenu dans la bibliothèque
de contenu partagé
60
Vues de mise en page multiples
61
Division d’une vue
61
Création d’une vue dans une nouvelle fenêtre
64
Synchronisation avec Composition Zones
64
Mises en page Web
Présentation des mises en page Web
65
Description d’une mise en page Web
66
Test des mises en page Web
67
Mises en page Web en action
67
Utilisation des mises en page Web
71
Création d’une mise en page Web
71
Utilisation des blocs de texte
73
Utilisation des éléments graphiques
76
Conversion en et à partir de mises en page Web
78
TABLE DES MATIÈRES
Hyperliens
79
Présentation des hyperliens
79
Utilisation des hyperliens
81
Rollovers
87
Création d’un rollover simple
88
Modification et suppression des rollovers simples
89
Création d’un rollover à deux positions
89
Passage d’une image rollover à une autre
dans la mise en page
90
Suppression d’une cible d’un bloc de
rollover à deux positions
90
Séparation d’un rollover à deux positions
90
Images cliquables
91
Création d’une image cliquable
91
Modification d’une image cliquable
92
Formulaires
93
Présentation des formulaires
93
Utilisation des formulaires
93
Menus
101
Utilisation des menus standard
101
Utilisation des menus en cascade
104
Tableaux dans les mises en page Web
108
Balises Méta
109
Présentation des balises Méta
109
Utilisation de balises Méta
110
Prévisualisation des pages Web
112
Prévisualisation de la mise en page Web active
112
Spécification de navigateurs
supplémentaires pour la prévisualisation
112
|
XI
TABLE DES MATIÈRES
4
5
XII
|
Exportation de pages Web
113
Préparation de l’exportation
113
Exportation d’une page Web
113
Fichiers créés à l’exportation
115
Calques
Présentation des calques
116
Calques en action
117
Utilisation des calques
117
Création d’un calque
118
Sélection des calques
118
Affichage et masquage des calques
119
Création d’éléments sur un calque
119
Identification du calque où est placé un élément
120
Suppression des calques
120
Modification des options de calque
120
Déplacement d’éléments sur un calque différent
121
Modification de l’ordre de
superposition des calques
122
Calques et habillage de texte
122
Duplication des calques
123
Fusion des calques
124
Verrouillage des éléments sur des calques
125
Utilisation des pages maquette avec les calques
125
Annulation de l’impression des calques
126
Texte et typographie
Utilisation des polices OpenType
127
Révision des styles dans les polices OpenType
127
Styles OpenType
128
Application des styles OpenType
130
Utilisation des ligatures
132
TABLE DES MATIÈRES
Paramétrage de l’approche de paire
OpenType pour les projets
135
Enregistrement de styles
OpenType comme balises « XPress Tags »
135
Utilisation des glyphes
136
Affichage des glyphes
136
Insertion de glyphes
138
Enregistrement des glyphes comme favoris
139
Affichage des caractères invisibles
140
Insertion de caractères spéciaux
141
Insertion d’espaces
141
Insertion d’autres caractères spéciaux
144
Formatage et positionnement de texte
146
Spécification de la langue des caractères
146
Paramétrage interactif des tabulations
147
Modification de l’approche de
paire en sens inverse
148
Mise à jour des méthodes
de distribution de texte
149
Utilisation des fonds de blocs de texte
149
Utilisation de Font Fallback
150
Activation de Font Fallback
150
Application de Font Fallback à des caractères
151
Importation et exportation de texte
avec des options Unicode
152
Utilisation de règles de mappage des polices
152
Création de règles de mappage des polices
153
Gestion des règles de mappage des polices
153
Définition de préférences pour
le mappage des polices
153
|
XIII
TABLE DES MATIÈRES
6
XIV
|
Tableaux
Création de tableaux
156
Dessin d’un tableau
156
Conversion de texte en tableau
159
Importation de tableaux Excel
163
Insertion de tableaux Excel par collage
166
Importation de graphiques Excel
166
Ajout de texte et d’images aux tableaux
166
Ajout de texte aux cellules d’un tableau
167
Importation d’images dans des cellules de tableau
167
Utilisation d’images comme fonds de tableau
168
Modification et formatage du texte du tableau
169
Modification du texte d’un tableau
169
Couper/copier et coller le contenu d’un tableau
171
Chaînage de cellules de tableau
171
Formatage du texte d’un tableau
172
Mise à jour d’un tableau Excel
173
Formatage de tableaux
175
Encadrement des tableaux
175
Création d’arrière-plans de tableau
176
Définition de la transparence d’un tableau
176
Formatage du quadrillage
177
Formatage des cellules, rangées et colonnes
178
Ajustement des tableaux
180
Positionnement d’un tableau dans une page
180
Insertion de rangées ou de colonnes
180
Suppression de rangées et de colonnes
181
Fusion de cellules
182
Maintien de la géométrie d’un tableau
182
TABLE DES MATIÈRES
7
Ajustement automatique des rangées et
des colonnes en fonction du texte
183
Redimensionnement numérique
des tableaux, rangées et colonnes
184
Redimensionnement manuel des tableaux,
rangées et colonnes
184
Reconversion des tableaux en texte
185
Utilisation de tableaux et de groupes
186
Continuation des tableaux
dans d’autres emplacements
187
Spécification d’un saut de tableau
187
Séparation des tableaux continus
en tableaux distincts
188
Ajout de rangées d’en-tête et de pied
de page aux tableaux
188
Utilisation des menus
contextuels dans des tableaux
190
Fonction Job Jackets
Présentation des dossiers
de fabrication Job Jackets
191
Description des dossiers Job Jackets
192
Structure Job Jackets
193
Exemple de flux de travail Job Jackets
198
Avantages des dossiers Job Jackets
199
Job Jackets en action
200
Utilisation des dossiers
de fabrication Job Jackets
202
Modes de base et avancé
202
Création des dossiers de fabrication Job Jackets
204
Utilisation des bons de travail
208
Création d’un gabarit de bon de travail
208
Ajout d’une définition de mise en page à
un bon de travail : mode avancé
213
|
XV
TABLE DES MATIÈRES
XVI
|
Application d’un gabarit de bon
de travail à un projet
214
Application d’une définition
de mise en page à un projet
217
Collaboration à l’aide de
fichiers Job Jackets partagés
217
Exportation et importation de bons de travail
220
Fichier Job Jackets par défaut
221
Modification du gabarit de bon
de travail par défaut
222
Modification du fichier Job Jackets par défaut
223
Utilisation des ressources : mode avancé
223
Accès aux ressources : mode avancé
223
Configuration des ressources : mode avancé
224
Définition de l’emplacement
des ressources : mode avancé
225
Utilisation des spécifications de mise en page
226
Création d’une spécification de mise
en page : mode avancé
226
Application d’une spécification
à une mise en page
227
Utilisation des spécifications de sortie
229
Création d’une spécification
de sortie : mode avancé
229
Application d’une spécification
de sortie à une mise en page
230
Utilisation de spécifications
avec une tâche de sortie
231
Utilisation des règles et des jeux de règles
232
Création de règles : mode avancé
233
Ajout de règles à un jeu de règles : mode avancé
235
Application d’un jeu de règles à une mise en page
236
Évaluation d’une mise en page
238
Verrouillage des fichiers Job Jackets
240
TABLE DES MATIÈRES
8
Impression avec sortie JDF
242
Préférences Job Jackets
243
Évaluation des mises en page
243
Emplacement des fichiers Job Jackets
244
Fonction Composition Zones
Concept Composition Zones
245
Composition Zones en action
245
Terminologie Composition Zones
248
Création d’une Composition Zones
252
Création d’une Composition Zones à partir
d’une sélection de plusieurs éléments
252
Création d’une Composition Zones à partir
d’une mise en page
253
Création d’une Composition Zones avec
l’outil Composition Zones
254
Placement d’une Composition Zones
255
Gestion de plusieurs pages dans
une Composition Zones placée
255
Partage d’une mise en page de composition
256
Partage d’une mise en page de
composition pour modification
257
Partage d’une mise en page de composition
pour placement (mais non pour modification)
258
Liaison avec une mise en page de
composition dans un autre projet
260
Suivi d’une Composition Zones
pour les mises à jour
262
Modification d’une mise en
page de composition
264
Modification du contenu d’une mise en page de
composition de projet unique
266
Modification des attributs
d’une Composition Zones
266
|
XVII
TABLE DES MATIÈRES
9
XVIII
|
Désynchronisation et modification
de liens pour des Composition Zones
et mises en page de composition
268
Désynchronisation d’une Composition Zones
268
Désynchronisation d’une mise en
page de composition
268
Rupture du lien avec une mise en
page de composition
268
Suppression d’une mise en
page de composition liée
269
Suppression d’une mise en page de composition
269
Conversion d’une Composition Zones en image
270
Utilisation de la boîte de
dialogue Paramétrage collaboration
270
Liaison avec d’autres projets
271
Affichage d’informations sur les mises
en page de composition pouvant être liées
271
Importation et gestion de contenu partagé
272
Spécification d’options de mise à jour
273
Gestion de la couleur
Paramétrages source et de sortie
275
Gestion de la couleur pour les utilisateurs
275
Utilisation des paramétrages source et
de sortie d’un spécialiste de la couleur
278
Utilisation d’un environnement de gestion
de la couleur patrimonial
280
Vérification de la couleur
à l’écran (Vérification à l’écran)
280
Gestion de la couleur pour les spécialistes
282
Création d’un paramétrage source
283
Création d’un paramétrage de sortie
285
Partage de paramétrages source et de sortie
287
Finition de la gestion de la couleur pour
des images individuelles
289
TABLE DES MATIÈRES
10
Gestion des profils
290
Installation des profils
290
Chargement des profils
291
Vérification de l’usage des profils
292
Nouvelles fonctions
supplémentaires
Manipulation améliorée des palettes
293
Palettes liées : création d’un groupe de palettes
293
Ensembles de palettes : enregistrement
d’une configuration de palettes
295
Informations complémentaires sur
les ensembles et groupes de palettes
296
Conception de la palette
Spécifications améliorée
297
Affichage de la palette Spécifications standard
298
Contrôles Espacer/Aligner
298
Autres remarques concernant
la palette Spécifications
299
Verrouillage d’éléments et de contenus
300
Polices imbriquées automatiquement
dans des fichiers EPS exportés
301
Nouvelles options de sortie de QuarkXPress 7
302
Enregistrement d’une page au format EPS
302
Exportation d’une mise en page au format PDF
305
Personalized Print Markup Language (PPML)
308
Styles de sortie
313
Autres modifications apportées à l’interface
314
|
XIX
QUARKXPRESS AU XXI ÈME SIÈCLE
Présentation de QuarkXPress 7
QuarkXPress® 7 représente un paradigme entièrement nouveau dans les
applications de mise en page. QuarkXPress n’est plus un référentiel de fin de
course pour les publications conçues pour l’impression. Les fonctions ajoutées
depuis le début du XXIème siècle — depuis QuarkXPress 4 — sont destinées non
seulement à l’amélioration des opportunités créatives et à la rationalisation des
flux d’impression, mais également à la publication aisée d’un même contenu
dans un même format sur différents supports. Quel que soit le type du contenu
sur lequel vous travaillez (texte, images, feuilles de calcul, contenu de base
de données, XML, etc.) et quelle que soit sa destination (papier, PDF et Web,
pour n’en citer que quelques-unes), QuarkXPress 7 vous offre la puissance de
conception et de flux de production dont vous avez besoin.
QUARKXPRESS AU XXI ÈME SIÈCLE
Puisque de nombreux utilisateurs effectuent seulement maintenant la transition à partir d’un environnement d’édition ancien, tels que Windows® 95 ou
Mac OS® 9, c’est peut-être la première fois que vous vous intéressez au XXIème
siècle de QuarkXPress. Ou vous avez effectué la mise à jour aux versions 5 et 6,
mais n’avez pas modifié votre flux de production à cause de procédures et de
délais établis. Vous avez peut-être effectué la mise à niveau vers QuarkXPress 6.5,
adopté toutes ses nouvelles technologies, et souhaitez en savoir plus. Enfin,
quelle que soit votre histoire, ce guide et ce logiciel sont faits pour vous.
Ce guide, QuarkXPress au XXIème siècle, est conçu spécialement pour vous aider
à tirer profit de toutes les fonctions d’amélioration de la créativité et de la
productivité ajoutées à QuarkXPress depuis la version 4. Aussi, même si vous
avez acquis une version plus récente, vous pouvez toujours bénéficier de
conseils et d’astuces sur les fonctions existantes tout en en découvrant de
nouvelles. Un bref aperçu sur l’évolution de QuarkXPress depuis le début de
ce siècle vous en apprendra plus.
XX
|
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
Voici les changements importants apportés à QuarkXPress dans les versions 5, 6
et 7. Même s’il n’est pas vraiment important de savoir quelles fonctions ont été
introduites dans quelle version, les nouveautés présentées comprennent :
• pour QuarkXPress 5 : les mises en page Web, les calques et les tableaux.
• pour QuarkXPress 6 : les fichiers de projet contenant plusieurs mises en page,
la synchronisation de texte, l’exportation en PDF, l’importation Photoshop®,
les effets d’image et les prévisualisations pleine résolution des images.
• pour QuarkXPress 7 : la transparence, Job Jackets™, les Zones™ de Composition,
la prise en charge d’Unicode® et d’OpenType.
Il ne s’agit ici que des modifications principales. Dans le même temps, Quark
a continué à améliorer l’interface, la vitesse et les fonctions existantes de
QuarkXPress. Prenons l’exemple d’un projet pris en charge à l’aide du jeu de
fonctions QuarkXPress 7 :
1 Vous recevez une tâche pour la production d’une série de publicités imprimées
pour un magasin de musique ; les annonces seront également réorientées pour
le Web. La tâche, fournie par un chef de projets, comprend un fichier Job Jackets
contenant toutes les spécifications de mise en page et d’impression nécessaires
pour guider la conception. Par exemple, les spécifications de gestion de la couleur
assurent que le maquettiste voit la couleur dans l’espace chromatique adéquat.
2 Créez un projet QuarkXPress à partir du fichier Job Jackets contenant plusieurs
mises en page pour des dimensions d’annonces différentes. Dans la première mise
en page, dessinez l’annonce de base. Importez un fichier natif Adobe® Photoshop
pour le fond et jouez avec la transparence des calques dans QuarkXPress. Placez
un fichier TIFF sur du texte et des éléments de page, puis employez le masque
alpha du fichier TIFF pour créer une interaction réaliste entre l’image, le texte et
les éléments du fond.
3 Créez plusieurs calques pour le texte de l’annonce afin de faciliter la production
d’éditions régionales. Synchronisez le texte et les éléments communs aux
différentes annonces. Importez les informations de prix d’un tableau Microsoft®
Excel®. Comme le texte déborde, créez une zone de composition à partir de
la mise en page et affectez-la à un réviseur qui coupera le texte — pendant
que vous continuez à travailler sur la mise en page.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
|
XXI
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
4 Exportez automatiquement un PDF de l’annonce pour la révision. Dès que vous
recevez une approbation, créez des mises en page papier supplémentaires dans le
projet pour contenir les différentes tailles de l’annonce et générez également une
mise en page Web. Pour utiliser l’annonce originale comme point de départ, vous
pouvez l’ajouter aux autres mises en page du projet. Alors que vous poursuivez
votre travail sur l’annonce, le texte et les éléments synchronisés restent identiques
dans toutes les mises en page. Si les prix indiqués dans l’annonce sont modifiés,
vous pouvez automatiquement mettre à jour le tableau pour refléter les nouvelles
données du fichier Excel.
5 Lorsque le projet est prêt pour la sortie, utilisez le fichier Job Jackets comme
guide, rassemblez les fichiers pour la sortie, générez des fichiers PDF et exportez
en HTML.
Sans aucun doute, vous réalisez des projets comme celui-ci depuis des années :
vous jonglez avec différents fichiers, passez d’une application à une autre, entrez
des corrections, révisez les modifications et faites circuler les fichiers. Aujourd’hui,
c’est un jeu d’enfant de produire des éléments cohérents de qualité dans un
seul projet.
LES « DOCUMENTS » DEVIENNENT DES « PROJETS »
Le changement le plus important de QuarkXPress depuis la version 4 est qu’il
ne contient plus de « documents ». Les « documents » du passé, fichiers simples
avec une dimension de page unique destinés à l’impression ou au Web, sont
maintenant des « mises en page ». QuarkXPress comporte des mises en page
nommées individuellement et stockées dans un fichier de projet portant également un nom. Le fichier de projet peut inclure des mises en page papier et des
mises en page Web (depuis la version 5). Le stockage de celles-ci dans un fichier
de projet unique facilite le partage des informations entre elles et réduit les
tâches de gestion des fichiers. Il n’y a pas à s’inquiéter que ce regroupement
empêche la collaboration : les nouvelles zones de composition permettent à
plusieurs utilisateurs de travailler dans une même mise en page. Mais, nous y
reviendrons plus tard.
MISES EN PAGE ET PROJETS
Vous avez l’habitude de créer des documents et vous en avez certainement
beaucoup. Que faire maintenant ? Lorsque vous créez un document aujourd’hui, vous créez un projet contenant une seule mise en page. Vous donnez à
cette dernière un nom particulier lorsque vous créez le projet, puis vous donnez à ce dernier un nom général lorsque vous l’enregistrez. Vous nommez les
nouvelles mises en page et définissez leur type (papier ou Web) à la création.
Lorsque vous ouvrez un document QuarkXPress 4 ou 5, la mise en page et le
projet portent le même nom, à moins que vous ne décidiez de le changer.
XXII
|
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
Ce projet QuarkXPress, créé pour la fête de lancement d’un album musical,
comprend des mises en page pour tous les éléments de la promotion, notamment
des mises en page papier pour les cartes postales et les invitations ainsi qu’une
mise en page Web contenant le calendrier de la tournée du groupe.
Pour plus de souplesse, vous pouvez créer des projets à mise en page unique ; le
nom du projet et celui du fichier sont identiques. Vous pouvez également exporter des mises en page simples de projets et ajouter des mises en page complètes
afin de partager du contenu entre les mises en page et les projets. Plusieurs
fonctions s’appliquent à plusieurs mises en page pour des raisons de cohérence.
Vous pouvez, par exemple, synchroniser du texte et du formatage pour plusieurs
mises en page ; les spécifications telles que les feuilles de style, les couleurs et
les césures et justifications sont utilisées par les mises en page d’un projet ;
et vous pouvez convertir des mises en page d’un support à un autre.
Le stockage de plusieurs mises en page dans un fichier de projet unique offre
des opportunités nouvelles de flux de production de toutes sortes. Vous disposez, tout d’abord, de plusieurs dimensions de page dans le même fichier. Vous
pouvez travailler sur des enveloppes, des cartes de visite et des papiers à en-tête
dans un seul projet, par exemple. Ensuite, vous pouvez stocker des mises en page
papier et Web dans le même fichier. La réorientation d’un même contenu pour
l’impression et le Web est facilitée.
Un de vos clients est un restaurant. Avec les projets, vous pouvez stocker des
illustrations pour l’impression de menus, prospectus, coupons, publicités et
tee-shirts dans le même fichier que le contenu du site Web. Lorsqu’un simple
changement se produit — par exemple, la modification d’une couleur globale
ou d’un numéro de téléphone — vous pouvez l’effectuer une fois et il sera reflété
dans toutes les mises en page. La gestion des fichiers et des projets est ainsi
rationalisée pour vos clients, vous économisez du temps et de l’argent.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
|
XXIII
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
MISES EN PAGE WEB
QuarkXPress 5 a introduit le concept des documents Web — maintenant mises
en page Web qui peuvent faire partie d’un projet plus important. Pour faciliter
le passage à la publication Web pour les maquettistes papier, les outils et terminologie Web de QuarkXPress sont conçus pour optimiser votre connaissance de
QuarkXPress. Grâce à des méthodes WYSIWYG et à des outils intuitifs, il n’est
pas nécessaire d’être webmestre pour produire des pages Web sophistiquées et
interactives. QuarkXPress vous fournit tout ce dont vous avez besoin pour
ajouter des formulaires, des hyperliens, des rollovers, des menus en cascade, etc.
sans avoir à apprendre la programmation en HTML.
À partir de la jaquette d’un CD conçue pour l’impression, le graphiste a créé la
page d’accueil d’un site Web interactif. Les autres pages du site présentent le
calendrier du groupe, des clips audio et vidéo, la biographie des membres du
groupe, des listes de chansons et des paroles. Tout le texte destiné à l’impression
et au Web, tel que les paroles, est synchronisé dans les mises en page papier
et Web.
XXIV
|
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
Pour commencer la production des pages, vous pouvez convertir du contenu
papier. Encore mieux, vous pouvez synchroniser le texte et le formatage entre
des mises en page papier et Web pour préserver la cohérence. De plus, vous
pouvez conserver le formatage de texte et d’éléments particulier à
chaque support.
LA MISE EN PAGE DEVIENT FLUIDE
Alors que les fonctions de base de mise en page de QuarkXPress sont restées les
mêmes (blocs de texte et d’image, traits), les nouvelles multiplient vos options
pour la création de concepts fluides et facilement modifiables. La technologie
de transparence, introduite dans QuarkXPress 7, vous permet de définir une
opacité lorsque vous appliquez des couleurs et de créer des ombres portées. Les
tableaux, les calques et la synchronisation aident à rationaliser votre flux de
production, tandis que plusieurs vues de la mise en page, les améliorations
du verrouillage et des palettes rendent toutes QuarkXPress plus souple et
facile à utiliser.
OPACITÉ POUR LES COULEURS, LES ÉLÉMENTS ET LES CONTENUS
Auparavant, vous pouviez définir la teinte d’une couleur appliquée à des
éléments et à du contenu — blocs, traits, cadres, texte, etc. — mais la seule
manière de voir à travers des éléments était d’utiliser la couleur Néant. Dans
QuarkXPress 7, vous avez la possibilité de définir l’opacité d’un élément ou
d’un contenu, de 0 à 100 % (transparent à opaque). Vous spécifiez une opacité
chaque fois que vous appliquez une couleur, ce qui vous permet de créer, par
exemple, des dégradés en blanc plein à transparent. Vous avez ainsi la liberté
d’utiliser la transparence quand et où vous le souhaitez — une manchette,
un cadre ou un fond de tableau, par exemple.
L’application d’une opacité de 65 % sur le mot « Blonde » permet de faire
apparaître la guitare sous le texte.
En spécifiant simplement une opacité, vous pouvez créer des effets de calque
intéressants qui nécessitaient auparavant le recours à une application de
retouche d’images. Maintenant, vous pouvez rester dans QuarkXPress et
produire des effets pour des mises en page papier et Web.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
|
XXV
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
OMBRES PORTÉES
Il a toujours été possible de créer des ombres portées dures dans QuarkXPress en
dupliquant et en superposant des éléments. Mais pour les ombres portées douces
sophistiquées à contours lissés, il vous fallait utiliser des logiciels XTensions® ou
de retouche d’image. L’introduction de la technologie de transparence permet
des ombres portées automatiques pour des éléments et du texte, en définissant
notamment les décalage, angle, couleur, teinte, opacité et netteté, pour ne citer
que quelques options.
Rester dans QuarkXPress vous permet de créer vos ombres portées dans le
contexte de la conception de la page plutôt que dans une application de
retouche d’image. De plus, ceci réduit le passage d’une application à l’autre et
la gestion des fichiers images. Et si vous devez modifier du texte ayant une
ombre portée, vous pouvez le faire dans QuarkXPress. Grâce aux options de
synchronisation, vous pouvez créer des ombres uniformes dans la mise en
page et le projet.
TABLEAUX
QuarkXPress 5 offrait des fonctions de création et de modification de tableaux
et elles ont été améliorées depuis. Ces fonctions se concentrent sur deux points :
faciliter l’utilisation des données et fournir des options de formatage sophistiquées attendues dans QuarkXPress. Pour les données, vous avez trois options :
créer un tableau vide et ajouter des images et du texte, convertir du texte en
tableau et importer ou mettre à jour des feuilles de calcul, graphiques et images
Microsoft Excel. Pour le formatage, QuarkXPress vous donne le contrôle de
l’arrière-plan du tableau, des rangées et des cellules, ainsi que de la couleur,
du style et de la largeur des cadres de tableau et des différentes lignes.
La création et le formatage de tableaux tels que celui-ci prend quelques
secondes dans QuarkXPress — ombre portée automatique comprise.
Pour la modification des tableaux, vous pouvez redimensionner de manière
interactive les rangées, les colonnes et les tableaux entiers. Et vous pouvez
ajuster automatiquement les tableaux au contenu. Comme pour les autres
éléments, vous pouvez faire pivoter les tableaux à n’importe quel angle. Tout
XXVI
|
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
comme les articles, les tableaux peuvent être continués à un autre emplacement
d’une page ou d’une mise en page. Ils peuvent également inclure automatiquement des rangées d’en-tête et de pied de page synchronisées. Toutes ces fonctions
se combinent pour faciliter et accélérer la présentation de données de tableau,
telles que des rapports annuels et des formulaires de commande de catalogue.
CALQUES
Séparez une mise en page en plusieurs niveaux afin de rationaliser l’édition
multilingue, gérez plusieurs éléments d’illustrations ou concepts complexes, et
intégrez des notations invisibles sur des pages à l’impression. Les calques sont
la version électronique des transparents et peuvent être affichés, verrouillés et
imprimés lorsque nécessaire. Introduit dans QuarkXPress 5, le contrôle des
calques s’améliore à chaque version.
VUES MULTIPLES DE LA MISE EN PAGE
Voyez comment des changements détaillés affectent une page ou une mise en
page entière en divisant la fenêtre QuarkXPress en deux volets ou en ouvrant de
nouvelles fenêtres d’un projet. Dans les deux cas, vous pouvez afficher ce que
vous souhaitez dans les nouveaux volets ou les nouvelles fenêtres : différentes
échelles, pages, mises en page, etc. Cette fonction de QuarkXPress 7 permet
de vérifier facilement si les modifications apportées au début d’un article
provoquent son débordement sur une autre page, par exemple.
La division de la fenêtre du projet vous permet de travailler sur deux vues différentes
d’une page ou d’une mise en page et de comparer comment les changements à
un emplacement affectent les autres.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
|
XXVII
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
SYNCHRONISATION DU TEXTE ET DES ÉLÉMENTS
Conservez une homogénéité et automatisez les changements dans tout le projet
en synchronisant les textes, images et attributs, tels que le formatage du texte,
les effets d’image, les couleurs et les ombres portées. Introduite pour le texte
dans QuarkXPress 6, la synchronisation vous permet maintenant de décider, par
exemple, s’il faut synchroniser le contenu d’un bloc d’image et son formatage,
simplement l’image ou simplement le formatage.
VERROUILLAGE DES ÉLÉMENTS
Pour empêcher les modifications accidentelles, QuarkXPress 7 dispose d’un
verrouillage plus strict des éléments, ainsi que d’un verrouillage de contenu
pour les textes et les images. Avant QuarkXPress 7, le verrouillage empêchait
simplement les accidents de manipulation de la souris.
AMÉLIORATIONS DES PALETTES
QuarkXPress a innové en recourant aux palettes pour placer à portée de main les
contrôles les plus utilisés et QuarkXPress 7 ajoute à ce côté pratique. Maximisez
votre espace de travail en regroupant des palettes et en attribuant des raccourcis
clavier personnalisés pour afficher des ensembles de palettes. Créez des groupes
de palettes personnalisés pour toujours disposer de celles qu’il vous faut. Dans ce
groupe, les palettes peuvent être étendues, réduites et redimensionnées suivant
vos besoins.
La vénérable palette Spécifications de QuarkXPress offre maintenant des
options supplémentaires, dont de nombreuses proviennent des boîtes de
dialogue Modifier, Attributs de paragraphes et Attributs de caractères. Au
lieu de s’agrandir pour contenir de nouveaux contrôles, elle présente des
onglets interactifs de contrôles contextuels.
La nouvelle palette Spécifications offre davantage de sensibilité au contexte et de
puissance. Un nouvel onglet Espacer/Aligner rend le processus de distribution
régulière des éléments rapide et interactif.
TYPOGRAPHIE
Grâce aux nouvelles technologies de polices et aux améliorations d’interface,
QuarkXPress 7 vous apporte une meilleure précision typographique et facilite
la manipulation du texte. Les contrôles typographiques ont toujours été une
marque distinctive de QuarkXPress. Aujourd’hui, vous pouvez étendre ce
contrôle au-delà du monde de l’édition tout en tirant profit de technologies
telles qu’OpenType.
PRISE EN CHARGE D’OPENTYPE
OpenType est un format de police multiplates-formes qui prend en charge
des jeux de caractères plus importants et des ligatures conditionnelles. Les
polices OpenType, qui comprennent souvent « Pro » dans leur nom, varient
XXVIII
|
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
considérablement dans ce qu’elles ont réellement à offrir. Certaines contiennent simplement un jeu de caractères standard, d’autres sont plus étendues.
Certaines proposent deux ou trois variations d’une police — romain, gras et
italique — alors que d’autres offrent des variations expertes telles que des
chiffres elzéviriens, des petites majuscules et des fractions.
QuarkXPress 7 simplifie l’accès aux fonctions disponibles dans la police
OpenType que vous avez choisie. À l’aide de la palette Spécifications et de la
boîte de dialogue Attributs de caractères, vous pouvez accéder aux fonctions
offertes par une police.
Grâce aux options OpenType disponibles pour la police choisie, Caflisch Script Pro,
le « W » est inscrit en lettre ornée italique et les variantes contextuelles permettent
de joindre les lettres entre elles pour un effet cursif plus naturel.
PALETTE GLYPHES
La nouvelle palette Glyphes de QuarkXPress 7 permet un accès facile d’un
clic de souris à tous les caractères d’une police. Que vous ayez besoin d’une
puce, d’un tréma ou d’un caractère de fraction, tout est mis à votre disposition.
Si vous utilisez fréquemment certains caractères, vous pouvez les enregistrer
comme favoris.
AMÉLIORATIONS DES CARACTÈRES SPÉCIAUX
QuarkXPress a toujours pris en charge ou fourni toutes sortes de caractères et
codes à des fins de typographie et de mise en page : cadratins, tirets insécables,
caractères d’alignement et de numéro de page. Mais vous deviez connaître leur
existence, puis rechercher leur code ou le mémoriser. Et, dans la plupart des cas,
vous n’aviez aucun moyen de vérifier si le caractère spécial fonctionnait ou non.
Aujourd’hui, QuarkXPress 7 fournit des options d’insertion des caractères spéciaux dans le menu Utilitaires et affiche les différentes icônes correspondantes
(par exemple, un espace insécable se distingue maintenant d’un espace standard
lorsque vous affichez les caractères invisibles).
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
|
XXIX
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
Si vous êtes un fanatique d’Unicode, vous serez heureux d’apprendre que
QuarkXPress prend maintenant en charge Font Fallback. Ceci permet l’affichage
des caractères spéciaux lorsqu’ils ne peuvent pas être affichés dans la police
actuelle. Par ailleurs, la prise en charge d’Unicode permet de combiner des
caractères romains et asiatiques dans une même mise en page.
ANTI-CRÉNELAGE TYPOGRAPHIQUE
Le moteur typographique actualisé dans QuarkXPress 7 permet un anti-crénelage
parfait des polices à l’écran à n’importe quelle échelle, même après étirement
et rotation du texte. Le tel écrit est donc encore plus fidèle au tel écran.
GRAPHIQUES
Pourquoi perdre son temps à faire la navette entre QuarkXPress et une
application de retouche d’images et à accumuler une pile de fichiers images,
alors que vous pouvez tout faire dans QuarkXPress ? Même si QuarkXPress n’est
pas un éditeur d’images complet, ce programme fait son possible pour ajouter
les fonctions de retouche d’images les plus utilisées pour vous faire gagner du
temps, mais aussi pour accroître votre créativité en vous permettant de tenter
des effets d’image dans le contexte du concept environnant. À cette fin,
QuarkXPress introduit des modules QuarkXTensions® gratuits pour l’importation
de fichiers Photoshop, l’ajout d’effets d’image et la prévisualisation d’images
en haute résolution.
PRISE EN CHARGE DES FICHIERS NATIFS PHOTOSHOP
Le logiciel XTensions PSD Import pour QuarkXPress 6.5 permet d’importer des
fichiers natifs Adobe Photoshop dans des mises en page QuarkXPress. Ceci évite
les pertes de temps et d’espace de disque dur nécessaires à l’exportation d’images
dans des formats acceptables — surtout quand vous essayez différentes versions
de la même image.
PSD Import offre également des opportunités créatives grâce à un accès aux
calques, couches et chemins dans les images importées. En premier lieu, vous
pouvez masquer et afficher les calques pour essayer des variations, sélectionner
un mode dégradé pour les calques afin de les dissoudre ou de les éclaircir, modifier leur opacité, mapper des couches alpha sur des couleurs ou des encres pour
produire des vernis et des films d’accompagnement, et sélectionner des chemins
de détourage différents pour l’affichage et l’habillement de texte. Avec PSD
Import, vos efforts Photoshop sont récompensés dans QuarkXPress — si vous
savez comment stocker différentes versions d’une image de fond sur des calques
différents, par exemple, vous pouvez feuilleter les calques de QuarkXPress
pour choisir celui que vous préférez plutôt que de produire cinq fichiers
TIFF différents.
EFFETS D’IMAGE
Le logiciel XTensions QuarkVista™ fourni avec QuarkXPress 6.5 permet d’obtenir
des styles d’images plus sophistiqués. Oui, dans les versions précédentes, vous
pouviez utiliser des contrôles de couleur, de teinte, de contraste négatif et de
XXX
|
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
demi-teinte sur certains types d’image. Mais QuarkVista va beaucoup plus loin
en fournissant des filtres d’effets spéciaux, des ajustements et des options de
sortie pour les formats de fichiers images les plus utilisés. Et, il fonctionne en
mode « non destructif » en enregistrant les effets dans QuarkXPress au lieu de
modifier le fichier original — à moins que vous ne le souhaitiez.
Les effets spéciaux et les ajustements comprennent des niveaux, des courbes, le
gaufrage, le flou gaussien, le masque flou, la luminosité et le contraste, la postérisation, etc. Vous pouvez essayer différents effets d’image sur la page QuarkXPress
même, en superposant facilement l’image avec d’autres images et éléments d’une
page pour mieux évaluer le résultat. Pour préserver la cohérence et l’efficacité,
les effets d’image peuvent être exportés et partagés avec d’autres projets et
utilisateurs. Si vous décidez de créer des fichiers images avec des effets, vous
pouvez définir un mode chromatique, un format de fichier, choisir d’inclure
le découpage et l’échelle actuels, etc.
Alors que les opportunités conceptuelles sont impressionnantes, de
nombreux utilisateurs ont recours à QuarkVista simplement pour exporter
des images détourées.
PRISE EN CHARGE DES MASQUES ALPHA
Vous savez sans doute utiliser les chemins de détourage pour améliorer
l’interaction entre les images, le texte et les éléments graphiques importés
sur une page. Mais la prise en charge des couches alpha — introduite dans
QuarkXPress 7 — offre un niveau supérieur d’interaction. Lorsqu’un chemin
de détourage produit un contour dur, les couches alpha offrent un masque
dégradé, afin que les éléments plus doux, tels que les cheveux, apparaissent
plus naturels par rapport aux éléments typographiques et de page en arrière-plan.
Créez un masque alpha dans un fichier TIFF dans votre application de retouche
d’images, par exemple, importez ce fichier TIFF dans une mise en page
QuarkXPress et appliquez des effets saisissants, impossibles auparavant dans
votre application de mise en page. De plus, QuarkXPress prend en charge la
transparence native Photoshop dans les fichiers TIFF et natifs PSD.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
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XXXI
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
La sélection d’un masque alpha dans l’image des flammes, puis la modification de
l’opacité afin que le feu soit plus transparent produisent cet effet provocant.
AFFICHAGE DES PRÉVISUALISATIONS EN PLEINE RÉSOLUTION
Maintenant que vous travaillez sur des fichiers Photoshop et que vous essayez des
effets d’image, il est vraiment important de vérifier votre travail. QuarkXPress 6 a
répondu à ce besoin avec le logiciel XTensions Full-Res Preview, conçu pour vous
fournir le détail nécessaire. Avec cette fonction, finies les images TIFF, EPS et PDF
pixellisées, même lorsque vous les réduisez et les agrandissez. De plus, cette fonction peut générer des prévisualisations de fichiers EPS, aussi le message « Aucune
prévisualisation » ne s’affichera plus.
Full-Res Preview vous permet de juger plus facilement l’interaction entre les
images, le texte et les éléments de la page pendant la conception, et il améliore
grandement la révision sur écran. En appliquant Full-Res Preview image par
image, vous pouvez personnaliser cette fonction souple afin d’adapter vos
souhaits créatifs aux performances réelles de votre ordinateur.
XXXII
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PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
ANTI-CRÉNELAGE DE TOUS LES ÉLÉMENTS
En plus des prévisualisations pleine résolution des images, QuarkXPress 7
fournit un anti-crénelage de tous les éléments à l’écran. Cela signifie que
les blocs et les traits n’apparaissent plus irréguliers, même lorsque vous
exportez des mises en page Web en HTML. Vous verrez des améliorations
immédiatement lorsque vous afficherez un aperçu des pages Web dans un
navigateur, votre site aura l’air plus sophistiqué.
Avec la nouvelle technologie d’affichage de QuarkXPress, le texte, les courbes et
les éléments pivotés semblent vraiment plus lisses.
PRODUCTIVITÉ
QuarkXPress 7 continue de vous aider à travailler plus intelligemment,
empêchant la duplication des efforts, des goulets d’étranglement et des tâches
fastidieuses et chronophages. Les fonctions spécifiques d’amélioration de la
productivité comprennent la capacité de synchroniser des portions de texte
dans les mises en page d’un projet, de permettre à plusieurs utilisateurs de
travailler sur les mêmes pages d’une mise en page, plusieurs niveaux d’annulation, de nouvelles fonctions d’administration et des options d’importation
et d’exportation XML. Vous n’avez pas besoin de chronomètre pour savoir que
vous gagnez du temps et de l’argent.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
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XXXIII
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
TEXTE SYNCHRONISÉ
Introduite dans QuarkXPress 6, la synchronisation tire profit de l’utilisation de
plusieurs mises en page dans un seul projet. Utilisez le même texte n’importe où
dans un projet (dans des mises en page papier et Web) et à chaque fois que vous
le modifiez à un endroit, il est automatiquement mis à jour partout. Cette fonction intuitive permet la modification cohérente du texte dans toutes les mises en
page d’un projet, qu’il s’agisse d’un simple changement de date ou d’index de
publipostage ou d’une modification plus complexe telle que le remplacement
d’une décharge de responsabilité légale ou d’un article de tête. Vous n’avez plus
besoin d’effectuer des recherches et des remplacements dans plusieurs fichiers.
COMPOSITION DE PAGES MULTIUTILISATEUR
QuarkXPress 7 supprime la restriction imposée par un utilisateur par projet,
permettant à plusieurs utilisateurs de collaborer sur des pages individuelles
d’une mise en page. En divisant des pages en « zones de composition », les
utilisateurs peuvent accéder à des portions partagées d’une page sur un réseau
ou même à distance par courriel. Les zones de composition fonctionnent pour
les mises en page papier et Web. Elles peuvent être aussi petites que des carrés
de 2,50 cm de côté ou aussi grandes que des mises en page entières. Au fur et
à mesure que les différents utilisateurs (des rédacteurs, des maquettistes et des
illustrateurs photo, par exemple) travaillent, les pages sont mises à jour de
manière dynamique de sorte qu’un maquettiste peut afficher les modifications
apportées par tous les utilisateurs travaillant sur la mise en page.
Avez les zones de composition, plusieurs utilisateurs peuvent travailler sur une
même mise en page ou une même page. Ainsi, un utilisateur peut facilement
travailler sur le texte alors qu’un autre se concentre sur les images et la mise en
page, par exemple.
XXXIV
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PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
ANNULATION DE PLUSIEURS ACTIONS
QuarkXPress 6 a étendu les activités que vous pouvez annuler et est allé plus loin
en autorisant l’annulation de plusieurs actions, jusqu’à 30. Plus que toute autre,
cette fonction plutôt insignifiante peut changer votre interaction quotidienne
avec QuarkXPress.
QLA ET LA PRISE EN CHARGE CITRIX
Évidemment, seul le personnel informatique s’intéresse vraiment à
l’administration des licences et aux procédures d’installation. Mais la gestion
des licences pour les exemplaires individuels et l’installation de QuarkXPress
sur des systèmes individuels reviennent cher aux organisations. Quark® License
Administrator — serveur gratuit fourni aux clients disposant de plusieurs
exemplaires de QuarkXPress 5 et versions ultérieures — fournit des licences aux
utilisateurs quand ils en ont besoin. La prise en charge de Citrix MetaFrame
Presentation Server ajouté à QuarkXPress 6.5 permet d’effectuer la mise à niveau
et l’installation par la mise en miroir (ou duplexage) de l’installation du logiciel
du serveur sur des ordinateurs individuels.
FLUX DE PRODUCTION XML
Depuis la version 5, QuarkXPress possède des outils performants et standardisés
de réorientation du contenu avec XML.
SORTIE
Comme vous le savez tous, tout ce qui est joli à l’écran dans QuarkXPress est
inutile si vous ne pouvez pas l’imprimer ou l’afficher sur le Web. Aussi, dans
les dernières versions de QuarkXPress, Quark s’est concentré sur les nouvelles
technologies de sortie les plus utilisées en incorporant des normes et des nouvelles fonctions assurées de produire une sortie cohérente de qualité. La plus
importante de ces fonctions est Job Jackets, suivie de près par un nouveau schéma
de gestion de la couleur et l’introduction de la publication par base de données.
De plus, QuarkXPress 7 prend en charge davantage de formats de sortie et offre
de nouveaux styles de sortie.
JOB JACKETS
Nouvelle fonction innovante de QuarkXPress 7, Job Jackets permet de s’assurer
que chaque aspect d’un concept est adapté à sa sortie finale, ce qu’aucun processus humain n’a jamais pu accomplir. Un fichier Job Jackets contient toutes
les spécifications d’un processus entier de publication. Il peut comporter des
informations détaillées sur la tâche, les couleurs et les feuilles de style, des règles
indiquant les fonctions de conception à utiliser et à éviter, des listes de ressources
requises, des coordonnées, des calendriers, etc. Toutes ces informations sont
enregistrées dans un fichier Job Jackets afin d’éviter des erreurs pendant les
processus de création et de sortie de la publication. Comme exemple simple,
vous pouvez spécifier une liste de couleurs, d’encres et d’espaces de couleur
d’image autorisés pour un projet afin d’éviter que le maquettiste ne crée un
produit qui ne pourra pas être produit sur la presse cible.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
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XXXV
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
Job Jackets fournit aux maquettistes toutes les spécifications nécessaires à la
production de travaux idéaux pour la sortie envisagée.
Comme de nombreuses fonctions nouvelles, la fonction Job Jackets est basée
sur une norme ouverte — dans le cas présent, JDF (Job Definition Format),
format de fichier XML qui fournit un contrôle et une automatisation de la
production papier tout en rationalisant l’échange d’informations entre les
applications et les systèmes.
GESTION DE LA COULEUR
QuarkXPress 7 transforme la gestion de la couleur en une opération en
arrière-plan optimisée tout en fournissant des simulations améliorées pour
la révision à l’écran. Grâce à une interface et à des contrôles nouveaux, les
utilisateurs n’ont plus besoin de perdre du temps à extraire et à sélectionner
des profils de périphériques et d’images pour arriver à une gestion de la couleur
fonctionnelle. En fait, grâce à un prestataire de services prépresse ou à un
expert en gestion de la couleur, vous pouvez paramétrer une fois pour toutes
une procédure de gestion de la couleur. Les maquettistes n’ont plus à prendre
des décisions concernant la gestion de la couleur image par image ou mise
en page par mise en page.
Dans QuarkXPress 7, la gestion de la couleur est prise en charge par trois
sous-composants de base : paramétrage de la source, simulation d’affichage
et paramétrage de la sortie. Ces trois paramétrages sont tributaires du support,
ils fournissent des options spécifiques au type du support de sortie. Par exemple,
vous pouvez maintenant prévisualiser à l’écran l’impression de RVB vers CMJN
ou l’impression de CMJN en niveaux de gris.
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PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
ÉVOLUTION DES FONCTIONS
PUBLICATION PAR BASE DE DONNÉES
QuarkXPress 7 permet de fusionner du contenu de plusieurs sources et de
créer une sortie à envoyer sous presse, tout en limitant la durée de production
prépresse et les coûts. La production de catalogues et d’offres de publipostage
hautement personnalisés, de listes immobilières sans cesse changeantes avec
photos, et de rapports quotidiens des fonds communs de placement, par
exemple, est tout à fait possible.
OPTIONS ET STYLES DE SORTIE ÉTENDUS
QuarkXPress est devenu encore plus flexible en termes d’options de sortie tout
en facilitant le respect de la cohérence dans la sortie. Les améliorations dans
les versions 6 et 7 fournissent des options sophistiquées pour l’exportation en
HTML, PPML, XML, XHTML, XSLT, PDF et PDF/X (sans Acrobat ® Distiller®).
De plus, vous pouvez maintenant enregistrer des paramètres complexes pour
les formats papier, EPS, PDF et PPML comme styles à réutiliser et à partager
dans un groupe de travail.
AU-DELÀ DE QUARKXPRESS
En tant que produit phare de Quark, QuarkXPress continue clairement à offrir
davantage de puissance en termes de potentiel créatif et de productivité à
chaque version. Mais la véritable supériorité de QuarkXPress réside dans son
évolutivité. Lorsque les versions individuelles de QuarkXPress ne vous suffiront
plus, vous pourrez penser au programme Quark License Administrator gratuit
pour la gestion des licences multi-postes. Pour les groupes de travail éditoriaux,
le passage à Quark Publishing System® peut automatiser et accélérer les processus.
Quark Dynamic Document Server offre un accès par navigateur aux documents
QuarkXPress à des fins de personnalisation.
Quark offre en plus de nombreux produits nouveaux conçus pour traiter tous
les aspects de la publication : de l’éditorial, la mise en page et le traitement des
images à la personnalisation, la facturation et l’automatisation de la production.
Pour plus d’informations, visitez le site Web, euro.quark.com/fr et cliquez
sur Solutions.
À PROPOS DE CE GUIDE
QuarkXPress au XXIème siècle est destiné aux utilisateurs expérimentés de
QuarkXPress, en particulier ceux qui maîtrisent les fonctions de la version 4.
Que vous utilisiez ou non une version plus récente, les informations de ce guide
visent à vous aider à profiter au maximum de tout ce que QuarkXPress 7 a à offrir.
PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
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XXXVII
À PROPOS DE CE GUIDE
OÙ TROUVER DE L’AIDE
Si vous ne connaissez pas encore QuarkXPress ou si vous souhaitez en savoir
plus sur d’autres fonctions plus anciennes, consultez les ressources suivantes :
• le fichier d’aide QuarkXPress
• des livres tiers sur QuarkXPress
• des livres généraux sur la PAO.
Si vos questions concernent le système (enregistrement et déplacement de
fichiers, activation de polices, par exemple), consultez la documentation
fournie avec votre ordinateur.
CONVENTIONS UTILISÉES DANS CE GUIDE
Les conventions de formatage utilisées dans ce guide servent à mettre en évidence les informations importantes afin de vous aider à trouver rapidement
ce dont vous avez besoin.
• Caractères gras : le nom des boîtes de dialogue, des champs et autres contrôles
apparaît en gras. Exemple : « Choisissez Modifier dans le menu Bloc. »
• Références : dans les descriptions de fonctions, les références entre parenthèses
vous permettent d’accéder à celles-ci. Exemple : « La boîte de dialogue Modifier
(menu Bloc) permet de formater des éléments. »
• Flèches : des flèches sont souvent utilisées (Þ) pour détailler le chemin du menu
d’une fonction. Exemple : « Choisissez Bloc Þ Modifier Þ Texte pour accéder
au champ Colonnes. »
• Icônes : même si de nombreux outils et boutons sont appelés par leurs noms,
visibles dans les astuces outils, dans certains cas, des icônes sont affichées pour
une identification aisée. Exemple : « Cliquez sur le bouton
dans la palette
Spécifications pour accéder aux fonctions OpenType. »
• Problèmes de différences entre les plates-formes : QuarkXPress est assez cohérent
d’un système d’exploitation à un autre. Toutefois, certains libellés, boutons,
combinaisons de touches et autres aspects de QuarkXPress sont différents entre
Mac OS et Windows à cause des conventions d’interface utilisateur ou d’autres
facteurs. Dans de tels cas, les versions Mac OS et Windows sont séparées par une
barre oblique, la version Mac OS apparaissant en premier. Par exemple, si un
bouton est libellé Sélectionner dans la version Mac OS et Parcourir dans la
version Windows, l’instruction indique « Cliquez sur Sélectionner/Parcourir ».
D’autres différences plus complexes sont mentionnées dans des remarques ou
entre parenthèses.
À l’aide de la présentation des fonctions fournie ici et de la table des matières
détaillée, plongez-vous dans QuarkXPress 7.
XXXVIII
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PRÉSENTATION DE QUARKXPRESS 7
UTILISATION DE L’OPACITÉ
Chapitre 1 : Graphiques
QuarkXPress 7 perfectionne le traitement des graphiques dans une application
de mise en page, de la création d’effets graphiques sur les caractères à la manipulation de masques alpha dans des images importées. Comme QuarkXPress 7
introduit la technique de transparence qui permet de dépasser les limites du
PostScript® (qui ne dispose pas du concept de transparence), vous pouvez
maintenant spécifier l’opacité chaque fois que vous appliquez une couleur à du
texte, à des images, à des arrière-plans de bloc, à des traits, à des cadres ou à
des tableaux. En outre, la technique de transparence implique que vous pouvez créer des ombres portées lissées modifiables, utiliser des masques alpha
et définir des dégradés qui se fondent jusqu’à devenir invisibles.
QuarkXPress 6.5 comportait deux nouveaux modules XTensions qui étendaient
considérablement les capacités de retouche d’images, capacités exploitées davantage dans QuarkXPress 7. Le logiciel QuarkVista XTensions offre des options
professionnelles pour les corrections de couleurs et les effets spéciaux, alors que
PSD Import permet l’importation directe de fichiers images au format Adobe
Photoshop (PSD). Ces modules XTensions innovants simplifient les flux de
production en réduisant le va-et-vient entre applications tout en améliorant
la créativité grâce à la présentation des effets de retouche d’images dans le
contexte du concept environnant.
Ainsi, les projets, tels que les couvertures de magazine, sont facilités dans
QuarkXPress 7. Vous pouvez créer sans problème des ombres portées dans les
lignes d’accroche. Aucun problème non plus pour modifier ces dernières.
Vous pourrez aisément placer la chevelure d’un mannequin sur le titre du
magazine. Légender une citation dans un bloc semi-transparent : là encore,
aucun problème. Vous limiterez ainsi les passages à des programmes dédiés
d’illustration et de retouche d’images. Vous réduirez également le nombre des
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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1
UTILISATION DE L’OPACITÉ
fichiers images à utiliser. Et, avantage suprême : vous conservez les fonctions
extraordinaires de typographie, de couleur, de traitement précis des éléments,
etc., de QuarkXPress.
Grâce à une combinaison d’ombres portées, d’opacité, de masques alpha et
d’effets spéciaux, vous pouvez créer une pochette de CD spectaculaire sans
quitter QuarkXPress.
UTILISATION DE L’OPACITÉ
Dans QuarkXPress, l’opacité est appliquée au niveau de la couleur, vous pouvez
donc spécifier une opacité pour tout élément auquel vous pouvez appliquer une
couleur, même la première ou la seconde couleur d’un dégradé. Vous pouvez
utiliser des opacités variées sur les différents attributs d’un même élément, un
cadre de bloc de texte, un fond, une image et chaque caractère du texte, par
exemple. Lorsque vous définissez l’opacité, vous devez prendre en compte
comment les éléments sont disposés les uns par rapport aux autres.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE L’OPACITÉ
Avec des opacités différentes sur tous les éléments, des cellules de tableau,
au cadre de celui-ci, en passant par l’image de la guitare, vous pouvez voir les
possibilités de l’application de l’opacité au niveau de la couleur.
DÉFINITION DE L’OPACITÉ
La définition de l’opacité est aussi simple que celle de la teinte d’une couleur.
En fait, chaque fois que vous choisissez une couleur, dans les palettes Couleurs
et Spécifications, le menu Style, plusieurs rubriques de la boîte de dialogue
Modifier (menu Bloc), la boîte de dialogue Attributs de caractères (Style Þ
Caractères), etc., vous pouvez entrer une valeur d’opacité de 0 % (transparent)
à 100 % (opaque) par incréments de 0,1 %. Pour définir l’opacité d’une image,
renseignez le champ Opacité de la rubrique Image (Bloc Þ Modifier). Le plus
difficile avec l’opacité est de profiter de toutes ses applications
La palette Couleurs (menu Fenêtre) permet de spécifier l’opacité de chaque
couleur appliquée.
DÉFINITION DE L’OPACITÉ POUR LES GROUPES
Lorsque vous empilez des éléments de différentes opacités, les couleurs sont
combinées et peuvent produire une accumulation d’encre. Par exemple,
si vous placez un bloc jaune d’une opacité de 30 % devant un bloc cyan
d’une opacité de 100 %, le bloc supérieur devient légèrement verdâtre.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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3
UTILISATION DE L’OPACITÉ
Vous pouvez contrôler cet effet en regroupant les éléments et en définissant
une opacité de groupe plutôt que des opacités par élément. Pour cela, utilisez
le champ Opacité groupe de la rubrique Groupe dans la boîte de dialogue
Modifier. Suivant l’effet souhaité, il vous faudra rétablir le champ Opacité pour
les différents éléments à 100 % (sinon, vous obtenez une opacité d’élément en
plus d’une opacité de groupe).
Lorsque vous sélectionnez un groupe avec l’outil Déplacement, la rubrique
Groupe de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) s’affiche. Vous pouvez
spécifier une opacité de groupe qui supplantera celle des différents éléments.
Avec ces trois éléments regroupés, comparez l’opacité individuelle à celle de
groupe. À gauche, chaque élément est opaque à 50 % : les éléments supérieurs
sont composés par rapport à ceux du dessous. À droite, l’opacité de chaque élément est de 100 %, celle du groupe est de 50 % : le groupe entier est composé
par rapport au fond. Les éléments du groupe pourraient cependant utiliser une
opacité individuelle en plus de celle du groupe.
4
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE L’OPACITÉ
CRÉATION DE DÉGRADÉS AVEC TRANSPARENCE
La technique de transparence de QuarkXPress 7 permet de fondre une couleur
avec l’option Néant plutôt qu’avec du blanc. Il vous suffit de choisir Néant
pour la première ou la seconde couleur du dégradé dans la palette Couleurs
ou la rubrique Bloc de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc).
L’option Néant pour la deuxième couleur du dégradé fond la couleur de départ
en transparent, ce qui permet d’apercevoir l’image de fond.
UTILISATION DES OMBRES PORTÉES
Une ombre portée est un attribut d’élément, comme la couleur, que vous
appliquez à l’aide de la rubrique Ombre portée de la boîte de dialogue Modifier
(menu Bloc) ou de la palette Spécifications. Vous disposez d’un contrôle optimal
sur les ombres portées avec la possibilité de sélectionner la couleur, le flou, l’angle,
la distance, etc. Vous pouvez créer des ombres portées pour des éléments, des
cadres, du texte, des images, etc., suivant leur mode de formatage.
Pour utiliser des ombres portées dans QuarkXPress, il vous faut charger le
logiciel DropShadow XTensions.
APPLICATION DES OMBRES PORTÉES
Pour appliquer une ombre portée, sélectionnez l’élément et cochez Appliquer
une ombre portée dans la rubrique Ombre portée de la palette Spécifications
ou de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc). Les ombres portées sont
appliquées comme suit :
• Éléments : les ombres portées sont appliquées dans la forme d’un élément (bloc,
trait, chemin de texte, tableau) si ce dernier dispose d’une couleur de fond.
Si l’élément est associé à l’option de couleur Néant, l’ombre est appliquée au
contenu (texte ou image). S'il (dispose) dispose d’un cadre, l’ombre est également
appliquée à ce dernier.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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5
UTILISATION DES OMBRES PORTÉES
• Texte : les ombres portées sont appliquées au texte lorsque le fond du bloc a
une opacité inférieure à 100 %. Elles s’appliquent à tout le texte d’un bloc
ou sur un chemin.
Ce bloc de texte utilise un fond Néant et un cadre. L’ombre portée est donc
appliquée au texte et au cadre.
• Images : les ombres portées sont appliquées au contour d’une image lorsqu’un
chemin de détourage ou un masque alpha est sélectionné, et que le fond du
bloc est Néant. L’ombre s’applique au contour du chemin de détourage ou du
masque alpha.
• Groupes : lorsqu’une ombre portée est appliquée à un groupe, elle reflète
la forme collective de tous les éléments de ce groupe ; et l’ombre est placée
derrière tous les éléments du groupe. (Sélectionnez le groupe à l’aide de l’outil
Déplacement pour accéder aux contrôles d’ombre portée pour les groupes.)
Les éléments individuels du groupe peuvent toujours disposer de leur propre
ombre portée.
À gauche, le texte et le bloc disposent chacun de leur propre ombre portée. À
droite, l’ombre portée est appliquée au groupe, il n’existe donc qu’une seule
ombre pour le texte et le bloc.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES OMBRES PORTÉES
Vous pouvez personnaliser l’ombre portée par défaut à l’aide des contrôles des
rubriques Ombre portée, ajouter des éléments à ombres portées à la palette
Contenu partagé pour les synchroniser sur les pages et les mises en page,
et définir des préférences Ombre portée pour les outils individuels
(QuarkXPress/Édition Þ Préférences Þ Outils).
Le rubrique Ombre portée de la palette Spécifications offre des contrôles pour
l’application et la personnalisation des ombres portées.
PERSONNALISATION DES OMBRES PORTÉES
À l’aide des contrôles de la rubrique Ombre portée de la boîte de dialogue
Modifier (menu Bloc) ou de la palette Spécifications, vous pouvez personnaliser l’apparence d’une ombre portée, notamment sa distance par rapport à
l’élément, l’angle de la source lumineuse, la couleur, le flou, etc.
Les contrôles d’ombre portée fonctionnent comme suit :
• Champ Angle : entrez une valeur comprise entre 180° et –180° par incréments
de 0,001 pour définir l’angle de la « source lumineuse » provoquant
l’ombre portée.
• Case à cocher Synchroniser l’angle : cochez cette option pour synchroniser
l’angle avec les autres ombres portées de la mise en page pour laquelle cette
fonction est activée. Si vous modifiez la valeur Angle d’une ombre portée pour
laquelle la case Synchroniser l’angle est cochée, toutes les ombres portées pour
lesquelles cette option est activée également seront affectées. Cette fonction
aide à conserver une source lumineuse cohérente dans toute la mise en page,
ce qui rend les ombres portées plus naturelles.
• Champ Distance : entrez une valeur de décalage pour l’élément ; le décalage
de l’ombre portée est calculé à partir du coin supérieur gauche du bloc de
contrainte de l’élément. La valeur Distance est limitée uniquement par la
taille de la page et de la table de montage.
• Champ Échelle : entrez une valeur comprise entre 0 et 1,000 % pour spécifier
la taille de l’ombre portée par rapport à l’élément d’origine. Une ombre portée
inférieure à 100 % est plus petite que l’élément, une ombre portée standard
est de 100 % (de même taille que l’élément) et une ombre portée supérieure
à 100 % est plus grande que l’élément. Par exemple, si vous définissez une
échelle de 120 % et une distance de 0, vous pouvez créer une bordure floue
autour d’un élément au lieu d’un simple effet d’ombre.
• Champ Flou : entrez une valeur pour définir le flou des bords de l’ombre
portée : plus la valeur est élevée, plus les bords sont flous.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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7
UTILISATION DES OMBRES PORTÉES
• Champ Inclinaison : entrez une valeur comprise entre –75° et 75° pour incliner
l’ombre portée selon un certain angle. Il vaut mieux ne pas abuser de cet
effet spécial.
Vous pouvez incliner une ombre portée pour l’éloigner du texte ou
de l’élément.
• Couleur, Teinte et Opacité : choisissez une couleur dans le menu déroulant et
renseignez les champs pour définir la couleur, la teinte et l’opacité de l’ombre
portée. Réduisez la teinte d’une ombre portée pour éclaircir la couleur ; réduisez
l’opacité pour mieux apercevoir ce qui se trouve derrière l’ombre portée.
• Surimprimer ombre portée : ce paramètre contrôle la combinaison de l’ombre
à son fond au moment de la séparation. Lorsque cette case est cochée, l’ombre
est imprimée sur le fond. Lorsqu’elle n’est pas activée, la couleur du fond est
combinée à celle de l’ombre pour créer les teintes intermédiaires que vous voyez
à l’écran. En général, cette case doit être cochée lorsque l’ombre est noire
(quelle que soit la teinte ou l’opacité), mais désactivée lorsque l’ombre est de
couleur claire.
La rubrique Ombre portée de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) permet
de personnaliser l’apparence d’une ombre portée.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES OMBRES PORTÉES
Le cas échéant, pointez sur les icônes de la palette Spécifications pour afficher
les astuces-outils des contrôles.
INTÉGRATION DES OMBRES PORTÉES AUX ÉLÉMENTS
Des options supplémentaires contrôlent l’interaction des ombres portées et des
éléments, telle que le traitement de l’opacité et l’habillage de texte. Comme
pour les autres contrôles, ces options sont placées dans la rubrique Ombre
portée de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) ou de la palette
Spécifications. Les cases à cocher fonctionnent comme suit :
• Hériter opacité élément : activez cette option pour que l’ombre portée
reflète les différentes opacités de l’élément, telles que les différences du fond
et du cadre du bloc.
À gauche, l’option Hériter opacité élément activée, l’ombre portée reflète les
différentes opacités du fond et du cadre du bloc. À droite, l’option Hériter
opacité élément est désactivée dans la palette Spécifications, l’ombre portée
est donc pleine.
• Ombre portée masquée par l’élément : activez cette option pour empêcher
l’ombre d’apparaître à travers les zones semi-opaques d’un élément ; pour
l’empêcher de percer à travers son bloc, par exemple.
À gauche, l’option Ombre portée masquée par l’élément est désactivée dans la
palette Spécifications, vous pouvez donc voir l’endroit où le cercle d’une opacité
de 50 % chevauche l’ombre portée d’une opacité de 75 %. À droite, l’option
Ombre portée masquée par l’élément est activée, l’ombre n’est pas visible à
travers le bloc.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DES OMBRES PORTÉES
• Habiller ombre portée : activez cette option pour inclure une ombre portée
avec le contour d’habillage de texte défini dans la rubrique Habillage (Bloc Þ
Modifier). La valeur Réserve extérieure est mesurée à partir des bords de
l’ombre portée. Par exemple, si le texte habille une relance rectangulaire à
ombre portée, le texte ne chevauchera pas cette dernière si la case Habiller
ombre portée est cochée.
• Hériter opacité élément et Ombre portée masquée par l’élément combinées :
vous obtiendrez des résultats différents suivant la combinaison de ces paramètres,
comme présenté ici.
À l’extrême gauche, les deux options Hériter opacité élément et Ombre portée
masquée par l’élément sont désactivées. Dans le deuxième exemple, seule
l’option Hériter opacité élément est activée. Dans le troisième, seule l’option
Ombre portée masquée par l’élément est activée. À l’extrême droite, les deux
options sont activées.
UTILISATION DES MASQUES ALPHA
Contrairement aux chemins de détourage qui produisent un contour dur utilisé
pour séparer une image de premier plan d’une image de fond, les masques alpha
peuvent inclure des informations de transparence pour fondre subtilement une
image de premier plan dans un nouveau fond. Pour utiliser un masque alpha
dans QuarkXPress 7, il vous faut tout d’abord en créer un dans une application
de retouche d’images telle que Photoshop. Vous pouvez ensuite manipuler le
masque alpha dans QuarkXPress.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES MASQUES ALPHA
Le masque alpha sur les flammes permet à l’image de fond d’apparaître.
ENREGISTREMENT DES MASQUES ALPHA
Pour manipuler des masques alpha dans QuarkXPress, vous devrez les enregistrer
avec l’image dans un format prenant en charge les couches alpha.
• Dans une application de retouche d’image, vous pouvez créer un masque et
l’enregistrer comme couche alpha. N’oubliez pas d’enregistrer les couches
alpha avec le fichier image. Par exemple, dans Photoshop, activez l’option
Couches alpha dans la boîte de dialogue Enregistrer sous (menu Fichier).
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DES MASQUES ALPHA
• Dans Photoshop, vous pouvez automatiquement convertir une transparence
native (transparence qui n’est pas basée sur un masque alpha) en couche alpha
en activant l’option Enregistrer transparence dans la boîte de dialogue
Options TIFF (Fichier Þ Enregistrer sous Þ bouton Enregistrer).
• Enregistrez le fichier image dans un format prenant en charge les couches alpha,
comme TIFF, PDF et PNG-24.
Dans certains cas, les masques, les masques alpha et la transparence sont
appliqués automatiquement à une image. Par exemple, les fichiers PSD, GIF
et PNG peuvent être enregistrés avec une transparence, et les fichiers TIFF
avec la case à cocher Enregistrer transparence activée.
SÉLECTION DES MASQUES ALPHA
QuarkXPress liste tous les masques enregistrés dans des couches alpha dans
les nouveaux contrôles Masque. Vous pouvez sélectionner les masques alpha
à utiliser dans le menu déroulant Couche de la zone Masque de la rubrique
Image (Bloc Þ Modifier). Vous obtenez ainsi un aperçu du masque et pouvez
confirmer votre sélection. Vous pouvez également choisir une option dans le
menu déroulant Masque à l’extrême droite de la rubrique Classique de la
palette Spécifications. Comme toujours, définissez l’opacité de l’image dans
le champ Opacité de la rubrique Image (Bloc Þ Modifier).
La zone Masque de la rubrique Image (Bloc Þ Modifier) permet de choisir un
masque parmi ceux enregistrés avec l’image active.
PROBLÈMES D’APLANISSEMENT ET DE PRODUCTION
Lorsque vous utilisez la transparence, il est naturel de se préoccuper de la production. Comprendre ce qui se passe en arrière-plan et prendre des mesures pour
une sortie plus rapide et sans problème peut vous rassurer. Nous commencerons
par une explication de l’aplanissement qui se produit dans le flux d’impression,
puis donnerons des astuces utiles pour l’utilisation de la transparence.
Pour utiliser un aplanissement dans QuarkXPress, il vous faut charger le logiciel
XTensions Flattening.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
PROBLÈMES D’APLANISSEMENT ET DE PRODUCTION
APLANISSEMENT DANS LE FLUX D’IMPRESSION
Comme PostScript ne comprend pas la transparence, l’aplanissement est le
processus de simulation de la transparence par la modification des éléments
de page pour produire le concept prévu. Ce phénomène se produit pendant le
flux d’impression (lorsque les éléments sont transmis au moteur d’impression),
vos mises en page QuarkXPress ne sont donc jamais vraiment modifiées. Dans
QuarkXPress, l’aplanissement fonctionne comme suit :
• Décomposition : les blocs sont décomposés, les éléments transparents,
identifiés, et les relations entre les formes discrètes (contours de texte
compris), déconstruites.
• Aucune rastérisation : les régions qui n’ont pas besoin d’être rastérisées sont
remplies d’une nouvelle couleur créée en fusionnant les couleurs existantes.
(Les zones d’opacité Néant et 0 % n’ont pas besoin d’être aplanies sauf si elles
sont utilisées pour les dégradés et les images.)
• Rastérisation obligatoire : les régions qui doivent être rastérisées génèrent
des chemins de détourage. (Les images semi-opaques, les ombres portées, les
dégradés et éléments semi-opaques qui chevauchent des éléments de page
doivent être rastérisés.)
• Résolution : ce paramètre contrôle la résolution de la sortie des éléments de
page qui sont rastérisés à cause des effets de transparence ou des ombres portées.
Notez qu’un sous-échantillonnage supplémentaire peut être appliqué si la case
Sortie TIFF pleine résolution est désactivée dans la rubrique Options de la
boîte de dialogue Imprimer.
• Défonce : En général, lorsque vous travaillez avec des relations de transparence,
la défonce n’est pas nécessaire. Dans ce cas, les surimpressions d’éléments
opaques sont héritées par les chemins créés pendant la décomposition ; les
contractions et les dilatations pour les éléments transparents sont ignorés.
Tous les autres éléments créés par la décomposition sont paramétrés sur
Aucun débord et passent par la défonce QuarkXPress pendant les séparations
basées hôte.
• PDF : tous les éléments de page transparents sont toujours aplanis pendant la
sortie PDF.
VÉRIFICATION DÉTAILLÉE DES PROBLÈMES POSSIBLES
Job Jackets peut empêcher les problèmes de sortie de transparence avant qu’ils
ne se produisent. Pour effectuer une vérification détaillée, toutefois, considérez
les éléments suivants :
• Ordre de superposition : pour la vitesse, ne forcez pas QuarkXPress à aplanir
un objet qui n’en a pas besoin. Pour accomplir cela, placez les éléments transparents aussi bas que possible dans l’ordre d’empilage, en mettant devant les
éléments non associés à des relations de transparence, si possible. (Le cas échéant,
créez des éléments avec une couleur Néant pour forcer l’habillage de texte.)
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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PROBLÈMES D’APLANISSEMENT ET DE PRODUCTION
• Modèles chromatiques : réfléchissez aux conséquences de mélanger différents
modèles chromatiques dans une relation de transparence : ceci peut entraîner
des problèmes d’aplanissement.
• Défonce : vérifiez en détail la défonce et n’oubliez pas que les contractions et
les dilatations définies pour des éléments transparents sont ignorées.
• Piquage : vérifiez en détail le piquage, en vous assurant que tous les éléments
sont alignés correctement sur les pages.
• Résolution : vérifiez à nouveau la résolution définie dans la rubrique
Transparence de la boîte de dialogue Imprimer (menu Fichier).
UTILISATION DE QUARKVISTA
Le logiciel XTensions QuarkVista ajoute des fonctions de retouche d’image,
(comme la très appréciée correction de couleurs et des filtres d’effets spéciaux)
à QuarkXPress. Vous pouvez ainsi effectuer des manipulations d’image perfectionnées dans le contexte de la mise en page QuarkXPress environnante, plutôt
que de travailler dans une autre application et de faire le va-et-vient. Les modifications effectuées dans QuarkVista ne sont pas destructives, elles n’affectent
pas le fichier image d’origine (à moins que vous ne le souhaitiez). En fait, les
ajustements et les filtres sont enregistrés avec les fichiers de projet QuarkXPress,
peuvent s’afficher à l’écran en résolution pleine et sont appliqués à la sortie.
Si toutefois, vous préférez enregistrer les changements directement dans les
fichiers images, QuarkVista peut également le faire. Vous pouvez exporter de
manière sélective des images contenant toute sorte d’ajustements, de filtres
et de transformations, de la rotation et du découpage dans QuarkXPress
aux effets Négatif et Flou gaussien dans QuarkVista. Lorsque vous exportez
des images, vous pouvez également convertir le type de fichier et le mode
chromatique, et indiquer si vous souhaitez enregistrer sur les fichiers images
source ou créer de nouveaux fichiers images (qui peuvent automatiquement
être reliés à la mise en page).
En plus de la performance de QuarkVista, vous avez la possibilité d’afficher les
informations colorimétriques des pixels lorsque vous déplacez le pointeur sur
une image. QuarkXPress considère les effets QuarkVista comme des attributs
d’image qui peuvent être enregistrés comme présélections et intégrés dans la
synchronisation pour assurer une cohérence dans toutes les mises en page.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
Les nouveaux outils de modification des courbes de QuarkVista peuvent faire
ressortir les détails d’une image sombre et affiner les couleurs pour parfaire la
mise en page.
Pour utiliser des effets d’image dans QuarkXPress, il vous faut charger le logiciel
QuarkVista XTensions.
UTILISATION DES IMAGES ET DES EFFETS
Vous pouvez utiliser la palette Effets d’image (menu Fenêtre) pour essayer
différents ajustements et filtres. Il vous suffit d’importer et de sélectionner
une image dans un format pris en charge : TIFF (.tif), PNG (.png), JPEG (.jpg),
Scitex CT (.sct), GIF (.gif), PICT (.pct ou .pict), BMP (.bmp) ou raster/Photoshop
EPS (.eps). Vous pouvez alors aisément appliquer, retirer, réorganiser et modifier
des effets.
APPLICATION ET MODIFICATION DES EFFETS
Un effet est un ajustement ou filtre appliqué via QuarkVista ; les effets sont
décrits en détail dans les sections suivantes : « Présentation des ajustements »
et « Présentation des filtres ». À l’aide de la palette Effets d’image, appliquez
des effets à l’image sélectionnée comme suit :
• Pour appliquer un nouvel effet, choisissez une option du menu déroulant
Ajustements ou Filtre. Vous pouvez appliquer plusieurs effets et instances du
même effet, mais avec des paramètres différents.
• Pour appliquer un effet existant à une autre image, faites glisser l’icône
Ajustement
ou Filtre
(à gauche du nom de l’effet dans la palette
Effets d’image) sur une autre image de la mise en page.
• Pour consulter les paramètres d’un effet, cliquez sur le triangle à côté de
l’icône de l’effet. Pour changer un des paramètres, sélectionnez l’effet et
cliquez sur Modifier l’effet
ou double-cliquez sur son nom.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
La palette Effets d’image (menu Fenêtre) liste les effets appliqués à l’image
sélectionnée, affiche les détails sur les paramètres, ainsi que des informations
colorimétriques concernant sur les pixels lorsque vous pointez sur eux.
RÉORGANISATION DES EFFETS
Les effets sont appliqués aux images comme indiqué dans la palette Effets
d’image, de haut en bas. Par exemple, si vous postérisez une image, puis
l’estompez, vous obtiendrez un résultat assez différent que si vous estompiez
l’image, puis la postérisiez. Pour réorganiser des effets, faites-les simplement
glisser vers le haut et vers le bas de la liste.
À gauche, le flou gaussien est appliqué en premier, l’effet Postériser en
second,le flou est donc postérisé. À droite, l’effet Postériser est appliqué en
premier, le flou gaussien affecte donc l’image postérisée.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
RETRAIT ET SUPPRESSION DES EFFETS
La palette Effets d’image permet de retirer temporairement un effet à des fins
d’expérimentation ou de supprimer complètement des effets de la liste.
• Pour retirer un effet (sans le supprimer), désactivez-le. Vous pouvez activer et
désactiver des effets pour essayer diverses combinaisons.
• Pour supprimer un effet, sélectionnez-le et cliquez sur Supprimer l’effet .
Notez que l’utilisation de la touche Retour arrière/Suppr supprime l’image
(lorsque l’outil Modification est sélectionné), ou l’image et son bloc (lorsque
l’outil Déplacement est sélectionné).
AFFICHAGE DES EFFETS EN PLEINE RÉSOLUTION
QuarkVista affiche des images selon la résolution de prévisualisation active.
Vous pouvez modifier celle-ci pour l’image sélectionnée en choisissant une
option dans le sous-menu Résolution de prévisualisation (menu Bloc).
PRÉSENTATION DES AJUSTEMENTS
Vous pouvez utiliser le menu déroulant Ajustements de la palette Effets
d’image (menu Fenêtre) pour analyser les pixels d’une image et les mapper
sur des valeurs différentes. (Le menu déroulant Filtres, quant à lui, propose
des options qui évaluent l’image entière ou des groupes de pixels, puis modifient les pixels suivant le contexte.) Si vous connaissez l’option d’ajustement
d’une autre application, vous maîtriserez également les contrôles d’ajustement
de QuarkVista. Gardez à l’esprit que les effets se cumulent et qu’ils s’appliquent
de haut en bas dans l’ordre établi dans la liste de la palette Effets d’image.
Lorsque vous jugez les couleurs à l’écran, même dans un environnement calibré
de gestion de la couleur, prenez en compte toutes les variables. Pour afficher
les couleurs réelles pour les pixels, utilisez la zone Informations de la palette
Effets d’image. Les corrections de couleur effectuées à l’écran, en particulier
celles faites par un novice, peuvent produire des résultats inattendus. En général,
il vaut mieux laisser les corrections de couleur, telles que Niveaux et Courbes,
aux utilisateurs ayant de l’expérience en théorie de la couleur et en impression.
Choisissez une option du menu déroulant Ajustements de la palette Effets
d’image pour appliquer des corrections de couleur et des effets spéciaux en
mappant des pixels sur différentes valeurs.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
NIVEAUX
Lorsqu’une image est trop claire ou trop foncée, vous pouvez utiliser l’effet
Niveaux pour éclairer les tons clairs, comprimer les ombres et ajuster les tons
moyens individuellement. Contrairement à l’effet Courbes, qui offre plus de
précision, l’ajustement des niveaux change entièrement une image et est
souvent plus facile à apprendre et à utiliser.
Utilisez la boîte de dialogue Niveaux pour ajuster des tons clairs, des ombres et
des tons moyens.
La boîte de dialogue Niveaux fonctionne comme suit :
• Choisissez les couleurs à utiliser dans le menu déroulant Couche. Vous verrez
les changements apportés aux couches sélectionnées uniquement.
• Ajustez les niveaux d’entrée pour compresser ou étendre les tonalités.
L’augmentation des niveaux d’entrée mappe les pixels les plus sombres sur
le noir, et les plus clairs, sur le blanc. Elle modifie l’image en assombrissant
les valeurs les plus sombres et en éclaircissant les valeurs les plus claires. Par
exemple, lorsque vous ajustez le curseur Ombre sur 10, tous les pixels d’une
valeur inférieure ou égale à 10 deviennent noirs. Lorsque vous ajustez le curseur Tons clairs sur 210, tous les pixels d’une valeur égale ou supérieure à 210
deviennent blancs. L’histogramme reflète immédiatement les modifications
dans les champs ou curseurs Niveaux d’entrée.
• Ajustez les niveaux de sortie pour le degré d’assombrissement ou d’éclaircissement des niveaux noirs et blancs lorsqu’ils sont remappés sur les niveaux
d’entrée. Par exemple, supposons que vous avez une image comportant des
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
tons noirs (0) et blancs (255). Si vous paramétrez le niveau de sortie Noir sur 20
et le niveau de sortie Blanc sur 235, alors le pixel le plus sombre de l’image passe
à 20 et le plus clair, à 235. QuarkVista ajuste tous les autres tons de l’image en
conséquence et réduit le contraste général. L’histogramme présente les
modifications des niveaux de sortie.
COURBES
Pour éclaircir ou assombrir une image, vous pouvez effectuer des ajustements
de tonalité précis à l’aide de l’effet Courbes. Au lieu de limiter les ajustements
aux ombres, aux tons clairs et moyens, vous pouvez ajuster tous les points
sur une échelle de 0 % à 100 % (pour CMYK et niveaux de gris) ou de 0 à 255
(pour RGB). La nature précise de cet outil nécessite plus d’expérience et de
connaissances que l’effet Niveaux.
La boîte de dialogue Courbes offre des fonctions de précision pour l’ajustement
des tons clairs, des ombres et des tons moyens.
La boîte de dialogue Courbes fonctionne comme suit :
• Dans la zone Couche, cochez les couches de l’image sélectionnée à modifier.
Vous pouvez ajuster les courbes pour toutes les couches en cochant ces dernières
une à une.
• Cliquez sur l’icône du mode de courbe dans lequel vous préférez travailler :
Segment courbe, Segment droit ou Segment en escalier.
• Pour effectuer des modifications de tonalité et de couleur, ajustez les courbes
du graphique. Le cas échéant, cliquez sur Tout réinitialiser pour recommencer.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
• L’axe horizontal du graphique représente les valeurs d’intensité d’origine des
pixels (niveaux d’entrée) et l’axe vertical, les nouvelles valeurs d’intensité
(niveaux de sortie). La ligne diagonale par défaut affiche tous les pixels ayant
des valeurs d’entrée et de sortie identiques.
• Changez la forme de la courbe pour modifier l’affichage de ces valeurs distribuées. L’effet des modifications de la courbe dépend du modèle chromatique
de l’image sélectionnée. Par exemple, dans les images RGB et à niveaux de
gris, élever la courbe à n’importe quel point rend les pixels de ce niveau de
luminosité plus clairs. En CMYK, élever la courbe rend les pixels plus foncés.
• Pour ajuster l’image, manipulez les courbes comme suit : faites glisser une
courbe ou cliquez sur un point de la courbe qui doit rester fixe. Vous pouvez
ajouter 16 points à la courbe. Pour retirer un point de la courbe, appuyez sur
la touche Option/Ctrl tout en cliquant sur le point. Pour déplacer un point de
contrôle, sélectionnez celui-ci et utilisez les touches de direction vers le haut
et le bas.
• Lorsque vous faites glisser les points sur le graphique, les champs Entrée et
Sortie affichent les valeurs d’intensité des points. Pour changer l’emplacement d’un point sélectionné, vous pouvez entrer de nouvelles valeurs dans
les champs.
LUMINOSITÉ/CONTRASTE
Pour apporter des changements simples à la tonalité d’une image, vous pouvez
utiliser l’effet Luminosité/Contraste pour ajuster la tonalité de chaque pixel au
lieu des couches individuelles. Pour utiliser la boîte de dialogue Luminosité/
Contraste, renseignez les champs ou déplacez les curseurs.
ÉQUILIBRE DES COULEURS
Utilisez l’effet Équilibre des couleurs pour supprimer les dominantes de
couleur ou corriger la saturation des couleurs. Cet effet modifie le mélange
des couleurs dans une image pour appliquer une correction généralisée.
L’effet Équilibre des couleurs aide à corriger les dominantes de couleur et les
problèmes de saturation des couleurs indésirables.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
La boîte de dialogue Équilibre des couleurs fonctionne comme suit :
• Choisissez la zone tonale à manipuler dans le menu déroulant supérieur :
Ombres, Tons moyens ou Tons clairs.
• Modifiez les niveaux de couleur en entrant de nouvelles valeurs dans les champs
ou en déplaçant les curseurs.
• Pour conserver l’équilibre tonal de l’image, activez la case Conserver luminosité.
Ceci empêche les changements de luminosité de l’image lors de la modification
des couleurs.
TEINTE/SATURATION
L’effet Teinte/Saturation ajuste l’intensité et la luminosité générales de la
couleur dans une image délavée ou sourde, mais il est généralement utilisé
comme effet spécial. Par défaut, la teinte actuelle de l’image (dominante de
couleur), la saturation (intensité) et la luminosité (degré de lumière blanche)
sont égales à zéro. Entrez des nouvelles valeurs dans les champs ou déplacez
les curseurs pour augmenter ou réduire les teinte, saturation et/ou luminosité
dans la boîte de dialogue Teinte/Saturation.
COULEUR SÉLECTIVE
Pour imiter la méthode de correction de couleurs spécifiques des anciennes
imprimantes, vous pouvez utiliser l’effet Couleur sélective. Celui-ci augmente
ou réduit la quantité de couleurs quadrichromiques dans chacune des couleurs
primaires d’une image. Par exemple, si une pomme est trop violette, vous pouvez
supprimer le cyan des zones de rouge.
Utilisez l’effet Couleur sélective pour ajuster la quantité de couleurs
quadrichromiques dans les couleurs primaires.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
La boîte de dialogue Couleur sélective fonctionne comme suit :
• Choisissez une couleur primaire dans le menu déroulant supérieur : Rouge,
Jaune, Vert, Cyan, Bleu, Magenta, Blanc, Neutre et Noir.
• Définissez les composants Cyan, Magenta, Jaune et Noir de la couleur sélectionnée en modifiant les champs correspondants ou en déplaçant les curseurs.
Vous pouvez modifier les couleurs quadrichromiques de la couleur primaire
sélectionnée sans affecter les autres couleurs primaires. Par exemple, vous pouvez changer le cyan dans le composant vert d’une image sans toucher au cyan
du composant bleu.
• Cliquez sur Absolue pour modifier les valeurs à l’aide de quantités définies.
Prenons, par exemple, un pixel comprenant 50 % de magenta. Vous ajoutez 10 %, la valeur totale devient 60 % (50 % + 10 %). Cliquez sur Relative
pour spécifier des valeurs relatives en pourcentage des composants de couleur
primaire définis précédemment. Reprenons l’exemple du pixel comprenant 50 %
de magenta. Vous ajoutez 10 %, la valeur totale devient 55 % (50 % + [10 %
de 50]).
CORRECTION GAMMA
Pour les images destinées à l’écran (dans une mise en page Web), vous pouvez
ajuster le point blanc à l’aide de l’effet Correction Gamma. L’ajustement du
point blanc contrôle la luminosité de l’affichage de l’image à l’écran. Pour
utiliser la boîte de dialogue Correction Gamma, ajustez les tons moyens en
entrant une nouvelle valeur dans le champ Gamma ou en déplaçant le curseur.
Une valeur plus importante produit une image plus sombre.
Bien que la modification gamma vous donne un certain contrôle sur l’affichage
de l’image, des différences entre Windows et Mac OS peuvent toujours poser
problème. Windows utilise une valeur gamma plus élevée (2,2) pour l’affichage
que Mac OS (1,8), une même image apparaîtra plus sombre sous Windows.
DÉSATURER
L’effet spécial Désaturer convertit une image couleur en image à niveaux
de gris sans changer le mode chromatique ou la luminosité de chaque pixel.
Par exemple, il affecte des valeurs de rouge, vert et bleu identiques à chaque
pixel d’une image RGB pour que celle-ci apparaisse en gris.
INVERSER
L’effet spécial Inverser convertit la luminosité de chaque pixel à la valeur
inverse. Par exemple, un pixel d’une image positive ayant la valeur 255 passe
à 0, et un pixel d’une valeur de 5 passe à 250.
Lors de la manipulation d’images CMYK, utilisez l’effet Négatif
plutôt qu’Inverser.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
SEUIL
L’effet spécial Seuil convertit les images couleur en images noir et blanc, sans
utiliser de gris. Renseignez le champ Seuil ou déplacez le curseur : tous les
pixels plus clairs que la valeur du seuil sont convertis en blanc et les pixels
plus sombres, en noir.
POSTÉRISER
L’effet spécial Postériser modifie les tonalités de chaque couche d’une image
pour produire des effets spéciaux. Pour utiliser la boîte de dialogue Postériser,
entrez une nouvelle valeur dans le champ Niveaux ou déplacez le curseur.
Par exemple, choisissez cinq tonalités dans une image RGB pour obtenir 15
couleurs (cinq pour chacune des trois couleurs primaires).
NÉGATIF
L’effet spécial Négatif crée un négatif colorimétrique d’une image CMYK.
Cet effet est fourni car la fonctionnalité Inverser rend généralement les
images CMYK trop sombres (suite à l’inversion de la couche noire). Si vous
exportez l’image dans un autre mode chromatique (Fichier Þ Enregistrer
l’image), l’effet Négatif n’est pas appliqué.
PRÉSENTATION DES FILTRES
Le menu déroulant Filtres de la palette Effets d’image (menu Fenêtre) propose
des options qui évaluent l’image entière ou des groupes de pixels, puis modifient
les pixels suivant le contexte. (Le menu déroulant Ajustements, quant à lui,
comporte des options qui analysent les pixels individuellement et les mappent
sur des valeurs différentes.) Si vous connaissez le filtre d’une autre application,
ses options et effets sont certainement similaires à ceux de QuarkVista. Gardez
à l’esprit que les effets se cumulent et qu’ils s’appliquent de haut en bas dans
l’ordre établi dans la liste de la palette Effets d’image.
Choisissez une option du menu déroulant Filtres de la palette Effets d’image
pour appliquer des effets spéciaux en analysant les pixels dans le contexte des
pixels environnants.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
ANTIPOUSSIÈRE
Le filtre Antipoussière détecte les contours d’une image et trouble cette dernière
et non ses contours. Il supprime le bruit tout en conservant le détail et peut
s’avérer utile pour nettoyer une image numérisée.
FLOU GAUSSIEN
Le filtre Flou gaussien lisse les transitions en faisant la moyenne des pixels
placés à côté des bords durs des lignes définies et des zones ombrées d’une
image. Par défaut, l’effet s’applique à l’image et au masque sélectionnés pour
l’image dans la rubique Bloc Þ Modifier Þ Image.
Utilisez la boîte de dialogue Flou gaussien pour appliquer l’effet à une image
et/ou son masque.
La boîte de dialogue Flou gaussien fonctionne comme suit :
• Pour spécifier le rayon de la région d’application du filtre, entrez une valeur de
pixel dans le champ Rayon ou déplacez le curseur.
• Pour modifier comment l’effet est appliqué à l’image et au masque, vous
pouvez désactiver la case Image floue ou Masque flou.
• La palette Effets d’image affiche une icône de Masque pour indiquer le
mode d’application de l’effet. L’icône de Masque avec un centre blanc indique
que l’image et le masque sont flous. L’icône avec un centre rouge indique que
seul le masque est flou. Si aucune icône n’apparaît, seule l’image est floue.
MASQUE FLOU
Le filtre Masque flou compare les valeurs de pixel d’une zone définie à la
valeur de seuil spécifiée. Si la valeur de contraste d’un pixel est inférieure au
seuil, elle est augmentée.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
Utilisez la boîte de dialogue Masque flou pour indiquer comment modifier le
contraste et dans quelle zone.
La boîte de dialogue Masque flou fonctionne comme suit :
• Pour augmenter le contraste appliqué, entrez un nouveau pourcentage dans
le champ Quantité ou déplacez le curseur.
• Pour spécifier le rayon de la région d’application du filtre, entrez une valeur de
pixel dans le champ Rayon ou déplacez le curseur.
• Pour spécifier la valeur par laquelle le contraste des pixels doit augmenter,
renseignez le champ Seuil ou déplacez le curseur. Des valeurs inférieures (à 5)
précisent davantage de zones.
TROUVER CONTOURS
Le filtre Trouver contours souligne de noir les bords d’une image sur un
fond blanc.
SOLARISER
Le filtre Solariser fond les zones négatives et positives d’une image, produisant
un effet de solarisation photographique. Pour utiliser la boîte de dialogue
Solariser, renseignez le champ Seuil ou déplacez le curseur. La valeur indique
les pixels à modifier : ceux dont la valeur est inférieure au seuil sont considérés
comme négatifs et ceux dont la valeur est supérieure au seuil sont considérés
positifs. Les valeurs de pixel sont alors inversées.
DIFFUSER
Le filtre Diffuser mélange les pixels afin que l’image paraisse plus floue. Par
défaut, l’effet s’applique à l’image et au masque sélectionnés pour l’image
dans la rubrique Bloc Þ Modifier Þ Image.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
Utilisez la boîte de dialogue Diffuser pour indiquer comment mélanger les pixels,
les pixels à mélanger et s’il faut appliquer l’effet à l’image et à son masque.
La boîte de dialogue Diffuser fonctionne comme suit :
• Pour indiquer comment mélanger les pixels, cliquez sur une option de la zone
Mode : Normal déplace les pixels au hasard et ignore les valeurs de couleur,
Foncer seulement remplace les pixels clairs par des plus foncés, et Éclaircir
seulement, les pixels sombres par des plus clairs.
• Pour spécifier le rayon de la région d’application du filtre, entrez une valeur de
pixel dans le champ Rayon ou déplacez le curseur.
• Pour modifier comment l’effet est appliqué à l’image et au masque, désactivez
la case Diffuser image ou Diffuser masque.
• La palette Effets d’image affiche une icône Masque pour indiquer le mode
d’application de l’effet. L’icône Masque avec un centre blanc indique que
l’image et le masque sont diffusés. L’icône Masque avec un centre rouge
indique que seul le masque est diffusé. Si aucune icône n’apparaît, seule l’image
est diffusée.
RELIEF
Le filtre Relief effectue la mise en relief ou l’estampage des zones de l’image.
Utilisez la boîte de dialogue Relief pour contrôler la zone mise en relief et
l’apparence spectaculaire de l’effet.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
La boîte de dialogue Relief fonctionne comme suit :
• Pour spécifier le rayon de la région d’application du filtre, entrez une valeur de
pixel dans le champ Rayon ou déplacez le glisseur.
• Pour indiquer l’angle de l’effet, renseignez le champ Angle ou déplacez le
curseur. Les angles positifs créent un effet de relief tandis que les angles
négatifs créent un estampage.
• Pour spécifier la quantité de relief, renseignez le champ Quantité. Les valeurs
les plus importantes créent un effet plus spectaculaire.
EFFETS GAUFRAGE
Lorsque le filtre Relief est appliqué, vous pouvez spécifier le sens du relief ou
de l’estampage de l’image à l’aide du filtre Effets gaufrage. Cliquez sur les
flèches de direction de la boîte de dialogue Effets gaufrage pour appliquer
différents sens. Par exemple, cliquez sur Est pour indiquer que lorsque vous
estampez un objet, vous poussez légèrement sur la droite, en faisant glisser le
cachet dans cette direction.
DÉTECTION DE CONTOURS
Le filtre Détection de contours affiche uniquement les contours de l’image, en
supprimant les couleurs restantes. La boîte de dialogue Détection de contours
offre deux méthodes mathématiques de définition des contours : Sobel et
Prewitt. La méthode Sobel est sans doute plus précise car elle prend davantage
en compte les pixels environnants dans ses calculs.
TRACER LES CONTOURS
Le filtre Tracer les contours détoure d’un trait fin les transitions des zones
principales de luminosité pour chaque couche de couleur, produisant un
contour noir et blanc de l’image. Vous avez également la possibilité d’inverser
les résultats.
Utilisez la boîte de dialogue Tracer les contours pour spécifier le niveau de détail
du tracé et pour inverser les résultats.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
La boîte de dialogue Tracer les contours s’utilise comme suit :
• Pour spécifier la luminosité qui fait ressortir de façon plus détaillée l’image,
renseignez le champ Niveau ou déplacez le curseur. Les valeurs les plus élevées
produisent des images plus sombres et un détourage moindre.
• Pour convertir la luminosité de chaque pixel du détourage à la valeur inverse,
cochez Inverser.
AJOUTER DU BRUIT
Le filtre Ajouter du bruit applique des pixels aléatoires à une image pour
simuler les photos prises sur film ultra-sensible. Il applique un motif uniforme
sur les tons d’ombre et moyens tout en ajoutant un motif plus lisse et plus
saturé sur les zones plus claires de l’image.
Utilisez la boîte de dialogue Ajouter du bruit pour spécifier la quantité, la
répartition et la couleur des pixels aléatoires ajoutés à une image pour l’effet
de bruit.
La boîte de dialogue Ajouter du bruit fonctionne comme suit :
• Pour indiquer la quantité de pixels aléatoires à ajouter, renseignez le champ
Quantité ou déplacez le curseur.
• Pour définir la répartition des valeurs de couleurs dans les pixels aléatoires,
cliquez sur une option dans la zone Distribution : Uniforme utilise un nombre
au hasard pour répartir les valeurs de couleur pour un effet subtil alors que
Gaussien utilise une courbe en cloche pour un effet tacheté.
• Cochez Monochrome pour ajouter des pixels aléatoires de couleur noire.
MÉDIAN
Le filtre Médian réduit ou élimine l’effet de mouvement sur une zone particulière
de l’image. Cet effet recherche des pixels de même luminosité et remplace le
pixel central par la luminosité médiane des pixels trouvés ; les pixels qui diffèrent grandement des pixels adjacents ne sont pas affectés. Pour spécifier le
rayon de la région d’application du filtre, entrez une valeur de pixel dans le
champ Rayon ou déplacez le curseur. Cochez Niveaux de gris pour réduire
l’effet de mouvement des pixels gris.
28
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
AUTOMATISATION DES EFFETS D’IMAGE
QuarkVista et QuarkXPress proposent deux méthodes pour le traitement
automatique des effets d’image : les présélections et la synchronisation. Les
présélections permettent d’enregistrer plusieurs ajustements et filtres sous
forme de fichier que vous pouvez facilement appliquer à d’autres images. Si
vous synchronisez le formatage d’image, vous pouvez vous assurer que les
changements apportés aux effets d’image sont appliqués de façon cohérente
dans tout le projet.
ENREGISTREMENT ET APPLICATION DES PRÉSÉLECTIONS
Pour appliquer rapidement de manière cohérente les mêmes ajustements et
filtres à plusieurs images, vous pouvez exporter des paramètres sous forme de
présélections. Par exemple, si les photos prises avec votre appareil numérique
nécessitent toujours des corrections de couleur précises, vous pouvez enregistrer
ces corrections dans une présélection. Lorsque vous appliquez une présélection
à une image, vous pouvez toujours modifier les paramètres et ajouter ou retirer
des effets. Les présélections sont enregistrées dans des fichiers distincts avec
l’extension .vpf. Vous pouvez les charger pour l’image active dans n’importe
quel projet. Vous pouvez également partager des présélections avec d’autres
utilisateurs. Pour utiliser des présélections :
• Enregistrement des présélections : appliquez en premier lieu des effets à
une image et vérifiez tous les paramètres. L’image sélectionnée, cliquez sur
Enregistrer présélection dans la palette Effets d’image. Entrez un nom
intuitif et définissez un emplacement pour le fichier .vpf. Par défaut, les
présélections sont stockées dans le dossier « Picture Effects Presets » du
dossier d’application QuarkXPress.
• Application des présélections : sélectionnez une image dans une mise en
page, puis cliquez sur Charger présélections dans la palette Effets d’image.
Recherchez le fichier de présélections et cliquez sur Ouvrir. Les effets du
fichier sont ajoutés à ceux appliqués à l’image.
Les présélections ne sont pas modifiables. Si vous devez changer certains
paramètres d’un fichier de présélections, supprimez ce dernier et créez-en
un autre.
SYNCHRONISATION DES IMAGES
Lorsque vous synchronisez une image, vous pouvez inclure des effets QuarkVista.
Si vous ajoutez, supprimez ou modifiez un effet par la suite, ce changement
est appliqué dans toutes les instances de l’image synchronisée. Lorsque vous
ajoutez un bloc d’image dans la palette Contenu partagé (menu Fenêtre),
cochez Contenu, puis Synch. dans la boîte de dialogue Propriétés élément
partagé. Puis, cliquez sur Contenu et attributs. Ceci applique les mêmes
effets sur un fichier image donné dans toute la mise en page.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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29
UTILISATION DE QUARKVISTA
La synchronisation Contenu et attributs permet de s’assurer que les effets
d’image appliqués à une image synchronisée sont mises à jour dans tout le projet.
CONSULTATION DE L’UTILISATION DES IMAGES
Pour rechercher l’emplacement de tous les effets QuarkVista dans une mise
en page, cliquez sur la rubrique Vista de la boîte de dialogue Usage (menu
Utilitaires). Comme la rubrique Images que vous connaissez déjà, la rubrique
Vista liste le nom du fichier, son emplacement, le numéro de la page (un obèle
ou PB indique la table de montage), le type du fichier et le nombre d’effets pour
chaque image de la mise en page.
Pour plus de facilité, vous pouvez utiliser la rubrique Vista pour lister les effets
et les autres modifications d’image, en enregistrant les modifications apportées
aux fichiers images existants ou en en générant de nouveaux. Il suffit de sélectionner les images dans la liste et de cliquer sur Rendre. Utilisez la boîte de
dialogue Options d’exportation d’image pour indiquer les éléments inclus
dans les fichiers images. Reportez-vous à la section « Exportation des fichiers
images » plus loin dans ce chapitre pour en savoir plus.
La rubrique Vista de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires) offre un
moyen direct de créer des fichiers images reflétant les changements effectués
dans QuarkXPress.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
Si des images manquent ou ont été modifiées, utilisez la rubrique Images pour
rechercher et actualiser les fichiers images.
EXPORTATION DES FICHIERS IMAGES
Comme pour l’exportation de texte formaté de QuarkXPress dans d’autres formats, il est possible d’exporter des fichiers images modifiés dans les formats de
votre choix. Tous les changements effectués dans QuarkXPress, y compris tout
ce que vous pouvez accomplir dans la rubrique Image de la boîte de dialogue
Modifier (menu Bloc) et dans la palette Effets d’image (menu Fenêtre), peuvent
être enregistrés avec le fichier image source dans un nouveau fichier image.
L’application des modifications à un fichier image source est appelée rendu.
Cette opération est généralement effectuée pour accélérer le traitement à la
sortie. Vous pouvez, toutefois, simplement souhaiter disposer de nouveaux
fichiers images modifiés pour les utiliser dans d’autres applications ou projets.
Lors de l’exportation des fichiers images, vous pouvez préciser les modifications
à enregistrer avec chaque image, le type de fichier et le mode chromatique. Vous
pouvez, de plus, décider de supplanter les fichiers images existants ou d’en créer
d’autres. Les nouveaux fichiers images peuvent être à nouveau liés à la mise en
page. Par exemple, vous pouvez partir d’un fichier TIFF CMYK, le découper et
le faire pivoter, puis lui appliquer des effets QuarkVista. Vous pouvez alors
exporter un fichier JPEG RGB en basse résolution de l’image uniquement
découpée et pivotée afin de l’envoyer par courriel à un ami.
QuarkVista peut exporter des images des formats suivants : TIFF (CMYK, RGB,
niveaux de gris, 1 bit avec une compression Néant ou LZW), PNG (RGB et
niveaux de gris), JPEG (CMYK, RGB et niveaux de gris avec compression basse,
moyenne ou élevée), Scitex CT (CMYK, RGB et niveaux de gris), GIF (indexé),
PICT (RGB), BMP (RGB et 1 bit) et EPS (CMYK, RGB, niveaux de gris et 1 bit).
UTILISATION DE LA BOÎTE DE DIALOGUE OPTIONS
D’EXPORTATION D’IMAGE
Pour exporter des images, utilisez la boîte de dialogue Options d’exportation
d’image disponible via différents contrôles :
• Choisissez Fichier Þ Enregistrer images Þ Image sélectionnée pour exporter
l’image sélectionnée.
• Choisissez Fichier Þ Enregistrer images Þ Toutes les images de la mise en
page pour exporter toutes les images d’une mise en page. (Les images dont le
format et le mode chromatique ne sont pas pris en charge par QuarkVista ne
sont pas exportées.)
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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31
UTILISATION DE QUARKVISTA
• Choisissez Fichier Þ Rassembler les infos pour la sortie, puis cliquez sur
l’onglet Vista et cochez Rendre les altérations d’image.
• Choisissez Utilitaires Þ Usage Þ onglet Vista, sélectionnez une image, puis
cliquez sur Rendre.
Utilisez la boîte de dialogue Options d’exportation d’image pour spécifier les
modifications à appliquer aux fichiers source et comment créer les fichiers.
La boîte de dialogue Options d’exportation d’image fonctionne comme suit :
• Dans la liste du haut, désactivez les modifications que vous ne souhaitez pas
appliquer aux fichiers images exportés.
• Si vous avez réduit certaines images, QuarkVista peut les sous-échantillonner
avec réduction (supprimer les données d’image superflues) suivant la résolution de sortie. Dans la zone Résolution, cliquez sur Conserver la résolution
ou sur Sous-échantillonner avec réduction pour indiquer le nombre de points
par pouce (ppp).
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
• Si vous avez découpé des images (en créant un bloc plus petit que l’image),
vous pouvez renseigner le champ Fond perdu bloc d’image. Cette option
permet d’indiquer la quantité de données d’image au-delà de la limite de
découpe à inclure ; l’intégration de données supplémentaires permet des
ajustements mineurs au positionnement de l’image.
• Pour convertir des couleurs des fichiers images, choisissez une option dans le
menu déroulant Mode chromatique. Par exemple, si vous n’avez importé que
des TIFF RGB, vous pouvez choisir de n’exporter que des TIFF CMYK.
• Pour convertir des images dans un format de fichier différent, choisissez une
option dans le menu déroulant Format correspondant à la résolution et au
mode chromatique souhaités. Si vous changez le format de fichier, vous devez
créer des fichiers images plutôt que de supplanter les fichiers d’origine.
• Pour rendre des modifications aux fichiers images source, cochez Remplacer
image d’origine. Pour créer des fichiers images comportant les modifications
cochées, désactivez cette option.
• Pour importer automatiquement les nouveaux fichiers images vers la mise en
page, cochez Lier la mise en page à la nouvelle image.
Lorsque vous cliquez sur OK pour exporter les images, vous êtes invité à définir
une compression et un emplacement pour les nouveaux fichiers.
MANIPULATION D’UNE MÊME IMAGE AVEC DES
MODIFICATIONS DIFFÉRENTES
Si vous utilisez la même image à plusieurs endroits d’une mise en page, mais
effectuez différentes modifications à cette image à l’aide de contrôles QuarkXPress
et QuarkVista, vous n’exporterez pas nécessairement plusieurs copies de l’image.
QuarkVista exporte les fichiers images nécessaires à la reproduction de l’apparence sans produire de fichiers inutiles. Par exemple, si vous réduisez plusieurs
instances de la même image différemment, mais avec les mêmes proportions,
alors QuarkVista exporte ces instances dans un fichier unique.
IMPRESSION, ENREGISTREMENT DE PAGES EN EPS ET EXPORTATION
EN PDF
Lorsque vous imprimez, enregistrez des pages en tant que fichiers EPS ou créez
des fichiers PDF à partir d’une mise en page, le logiciel QuarkVista XTensions
imbrique des images dans la mise en page ou dans la sortie en appliquant tous
les effets. Lors de la sortie sur film, le processeur d’images raster (RIP) applique
directement toutes les transformations.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DE QUARKVISTA
PARAMÉTRAGE DES PRÉFÉRENCES QUARKVISTA
Par défaut, lorsque vous enregistrez des présélections, elles sont enregistrées
dans le dossier « Picture Effects Presets » du dossier d’application QuarkXPress.
Lorsque vous manipulez des images à l’aide de la palette Effets d’image, leurs
données sont enregistrées dans la mémoire cache. Vous pouvez modifier l’emplacement par défaut des présélections, par exemple, vers un serveur où les
fichiers seront accessibles à d’autres utilisateurs. De plus, si vous avez besoin
d’espace disque dur supplémentaire pour la mémoire cache pour améliorer les
performances, vous pouvez modifier l’emplacement de la mémoire celle-ci.
Pour personnaliser les emplacements d’enregistrement des présélections et de
la mémoire cache, utilisez la rubrique Effets d’image de la boîte de dialogue
Préférences (QuarkXPress/Édition Þ Préférences). Utilisez les options des
zones Emplacement présélections effets image et Emplacement cache des
images pour définir vos emplacements favoris.
ENREGISTREMENT DES MISES EN PAGE AVEC DES EFFETS D’IMAGE
AU FORMAT QUARKXPRESS 6
Vous pouvez exporter une mise en page QuarkXPress 7 contenant des effets
d’image QuarkVista comme projet de la version 6 (Fichier Þ Exporter Þ
Mises en page comme projet). Vous pouvez alors ouvrir le projet dans
QuarkXPress 6.5 ou une version ultérieure avec le logiciel QuarkVista
XTensions lancé. Les changements ci-après se produisent lorsque la
mise en page est enregistrée au format QuarkXPress 6 :
• l’effet Négatif (palette Effets d’image Þ menu déroulant Ajustements) est
remplacé par le style patrimonial Négatif (Style Þ Négatif). Tous les effets
d’image appliqués en conjonction avec l’effet Négatif sont ignorés.
• L’effet Inverser (palette Effets d’image Þ menu déroulant Ajustements)
appliqué aux images RGB, 1 bit et en niveaux de gris est remplacé par le style
patrimonial Négatif (Style Þ Négatif).
• Dans l’effet Courbes (palette Effets d’image Þ menu déroulant Ajustements),
les modes Segment droit et Segment en escalier appliqués aux images sont
remplacés par le mode de courbe patrimonial. La position des points de contrôle,
cependant, reste la même.
• Tous les effets appliqués aux fichiers EPS raster sont retirés.
Pour que les effets QuarkVista s’affichent et s’impriment correctement,
il vous faut ouvrir le projet avec le logiciel QuarkVista XTensions lancé dans
QuarkXPress 6.5 ou QuarkXPress 7. Vous recevrez une alerte si vous ouvrez
le projet dans une version qui ne prend pas en charge les effets.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DE QUARKVISTA
OUVERTURE DE PROJETS PATRIMONIAUX
Lorsque vous ouvrez des projets patrimoniaux, projets créés dans des versions
précédentes de QuarkXPress, les effets Négatif et Contraste (menu Style) appliqués aux images sont mappés sur les effets QuarkVista appropriés. Le style
Négatif est mappé vers Inverser ou Négatif et le style Contraste est mappé
sur Courbes, options disponibles dans le menu déroulant Ajustements de la
palette Effets d’image. Les styles sont mappés comme suit :
• Style Négatif : lorsqu’il est appliqué aux images 1 bit, en niveaux de gris ou
RGB, le style Négatif est mappé sur l’effet Inverser. Lorsqu’il est appliqué aux
images CMYK, il est mappé sur l’effet Négatif.
• Style Contraste : le style Contraste est mappé sur l’effet Courbes ; les spécifications de contraste sont mappées sur les courbes QuarkVista si une image
CMYK contient des ajustements de contraste CMYK, si une image RGB a des
ajustements de contraste RGB ou CMYK, ou si l’image est en niveaux de gris.
QuarkVista ne peut pas convertir les spécifications de contraste patrimoniales
dans les scénarios suivants : une image LAB avec contraste RGB, une image
CMYK avec contraste RGB, une image RGB avec contraste CMJN ou toutes les
images avec contraste HSB. Une alerte s’affiche lorsque vous ouvrez le projet.
INTÉGRATION DE TRANSPARENCE ET D’EFFETS DANS UN FLUX OPI
Lorsque vous manipulez des fichiers images à résolution basse qui seront remplacés plus tard par des fichiers à résolution haute, évitez d’utiliser des effets d’image
QuarkVista et des effets de transparence provoquant un aplanissement (comme
expliqué dans « Problèmes d’aplanissement et de production » plus haut dans
ce chapitre). Comme QuarkXPress ne peut pas accéder aux données d’image
haute résolution avant la sortie, il ne peut ni appliquer d’effets ni aplanir des
images avec fiabilité. Dans ce cas, il vous faudra appliquer les effets directement
aux fichiers images haute résolution dans une application de retouche d’images.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DES IMAGES PSD
UTILISATION DES IMAGES PSD
Vous pouvez importer des fichiers images natifs et non aplanis d’Adobe
Photoshop directement dans QuarkXPress avec le logiciel PSD Import XTensions,
fourni avec QuarkXPress. Une fois les fichiers importés, vous pouvez manipuler
tous les calques, couches et chemins enregistrés avec les fichiers Photoshop (PSD).
L’intégration entre Photoshop et QuarkXPress rationalise votre flux de production en vous permettant d’ignorer l’aplanissement, économise de l’espace disque
dur en vous autorisant à utiliser des fichiers natifs et améliore vos capacités
créatives en vous offrant un accès à des calques, couches et chemins.
Cette figure présente le travail de PSD Import. L’illustration supérieure gauche
montre l’image originale conçue dans Photoshop. Celle-ci contient trois calques :
un pour le texte, un pour le guitariste et un pour le fond (les guitares). Dans
QuarkXPress, le maquettiste change le mode de fusion du calque des guitares à
Luminosité comme présenté en haut à droite. Ensuite, l’opacité de ce calque
passe à 25 % comme indiqué en bas à gauche. Enfin, le maquettiste cache le
calque de texte d’origine et le remplace par du texte QuarkXPress.
Pour utiliser des fichiers PSD dans QuarkXPress, il vous faut charger le logiciel
PSD Import XTensions.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
PRÉPARATION DES FICHIERS PHOTOSHOP
Lorsque vous préparez des images dans Photoshop pour les utiliser avec PSD
Import, vous devez garder plusieurs choses à l’esprit. La procédure de préparation
varie suivant la quantité de manipulation que vous souhaitez effectuer dans
QuarkXPress. En général, rappelez-vous que :
• vous n’avez pas besoin d’enregistrer l’image dans un autre format de fichier, ce
qui signifie que vous n’avez pas à aplanir les calques.
• Les effets QuarkVista ne sont pas disponibles pour les images Photoshop.
Si une image nécessite une de ces manipulations, vous devez l’accomplir
dans Photoshop.
PRÉPARATION D’IMAGES AVEC DES CALQUES, DES COUCHES ET
DES CHEMINS
Si vous décidez d’utiliser PSD Import pour effectuer davantage qu’une simple
importation de fichiers Photoshop natifs, essayez les techniques suivantes :
• Placez différentes versions de la même image sur différents calques.
• Si vous souhaitez afficher et masquer certains aspects d’une image, placez ces
zones sur des calques différents.
• Créez des couches alpha ou des chemins de détourage pour tous les contours
que vous souhaitez habiller de texte.
• Créez des couches pour les zones dans lesquelles vous souhaitez appliquer une
couleur d’accompagnement ou un vernis différents.
• Si vous utilisez des effets de calque tels que des ombres ou de la brillance,
convertissez l’effet dans son propre calque. Pour cela, appuyez sur la touche
Contrôle/le bouton droit de la souris tout en cliquant sur l’icône
de l’onglet Couches de Photoshop. Si vous ne convertissez pas les effets de calque
en calques, vous ne pourrez pas accéder aux calques individuels à l’aide de
PSD Import.
PRÉPARATION D’IMAGES AVEC DES EFFETS DE CALQUE ET DES
CALQUES D’AJUSTEMENT
Si une image contient des effets de calque et des calques d’ajustement, vous
devez inclure un composite avec le fichier image pour importer ce fichier
à l’aide de PSD Import. La rubrique Calques de la palette PSD Import liste
uniquement un calque composite pour ce type d’image, vous ne pouvez donc
pas manipuler les calques dans PSD Import. Vous pouvez imprimer le composite
et les séparations de couleur de l’image comme d’habitude, et les rubriques
Couches et Chemins fonctionnent toujours de la même façon pour l’image.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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37
UTILISATION DES IMAGES PSD
IMPORTATION DE FICHIERS ADOBE PHOTOSHOP
Lorsque le logiciel PSD Import XTensions est lancé, vous pouvez utiliser
Fichier Þ Importer image pour importer un fichier PSD dans le bloc d’image
QuarkXPress sélectionné. PSD Import prend en charge les fichiers PSD en modes
niveaux de gris, RGB, CMYK, index et multicouches.
• Une fois le fichier PSD importé, vous pouvez le manipuler comme la plupart
des autres images QuarkXPress avec quelques exceptions : les commandes
Couleur, Teinte et Demi-teinte du menu Style ne sont pas disponibles, les
effets QuarkVista de la palette Effets d’image (menu Fenêtre) non plus.
• Pour utiliser des calques, couches et chemins dans l’image, choisissez Fenêtre Þ
PSD Import. Vous pouvez utiliser la palette PSD Import pour fondre des calques,
travailler avec des couches couleur et sélectionner des chemins.
Si vous ne pouvez pas voir le fichier PSD ou si son nom n’est pas disponible,
vérifiez si le logiciel PSD Import XTensions est lancé (Utilitaires Þ Gestionnaire
d’XTensions). Sous Windows, pour afficher des fichiers PSD dans la boîte de
dialogue Importer image, choisissez Tous les fichiers image dans le menu
déroulant Types de fichiers.
UTILISATION DES CALQUES PSD
Vous pouvez stocker plusieurs versions d’une image dans un seul fichier PSD,
importer le fichier image dans une mise en page QuarkXPress, puis afficher et
masquer les calques pour choisir la version à imprimer. La manipulation des
calques vous permet de voir différentes images dans le contexte de la mise en
page complète. De plus, vous pouvez modifier l’opacité d’un calque et essayer
différents modes de fusion, tels que dissoudre, éclaircir et différence, pour voir
comment ces effets s’intègrent au reste du concept.
Vous pouvez utiliser la rubrique Calques de la palette PSD Import pour afficher,
masquer et modifier l’opacité des calques dans des images PSD. Si le fichier PSD
ne contient pas de calque, la palette PSD Import affiche uniquement le calque
de fond. Elle affiche des informations concernant le mode de création du fichier
image, mais ne vous autorise pas à apporter de changements fondamentaux à
ce dernier :
• Vous ne pouvez pas créer, nommer, copier, dupliquer, aligner, repositionner,
supprimer ou fusionner des calques dans la rubrique Calques.
• Les icônes de lien et de verrouillage indiquent comment vous avez créé l’image
dans Photoshop et que vous ne pas pouvez la modifier dans PSD Import.
• L’icône de lien repère les calques liés qui se déplacent ensemble et reçoivent
les mêmes effets dans Photoshop. Les liens ont été créés dans Photoshop et ne
peuvent pas être modifiés dans PSD Import.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
• L’icône de verrouillage indique les calques verrouillés qui ne peuvent pas
être déplacés dans Photoshop. Les cadenas ne peuvent pas être retirés dans
PSD Import.
• Les pointillés entourant des calques continus indiquent un groupe de détourage.
La rubrique Calques de la palette PSD Import affiche chaque calque enregistré
dans Photoshop. Vous pouvez afficher, masquer et choisir des options de dégradé
pour les calques.
AFFICHAGE ET MASQUAGE DES CALQUES
Vous pouvez afficher et imprimer des calques visibles ; les calques masqués ne
se voient ni à l’écran ni à l’impression. PSD Import vous permet de masquer
des calques, y compris celui de fond.
• Pour afficher un calque, cliquez sur l’icône de bloc vide à sa gauche.
• Pour afficher tous les calques, cliquez sur l’icône de bloc vide tout en appuyant
sur les touches Option+Majuscule/Alt+Majuscule.
• Pour masquer un calque, cliquez sur l’icône Œil.
• Pour masquer tous les calques sauf un, cliquez sur l’icône Œil tout en
appuyant sur la touche Option/Alt.
FUSION DE CALQUES
Le menu déroulant Mode de fusion de la rubrique Calques vous permet de
contrôler l’interaction des pixels d’un calque sélectionné avec ceux de tous
les calques sous le calque sélectionné. Les modes de fusion sont semblables à
ceux des applications de retouche d’image : ils comprennent Produit, Densité,
Exclusion et Saturation. La palette PSD Import affiche les calques de haut en
bas dans la rubrique Calques, le calque supérieur en haut et le calque de fond
en bas.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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UTILISATION DES IMAGES PSD
Pour spécifier un mode de fusion, cliquez sur un nom de calque pour le sélectionner. Choisissez une option dans le menu déroulant Mode de fusion pour
spécifier le mode d’interaction des pixels du calque sélectionné avec les calques
visibles sous celui-ci.
Créez des effets captivants en choisissant différentes options de fusion pour
les calques.
MODIFICATION DE L’OPACITÉ DES CALQUES
Un menu et un champ de la rubrique Calques vous permettent de contrôler
la transparence des pixels d’un calque sélectionné. Vous pouvez définir une
transparence allant de 0 % (transparent) à 100 % (opaque) par incréments
de 1 %. Pour changer l’opacité d’un calque, cliquez sur son nom pour le
sélectionner. Renseignez le champ Opacité ou choisissez une valeur dans le
menu déroulant pour définir l’opacité des pixels du calque sélectionné. Si
vous appliquez une valeur d’opacité à l’image via la rubrique Image (Bloc Þ
Modifier), l’opacité est appliquée à tous les calques visibles de l’image.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
Le changement d’opacité du calque sélectionné à 40 % crée un effet captivant.
UTILISATION DES MASQUES DE CALQUE
Si des masques de calque sont enregistrés avec les fichiers PSD, vous pouvez
activer et désactiver ces masques dans la rubrique Calques de la palette PSD
Import. Pour cela, cliquez sur les icônes Masque tout en appuyant sur la
touche Majuscule dans la rubrique Calques.
ANNULATION DES MODIFICATIONS APPORTÉES AUX CALQUES
Lorsque la modification des fusions et de l’opacité des calques produit
des résultats indésirables, vous pouvez rétablir les calques à leur état d’origine
dans le fichier PSD importé. Pour ce faire, choisissez Rétablir calque ou Rétablir
tous les calques dans la palette PSD Import ou dans le menu contextuel.
Les commandes Annuler et Recommencer du menu Édition ne fonctionnent
pas avec les modifications effectuées dans la palette PSD Import.
UTILISATION DE COUCHES PSD
Les couches Photoshop stockent des informations concernant les couleurs des
images. Par défaut, les images en niveaux de gris et en couleurs indexées ont
une couche, les images RGB en ont trois et les images CMYK, quatre. Ces couches
sont appelées collectivement couches par défaut. Vous pouvez utiliser la rubrique
Couches de la palette PSD Import pour afficher et masquer toutes les couches,
pour modifier la solidité de la couleur et de l’encre d’une couche de couleur
d’accompagnement ou alpha sélectionnée, et pour associer des couleurs
d’accompagnement aux couleurs indexées sélectionnées. Par exemple, vous
pouvez affecter des effets spéciaux tels que des couleurs d’accompagnement,
des vernis, un relief et des découpes aux couches.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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41
UTILISATION DES IMAGES PSD
La rubrique Couches de la palette PSD Import affiche les couches par défaut du
fichier PSD et toutes les couches supplémentaires créées pour ce dernier.
AFFICHAGE ET MASQUAGE DES COUCHES
Les couches visibles s’affichent à l’écran et peuvent être imprimées ; les couches
masquées ne s’affichent pas et ne peuvent pas être imprimées. La procédure
d’affichage et de masquage des couches est identique à celle des calques.
• Pour masquer toutes les couches sauf une, cliquez sur l’icône Œil tout en
appuyant sur la touche Option/Alt.
• Pour afficher toutes les couches, cliquez sur l’icône de bloc vide tout en
appuyant sur les touches Option+Majuscule/Alt+Majuscule.
Cliquez sur la couche composite pour afficher toutes les couches par défaut,
telles que CMYK ou RGB.
Par défaut, la rubrique Couches affiche les couches en niveaux de gris. Pour
afficher les couches en couleur, choisissez Afficher les couches en couleur
dans le menu de la palette PSD Import ou dans le menu contextuel.
MODIFICATION DE LA COULEUR ET DE LA SOLIDITÉ DES COUCHES
Vous pouvez utiliser PSD Import pour changer les couleurs, teintes et solidité
d’encre des couleurs d’accompagnement, masques ou couches alpha créés
dans Photoshop. Vous pouvez associer des couleurs d’accompagnement aux
couches qui surimpriment des images composites et spécifier une solidité
pour l’affichage des couches à l’écran et l’impression des composites couleur
(la valeur de solidité n’est pas prise en compte lors de l’impression de séparations
de couleurs).
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
Les couches définies comme couches de masque dans Photoshop sont importées différemment de celles définies comme couleurs d’accompagnement.
Dans Photoshop, les couches de masque reçoivent un paramètre d’opacité
tandis que les couches d’accompagnement reçoivent un paramètre de solidité.
Comme PSD Import prend en charge la solidité d’encre, les couches de masque
sont importées avec une solidité d’encre de 0 %. Les couches de couleur d’accompagnement conservent le paramètre de solidité enregistré dans le fichier
PSD. Pour travailler ainsi avec les couches, vous devez imprimer les séparations
à partir de QuarkXPress.
Pour modifier la couleur, la teinte ou la solidité de l’encre des pixels d’une
couche de couleur d’accompagnement ou alpha :
1 Cliquez sur un nom de couche pour le sélectionner. Vous ne pouvez pas
modifier les couches par défaut.
2 Choisissez Options de couche dans le menu de la palette PSD Import ou
le menu contextuel.
3 Pour changer la couleur des pixels de la couche, choisissez une couleur dans
le menu déroulant Couleur de la boîte de dialogue Options de couche.
Le menu Couleur liste toutes les couleurs d’accompagnement, Multi-Ink et de
séparation présentes dans la boîte de dialogue Couleurs (menu Édition), à
l’exception des couleurs Blanc et Repérage.
Utilisez la boîte de dialogue Options de couche pour modifier la couleur, la
teinte et la solidité d’encre des couches de couleur d’accompagnement et alpha.
Vous pouvez suivre cette procédure pour créer une plaque de vernis.
4 Pour spécifier une teinte pour la couleur, choisissez une valeur comprise
entre 0 % et 100 % par incréments de 1 % dans le menu déroulant Teinte.
5 Pour changer l’affichage des pixels dans la couche, choisissez une option dans
le menu déroulant Solidité de l’encre ou entrez une valeur comprise entre 0 %
et 100 % en incréments de 1 % dans le champ.
Une solidité élevée (100 %) affiche la couche sous forme d’encre opaque, comme
avec les couleurs d’accompagnement. Une opacité basse (0 %) affiche une
couche semi-transparente, comme avec les vernis.
6 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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43
UTILISATION DES IMAGES PSD
UTILISATION DES COUCHES DE COULEURS INDEXÉES
Par défaut, lorsque vous imprimez des séparations de couleur à partir de
QuarkXPress à l’aide de PSD Import, les couleurs des images à couleurs
indexées se séparent en CMYK. Vous pouvez supplanter cette option en créant
une couleur d’accompagnement ou Multi-Ink dans QuarkXPress (Édition Þ
Couleurs) et en associant celle-ci aux couleurs indexées sélectionnées de l’image.
PSD Import permet également de créer des couleurs d’accompagnement à
partir des couleurs de l’image en couleurs indexées. Les couleurs indexées que
vous ne modifiez pas se séparent toujours en CMYK.
Pour associer des couleurs d’accompagnement aux couleurs indexées :
1 La palette PSD Import ouverte, sélectionnez un fichier PSD à couleurs indexées.
2 Dans la rubrique Couches, double-cliquez sur la couche Indexée ou choisissez
Options de couche dans le menu de la palette ou dans le menu contextuel.
3 Pour associer une couleur d’accompagnement à une couleur indexée, cliquez
sur le nuancier de couleurs indexées dans la boîte de dialogue, puis choisissez
une option dans le menu déroulant Couleur.
Utilisez la boîte de dialogue Options de couleur indexée pour mapper des
couleurs indexées sur des couleurs d’accompagnement pour la sortie.
UTILISATION DES CHEMINS PSD
Vous pouvez également utiliser PSD Import pour effectuer une sélection parmi
des chemins intégrés pour le détourage et l’habillage. Vous pouvez créer des
chemins dans Photoshop afin d’isoler le premier plan d’une image du fond,
d’isoler différents aspects d’une image à des fins de test et de créer des contours
d’habillage de texte. La rubrique Chemins de la palette PSD Import offre un
accès pratique aux fonctions de chemin de détourage et d’habillage de texte
dans QuarkXPress.
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
Utilisez la rubrique Chemins de la palette PSD Import afin de choisir des chemins
de détourage à des fins d’affichage et d’habillage de texte.
CONTRÔLE DE L’HABILLAGE DE TEXTE
La rubrique Chemins vous permet de sélectionner différents chemins de
détourage à utiliser pour les contours d’habillage de texte. Le contour d’habillage
de texte ne doit pas nécessairement être identique au chemin de détourage contrôlant l’affichage. Pour sélectionner un contour d’habillage de texte, cliquez
sur la zone vide de la première colonne. L’icône Habillage de texte s’affiche et
le texte est habillé autour des contours du chemin de détourage.
Pour obtenir un habillage de texte dans QuarkXPress, le bloc d’image doit
être devant le texte. Si le texte n’est pas renvoyé à la ligne, sélectionnez le
bloc d’image et choisissez Bloc Þ Rapprocher ou Bloc Þ Premier plan.
SÉLECTION D’UN CHEMIN DE DÉTOURAGE
La rubrique Chemins vous permet également de contrôler l’affichage d’une
image grâce à la sélection d’un chemin de détourage créé dans Photoshop.
Pour sélectionner un chemin de détourage, cliquez dans la zone vide de la
deuxième colonne. L’icône Chemin de détourage s’affiche et la zone de
l’image apparaît au sein du chemin de détourage sélectionné.
ANNULATION DES MODIFICATIONS APPORTÉES AUX CHEMINS
Vous pouvez annuler les modifications apportées aux chemins dans PSD Import.
Les chemins retournent à leur état d’origine au moment de leur création dans
le fichier PSD importé. Pour ce faire, choisissez Rétablir chemin ou Rétablir
tous les chemins dans la palette PSD Import ou dans le menu contextuel.
Les commandes Annuler et Recommencer du menu Édition ne fonctionnent
pas avec les modifications effectuées dans la palette PSD Import.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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45
UTILISATION DES IMAGES PSD
OPTIMISATION DE L’ENVIRONNEMENT PSD IMPORT
Lorsque vous importez une image PSD dans une mise en page QuarkXPress,
PSD Import crée une prévisualisation en fonction de vos paramètres actuels de
la rubrique Affichage de la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/
Édition). Pour afficher des images Adobe Photoshop, PSD Import utilise une
mémoire cache pour accélérer l’affichage. Pour assurer le contrôle de la mémoire
utilisée et de la vitesse de rafraîchissement de l’écran, vous pouvez optimiser
l’environnement PSD Import à l’aide des paramètres d’affichage QuarkXPress
et modifier la configuration de la mémoire cache via les préférences.
MODIFICATION DES PARAMÈTRES D’AFFICHAGE QUARKXPRESS
Pour optimiser l’affichage, utilisez des prévisualisations Basse résolution (Bloc Þ
Affichage) plutôt que Pleine résolution. En outre, vous pouvez réduire les paramètres TIFF en couleurs et TIFF gris dans la rubrique Affichage de la boîte de
dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition), et réimporter les images.
Cette modification n’affecte que les nouvelles images importées.
MODIFICATION DES PRÉFÉRENCES PSD IMPORT
La boîte de dialogue Préférences PSD Import (Utilitaires Þ PSD Import)
vous permet d’indiquer les paramètres contrôlant la taille et l’emplacement
de la mémoire cache utilisée pour stocker les données d’image. Vous pouvez
également effacer les données d’image en mémoire cache si nécessaire.
La boîte de dialogue Préférences PSD Import vous permet de personnaliser
la taille et l’emplacement de la mémoire cache utilisée pour stocker les
données d’image.
La boîte de dialogue Préférences PSD Import fonctionne comme suit :
• Champ Taille : pour augmenter la quantité d’espace disque des données d’image
en mémoire cache, entrez une valeur comprise entre 1 Mo et 32 767 Mo dans
le champ Taille. Il s’agit de la quantité d’espace mémoire que les fichiers
cache utilisent lorsque vous manipulez des images à l’aide de PSD Import.
Cet espace, qui n’est pas conservé sur votre disque dur, est libéré lorsque
vous quittez QuarkXPress.
• Lors de l’exécution de QuarkXPress et de PSD Import, ce dernier utilise autant
d’espace disque que nécessaire pour mettre les images en mémoire cache.
Lorsque vous fermez QuarkXPress, les données d’image en mémoire cache
sont limitées à la quantité allouée.
46
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
• Bouton Effacer cache : si vous rencontrez des difficultés par manque d’espace
disque libre, vous pouvez supprimer les données d’image stockées dans la
mémoire cache en cliquant sur ce bouton.
• Bouton Sélectionner : sous Mac OS, le dossier PSD Import Cache est situé à
« disque dur\User\<nom utilisateur>\Library\Preferences ». Sous Windows,
le dossier « PSD Import Cache » se situe dans le dossier « XTension » du dossier d’application QuarkXPress. Si cet emplacement manque d’espace disque,
vous pouvez sélectionner un autre dossier.
• Les modifications apportées à la taille et à l’emplacement de la mémoire cache
prennent effet lorsque vous fermez QuarkXPress.
GESTION DES FICHIERS PSD MODIFIÉS OU MANQUANTS
Comme pour les autres fichiers images, QuarkXPress requiert la dernière version
des données d’image pour afficher correctement les images PSD. Si vous modifiez
ou déplacez des fichiers images dans Photoshop, vous risquez de vous retrouver
avec des fichiers modifiés ou manquants dans la rubrique Images de la boîte
de dialogue Usage (Utilitaires Þ Usage Þ Images).
PSD Import ne vous autorise pas à poursuivre la manipulation des fichiers
PSD tant que vous ne mettez pas à jour les liens des images modifiées ou
manquantes. Une icône Stop associée à un message apparaît au bas de la
palette PSD Import comme suit :
• Mise à jour des liens : pour une simple modification Photoshop, comme un
changement de nom de fichier ou l’utilisation d’un mode de fusion ou d’une
opacité différents, cliquez sur l’icône Stop pour mettre à jour le lien. Pour
actualiser toutes les occurrences des images dans le document, appuyez sur la
touche Option/Alt tout en cliquant sur l’icône Stop.
• Réimportation des fichiers PSD : pour une modification Photoshop complexe,
comme un changement de mode ou un ajout de calques, de couches ou de
chemins, vous devez mettre à jour le lien pour apporter des modifications
supplémentaires avec PSD Import. Cliquez sur l’icône Stop pour afficher la
rubrique Images de la boîte de dialogue Usage, puis localisez ou mettez à jour
le fichier image.
L’icône Stop au bas de la palette PSD Import signale la modification ou l’absence
de fichiers PSD.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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47
UTILISATION DES IMAGES PSD
OUVERTURE DE PROJETS QUARKXPRESS SANS PSD IMPORT
Vous pouvez ouvrir et imprimer un projet QuarkXPress contenant des fichiers
PSD natifs même si le logiciel PSD Import XTensions n’est pas installé. Toutefois,
si vous imprimez une mise en page sans ce logiciel, elle ne présentera que des
prévisualisations en basse résolution des images.
La rubrique Images de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires) affiche
« Pas d’XTensions » dans la colonne État pour les fichiers PSD lorsque le
logiciel PSD Import XTensions n’est pas lancé.
IMPRESSION AVEC PSD IMPORT
Lorsque vous imprimez une mise en page à l’aide de PSD Import, vous pouvez
indiquer les calques, les couches et les chemins de chaque image PSD à imprimer.
Etant donné que l’icône Œil de la palette PSD Import contrôle l’affichage et
l’impression, les images s’impriment telles qu’elles apparaissent à l’écran.
Aussi, si vous disposez de plusieurs versions d’une image sur différents calques
PSD Import, assurez-vous que le calque contenant la version souhaitée apparaît
dans le bloc d’image.
Si vous imprimez une mise en page sans exécuter le logiciel PSD Import
XTensions, les fichiers PSD s’impriment sous forme de prévisualisations composites en basse résolution. Les informations de calque, de couche et de chemin
ne sont pas disponibles et les images ne se séparent pas.
CRÉATION DE PLAQUES DE COULEURS D’ACCOMPAGNEMENT ET
DE VERNIS
PSD Import vous permet de créer des plaques de couleurs d’accompagnement
et de vernis pour des sections d’une image. Vous devrez préparer le fichier image
pour ces plaques dans Photoshop.
CRÉATION D’UNE PLAQUE DE COULEURS D’ACCOMPAGNEMENT
Vous souhaitez qu’une partie d’une image CMYK dans Photoshop s’imprime
dans une couleur d’accompagnement : le logo de votre société, par exemple.
Pour ce faire, sélectionnez la zone concernée dans Photoshop et créez une
couche. Si vous savez déjà quelle couleur choisir, vous pouvez indiquer la
couleur et l’opacité de la couche dans Photoshop. Si vous êtes sûr de la couleur,
vous pouvez donner à la couche le nom de la couleur pour qu’elle s’imprime
sur les séparations. Dans le cas contraire, donnez un nom générique, tel que
« Couleur d’accompagnement », à la couche.
Si vous préférez ne spécifier la couleur qu’à l’affichage de l’image dans la mise
en page, vous pouvez utiliser la commande Options de couche de PSD Import
(dans le menu de la palette de la rubrique Couche). Vous pouvez également
48
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES PSD
utiliser PSD Import pour changer la couleur et l’opacité que vous avez spécifiées
dans Photoshop.
CRÉATION D’UNE PLAQUE DE VERNIS
Dans Photoshop, créez une couche contenant la zone à vernir, par exemple, en
enregistrant une sélection sous un masque. Nommez cette couche « Vernis »
dans la boîte de dialogue Option de la couche. Lorsque vous importez cette
image dans votre projet QuarkXPress, une nouvelle couleur d’accompagnement
appelée « Vernis » sera ajoutée à la liste des couleurs QuarkXPress.
Lors de l’impression des séparations, assurez-vous que la plaque de vernis
apparaît dans la palette PSD Import ; sinon, cette plaque ne s’imprimera pas.
Pour l’impression composite, si vous n’avez pas besoin d’une couleur, définissez
la couleur du vernis sur blanc dans la boîte de dialogue Définition de couleur
QuarkXPress (Édition Þ Couleurs). Ainsi, la plaque de vernis ne sera pas
incluse au composite, mais se distinguera correctement lors de l’impression
des séparations.
UTILISATION DES IMAGES
Certains aspects de la manipulation des images ont changé dans QuarkXPress 7,
notamment l’application de la couleur de fond des blocs ou le mode de
remplacement des images lors de leur réimportation.
SPÉCIFICATION DES COULEURS DE FOND DES IMAGES
Dans les versions précédentes de QuarkXPress, lors de l’application de couleur
aux images à niveaux de gris ou au trait, les pixels blancs adoptaient la couleur
de fond du bloc d’image. Si vous importiez une image à niveaux de gris dans
un bloc de texte à fond rouge, les pixels noirs, blancs et gris prenaient une
teinte rouge. Pour améliorer vos options en matière de conception des images,
QuarkXPress 7 permet de sélectionner la couleur du bloc, la couleur de l’image
et la couleur de fond de l’image. Les fonctions opèrent de la façon suivante :
• Couleur bloc : la couleur de bloc contrôle le fond du bloc d’image (Bloc Þ
Modifier Þ rubrique Bloc Þ zone Bloc Þ menu déroulant Couleur ou icône
Couleur de fond de la palette Couleurs).
• Couleur de l’image : la couleur de l’image s’applique aux pixels noirs et gris de
l’image (Bloc Þ Modifier Þ rubrique Image Þ zone Image Þ menu déroulant
Couleur ou icône Couleur de l’image de la palette Couleurs).
• Couleur fond image : la couleur de fond de l’image s’applique aux pixels
noirs et gris de l’image (Bloc Þ Modifier Þ rubrique Image Þ zone Fond Þ
menu déroulant Couleur ou icône Couleur fond image de la palette Couleurs).
• Pour les pixels gris, les couleurs de l’image et de son fond de l’image mélangées.
• Si vous spécifiez différentes opacités pour ces couleurs, elles interagiront entre
elles et avec la couleur du bloc.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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49
UTILISATION DES IMAGES
Sur la gauche, la rubrique Image (Bloc Þ Modifier) comprend un menu déroulant
Couleur dans les zones Image et Fond.
Lorsque vous ouvrez un document ou un projet d’une version précédente de
QuarkXPress, la couleur de bloc est mappée sur la couleur de fond de l’image ;
l’image semble identique.
GESTION DES ATTRIBUTS D’IMAGE
Lorsque vous importez une image dans un bloc d’image, que le bloc contienne
déjà une image ou non, QuarkXPress 7 vous offre la possibilité de conserver tous
les attributs de l’image. Par exemple, si un bloc d’image vide dans un gabarit
spécifie que l’image doit être mise à l’échelle de 50 % et pivotée à 90°, vous pouvez importer une nouvelle image et ces attributs lui seront automatiquement
appliqués. Ou, si vous passez du temps à ajuster parfaitement une image dans
un bloc et décidez ensuite d’utiliser une image légèrement différente de la même
façon, vous pouvez importer une autre image dotée de ces mêmes attributs.
Pour importer une image et conserver les attributs indiqués pour le bloc ou
l’image existante, cochez la case Conserver attributs bloc d’image dans la
boîte de dialogue Importer image (menu Fichier). Les attributs suivants de la
rubrique Image de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) sont conservés :
décalage, échelle, angle, inclinaison, retourner et ne pas imprimer, ainsi que la
couleur, la teinte et l’opacité de l’image et de son fond.
50
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CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
UTILISATION DES IMAGES
Utilisez la case à cocher Conserver attributs bloc d’image de la boîte de dialogue
Importer image (menu Fichier) pour déterminer si une nouvelle image possède
les mêmes attributs que l’image existante.
La case Conserver attributs bloc d’image est cochée par défaut. Si vous préférez
commencer avec les attributs d’image par défaut des préférences d’outil
lors de l’importation des images, désactivez la case Conserver attributs bloc
d’image de la rubrique Interactif de la boîte de dialogue Préférences (menu
QuarkXPress/Édition). Cette case à cocher contrôle également si les blocs
d’image conservent leurs attributs lorsque vous collez des images dans différents
blocs. Il s’agit d’une préférence au niveau de l’application ; elle devient donc
le paramètre par défaut de votre exemplaire de QuarkXPress. Vous pouvez
toutefois activer ou désactiver la case Conserver attributs bloc d’image chaque
fois que vous importez une image.
CONVERSION DU MODE CHROMATIQUE D’UNE IMAGE
Dans les versions précédentes de QuarkXPress, les commandes clavier vous
permettaient de convertir le mode chromatique d’une image pendant son
importation. Vous pouviez en fait convertir les images en couleurs en niveaux
de gris, de niveaux de gris à noir et blanc, et de noir et blanc à niveaux de gris,
en appuyant sur la touche Pomme/Ctrl tout en cliquant sur Ouvrir dans la
boîte de dialogue Importer image (menu Fichier). Si vous devez convertir le
mode chromatique d’une image, vous pouvez exporter cette dernière à l’aide
de QuarkVista comme expliqué précédemment dans la section « Exportation
des fichiers image ».
En raison des fonctions de gestion d’images étendues de QuarkXPress 7,
ces conversions ne sont plus prises en charge. Si vous ouvrez un document
ou un projet d’une version précédente de QuarkXPress, les images converties
continueront de s’afficher correctement.
CHAPITRE 1 : GRAPHIQUES
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51
SYNCHRONISATION
Chapitre 2 : Synchronisation et
contenu partagé
Grâce à l’architecture QuarkXPress 7, vous pouvez utiliser la fonction de
synchronisation pour préparer aisément les mêmes informations à distribuer
dans plusieurs formats et via divers canaux. En plus de personnaliser des
concepts en fonction du support (papier ou Web), vous pouvez élaborer des
projets contenant plusieurs tailles de mise en page. Mieux encore, vous pouvez
rationaliser votre travail en synchronisant automatiquement le contenu entre
des mises en page de tout type.
SYNCHRONISATION
L’édition publication moderne offre une large gamme de canaux de diffusion de
contenu. Journaux et magazines, qui étaient autrefois disponibles uniquement
sous forme imprimée, sont désormais proposés sur papier, sur le Web, ainsi que
dans divers formats basés sur XML, conçus pour des périphériques tels que les
téléphones portables. Même le contenu qui reste disponible uniquement sous
forme imprimée doit parfois être diversifié dans différents formats de sortie,
par exemple lorsque le même contenu doit être produit à la fois aux formats
U.S. Letter et A4.
Cette diversification des formats de diffusion constitue une bonne nouvelle pour
les éditeurs, mais ne leur simplifie pas la vie. Si vous avez déjà travaillé sur un
projet où le même contenu doit être conservé à plusieurs emplacements, vous
savez que cela implique un certain degré de risque. Que se passe-t-il si la version
imprimée d’un document est mise à jour, contrairement à la version Web ?
L’existence de deux versions différentes de ce qui doit constituer le même
contenu révèle un manque de professionnalisme.
Ce problème est en partie lié au fait que des outils différents sont utilisés pour
produire le contenu destiné aux divers formats de diffusion. Il peut cependant
se produire même au sein de l’ensemble d’outils associé à un même support.
Comment synchroniser la version U.S. Letter d’un document papier et la version
A4, lorsqu’elles existent dans des fichiers totalement différents ? Vous avez clairement besoin d’un outil qui non seulement vous permet de produire un contenu
pour plusieurs formats de sortie, mais aussi de synchroniser ce contenu entre les
projets de différents types et formats.
52
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
SYNCHRONISATION
Pour répondre à ce problème, QuarkXPress 7 inclut un certain nombre de
fonctions spécialisées :
• Mises en page multiples dans un seul fichier de projet : un seul fichier de
projet QuarkXPress peut contenir plusieurs mises en page papier, plusieurs pages
d’un site Web, ou un mélange des deux.
• Synchronisation : cette fonction vous permet de lier un contenu utilisé à
différents emplacements dans un fichier de projet. Si une copie du contenu
change, les autres copies sont immédiatement et automatiquement mises
à jour pour refléter ces modifications. Vous pouvez synchroniser du texte
(avec et sans formatage), des images, des blocs, des lignes et des zones de
composition (voir le chapitre 8 « Composition Zones »).
• Division des vues : cette fonction vous permet d’examiner différentes parties
d’un projet simultanément. Vous pouvez ainsi observer deux pages de la même
mise en page, ou deux mises en page entièrement différentes, voire deux vues
différentes de la même page. Cette fonction vous permet donc de voir immédiatement l’impact des changements effectués dans une partie d’un projet sur
d’autres parties.
Ce chapitre explique comment utiliser ces fonctions non seulement pour
garantir la qualité élevée de tous vos supports publiés, mais aussi leur cohérence.
BIBLIOTHÈQUE DE CONTENU PARTAGÉ
Chacun se représente la synchronisation à sa manière. Si vous êtes familier des
maquettes, vous pouvez supposer que la synchronisation utilise une version
principale d’un élément pour déterminer l’aspect de toutes les autres instances.
Vous pouvez également présumer que lorsque deux éléments sont synchronisés,
une modification de l’élément A met automatiquement à jour l’élément B, et
vice versa. Quelle représentation est correcte ?
Les deux sont correctes. Pour la plupart des éléments synchronisés, QuarkXPress
conserve une version principale, mais il stocke cette version dans une partie
invisible du fichier de projet appelée bibliothèque de contenu partagé. Lorsque vous
modifiez un élément synchronisé dans une mise en page, cette modification est
écrite dans la version principale de la bibliothèque de contenu partagé, puis
QuarkXPress met automatiquement à jour toutes les copies synchronisées de cet
élément dans le projet afin de refléter le changement. Ainsi, si vous modifiez
l’élément A, l’élément B est automatiquement mis à jour par l’intermédiaire de
la version principale de la bibliothèque de contenu partagé ; si vous modifiez
l’élément B, l’élément A est mis à jour de la même manière.
CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
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53
BIBLIOTHÈQUE DE CONTENU PARTAGÉ
La bibliothèque de contenu partagé peut contenir des images, des blocs, des
lignes, du texte formaté et non formaté, des zones de composition, ainsi que
d’autres éléments que vous pouvez réutiliser ou synchroniser. Une fois un
de ces éléments créé, vous pouvez l’ajouter à la bibliothèque de contenu
partagé et le synchroniser (ou le « partager »).
Projet QuarkXPress
Bibliothèque de contenu partagé
Gros titre
(texte seul)
Mise en page papier 1
Titre
Gros
titre
Titre
(bloc de texte et texte)
Mise en
page papier 2
Photo
(image dans bloc d’image)
Mise en page Web
Titre
Gros
titre
Titre
Gros titre
La bibliothèque de contenu partagé contient du texte, des images, des lignes,
des zones de composition, ainsi que des éléments pouvant être utilisés dans
différentes mises en page d’un projet. Lorsque vous modifiez toute instance d’un
élément de bibliothèque de contenu partagé dans une mise en page, toutes les
instances de toutes les mises en page sont automatiquement mises à jour car elles
sont toutes liées à la version principale de la bibliothèque de contenu partagé.
Les éléments de la bibliothèque de contenu partagé apparaissent dans la palette
Contenu partagé, à partir de laquelle vous pouvez dupliquer et synchroniser le
contenu entre différentes mises en page, comme illustré ci-dessous.
Mise en page papier 1
TITRE
Gros
titre
Photo
Projet QuarkXPress
Bibliothèque de
contenu partagé
Gros titre
(texte seul)
Titre
(bloc de
texte et texte)
Mise en page Web 1
TITRE
Photo
Photo
(Image gros
titre dans
Bloc image
gros titre)
Gros titre
La palette Contenu partagé permet d’accéder aux éléments de la bibliothèque
de contenu partagé. Ici, « Mise en page papier 1 » utilise « Bloc d’image d’article
principal » et l’image contenue, mais « Mise en page Web 1 » utilise uniquement
l’image elle-même (dans un bloc d’image plus grand). Si l’image change dans une
des mises en page, les deux mises en page sont automatiquement mises à jour.
54
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
BIBLIOTHÈQUE DE CONTENU PARTAGÉ
Dans les versions précédentes de QuarkXPress, la bibliothèque de contenu
partagé était appelée « espace indépendant de la mise en page ».
Vous ne pouvez pas ajouter de groupe dans la bibliothèque de contenu partagé.
Cependant, vous pouvez transformer un groupe en zone de composition, puis
ajouter la zone de composition à la bibliothèque de contenu partagé. Pour plus
d’informations, reportez-vous au chapitre 8 « Composition Zones ».
CRÉATION DE PLUSIEURS MISES EN PAGE DANS UN MÊME PROJET
Pour créer un seul projet contenant plusieurs mises en page :
1 Choisissez Fichier Þ Créer Þ Projet.
Utilisez la boîte de dialogue Nouveau projet pour autoriser plusieurs mises en
page dans le projet et spécifier des paramètres pour la première mise en page.
2 Renseignez le champ Nom mise en page. Notez que le nom de la mise en page
est distinct de celui du fichier de projet. Une mise en page peut porter le même
nom qu’un projet ou un nom différent.
3 Désactivez l’option Mode mise en page unique.
4 Spécifiez les paramètres de la première mise en page et cliquez sur OK.
5 Choisissez Mise en page Þ Nouveau pour afficher la boîte de dialogue Nouvelle
mise en page. Les contrôles correspondent à ceux de la boîte de dialogue
Nouveau projet, en dehors de la case à cocher Mode mise en page unique.
Spécifiez un nom, un type de mise en page, une taille, une orientation, des
marges et des colonnes, puis cliquez sur OK.
6 Répétez l’étape 4 pour chaque mise en page à ajouter au projet.
7 Choisissez Fichier Þ Enregistrer, entrez un nom pour le projet, puis choisissez
un emplacement.
CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
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55
SYNCHRONISATION DE CONTENU
SYNCHRONISATION DE CONTENU
Vous pouvez synchroniser des éléments ou leur contenu. Mais vous pouvez
spécifier des options de synchronisation uniquement lors de l’ajout d’un
élément ou de contenu dans la palette Contenu partagé.
Pour synchroniser du texte, du contenu et des attributs de bloc de texte :
1 Affichez la palette Contenu partagé (menu Fenêtre).
2 Select un bloc de texte.
3 Cliquez sur le bouton Créer
de la palette Contenu partagé pour afficher
la boîte de dialogue Propriétés élément partagé.
Utilisez la boîte de dialogue Propriétés élément partagé pour synchroniser un
contenu exclusivement ou en conjonction avec des attributs de contenu (tels que
des paramètres de bloc et un style appliqué).
4 Cochez la case Synchroniser les attribut de bloc. Reportez-vous à la section
« Fonctionnement des options de synchronisation » ci-dessous, pour connaître
les différentes options de bloc et de contenu.
5 Cochez la case Synchroniser le contenu et cliquez sur Contenu et attributs.
6 Cliquez sur OK pour ajouter le bloc de texte à la palette Contenu partagé.
56
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
SYNCHRONISATION DE CONTENU
Mise en page papier 1
TITRE
Gros
titre
Photo
Projet QuarkXPress
Bibliothèque de
contenu partagé
Gros titre
(texte seul)
Titre
(bloc de
texte et texte)
Mise en page Web 1
TITRE
Photo
Photo
(Image gros
titre dans
Bloc image
gros titre)
Gros titre
La palette Contenu partagé (menu Fenêtre) permet d’accéder aux éléments et
au contenu de la bibliothèque de contenu partagé. Dans cet exemple, le bloc et
contenu de titre, le texte d’article principal, ainsi que l’image d’article principal
sont synchronisés dans toutes les mises en page. Si vous modifiez le texte ou
l’image dans une mise en page, le contenu est automatiquement mis à jour dans
leur ensemble.
Vous pouvez également stocker des lignes, des chemins de texte (avec et sans
texte et attributs), ainsi que des blocs sans contenu dans la palette Contenu
partagé pour gagner du temps lorsque vous recréez un style spécifique.
Vous pouvez synchroniser le texte dans une cellule de tableau, mais pas un
tableau complet ou ses attributs.
FONCTIONNEMENT DES OPTIONS DE SYNCHRONISATION
Lorsque vous ajoutez des éléments et du contenu dans la palette Contenu
partagé, vous pouvez choisir diverses options de synchronisation dans la
boîte de dialogue Propriétés élément partagé.
Vos choix dans la boîte de dialogue Propriétés élément partagé déterminent si
vous utilisez le palette Contenu partagé simplement pour le stockage ou pour la
synchronisation également.
CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
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57
FONCTIONNEMENT DES OPTIONS DE SYNCHRONISATION
• Pour synchroniser le contenu du bloc de texte, chemin de texte ou bloc d’image
sélectionné sans synchroniser le bloc ou le chemin lui-même, désactivez la case
Synchroniser les attribut de bloc et cochez Synchroniser le contenu. Vous
devez faire glisser le texte synchronisé de cette manière dans un bloc ou sur un
chemin de texte, et les images dans un bloc d’image.
• Vous pouvez synchroniser le texte ou l’image et ses attributs de contenu (comme
le formatage pour le texte et la mise à l’échelle, la rotation et les effets pour les
images) en cliquant sur Contenu et attributs.
• Vous pouvez synchroniser le texte ou l’image tout en autorisant les modifications d’attributs de contenu uniques en cliquant sur Contenu uniquement.
Dans ce cas, le texte ou l’image peuvent être formatés différemment suivant
les parties du projet. Mais si vous remplacez le texte ou mettez à jour l’image
à un endroit, cette modification s’applique partout.
• Pour synchroniser un bloc de texte, un chemin de texte ou un bloc d’image
et ses attributs sans synchroniser son contenu, cochez la case Synchroniser
les attribut de bloc et désactivez Synchroniser le contenu. Par exemple,
supposons que vous effectuez cette opération avec un bloc de texte ou d’image,
puis déplacez deux copies du bloc avec la souris. Si vous redimensionnez ensuite
et ajoutez un cadre à un des blocs, l’autre est automatiquement redimensionné
et acquiert le même cadre. Vous pouvez cependant importer un contenu différent
dans chaque bloc.
• Pour synchroniser des attributs d’élément, un contenu et des attributs de
contenu, cochez les cases Synchroniser les attribut de bloc et Synchroniser
le contenu, puis cliquez sur Contenu et attributs. Si vous synchronisez deux
blocs de cette manière, toute modification apportée à l’un d’eux est automatiquement appliquée à l’autre, y compris les changements de taille du bloc, de
contenu et de formatage.
SYNCHRONISATION DE LIGNES ET DE BLOCS SANS CONTENU
Lorsque vous ajoutez une ligne ou un bloc sans contenu à la palette Contenu
partagé, vous pouvez nommer l’élément. Les changements apportés par la suite
à toute instance de l’élément sont appliqués à toutes les instances.
Utilisez la boîte de dialogue Propriétés élément partagé pour les lignes et blocs
sans contenu (Bloc Þ Contenu Þ Néant).
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
FONCTIONNEMENT DES OPTIONS DE SYNCHRONISATION
SYNCHRONISATION DE CONTENU VERROUILLÉ
Les paramètres de verrouillage d’élément sont conservés pour les éléments
synchronisés. Par exemple, si vous choisissez Bloc Þ Verrouiller Þ Verrouiller
contenu image pour le contenu d’un bloc d’image, puis synchronisez le bloc
d’image et son contenu ainsi que ses attributs, l’image reste verrouillée lorsque
vous placez des copies du bloc synchronisé. Ainsi, vous ne pouvez pas importer
du texte ou des images, ni remplacer d’une autre façon le contenu des copies synchronisées. Si vous verrouillez la position d’un élément (Bloc Þ Verrouiller Þ
Verrouiller position), puis l’ajoutez dans la palette Contenu partagé, après
avoir fait glisser l’élément sur une page, il ne peut pas être déplacé. Si vous
déverrouillez la position ou le contenu d’un élément synchronisé, toutes les
instances sont déverrouillées.
PLACEMENT D’ÉLÉMENTS ET DE CONTENU SYNCHRONISÉS
Pour utiliser un élément synchronisé, vous pouvez le faire glisser de la palette
Contenu partagé sur la page. Mais pour utiliser un contenu synchronisé sans
son bloc ou chemin, vous aurez d’abord besoin d’un bloc d’image, d’un bloc de
texte ou d’un chemin de texte pour le recevoir.
PLACEMENT D’UN ÉLÉMENT SYNCHRONISÉ
Pour placer un élément synchronisé :
1 Sélectionnez l’entrée de l’élément dans la palette Contenu partagé.
2 Faites glisser l’entrée de la palette Contenu partagé sur la page.
PLACEMENT DE CONTENU SYNCHRONISÉ
Pour placer un contenu synchronisé :
1 Sélectionnez un bloc de texte, un chemin de texte ou un bloc d’image.
2 Sélectionnez l’entrée de contenu de texte ou d’image dans la palette Contenu
partagé et cliquez sur Insérer
.
Notez la manière dont les poignées de redimensionnement de l’élément se
transforment en symboles de synchronisation .
Vous pouvez également faire glisser l’entrée de texte ou d’image de la palette
Contenu partagé vers un bloc de texte, un chemin de texte ou un bloc
d’image actif.
CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
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59
PLACEMENT D’ÉLÉMENTS ET DE CONTENU SYNCHRONISÉS
Si vous avez partagé un élément et son contenu, vous pouvez cliquer sur le
plus à gauche du nom de l’élément dans la palette Contenu partagé pour
afficher son contenu, puis le faire glisser sur un bloc d’image, un bloc de texte
ou un chemin de texte dans la mise en page.
Si vous insérez un contenu synchronisé dans un bloc ou un chemin possédant
déjà un contenu, an alert indique que le contenu précédent sera remplacé.
Pour observer la mise à jour simultanée du contenu synchronisé, reportez-vous
à la section « Vues de mise en page multiples » ci-après.
IMPORTATION DE CONTENU DANS LA BIBLIOTHÈQUE DE CONTENU PARTAGÉ
En plus d’importer du texte ou des images dans des blocs de texte ou d’image,
vous pouvez utiliser deux méthodes différentes pour importer un contenu
directement dans la palette Contenu partagé.
Pour importer un contenu à l’aide de la boîte de dialogue
Paramétrage collaboration :
1 Avec une mise en page active, choisissez Fichier Þ Paramétrage collaboration.
2 Cliquez sur l’onglet Contenu.
3 Cliquez sur Importer image ou Importer texte.
4 Accédez au fichier et cliquez sur Ouvrir.
Le contenu importé apparaît dans l’onglet Contenu de la boîte de dialogue
Paramétrage collaboration et dans la palette Contenu partagé. Si vous faites
glisser une image importée de cette manière sur votre mise en page à partir de
la palette Contenu partagé, le nom et le chemin de l’image apparaissent dans
la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires).
Pour importer un contenu à l’aide du bouton Naviguer de la palette
Contenu partagé :
1 Sélectionnez une entrée d’image ou de texte dans la palette Contenu partagé.
Dans certains cas, il peut s’agir d’un bloc d’image, d’un bloc de texte ou d’un
chemin de texte vide pour lequel la case Synchroniser le contenu a été cochée
dans la boîte de dialogue Propriétés élément partagé. Reportez-vous à la section
« Synchronisation de contenu » plus haut.
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
IMPORTATION DE CONTENU DANS LA BIBLIOTHÈQUE DE CONTENU PARTAGÉ
2 Cliquez sur Naviguer.
3 Accédez au fichier texte ou d’image à utiliser et cliquez sur Ouvrir. Le fichier
texte ou d’image nouvellement partagé remplit le chemin ou le bloc de texte
vide, ou le nouveau contenu remplace toutes les instances du contenu
précédemment partagé.
Le texte importé de cette manière est imbriqué dans le fichier du projet ; aucun
lien n’est conservé avec le fichier texte source. Les images importées de cette
manière, cependant, peuvent être affichées et mises à jour dans la rubrique
Images de la boîte de dialogue Usage.
VUES DE MISE EN PAGE MULTIPLES
Avec QuarkXPress 7, vous pouvez afficher plusieurs vues d’une mise en page
simultanément, et visualiser les changements dans toutes les vues en même
temps. Vous pouvez diviser plusieurs vues horizontalement ou verticalement
dans une fenêtre de projet, ou créer de nouvelles fenêtres pouvant être
redimensionnées et repositionnées, mais montrant le même projet que
les autres vues.
Avec les versions précédentes de QuarkXPress, les utilisateurs devaient effectuer
un zoom arrière pour voir l’ensemble de la composition, et un zoom avant pour
travailler sur les détails. Avec la fonction de vues multiples de mise en page
de QuarkXPress 7, vous pouvez continuer le peaufinage à un pourcentage
d’affichage élevé et garder un œil sur une fenêtre précise montrant la mise en
page complète. Vous pouvez également vérifier la manière dont les modifications affectent des mises en page distinctes de votre projet (sans basculer entre
les vues).
DIVISION D’UNE VUE
Pour voir plusieurs mises en page dans une seule fenêtre de projet, vous
pouvez orienter les différentes vues horizontalement ou verticalement, et les
redimensionner indépendamment après avoir choisi une vue.
1 Avec le projet contenant trois mises en page ouvert, choisissez Fenêtre Þ
Fractionner fenêtre Þ Horizontale.
CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
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61
VUES DE MISE EN PAGE MULTIPLES
Vous pouvez comparer plusieurs vues dans une seule fenêtre de projet. La vue
supérieure montre Affichage Þ Taille écran, la vue inférieure Affichage Þ Taille réelle.
2 Cliquez dans la fenêtre inférieure et choisissez Fenêtre Þ
Fractionner fenêtre Þ Verticale.
3 Affichez une mise en page dans la fenêtre supérieure, une seconde dans la
fenêtre inférieure gauche et une troisième dans la fenêtre inférieure droite.
4 Choisissez Affichage Þ Taille écran pour une fenêtre, Affichage Þ 75% pour
une autre et Affichage Þ 200% pour la troisième.
]
Vous pouvez diviser des fenêtres horizontalement et verticalement dans la même
fenêtre de projet.
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
VUES DE MISE EN PAGE MULTIPLES
5 Si votre mise en page contient une image non verrouillée, déplacez-la simplement
dans son bloc. Vous constaterez le mouvement dans les trois fenêtres.
6 Pour changer la taille relative des deux vues, faites glisser la barre de séparation.
Bien que vous ne puissiez pas changer une vue divisée horizontalement en vue
divisée verticalement, vous pouvez diviser ultérieurement des vues individuelles.
Vous pouvez fermer des vues divisées en une seule étape en choisissant Fenêtre Þ
Fractionner fenêtre Þ Tout supprimer.
Vous pouvez diviser une vue horizontalement en cliquant sur la petite case
au-dessus de la barre de défilement verticale. De même, vous pouvez diviser
une vue verticalement en cliquant sur la petite case à droite de la barre de
défilement horizontale.
Vous pouvez utiliser les barres de séparation horizontales et verticales pour diviser
des fenêtres horizontalement et verticalement.
CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
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63
VUES DE MISE EN PAGE MULTIPLES
CRÉATION D’UNE VUE DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE
Vous pouvez également créer une fenêtre distincte pour afficher une
nouvelle vue.
1 Activez une des fenêtres de mise en page.
2 Choisissez Fenêtre Þ Nouvel fenêtre.
La nouvelle fenêtre de projet devient active. Si le projet contient plusieurs mises
en page, le bas du menu Fenêtre indique <Nom du projet : Nom de la mise
en page> pour identifier la vue concernée.
Bien que les nouvelles vues de fenêtre semblent montrer des fichiers différents,
elles ne sont que temporaires. Ainsi, vous ne pouvez pas enregistrer ces vues
pour les partager avec d’autres utilisateurs. Lorsque vous fermez le projet, la
vue n’est pas enregistrée.
SYNCHRONISATION AVEC COMPOSITION ZONES
Comme vous l’avez appris dans ce chapitre, vous pouvez utiliser la palette
Contenu partagé pour synchroniser du texte et tout autre contenu dans un
projet. Cependant, vous pouvez également utiliser la palette Contenu partagé
pour synchroniser une Composition Zones, soit une mise en page ou une
zone définie par l’utilisateur dans un projet qui peut être partagée avec d’autres
utilisateurs QuarkXPress. Pour plus d’informations sur la synchronisation
de contenu entre des projets, reportez-vous au chapitre 8 « Fonction
Composition Zones ».
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CHAPITRE 2 : SYNCHRONISATION ET CONTENU PARTAGÉ
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
Chapitre 3 : Mises en page Web
QuarkXPress est depuis longtemps l’application de mise en page de prédilection
des créateurs de projets papier. Avec la version 5, QuarkXPress a ajouté des
fonctions permettant aux maquettistes de créer des pages Web à l’aide des
mêmes outils utilisés pour les projets papier et de convertir facilement des
mises en page papier en mise en page Web (et vice-versa). Avec la version 6,
QuarkXPress permettait aux maquettistes de synchroniser du contenu entre les
mises en page papier et Web dans le même projet. Maintenant avec la version 7,
QuarkXPress améliore la qualité des mises en page Web exportées et ajoute la
fonction d’importation Flash® (SWF), permettant aux concepteurs de créer des
pages Web plus attrayantes et interactives qu’auparavant.
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
Outre utre des mises en page papier, QuarkXPress prend en charge des mises
en page Web que vous pouvez exporter pour créer des pages Web HTML.
QuarkXPress offre un ensemble riche d’outils permettant de construire des
pages Web comportant des rollovers, des images cliquables, des formulaires, des
menus et des feuilles de style en cascade, ainsi que d’autres composants plus
classiques de pages Web, tels que les hyperliens. La plupart des manipulations
de pages Web peuvent donc être effectuées dans QuarkXPress.
De plus, QuarkXPress propose trois fonctions que vous ne trouverez
probablement pas dans d’autres environnements de création de pages Web :
• Vous pouvez automatiquement créer des versions rastérisées à anti-crénelage
parfait du texte de la page afin que toutes les fonctions puissantes de typographie
de QuarkXPress soient conservées lorsque vous importez une mise en page
sur le Web.
• Vous pouvez créer automatiquement des versions rastérisées des éléments
graphiques de la page, tels que les images, les blocs, les traits et le texte sur un
chemin. Ainsi, les contours de vos éléments graphiques ne sont pas irréguliers
et l’utilisateur final de la page Web voit les éléments tels qu’ils vous apparaissent
dans l’environnement de conception.
• Vous pouvez utiliser les fonctions habituelles de QuarkXPress pour construire
vos pages, plutôt que d’apprendre à utiliser un outil de conception HTML peu
pratique, et sans avoir à visualiser un seul code HTML. Il vous suffit simplement
de donner à chaque page l’apparence souhaitée, puis de l’exporter comme
fichier HTML.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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65
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
Cela dit, il existe quelques différences notables entre la conception Web et la
conception papier que vous devriez connaître. Cette section fournit des informations concernant ce qui fonctionnera ou non dans une mise en page Web,
ainsi que des exemples d’applications possibles de ces mises en page.
DESCRIPTION D’UNE MISE EN PAGE WEB
Une mise en page Web est un certain type de mise en page QuarkXPress permettant de créer des fichiers HTML. Ce n’est pas un document HTML, toutefois,
car elle n’est pas stockée au format HTML, mais comme mise en page dans un
projet QuarkXPress. Pour créer une version HTML d’une mise en page Web, vous
devez exporter cette dernière au format HTML.
DIFFÉRENCE ENTRE UNE MISE EN PAGE WEB ET UNE MISE EN
PAGE PAPIER
Une mise en page Web QuarkXPress ne fonctionne pas exactement comme
une mise en page papier QuarkXPress car le format HTML présente certains
points forts et certaines restrictions que l’on ne trouve pas dans les mises en
page papier. Par exemple, la défonce n’est pas nécessaire pour une page conçue
pour un moniteur. Et les rollovers sont inutiles dans les mises en page papier,
car on ne fait pas « rouler » le curseur sur une feuille de papier.
Il existe d’autres différences. Dans une mise en page papier, vous pouvez définir
exactement où placer un bloc de texte, précisément sa taille et les polices qu’il
utilisera. Dans une mise en page Web, il est très difficile d’obtenir une telle
précision car le HTML a été conçu pour être souple. Par exemple, le concept
de « taille de page » n’existe pas vraiment dans une page Web car les lecteurs
peuvent changer la taille des fenêtres de leur navigateur Web. De plus, il n’existe
aucun moyen de savoir si les utilisateurs Web disposent des mêmes polices
que vous.
Heureusement, QuarkXPress vous permet de contourner ces difficultés.
Lorsque vous créez une mise en page dans QuarkXPress, la taille de la page
reste celle créée dans QuarkXPress (sauf mention contraire) et vous pouvez
préserver la qualité de votre typographie QuarkXPress en utilisant des blocs
de texte raster (des blocs de texte convertis en images — voir « Utilisation des
éléments graphiques » dans ce chapitre). À l’aide des blocs de texte raster, vous
pouvez conserver non seulement les polices mais également des contrôles
typographiques plus précis, tels que l’interlignage et l’approche de paire.
Ceci peut vous amener à penser qu’il est préférable de transformer tous vos blocs
de texte en blocs raster pour conserver l’apparence de votre page. Cependant,
ceci augmenterait énormément la durée de téléchargement pour l’utilisateur
final. De plus, en choisissant de ne pas convertir un bloc de texte en image,
vous pouvez profiter des fonctionnalités du texte HTML, qui peut être recherché,
agrandi ou réduit selon les préférences de l’utilisateur final. Le texte HTML peut
également être lu dans des navigateurs qui ne prennent pas en charge les images.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
TEST DES MISES EN PAGE WEB
Avant de poster une page Web terminée, il est recommandé de tester celle-ci
dans différents navigateurs et sur différents ordinateurs. Tester divers débits
de téléchargement peut vous donner une bonne idée de ce que verront les
utilisateurs disposant de connexions lentes.
MISES EN PAGE WEB EN ACTION
Cette section décrit un projet utilisant une mise en page Web. Ne vous inquiétez
pas si certains détails ne sont pas encore clairs : ils vous seront expliqués plus
loin dans ce chapitre. Cette section explique simplement comment et pourquoi
construire une mise en page Web.
François est chargé de la publicité d’un groupe. Ce dernier souhaite un site
Web présentant les éléments suivants :
• une page principale superbe,
• une page contenant le calendrier de sa tournée,
• une page contenant sa discographie,
• une page contenant des informations sur le groupe et une autre sur chacun
de ses membres,
• un formulaire à remplir par ceux qui souhaitent engager le groupe.
Supposons également que le groupe a déjà une identité visuelle qu’ils utilisent
sur leurs documents imprimés (produits évidemment dans QuarkXPress). Quelle
est la meilleure manière pour François de construire ce site pour le groupe ?
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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67
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
François ouvre tout d’abord une mise en page papier QuarkXPress contenant
l’identité visuelle du groupe, puis crée une copie de cette mise en page dans une
mise en page Web en choisissant Mise en page Þ Dupliquer. Dans la boîte de
dialogue Dupliquer mise en page, il définit une largeur de page de 600 pixels
et choisit une des couleurs distinctives du groupe, le noir Wendigo, pour le fond.
Lorsque la mise en page Web apparaît, à la place des limites d’une page,
François voit une ligne bleue le long du côté droit de l’écran, qui indique le
repère de largeur de 600 pixels. Il voit également un nouvel ensemble d’outils
Web dans une nouvelle barre d’outils sous celle d’origine.
François ajuste maintenant la mise en page afin de la faire fonctionner dans un
navigateur Web. Puis, il construit la page principale du site du groupe.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
François effectue, entre autres, les opérations suivantes :
• il vérifie que les blocs contenant les mots « Wendigo » et « Blonde » sont des
blocs de texte raster, afin de préserver le logo du groupe.
• Il dessine un bloc « Navigate » bleu, puis crée un menu de navigation à l’aide
de la commande Édition Þ Menus en cascade. François relie le menu de
navigation au bloc « Navigate » afin que les fans puissent parcourir les pages
du site.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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69
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
• Il ajoute des boutons rollover reliant aux mêmes pages, au cas où les fans
préfèrent quitter la page principale de cette manière.
• Il construit une page contenant un formulaire HTML permettant aux clients
souhaitant engager le groupe d’envoyer des informations au manager.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
PRÉSENTATION DES MISES EN PAGE WEB
• Il crée un ensemble de balises Méta qui permettront aux moteurs de recherche
de retrouver la page du groupe et d’en lire la description.
Lorsque tout ce travail est terminé, François exporte la mise en page Web
comme un ensemble de pages et d’images HTML et les télécharge sur son
serveur. Le site Web du groupe est terminé sans que François ait eu à voir un
seul code HTML.
UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
Cette section offre des informations de base concernant l’utilisation des mises
en page Web. Les sections suivantes expliquent comment utiliser les fonctions
avancées, telles que les hyperliens, les rollovers et les formulaires.
CRÉATION D’UNE MISE EN PAGE WEB
La procédure ci-après explique comment créer une mise en page Web.
1 Pour commencer, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Si vous créez une mise en page Web vierge comme première mise en page
d’un projet, choisissez Fichier Þ Créer Þ Projet.
• Si vous la créez pour un projet existant, ouvrez ce dernier et choisissez
Mise en page Þ Créer.
• Si vous souhaitez créer une mise en page Web basée sur une mise en page
existante, ouvrez cette dernière et choisissez Mise en page Þ Dupliquer.
La boîte de dialogue Nouveau projet, Nouvelle mise en page ou Dupliquer
mise en page s’affiche (elles sont quasiment identiques).
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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71
UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
Vous pouvez configurer une nouvelle mise en page dans la boîte de dialogue
Nouveau projet.
2 Choisissez Web dans le menu déroulant Type de mise en page.
3 Pour utiliser du texte et des couleurs de fond autres que ceux par défaut des
mises en page Web, choisissez des options dans les menus déroulants de la
zone Couleurs.
4 Définissez une largeur de page à l’aide de l’une des méthodes suivantes :
• Pour créer une largeur de page fixe (quelle que soit la taille de la fenêtre du
navigateur), renseignez le champ Largeur de page et laissez l’option Page à
largeur variable désactivée.
• Pour baser la largeur de page sur celle de la fenêtre du navigateur, activez l’option
Largeur de page et renseignez le champ Largeur (qui contrôle la position du
repère vertical de fin de page) et le champ Minimum (qui contrôle la largeur
minimum autorisée de la page). Lorsque vous construisez la page, vous devez
indiquer les blocs de texte à ajuster à la fenêtre du navigateur en activant l’option
Bloc Þ Modifier Þ Texte Þ Largeur variable pour ces blocs.
5 Pour indiquer une image de fond pour la page, activez l’option Image de
fond, cliquez sur Sélectionner pour indiquer le fichier de l’image de fond,
puis choisissez une option dans le menu déroulant Répétition. (Lorsque vous
exporterez la page, l’image de fond sera copiée vers l’emplacement d’exportation.)
6 Cliquez sur OK.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
UTILISATION DES BLOCS DE TEXTE
Les mises en page Web prennent en charge deux types de blocs de texte :
• Blocs de texte raster : la case Convertir en graphique à l’exportation est activée
dans la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) pour les blocs de texte raster
(matriciels). Ces derniers ont une apparence attrayante dans une page exportée
car ils sont convertis en images à l’exportation (comme indiqué par les petites
icônes dans leur coin supérieur droit), mais leur contenu ne peut pas être
modifié ni recherché par l’utilisateur final. Utilisez les blocs de texte raster
lorsqu’une représentation fidèle est nécessaire. Pour obtenir des informations
sur le format d’exportation des blocs de texte raster, reportez-vous à « Utilisation
des éléments graphiques » plus loin dans ce chapitre.
• Blocs de texte HTML : la case Convertir en graphique à l’exportation est
désactivée dans la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) pour les blocs de
texte HTML. Ces derniers peuvent être sélectionnés et recherchés dans une page
Web exportée mais ils utilisent uniquement des polices installées sur l’ordinateur
de l’utilisateur final. Lors de la conception, vous pouvez utiliser les polices que
vous souhaitez dans un bloc de texte HTML mais leur affichage dans le navigateur de l’utilisateur final n’est pas garanti. Utilisez les blocs de texte HTML
lorsque la recherche et la sélection du texte sont plus importantes que
son apparence.
Les blocs de texte HTML présentent les restrictions suivantes :
• Ils doivent être rectangulaires. Un bloc de texte HTML non rectangulaire est
converti en graphique à l’exportation.
• On ne peut pas les faire pivoter.
• Les blocs de texte HTML peuvent contenir des colonnes, mais celles-ci seront
converties en tableau HTML à l’exportation de la mise en page Web.
• Il est impossible de redimensionner (étirer) un bloc de texte HTML de manière
non proportionnelle.
• Vous ne pouvez utiliser que des valeurs entières de taille de police pour le texte
d’un bloc de texte HTML.
• Le texte d’un bloc HTML habillera un élément devant le bloc dans la page
exportée mais uniquement si l’élément placé devant ne recouvre pas entièrement le bloc de texte HTML. Si ce dernier est complètement couvert, il agit
comme si l’élément placé devant est associé à un habillage Néant.
• Il est impossible de relier des blocs de texte HTML d’une page à une autre.
Les fonctions suivantes ne sont pas disponibles pour les blocs de texte HTML :
• Alignement forcé ou justifié
• Spécifications de césure et de justification (C&J)
• Retrait d’alinéa
• Blocage sur grille
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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73
UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
• Tabulations
• Paramètres Première ligne de base et Max Inter paragraphe
• Décalage ligne de base
• Approches de paire et de groupe
• Échelles horizontale et verticale
• Styles typographiques Relief, Ombre, Petites majuscules, Supérieur et
Mot souligné
• Retournements horizontal et vertical.
Si vous souhaitez utiliser un de ces paramètres dans un bloc de texte HTML,
choisissez Bloc Þ Modifier et activez la case Convertir en graphique
à l’exportation pour convertir le bloc de texte HTML en bloc raster.
UTILISATION DES FAMILLES DE POLICES CSS
La norme CSS (feuilles de style en cascade) permet de créer des familles de
polices, groupes de polices qui peuvent être associés au texte de blocs HTML.
L’idée de base des familles de polices est la suivante : lorsque la page est chargée,
le navigateur affiche du texte en lui appliquant la première police de la famille.
Si l’ordinateur de l’utilisateur final ne dispose pas de cette police, le navigateur
recherche la police suivante de la famille. Si aucune des polices de la famille ne
peut être utilisée, le navigateur recherche la police « générique » de la famille
(telle que « Serif » ou « Sans-serif ») et utilise une police de ce type.
Les familles de polices sont utiles car elles vous donnent une certaine maîtrise
des polices utilisées pour l’affichage de vos pages, même si vous ne pouvez
pas contrôler quelles polices sont installées sur l’ordinateur de l’utilisateur
final. Habituellement, une famille de polices commence par une police bien
spécifique (telle que Agency FB), puis répertorie des polices similaires, mais
plus communes généralement disponibles sur la plupart des plateformes (telles
qu’Arial et Helvetica), et enfin, une police « générique » : Serif, Sans-serif,
Cursive, Fantasy ou Monospace. Vous ne pouvez pas savoir quels caractères
spécifiques seront utilisés pour afficher une police générique mais vous pouvez
au moins en connaître le type.
Pour créer une famille de polices CSS :
1 Choisissez Édition Þ Familles de polices CSS. La boîte de dialogue
Familles de polices s’affiche.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
Définissez des familles de polices dans la boîte de dialogue Familles de polices.
2 Cliquez sur Créer. La boîte de dialogue Modifier la famille de polices s’affiche.
Vous pouvez indiquer les polices membres d’une famille dans la boîte de dialogue
Modifier la famille de polices.
3 Choisissez une police générique dans le menu déroulant Police générique.
4 Pour ajouter des polices à une famille, utilisez les boutons fléchés. Utilisez les
boutons Monter et Descendre pour modifier la priorité des polices de la famille
(plus haut dans la liste signifie une priorité plus élevée).
5 Cliquez sur OK.
Pour utiliser une famille de polices, il suffit d’en appliquer la première police
au texte d’un bloc HTML. Lorsque le fichier est exporté, la famille de polices
appropriée est appliquée automatiquement au texte.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
UTILISATION DES ÉLÉMENTS GRAPHIQUES
Lorsque vous exportez une mise en page Web, les objets suivants sont convertis
en images dans un format permettant l’affichage sur le Web :
• des blocs contenant des images importées,
• des traits,
• un texte sur un chemin,
• des blocs Néant (Bloc Þ Contenu Þ Néant),
• des blocs vides,
• des tableaux pour lesquels l’option Bloc Þ Modifier Þ Tableau Þ
Convertir tableau en graphique à l’exportation est activée.
Vous pouvez contrôler cette conversion dans la rubrique Exporter de la boîte
de dialogue Modifier.
Vous contrôlez les options d’exportation des images, des blocs de texte raster
et d’autres éléments graphiques dans la rubrique Exporter de la boîte de
dialogue Modifier.
Pour configurer un élément graphique à exporter :
1 Choisissez Bloc Þ Modifier et cliquez sur l’onglet Exporter.
2 Pour définir un nom différent pour l’image exportée, renseignez le champ
Nom du fichier. Par exemple, si le nom du fichier d’origine contient des
espaces, vous pouvez définir un nom sans espace.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
3 Choisissez une option dans le menu déroulant Exporter sous.
• GIF (Graphics Interchange Format) est un format à couleurs indexées idéal
pour les images à couleurs unies et les blocs de texte graphiques. Il est pris en
charge par la plupart des navigateurs.
• JPEG (Joint Photographic Experts Group) convient mieux aux images
photographiques. Pour le format JPEG, lorsque vous choisissez une option
dans le menu déroulant Qualité de l’image, n’oubliez pas qu’une qualité
supérieure signifie des fichiers plus importants. Ce format est pris en charge
par la plupart des navigateurs.
• SWF (Flash) est particulièrement indiqué si l’image du bloc est un fichier SWF
importé. Notez que pour afficher une image SWF, le module Flash doit être
installé sur l’ordinateur de l’utilisateur final. Notez également que cette option
requiert les logiciels XTensions SWF Filter et SWF Toolkit pour se charger.
• PNG (Portable Network Graphics) est très souple. Ce format prend en charge
les couleurs indexées (comme le format GIF) et True Color (comme le format
JPEG). Notez, toutefois, qu’il n’est pas pris en charge aussi fréquemment que
JPEG et GIF par les navigateurs Web. Notez que cette option requiert le logiciel
XTensions PNG Filter pour se charger.
Les options disponibles pour ces formats sont indiquées ci-après (elles ne sont
pas disponibles pour tous les formats) :
• Utiliser tramage : améliore l’affichage des images à l’aide de gradations de
couleur, permettant ainsi l’utilisation de couleurs non disponibles dans la
palette Couleurs Web-safe.
• Utiliser entrelaçage : affiche l’image progressivement dans le navigateur.
• Progressif : affiche l’image progressivement dans le navigateur.
• Palette : indique les couleurs pouvant être utilisées dans l’image exportée.
Choisissez Web-safe pour utiliser uniquement des couleurs prises en charge
par tous les navigateurs, Windows pour des couleurs prises en charge par les
moniteurs à 256 couleurs Windows, Mac OS pour des couleurs prises en charge
par des moniteurs à 256 couleurs Mac OS ou Adaptative pour le meilleur affichage possible (recommandé).
4 Pour indiquer un répertoire cible pour le fichier image exporté, renseignez le
champ Exporter vers.
5 Entrez une description brève ou un nom pour l’image dans le champ Autre texte.
Cette valeur, souvent appelée « alt tag », s’affiche lorsque l’image ne peut pas
être chargée et lorsque l’utilisateur passe le pointeur de la souris sur l’image.
Elle peut également être lue par des navigateurs non-visuels.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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UTILISATION DES MISES EN PAGE WEB
IMPORTATION D’UN FICHIER AU FORMAT FLASH (SWF)
En plus de l’importation d’images dans tous les formats pris en charge par les
mises en page papier, vous pouvez importer des fichiers au format Flash (SWF).
Lorsque vous exportez une mise en page contenant un fichier Flash importé,
ce dernier est copié dans l’emplacement d’exportation et s’affiche comme
partie de la page HTML exportée.
Cette fonction requiert les logiciels XTensions SWF Filter et SWF Toolkit pour
se charger.
CONVERSION EN ET À PARTIR DE MISES EN PAGE WEB
Pour convertir une mise en page papier en mise en page Web, ouvrez la mise
en page et choisissez Mise en page fi Dupliquer, puis sélectionnez Web dans le
menu déroulant Type de mise en page.
Lors de la conversion d’une mise en page papier en mise en page Web, les
changements suivants se produisent :
• La case à cocher Convertir en graphique à l’exportation est cochée pour tous
les blocs de texte. Si vous la désactivez et transformez le bloc en bloc de texte
HTML, toutes les tabulations sont converties en espaces.
• Les blocs de texte chaînés sur les pages en regard s’affichent sur la même page
comme blocs de texte distincts.
Les attributs de feuilles de style non pris en charge dans les blocs de
texte HTML sont marqués d’un astérisque (*) dans la boîte de dialogue
Modification de la feuille de style (Édition Þ Feuilles de style).
Lors de la conversion d’une mise en page Web en mise en page papier,
les changements suivants se produisent :
• Les blocs de texte HTML et raster s’affichent comme simples blocs de texte.
• Les blocs de formulaire et formulaires HTML sont supprimés.
• Les images rollover et cliquables sont converties en images ordinaires.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
HYPERLIENS
HYPERLIENS
Un hyperlien est un élément de page Web que l’utilisateur final peut cliquer
dans le navigateur pour effectuer une des opérations suivantes :
• passer à une page Web différente du même site Web ou d’un site différent,
• passer à une partie différente de la page actuelle,
• télécharger un fichier,
• envoyer un courriel.
Les hyperliens fonctionnent à l’aide d’URL (Uniform Resource Locators). Chaque
URL pointe vers une ressource particulière. Cette ressource peut être une page
Web, une partie particulière d’une page Web, un fichier ou même une adresse
électronique. Pour créer un hyperlien, il vous suffit d’associer une URL à un
élément de page sur lequel l’utilisateur peut cliquer. À ce moment, le navigateur
ouvre la ressource vers laquelle l’URL pointe.
Les URL peuvent être absolues ou relatives :
• Une URL absolue est une URL complète qui inclut une adresse de serveur Web
complète. Par exemple, euro.quark.com/fr est une URL absolue.
• Une URL relative indique l’emplacement de la ressource cible par rapport à
l’emplacement du fichier actuel. Par exemple, l’URL relative « /images/logo.gif »
pointe vers un fichier « logo.gif » dans un dossier « images » placé au même
endroit que le fichier HTML contenant l’hyperlien. « ../ » dans une URL indique
que le navigateur doit rechercher le fichier dans le parent du dossier contenant
le fichier HTML.
Si vous reliez entre eux les fichiers au sein de votre site, il est généralement
recommandé d’utiliser des URL relatives car leur transfert est plus simple.
Si vous utilisez des URL absolues pour relier différentes parties de votre site,
il vous faudra changer tous les liens pour déplacer celui-ci sur un autre serveur. Par contre, si vous utilisez des URL relatives, vous pouvez placer le site
où vous le souhaitez. Ceci peut être avantageux dans un environnement
« intermédiaire» où vous testez un site avant de le mettre en ligne.
Même si l’hyperlien est principalement une fonction des mises en page Web,
il fournit également une navigation dans les mises en page papier exportées
au format PDF.
PRÉSENTATION DES HYPERLIENS
Dans la plupart des outils HTML, vous créez un hyperlien en sélectionnant
une portion de texte ou une image, puis en entrant l’URL dans un champ.
QuarkXPress est un peu différent.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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HYPERLIENS
DESTINATIONS
Une destination contient une URL particulière. Comme un projet QuarkXPress
peut contenir des listes de couleurs et de feuilles de style, il peut également
contenir une liste de destinations. Chaque destination comporte un des types
d’URL suivants :
• URL : pointe vers une ressource particulière sur le Web.
• Page : pointe vers une page particulière de la même mise en page.
• Ancre : pointe vers une portion particulière d’une page de la mise en page.
Bien que l’interface utilisateur établit une différence entre les URL, les pages et
les ancres, le lien réel inclus dans le fichier HTML exporté est toujours une URL.
Tout comme les couleurs et les feuilles de style, chaque destination a un nom.
Vous pouvez lui donner celui que vous souhaitez. Par exemple, la destination
de l’URL euro.quark.com/fr peut être appelée « site Web Quark ».
Tout comme vous pouvez consulter une liste des couleurs d’un projet dans la
palette Couleurs, vous pouvez afficher celle des destinations d’un projet dans la
palette Hyperliens. Et tout comme vous pouvez appliquer une couleur à partir
de la palette Couleurs, vous pouvez « appliquer » une destination au texte ou à
l’élément sélectionné en cliquant sur cet hyperlien dans la palette Hyperliens.
Vous pouvez modifier votre liste de destinations dans la boîte de dialogue
Hyperliens (menu Édition). Notez que comme avec les couleurs, la liste des
destinations d’un projet peut contenir des destinations qui ne sont pas vraiment
utilisées dans le projet.
Si vous préférez créer des hyperliens en sélectionnant un élément, puis en
entrant une URL, vous pouvez toujours le faire dans QuarkXPress. Cependant,
vous devez garder à l’esprit que dans ce cas, vous créez une destination et que
cette dernière sera ajoutée à la liste des destinations du projet et listée dans la
palette Hyperliens.
ANCRES
Une ancre est simplement un indicateur que vous reliez à un objet quelque part
dans la mise en page. Vous pouvez joindre des ancres aux objets suivants :
• un mot, un caractère ou une chaîne dans un bloc de texte raster ou HTML,
ou dans du texte sur un chemin ;
• un bloc d’image ;
• une zone précise d’une image cliquable ;
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
HYPERLIENS
• une cellule d’un tableau ;
• un bloc vide ;
• un trait.
Les ancres dans QuarkXPress se présentent comme suit :
ou .
Un hyperlien ne doit pas nécessairement pointer vers une ancre.
CIBLES
Vous pouvez utiliser des cibles pour contrôler dans quelle fenêtre une destination
s’ouvrira. Les types de cibles disponibles sont les suivants :
• Néant : la destination doit s’afficher dans la même fenêtre que l’hyperlien.
• _blank : la destination doit s’afficher dans une nouvelle fenêtre de navigateur.
Cette option est utile si vous souhaitez garder la page actuelle ouverte afin que
les utilisateurs finals voient à nouveau la page d’origine lorsqu’ils ferment la
fenêtre de la page reliée.
• _self : la destination doit s’afficher dans la même fenêtre que l’hyperlien.
• _parent : la destination doit s’afficher dans la fenêtre parent de la page contenant l’hyperlien. S’il n’existe pas de fenêtre parent, ce paramètre est identique
à l’option _self. Cette option est nécessaire lorsque vous construisez une page
utilisée dans un ensemble de cadres imbriqué, si vous souhaitez ouvrir la page
de destination pour remplacer le parent du cadre actuel.
• _top : la destination doit supprimer tous les cadres de la page et occuper toute
la fenêtre du navigateur. Cette option est nécessaire lorsque vous construisez
une page utilisée dans un ensemble de cadres, si vous souhaitez ouvrir la page
de destination pour remplacer tous les cadres de l’ensemble.
Une cible est associée à un hyperlien individuel (sur lequel l’utilisateur
final clique), plutôt qu’à une destination (l’URL ouverte par ce clic). Aussi,
vous ne pouvez pas spécifier de cible si vous créez simplement une destination.
UTILISATION DES HYPERLIENS
La manipulation des hyperliens est effectuée principalement dans la palette
Hyperliens (Fenêtre Þ Hyperliens). Avec cette dernière, vous pouvez :
• créer, modifier et supprimer des destinations et des ancres ;
• afficher toutes les destinations et les ancres de la mise en page active, par nom
ou par URL ;
• ouvrir n’importe quel hyperlien ou accéder à une ancre en double-cliquant sur
l’hyperlien ou sur l’ancre dans la palette.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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HYPERLIENS
Dans la palette Hyperliens, vous pouvez manipuler des destinations, des ancres
et des hyperliens.
Cette section explique comment utiliser la palette Hyperliens pour créer des
destinations, des ancres et des hyperliens.
Vous pouvez également effectuer toutes les tâches précédentes dans la boîte
de dialogue Hyperliens (menu Édition).
CRÉATION D’UNE DESTINATION
Une destination contient une URL vers laquelle un hyperlien peut pointer.
Pour créer une destination :
1 Choisissez Fenêtre Þ Hyperliens. La palette Hyperliens s’affiche.
2 Cliquez sur le bouton Nouvel hyperlien
dans la palette Hyperliens. La boîte
de dialogue Nouvel hyperlien s’affiche.
3 Nommez la destination dans le champ Nom. N’oubliez pas qu’il s’agit du nom
du contenant de l’URL, non de l’URL elle-même. Il est conseillé d’utiliser un
nom descriptif tel que « Site Web Quark ».
4 Choisissez une option dans le menu déroulant Type :
• Pour définir manuellement l’URL, choisissez URL, puis entrez l’URL dans le
champ correspondant ou utilisez le bouton Sélectionner pour créer un chemin
vers un fichier précis. (N’oubliez pas de vérifier que le chemin est toujours valable
dans la page HTML exportée.) Vous pouvez sélectionner un des quatre protocoles
courants dans le menu déroulant près du champ URL.
• Pour relier à une page différente de la même mise en page, choisissez
Page dans le champ Type, puis sélectionnez une Page dans le menu
déroulant correspondant.
• Pour relier à une ancre précise de la même mise en page, choisissez
Ancre dans le champ Type, puis sélectionnez une Ancre dans le menu
déroulant correspondant.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
HYPERLIENS
5 Cliquez sur OK. (Si vous ajoutez plusieurs destinations, appuyez sur la touche
Majuscule lorsque vous cliquez sur OK pour que la boîte de dialogue Nouvel
hyperlien reste ouverte.)
Créez une destination à l’aide de la boîte de dialogue Nouvel hyperlien.
CRÉATION D’UNE ANCRE
Une ancre est simplement un élément pointant vers un emplacement précis
d’une mise en page. Pour créer une ancre :
1 Choisissez Fenêtre Þ Hyperliens. La palette Hyperliens apparaît.
2 Pour indiquer l’emplacement de l’ancre, placez le point d’insertion dans une
portion de texte, sélectionnez une portion de texte, un bloc d’image ou un trait.
3 Affichez la boîte de dialogue Nouvelle ancre de l’une des façons suivantes :
• Cliquez sur le bouton Nouvelle ancre
• Choisissez Style Þ Ancre Þ Créer.
de la palette Hyperliens.
• Affichez le menu de la palette Hyperliens et choisissez Nouvelle ancre.
• Affichez le menu contextuel pour le texte ou l’élément sélectionné et choisissez
Ancre Þ Créer.
4 Renseignez le champ Nom de l’ancre ou choisissez un nom d’ancre non utilisé
dans le menu déroulant.
5 Cliquez sur OK.
Configurez une nouvelle ancre dans la boîte de dialogue Nouvelle ancre.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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HYPERLIENS
Pour créer une ancre « vide », désélectionnez tout et cliquez sur le bouton
Nouvelle ancre de la palette Hyperliens. Utilisez cette méthode pour créer
des hyperliens pointant vers des ancres se trouvant dans des parties d’une mise
en page auxquelles vous n’avez pas accès ou que vous n’avez pas encore créées.
Vous pouvez définir la couleur de l’ancre par défaut dans le volet
Mise en page Web Þ Générales de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition).
CRÉATION D’UN HYPERLIEN À L’AIDE D’UNE DESTINATION EXISTANTE
Un hyperlien est une chaîne de texte, un bloc ou un trait qui pointe vers
une destination particulière. Pour créer un hyperlien à l’aide d’une destination
existante, sélectionnez la portion de texte ou le bloc d’image que vous souhaitez
utiliser comme hyperlien, puis effectuez l’une des opérations suivantes :
• Cliquez sur une destination dans la palette Hyperliens.
• Choisissez Style Þ Hyperlien Þ [destination].
• Affichez le menu contextuel du texte ou de l’élément sélectionné et choisissez
Hyperlien Þ [destination].
Vous pouvez définir la couleur de l’hyperlien par défaut dans le panneau
Mise en page Web Þ Générales de la boîte de dialogue Préférences (menu
QuarkXPress/Édition).
CRÉATION D’UN HYPERLIEN À PARTIR DE RIEN
Un hyperlien est une chaîne de texte, un bloc ou un trait qui pointe vers
une destination particulière. Pour créer simultanément un hyperlien et
une destination :
1 Sélectionnez la portion de texte ou l’élément que vous souhaitez utiliser
comme hyperlien.
2 Affichez la boîte de dialogue Nouvel hyperlien en utilisant l’une des
méthodes suivantes :
• Cliquez sur le bouton Nouvel hyperlien
• Choisissez Style Þ Hyperlien Þ Créer.
dans la palette Hyperliens.
• Affichez le menu contextuel du texte ou du bloc sélectionné et
choisissez Hyperlien.
3 Nommez la destination dans le champ Nom. N’oubliez pas qu’il s’agit du nom
du contenant de l’URL, non de l’URL elle-même. Il est conseillé d’utiliser un
nom descriptif tel que « Site Web Quark ».
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
HYPERLIENS
4 Choisissez une option dans le menu déroulant Type :
• Pour définir manuellement l’URL, choisissez URL, puis entrez l’URL dans le
champ correspondant ou utilisez le bouton Sélectionner pour créer un chemin
vers un fichier précis. (N’oubliez pas de vérifier que le chemin est toujours valable
dans la page HTML exportée.) Vous pouvez sélectionner un des quatre protocoles
courants dans le menu déroulant près du champ URL.
• Pour relier à une page différente de la même mise en page, choisissez Page,
puis sélectionnez une page dans le menu déroulant Page.
• Pour relier à une ancre précise de la même mise en page, choisissez Ancre,
puis sélectionnez une ancre dans le menu déroulant Ancre.
5 Cliquez sur OK.
Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Nouvel hyperlien pour créer en même
temps un hyperlien et une destination.
VÉRIFICATION D’UN HYPERLIEN
Il existe deux façons de vérifier qu’un hyperlien a été appliqué à une chaîne
de texte ou à un objet particulier :
• Les hyperliens de texte s’affichent dans la couleur (dans une mise en page Web)
ou avec le souligné coloré (dans une mise en page papier) définis dans les volets
Générales de la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
• Les hyperliens d’image et graphiques s’affichent avec une icône
coin supérieur droit.
dans le
AFFICHAGE DES LIENS DANS LA PALETTE HYPERLIENS
Les boutons et liste déroulante Afficher de la palette Hyperliens permettent
de contrôler ce qui est affiché dans le menu déroulant de celle-ci :
• Cliquez sur le bouton Afficher destinations
• Cliquez sur le bouton Afficher ancres
pour afficher les destinations.
pour afficher les ancres.
• Cliquez sur le bouton Afficher les liens de page
pages de cette mise en page.
pour afficher les liens aux
• Choisissez Nom pour classer les éléments de la liste par nom ou Lien pour les
classer par URL.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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HYPERLIENS
Vous pouvez utiliser la palette Hyperliens pour afficher et accéder à des destinations,
des ancres et des hyperliens.
FORMATAGE DES HYPERLIENS
Par défaut, le texte en hyperlien est souligné et coloré à l’aide des couleurs par
défaut définies dans la boîte de dialogue Propriétés de mise en page (Mise en
page Þ Propriétés de mise en page). Il est toutefois possible d’annuler l’apparence par défaut d’un hyperlien et de la remplacer en sélectionnant des
mots, puis en leur appliquant le formatage souhaité (couleur, taille et police).
Si vous modifiez le formatage d’un paragraphe contenant du texte en hyperlien,
les hyperliens adoptent la police et la taille des caractères du paragraphe mais
conservent leur couleur et leur soulignement par défaut. Le texte en hyperlien
se distingue ainsi du reste du contenu du paragraphe.
MODIFICATION ET SUPPRESSION DES DESTINATIONS
Pour modifier le nom ou l’URL d’une destination, sélectionnez celle-ci dans la
palette Hyperliens et cliquez sur le bouton Modifier . Tous les changements
effectués s’appliquent à tous les hyperliens de cette mise en page qui utilisent
la destination.
Pour supprimer une destination, sélectionnez-la dans la palette Hyperliens et
cliquez sur le bouton Supprimer . Tous les hyperliens vers cette destination
sont retirés de la mise en page.
Vous pouvez également modifier et supprimer des destinations à l’aide de la
boîte de dialogue Hyperliens (menu Édition).
MODIFICATION ET SUPPRESSION DES ANCRES
Pour modifier le nom ou l’URL d’une ancre, sélectionnez celle-ci dans la palette
Hyperliens et cliquez sur le bouton Modifier . Vous pouvez modifier le nom
de l’ancre et l’ancre elle-même. Si l’ancre ne possède pas de nom, elle s’affiche
dans la palette Hyperliens.
Pour supprimer une ancre, sélectionnez-la dans la palette Hyperliens et cliquez
sur le bouton Supprimer . Tous les hyperliens vers cette ancre sont retirés de
la mise en page.
Vous pouvez également modifier et supprimer des ancres à l’aide de la boîte
de dialogue Hyperliens (menu Édition).
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
HYPERLIENS
MODIFICATION ET SUPPRESSION DES HYPERLIENS
Pour modifier la destination d’un hyperlien, sélectionnez ce dernier dans la
mise en page, cliquez sur le bouton Modifier
dans la palette Hyperliens,
puis entrez une nouvelle valeur dans le champ URL ou choisissez une option
dans le menu déroulant à côté du champ URL.
Pour retirer la destination d’un hyperlien, sélectionnez ce dernier dans la
mise en page et cliquez sur Aucun hyperlien dans la palette Hyperliens,
ou choisissez Style Þ Hyperlien Þ Supprimer.
NAVIGATION À L’AIDE DE LA PALETTE HYPERLIENS
En plus de créer des hyperliens dans la palette Hyperliens, vous pouvez
utiliser celle-ci pour accéder à des hyperliens et à des ancres de la mise en
page QuarkXPress active. Pour naviguer à l’aide de la palette Hyperliens :
• Afin d’accéder à une destination correspondant à une URL, double-cliquez dessus
dans la palette Hyperliens. L’URL est transmise au navigateur Web indiqué.
• Pour accéder à une ancre dans la mise en page active, double-cliquez sur son
nom dans la palette Hyperliens.
Utilisez la palette Hyperliens pour ouvrir des destinations et accéder à des ancres.
ROLLOVERS
Un rollover est une image d’une page HTML qui change lorsque l’on passe
le pointeur de la souris dessus. En général, ce type d’image est utilisé comme
« bouton » menant à une nouvelle page ou entraînant le téléchargement d’un
fichier. Tout en étant impressionnants sur le plan visuel, les rollovers impliquent
une taille de fichier plus importante et une durée de téléchargement plus longue.
De plus, les rollovers ne sont pas pris en charge par toutes les versions des navigateurs Web (même s’ils le sont par les versions 3.x et supérieures de Microsoft
Internet Explorer et Netscape Navigator, ainsi que les versions actuelles de Safari
et Firefox).
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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ROLLOVERS
QuarkXPress propose deux types de rollovers :
• Rollover simple : change l’image lorsque le pointeur de la souris est placé sur le
bloc de rollover.
• Rollover à deux positions : change l’image dans un ou plusieurs autres blocs
lorsque le pointeur de la souris est placé sur le bloc de rollover.
Un rollover change d’apparence lorsqu’un utilisateur final passe le pointeur de la
souris dessus.
CRÉATION D’UN ROLLOVER SIMPLE
Vous pouvez créer un rollover simple avec des blocs d’image ou de texte. Si vous
utilisez des blocs de texte, ces derniers sont automatiquement convertis en
images à l’exportation. Pour créer un rollover :
1 Sélectionnez un bloc d’image ou de texte dans la mise en page Web active.
2 Choisissez Bloc Þ Rollover simple Þ Créer rollover. La boîte de dialogue
Rollover s’affiche.
3 Indiquez ce qui doit apparaître lorsque le pointeur de la souris n’est pas placé
sur le rollover :
• Pour une image rollover, entrez le chemin et le nom du fichier image dans le
champ Image par défaut ou cliquez sur Sélectionner/Parcourir pour localiser
le fichier manuellement.
• Pour un texte rollover, entrez et formatez le texte.
4 Indiquez ce qui doit apparaître lorsque l’utilisateur final passe le pointeur de
la souris sur le rollover :
• Pour une image rollover, entrez le chemin et le nom du fichier image dans le
champ Image rollover ou cliquez sur Sélectionner/Parcourir pour localiser
le fichier manuellement.
• Pour un texte rollover, entrez et formatez le texte.
5 Pour ajouter un hyperlien au rollover, entrez une URL dans le champ Hyperlien
ou choisissez une URL dans le menu déroulant Hyperlien. Vous pouvez
également cliquer sur Sélectionner/Parcourir pour localiser le fichier cible
manuellement mais notez que cette opération crée un lien absolu. Pour créer
un lien relatif, entrez manuellement le chemin relatif vers le fichier cible.
6 Cliquez sur OK. Le bloc de rollover affiche l’icône
pour indiquer qu’il
contient des images permutables, l’icône pour indiquer qu’il est sensible
aux rollovers et (si vous avez ajouté un hyperlien) l’icône pour indiquer
un hyperlien.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
ROLLOVERS
MODIFICATION ET SUPPRESSION DES ROLLOVERS SIMPLES
Pour modifier un rollover, sélectionnez un bloc d’image contenant ce dernier et
choisissez Bloc Þ Rollover simple Þ Modifier rollover. La boîte de dialogue
Rollover s’affiche. Vous pouvez soit changer l’image soit modifier l’hyperlien.
Pour supprimer le comportement rollover, sélectionnez le bloc d’image contenant
le rollover et choisissez Bloc Þ Rollover simple Þ Supprimer rollover.
CRÉATION D’UN ROLLOVER À DEUX POSITIONS
Dans un rollover à deux positions, l’utilisateur final passe le pointeur de la souris
sur un bloc et l’image d’un bloc différent affiche l’image rollover. Le bloc sur
lequel l’utilisateur final passe le pointeur est appelé bloc d’origine, celui qui
affiche l’image rollover, bloc cible. Pour créer un rollover à deux positions :
1 Créez un bloc de texte ou d’image qui servira de bloc d’origine — le bloc sur lequel
le pointeur de la souris passera pour invoquer le rollover. S’il s’agit d’un bloc de
texte, choisissez Bloc Þ Modifier et activez l’option Convertir en graphique
à l’exportation.
2 Créez un autre bloc de texte ou d’image qui servira de bloc cible — bloc dont le
contenu sera modifié lorsque le pointeur de la souris passera sur le bloc d’origine.
S’il s’agit d’un bloc de texte, choisissez Bloc Þ Modifier et activez l’option
Convertir en graphique à l’exportation.
3 Importez une image ou entrez du texte dans le bloc cible. Il s’agit du contenu
par défaut du bloc cible.
4 Le bloc cible sélectionné, choisissez Bloc Þ Rollovers 2-Positions Þ Créer une
cible 2 positions. L’icône
s’affiche dans le bloc d’origine.
5 Pour définir l’image rollover, importez une image ou entrez un texte dans le
bloc cible.
6 Pour lier le bloc d’origine au bloc cible, sélectionnez l’outil Chaînage rollover
à deux positions
dans la palette Outils Web, cliquez sur le bloc d’origine,
puis cliquez sur le bloc cible. L’icône s’affiche dans le bloc cible.
Si vous ne voyez pas la commande Fenêtre Þ Outils Þ Afficher outils Web,
il vous faut activer le logiciel QuarkXTensions ImageMap via le Gestionnaire
d’XTensions (menu Utilitaires).
7 Pour créer des blocs cible supplémentaires, répétez les étapes 2 à 6.
8 Prévisualisez la page pour vous assurer que le rollover fonctionne comme vous
le souhaitez.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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ROLLOVERS
Vous pouvez utiliser un rollover simple comme bloc d’origine pour un rollover
à deux positions mais vous ne pouvez pas utiliser de rollover à deux positions
cible comme bloc d’origine pour un autre rollover à deux positions.
PASSAGE D’UNE IMAGE ROLLOVER À UNE AUTRE DANS LA MISE
EN PAGE
Un rollover simple ou à deux positions cible est un bloc d’image dans lequel
deux images sont importées : une pour l’état par défaut et une pour l’état
rollover. Cependant, une seule de ces images peut être affichée à la fois dans
la mise en page. Pour passer d’une image à une autre dans la mise en page,
sélectionnez le bloc contenant le rollover simple ou à deux positions cible et
effectuez l’une des opérations suivantes :
• Pour un rollover simple, choisissez Bloc Þ Rollover simple Þ Image par défaut
pour l’image par défaut ou Bloc Þ Rollover simple Þ Image rollover pour
afficher l’image rollover.
• Pour un rollover à deux positions, choisissez Bloc Þ Rollovers à deux
positions Þ Afficher, puis sélectionnez une des options du menu.
(L’élément dont le nom se termine par « (défaut) » est l’image par défaut.)
SUPPRESSION D’UNE CIBLE D’UN BLOC DE ROLLOVER À
DEUX POSITIONS
Pour retirer une cible simple d’un bloc de rollover à deux positions, sélectionnez
le bloc contenant le rollover à deux positions, choisissez Bloc Þ Rollover à
deux positions Þ Supprimer la cible, puis choisissez l’image que vous
souhaitez retirer.
SÉPARATION D’UN ROLLOVER À DEUX POSITIONS
Pour supprimer le lien d’un rollover à deux positions, sélectionnez l’outil
Chaînage rollover
dans la palette Outils Web, cliquez sur le bloc d’origine,
puis sur le bloc cible. Le lien entre les deux blocs est supprimé mais non
leur contenu.
Si vous ne voyez pas la commande Fenêtre Þ Outils Þ Afficher outils Web,
il vous faut activer le logiciel QuarkXTensions ImageMap via le Gestionnaire
d’XTensions (menu Utilitaires).
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
IMAGES CLIQUABLES
IMAGES CLIQUABLES
L’image cliquable est une fonction HTML qui permet à l’utilisateur final de
se connecter à différentes URL en cliquant sur des parties d’une image d’une
page Web. Pour créer une image cliquable, vous importez une image, dessinez
des « zones sensibles » (formes) sur les parties de l’image que vous souhaitez
utiliser comme hyperliens, puis associez les hyperliens aux zones sensibles.
Ces dernières sont invisibles à l’exportation mais les hyperliens fonctionnent
lorsque l’utilisateur final clique sur les différentes parties de l’image.
Avec les images cliquables dans QuarkXPress, vous devez charger le logiciel
XTensions ImageMap.
CRÉATION D’UNE IMAGE CLIQUABLE
Pour créer une image cliquable, sélectionnez un bloc d’image, puis tracez-y
au moins une zone sensible. Pour dessiner des zones sensibles sur le bloc
d’image actif :
1 Sélectionnez l’un des outils Image cliquable disponibles dans la palette
Outils Web. Vous pouvez choisir entre l’outil Image cliquable rectangulaire,
l’outil Image cliquable ovale et l’outil Image cliquable de Bézier.
Utilisez l’outil Image cliquable rectangulaire, l’outil Image cliquable ovale et
l’outil Image cliquable de Bézier (de gauche à droite en haut de la palette) pour
tracer des zones sensibles sur le bloc d’image.
Si vous ne voyez pas la commande Fenêtre Þ Outils Þ Afficher outils Web,
il vous faut activer le logiciel QuarkXTensions ImageMap via le Gestionnaire
d’XTensions (menu Utilitaires).
2 Si vous utilisez l’outil Image cliquable rectangulaire ou Image cliquable ovale,
faites glisser le pointeur Croix depuis l’intérieur du bloc d’image.
3 Si vous vous servez de l’outil Image cliquable de Bézier, cliquez (ou cliquez et
faites glisser le pointeur) pour placer les points du polygone. Veillez à effectuer le
premier clic au sein du bloc d’image. Une fois le polygone tracé, double-cliquez
pour fermer le contour de la zone sensible.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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IMAGES CLIQUABLES
4 Pour changer la zone sensible en hyperlien, cliquez sur une destination ou une
ancre dans la palette Hyperliens. (Pour plus d’informations, reportez-vous à
« Utilisation des hyperliens » plus haut dans ce chapitre.)
5 Choisissez Affichage Þ Repères, puis vérifiez que les zones sensibles se trouvent
bien à l’endroit souhaité.
Les zones sensibles ne s’affichent que lorsque leur bloc d’image est sélectionné.
Les zones sensibles ne s’impriment pas.
Il est possible de créer des zones sensibles s’étendant au-delà des limites d’un
bloc d’image. Toutefois, à l’exportation, ces zones sensibles sont découpées
suivant les contours du bloc (sauf dans le cas des zones sensibles circulaires).
Les zones sensibles ovales (zones elliptiques ne formant pas des cercles parfaits)
sont converties en polygones. Pour contrôler le nombre de points de ces polygones, modifiez les paramètres de chaque outil dans le volet Mise en page
Web Þ Outils de la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
MODIFICATION D’UNE IMAGE CLIQUABLE
Après avoir créé les zones sensibles d’une image cliquable, vous pouvez
les déplacer, modifier leur taille ou bien les supprimer. Pour modifier
une image cliquable :
1 Sélectionnez un bloc d’image contenant une image cliquable.
2 Si les zones sensibles ne sont pas visibles, choisissez Affichage Þ Repères.
3 Pour redimensionner une zone sensible, sélectionnez-la, puis faites glisser
l’une de ses poignées.
4 Pour déplacer une zone sensible, faites glisser la souris à l’intérieur de ses limites.
5 Pour supprimer une zone sensible, sélectionnez-la, puis appuyez sur la touche
Supprimer/Retour arrière.
Si vous déplacez une image située dans un bloc, cela déplace aussi ses
zones sensibles.
Les zones sensibles ne peuvent être coupées, puis copiées ou collées, mais les
images qui les contiennent le peuvent.
Les zones sensibles sont stockées avec l’image à laquelle elles appartiennent.
Par conséquent, si vous dupliquez, déplacez, redimensionnez, inclinez ou faites
pivoter une image, les images cliquables qui lui sont associées restent incluses.
Lorsqu’une nouvelle image est insérée dans un bloc à l’aide de la commande
Importer image (Fichier Þ Importer image), les zones sensibles créées pour
l’image précédente sont supprimées.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
FORMULAIRES
FORMULAIRES
Les formulaires HTML permettent aux utilisateurs de s’inscrire sur des listes
de publipostage, d’acheter des produits et de donner leurs impressions sur
Internet ou un intranet. Les formulaires peuvent contenir des champs de
texte, des boutons, des cases à cocher, des menus déroulants et des listes. Les
utilisateurs peuvent se servir de ces commandes pour saisir du texte, soumettre
leur mot de passe en toute sécurité et même télécharger des fichiers.
PRÉSENTATION DES FORMULAIRES
Il est primordial de savoir que les formulaires ne peuvent pas exister dans le
vide ; lorsque vous créez un formulaire, vous devez aussi créer un script ou une
application serveur pour traiter les données soumises à partir de ce formulaire.
De tels scripts ou applications utilisent souvent, mais pas toujours, le protocole
CGI (Common Gateway Interface) ; ils peuvent s’écrire en langages tels que
Perl, C, Java™ et AppleScript®. Les protocoles et langages que vous pouvez utiliser
dépendent du logiciel du serveur Web et de la plateforme sur lequel ce dernier
est exécuté.
Si vous souhaitez utiliser des formulaires HTML sur votre site Web, il vous
faudra utiliser un outil tiers pour construire le script ou l’application serveur.
Pour toute information sur cette procédure, consultez votre Webmestre.
Les outils de formulaire sont disponibles dans la palette Outils Web (Fenêtre Þ
Outils Þ Afficher outils Web). Si vous ne voyez pas la commande Fenêtre Þ
Outils Þ Afficher outils Web, il vous faut activer le logiciel QuarkXTensions
ImageMap via le Gestionnaire d’XTensions (menu Utilitaires).
UTILISATION DES FORMULAIRES
Un formulaire HTML, comme le reste d’une page Web, se compose de balises
HTML. Les navigateurs Web déchiffrent les balises d’un formulaire et les convertissent en champs de saisie, en boutons, en cases à cocher, en menus déroulants
et en listes. Les lecteurs utilisent les différents contrôles disponibles pour saisir
des informations dans le formulaire, puis cliquent sur un bouton pour soumettre
le contenu saisi à l’URL d’un script ou d’une application exécutés sur un
serveur Web.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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FORMULAIRES
Vous pouvez utiliser un formulaire pour recueillir des informations concernant les
visiteurs de votre site Web.
CRÉATION D’UN BLOC DE FORMULAIRE
Un bloc de formulaire indique les limites d’un formulaire HTML. Il doit contenir
un contrôle de formulaire au moins et éventuellement des champs masqués.
Il peut également être associé à des paramètres de validation déterminant ce qui
se produit lorsqu’un utilisateur final oublie de remplir un champ obligatoire.
Pour créer un bloc de formulaire :
1 Sélectionnez l’outil Bloc de formulaire
dans la palette Outils Web.
2 Placez le pointeur Croix n’importe où sur la page, puis faites-le glisser pour
tracer le bloc de formulaire.
3 Choisissez Bloc Þ Modifier pour afficher la boîte de dialogue correspondante,
puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
4 Renseignez le champ Nom du nouveau bloc de formulaire.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
FORMULAIRES
5 Choisissez une méthode d’envoi dans le menu déroulant Méthode :
• Sélectionnez Get si vous souhaitez que le navigateur Web ajoute les données de
formulaire à la fin de l’URL du script ou de l’application cible. Cette méthode
risque de limiter la quantité de données pouvant être envoyées ; consultez la
documentation du logiciel du serveur Web pour plus d’informations.
• Sélectionnez Post si vous souhaitez que le navigateur Web envoie les données de
formulaire au script ou à l’application cible dans une transaction HTTP distincte.
6 Si vous choisissez l’option Post dans le menu déroulant Méthode, précisez un
type de MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions) pour les données de
formulaire en sélectionnant une option dans le menu déroulant Encodage :
• L’option urlencoded indique que les données de formulaire envoyées au serveur
Web seront codées en URL. Le codage URL est un système standard qui permet
de coder des données URL (Uniform Resource Locator) et de les utiliser sur la
plupart des plateformes matérielles et des applications logicielles.
• L’option form-data indique que les données de formulaire comprenant des
fichiers joints seront codées sous la forme « multipart/form-data » (données de
formulaire à plusieurs composants). Cette méthode de codage garantit l’interprétation correcte par le serveur Web de chaque partie de l’envoi à composants
multiples. Sans cette option, seul le nom du fichier joint (et non les données
qu’il contient) est envoyé.
• L’option plain indique que les données de formulaire envoyées au serveur Web
ne seront pas codées.
7 Pour définir l’endroit où l’application CGI doit afficher sa réponse (le cas
échéant), choisissez une option dans le menu déroulant Cible :
• Sélectionnez Néant ou Self pour utiliser le même cadre ou la même fenêtre
que le formulaire.
• Sélectionnez Blank pour utiliser comme cible une nouvelle fenêtre sans nom.
• Sélectionnez Parent pour utiliser le cadre ou la fenêtre parent du formulaire
comme cible. En cas d’absence de fenêtre parent, les données de formulaire
sont affichées dans la même fenêtre que le formulaire (comme si l’option
Néant ou Self était spécifiée dans le champ Cible).
• Sélectionnez Top pour utiliser la première fenêtre ne contenant pas de cadre
comme cible — en général la page d’introduction du formulaire.
8 Pour indiquer le script ou l’application cible qui traitera les envois provenant du
bloc de formulaire actif, entrez une URL dans le champ Action. Vous pouvez
également cliquer sur Sélectionner/Parcourir pour localiser le script ou l’application cible manuellement mais notez que cette opération crée un lien
absolu. Pour créer un lien relatif, entrez manuellement le chemin relatif vers le
fichier cible.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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FORMULAIRES
9 La zone Validation du formulaire permet de préciser ce qui se produit
lorsqu’un utilisateur final tente d’envoyer le formulaire sans renseigner un
champ obligatoire :
• Choisissez Page de l’erreur pour indiquer qu’une page HTML différente doit
s’ouvrir, puis entrez l’URL de celle-ci. Vous pouvez également cliquer sur
Sélectionner/Parcourir pour localiser la page cible manuellement mais notez
que cette opération crée un lien absolu. Pour créer un lien relatif, entrez
manuellement le chemin relatif vers le fichier cible.
• Choisissez l’option Message de dialogue si vous souhaitez qu’une alerte s’affiche
dans la boîte de dialogue, puis entrez le message d’alerte dans le bloc de texte.
Pour inclure le nom du premier champ vide obligatoire dans le message d’alerte,
utilisez la balise <champ manquant>. Si l’alerte apparaît, cette balise est alors
remplacée par le nom des champs obligatoires non renseignés.
10 Cliquez sur OK.
Il est également possible de créer un formulaire en traçant un contrôle de
formulaire dans une partie vierge d’une mise en page Web. (Lorsque vous
tracez un contrôle de formulaire, le bloc de formulaire correspondant est
créé automatiquement.) Dans ce cas, le bloc de formulaire obtenu utilise la
largeur et la hauteur par défaut définies dans le volet Outils Web Þ Outils
de la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
Il est impossible de superposer des blocs de formulaire.
Les contrôles de formulaire doivent être contenus entièrement dans un bloc
de formulaire.
AJOUT D’UN CONTRÔLE DE TYPE TEXTE, MOT DE PASSE OU
CHAMP MASQUÉ
Un contrôle de texte permet aux utilisateurs d’entrer du texte en clair. Un contrôle
de mot de passe permet aux utilisateurs d’entrer du texte en clair mais n’affiche
ce dernier que sous la forme d’astérisques (ou d’autres caractères spéciaux). Un
contrôle de champ masqué soumet, lorsque le formulaire est envoyé, une valeur
que l’utilisateur ne voit pas. Pour ajouter un contrôle de texte, de mot de passe
ou de champ masqué :
1 À l’aide de l’outil Champ de saisie
, dessinez un contrôle de texte dans
le bloc de formulaire. Il est possible de superposer des champs masqués au
sein d’un bloc de formulaire, mais pas des contrôles visibles.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier, puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
3 Renseignez le champ Nom à l’aide du nouveau nom du contrôle.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
FORMULAIRES
4 Choisissez une option dans le menu déroulant Type pour attribuer un type
au champ :
• Choisissez Texte - Une ligne pour créer un contrôle ne contenant qu’une seule
ligne de texte.
• Choisissez Texte - Multiligne pour créer un contrôle contenant plusieurs lignes
de texte.
• Choisissez Mot de passe pour créer un contrôle affichant tous les caractères
saisis sous la forme d’astérisques ou de puces.
• Choisissez Champ masqué pour créer un contrôle à envoyer en même temps
que le formulaire mais qui ne doit pas apparaître dans le navigateur Web de
l’utilisateur final. Vous pouvez utiliser un champ masqué pour envoyer des
données invisibles à l’utilisateur final. Les champs masqués sont généralement
utilisés pour stocker des informations d’ID de session, des variables, des codes
de validation, etc. Si vous choisissez cette option, les champs Max. carac.,
Habillage de texte, Lecture seule et Obligatoire ne sont pas disponibles.
5 Renseignez le champ Max. carac. de façon à définir le nombre maximum de
caractères accepté par le contrôle.
6 Cochez la case Retour ligne pour renvoyer automatiquement à la ligne suivante
tout texte s’étendant sur plusieurs lignes dans le contrôle. (Cette case à cocher
n’est disponible que si vous avez sélectionné l’option Texte - Multiligne dans
le menu déroulant Type.)
7 Pour empêcher l’utilisateur final de modifier le contenu du contrôle, cochez
Lecture seule.
8 Pour indiquer que le contrôle doit contenir une valeur avant l’envoi du
formulaire, cochez Obligatoire.
9 Cliquez sur OK.
AJOUT D’UN CONTRÔLE DE TYPE BOUTON
Un contrôle de bouton d’envoi permet aux utilisateurs d’envoyer leur formulaire au
script ou à l’application cible sur un serveur. Un contrôle de bouton de réinitialisation permet de rétablir la valeur par défaut de tous les champs et boutons d’un
formulaire. Pour créer un contrôle de bouton d’envoi ou de réinitialisation :
1 À l’aide de l’outil Bouton
, dessinez le contrôle de bouton dans le bloc
de formulaire.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier, puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
3 Renseignez le champ Nom du nouveau contrôle de bouton.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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FORMULAIRES
4 Choisissez une option dans le menu déroulant Type :
• Choisissez Réinitialiser pour configurer un contrôle de bouton qui rétablit la
valeur par défaut des champs et des boutons du formulaire.
• Choisissez Soumettre pour configurer un contrôle de bouton qui envoie les
données de formulaire au script ou à l’application cible indiqués par le bloc
de formulaire.
5 Cliquez sur OK.
6 Si vous souhaitez un bouton de texte, cliquez sur le bouton à l’aide de l’outil
Modification, puis saisissez le texte voulu.
La taille des boutons s’adapte automatiquement à la longueur de leur nom.
AJOUT D’UN CONTRÔLE DE TYPE BOUTON D’IMAGE
Les contrôles de bouton d’image permettent d’envoyer un formulaire. Pour créer
un contrôle de bouton d’image :
1 À l’aide de l’outil Bouton d’image
, dessinez le contrôle de bouton d’image
dans le bloc de formulaire.
2 Choisissez Importer image (Fichier Þ Importer image) pour accéder à la boîte
de dialogue correspondante. Sélectionnez le fichier image à afficher dans le
contrôle, puis cliquez sur le bouton Ouvrir.
3 Choisissez Bloc Þ Modifier, puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
4 Renseignez le champ Nom du nouveau contrôle de bouton.
5 Cliquez sur l’onglet Exporter (Bloc Þ Modifier) pour accéder aux options
d’exportation pour le contrôle de bouton d’image sélectionné. La rubrique
Exporter affiche des options différentes selon le format sélectionné dans le
champ Exporter sous. Pour en savoir plus sur les options de cette rubrique,
reportez-vous à « Utilisation des éléments graphiques » plus haut dans
ce chapitre.
6 Cliquez sur OK.
AJOUT DE CONTRÔLES DE TYPE MENU LOCAL ET LISTE
Les contrôles de menu local permettent aux utilisateurs finals de choisir une
option dans un menu. Les contrôles de liste leur permettent de choisir une ou
plusieurs options dans un menu. Pour ajouter un contrôle de menu déroulant
ou de liste dans un formulaire :
1 À l’aide de l’outil Menu local
ou Bloc de liste
de liste dans le bloc de formulaire.
, dessinez le contrôle
2 Choisissez Bloc Þ Modifier, puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
3 Renseignez le champ Nom à l’aide du nom de la liste ou du menu local.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
FORMULAIRES
4 Le cas échéant, choisissez une option dans le menu déroulant Type :
• Sélectionnez Menu local pour un menu déroulant.
• Sélectionnez Liste pour une liste défilante.
5 Définissez le menu à afficher dans le contrôle :
• Pour indiquer un menu déjà créé, choisissez son nom dans le menu
déroulant Menu.
• Pour insérer un menu, cliquez sur Créer. Pour utiliser la boîte de dialogue
Modifier le menu, consultez « Création d’un menu » dans ce chapitre.
6 (Contrôles de liste uniquement) Pour signaler que les utilisateurs peuvent
sélectionner plusieurs éléments simultanément, activez la case à cocher
Autoriser plusieurs sélections.
7 Pour indiquer que l’un des éléments du contrôle au moins doit être sélectionné
avant l’envoi du formulaire, activez l’option Obligatoire.
8 Cliquez sur OK.
AJOUT D’UN GROUPE DE CONTRÔLES DE TYPE BOUTON RADIO
Un groupe de contrôles boutons radio permet à l’utilisateur final de choisir une
valeur parmi un ensemble de valeurs disponibles. Lorsqu’il clique sur un bouton
radio, tous les autres boutons radio du groupe sont désélectionnés. Pour ajouter
un groupe de contrôles bouton radio dans un formulaire :
1 À l’aide de l’outil Bouton radio
, dessinez plusieurs contrôles de bouton
radio dans le bloc de formulaire.
2 Sélectionnez un des contrôles bouton radio, puis choisissez Bloc Þ Modifier
et cliquez sur l’onglet Formulaire.
3 Le cas échéant, choisissez une option Bouton radio dans le menu
déroulant Type.
4 Les contrôles de bouton radio dotés du même nom sont considérés comme
appartenant au même groupe. Attribuez un nom au groupe de boutons radio
en renseignant le champ Groupe.
5 Pour attribuer une valeur au bouton radio sélectionné, renseignez le
champ Valeur.
6 Répétez les étapes 2 à 5 jusqu’à ce que tous les contrôles de bouton radio du
groupe soient créés et configurés.
7 Si vous souhaitez que l’un des contrôles de bouton radio devienne la sélection par
défaut, activez-le, choisissez Bloc Þ Modifier, cliquez sur l’onglet Formulaire,
puis cochez Utiliser par défaut.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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99
FORMULAIRES
8 Pour indiquer que l’un des boutons radio du groupe doit être sélectionné avant
l’envoi du formulaire, sélectionnez-le, puis activez l’option Obligatoire. Lorsque
vous cochez la case Obligatoire pour un contrôle de bouton, la case de tous les
autres contrôles de bouton radio du groupe est cochée.
9 Cliquez sur OK.
Il est possible d’ajouter du texte en regard d’un contrôle de bouton radio dans
un formulaire.
Un contrôle de bouton radio ne peut pas utiliser le même nom qu’un contrôle
de case à cocher du même formulaire.
AJOUT D’UN CONTRÔLE DE TYPE CASE À COCHER
Un contrôle de case à cocher peut être coché ou non par l’utilisateur final. Pour
ajouter un contrôle de case à cocher dans un formulaire :
1 À l’aide de l’outil Case à cocher
, dessinez le contrôle de case à cocher dans
le bloc de formulaire.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier, puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
3 Choisissez Case à cocher dans le menu déroulant Type.
4 Renseignez le champ Nom à l’aide du nom du nouveau contrôle de case
à cocher.
5 Renseignez le champ Valeur du contrôle de case à cocher.
6 Pour indiquer que la case à cocher doit être activée lorsque la page Web
apparaît, activez l’option Initialement activée.
7 Pour indiquer qu’un contrôle de case à cocher doit être activé avant l’envoi du
formulaire, activez l’option Obligatoire.
8 Cliquez sur OK.
La rubrique Formulaire ne permet pas d’ajouter de texte au contrôle de case
à cocher. Toutefois, vous pouvez définir le texte à afficher à côté d’une case à
cocher lorsque le contrôle est sélectionné à l’aide de l’outil Modification.
Un contrôle de case à cocher ne peut pas être doté du même nom qu’un
contrôle de bouton radio du même formulaire.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
FORMULAIRES
AJOUT D’UN CONTRÔLE DE TYPE ENVOI DE FICHIER
Un contrôle d’envoi de fichier permet aux utilisateurs finals de préciser le chemin d’accès à un fichier local qui sera téléchargé à l’envoi d’un formulaire.
L’utilisateur final peut entrer le chemin du fichier ou cliquer sur le bouton
Parcourir (créé avec le contrôle de formulaire) pour rechercher le fichier. Pour
créer un contrôle d’envoi de fichier dans un formulaire :
1 À l’aide de l’outil Sélection de fichier
, dessinez le contrôle d’envoi de fichier
dans le bloc de formulaire.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier, puis cliquez sur l’onglet Formulaire.
3 Renseignez le champ Nom du nouveau contrôle d’envoi de formulaire.
4 Si vous le souhaitez, dans le champ Accepter, dressez la liste des types de
MIME pris en charge en séparant chaque entrée par une virgule.
5 Activez la case à cocher Obligatoire pour préciser qu’un fichier doit être
envoyé avec les données du formulaire.
6 Cliquez sur OK.
MENUS
Un menu est une liste d’éléments pouvant apparaître dans un contrôle de liste ou
de menu local au sein d’un bloc de formulaire. Vous pouvez utiliser des menus
pour permettre à vos utilisateurs de choisir à partir d’une liste d’options ou vous
pouvez créer des menus de navigation où chaque article possède une URL
correspondante.
UTILISATION DES MENUS STANDARD
Les menus standard sont de simples listes d’options pouvant être utilisées dans
un formulaire HTML. Un menu standard peut présenter des valeurs à soumettre
dans le formulaire ou peut être utilisé pour la consultation.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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MENUS
CRÉATION D’UN MENU STANDARD
Pour créer un menu standard :
1 Choisissez Édition Þ Menus pour afficher la boîte de dialogue Menus.
Vous pouvez manipuler des menus standard dans la boîte de dialogue Menus.
2 Pour insérer un menu, cliquez sur Créer. La boîte de dialogue Modifier le
menu s’affiche.
La boîte de dialogue Modifier le menu permet de configurer un menu standard.
3 Pour définir un menu comme menu d’exploration, activez l’option Menu
Exploration. Lorsqu’un utilisateur final choisit un élément dans un menu
d’exploration, son navigateur Web tente d’ouvrir l’URL définie comme valeur
de l’élément.
4 Pour insérer un élément dans le menu sélectionné, cliquez sur le bouton Ajouter.
La boîte de dialogue Option de menu s’affiche.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
MENUS
La boîte de dialogue Option de menu fournit des contrôles de configuration des
options de menu standard.
5 Renseignez le champ Nom. Le nom s’affiche comme élément dans le
menu déroulant.
6 Renseignez le champ Valeur. Le mode d’utilisation de la valeur dépend du
type de menu dont il s’agit :
• S’il s’agit d’un menu d’exploration, la sélection d’un élément implique que
le navigateur Web tente d’ouvrir l’URL définie dans le champ Valeur. Aussi,
veillez à saisir une URL correcte dans le champ Valeur.
• S’il ne s’agit pas d’un menu d’exploration, la sélection d’un élément signifie
simplement que les données du champ Valeur seront envoyées au serveur
Web avec les autres données du formulaire.
7 Pour préciser que l’élément doit être sélectionné par défaut, activez l’option
Utiliser par défaut.
8 Cliquez sur le bouton OK pour fermer la boîte de dialogue Option de menu.
9 Cliquez sur le bouton OK pour fermer la boîte de dialogue Modifier le menu.
10 Cliquez sur le bouton Enregistrer pour fermer la boîte de dialogue Menus.
Vous pouvez également utiliser la boîte de dialogue Menus pour modifier,
dupliquer, supprimer et ajouter des menus standard.
Vous pouvez également afficher la boîte de dialogue Option de menu en
double-cliquant sur un nom d’option.
Si aucun élément par défaut n’est défini, la première option du menu ou de
la liste apparaît généralement sélectionnée dans le formulaire (cela dépend du
navigateur utilisé).
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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103
MENUS
UTILISATION D’UN MENU STANDARD
Pour ajouter un menu standard à une mise en page Web, vous devez ajouter
un bloc de formulaire.
• Si vous utilisez le menu pour fournir des valeurs pour un formulaire HTML,
dessinez le menu dans le bloc de formulaire comme décrit dans « Ajout de
contrôles de type menu local et liste » (plus haut dans ce chapitre).
• Si vous utilisez le menu pour la consultation, dessinez-le sur la page à l’aide
ou Liste
de la palette Outils Web. QuarkXPress
de l’outil Menu local
crée automatiquement un formulaire qui contiendra le menu local ou la
liste mais utilisera le formulaire uniquement comme un conteneur pour le
menu local ou la liste.
Les outils de formulaire sont disponibles dans la palette Outils Web (Fenêtre Þ
Outils Þ Afficher outils Web). Si vous ne voyez pas la commande Fenêtre Þ
Outils Þ Afficher outils Web, il vous faut activer le logiciel QuarkXTensions
ImageMap via le Gestionnaire d’XTensions (menu Utilitaires).
UTILISATION DES MENUS EN CASCADE
La fonction Menus en cascade permet de créer des mises en page optimisées Web
offrant une interface utilisateur attrayante. Les menus en cascade permettent
de simplifier la conception en « masquant » les options de menu tant que le
pointeur de la souris ne passe pas sur un élément particulier.
CRÉATION D’UN MENU EN CASCADE
Avant d’appliquer un menu en cascade, il vous faut le créer. Pour cela :
1 Choisissez Édition Þ Menus en cascade. La boîte de dialogue Menus en
cascade s’affiche.
Vous pouvez manipuler les menus en cascade dans la boîte de dialogue
Menus en cascade.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
MENUS
2 Cliquez sur Créer. La boîte de dialogue Modifier le menu en cascade s’affiche.
La boîte de dialogue Modifier le menu en cascade permet de configurer des
menus en cascade.
3 Renseignez le champ Nom de menu à l’aide d’un nom pour le menu en cascade.
4 Dans la rubrique Propriétés du menu, configurez les propriétés générales du
menu en cascade comme suit :
• Choisissez une couleur pour le menu en cascade dans le menu déroulant
Couleur de fond.
• Choisissez une feuille de style dans le menu déroulant Feuille de style.
• Renseignez le champ Retrait du texte pour indiquer à quelle distance du bord
du bloc du menu en cascade le texte apparaîtra.
• Dans la zone Orientation du menu, activez Horizontale ou Verticale pour
indiquer la direction de lecture du menu.
• Dans la zone Bloc, indiquez une largeur et une hauteur pour tout le menu en
cascade. La valeur Auto est calculée à l’aide du nombre de caractères du nom
de l’option de menu ou de sous-menu et le corps de la police.
• Dans la zone Bordure, indiquez une épaisseur dans le champ Ligne et une
couleur de ligne dans le menu déroulant Couleur. L’épaisseur et la couleur
seront appliquées à tout le bloc du menu en cascade.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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105
MENUS
• Dans la zone Séparateur, indiquez une épaisseur dans le champ Ligne et une
couleur de séparateurs dans le menu déroulant Couleur. L’épaisseur et la couleur
seront appliquées aux séparateurs placés entre les options de menu.
• Dans la zone Animation d’ouverture, choisissez une option dans le menu
déroulant Direction pour déterminer le mode d’ouverture du menu :
• Si vous choisissez une option autre que Néant dans le menu déroulant
Animation d’ouverture, le champ Vitesse est disponible. Renseignez-le d’une
valeur comprise entre 0 et 10 000. La vitesse est exprimée en millisecondes.
• Dans la zone Décalage, renseignez les champs X et Y pour indiquer l’écart entre
les options de menu et le menu.
5 La rubrique Éléments de menu permet de définir les options de menu et de
sous-menu. Dans la zone Structure du menu, choisissez Élément de menu
dans le bouton Créer pour créer une option de menu.
Vous pouvez créer des options de menu et de sous-menu dans la rubrique
Éléments de menu de la boîte de dialogue Modifier le menu en cascade.
6 Dans le champ Nom élément de menu, entrez un nom pour l’option de menu.
7 Pour définir un hyperlien pour l’option, choisissez-en un dans le menu déroulant
Hyperlien ou entrez-en un dans le champ Hyperlien. Seuls les hyperliens
associés à des URL sont affichés dans le menu déroulant Hyperlien.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
MENUS
8 Pour définir une option de sous-menu, sélectionnez le menu dans la liste
Structure du menu et choisissez Élément de sous-menu dans le bouton
déroulant Créer. Configurez ensuite l’option de sous-menu comme décrit
ci-dessus. Les options de sous-menu seront toujours ajoutées sous l’option de
menu sélectionnée et apparaîtront décalés dans la liste Structure du menu.
9 Dans les zones Mouseover élément de menu ou Mouseover élément de sousmenu, choisissez des couleurs pour les options de menu et de sous-menu dans
le menu déroulant Police et des couleurs de fond dans le menu déroulant Fond.
Lorsque le pointeur de la souris est placé sur l’option de menu, cette dernière
s’affiche dans les couleurs définies.
10 Cliquez sur OK, puis sur Enregistrer dans la boîte de dialogue Menus en cascade.
Vous pouvez également utiliser la boîte de dialogue Menus en cascade pour
modifier, dupliquer, supprimer et ajouter des menus en cascade.
APPLICATION D’UN MENU EN CASCADE À UN BLOC
Une fois le menu en cascade créé, vous pouvez l’appliquer à n’importe quel
élément à exporter en tant que graphique (Bloc Þ Modifier Þ Convertir en
graphique à l’exportation). Pour cela, il vous suffit de sélectionner l’élément,
puis de choisir Bloc Þ Menu en cascade Þ [Nom du menu en cascade].
Un menu en cascade (développé ici à partir du bloc de texte « Navigate ») peut
rendre la consultation plus agréable.
SUPPRESSION D’UN MENU EN CASCADE D’UN BLOC
Pour supprimer un menu en cascade d’un bloc, sélectionnez ce dernier
et choisissez Bloc Þ Menu en cascade Þ Supprimer le menu en cascade.
Le menu en cascade est supprimé du bloc ; le contenu de ce dernier reste intact.
La suppression d’un menu en cascade d’un bloc ne supprime pas le menu en
cascade du projet. Pour cela, utilisez la boîte de dialogue Menus en cascade
(menu Édition).
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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107
TABLEAUX DANS LES MISES EN PAGE WEB
TABLEAUX DANS LES MISES EN PAGE WEB
La création de tableaux dans des mises en page Web s’effectue de la même
façon que dans des mises en page papier. Cependant, les fonctions de tableau
ci-après sont disponibles uniquement dans les mises en page papier ; elles sont
soit différentes, soit indisponibles dans les mises en page Web :
• Dégradé appliqué au fond des cellules. Vous ne pouvez définir qu’un fond de
couleur unie pour les cellules des mises en page Web.
• Teintes de fond avec pourcentage lorsque vous avez sélectionné des couleurs
Web standard. Si vous utilisez un modèle chromatique différent, tel que RGB
ou PANTONE®, vous pouvez définir une teinte de fond.
• Tirets et rayures dans le quadrillage. Le quadrillage d’un tableau, notamment
ses bordures et le quadrillage autour de chaque cellule, doit être uni.
• Largeurs de quadrillage variables. La largeur du quadrillage doit être uniforme.
Cette largeur est ensuite appliquée à l’espacement des cellules lors de
l’exportation au format HTML.
• Options Première ligne de base, Minimum, Décalage et Max
Inter paragraphe.
• Option Retraits multiples de la zone Retrait texte. La valeur du retrait dans
les cellules de texte doit être uniforme. Cette valeur est ensuite appliquée à la
marge intérieure des cellules lors de l’exportation au format HTML.
• Option Habiller chaque côté de texte.
• Options Retourner horizontalement/Retourner verticalement appliquées à
un texte.
• Rotation ou inclinaison de texte dans des cellules.
Si vous souhaitez utiliser ces fonctions dans une mise en page Web, il vous faut
rastériser le tableau ou certaines de ses cellules :
• Pour rastériser tout un tableau, choisissez Bloc Þ Modifier et cochez Convertir
tableau en graphique à l’exportation. Pour en savoir plus sur les options de
cette rubrique, reportez-vous à « Utilisation des éléments graphiques » plus haut
dans ce chapitre.
• Pour rastériser une seule cellule, sélectionnez celle-ci à l’aide de l’outil
Modification, choisissez Bloc Þ Modifier, cliquez sur l’onglet Cellules et
cochez Convertir cellule en graphique à l’exportation.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
TABLEAUX DANS LES MISES EN PAGE WEB
Si un tableau est défini pour être exporté en tant qu’image, toutes ses cellules
sont incluses dans l’image. Il est donc impossible d’exporter des cellules précises
comme contenu HTML.
Les cellules d’image et celles à contenu Néant sont automatiquement exportées en tant qu’images. Si vous sélectionnez des cellules de ce type, l’option
Convertir cellule en graphique à l’exportation (boîte de dialogue Modifier)
n’est pas disponible.
Lorsque vous créez un tableau dans une mise en page Web, la zone qui entoure
le tableau s’affiche en trois dimensions, comme dans le cas des tableaux HTML.
BALISES MÉTA
Les balises Méta contiennent des informations relatives à une page Web. Elles
n’apparaissent pas dans un navigateur Web, mais leur insertion dans vos mises
en page Web peut faciliter l’indexation de vos pages par les moteurs de recherche.
PRÉSENTATION DES BALISES MÉTA
Une balise Méta est composée de trois parties :
• Balise : indique le type de la balise Méta. Il s’agit habituellement de « name »
ou « http-equiv ».
• Nom : indique le nom de la balise Méta. Plusieurs groupes de noms sont
disponibles pour les différents types de balises Méta.
• Contenu : il s’agit du cœur de la balise Méta. Il contient une liste de valeurs
séparées par des virgules.
Comme indiqué plus haut, les balises Méta sont généralement de deux types :
• Les balises Méta name (Balise = « name ») fournissent aux utilisateurs Web et
aux moteurs de recherche des informations concernant la page. Vous pouvez
définir vos propres balises Méta name ou choisissez parmi les balises Méta name
standard suivantes : author, copyright, description, distribution, generator,
keywords, resource-type, revisit-after et robots.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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109
BALISES MÉTA
• Les balises Méta de type http-equiv (Balise = « http-equiv ») vous permettent
de faire effectuer au navigateur certaines actions lorsqu’il affiche la page, telles
que la mise en mémoire cache, le rafraîchissement et la définition de la langue
d’affichage de la page. Vous pouvez définir vos propres balises Méta http-equiv
ou choisir parmi les balises Méta http-equiv standard suivantes : charset,
cache-control, content-language, refresh et set cookie.
Pour plus d’informations sur des balises Méta spécifiques et leurs valeurs,
consultez un ouvrage de référence sur le HTML.
Pour certaines des balises Méta décrites ci-dessus, il vous faudra modifier
le contenu du document HTML dans un éditeur de texte afin d’assurer
l’interprétation complète des informations ou de l’action de la balise Méta.
UTILISATION DE BALISES MÉTA
Les balises Méta sont stockées dans des jeux de balises Méta. Il est possible
d’associer un jeu de balises Méta à une mise en page Web, puis d’exporter cette
dernière au format HTML et de conserver l’intégralité des balises Méta du jeu.
Une balise Méta est un élément HTML, tel que <titre> ou <corps>. Les balises
Méta les plus utilisées disposent de deux attributs : name et content. L’attribut
name identifie le type d’une balise Méta, l’attribut content inclut les valeurs
uniques de la balise Méta.
Vous pouvez utiliser une large gamme de balises Méta. Toutefois, deux des
balises Méta les plus utilisées sont les suivantes :
• <meta name="description"> : l’attribut content de cette balise Méta est lu et
affiché par certains moteurs de recherche.
• <meta name="keywords"> : l’attribut content de cette balise Méta est utilisé par
certains moteurs de recherche pour classer les pages et peut être utilisé dans les
recherches par mots-clés.
CRÉATION D’UN JEU DE BALISES MÉTA
Pour créer un jeu de balises Méta :
1 Choisissez Édition Þ Balises Méta. La boîte de dialogue Balises Méta s’affiche.
2 Cliquez sur Créer. La boîte de dialogue Modifier jeu de balises Méta s’affiche.
3 Renseignez le champ Nom à l’aide du nom du nouveau jeu de balises Méta.
4 Cliquez sur le bouton Ajouter. La boîte de dialogue Nouvelle balise
Méta s’affiche.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
BALISES MÉTA
5 Utilisez les contrôles de la boîte de dialogue pour configurer la nouvelle balise
Méta comme suit :
• Choisissez un type d’attribut pour la balise Méta dans le menu déroulant
Balise Méta ou saisissez un attribut dans le champ Balise Méta.
• Définissez dans le menu déroulant et le champ Nom la valeur à associer au
type d’attribut sélectionné dans le champ Balise Méta.
• Renseignez le champ Contenu à l’aide du contenu de la balise Méta. Séparez
par une virgule les différentes parties du contenu.
6 Cliquez sur le bouton OK pour enregistrer la nouvelle balise Méta.
7 Une fois toutes les balises Méta ajoutées, cliquez sur le bouton OK pour fermer
la boîte de dialogue Modifier jeu balises Méta.
8 Cliquez sur le bouton Enregistrer pour enregistrer les modifications et refermer
la boîte de dialogue Balises Méta.
Vous pouvez manipuler les jeux de balises Méta dans la boîte de dialogue
Balises Méta.
Vous pouvez également utiliser la boîte de dialogue Balises Méta pour modifier,
dupliquer, supprimer et ajouter des jeux de balises Méta.
Créez un jeu de balises Méta par défaut lorsqu’aucun projet n’est ouvert pour
le réutiliser et le personnaliser pour chaque projet Web.
DÉFINITION D’UN JEU DE BALISES MÉTA POUR UNE PAGE WEB
Pour associer un jeu de balises Méta à une page Web, choisissez Page Þ
Propriétés de la page, sélectionnez un élément du menu déroulant Jeu de
balises Méta, puis cliquez sur OK.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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111
PRÉVISUALISATION DES PAGES WEB
PRÉVISUALISATION DES PAGES WEB
Les mises en page Web n’ont pas forcément le même aspect dans QuarkXPress
que dans un navigateur Web. Il arrive même qu’elles se présentent différemment
selon le navigateur Web employé ou selon la plateforme utilisée avec un même
navigateur. QuarkXPress est toutefois là pour faciliter la prévisualisation des
pages HTML dans les navigateurs de votre choix avant l’exportation d’un fichier.
PRÉVISUALISATION DE LA MISE EN PAGE WEB ACTIVE
Deux méthodes permettent de prévisualiser la mise en page Web active dans
un navigateur :
• Cliquez sur le bouton Aperçu HTML dans la partie inférieure de la fenêtre
de mise en page.
• Choisissez une option dans le menu déroulant Aperçu HTML situé dans la
partie inférieure de la fenêtre de mise en page.
SPÉCIFICATION DE NAVIGATEURS SUPPLÉMENTAIRES POUR
LA PRÉVISUALISATION
Lors de l’installation de QuarkXPress, le navigateur HTML par défaut de votre
ordinateur est utilisé automatiquement pour visualiser les mises en page Web.
Toutefois, afin de faciliter la prévisualisation des pages Web dans plusieurs
navigateurs, vous pouvez définir des navigateurs HTML supplémentaires qui
seront affichés dans un menu déroulant placé dans la partie inférieure de la
fenêtre de mise en page. Pour créer une liste de navigateurs destinés à la
prévisualisation des pages Web :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition) et cliquez
sur Navigateurs dans la liste de gauche pour afficher le volet correspondant.
2 Cliquez sur le bouton Ajouter pour accéder à la boîte de dialogue
Sélectionner navigateur.
3 Parcourez l’arborescence jusqu’au navigateur souhaité, sélectionnez-le dans la
liste, puis cliquez sur le bouton Ouvrir. Le navigateur vient s’ajouter à la liste
du volet Navigateurs.
4 Si vous souhaitez que ce navigateur devienne le navigateur par défaut de
prévisualisation des mises en page Web dans QuarkXPress, cliquez sur la
colonne située sur sa gauche et assurez-vous qu’une coche y apparaît bien.
5 Cliquez sur OK.
112
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
EXPORTATION DE PAGES WEB
EXPORTATION DE PAGES WEB
Vous pouvez créer une page Web superbe sous forme de mise en page Web
QuarkXPress. Avant de rendre la page Web accessible à tout le monde, il vous
faut toutefois exporter la mise en page Web au format HTML.
PRÉPARATION DE L’EXPORTATION
Avant d’exporter une page, effectuez les opérations suivantes :
1 Affichez le volet Mise en page Web Þ Générales de la boîte de dialogue
Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
2 Pour indiquer la destination des fichiers, entrez un chemin d’accès à un répertoire
de votre système de fichiers local dans le champ Répertoire racine du site ou
cliquez sur Sélectionner/Parcourir pour localiser vous-même le dossier cible.
3 Lorsque vous exportez une mise en page Web, les fichiers image qui accompagnent les pages HTML exportées sont automatiquement placés dans un sousdossier du répertoire racine du site. Pour indiquer le nom de ce sous-dossier,
renseignez le champ Répertoire d’images à exporter.
4 Prévisualisez la mise en page pour vous assurer qu’elle apparaît comme vous
le souhaitez (reportez-vous à « Prévisualisation des pages Web » plus haut
dans ce chapitre).
EXPORTATION D’UNE PAGE WEB
Pour exporter la mise en page Web active au format HTML :
1 Choisissez Fichier Þ Exporter Þ HTML, XHTML 1.1 ou XSLT 1.0. La boîte
de dialogue Exportation HTML s’affiche.
La boîte de dialogue Exportation HTML vous permet de contrôler les options de
formatage des mises en page Web exportées.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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113
EXPORTATION DE PAGES WEB
2 Parcourez l’arborescence jusqu’au dossier de stockage des fichiers exportés. Il ne
doit pas s’agir nécessairement du dossier défini dans le champ Répertoire racine
du site du volet Mise en page Web Þ Générales de la boîte de dialogue
Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
3 Choisissez une option dans le menu déroulant Exporter sous.
• HTML : exporte la page au format HTML 4.0 Transitional. Cette option assure
une compatibilité maximale avec les navigateurs existants.
• XHTML 1.1 : exporte la page au format XHTML 1.1. Choisissez cette option si
vous souhaitez adhérer au format XHTML 1.1 et créer un fichier HTML qui soit
également un fichier XML valide. Notez que certains navigateurs ne prennent
pas actuellement en charge ce format.
• XSLT : génère des transformations XSL dans un fichier XSL contenant des nœuds
XML. Ces transformations XSL, appliquées à XML à l’aide d’un processeur XSLT,
peuvent produire un fichier HTML (compatible XHTML 1.1) représentant les
données XML dans la fenêtre de votre navigateur Web.
4 Entrez une série de pages dans le champ Pages ou choisissez une option dans
le menu déroulant Pages.
5 Choisissez une option dans le menu déroulant Encodage :
• Si vous exportez une page contenant des caractères dotés de plusieurs codages
(par exemple différentes langues utilisant diverses polices de caractères), choisissez Unicode (UTFx). Cette option préserve le codage des caractères dans
votre mise en page ; les caractères s’afficheront probablement correctement
dans un navigateur prenant en charge Unicode.
• Si vous exportez une page n’utilisant qu’un simple codage (par exemple une
langue unique utilisant une seule police de caractères), choisissez le codage correspondant dans ce menu déroulant. Votre texte devrait s’afficher correctement
dans tout navigateur prenant en charge ce codage.
6 Activez la case à cocher Fichier CSS externe pour préciser que les informations
relatives au style de la mise en page Web exportée doivent être stockées sous la
forme d’un fichier CSS (Cascading Style Sheet) dans le dossier d’exportation.
Le fichier CSS contient les informations relatives au style utilisé par le navigateur
pour afficher les fichiers HTML exportés. En cochant cette case, vous générez un
fichier CSS qui contrôle le formatage de toutes les pages du site exporté. Vous
pourrez ainsi mettre à jour plus facilement le formatage d’un site ultérieurement.
7 Cochez la case Lancer le navigateur pour afficher la première page exportée
dans votre navigateur par défaut.
8 Cliquez sur le bouton Exporter.
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CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
EXPORTATION DE PAGES WEB
Lorsque vous vous préparez à publier des fichiers HTML sur Internet ou
un intranet, vérifiez qu’ils utilisent tous les mêmes chemins d’accès relatifs
(c’est-à-dire, qu’ils se trouvent au même endroit les uns par rapport aux autres).
En effet, si vous déplacez des fichiers ou leur attribuez de nouveaux noms,
cela risque de provoquer des erreurs ou des problèmes de liens inactifs.
FICHIERS CRÉÉS À L’EXPORTATION
Lorsque vous exportez une mise en page Web au format HTML, les éléments
suivants sont générés :
• un fichier HTML, XHTML ou XSL pour chaque page de la mise en page Web.
Un nom basé sur son nom d’origine est attribué à chaque page dans la palette
Disposition de page ;
• un dossier « image » contenant les fichiers images de tous les graphiques et blocs
de texte raster (matriciels) de la mise en page. Dans la mesure du possible, les
noms de ces fichiers sont identiques à ceux des images source. Des noms par
défaut sont utilisés quand des images ont été collées dans des blocs d’image
plutôt qu’importées. Par défaut, les images sont exportées au format JPEG mais
vous pouvez supplanter ces paramètres en sélectionnant l’image concernée
et en utilisant les contrôles de la rubrique Exporter de la boîte de dialogue
Modifier (menu Bloc) ;
• un fichier CSS, si vous cochez la case Fichier CSS externe dans la boîte de dialogue Exportation HTML. Si vous utilisez cette option, tous les fichiers HTML
exportés de la mise en page Web sont reliés à un fichier CSS unique pour le
formatage de leur texte, ce qui vous permet d’effectuer des changements de
style globaux plus facilement.
CHAPITRE 3 : MISES EN PAGE WEB
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115
PRÉSENTATION DES CALQUES
Chapitre 4 : Calques
Les calques constituent l’une des nombreuses méthodes grâce auxquelles
QuarkXPress facilite la gestion des différentes parties d’un contenu. Vous
pouvez les utiliser pour combiner les versions en différentes langues d’un
document dans une mise en page, pour verrouiller ou imprimer des extraits
particuliers d’une page en une seule opération, etc.
PRÉSENTATION DES CALQUES
Un calque QuarkXPress est une sorte de revêtement transparent recouvrant
chaque page d’une mise en page. Vous pouvez y placer tout ce que vous souhaitez sur un calque : des blocs d’image et de texte, des traits, des tableaux,
des objets interactifs et tout autre type d’élément QuarkXPress.
Les calques sont utiles sur différents plans :
• Vous pouvez placer les traductions d’un document sur différents calques et
ainsi stocker toutes les versions linguistiques de celui-ci dans une même mise
en page. Lorsque vous imprimez celle-ci, vous pouvez masquer tous les calques
hormis celui de la langue souhaitée.
• Vous pouvez placer différentes versions d’un concept sur différents calques.
Vous pouvez ainsi passer d’une variation à l’autre du thème lorsque vous
présentez le concept à un client.
• Le verrouillage des calques empêche leur modification accidentelle s’ils
contiennent des éléments de page non modifiables. Par exemple, si vous
devez imprimer sur du papier comportant déjà un en-tête et un graphique
de fond, vous pouvez inclure ces éléments dans un calque pour visualiser
l’aspect final de l’impression. Vous pouvez ensuite verrouiller le calque et
l’omettre à l’impression.
Si vous avez utilisé des applications de retouche d’images, telles qu’Adobe
Photoshop et Macromedia® Fireworks®, le concept de calques ne vous est peutêtre pas étranger. Toutefois, certaines implications des calques dans QuarkXPress
sont absentes de la retouche d’images :
• Même si un calque de premier plan apparaît, vous pouvez cliquer à travers ses
portions vides et sélectionner des éléments sur les calques sous-jacents, sans
changer de calque actif.
116
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CHAPITRE 4 : CALQUES
PRÉSENTATION DES CALQUES
• Chaque calque existe sur toutes les pages d’une mise en page QuarkXPress, et
n’est pas spécifique à une page ou à une planche. L’apparence de chaque page
d’une longue mise en page est ainsi plus facile à contrôler.
• Le texte d’un calque inférieur peut entourer les objets d’un calque supérieur.
CALQUES EN ACTION
Observons les calques en action. Nathalie doit produire plusieurs versions d’un
prospectus publicitaire, avec différents tarifs et emplacements selon les marchés.
Elle doit également envoyer le projet QuarkXPress contenant le prospectus à des
collègues pour révision avant l’approbation de sa forme finale.
Pour la révision de la mise en page initiale, avant d’ajouter les éléments spécifiques aux marchés, Nathalie crée un calque de commentaires non imprimable
et envoie le projet aux membres de son groupe de travail. Au lieu de marquer la
copie papier ou d’ajouter des remarques à la mise en page réelle, les réviseurs
annotent le calque de commentaires non imprimable.
Lorsque Nathalie récupère le projet après la révision, elle parcourt le calque de
commentaires, le masquant et l’affichant selon les besoins, afin de modifier
la mise en page sous-jacente. Une fois les commentaires résolus, elle peut
supprimer le calque de commentaires ou le conserver pour référence.
Lorsque la mise en page initiale est approuvée, Nathalie crée un calque pour
chaque marché. Chaque calque ne contient que les informations de tarification
et d’emplacement du marché concerné. Puis, au moment de rassembler les
fichiers pour la sortie, elle affiche le calque correspondant à chaque marché et
rassemble les fichiers, en répétant l’opération pour chaque calque de tarification
et d’emplacement.
UTILISATION DES CALQUES
La palette Calques est le centre de contrôle des calques. Vous pouvez masquer,
afficher, verrouiller ou déverrouiller des calques d’un simple clic sur cette palette.
Elle vous permet également d’indiquer le calque actif (où les nouveaux objets
dessinés seront disposés), de réorganiser l’ordre de superposition des calques,
de fusionner ceux-ci et de déplacer des objets d’un calque à un autre.
Chaque calque créé a une couleur unique dans la palette Calques. Lorsque
vous créez un élément sur un calque, le bloc de contrainte et les poignées de
cet élément utilisent la couleur du calque.
Pour ouvrir la palette Calques, choisissez Affichage Þ Calques.
CHAPITRE 4 : CALQUES
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117
UTILISATION DES CALQUES
La palette Calques vous permet de manipuler des calques.
Chaque mise en page est dotée d’un calque Défaut. Il est possible d’ajouter
des éléments au calque Défaut ou d’en retirer, mais celui-ci ne peut pas être
supprimé. Lorsque vous ouvrez une mise en page créé dans une version de
QuarkXPress antérieure à la version 5.0, tous les éléments apparaissent sur le
calque Défaut.
Une mise en page peut contenir jusqu’à 256 calques, calque Défaut compris.
CRÉATION D’UN CALQUE
Pour créer un calque, cliquez sur le bouton Nouveau calque
de la palette
Calques. Le nouveau calque vient s’ajouter à la palette Calques devant le
calque actif. Le nouveau calque est actif par défaut, ce qui signifie que tout
élément créé est placé dessus.
SÉLECTION DES CALQUES
Le calque actif est identifié dans la palette Calque par l’icône Édition . Le
calque actif est celui sur lequel tout nouvel élément sera placé. La définition
du calque actif s’effectue de deux façons :
• Cliquez sur le nom du calque dans la palette Calques.
• Sélectionnez un élément sur la page. Le calque correspondant devient
automatiquement calque actif.
Un seul calque peut être actif à la fois (même si vous sélectionnez des éléments
de plusieurs calques). Toutefois, la sélection de plusieurs calques à la fois est
possible (pour fusionner des calques, par exemple). Pour sélectionner plusieurs
calques, effectuez une des opérations suivantes :
• Sélectionnez des éléments dans plusieurs calques (choisissez tout le contenu de
la page, par exemple).
• Pour sélectionner plusieurs calques consécutifs dans la palette, cliquez sur le nom
du premier et du dernier de la série tout en appuyant sur la touche Majuscule.
• Pour sélectionner plusieurs calques séparés dans la palette, appuyez sur la
touche Pomme (Mac OS) ou Ctrl (Windows) tout en cliquant sur le nom des
calques souhaités.
118
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CHAPITRE 4 : CALQUES
UTILISATION DES CALQUES
Pour désélectionner un calque alors que plusieurs sont sélectionnés, appuyez
sur la touche Pomme (Mac OS) ou Ctrl (Windows), puis cliquez sur le
calque souhaité.
AFFICHAGE ET MASQUAGE DES CALQUES
La colonne Visible de la palette Calques contrôle les calques affichés à tout
moment. Une icône dans la colonne Visible repère un calque visible.
• Pour afficher ou masquer un calque, cliquez sur l’icône Visible à gauche de son
nom. Vous pouvez également double-cliquer sur un calque pour afficher la boîte
de dialogue Attributs correspondante, y cocher ou désactiver Visible, puis
cliquer sur OK.
• Pour afficher ou masquer simultanément tous les calques d’une mise en page,
sélectionnez le nom d’un calque et choisissez Afficher tous les calques ou
Masquer tous les calques dans le menu de la palette Calques.
• Pour masquer tous les calques hormis le calque actif, sélectionnez le nom de
celui-ci, puis Masquer les autres calques dans le menu de la palette Calques.
Vous pouvez également appuyer sur la touche Contrôle (Mac OS) ou Ctrl
(Windows) tout en cliquant sur l’icône Visible du calque à afficher. Tous les
autres calques sont alors masqués.
• Pour afficher tous les calques hormis le calque actif, choisissez Afficher les
autres calques du menu de la palette Calques.
Lorsque vous utilisez la fonction Rechercher/Remplacer, QuarkXPress inspecte
les calques masqués et les calques visibles. Si une correspondance est trouvée sur
un calque masqué, QuarkXPress affiche temporairement le bloc ou le chemin
de texte caché.
Lorsque vous passez le correcteur orthographique dans une mise en page ou un
article, QuarkXPress vérifie tous les calques de la mise en page ou de l’article.
Si une faute d’orthographe est trouvée sur un calque masqué, QuarkXPress
affiche temporairement le bloc ou le chemin de texte caché.
Lorsqu’un calque est masqué, il apparaît par défaut sans coche dans la rubrique
Calques de la boîte de dialogue Imprimer, et ne s’imprime donc pas (sauf si
vous cochez vous-même ce calque dans la boîte de dialogue Imprimer).
Lorsque vous créez un élément dans un calque masqué, cet élément reste visible
jusqu’à ce que vous le désactiviez.
CRÉATION D’ÉLÉMENTS SUR UN CALQUE
Pour créer des éléments sur un calque donné, cliquez d’abord sur le nom du
calque dans la palette Calques afin de l’activer. Utilisez ensuite l’un des outils
de création standard pour ajouter des éléments au calque.
CHAPITRE 4 : CALQUES
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119
UTILISATION DES CALQUES
IDENTIFICATION DU CALQUE OÙ EST PLACÉ UN ÉLÉMENT
Il existe deux façons de déterminer sur quel calque un élément est placé :
• Examinez le bloc de contrainte et les poignées de l’objet (il vous faudra peut-être
choisir Affichage Þ Repères pour les afficher). Chaque calque (sauf le calque
Défaut) est associé à une couleur unique dans la palette Calques, et les blocs de
contrainte et poignées des objets placés dessus sont dessinés dans cette couleur.
• Examinez la palette Calques. Lorsque vous sélectionnez un élément de page,
l’icône Élément apparaît dans la palette Calques en regard du nom du calque
le contenant. Si vous sélectionnez plusieurs éléments situés sur des calques
différents, l’icône Élément s’affiche en regard de chaque calque contenant un
élément sélectionné.
SUPPRESSION DES CALQUES
Même si vous ne pouvez pas supprimer le calque Défaut, vous pouvez effacer
tous les autres. Lorsque vous supprimez des calques, vous avez le choix entre
supprimer les éléments qui s’y trouvent ou les placer sur d’autres calques.
Pour supprimer un calque :
1 Dans la palette Calques, sélectionnez les calques à supprimer.
2 Cliquez sur le bouton Supprimer le calque
(Mac OS) ou
(Windows).
3 Si le calque à supprimer comporte des éléments, la boîte de dialogue Supprimer
le calque s’affiche. Sélectionnez une option :
• Pour supprimer les éléments des calques, activez l’option Supprimer les
éléments des calques sélectionnés.
• Pour déplacer ces éléments dans un autre calque, désactivez l’option Supprimer
les éléments des calques sélectionnés, puis choisissez un calque de destination
dans le menu déroulant Placer les éléments sur le calque.
4 Cliquez sur OK.
Pour supprimer tous les calques inutilisés d’une mise en page, choisissez
Supprimer les calques inutilisés dans le menu de cette dernière.
MODIFICATION DES OPTIONS DE CALQUE
Vous pouvez contrôler les options ci-après pour le calque sélectionné dans la
boîte de dialogue Attributs :
• Nom : nom du calque, tel qu’affiché dans la palette Calques.
• Couleur du calque : couleur utilisée pour les blocs de contrainte et les poignées
des objets de ce calque.
• Visible : contrôle si le calque est visible dans QuarkXPress.
120
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CHAPITRE 4 : CALQUES
UTILISATION DES CALQUES
• Ne pas imprimer : contrôle si le calque doit être imprimé en même temps
que la mise en page. Vous pouvez supplanter ce paramètre dans la boîte de
dialogue Imprimer.
• Verrouillés : contrôle si vous pouvez manipuler des objets sur ce calque.
• Conserver l’habillage : contrôle si l’habillage des objets de ce calque
s’applique aux calques sous-jacents lorsque le premier est masqué.
Pour afficher la boîte de dialogue Attributs d’un calque, double-cliquez sur le
nom de ce dernier dans la palette Calques ou sélectionnez un nom de calque
dans la palette, puis choisissez Modifier le calque dans son menu.
Vous pouvez contrôler les options de calque dans la boîte de dialogue Attributs.
Vous pouvez définir des valeurs par défaut pour les cases à cocher Visible,
Verrouillés, Ne pas imprimer et Conserver l’habillage des nouveaux
calques dans les rubriques Calques de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition).
DÉPLACEMENT D’ÉLÉMENTS SUR UN CALQUE DIFFÉRENT
La palette Calques offre trois façons de déplacer des éléments existants sur
un calque différent. Sélectionnez les éléments à déplacer à l’aide de l’outil
Déplacement, puis :
• cliquez sur le bouton Placer l’élément sur le calque
cible dans la boîte de dialogue Déplacer éléments.
• faites glisser l’icône Élément
et choisissez le calque
sur le calque cible.
• coupez les éléments de leur calque actuel et collez-les sur le calque cible.
Pour placer une copie d’un élément sur un calque différent, appuyez sur la
touche Contrôle (Mac OS) ou Ctrl (Windows) tout en faisant glisser l’icône
Élément vers le calque cible dans la palette Calques.
CHAPITRE 4 : CALQUES
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121
UTILISATION DES CALQUES
Il est possible de déplacer des éléments de page maquette depuis le calque
Défaut vers d’autres calques, mais ils cessent alors d’être des éléments de
page maquette.
MODIFICATION DE L’ORDRE DE SUPERPOSITION DES CALQUES
La superposition sur un calque fonctionne de la même manière que sur une
page « simple ». Dans un calque, chaque élément a sa propre position dans
l’ordre de superposition (le positionnement du haut vers le bas des éléments sur
le calque). Lorsque vous dessinez des éléments sur un calque, ceux-ci viennent
se superposer devant les éléments existants. Vous pouvez utiliser les commandes
Arrière-plan, Éloigner, Premier plan et Rapprocher (menu Bloc) pour modifier
l’ordre de superposition des éléments d’un calque, mais elles ne permettent pas
de déplacer ceux-ci sur des calques différents. Cependant, tout ce qui se trouve
sur un calque de premier plan s’affiche devant tout ce que contient un calque
d’arrière-plan.
Pour modifier l’ordre de superposition des calques, vous pouvez faire glisser
un calque à sa nouvelle position dans la palette Calques. (Le premier calque
de la palette est le premier de la mise en page.)
CALQUES ET HABILLAGE DE TEXTE
Les éléments des calques suivent la règle standard de l’habillage dans
QuarkXPress : le texte enveloppe uniquement les éléments qui sont devant lui.
Par exemple, si vous dessinez un petit bloc d’image au centre d’une colonne de
texte, le texte habille par défaut le bloc d’image.
QuarkXPress évalue également le paramètre Type de la rubrique Habillage
située dans la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) pour déterminer si le
texte doit habiller les éléments.
Lorsque vous masquez un calque, vous pouvez afficher ou masquer l’habillage
provoqué par ses éléments. Par défaut, l’habillage imposé par des éléments
masqués est conservé.
• Pour masquer l’habillage de texte provoqué par des éléments d’un calque
masqué, double-cliquez sur ce dernier dans la palette Calques pour afficher la
boîte de dialogue Attributs, puis désactivez la case Conserver l’habillage et
cliquez sur OK.
• Pour modifier ce paramètre d’habillage par défaut pour les nouveaux calques,
désactivez la case Conserver l’habillage dans le rubrique Calques de la boîte
de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
122
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CHAPITRE 4 : CALQUES
UTILISATION DES CALQUES
Le texte d’un calque inférieur peut entourer les objets d’un calque supérieur.
DUPLICATION DES CALQUES
Pour dupliquer un calque, sélectionnez celui-ci dans la palette Calques et
choisissez Dupliquer le calque dans le menu. Le nouveau calque dupliqué est
placé directement devant le calque original. Lorsque vous dupliquez un calque,
QuarkXPress reproduit tous les éléments de celui-ci, ainsi que leur contenu.
CHAPITRE 4 : CALQUES
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123
UTILISATION DES CALQUES
Si vous dupliquez un article contenant des blocs de texte chaînés placés sur des
calques différents, vous observez les comportements suivants :
• si vous dupliquez le calque contenant le premier bloc de l’article, tout le texte
de ce dernier, ainsi que celui des blocs chaînés qui complètent l’article, sont
reproduits. Le premier bloc apparaît dans le calque dupliqué et affiche un
symbole de débordement ;
• si vous dupliquez un calque contenant l’un des blocs intermédiaires d’un article,
tout le texte de ce bloc, ainsi que le texte des blocs chaînés qui terminent l’article,
sont reproduits. Le bloc intermédiaire apparaît sur le calque dupliqué et affiche
un symbole de débordement. Le texte des blocs précédents dans l’article n’est
pas copié sur le calque dupliqué ;
• si vous dupliquez le calque contenant uniquement le dernier bloc de l’article,
seul le texte de ce dernier, et non celui des blocs précédents dans l’article, sera
copié dans le calque dupliqué.
FUSION DES CALQUES
Lorsque vous fusionnez deux calques ou plus, tous leurs éléments se déplacent
sur le même calque. L’ordre de superposition est conservé à l’intérieur et parmi
tous les calques fusionnés (en d’autres termes, tout ce qui se trouve sur un calque
supérieur reste devant le contenu d’un calque inférieur). Pour fusionner
des calques :
1 Dans la palette Calques, sélectionnez les calques à fusionner.
2 Cliquez sur le bouton Fusionner les calques
dans la palette Calques.
La boîte de dialogue correspondante s’affiche.
3 Choisissez un calque cible dans le menu déroulant Choisir calque
de destination.
4 Cliquez sur OK. Les indicateurs visuels des éléments fusionnés prennent la
couleur du calque de destination de la fusion. Les autres calques sélectionnés
sont supprimés.
Il est impossible de procéder à la fusion de calques si l’un d’entre eux
est verrouillé.
Les éléments peuvent être fusionnés à partir du calque Défaut, mais ce dernier
n’est jamais supprimé par une opération de fusion.
Les calques ont une incidence sur l’affichage et l’impression des éléments.
Aussi est-il conseillé de vérifier les attributs de chaque calque avant d’envoyer
une mise en page à un atelier de photocomposition. Il peut même être utile
d’enregistrer une copie de la mise en page, puis de « l’aplatir » en fusionnant
tous ses calques dans le calque Défaut.
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CHAPITRE 4 : CALQUES
UTILISATION DES CALQUES
VERROUILLAGE DES ÉLÉMENTS SUR DES CALQUES
Pour éviter les modifications accidentelles des éléments d’un calque, vous
pouvez utiliser la palette Calques pour verrouiller le calque entier.
Le verrouillage des calques est indépendant du verrouillage des éléments.
Les éléments verrouillés à l’aide de la commande Bloc Þ Verrouiller peuvent
encore être sélectionnés et modifiés ; les éléments d’un calque verrouillé ne
peuvent pas du tout l’être. Si vous verrouillez un élément sur un calque à l’aide
de la commande Bloc Þ Verrouiller, puis verrouillez et déverrouillez le calque,
l’élément conserve son verrouillage même si le calque est déverrouillé.
de la palette Calques contrôle le verrouillage des
La colonne Verrouiller
calques. Pour verrouiller des calques, utilisez l’une des trois méthodes suivantes :
• pour verrouiller ou déverrouiller un calque, cliquez dans la colonne Verrouiller
à gauche du nom du calque. Vous pouvez également double-cliquer sur le calque
pour afficher sa boîte de dialogue Attributs, activez ou désactivez la case
Verrouillés, puis cliquez sur OK.
• pour verrouiller tous les calques à l’exception d’un seul, appuyez sur la touche
Pomme (Mac OS) ou Ctrl (Windows) et cliquez dans la colonne Verrouiller
à côté du calque que vous souhaitez modifier ;
• pour verrouiller tous les calques, choisissez Verrouiller tous les calques dans
le menu de la palette.
Vous ne pouvez pas créer d’éléments sur un calque verrouillé.
UTILISATION DES PAGES MAQUETTE AVEC LES CALQUES
Les éléments des pages maquette se trouvent sur le calque Défaut des pages de
mise en page. Les éléments des pages maquette sont dotés des caractéristiques
suivantes par rapport aux calques :
• si vous appliquez une page maquette à une page de mise en page, les éléments
de la page maquette n’affectent que le calque Défaut de la page de mise en page ;
• les éléments ajoutés à la page maquette sont placés derrière les éléments ajoutés
au calque Défaut sur une page de mise en page ;
• vous pouvez déplacer des éléments de page maquette depuis le calque Défaut
vers d’autres calques, mais ils cessent alors d’être des éléments de page maquette.
Une page maquette ne peut pas contenir de calque, aussi la palette Calques
devient inactive lorsque vous affichez une page maquette.
CHAPITRE 4 : CALQUES
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125
UTILISATION DES CALQUES
ANNULATION DE L’IMPRESSION DES CALQUES
De la même façon que vous pouvez annuler l’impression d’éléments tels que
des blocs d’image dans la boîte de dialogue Modifier, vous pouvez annuler
l’impression de calques. Pour annuler l’impression d’un calque, double-cliquez
sur son nom dans la palette Calques. Dans la boîte de dialogue Attributs,
activez Ne pas imprimer, puis cliquez sur OK.
Lorsque l’option Ne pas imprimer est activée pour un calque, celui-ci apparaît
par défaut désactivé dans la rubrique Calques de la boîte de dialogue Imprimer,
et ne s’imprime donc pas (sauf si vous cochez vous-même ce calque dans la
boîte de dialogue Imprimer).
La boîte de dialogue Imprimer fournit des paramètres permettant de définir les
calques à imprimer.
Pour modifier le paramètre par défaut pour les nouveaux calques, activez la case
Ne pas imprimer dans les rubriques Calques de la boîte de dialogue Préférences
(QuarkXPress/menu Édition).
Le paramètre Ne pas imprimer d’un calque est indépendant des contrôles Ne
pas imprimer et Ne pas imprimer l’image de la boîte de dialogue Modifier
(menu Bloc).
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CHAPITRE 4 : CALQUES
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
Chapitre 5 : Texte et typographie
Pour modifier du texte et parfaire la typographie facilement, vous devez pouvoir accéder à la multitude d’options disponibles dans les polices modernes
et visualiser ce que vous êtes en train de faire à l’écran. Pour améliorer le
traitement de votre texte et des caractères, QuarkXPress 7 prend en charge
Unicode et OpenType, inclut une palette Glyphes permettant l’accès à tous
les caractères d’une police, ainsi que différentes fonctions destinées à apporter
une meilleure aisance, à améliorer l’affichage et à affiner les caractères.
Pour utiliser la palette Glyphes, vous devez avoir activé le logiciel
XTensions GlyphPalette, tel qu’il l’est par défaut.
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
OpenType est un format de police multiplateforme développé par Adobe et
Microsoft, comprenant des jeux et des glyphes de caractères plus importants,
comportant souvent des fractions, des ligatures conditionnelles et des chiffres
elzéviriens, etc. Vous pouvez activer les polices OpenType via le système
d’exploitation ou via un gestionnaire de polices, comme pour les autres polices.
Comme toujours dans QuarkXPress, vous pouvez sélectionner une police
OpenType de n’importe quel menu Police. Lorsqu’une police OpenType est
appliquée à un texte, vous pouvez accéder aux options de style intégrées à
celle-ci dans la palette Spécifications (menu Fenêtre) et la boîte de dialogue
Attributs de caractères (Style Þ Caractère). OpenType devient rapidement
le format de police préféré pour l’édition professionnelle dans QuarkXPress,
car elle évite la redistribution du texte entre les plates-formes.
RÉVISION DES STYLES DANS LES POLICES OPENTYPE
La difficulté avec les styles OpenType, tels que les fractions et les ligatures, réside
dans le fait qu’ils ne sont pas tous disponibles dans toutes les polices OpenType.
En fait, très peu de polices OpenType offrent toutes les options de style décrites
dans ce chapitre. Si vous commencez un projet qui serait amélioré par les fonctions OpenType, vous pouvez acheter une police OpenType sur les sites Web
des nombreux développeurs de polices. Si vous avez besoin d’une fonction
particulière, vérifiez bien tous les glyphes et options disponibles avant d’acheter
une police. Certaines polices OpenType sont de simples polices PostScript Type 1
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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127
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
converties au format OpenType sans nouvelles fonctions. D’autres polices
OpenType offrent de nombreux caractères et fonctions spéciaux. De plus,
comme avec d’autres polices, les polices OpenType doivent être mises à jour
continuellement pour ajouter davantage de fonctions.
STYLES OPENTYPE
QuarkXPress 7 permet d’accéder aux styles OpenType qui peuvent être
disponibles ou non dans une police. Donc, si vous recherchez des fonctions
spécifiques, vérifiez les options disponibles lorsque vous achetez des polices
OpenType. QuarkXPress ne peut pas donner accès à des styles OpenType non
disponibles dans une police. Vous pouvez également utiliser la palette Glyphes
(menu Fenêtre) pour vérifier les options disponibles d’une police. Notez que
lorsque vous appliquez ces « styles », les caractères s’affichent sous forme de
glyphes différents dans la police. De plus, tout ce qui est accessible via des
styles OpenType est le fruit d’une décision du concepteur des caractères et
non de QuarkXPress.
CARACTÈRES ET GLYPHES
Apprendre à faire le distinction entre des caractères et des glyphes vous aidera
à mieux comprendre le fonctionnement des styles OpenType. Un caractère est
un élément de langage écrit : les majuscules, minuscules, chiffres et signes de
ponctuation sont tous des caractères. Un glyphe est en fait une image représentant un caractère, peut-être sous des formes différentes. Par exemple, le chiffre 1
standard est un caractère, le chiffre elzévirien 1 est un glyphe. Autre exemple ;
« f » et « i » placés côte à côte sont des caractères, la ligature « fi » est un glyphe.
Un rapport un à un n’existe pas toujours entre des caractères et des glyphes. Dans
certains cas, trois caractères (tels que 1, une barre oblique et un 2) forment un
glyphe de fraction unique (1⁄2). Ou bien un caractère peut être représenté par
trois glyphes (trois symboles de perluète différents, par exemple). Grâce à
QuarkXPress, vous pouvez sélectionner des caractères individuels à formater
et à modifier, quels que soient les glyphes utilisés.
DÉFINITION DE STYLE
Les styles OpenType accessibles via la palette Spécifications et la boîte de
dialogue Attributs de caractères (Style Þ Caractère) sont définis comme suit :
• Ligatures standard : ligatures courantes définies par le concepteur de la police.
Les ligatures standard comprennent généralement les paires de caractères fi et
fl au moins, et parfois ff, ffi et ffl. Certains styles comportent également des
séquences de caractères telles que fj, ffj et Th.
• Ligatures conditionnelles : ligatures peu courantes telles que ct, sp, st et fh,
rarement incluses dans les polices.
• Ordinaux : les glyphes en exposant pour les ordinaux tels que 1er, 2ème et 3ème.
Certaines polices comprennent nº et ème.
128
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
• Variantes titre : habituellement, toutes les capitales conçues pour les titres à
corps plus important.
• Petites capitales : versions plus petites des capitales pour les caractères
majuscules et minuscules.
• Fractions : glyphes particuliers aux fractions. Ils comprennent généralement au
moins 1⁄2, 1⁄4 et 3⁄4, et parfois 1⁄3, 2⁄3, 1⁄8, 3⁄8, 5⁄8 et 7⁄8. Certains styles permettent également
de construire n’importe quelle fraction. [typesetter: use real fraction characters
here if possible]
• Lettres ornées italiques : caractères embellis comportant des traits étendus.
Les lettres ornées italiques sont généralement disponibles dans les polices
scripts ou dans les instances en italique des polices, mais elles peuvent
également l’être dans d’autres polices.
• Petites majuscules : versions plus petites des capitales en minuscules
uniquement. Les caractères en majuscules restent en glyphes standard.
• Variantes contextuelles : ligatures et variantes de glyphes remplaçant des
combinaisons de lettres précises pour un aspect plus naturel.
• Fontes tabulaires : chiffres de la même hauteur que les capitales et qui ont tous
la même largeur.
• Garaldes proportionnelles : chiffres de hauteur et largeur différentes, à utiliser
avec du texte en minuscules.
• Fontes proportionnelles : chiffres de même hauteur que les capitales et de
différentes épaisseurs, basés sur le tracé du chiffre particulier.
• Garaldes tabulaires : chiffres de différentes hauteurs et qui ont tous la
même largeur.
• Exposant : chiffres et lettres de taille réduite, surélevés (au-dessus de la
ligne de base).
• Indice : chiffres et symboles de ponctuation de taille réduite, abaissés
(sous la ligne de base).
• Numérateur : chiffre supérieur d’une fraction.
• Dénominateur : chiffre inférieur d’une fraction.
FRACTIONS UNIFORMES
Lorsque vous créez des fractions, vous disposez de diverses options, telles que :
• les options Fractions, Numérateur et Dénominateur des polices OpenType ;
• la commande Faire Fraction (Style Þ Style) dans QuarkXPress ;
• le formatage manuel des fractions ;
• l’utilisation d’une police conçue spécialement pour les fractions.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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129
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
Si vous utilisez plusieurs fractions dans une mise en page, l’homogénéité
est importante. Elle ne peut pas être réalisée si vous mélangez les options de
création de fraction. Nous vous conseillons de réfléchir aux fractions dont
vous avez besoin, puis de déterminer l’option de création à utiliser.
Ici, avec Myriad Pro, vous voyez pourquoi le mélange de différents types de formatage de fraction est une mauvaise idée. La première fraction a été créée avec le style
QuarkXPress Faire fraction (menu Style). La seconde est formatée avec les styles
OpenType Numérateur et Dénominateur dans la police. (Ces deux fractions utilisent une barre de fraction plutôt qu’une barre oblique.) La troisième fraction, la plus
réussie du groupe, est le glyphe provenant de la police. 1/2 est un exemple simple.
Si vous travaillez avec 3/16 et 1/8, il vous faudra trouver une police comportant ces
deux glyphes ou choisir une autre option de création de fraction.
UTILISATION DES VARIANTES
Certaines polices OpenType comportent des variations de glyphes particuliers, par exemple : Formes historiques, Ornements, Zéro barré et Variantes
stylistiques. Vous pouvez afficher ces variations dans la palette Glyphes
(menu Fenêtre) en cliquant sur la cellule d’un glyphe contenant une case
dans le coin inférieur droit. De plus, vous pouvez choisir des options dans le
menu Afficher de la palette Glyphes. Par exemple, Variantes pour sélection
affiche des glyphes de remplacement pour le premier caractère sélectionné
dans le texte.
La palette Glyphes affiche un glyphe de remplacement pour le symbole du dollar
dans la police Palatino Linotype®.
APPLICATION DES STYLES OPENTYPE
Vous pouvez appliquer un « style » OpenType afin que les caractères affichent
des glyphes différents ou repositionnés dans la police actuelle. Par exemple, vous
pouvez appliquer le style Fractions afin d’accéder à des glyphes de fraction spécifiques plutôt que de formater manuellement des fractions en redimensionnant
et en repositionnant des caractères existants. De même, l’application du style
Ligatures standard représente des caractères suivant les ligatures disponibles
130
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
dans la police. (Pour en savoir plus, consultez la section suivante, « Utilisation
des ligatures ».) Vous pouvez appliquer des styles OpenType à l’aide de la
palette Spécifications, de la boîte de dialogue Attributs de caractères
(Style Þ Caractère) ou de feuilles de style.
Vous pouvez appliquer des styles OpenType au texte sélectionné dans n’importe
quelle police, que cette dernière prenne ou non ces styles en charge. Par exemple,
vous pouvez appliquer le style Fractions à du texte en PostScript Helvetica. Si
vous utilisez par la suite une police OpenType sur ce texte, le style OpenType
se met en action. Pour de meilleurs résultats, toutefois, appliquez des styles
OpenType supportés à un texte qui en a réellement besoin. Sinon, vous risquez
d’obtenir des espaces imprévisibles provoqués par des styles incompatibles.
L’application des styles Fractions, Numérateur et Dénominateur combinés,
par exemple, ne fonctionne pas bien.
UTILISATION DE LA PALETTE SPÉCIFICATIONS
Pour appliquer des styles OpenType à l’aide de la rubrique Caractère ou
Classique de la palette Spécifications :
1 Appliquez une police OpenType au texte.
2 Mettez le texte souhaité en surbrillance, une fraction, par exemple.
3 Cliquez sur le menu OpenType de la palette Spécifications. Les options entre
crochets, comme [Variantes titre], ne sont pas disponibles pour la police active.
4 Choisissez une option disponible dans le menu OpenType en utilisant la section
précédente, « Styles OpenType » pour vous guider. Vous pouvez appliquer de
nombreux styles combinés, mais certains, tels qu’Exposant et Indice, s’excluent
mutuellement.
Dans le menu OpenType de la rubrique Caractère de la palette Spécifications,
les options entre crochets ne sont pas disponibles pour la police active. (Dans ce
cas, Palatino Linotype n’offre pas les styles Ordinaux, Variantes titre, Lettres
ornées italiques, Variantes contextuelles, Fontes tabulaires, Numérateur ou
Dénominateur. Cette police semple prendre en charge peu de styles OpenType.
En réalité, les styles supportés sont nombreux par rapport à d’autres polices
OpenType disponibles.)
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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131
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
Tant que vous ne maîtrisez pas les options de vos polices OpenType,
attendez-vous à devoir essayer des styles différents.
UTILISATION DE LA BOÎTE DE DIALOGUE ATTRIBUTS DE CARACTÈRES
OU DES FEUILLES DE STYLE
En plus de l’accès à des styles OpenType via la palette Spécifications,
vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Attributs de caractères (Style Þ
Caractère) et les rubriques Modification des attributs de caractères
(Édition Þ Feuilles de style) pour paramétrer des feuilles de style de caractères et de paragraphes. Cliquez sur la flèche à côté de l’option OpenType
pour afficher les styles, puis appliquez des styles à l’aide des cases à cocher.
Une case à cocher non disponible ou une option de menu déroulant entre
crochets indique un style OpenType non pris en charge par la police active.
Zone OpenType de la boîte de dialogue Attributs de caractères (menu Style) ;
les options non disponibles ne sont pas intégrées à la police active.
UTILISATION DES LIGATURES
QuarkXPress 7 propose deux méthodes d’utilisation des ligatures : la méthode
patrimoniale et la méthode OpenType. La première, selon laquelle les ligatures
standard telles que fi et fl dans les polices PostScript sont implémentées, a été
étendue au-delà des préférences à un attribut de caractère qui peut être appliqué
sélectivement. La méthode OpenType, selon laquelle QuarkXPress accède aux
ligatures standard et conditionnelles intégrées à la police, est également disponible. Lorsque vous appliquez des ligatures, les méthodes patrimoniale et
OpenType s’excluent mutuellement. Les préférences pour les caractères de
la mise en page s’appliquent toutefois aux deux types de ligatures.
132
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
UTILISATION DES LIGATURES DANS DES POLICES POSTSCRIPT
Les ligatures dans les polices PostScript — généralement fi, fl, ffi et ffl — peuvent
maintenant être appliquées comme attributs de caractères dans les versions
Mac OS ou Windows de QuarkXPress. Il suffit de sélectionner le texte sur lequel
vous souhaitez appliquer la ligature, puis d’activer l’option Activer ligatures
dans la rubrique Caractère de la palette Spécifications (menu Fenêtre). Vous
pouvez également activer l’option Ligatures dans la boîte de dialogue Attributs
de caractères (Style Þ Caractère) et appliquer des ligatures à l’aide de feuilles
de style de caractères (Édition Þ Feuilles de style). (Notez que les ligatures
étaient principalement intégrées aux polices PostScript. Si une police TrueType
en contient, elles seront toujours prises en charge de cette manière également.)
La case à cocher Activer ligatures de la rubrique (Caractère) Caractère de la
palette Spécifications vous permet d’appliquer des ligatures dans des polices
PostScript ou TrueType à du texte sélectionné.
UTILISATION DES LIGATURES DANS DES POLICES OPENTYPE
Lorsque le texte est formaté avec une police OpenType, vous pouvez utiliser
l’ensemble de ligatures OpenType étendu plutôt que les fonctions de ligatures
patrimoniales de QuarkXPress. Pour cela, sélectionnez le texte et choisissez
Ligatures standard dans le menu OpenType de la rubrique Classique ou
Caractère de la palette Spécifications (menu Fenêtre). Les ligatures telles que
fi, fl, ff, ffi, ffl, fj, ffj et th seront appliquées si elles sont intégrées à la police.
Vous pouvez également choisir Ligatures conditionnelles pour appliquer des
ligatures rares telles que ct, sp, st et fh. Si l’une de ces options de ligature s’affiche
entre crochets, la police OpenType active ne la prend pas en charge.
Ligatures standard et conditionnelles de la police Zapfino Extra LTX Pro de Linotype.
Dans l’exemple du haut, aucune ligature n’est utilisée. Dans celui du bas, les ligatures conditionnelles « st », « th » et « ng » sont appliquées dans les mots « First »,
« first » et « things ». Une ligature standard est également appliquée aux lettres
« fi » du mot « first ». Remarquez comme le « f » est différent du premier exemple.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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133
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
Vous pouvez également activer les options Ligatures standard et Ligatures
conditionnelles dans la zone OpenType de la boîte de dialogue Attributs de
caractères (Style Þ Caractère) et dans la boîte de dialogue Modification de la
feuille de style de caractères (Édition Þ Feuilles de style).
DÉFINITION DES PRÉFÉRENCES POUR LES LIGATURES
Lorsque vous appliquez des ligatures, tous les caractères pour lesquels ces
ligatures existent dans la police active sont utilisés, suivant les préférences
pour les caractères définies pour la mise en page. Dans le volet Caractère
de la boîte de dialogue Préférences (QuarkXPress/Édition Þ Préférences Þ
Mise en page papier Þ Caractère), les options contrôlent le fonctionnement
des ligatures. Dans la zone Ligature :
• Césure à partir de : la valeur de ce champ précise une valeur d’approche de
groupe ou de paire au-dessus de laquelle les ligatures seront coupées. En
utilisant la valeur par défaut 1, si vous utilisez une approche de groupe +1
pour le texte (1/200ème de cadratin), les ligatures sont remplacées par des
lettres standard.
• Pas « ffi » ou « ffl » : cochez cette case pour interdire les ligatures fi et fl dans
des mots tels que « office » ou « affluent » si la police active ne les contient pas.
Notez que de nombreuses polices PostScript ne disposent pas des ligatures ffi
et ffl, contrairement à la plupart des polices OpenType. Cette option est
désactivée par défaut.
Le paramètre Pas « ffi » ou « ffl » s’applique lorsque vous travaillez sur des
documents ou des projets utilisant la méthode de distribution de texte de
QuarkXPress 6.5 ou des versions antérieures, car cette ancienne méthode ne
prenait pas en charge les ligatures ffi et ffl dans les polices PostScript. Pour
mettre à jour la distribution du texte dans un projet afin de profiter du traitement étendu des ligatures, reportez-vous à « Mise à jour des méthodes de
distribution de texte », plus loin dans ce chapitre.
La zone Ligature du volet Caractère (QuarkXPress/Édition Þ Préférences Þ
Mise en page papier Þ Caractère) permet de contrôler le mode d’application
des ligatures dans les polices.
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DES POLICES OPENTYPE
PARAMÉTRAGE DE L’APPROCHE DE PAIRE OPENTYPE POUR
LES PROJETS
Une nouvelle préférence s’applique aux polices comprenant des informations
d’approche de paire OpenType sous la forme de tables GPOS (données de positionnement des glyphes). Placée dans dans le volet Générales Générales de la
boîte de dialogue Préférences pour le projet (QuarkXPress/Édition Þ
Préférences), l’option Utiliser approche de paire OpenType est activée par
défaut pour les projets créés dans QuarkXPress 7. Pour conserver la distribution
du texte, elle est désactivée pour les projets créés dans QuarkXPress 6.5 et les
versions antérieures. Cette fonction s’applique à toutes les mises en page d’un
projet : papier ou Web. Lorsque cette option est active, elle supplante toutes les
approches de paire définies via l’option Modification de la table d’approche
de paire (menu Utilitaires) pour ces polices. Toutefois, vous pouvez appliquer
des approches de paire supplémentaires manuellement.
ENREGISTREMENT DE STYLES OPENTYPE COMME BALISES
« XPRESS TAGS »
Lorsque vous balisez du texte à l’aide d’XPress Tags pour l’importer et lorsque
vous exportez du texte au format « XPress Tags », tous les styles OpenType sont
pris en charge. La liste complète des balises « XPress Tags » est disponible dans
le fichier d’aide QuarkXPress et vous pouvez facilement afficher les codes dont
vous avez besoin en sélectionnant le texte formaté et en l’exportant sous forme
de balises « XPress Tags » (Fichier Þ Enregistrer texte). Importez ensuite le texte
après avoir désactivé l’option Interpréter balises XPress Tags dans la boîte de
dialogue Importer texte (menu Fichier). Cette procédure affiche les codes dont
vous avez besoin.
La première ligne de texte est en Palatino Linotype. Le style Ordinaux est appliqué
à « No. », le style Fractions, à « 1⁄2 », et Ligatures standard, à « waffle ».
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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135
UTILISATION DES GLYPHES
UTILISATION DES GLYPHES
Un glyphe est la plus petite unité d’une police — chaque lettre majuscule,
par exemple, est constituée de son glyphe propre. Chaque lettre minuscule est
également un glyphe, ainsi que chaque signe de ponctuation et chaque caractère
spécial. Pour accéder à tous les glyphes d’une police — particulièrement dans
le cas d’une police OpenType qui peut comprendre environ 65 000 glyphes —
il vous faut afficher une table de caractères complète. QuarkXPress vous la
fournit dans la palette Glyphes (menu Fenêtre), qui vous permet de visualiser
tous les glyphes de la police sélectionnée, d’afficher les glyphes en gras ou
en italique, de double-cliquer sur un glyphe pour l’insérer dans le texte et
d’enregistrer vos glyphes préférés pour y accéder facilement.
La palette Glyphes est également pratique pour localiser les glyphes dont vous
vous servez de temps en temps, tels que le symbole du centime ou une fraction 1⁄2, et pour rechercher les glyphes que vous utilisez rarement, tels que le
« s » avec un accent circonflexe. Pour les glyphes dont vous vous servez souvent — cadratins, puces ou « é », par exemple — nous vous recommandons
d’apprendre et de retenir les commandes clavier. (Les logiciels tiers, tels que
des applications de gestion des polices, peuvent afficher les commandes clavier
disponibles pour chaque glyphe d’une police.)
AFFICHAGE DES GLYPHES
La première étape de la recherche d’un glyphe dont vous avez besoin consiste à
vérifier que la police souhaitée est active sur votre système — via un utilitaire
système ou via un gestionnaire de polices. Si vous recherchez un caractère rare,
tel que certains signes diacritiques ou des fractions, il vous faut utiliser une police
OpenType comprenant de nombreux caractères spéciaux. La plupart des principaux éditeurs de polices affichent les tables de caractères complètes de leurs
polices sur leurs sites Web. Vous pouvez donc vérifier si les caractères dont vous
avez besoin sont inclus dans la police.
Pour afficher les glyphes d’une police :
1 Si la palette Glyphes n’est pas affichée, choisissez Fenêtre Þ Glyphes.
2 Choisissez une police dans le menu Police dans le coin supérieur gauche. Vous
pouvez également entrer les premières lettres du nom de la police jusqu’à ce
que le système le reconnaisse.
3 Si vous souhaitez consulter les glyphes en gras, en italique ou en gras-italique
de la police (par exemple, Helvetica Bold), cliquez sur le bouton Gras ou Italique
(ou sur les deux) à côté du menu. Cliquez sur Standard pour revenir à la police
principale en caractères romains (telle Helvetica). Si les instances en gras, en
italique ou en gras-italique de la police ne sont pas actives sur votre système,
QuarkXPress simule ces styles sur les glyphes comme il le fait lorsque vous
appliquez les styles Gras et Italique à l’aide de la palette Spécifications.
136
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DES GLYPHES
4 Pour afficher un sous-ensemble des glyphes de la police, choisissez une option
dans le menu déroulant Afficher. Les types de glyphes que vous pouvez sélectionner dépendent de la police, aussi le menu déroulant liste uniquement les
catégories disponibles dans la police choisie.
Le menu déroulant Afficher de la palette Glyphes (menu Fenêtre) permet de
visualiser un sous-ensemble des glyphes disponibles dans la police.
5 Pour afficher les variantes disponibles pour un glyphe, cliquez sur la case dans
le coin inférieur droit de la cellule du glyphe.
Variantes disponibles du symbole du dollar en Palatino Linotype
6 Suivant la police et la complexité des glyphes, ceux-ci peuvent être difficiles à
voir. Le cas échéant, cliquez sur l’outil Loupe de la palette pour les agrandir.
Si vous ne pouvez alors plus voir tous les glyphes affichés, faites glisser le coin
de la palette pour la redimensionner.
7 Faites défiler les glyphes pour retrouver celui que vous cherchez. Si vous avez
besoin du point de code Unicode d’un glyphe — pour la programmation HTML,
par exemple — vous pouvez pointer sur ce glyphe pour afficher (sous forme de
valeur hexadécimale).
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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137
UTILISATION DES GLYPHES
QuarkXPress prend en charge tous les glyphes d’une police (par exemple, tous
ceux disponibles dans les styles OpenType), même ceux n’ayant pas de points
de code Unicode officiels.
Valeur Unicode du glyphe 1⁄2 dans la palette Glyphes (menu Fenêtre).
INSERTION DE GLYPHES
Vous pouvez insérer le glyphe sélectionné dans la palette Glyphes au point
d’insertion de texte en double-cliquant dessus. Si du texte est sélectionné, il
sera remplacé par le glyphe.
Le glyphe de fraction 1⁄2 est inséré en sélectionnant une variante des caractères 1, 2
et barre oblique sélectionnés dans Palatino Linotype.
138
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DES GLYPHES
ENREGISTREMENT DES GLYPHES COMME FAVORIS
Si vous utilisez fréquemment certains glyphes d’une police, vous pouvez les
enregistrer comme favoris pour y accéder rapidement. Vous pouvez utiliser
des favoris, par exemple, pour accéder rapidement à toutes les fractions dans
une police experte lorsque vous travaillez sur un livre de cuisine. Pour créer une
liste de favoris, cliquez tout d’abord sur le plus placé à côté du libellé Glyphes
favoris dans la palette Glyphes (menu Fenêtre). Puis, faites simplement glisser
un glyphe vers une cellule vide dans la zone Glyphes favoris. Pour supprimer
un favori, cliquez tout en appuyant sur la touche Contrôle/cliquez à l’aide du
bouton droit sur le glyphe et utilisez le menu contextuel.
Tous les favoris enregistrés s’affichent dans la palette Glyphes, quelle que soit
la mise en page ouverte ou la police sélectionnée. Si la police d’un glyphe est
inactive sur votre système, cependant, ce glyphe s’affiche sous forme de case.
Cliquez sur cette dernière pour afficher une astuce sur la police manquante.
La zone Glyphes favoris de la palette Glyphes (menu Fenêtre) offre un accès
rapide aux glyphes les plus utilisés d’une police.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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139
AFFICHAGE DES CARACTÈRES INVISIBLES
AFFICHAGE DES CARACTÈRES INVISIBLES
L’option Invisibles (menu Affichage) est toujours utile lors de la modification
d’un texte ou du peaufinage de la typographie, car elle permet de voir les
« caractères invisibles » courants tels que les espaces, les tabulations et les retours
de paragraphe. Vous pouvez maintenant, dans QuarkXPress, afficher tous les
caractères invisibles, comme les césures optionnelles, les cadratins, les espaces
insécables, etc. De plus, les caractères invisibles sont à l’échelle de la taille en
point et du pourcentage d’affichage. Par exemple, le point indiquant un espace
sera différent à 10 points et à 60 points, à 100 % et à 500 %. Les caractères
invisibles s’affichent de la manière suivante :
CARACTÈRE
INVISIBLE
SYMBOLE
STANDARD
SYMBOLE
INSÉCABLE
Espace
Espace sans chasse/
Gluon de mots
Espace fine
Espace mi-fine
Sixième de cadratin
Quart de cadratin
Tiers de cadratin
Demi-cadratin
Cadratin
Espace numérique
Espace de ponctuation
Espace variable
Alignement sur l’alinéa
s.o.
Retour à la ligne optionnel
s.o.
Césure Tiret insécable
140
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s.o.
Nouvelle ligne
s.o.
Colonne suivante
s.o.
Bloc suivant
s.o.
Tabulation
s.o.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
INSERTION DE CARACTÈRES SPÉCIAUX
INSERTION DE CARACTÈRES SPÉCIAUX
QuarkXPress prend en charge toutes sortes de caractères spéciaux à des fins de
typographie et de formatage. Par exemple, les cadratins et demi-cadratins sont
des caractères spéciaux qui peuvent être affichés et imprimés, ce qui donne un
aspect professionnel à la typographie. D’autres caractères spéciaux sont invisibles
et servent simplement à contrôler le flux du texte, comme les espaces insécables,
les césures optionnelles et les caractères de saut de colonne et de bloc. D’autres
encore sont de simples codes utilisés comme indicateurs de position pour un
autre élément, tels que le caractère du numéro de la page actuelle.
Habituellement, ces types de caractères spéciaux sont entrés à l’aide de
commandes clavier. Dans QuarkXPress 7, vous pouvez également les saisir
directement à partir du menu Utilitaires. Si vous utilisez souvent l’un de ces
caractères spéciaux, nous vous conseillons d’en apprendre la commande clavier.
Ces commandes sont incluses dans les sections suivantes : « Insertion d’espaces »
et « Insertion d’autres caractères spéciaux ».
Comme expliqué dans la section précédente, « Affichage des caractères
invisibles », chaque caractère apparaît différemment lorsque les caractères
invisibles sont affichés (Affichage Þ Invisibles).
INSERTION D’ESPACES
Les spécialistes de la PAO utilisent divers caractères spéciaux pour affiner la
distribution et l’espacement du texte, particulièrement en fin de ligne et dans
des colonnes de chiffres. Pour insérer un espace particulier, comme un cadratin,
au point d’insertion de texte, choisissez Utilitaires Þ Insérer caractère Þ
Espace ou Utilitaires Þ Insérer caractère Þ Espace insécable. Les options du
sous-menu Espace insécable servent à « coller » deux mots, deux nombres,
etc., et empêchent ainsi les césures entre ces deux éléments en fin de ligne.
Par exemple, vous pouvez utiliser un espace insécable entre « Mac » et « OS »
pour ne pas séparer « Mac OS » en fin de ligne.
La largeur des cadratins (et par conséquent, des demi-cadratins) d’une mise en
page est contrôlée par le paramètre Cadratin standard des préférences pour
les caractères (QuarkXPress/Édition Þ Préférences Þ Mise en page papier Þ
Caractère). Par défaut, la case Cadratin standard n’est pas cochée. Un cadratin
est donc de la largeur de deux zéros dans la police active (un demi-cadratin
est de la largeur d’un zéro). Lorsque l’option Cadratin standard est activée,
QuarkXPress utilise le corps actuel ou la largeur de cadratin définie dans la
police active. La largeur de l’espace variable est contrôlée par le paramètre
Espace variable dans les préférences pour les caractères également.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
|
141
INSERTION DE CARACTÈRES SPÉCIAUX
142
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COMMANDE
CLAVIER STANDARD
TYPE D’ESPACE
USAGE
Cadratin
Corps actuel ou
largeur spécifiée dans
la police ; lorsque la
préférence Cadratin
standard est cochée,
largeur de deux zéros
dans la police utilisé
pour séparer
des informations
Pomme+6/Ctrl+Maj+7
Demi-cadratin
Moitié du corps actuel
ou largeur spécifiée dans
la police ; lorsque la
préférence Cadratin
standard est cochée,
largeur d’un zéro ;
dans la police souvent
utilisé dans une liste
numérotée après le
point suivant le
numéro d’un
élément de liste
Option+Espace,
Ctrl+Maj+6
Tiers de cadratin
Largeur de 1⁄3 de
cadratin ; utilisé
comme variation
d’une espace mi-fine
s.o.
Quart de cadratin
Largeur de 1⁄4 de
cadratin ; utilisé
comme variation
d’une espace mi-fine
s.o.
Sixième de cadratin
Largeur de 1⁄6 de
cadratin ; utilisé
comme variation
d’une espace mi-fine
s.o.
Espace mi-fine
Largeur de 1⁄8 de
cadratin sépare des
groupes de chiffres ou
peut être utilisé de
chaque côté d’un tiret
cadratin ou
demi-cadratin.
Pomme+7/Ctrl+Maj+8
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
INSERTION DE CARACTÈRES SPÉCIAUX
TYPE D’ESPACE
Espace fine
USAGE
1 ème
de largeur
⁄24
COMMANDE
CLAVIER STANDARD
s.o.
d’un cadratin ;
utilisé pour des
ajustements
minuscules
Espace sans chasse
Aucune largeur
utilisé pour indiquer
des coupures dans des
mots n’exigeant pas de
traits d’union
s.o.
Espace variable
Espace à largeur fixe
définie par l’utilisateur ;
le paramètre Espace
variable par défaut des
préférences pour les
caractères est de 50 %
d’un demi-cadratin.
Option+Maj+Espace,
Ctrl+Maj+5
Espace numérique
Largeur d’un chiffre
dans la police active ;
aligne les nombres
dans les tableaux
financiers.
s.o.
Espace de ponctuation Largeur d’un point
Maj+Espace/Ctrl+6
dans la police active ;
aligne des nombres
lorsque certains
contiennent des virgules.
TYPE D’ESPACE INSÉCABLE
COMMANDE CLAVIER STANDARD
Cadratin (insécable)
Pomme+Option+6/Ctrl+Alt+Maj+7
Demi-cadratin (insécable)
Pomme+Option+Espace/Ctrl+Alt+Maj+6
Tiers de cadratin (insécable)
s.o.
Quart de cadratin (insécable)
s.o.
Sixième de cadratin (insécable)
s.o.
Espace mi-fine (insécable)
Pomme+Option+7/Ctrl+Alt+Maj+8
Espace fine (insécable)
s.o.
Gluon de mots
(insécable, auparavant appelé
espace insécable sans chasse)
Pomme+Espace/Ctrl+5
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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143
INSERTION DE CARACTÈRES SPÉCIAUX
TYPE D’ESPACE INSÉCABLE
COMMANDE CLAVIER STANDARD
Espace variable (insécable)
Pomme+Option+Maj+Espace,
Ctrl+Alt+Maj+5
Espace numérique (insécable)
s.o.
Espace de ponctuation (insécable)
Pomme+Maj+6/Ctrl+Alt+6
Espace standard (insécable)
Pomme+Espace/Ctrl+Espace
INSERTION D’AUTRES CARACTÈRES SPÉCIAUX
Pour insérer un caractère spécial autre qu’un espace — tel qu’un tiret cadratin
ou un caractère d’indicateur de position du numéro de la page courante — au
point d’insertion de texte, choisissez Utilitaires Þ Insérer caractère Þ Spécial
ou Utilitaires Þ Insérer caractère Þ Insécable spécial. Comme pour les caractères d’espace, les options du sous-menu Insécable spécial empêchent les césures
entre deux caractères en fin de ligne. Par exemple, vous pouvez utiliser un tiret
insécable dans un numéro de téléphone pour garder ce dernier sur une
même ligne.
144
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CARACTÈRE
SPÉCIAL STANDARD
USAGE
COMMANDE CLAVIER
Tiret demi-cadratin
ou court
Plages de nombres,
valeurs négatives
Option+trait d’union,
Ctrl+Alt+Maj+trait d’union
Tiret cadratin
Débute des
propositions, des
transitions brusques.
Option+Maj+trait d’union,
Ctrl+Maj+=
Trait d’union
Césure de mots,
jonction d’adjectifs
composés
trait d’union
Césure optionnelle
Placée au début du
Pomme+trait d’union,
mot pour empêcher
Ctrl+trait d’union
la césure ou la
restreindre aux points
de césure optionnelle ;
saisie dans les mots
pour indiquer des
points de
césure favoris.
Alignement sur l’alinéa
Compositions
en sommaire
Pomme+\,
Ctrl+\
Retour à la
ligne optionnel
Saut de ligne dans
le paragraphe
Maj+Retour,
Maj+Entrée
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
INSERTION DE CARACTÈRES SPÉCIAUX
CARACTÈRE
SPÉCIAL STANDARD
USAGE
COMMANDE CLAVIER
Tabulation à droite
Taquet aligné sur le
retrait droit, souvent
utilisé pour placer
des caractères de
fin d’article
Option+Tab,
Maj+Tab
Numéro de page
du bloc précédent
Numéro de page dans
les lignes « suite de »
Pomme+2,
Ctrl+2
Numéro de
page courante
Indicateur de position Pomme+3,
des numéros de page Ctrl+3
sur les pages maquettes,
ajoute un numéro sur
la page courante
Numéro de page du
bloc suivant
Numéro de page dans Pomme+4,
les lignes « suite à »
Ctrl+4
Tiret demi-cadratin
(insécable)
Plage de numéros
qui ne séparent pas
en fin de ligne.
s.o.
Tiret cadratin (insécable)
Interdit les tirets en
début ou en
fin de ligne
Pomme+Option+=,
Ctrl+Alt+Maj+=
Trait d’union (insécable)
Numéros de
téléphone
Pomme+=,
Ctrl+=
Sous-menu Insérer caractère Þ Spécial du menu Utilitaires ; le sous-menu
Insérer caractère Þ Insécable spécial propose les versions insécables de
certains caractères spéciaux.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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145
FORMATAGE ET POSITIONNEMENT DE TEXTE
FORMATAGE ET POSITIONNEMENT DE TEXTE
Certains aspects du formatage et du positionnement de texte dans une mise
en page ont changé dans QuarkXPress 7, ce qui offre une souplesse accrue et
une meilleure convivialité. Ces changements comprennent :
• Langue est maintenant un attribut de caractère plutôt qu’un attribut
de paragraphe.
• La palette Spécifications comporte maintenant une rubrique Tabulations.
• L’affichage des flèches de chaînage est différent.
• Vous pouvez utiliser le logiciel XTensions Kerning Table Edit pour effectuer
une approche de paire en sens inverse (verticale).
Quels que soient les problèmes de formatage, QuarkXPress conserve toujours la
distribution de texte des versions précédentes afin d’éviter le repositionnement
à l’ouverture de documents et de projets existants. Pour profiter des nouvelles
fonctions de distribution de texte, telles que les ligatures dans les mises en page
Windows, vous pouvez mettre à jour le positionnement du texte à l’ouverture
des fichiers.
SPÉCIFICATION DE LA LANGUE DES CARACTÈRES
Dans les versions précédentes, Langue était un attribut de paragraphe.
Avec QuarkXPress 7, vous pouvez spécifier la langue utilisée pour la césure et
la vérification orthographique comme un attribut de caractère. Cette fonction
est utile dans QuarkXPress Passport principalement puisque vous pouvez y mêler
des mots de langues différentes dans un même paragraphe sans provoquer de
césures erronées ou davantage de mots douteux dans Vérifier l’orthographe
(menu Utilitaires). En plus d’appliquer une langue particulière à des caractères,
vous pouvez appliquer Néant afin d’interdire la césure ou la vérification orthographique d’un mot. Dans les versions unilingues de QuarkXPress, vous pouvez
utiliser cette option Langue plutôt que d’encombrer vos exceptions de césure
ou vos dictionnaires auxiliaires de mots que vous utilisez rarement, mais que
vous ne souhaitez ni couper, ni vérifier.
Pour appliquer une langue aux caractères sélectionnés, utilisez le menu déroulant
Langue de la boîte de dialogue Attributs de caractères (Style Þ Caractère) ou
la rubrique Caractère de la palette Spécifications.
Le menu déroulant Langue de la rubrique Caractère de la palette Spécifications
permet d’appliquer une langue aux caractères sélectionnés.
146
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
FORMATAGE ET POSITIONNEMENT DE TEXTE
PARAMÉTRAGE INTERACTIF DES TABULATIONS
De nombreuses améliorations apportées aux méthodes de paramétrage des
tabulations dans QuarkXPress 7 facilitent l’alignement des informations.
Ces améliorations sont les suivantes :
• Une nouvelle rubrique Tabulations dans la palette Spécifications vous
permet de paramétrer des tabulations sans encombrer la mise en page avec
la rubrique Tabulations de la boîte de dialogue Attributs de paragraphe
(Style Þ Tabulations).
• Outre leur déplacement sur la règle, vous pouvez maintenant faire glisser
les icônes de tabulation directement dans le texte pour spécifier les taquets
de tabulation.
• Lorsque vous faites glisser les tabulations vers la règle ou le texte, une ligne
verticale apparaît à l’écran pour vous aider à positionner la tabulation.
La palette Spécifications permet de préserver l’espace à l’écran, et vous pouvez
visualiser en continu les effets des modifications apportées aux paramètres
de tabulation.
Que vous utilisiez la rubrique Tabulations de la boîte de dialogue Attributs de
paragraphe ou de la palette Spécifications, vous pouvez faire glisser les icônes
de tabulation vers la règle et visualiser la ligne verticale permettant d’évaluer la
position des taquets.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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147
FORMATAGE ET POSITIONNEMENT DE TEXTE
MODIFICATION DE L’APPROCHE DE PAIRE EN SENS INVERSE
Le logiciel XTensions Kern-Track Editor fourni avec QuarkXPress vous a toujours
permis d’affiner l’espacement horizontal entre deux caractères. Vous avez maintenant la possibilité de personnaliser également l’espacement vertical au sein
de paires d’approche. Pour ce faire, procédez comme suit :
1 Choisissez Utilitaires Þ Modification de la table d’approche de paire. Si vous
souhaitez définir l’approche de paire par défaut pour tous les nouveaux projets,
effectuez cette opération sans ouvrir de projet.
2 Sélectionnez une police et cliquez sur Modifier.
3 Sélectionnez une paire d’approche dans la liste de gauche. Le cas échéant,
renseignez le champ Paire d’approche.
4 Renseignez le champ Sens inverse ou cliquez sur les flèches pour personnaliser
l’espacement.
5 Lorsque vous avez terminé la modification de la table d’approche de paire de la
police, cliquez sur OK, puis sur Enregistrer.
En augmentant la valeur du champ de paire d’approche Sens inverse dans
Modification de la table d’approche de paire (menu Utilitaires), nous avons
élevé les guillemets par rapport au « A » pour Zapfino Plain.
148
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
FORMATAGE ET POSITIONNEMENT DE TEXTE
MISE À JOUR DES MÉTHODES DE DISTRIBUTION DE TEXTE
Pour profiter des améliorations apportées à la distribution de texte dans
QuarkXPress 7, telles que les ligatures fi, fl, ffi et ffl dans les projets Windows,
vous devez mettre à jour la méthode de distribution de texte utilisée dans le
projet. Pour ce faire, sélectionnez le document ou le projet dans la boîte de
dialogue Ouvrir (menu Fichier) et appuyez sur Option/Ctrl en cliquant sur le
bouton Ouvrir. Vous ne pouvez pas mettre à jour la méthode de distribution de
texte en appuyant sur Option/Ctrl et en double-cliquant sur un fichier du bureau.
UTILISATION DES FONDS DE BLOCS DE TEXTE
Dans QuarkXPress 7, la couleur de fond est Néant par défaut pour les blocs de
texte. De plus, lorsque vous sélectionnez le bloc de texte avec l’outil Modification
pour changer le texte, le bloc reste transparent pour vous permettre de voir les
éléments placés derrière. (Avant QuarkXPress 6, la couleur de fond des blocs de
texte était par défaut Blanc ; avant QuarkXPress 5, les fonds de bloc s’affichaient
en blanc lors de la modification du texte.) Vous pouvez modifier les préférences
pour conserver des paramètres similaires aux versions précédentes de
QuarkXPress comme suit :
• Fonds par défaut des blocs de texte : si vous préférez un fond de bloc de texte
Blanc, ou d’une autre couleur, double-cliquez sur l’outil Bloc de texte rectangulaire pour ouvrir le volet Outils de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition). Cliquez sur Types similaires si vous souhaitez
modifier la préférence pour tous les outils de blocs de texte. Cliquez ensuite
sur Modifier. Dans la rubrique Grouper, modifiez le paramètre dans le menu
déroulant Couleur. Si vous effectuez cette opération sans ouvrir de projet, le
paramètre est utilisé par défaut pour tous les nouveaux projets. Vous pouvez
effectuer cette sélection pour les mises en page papier car le RIP des blocs dont
la couleur est Néant prend plus de temps.
• Fonds pour la modification de texte : si vous préférez modifier du texte sur
un fond uni, cochez la case Modification des blocs de texte opaques dans
le volet Affichage de la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/
Édition). Même si le fond des blocs de texte est opaque pendant le changement du texte à l’aide de l’outil Modification, la couleur du bloc revient à
sa couleur de fond d’origine lorsque vous sélectionnez un élément différent
(comme Néant ou un dégradé). Il s’agit d’une valeur par défaut d’application
que vous pouvez modifier pour vous concentrer sur le texte sans être distrait
par les éléments d’arrière-plan.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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149
UTILISATION DE FONT FALLBACK
UTILISATION DE FONT FALLBACK
La prise en charge d’Unicode, système de codage de caractères sur 16 bits
autorisant des jeux de caractères plus étendus dans les polices, comprend le
support de Font Fallback. Font Fallback désigne la capacité d’une application
à sélectionner automatiquement et intelligemment une autre police pour un
caractère spécifique lorsque la police actuelle ne permet pas de l’afficher ou
de l’imprimer.
Font Fallback entre en action lorsque QuarkXPress détecte un caractère non
standard dans un texte importé ou collé, que la police actuelle ne contient
pas. Sans Font Fallback, les versions précédentes de QuarkXPress affichaient
un carré dans le texte. Vous en avez peut-être déjà fait l’expérience avec un
caractère accentué, une fraction ou un dingbat par exemple. Lorsqu’un caractère ne s’affiche pas, il est impossible de déterminer ce qu’il est, ni comment le
formater correctement. La prise en charge de Font Fallback dans QuarkXPress
résout ce problème en tentant de trouver une police capable d’afficher et
d’imprimer correctement chaque caractère.
Font Fallback est une préférence pour l’application qui ne fonctionne que pour
le texte sans spécification de police. Ceci comprend lorsque vous copiez et collez
du texte à partir d’autres applications, lorsque vous importez du texte brut ou
HTML, et lorsque vous injectez un point Unicode à partir d’une palette système
comme PickChar.
ACTIVATION DE FONT FALLBACK
Font Fallback est mis en œuvre en tant que préférence pour l’application,
c’est-à-dire que la fonction est activée ou désactivée dans votre exemplaire
de QuarkXPress. Elle est activée par défaut. Pour la désactiver, supprimez la
coche de la case Font Fallback dans le volet Interactif de la boîte de dialogue
Préférences (menu QuarkXPress/Édition). Si vous préférez connaître et gérer
vous-même tous les problèmes liés aux polices suite éventuellement à la
redistribution du texte, ne cochez pas la case Font Fallback.
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DE FONT FALLBACK
Case à cocher Font Fallback du volet Interactif de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition) que vous pouvez désactiver si vous souhaitez prendre
vous-même toutes les décisions en matière de polices.
APPLICATION DE FONT FALLBACK À DES CARACTÈRES
Avant Font Fallback, lorsque vous importiez ou colliez du texte, sans spécification de police ce dernier était formaté entièrement en fonction de la police
sélectionnée au point d’insertion du texte. Les caractères que la police active
ne contenait pas étaient remplacés par des carrés ou d’autres symboles. Avec
Font Fallback :
• Si QuarkXPress détecte un caractère non disponible dans la police actuelle, il
recherche parmi les polices actives de votre système une qui contient ce caractère. Par exemple, si Helvetica est appliqué au point d’insertion du texte et que
vous importez ou collez du texte contenant un caractère Kanji, QuarkXPress
peut lui appliquer une police Hiragino.
• Notez que la fonction Font Fallback applique une police contenant le caractère.
Il vous appartient de choisir une police adaptée à la conception et à la
typographie globales, et contenant le caractère.
• Si QuarkXPress ne trouve pas de police active contenant le caractère, celui-ci
s’affiche sous forme de carré ou de symbole.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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151
IMPORTATION ET EXPORTATION DE TEXTE AVEC DES OPTIONS UNICODE
IMPORTATION ET EXPORTATION DE TEXTE AVEC DES OPTIONS UNICODE
Grâce à la prise en charge d’Unicode par QuarkXPress 7, vous avez maintenant la possibilité de spécifier un type d’encodage lors de l’importation et de
l’exportation de texte. Le type d’encodage spécifie la séquence d’octets utilisée
pour représenter chaque glyphe du texte. Lorsque vous manipulez du texte
dans d’autres langues ou HTML, vous pouvez choisir l’encodage approprié
pour convertir tous les caractères du fichier en Unicode. Les options
fonctionnent comme suit :
• La boîte de dialogue Importer texte comporte un menu déroulant Encodage
lorsque des fichiers de texte en clair ou HTML sont sélectionnés. Le logiciel tente
de déterminer l’encodage des fichiers texte sélectionnés et appliquer un type
d’encodage approprié. Vous pouvez, toutefois, choisir une option différente
pour le texte.
• La boîte de dialogue Enregistrer texte et les boîtes de dialogue Exporter en
HTML comportent un menu déroulant Encodage lorsque vous exportez du
texte au format texte en clair, HTML ou « XPress Tags ».
• L’option Convertir guillemets continue de convertir des guillemets droits en
guillemets typographiques et les tirets doubles en cadratins.
UTILISATION DE RÈGLES DE MAPPAGE DES POLICES
Lorsque vous ouvrez un projet, QuarkXPress vérifie que toutes les polices appliquées au texte (dans des mises en page papier et Web ainsi que dans des pages
standard et maquettes) sont actives sur votre système. Dans le cas contraire,
l’alerte Polices manquantes apparaît, vous donnant l’opportunité de remplacer les polices manquantes par des polices actives. Par exemple, vous pouvez
toujours remplacer Helvetica par Arial ou Times par Times New Roman. Vous
pouvez enregistrer ces remplacements comme des règles de mappage globales,
qui peuvent être appliquées automatiquement chaque fois que vous ouvrez un
projet. QuarkXPress vous permet de créer des règles de mappage de polices à la
volée lors de l’ouverture de projets ; de gérer des règles en les modifiant, en les
supprimant et en les partageant ; et de définir des préférences pour l’application
afin de personnaliser la gestion des polices manquantes.
Si vous possédez un flux de production basé sur papier reposant sur l’activation
spécifique des polices correctes pour chaque projet (en particulier dans un environnement de sortie), il n’est pas recommandé de créer des règles de mappage
des polices et de supprimer l’affichage de l’alerte Polices manquantes. Si vous
utilisez un gestionnaire de polices offrant des fonctions d’activation automatique
des polices, il contournera probablement l’alerte Polices manquantes de
QuarkXPress et vous n’aurez pas à spécifier de règles de mappage.
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
UTILISATION DE RÈGLES DE MAPPAGE DES POLICES
CRÉATION DE RÈGLES DE MAPPAGE DES POLICES
Pour créer une règle de mappage de polices, ouvrez d’abord un projet utilisant
une police manquante (inactive). Cliquez sur Liste des polices pour afficher
l’alerte Polices manquantes. Utilisez le bouton Remplacer pour choisir des
polices de remplacement pour toutes les polices manquantes, puis cliquez sur
Enregistrer en tant que règle. Tous les remplacements répertoriés dans l’alerte
Polices manquantes sont enregistrés comme règles, même si certains remplacements seulement sont sélectionnés. Si vous changez d’avis concernant un
remplacement, sélectionnez la ligne et cliquez sur Réinitialiser. Vous pouvez
également choisir Fichier Þ Version enregistrée après ouverture du projet.
Ceci réaffiche l’alerte Polices manquantes et vous permet d’effectuer des
changements. (Notez que les changements s’appliquent uniquement à ce projet,
et non aux règles que vous venez d’enregistrer.)
Une police « manquante » est simplement une police non active sur votre
système. Si vous possédez cette police, vous pouvez l’activer via le système ou
un gestionnaire de polices au lieu de la remplacer.
GESTION DES RÈGLES DE MAPPAGE DES POLICES
Une fois que vous avez créé une règle de mappage des polices en cliquant sur
Enregistrer en tant que règle dans l’alerte Polices manquantes, la règle est
enregistrée dans les préférences de votre copie de QuarkXPress et appliquée à
tous les projets. Pour modifier, supprimer ou partager des règles de mappage
des polices, choisissez Utilitaires Þ Mappage police. La boîte de dialogue
Mappage police répertorie toutes les règles créées (en indiquant la police
d’origine et la police de remplacement) et vous permet d’importer, d’exporter,
de modifier et de supprimer des règles. Notez que le bouton Exporter exporte
toutes les règles de mappage des polices répertoriées, qu’elles soient ou
non sélectionnées.
DÉFINITION DE PRÉFÉRENCES POUR LE MAPPAGE DES POLICES
Pour faciliter l’utilisation de mappage de polices, QuarkXPress propose certaines préférences d’application s’appliquant à tous les projets. Dans le volet
Mappage police (QuarkXPress/Edition Þ Préférences), vous pouvez spécifier une police de remplacement par défaut et définir quand l’alerte Polices
manquantes apparaît.
• Spécifiez la police de remplacement par défaut : chaque fois qu’une police
manquante ne possède pas de règle, vous pouvez spécifier une police par défaut
pour la remplacer. Cochez la case Spécifiez la police de remplacement par
défaut, puis choisissez une police active dans le menu déroulant Police de
remplacement par défaut. Il doit généralement s’agir d’une police toujours
active sur le système.
CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
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153
UTILISATION DE RÈGLES DE MAPPAGE DES POLICES
• Ne pas afficher la boîte de dialogue « Polices manquantes » : une fois que vous
avez mis en place des règles de mappage des polices adaptées à votre flux de production, vous pouvez supprimer l’affichage de l’alerte « Polices manquantes ».
Pour ce faire, cochez la case Ne pas afficher la boîte de dialogue « Polices
manquantes ». Si QuarkXPress rencontre une police manquante sans règle de
mappage, cliquez sur une option pour indiquer comment la gérer : Afficher
la boîte de dialogue « Polices manquantes » ou Remplacer les polices
manquantes par la police de remplacement par défaut (qui utilise la
Police de remplacement par défaut).
La création de règles de mappage de polices et la définition de préférences
peuvent vous permettre de ne plus jamais voir l’alerte Polices manquantes.
Souvenez-vous, cependant, que la plupart des flux de production sur papier
reposent sur l’utilisation précise des polices correctes avec chaque projet.
Avant de créer ces règles globales et de définir des préférences, assurez-vous
qu’elles conviennent à tous vos projets.
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CHAPITRE 5 : TEXTE ET TYPOGRAPHIE
CRÉATION DE TABLEAUX
Chapitre 6 : Tableaux
Que vous traitiez des données de tableau traditionnelles, telles que les données
d’un rapport annuel, un planning ou un formulaire de commande, ou souhaitiez
simplement organiser de manière rapide des images dans des blocs, comme un
triptyque d’Andy Warhol, les fonctionnalités de tableau de QuarkXPress vous
seront utiles. Elles offrent toutes les options de conception et la précision que
vous attendez de QuarkXPress, des couleurs de cellule, cellules de texte ou
d’image, formatages de cadre ou de grille à la gestion de texte importé ou de
fichiers Microsoft Excel.
Dans QuarkXPress, un tableau est un élément distinct, comme un bloc de
texte, un bloc d’image, un chemin de texte ou un trait. Comme pour ces
autres éléments, vous pouvez modifier l’ordre de superposition d’un tableau,
le grouper avec d’autres éléments, modifier ses attributs, le faire pivoter ou le
redimensionner et remplacer son contenu. Et comme pour les autres éléments,
le changement du contenu (texte et images) s’effectue à l’aide de l’outil
Modification, et celui des attributs (taille et positionnement, par exemple)
à l’aide de l’outil Déplacement. Sur certains points, toutefois, les tableaux
diffèrent quelque peu des éléments standard. Un tableau est déjà en lui-même
une sorte de groupe dans la mesure où il est composé d’une série de blocs groupés
rectangulaires appelés cellules. Lorsque vous manipulez des tableaux, vous
pouvez en quelque sorte considérer chaque cellule comme un bloc de texte,
d’image ou vide individuel, et vous pouvez traiter ces cellules comme ces
autres éléments. Pour manipuler les éléments du tableau lui-même, tels que
des rangées et des colonnes, utilisez le menu Tableau.
Depuis QuarkXPress 5, vous avez pu créer des tableaux composés de cellules de
texte et d’image et avez profité d’une suite complète d’options de formatage.
Pour QuarkXPress 6, nous avons continué à améliorer les fonctionnalités de
tableau pour les affiner davantage dans QuarkXPress 7 afin de produire des
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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155
CRÉATION DE TABLEAUX
contrôles puissants et évolués pour la création, la mise à jour et le formatage
des tableaux. Vous pouvez maintenant relier les tableaux à d’autres éléments
de texte, les faire pivoter, les continuer à d’autres emplacements, leur ajouter
des en-têtes et des pieds de page.
Pour plus d’informations sur l’utilisation des tableaux dans des mises en page
Web, reportez-vous au chapitre 3, « Mises en page Web ».
CRÉATION DE TABLEAUX
QuarkXPress propose trois options pour créer des tableaux : dessiner le tableau
complètement et ajouter les données, convertir du texte en tableau et importer
des données depuis Excel. L’option choisie dépend de la source des données.
• Dessinez le tableau vous-même si vous travaillez à partir d’une copie papier et
entrez les données, si vous importez des données non délimitées pour un tableau
ou si le tableau comporte essentiellement des images.
• La conversion du texte en tableau convient si les données sont déjà séparées,
ou délimitées (par des tabulations, par exemple) pour indiquer les colonnes et
les rangées.
• L’importation depuis Excel est l’option logique pour les données provenant
de ce logiciel, particulièrement en raison de la possibilité de mettre à jour
automatiquement les données des tableaux importés.
DESSIN D’UN TABLEAU
Avec QuarkXPress, vous pouvez tracer un rectangle de la taille approximative
du tableau souhaité, et c’est pratiquement tout ce que vous avez à dessiner.
Dès que vous relâchez le bouton de la souris, la boîte de dialogue Propriétés
du tableau apparaît pour vous permettre de personnaliser le tableau. Pour
dessiner un tableau et spécifier ses propriétés :
1 Sélectionnez l’outil Tableaux de la palette Outils.
2 Faites glisser la souris pour tracer un rectangle de la taille approximative du
tableau final. Pour contraindre le rectangle à un carré, appuyez sur la touche
Majuscule pendant que vous tracez le tableau.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
CRÉATION DE TABLEAUX
Faites glisser l’outil Tableaux pour tracer un rectangle de la taille approximative
du tableau final.
3 Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, la boîte de dialogue Propriétés
du tableau apparaît.
Si la boîte de dialogue Propriétés du tableau n’apparaît pas, cochez la case
Afficher boîte de dialogue de création dans les préférences de l’outil Tableaux
avant de retracer le tableau. Pour accéder à cette case à cocher, double-cliquez
sur l’outil Tableaux, choisissez Modifier, puis cliquez sur l’onglet Création.
4 Indiquez le nombre de rangées horizontales dans le champ Rangées et le
nombre de colonnes verticales dans le champ Colonnes. Vous pourrez ajouter
et supprimer des rangées et des colonnes ultérieurement. QuarkXPress calcule
automatiquement la largeur de la première rangée et la hauteur de colonne en
fonction de la taille du rectangle tracé.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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157
CRÉATION DE TABLEAUX
La boîte de dialogue Propriétés du tableau vous permet de personnaliser les
tableaux dessinés à l’aide de l’outil Tableaux.
5 Pour indiquer le type de cellule par défaut, cliquez sur Cellules de texte ou sur
Cellules d’image dans la zone Type de cellule. Cliquez sur l’option représentant
le type prévu de la majorité du contenu de tableau. Vous pourrez par la suite
sélectionner des cellules spécifiques et convertir le type de contenu si nécessaire.
6 Pour créer des cellules de texte qui s’élargissent à l’ajout de texte, utilisez
les contrôles de la zone Ajustement auto. Cochez Rangées pour augmenter automatiquement la hauteur des cellules et Colonnes pour leur largeur.
Si vous cochez les deux, la largeur des cellules augmentera d’abord pour
atteindre les valeurs maximales indiquées dans la rubrique Cellule de la boîte
de dialogue Modifier (menu Bloc).
Pour plus d’informations sur l’option d’ajustement automatique, reportez-vous à
la section « Ajustement automatique des rangées et des colonnes en fonction
du texte » plus loin dans ce chapitre.
7 Si vous avez une préférence pour parcourir les cellules d’un tableau lorsque
vous appuyez sur les touches Contrôle+Tabulation, vous pouvez choisir une
option différente dans le menu déroulant Ordre de tabulation.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
CRÉATION DE TABLEAUX
8 Pour lier des cellules de texte afin que le texte importé soit réparti entre les
cellules spécifiées, d’une manière semblable aux blocs de texte chaînés, cochez
la case Lier cellules.
Si vous ne liez pas les cellules de cette manière, vous pouvez effectuer cette
opération ultérieurement à l’aide de l’outil Chaînage ou la commande Lier
cellules de texte (menu Tableau). En outre, même si vous ne liez pas les
cellules de texte, vous pouvez utiliser Contrôle+Tabulation pour passer d’une
cellule à l’autre lors de la saisie ou de la modification des données.
9 Si vous cochez Lier cellules, vous pouvez choisir la séquence de liaison des
cellules de texte dans le menu déroulant Ordre de chaînage. Vous pouvez, par
exemple, spécifier un ordre de chaînage si vous savez que les données importées
présentent les valeurs en ordre croissant de gauche à droite mais pensez qu’elles
auraient plus d’impact si elles apparaissaient en ordre décroissant.
10 Si vous envisagez d’importer des données depuis Excel, cochez la case Relier à
des données externes. Pour plus d’informations, reportez-vous à « Importation
de tableaux Excel » plus loin dans ce chapitre.
11 Cliquez sur OK pour créer le tableau.
Si les valeurs par défaut de la boîte de dialogue Propriétés du tableau ne
conviennent pas à vos projets standard, par exemple, si tous vos tableaux sont
composés de cellules d’image ou qu’ils sont dotés d’un cadre de deux points,
vous pouvez modifier les préférences de l’outil Tableaux. Double-cliquez sur
l’outil Tableaux pour y accéder.
CONVERSION DE TEXTE EN TABLEAU
Si les informations que vous souhaitez utiliser dans un tableau ont déjà été
importées ou tapées dans un bloc de texte QuarkXPress, vous pouvez convertir
ce texte en tableau. Cette méthode est plus pratique si le texte est délimité
d’une façon ou d’une autre pour indiquer comment répartir les informations
en colonnes et rangées. Dans la plupart des cas, des tabulations indiquent les
nouvelles colonnes et les marques de paragraphe, les nouvelles rangées.
La conversion de texte en tableau est souvent la méthode la plus simple et la plus
rapide de créer un tableau. En outre, cette approche préserve tous les attributs de caractère et de paragraphe pertinents. Les paramètres des rubriques
Tabulations et Filets de la boîte de dialogue Attributs de paragraphe
(Style Þ Format) ne sont pas conservés car ils ne s’appliquent pas aux cellules
de tableau.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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159
CRÉATION DE TABLEAUX
La réussite de la conversion dépend de la préparation du texte lui-même. Il est
important d’utiliser les paragraphes, les tabulations, les espaces ou les virgules
(les caractères que QuarkXPress peut convertir) de manière cohérente dans un
bloc de texte car ces caractères permettent de définir les rangées et les colonnes
dans une conversion de tableau. Les utilisateurs se servent fréquemment de
plusieurs tabulations dans un traitement de texte pour aligner des colonnes
de données, au lieu de définir les taquets de tabulation appropriés. Si le bloc de
texte à convertir contient plusieurs tabulations, leur nombre est probablement
incohérent entre les différentes colonnes de données. Vous devrez les ajuster
avant de convertir le texte en tableau.
Le texte délimité préparé dans Microsoft Word présente un retour de paragraphe
à la fin de chaque rangée et une seule tabulation entre chaque colonne.
Pour convertir du texte en tableau :
1 Importez ou entrez le texte dans un bloc. Choisissez Affichage Þ Invisibles
pour visualiser les délimiteurs et déterminer le mode de séparation actuel des
informations. Le cas échéant, nettoyez le bloc de texte en supprimant tous les
caractères dispersés et en remplaçant les caractères incorrects (par exemple, deux
tabulations par une ou les sauts de ligne forcés par des retours de paragraphe).
2 À l’aide de l’outil Modification, sélectionnez tout le texte à convertir en tableau.
3 Choisissez Tableau Þ Convertir le texte en tableau pour afficher la boîte
de dialogue Convertir le texte en tableau.
160
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
CRÉATION DE TABLEAUX
La boîte de dialogue Convertir le texte en tableau vous permet de contrôler
la répartition des données en rangées et en colonnes, l’ordre de remplissage
des cellules et d’indiquer si les rangées et les colonnes doivent être ajustées
automatiquement au texte.
4 En fonction du texte sélectionné, QuarkXPress détermine la valeur des options
Séparer les rangées par et Séparer les colonnes par, et le nombre de rangées
et de colonnes nécessaires dans la pire des hypothèses pour le texte mis en
surbrillance. La plupart du temps, ces suppositions sont correctes et vous
pouvez continuer. Le cas échéant, vous pouvez effectuer des modifications
comme suit :
• Rangées et Colonnes : si ces valeurs sont incorrectes, vous pouvez les remplacer.
(Si vous effectuez cette opération, confirmez que les informations sont toujours
valables après la création du tableau.) Vous pouvez également augmenter ces
valeurs pour ajouter des rangées indicatrices de position en fin de tableau et
des colonnes sur le côté droit.
• Séparer les rangées par, Séparer les colonnes par : si les rangées et les colonnes
ne sont pas séparées correctement, vous pouvez modifier les options dans ces
menus déroulants. En cas de doute sur les valeurs à sélectionner, veillez à cocher
l’option Invisibles (menu Affichage) pour consulter le texte source.
Souvent, si les valeurs par défaut de la boîte de dialogue Convertir le texte
en tableau sont incorrectes, ceci indique un problème avec le texte ; par
exemple, une tabulation isolée qui crée plus de colonnes que souhaité. Dans
ce cas, cliquez sur Annuler, réparer le texte, puis choisissez à nouveau
Tableau Þ Convertir le texte en tableau.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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161
CRÉATION DE TABLEAUX
5 Par défaut, cette option crée des cellules adaptées au bloc le plus large dans le
texte mis en surbrillance. La taille des cellules demeure la même jusqu’à ce
que vous la modifiez. Vous pouvez toutefois créer des cellules qui s’élargissent
à l’ajout de texte à l’aide des contrôles de la zone Ajustement auto.
• Cochez Rangées pour augmenter automatiquement la hauteur des cellules
pour recevoir du texte supplémentaire.
• Cochez Colonnes pour augmenter automatiquement la largeur des cellules
pour recevoir du texte supplémentaire.
• Si vous cochez les deux cases, la largeur des cellules augmentera d’abord
jusqu’à atteindre la valeur maximale indiquée dans la rubrique Cellule de la
boîte de dialogue Modifier (menu Bloc).
Pour plus d’informations sur l’option d’ajustement automatique, reportez-vous
à la section « Ajustement automatique des rangées et des colonnes en fonction
du texte » plus loin dans ce chapitre.
6 Si vous souhaitez répartir différemment les informations dans le tableau, par
exemple si les valeurs sont actuellement organisées en ordre décroissant mais
auraient plus d’impact en ordre croissant, vous pouvez modifier leur direction.
Choisissez une option dans le menu déroulant Ordre de remplissage de la
cellule (par défaut, De gauche à droite, de haut en bas).
7 Cliquez sur OK. Un tableau est créé, décalé par rapport au bloc de texte d’origine.
8 Le texte source reste sur la page, derrière le nouveau tableau. Vous pouvez
supprimer le texte source ou le bloc de texte.
Le texte délimité présenté précédemment a été converti en tableau à l’aide de
formatage supplémentaire, tel qu’un cadre, un style de quadrillage et un retrait
de texte.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
CRÉATION DE TABLEAUX
Une fois le texte converti en tableau, vous pouvez modifier et formater ce
dernier comme tout autre. Pour extraire les données du tableau, reportez-vous
à la section « Reconversion des tableaux en texte » plus loin dans ce chapitre.
IMPORTATION DE TABLEAUX EXCEL
Les données de tableau proviennent souvent d’un tableur, tel qu’Excel, et vous
pouvez les importer comme des images. Même si la technique est légèrement
différente, les résultats sont identiques : le tableau dans QuarkXPress est lié au
fichier Excel pour le suivi et la mise à jour. Toutefois, le lien est en fait un peu
plus perfectionné qu’un lien d’image dans la mesure où chaque cellule de
tableau dans QuarkXPress est liée à la cellule correspondante dans Excel.
Comparez la feuille de calcul Excel sur la gauche avec le tableau QuarkXPress sur
la droite. Lorsque vous importez un tableau, chaque cellule Excel est liée à une
cellule de tableau QuarkXPress.
Même si vous pouvez mettre à jour les tableaux comme les images, gardez à
l’esprit ce qui suit :
• Si vous cochez l’option Importer les formats dans la boîte de dialogue
Liaison de tableaux la première fois que vous importez un tableau Excel, le
formatage de ce dernier est conservé (autant que possible) dans QuarkXPress.
Si vous modifiez par la suite le tableau, tout formatage local que vous avez
appliqué dans QuarkXPress est annulé et remplacé par le formatage issu du
fichier Excel.
• Si vous ne cochez pas l’option Importer les formats dans la boîte de dialogue
Liaison de tableaux la première fois que vous importez un tableau Excel, le
formatage de ce dernier n’est pas conservé. Si vous modifiez par la suite le tableau,
QuarkXPress tente de conserver tout formatage local que vous avez appliqué
dans QuarkXPress.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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163
CRÉATION DE TABLEAUX
Pour importer des tableaux et graphiques Excel dans QuarkXPress, le module
Table Import XTensions doit être chargé.
Pour importer un tableau Excel et préserver le lien dans QuarkXPress :
1 Si Excel est installé, ouvrez d’abord le fichier dans l’application et déterminez ce
que vous souhaitez importer. Souhaitez-vous, par exemple, importer plusieurs
feuilles de calcul ou simplement certaines cellules d’une feuille donnée ? Notez
ce que vous souhaitez importer, puis fermez le fichier.
2 À l’aide de l’outil Tableaux, faites glisser le curseur pour tracer un tableau aux
dimensions nécessaires approximatives.
3 Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, la boîte de dialogue Propriétés
du tableau apparaît. Cochez Relier à des données externes.
Si la boîte de dialogue Propriétés du tableau n’apparaît pas, cochez la case
Afficher boîte de dialogue de création dans les préférences de l’outil Tableaux.
Pour accéder à cette case à cocher, double-cliquez sur l’outil Tableaux, cliquez
sur Modifier, puis sur l’onglet Création.
4 Si vous avez une préférence pour parcourir les cellules d’un tableau lorsque
vous appuyez sur les touches Contrôle+Tabulation, vous pouvez choisir une
option Ordre de tabulation différente.
5 Pour que le texte s’ajuste automatiquement aux cellules, particulièrement
si vous décidez de ne pas utiliser la géométrie du tableau Excel, utilisez
les contrôles de la zone Ajustement auto. Cochez Rangées pour augmenter
automatiquement la hauteur des cellules et Colonnes pour leur largeur. Si vous
cochez les deux, la largeur des cellules augmentera d’abord jusqu’à atteindre
la valeur maximale indiquée dans la rubrique Cellule de la boîte de dialogue
Modifier (menu Bloc).
6 Cliquez sur OK pour afficher la boîte de dialogue Liaison de tableaux.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
CRÉATION DE TABLEAUX
La boîte de dialogue Liaison de tableaux permet de sélectionner un fichier Excel
et d’indiquer les feuilles de calcul à importer et comment.
7 Cliquez sur Parcourir pour localiser et sélectionner un fichier Excel à importer.
8 Si le fichier contient plusieurs feuilles de calcul, choisissez celle que vous
souhaitez importer dans le menu déroulant Feuille. Vous ne pouvez importer
qu’une seule feuille de calcul à la fois.
9 Pour n’importer qu’une partie des données, vous pouvez indiquer une plage
de cellules dans le champ Série ou choisir une plage nommée dans le
menu déroulant.
10 Dans la zone Options, cochez les attributs que vous souhaitez importer :
• Inclure les rangées masquées et Inclure les colonnes masquées : importe
les rangées ou colonnes masquées à l’aide des commandes Format Þ Rangée Þ
Masquer ou Format Þ Colonne Þ Masquer dans Excel.
• Importer les formats : importe le texte avec son formatage, tel que la
police, la couleur et l’alignement spécifiés dans la barre d’outils Formatage
(menu Affichage) dans Excel.
• Inclure la géométrie : importe les cellules à la taille qu’elles avaient dans
Excel. Désactivez cette option pour ajuster le tableau Excel à la taille tracée
dans QuarkXPress.
• Importer feuilles de style : importe les styles appliqués au texte défini dans
la boîte de dialogue Formats (menu Style) dans Excel. Les conflits de noms
pour les feuilles de style Excel importées sont gérés de la même façon qu’avec
les feuilles de style Word.
11 Cliquez sur OK pour créer un tableau à partir des données Excel.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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165
CRÉATION DE TABLEAUX
Les informations Excel sont importées dans QuarkXPress comme suit :
• Les bordures sont mappées sur les styles de ligne QuarkXPress si possible ; sinon,
celles-ci sont importées sous forme de lignes unies d’un point.
• Les styles de souligné Simple, Double, Comptabilité simple et Comptabilité
double sont convertis au style de type Souligné.
• Les valeurs de rotation dans les cellules sont préservées.
• Les hyperliens sont importés et apparaissent dans la palette Hyperliens
(menu Fenêtre).
• Les cellules fusionnées sont importées sous forme de cellules de
tableau combinées.
• Les formules et les références ne sont pas importées mais les valeurs finales
en résultant le sont.
• Les images insérées ne sont pas importées.
• Le texte auquel les options Filtre automatique ou Filtre élaboré
(Données Þ Filtre) sont appliquées est importé sous forme de texte statique.
INSERTION DE TABLEAUX EXCEL PAR COLLAGE
Un moyen rapide de créer un tableau à partir de données Excel, sans relier le
tableau source au projet QuarkXPress pour les mises à jour, consiste à copier
et à coller. Pour cela, sélectionnez une partie quelconque d’une feuille de
calcul Excel et copiez les données sélectionnées, puis allez dans QuarkXPress
et choisissez Édition Þ Coller. QuarkXPress crée un tableau en fonction des
données et insère le texte. Le tableau reflète la géométrie du tableau Excel.
IMPORTATION DE GRAPHIQUES EXCEL
Si vous souhaitez utiliser des graphiques ou des images créés dans Excel via
Insérer Þ Graphique ou Insérer Þ Image dans une mise en page QuarkXPress,
vous pouvez les importer de la même façon que les autres images. Pour cela,
utilisez la rubrique Diagramme de la boîte de dialogue Importer image
(menu Fichier) dans QuarkXPress. Le suivi des graphiques et images importés
depuis Excel s’effectue via la rubrique Images de la boîte de dialogue Usage
(menu Utilitaires) comme pour les autres images.
AJOUT DE TEXTE ET D’IMAGES AUX TABLEAUX
Lorsque vous travaillez avec des tableaux, vous pouvez considérer une cellule
comme un bloc de texte ou d’image. Chaque bloc possède un contenu, du texte
lié ou non à la cellule suivante, une image individuelle ou rien (peut-être un
simple dégradé). Vous pouvez donc ajouter du contenu aux tableaux comme
vous le faites pour les blocs, en tapant ou en important du texte, ou en
important des images.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
AJOUT DE TEXTE ET D’IMAGES AUX TABLEAUX
AJOUT DE TEXTE AUX CELLULES D’UN TABLEAU
L’ajout de texte aux cellules d’un tableau s’effectue de deux façons : par la
saisie du texte dans des cellules ou son importation dans des cellules liées.
(Vous pouvez également importer du texte dans des cellules individuelles
même si cette méthode de remplissage d’un tableau est laborieuse.) Pour
démarrer, utilisez l’outil Modification et cliquez dans une cellule :
• Commencez à saisir manuellement le texte. Lorsque vous avez terminé dans une
cellule, appuyez sur les touches Contrôle+Tabulation pour passer à la suivante
ou Contrôle+Majuscule+Tabulation pour retourner à la cellule précédente.
• Choisissez Fichier Þ Importer texte pour effectuer l’opération correspondante.
Si vous avez coché la case Lier les cellules dans la boîte de dialogue Propriétés
du tableau ou lié les cellules à l’aide de l’outil Chaînage, le texte importé se
place dans les cellules selon l’ordre de chaînage indiqué.
Comme pour les blocs de texte liés, le texte remplit chaque cellule liée avant
de passer à la suivante. Il vous faudra peut-être utiliser le caractère Colonne
suivante (Entrée sur le clavier) pour déplacer du texte vers la cellule liée suivante.
Si vous travaillez sur du texte délimité, par exemple des tabulations entre des
colonnes et des retours de paragraphe entre rangées, importez le texte dans
un bloc et utilisez Convertir le texte en tableau (menu Tableau) au lieu de
l’importer dans un tableau terminé.
L’importation de texte est la même pour les cellules de tableau liées que pour les
blocs de texte liés. Les flèches indiquent l’ordre de chaînage des cellules.
IMPORTATION D’IMAGES DANS DES CELLULES DE TABLEAU
Lorsque vous générez un tableau, la boîte de dialogue Propriétés du tableau
vous permet de créer des cellules d’image. Même si cette option est pratique
pour les tableaux dont chaque cellule contient une image, ce scénario est loin
d’être courant. Il est plus probable que votre tableau commencera par des
cellules de texte et contiendra quelques cellules d’image.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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AJOUT DE TEXTE ET D’IMAGES AUX TABLEAUX
La conversion de cellules de texte en cellules d’image est similaire à la conversion
d’un bloc de texte en bloc d’image. Sélectionnez toutes les cellules à convertir et
choisissez Bloc Þ Contenu Þ Image. L’importation et le formatage des images
dans des cellules de tableau sont identiques à la manipulation des images dans
des blocs d’image. Sélectionnez d’abord la cellule d’image à l’aide de l’outil
Modification, puis utilisez la boîte de dialogue Importer image (menu Fichier)
pour effectuer l’opération correspondante. Pour formater l’image, utilisez la
rubrique Image de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc), le menu Style
et la palette Effets d’image (menu Fenêtre).
Outre importer des images, vous pouvez coller une image de basse résolution
dans une cellule de tableau sélectionnée.
L’utilisation de cellules de texte et d’image dans un tableau facilite la création de
diagrammes et de catalogues.
UTILISATION D’IMAGES COMME FONDS DE TABLEAU
Pour utiliser une image comme arrière-plan d’un tableau entier, placez celui-ci
devant le bloc contenant l’image. Pour que l’image soit visible à travers le
tableau, les cellules doivent être transparentes. Dans la zone Couleur de la
rubrique Cellules (Bloc Þ Modifier), choisissez Néant ou renseignez le champ
Opacité à l’aide d’une valeur inférieure à 100 % pour les cellules sélectionnées.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
La manipulation de texte dans des tableaux est similaire à son traitement dans
des blocs. Les seules différences concernent le mode de navigation entre les
cellules et la sélection de texte dans celles-ci. Lorsque vous travaillez sur des
tableaux importés depuis d’Excel, vous pouvez automatiquement appliquer
les modifications effectuées dans Excel par la mise à jour du tableau.
MODIFICATION DU TEXTE D’UN TABLEAU
Deux éléments importants doivent être présents à l’esprit en matière de modification de texte dans des tableaux : le mode de navigation entre les cellules
et la sélection de texte pour le formatage. Comme c’est systématiquement le
cas lors pour de les (manipulations) (de texte) classiques, vous devez d’abord
sélectionner l’outil Modification.
La navigation à travers un tableau fonctionne de la façon suivante :
• Cliquez dans la cellule où le texte doit être saisi ou importé.
• Appuyez sur Contrôle+Tabulation pour passer à la cellule suivante.
• Appuyez sur Contrôle+Majuscule+Tabulation pour retourner à la
cellule précédente.
• Utilisez les touches fléchées pour parcourir le texte d’une cellule et vous
déplacer d’une cellule à l’autre.
Pour insérer un caractère de tabulation dans une cellule de texte, appuyez sur
la touche Tabulation. Pour insérer une tabulation de retrait droit, appuyez sur
les touches Option+Tabulation (Mac OS) ou Majuscule+Tabulation (Windows).
Si vous devez aligner les nombres d’un tableau sur la virgule décimale ou un autre
caractère, vous pouvez insérer des tabulations dans chaque cellule et indiquez
les taquets appropriés dans le champ Aligner sur (Style Þ Tabulations).
La sélection de texte dans les cellules fonctionne comme suit :
• Pour sélectionner du texte dans une cellule, faites glisser le curseur dans celle-ci.
• Cliquez deux fois pour sélectionner un mot, trois pour une ligne et quatre
pour un paragraphe.
• Pour sélectionner tout le texte d’une cellule ou de cellules liées, cliquez cinq
fois ou choisissez Édition Þ Tout sélectionner.
La sélection de texte dans les rangées et colonnes fonctionne comme suit :
• Pour sélectionner tout le texte d’une rangée, cliquez en dehors du bord gauche
ou droit du tableau.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
En dehors des limites d’un tableau, le pointeur devient une flèche et vous pouvez
sélectionner toute une rangée ou colonne.
• Pour sélectionner tout le texte d’une colonne, cliquez en dehors du bord
supérieur ou inférieur du tableau.
• Pour sélectionner tout le texte de plusieurs rangées ou colonnes, faites glisser
le pointeur le long d’un des bords du tableau.
• Pour sélectionner du texte dans des rangées ou des colonnes non
adjacentes, appuyez sur la touche Majuscule et cliquez sur les rangées
ou colonnes spécifiques.
• Pour choisir le texte dans diverses rangées et colonnes, utilisez les options dans
le sous-menu Sélectionner du menu Tableau. Les options sont les suivantes :
Cellule, Rangée, Rangées impaires, Rangées paires, Colonne, Colonnes
impaires, Colonnes paires, Toutes cellules, Rangées en-tête, Rangées pied
de page et Rangées corps.
Les commandes Sélectionner du menu Tableau sont utiles pour appliquer
différents formatages à des rangées ou des colonnes alternées.
Le sous-menu Sélectionner du menu Tableau présente des options pour choisir
différentes parties d’un tableau. À la droite du sous-menu, vous pouvez visualiser
le résultat de la sélection suivante : Tableau Þ Sélectionner Þ Rangées paires.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
COUPER/COPIER ET COLLER LE CONTENU D’UN TABLEAU
Vous pouvez couper/copier et coller le texte et les images des cellules d’un
tableau comme vous le faites avec tout autre contenu. Pour couper/copier et
coller des cellules :
Sélectionnez les rangées, colonnes ou cellules à l’aide de l’outil Modification,
puis choisissez Édition Þ Couper ou Édition Þ Copier.
À l’aide de l’outil Modification, sélectionnez les rangées, colonnes ou cellules
où vous souhaitez coller le contenu découpé ou copié. Choisissez Édition Þ
Coller pour coller le contenu.
Vous remarquerez peut-être ce qui suit :
• Vous ne pouvez copier qu’une seule cellule d’image à la fois. Si vous sélectionnez plusieurs cellules d’image, les commandes Couper, Copier et Coller
(menu Édition) ne sont pas disponibles.
• Si vous copiez plus de cellules de texte que le tableau ou les cellules de destination peuvent en contenir, les cellules sont collées (dans le même ordre que
dans le tableau initial) de gauche à droite et de haut en bas jusqu’au remplissage
de la zone de collage. Les cellules de texte restantes ne sont pas collées.
• Si vous sélectionnez plusieurs cellules avec des contenus de type différent
(une cellule d’image, une autre de texte et une dernière au contenu Néant,
par exemple), les commandes Couper, Copier et Coller (menu Édition) ne
sont pas disponibles.
CHAÎNAGE DE CELLULES DE TABLEAU
Les cellules de tableau peuvent être liées entre elles, tout comme les blocs et
les chemins de texte. Le texte saisi, importé ou collé dans une cellule remplit
alors la première cellule de texte de l’article chaîné, puis chaque cellule liée
suivante. Comme pour le texte des blocs chaînés, le caractère Colonne suivante
(Entrée sur le clavier) est utile pour contrôler le flux de texte dans les cellules
chaînées. Outre les cellules de tableau entre elles, vous pouvez chaîner des
cellules à partir des blocs et des chemins de texte.
Pour chaîner des cellules de tableau, vous disposez de plusieurs options :
• Pour chaîner toutes les cellules d’un tableau, cochez la case Lier les cellules
dans la boîte de dialogue Propriétés du tableau lorsque vous créez le tableau.
Vous pouvez indiquer un ordre de chaînage, que vous pouvez changer
ultérieurement dans la rubrique Tableaux de la boîte de dialogue Modifier
(menu Bloc).
• Pour chaîner des cellules sélectionnées dans un tableau, choisissez Tableau Þ
Lier les cellules de texte. Toutes les cellules à l’exception de la première doivent
être vides. Comme pour les blocs et chemins de texte, vous ne pouvez pas créer
de liens avec des éléments contenant déjà du texte.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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171
MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
• Pour lier manuellement des cellules de tableau, utilisez l’outil Chaînage. Comme
pour les blocs de texte, cliquez sur la cellule de début pour la sélectionner, puis
sur la suivante que vous souhaitez ajouter. Pour rediriger les liens existants,
appuyez sur la touche Majuscule et cliquez à l’aide de l’outil Chaînage. Lorsque
vous effectuez vous-même le chaînage, vous pouvez choisir n’importe quel ordre.
Lorsque vous effectuez vous-même le chaînage de cellules de texte, vous pouvez en
omettre certaines, utiliser l’ordre de votre choix et créer des liens vers des éléments
extérieurs, tels qu’un chemin de texte.
• Pour supprimer le chaînage de cellules d’un tableau, utilisez l’outil Séparation
pour cliquer sur l’extrémité épointée de la flèche entre deux cellules. Lorsque
vous séparez des cellules, le texte restant retourne à la première cellule de la
chaîne. Si le texte ne tient pas, le symbole de débordement apparaît.
• Pour lier des cellules de tableau à des blocs ou chemins de texte, utilisez
l’outil Chaînage.
Si vous combinez des cellules de texte chaînées (Tableau Þ Fusionner les
cellules), elles sont retirées de la chaîne de texte ; les autres liens ne sont pas
affectés. Si une cellule fusionnée est fractionnée (Tableau Þ Diviser cellule), les
liens sont maintenus et le texte est réparti selon l’ordre de chaînage spécifié.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
FORMATAGE DU TEXTE D’UN TABLEAU
Le formatage du texte d’un tableau est identique au formatage de tout autre
texte : sélectionnez le texte à l’aide de l’outil Modification et appliquez des
options du menu Style, notamment les feuilles de style de paragraphe et de
caractère. Pour positionner du texte dans les cellules sélectionnées, utilisez la
rubrique Texte de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc).
La rubrique Texte de la boîte de dialogue Modifier pour les tableaux (menu Bloc)
est similaire à celle des blocs de texte, et offre des contrôles de retrait de texte
et d’alignement vertical, entre autres.
MISE À JOUR D’UN TABLEAU EXCEL
Si vous importez un tableau d’Excel à l’aide de la fonction Relier à un tableau
externe de la boîte de dialogue Propriétés du tableau, le suivi de l’usage du
tableau est effectué comme celui des images. Ceci garantit que vous êtes ainsi
averti de la modification du tableau source et que vous disposez des données
les plus récentes lorsque vous produisez la mise en page par impression,
rassemblement des informations pour la sortie, enregistrement en PDF
ou exportation en HTML. Pour vérifier le statut d’un tableau, choisissez
Utilitaires Þ Usage, puis cliquez sur l’onglet Tableaux.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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173
MODIFICATION ET FORMATAGE DU TEXTE DU TABLEAU
La rubrique Tableaux de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires) assure le
suivi des tableaux Excel importés et vous avertit si les données source changent.
Comme avec les images, la rubrique Tableaux recense chaque utilisation
d’un tableau dans la mise en page et affiche l’état OK, Modifié ou Manquant.
Mais contrairement aux images, vous n’avez pas à vous préoccuper de la sortie
d’un tableau associé à un état Manquant. QuarkXPress produira simplement
le tableau tel qu’il apparaît dans la mise en page. Un état Modifié, toutefois,
peut indiquer que les données du tableau ont changé. Dans ce cas, si vous
souhaitez importer les nouvelles données, sélectionnez une instance du tableau
dans la rubrique Tableaux et cliquez sur Mettre à jour. Lors de la mise à jour,
les événements ci-après peuvent se produire :
• Si vous avez coché l’option Importer les formats dans la boîte de dialogue
Liaison de tableaux lors de la création du tableau, tout le formatage du tableau,
y compris l’ajout de rangées pour les en-têtes et les pieds de page, est conservé.
• Si la structure du tableau Excel est modifiée (par l’ajout ou la suppression de
rangées, par exemple), ces modifications ne seront pas reflétées dans le tableau
actualisé. Seules les cellules de la structure du tableau d’origine sont mises à
jour. Si vous utilisez un tableau dont la structure a été modifiée dans Excel,
il est conseillé de supprimer le tableau de la mise en page QuarkXPress et de
réimporter le tableau Excel modifié.
• Lorsqu’une cellule est retirée du fichier Excel, une valeur nulle est extraite
pour cette cellule dans le tableau QuarkXPress.
• Les attributs de géométrie de texte ou de tableau définis dans QuarkXPress
peuvent être supplantés lors de la mise à jour du tableau, suivant les options
sélectionnées lors de l’importation initiale du tableau.
Sous Windows, vous pouvez mettre à jour automatiquement tous les tableaux
modifiés dans les mises en page lorsque vous ouvrez un projet en cliquant sur
le bouton Ouvrir de la boîte de dialogue du même nom (menu Fichier) tout
en appuyant sur la touche Ctrl.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
FORMATAGE DE TABLEAUX
FORMATAGE DE TABLEAUX
Les tableaux, tout comme d’autres éléments de QuarkXPress, disposent de leur
propre version de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc) pour le formatage
de leurs attributs. Les rubriques disponibles dans la boîte de dialogue Modifier
dépendent de l’élément sélectionné. Vous pouvez, par exemple, sélectionner
le tableau entier à l’aide de l’outil Déplacement, des cellules ou des groupes
de cellules à l’aide de l’outil Modification ou des grilles, des cellules d’image
ou de texte spécifiques. Les options des palettes Spécifications et Couleurs
reflètent également les sélections de tableau, vous permettant d’effectuer
des ajustements.
Dans la boîte de dialogue Modifier, les options des rubriques Habillage et Ombre
portée sont les mêmes pour les tableaux que pour les autres éléments. Cette
section met l’accent sur les attributs spécifiques aux tableaux.
ENCADREMENT DES TABLEAUX
Lorsqu’un tableau entier est sélectionné à l’aide de l’outil Déplacement, vous
pouvez utiliser la rubrique Cadre de la boîte de dialogue Modifier pour définir
l’épaisseur, le style de trait, la couleur et la couleur d’intervalle du cadre. Pour
les couleurs, vous pouvez définir des teintes et opacités. Les cadres sont toujours
placés hors des limites du tableau.
La rubrique Cadre de la boîte de dialogue Modifier s’affiche lorsqu’un tableau
entier est sélectionné avec l’outil Déplacement. Vous pouvez l’utiliser pour encadrer
les contours extérieurs d’un tableau.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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175
FORMATAGE DE TABLEAUX
CRÉATION D’ARRIÈRE-PLANS DE TABLEAU
Dans QuarkXPress, un tableau entier peut avoir ses propres couleurs ou
dégradés de fond. Toutefois, vous pouvez voir ce fond uniquement si la couleur des cellules de ce tableau est Néant ou si la valeur du champ Opacité est
inférieure à 100 %, ce qui rend les cellules transparentes. Sinon, le fond des
cellules supplante celui du tableau. Pour définir un fond pour le tableau
sélectionné, utilisez la rubrique Tableau de la boîte de dialogue Modifier.
Si vous souhaitez utiliser une image pour un fond de tableau, placez ce
dernier sur l’image et assurez-vous que le fond et les cellules du tableau
sont transparents.
La rubrique Tableau permet de définir la position, la taille et l’arrière-plan
d’un tableau.
DÉFINITION DE LA TRANSPARENCE D’UN TABLEAU
Vous pouvez modifier l’opacité d’un tableau entier, arrière-plan, cadre, quadrillage et contenu inclus. Pour cela, utilisez le champ Opacité tableau de la
rubrique Tableau dans la boîte de dialogue Modifier. Cette valeur d’opacité
sera appliquée en plus des autres valeurs d’opacité définies pour les éléments
et le contenu du tableau, tels que les arrière-plans de cellule, quadrillage, texte
et images.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
FORMATAGE DE TABLEAUX
FORMATAGE DU QUADRILLAGE
Le quadrillage est formé par les lignes horizontales entre les rangées et les
lignes verticales entre les colonnes. Le quadrillage est généralement formaté
différemment : par exemple, vous pouvez utiliser un quadrillage plus épais
directement au-dessous de la rangée d’en-tête d’un tableau. Lorsque le quadrillage est sélectionné, vous pouvez utiliser la rubrique Grilles de la boîte
de dialogue Modifier pour définir des styles de ligne, épaisseurs, couleurs,
couleurs d’intervalle, teintes et opacités.
1 Pour formater un quadrillage, sélectionnez-le comme suit :
• Cliquez sur un quadrillage unique avec l’outil Modification.
• Pour sélectionner plusieurs quadrillages, cliquez sur chacun tout en maintenant
la touche Majuscule enfoncée.
• Pour le tableau entier, tout le quadrillage horizontal ou vertical, sélectionnez
le tableau à l’aide de l’outil Déplacement. Vous pouvez alors effectuer une
sélection dans la boîte de dialogue Modifier.
• Choisissez une option dans le sous-menu Sélectionner du menu Tableau :
Grilles horizontales, Grilles verticales, Bordure ou Toutes grilles.
2 Lorsque le quadrillage approprié est sélectionné, choisissez Bloc Þ Modifier,
puis cliquez sur l’onglet Grille.
La rubrique Grille de la boîte de dialogue Modifier permet de définir les
épaisseurs, styles de ligne, couleurs, etc. des quadrillages sélectionnés.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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177
FORMATAGE DE TABLEAUX
3 Lorsqu’aucun quadrillage n’est sélectionné dans le tableau actif, cliquez sur un
des boutons placés à droite de la zone Prévisualisation. Ceux-ci permettent
de sélectionner, de haut en bas : Toutes grilles, Grilles horizontales ou
Grilles verticales.
4 Modifiez des valeurs dans la rubrique Grille, en utilisant la zone Prévisualisation
et le bouton Appliquer pour vous aider à prendre des décisions.
La palette Spécifications (menu Fenêtre) dispose également d’une rubrique
pour le formatage des grilles sélectionnées.
FORMATAGE DES CELLULES, RANGÉES ET COLONNES
QuarkXPress offre des contrôles de précision pour le formatage de chaque
cellule d’un tableau. Pour formater une rangée ou une colonne, il vous suffit
de sélectionner toutes ses cellules. Pour sélectionner les cellules à modifier,
effectuez l’une des opérations ci-après à l’aide de l’outil Modification :
• Sélectionnez une cellule en cliquant dedans.
• Pour sélectionner toutes les cellules d’un tableau, cliquez dans une cellule et
choisissez Tableau Þ Sélectionner Þ Toutes cellules.
• Pour sélectionner une seule rangée ou colonne, pointez à l’extérieur d’un bord
du tableau jusqu’à l’apparition de la flèche de sélection. Cliquez sur la flèche
pour sélectionner la rangée ou la colonne. Vous pouvez également choisir
Tableau Þ Sélectionner Þ Rangée ou Tableau Þ Sélectionner Þ Colonne.
• Pour sélectionner plusieurs rangées ou colonnes adjacentes, faites glisser le
pointeur flèche le long du bord du tableau pour étendre la sélection.
• Pour sélectionner du texte dans des rangées ou des colonnes non adjacentes,
appuyez sur la touche Majuscule et cliquez sur le pointeur flèche.
• Pour sélectionner des rangées ou des colonnes d’un type particulier, choisissez
une option dans le sous-menu Sélectionner du menu Tableau : Rangées
impaires, Rangées paires, Colonnes impaires ou Colonnes paires. Si vous
travaillez sur les rangées d’en-tête et de pied de page d’un tableau continu, vous
pouvez choisir Rangées en-tête, Rangées pied de page ou Rangées corps.
La sélection de rangées et de colonnes d’un type précis simplifie l’application
de formatages alternés, tels que teinter une rangée sur deux, permettant une
lecture plus aisée des données d’un tableau.
178
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
FORMATAGE DE TABLEAUX
Le sous-menu Sélectionner du menu Tableau permet de choisir des rangées ou
des colonnes d’un type particulier, comme les colonnes paires.
Une fois les cellules sélectionnées, vous pouvez en modifier le fond dans la
rubrique Cellules de la boîte de dialogue Modifier. Utilisez les zones Cellule
et Dégradé pour définir une couleur, un dégradé et une opacité pour les cellules.
Les couleurs ou dégradés de fond ou que vous appliquez au sein d’une cellule
sont posés au-dessus du fond défini pour le tableau même. Par exemple, si les
cellules sont transparentes, vous pouvez voir l’arrière-plan du tableau.
Les zones Cellule et Dégradé de la rubrique Cellules de la boîte de dialogue
Modifier permettent de définir une couleur ou un dégradé pour les
cellules sélectionnées.
La palette Couleurs (menu Fenêtre) permet également d’appliquer des couleurs
et des dégradés au fond des cellules sélectionnées.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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179
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
Les tableaux QuarkXPress sont flexibles, vous pouvez donc facilement modifier
leur position sur la page, le nombre et la largeur des rangées et des colonnes,
etc. Vous pouvez fusionner et fractionner des cellules en cas de besoin pour
contenir des données changeantes, garantir qu’un tableau conserve la même
taille et ajuster automatiquement les rangées et les colonnes pour contenir
le texte.
POSITIONNEMENT D’UN TABLEAU DANS UNE PAGE
Comme pour les autres éléments, vous pouvez déplacer et faire pivoter des
tableaux avec précision ou à main levée. Vous pouvez sélectionner un tableau et
entrez des nouvelles valeurs X (Origine horizontale), Y (Origine verticale)
ou Rotation dans la rubrique Classique de la palette Spécifications ou dans la
rubrique Tableau de la boîte de dialogue Modifier. Ou, vous pouvez repositionner un tableau en le faisant glisser à l’aide de l’outil Déplacement ou Rotation.
Si le tableau traité est plus long qu’une page ou qu’une planche, reportez-vous
à « Continuation des tableaux dans d’autres emplacements » plus loin dans
ce chapitre.
INSERTION DE RANGÉES OU DE COLONNES
Vous pouvez insérer des rangées et des colonnes n’importe où dans un tableau.
Il suffit de cliquer dans la cellule immédiatement au-dessus ou au-dessous de
l’emplacement où vous souhaitez ajouter une rangée. Ou cliquez dans une
cellule à droite ou à gauche de l’emplacement où vous souhaitez ajouter
une colonne. Puis, choisissez Tableau Þ Insérer Þ Rangée ou Tableau Þ
Insérer Þ Colonne.
Dans la boîte de dialogue Insérer des rangées dans le tableau ou Insérer
des colonnes dans le tableau qui apparaît, entrez le nombre de rangées
ou de colonnes à insérer. Pour les rangées, cliquez sur Insérer au-dessus
de la sélection ou Insérer sous la sélection pour spécifier où insérer les nouvelles rangées ; pour les colonnes, cliquez sur Insérer à gauche de la sélection
ou Insérer à droite de la sélection. Si vous souhaitez affecter les attributs
de la rangée ou de la colonne sélectionnée aux nouvelles, tels que les fonds
de cellule et le formatage de quadrillage, cochez la case Conserver attributs.
Lorsque vous manipulez des cellules liées, vous pouvez utiliser l’outil Chaînage
pour rediriger les liens à l’intérieur et en dehors des nouvelles cellules. Comme
vous le faites lorsque vous liez des blocs de texte, utilisez la combinaison
Majuscule+clic pour rediriger les liens.
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
Ajoutez des rangées adjacentes à la sélection actuelle à l’aide de la boîte de
dialogue Insérer des rangées dans le tableau.
Lorsque l’option Maintenir la géométrie est activée dans le menu Tableau,
la taille des colonnes ou des rangées existantes est réduite pour faire tenir
les colonnes ou les rangées insérées. Si cette option n’est pas activée, le tableau
gagne en hauteur ou en largeur selon les besoins.
SUPPRESSION DE RANGÉES ET DE COLONNES
Vous pouvez supprimer des rangées ou des colonnes de tableau, comme vous
pouvez les insérer. Le texte ou les images qu’elles contiennent seront supprimés
également, à moins que les cellules ne soient liées à d’autres maintenues dans
le tableau. Vous ne pouvez pas supprimer des cellules individuelles d’un tableau
car cela détruirait la symétrie de celui-ci.
Pour sélectionner des rangées ou des colonnes à supprimer, faites glisser le
pointeur flèche sur le bord d’un tableau, puis cliquez ce pointeur tout en
appuyant sur la touche Majuscule, ou utilisez les commandes du sous-menu
Sélectionner du menu Tableau (telles que Rangées impaires). Puis, choisissez
Tableau Þ Supprimer Þ Rangée ou Tableau Þ Supprimer Þ Colonne.
lorsque l’option Maintenir la géométrie est activée dans le menu Tableau, la
taille des colonnes ou des rangées existantes augmente pour remplir l’espace
qui était occupé par les colonnes ou rangées supprimées. Si cette option n’est
pas activée, le tableau est réduit selon les besoins.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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181
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
FUSION DE CELLULES
Vous pouvez fusionner une sélection rectangulaire de cellules de tableau
adjacentes (même des rangées et des colonnes entières) en une cellule unique.
Cette fonction est utile lorsque le titre d’un tableau s’étend sur trois cellules au
lieu d’une, par exemple. Si vous fusionnez des cellules de texte liées, le texte est
distribué dans les cellules restantes. Si vous fusionnez des cellules non liées
contenant du texte ou des images, le contenu de la cellule supérieure gauche
de la sélection est conservé dans la cellule fusionnée.
Pour fusionner des cellules, cliquez à l’aide de l’outil Modification sur une
sélection rectangulaire de cellules tout en appuyant sur la touche Majuscule.
Choisissez Tableau Þ Fusionner les cellules. Pour annuler la fusion des
cellules afin de les adapter au tableau qui les contient, sélectionnez-les, puis
choisissez Tableau Þ Diviser cellules.
Dans ce tableau, les quatre cellules supérieures sont fusionnées en une seule
pour former l’en-tête du tableau.
MAINTIEN DE LA GÉOMÉTRIE D’UN TABLEAU
Lorsque vous ajoutez ou supprimez des rangées et des colonnes, vous pouvez
préciser si les modifications doivent se répercuter sur la largeur et la hauteur
du tableau. Pour que ces dernières demeurent inchangées, sélectionnez le
tableau, puis activez l’option Maintenir la géométrie dans le menu ou la
rubrique Tableau de la boîte de dialogue Modifier (menu Bloc). Lorsque cette
option est activée, les rangées et les colonnes d’un tableau sont redimensionnées
proportionnellement afin de s’adapter aux modifications. Lorsqu’elle n’est pas
activée, le tableau s’élargit ou rétrécit au fur et à mesure que vous modifiez les
rangées et les colonnes.
182
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
AJUSTEMENT AUTOMATIQUE DES RANGÉES ET DES COLONNES EN
FONCTION DU TEXTE
Si vous entrez ou importez du texte dans des cellules, ces dernières peuvent
s’étendre pour faire tenir tout le texte saisi. La fonction Ajustement auto.
permet cela dans les rangées et les colonnes sélectionnées, ou le tableau entier.
Lorsque vous l’appliquez, la taille des cellules s’agrandit au fur et à mesure de
l’ajout du texte ou si le corps de la police est augmenté ; elle n’est pas réduite
si vous supprimez du texte ou si vous diminuez le corps de la police. Pour
définir un ajustement automatique :
• Lorsque vous créez un tableau avec l’outil Tableaux, vous pouvez activer
l’option Ajustement auto. en cochant Rangées et/ou Colonnes dans la zone
Ajustement auto. de la boîte de dialogue Propriétés du tableau.
• Pour un tableau existant, vous pouvez activer cette fonction pour des rangées
ou des colonnes sélectionnées, ou pour le tableau entier. Pour cela, choisissez
Bloc Þ Modifier Þ onglet Cellules. Dans la zone Largeur et/ou Hauteur,
activez Ajustement auto.
• À ce moment, vous pouvez renseigner les champs Maximum pour la hauteur
des rangées et/ou la largeur des colonnes. Une fois les cellules automatiquement
redimensionnées à la hauteur et à la largeur maximum définies, le texte
déborde.
• Si vous activez Ajustement auto. pour les rangées et les colonnes, la largeur
de colonne est modifiée en premier. La largeur des cellules augmente jusqu’à
la valeur maximum, puis leur hauteur.
Dans les zones Largeur et Hauteur de la rubrique Cellules, vous pouvez activer
l’option Ajustement auto. et renseigner le champ Maximum pour les colonnes
ou les rangées.
Lorsque vous souhaitez modifier le fonctionnement de l’ajustement automatique, vous pouvez changer les paramètres Ajustement auto. ou Maximum
dans les zones Hauteur et Largeur de la rubrique Cellules (Bloc Þ Modifier).
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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183
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
Si vous manipulez des cellules liées, le texte qui ne tient pas dans une cellule sera
distribué dans la cellule liée suivante au lieu de laisser la fonction Ajustement
auto. redimensionner la cellule.
REDIMENSIONNEMENT NUMÉRIQUE DES TABLEAUX, RANGÉES
ET COLONNES
Vous pouvez redimensionner avec précision les tableaux, les rangées et les
colonnes en définissant des hauteurs et des largeurs comme pour les autres
éléments. Si vous redimensionnez manuellement plusieurs colonnes au sein
d’un tableau et que vous souhaitez ensuite rétablir une largeur unique pour
toutes les colonnes, vous pouvez le faire automatiquement.
Pour renseigner les zones Hauteur et Largeur pour le tableau sélectionné,
utilisez la rubrique Tableau de la boîte de dialogue Modifier. Les colonnes et
les rangées peuvent être redimensionnées automatiquement à l’aide des
nouvelles dimensions du tableau. Pour redimensionner des rangées et des
colonnes précises, utilisez les contrôles de la rubrique Cellules de la boîte de
dialogue Modifier comme suit :
1 Sélectionnez les rangées ou les colonnes à redimensionner.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier Þ onglet Cellules.
• Pour définir une taille fixe pour les rangées ou les colonnes sélectionnées,
renseignez le champ Hauteur ou le champ Largeur.
• Pour créer des rangées ou des colonnes de taille identique et tenant dans la zone
sélectionnée, cliquez sur Distribution régulière.
3 Cliquez sur le bouton Appliquer pour confirmer vos modifications, puis sur
le bouton OK.
REDIMENSIONNEMENT MANUEL DES TABLEAUX, RANGÉES
ET COLONNES
Vous pouvez faire glisser la souris pour redimensionner des rangées, des
colonnes et des tableaux, comme pour d’autres éléments de QuarkXPress.
Pour redimensionner une rangée ou une colonne, cliquez sur une ligne de
quadrillage afin d’afficher le pointeur de redimensionnement. Faites-le glisser
vers le haut ou le bas pour redimensionner une rangée et vers la gauche ou la
droite pour redimensionner une colonne. Pour redimensionner l’intégralité
d’un tableau, appuyez sur l’une des commandes clavier suivantes tout en
faisant glisser une poignée de redimensionnement.
184
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
Vous pouvez faire glisser le quadrillage pour modifier la largeur d’une colonne
(comme illustré ici) et la hauteur d’une rangée.
EFFET SUR
LE TABLEAU
COMMANDE MAC OS
COMMANDE WINDOWS
Contenu
redimensionné
avec les cellules
Pomme
Ctrl
Tableau contraint
à un carré
Majuscule
Majuscule
Cellules et contenu Pomme+Option+Majuscule Ctrl+Alt+Majuscule
redimensionnés
proportionnellement
RECONVERSION DES TABLEAUX EN TEXTE
Pour exporter les données en cours d’un tableau, par exemple pour enregistrer
les données dans un fichier Word, vous pouvez convertir les informations en
texte. Le texte est copié du tableau et placé dans un bloc de texte de la même
taille que le tableau. Lors de la conversion d’un tableau, vous devez choisir les
caractères de séparation à placer entre les colonnes et les rangées d’informations
se trouvant dans le tableau et spécifier l’ordre d’extraction des données. Pour
convertir un tableau en texte, procédez comme suit :
1 À l’aide de l’outil Modification ou Déplacement, sélectionnez un tableau.
2 Choisissez Tableau Þ Convertir tableau Þ En texte pour afficher la boîte de
dialogue Convertir le tableau en texte.
La boîte de dialogue Convertir le tableau en texte (menu Tableau) vous permet
d’exporter les données d’un tableau dans un nouveau bloc de texte.
3 Dans le menu déroulant Séparer les colonnes par, choisissez l’option relative
au caractère à insérer entre chaque colonne (en général, des tabulations).
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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185
AJUSTEMENT DES TABLEAUX
4 Dans le menu local Séparer les rangées par, choisissez l’option relative
au caractère à insérer à la fin de chaque rangée (en général, des retours
de paragraphe).
5 Dans le menu local Ordre d’extraction du texte, choisissez l’option relative
à l’ordre d’extraction du texte dans le tableau (l’option par défaut est De
gauche à droite, de haut en bas).
6 Pour supprimer le tableau après sa conversion en texte, activez l’option
Supprimer le tableau. Pour conserver le tableau dans la mise en page,
désactivez cette option.
7 Cliquez sur le bouton OK pour convertir le tableau en texte. Un bloc de texte
contenant le texte converti est créé, décalé par rapport au tableau d’origine.
UTILISATION DE TABLEAUX ET DE GROUPES
Pour des questions de flexibilité, vous pouvez grouper des tableaux à d’autres
éléments à l’aide de la commande Groupe (menu Bloc). En outre, vous pouvez
désassembler un tableau en convertissant ses cellules en une série de blocs de
texte ou d’image groupés. Cette méthode vous permet de séparer les éléments
d’un tableau et de les utiliser ailleurs dans une mise en page. Pour ce faire,
sélectionnez un tableau et choisissez Tableau Þ Convertir tableau Þ En groupe.
Pour manipuler les blocs individuels, choisissez Bloc Þ Dégrouper.
Après avoir converti un tableau en groupe, vous pouvez dégrouper les éléments
et les traiter individuellement.
186
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
UTILISATION DE TABLEAUX ET DE GROUPES
Pour préserver un tableau mais en réutiliser certaines parties à d’autres emplacements, dupliquez (menu Bloc) d’abord le tableau entier, puis convertissez
le double en groupe.
CONTINUATION DES TABLEAUX DANS D’AUTRES EMPLACEMENTS
Comme les tableaux ne tiennent pas toujours sur une page ou une planche,
ou dans l’espace alloué dans votre projet, ils peuvent être automatiquement
continués ailleurs dans une mise en page. Dans ce cas, il vous faudra sans
doute utiliser une légende expliquant le contenu du tableau. Vous pouvez
l’ajouter sous la forme de rangées d’en-tête et de pied de page créées et
synchronisées automatiquement.
SPÉCIFICATION D’UN SAUT DE TABLEAU
Pour continuer un tableau dans un autre emplacement, vous spécifiez un saut
de tableau. Il s’agit de la taille maximale qu’un tableau peut atteindre avant de
se scinder en deux tableaux liés. Dans un tableau continu, toute modification,
comme l’insertion de colonnes, est répercutée sur la totalité du tableau. Pour
créer une instance continue d’un tableau :
1 Sélectionnez un tableau.
2 Choisissez Tableau Þ Saut de tableau pour afficher la boîte de dialogue
Saut de tableau.
La boîte de dialogue Saut de tableau (menu Tableau) vous permet de spécifier la
taille maximale d’un tableau avant sa scission en plusieurs.
3 Cochez la case Largeur pour couper le tableau lorsque sa largeur dépasse la
valeur du champ. Par défaut, la largeur actuelle du tableau apparaît dans le
champ Largeur, la réduction de cette valeur scinde le tableau.
4 Cochez la case Hauteur pour couper le tableau lorsque sa hauteur dépasse la
valeur du champ. Par défaut, la hauteur actuelle du tableau apparaît dans le
champ Hauteur, la réduction de cette valeur scinde le tableau.
5 Cliquez sur OK. Si la hauteur ou la largeur du tableau atteint les critères de
saut de tableau, celui-ci se scinde en deux tableaux liés ou plus. Vous pouvez
déplacer les tableaux continus ailleurs dans la mise en page. Si le tableau reste
dans les limites des critères de saut de tableau, il sera peut-être scindé plus
tard lorsque vous l’ajustez par redimensionnement ou par ajout de rangées et
de colonnes.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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187
UTILISATION DE TABLEAUX ET DE GROUPES
Le tableau Dates de la tournée mesure environ 18 cm de haut. Nous divisons le
tableau à 6 cm et obtenons trois instances du tableau.
La fonction Saut de tableau opère dans les deux directions : elle continue le
tableau à l’aide de tableaux supplémentaires si nécessaire, si celui-ci s’agrandit,
et recombine les tableaux si le tableau se raccourcit.
SÉPARATION DES TABLEAUX CONTINUS EN TABLEAUX DISTINCTS
Vous pouvez éliminer le lien entre tableaux continus afin que chacun soit
complètement autonome. Ainsi, les modifications apportées à une partie
n’affectent pas tous les tableaux continus. Pour éliminer les liens, sélectionnez
une instance du tableau continu et choisissez Tableau Þ Faire tableaux
distincts. Tous les « segments » du tableau continu sont convertis en tableaux
séparés et indépendants.
AJOUT DE RANGÉES D’EN-TÊTE ET DE PIED DE PAGE AUX TABLEAUX
Si un tableau se scinde en tableaux continus, il peut se révéler utile de répéter les
rangées d’en-tête ou de pied de page utilisées pour expliquer les données du
tableau. Vous pouvez spécifier que ces rangées doivent se répéter automatiquement dans les instances continues de tableaux. De plus, les rangées d’en-tête
et de pied de page sont automatiquement synchronisées ; toute modification
du texte est répercutée sur toutes les instances d’un tableau continu.
Pour spécifier des rangées d’en-tête et de pied de page dans un tableau :
1 Sélectionnez un tableau.
2 Assurez-vous que la case Hauteur est cochée dans la boîte de dialogue Saut
de tableau (menu Tableau). Sinon, vous ne pouvez pas spécifier de rangées
d’en-tête et de pied de page automatiques.
188
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
UTILISATION DE TABLEAUX ET DE GROUPES
3 Sélectionnez la première rangée du tableau et choisissez Tableau Þ Répéter
comme en-tête pour la désigner comme rangée d’en-tête automatique. Vous
pouvez également sélectionner plusieurs rangées en haut d’un tableau pour
les répéter en tant qu’en-têtes.
4 Sélectionnez la dernière rangée du tableau et choisissez Tableau Þ Répéter
comme pied de page pour la désigner comme rangée de pied de page automatique. Là aussi, vous pouvez sélectionner plusieurs rangées comme pieds
de page.
Vous pouvez désactiver la case Répéter comme en-tête ou Répéter comme pied
de page dans le menu Tableau à tout moment pour supprimer les rangées
d’en-tête ou de pied de page des tableaux continus.
Dans ce tableau continu, les deux premières rangées, l’en-tête du tableau et les
intitulés de colonne, se répètent comme rangées d’en-tête dans les instances
continues du tableau.
CHAPITRE 6 : TABLEAUX
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189
UTILISATION DE TABLEAUX ET DE GROUPES
Une fois les rangées d’en-tête et de pied de page automatiques ajoutées, les
autres rangées du tableau sont considérées comme des « rangées de corps ».
Des options du sous-menu Sélectionner du menu Tableau vous permettent
de choisir toutes les rangées d’en-tête, rangées de pied de page et rangées de
corps dans n’importe quelle instance d’un tableau continu pour le formatage.
UTILISATION DES MENUS CONTEXTUELS DANS DES TABLEAUX
Si vous utilisez des menus contextuels, accessibles en appuyant sur la touche
Contrôle et en cliquant (Mac OS) ou en cliquant avec le bouton droit (Windows)
sur une partie quelconque d’un élément, vous apprécierez les menus contextuels
disponibles pour les tableaux. Ils vous permettent essentiellement d’accéder à
tout ce dont vous avez besoin pour formater le tableau, les cellules et les
quadrillages via la boîte de dialogue Modifier. En outre, le menu contextuel
offre un sous-ensemble pertinent du menu Tableau.
190
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CHAPITRE 6 : TABLEAUX
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Chapitre 7 : Fonction Job Jackets
La fonction Job Jackets constitue une étape révolutionnaire au-delà du preflight
(survol des fichiers) : elle permet de vérifier qu’un travail d’impression respecte
les spécifications depuis sa création, et qu’il continue de les respecter jusqu’après
son passage sous presse. De plus, la fonction Job Jackets étend le concept d’application des spécifications du travail au-delà du domaine de l’utilisateur individuel
en reliant des projets à des spécifications de conception synchronisées, actualisables de manière dynamique, comprenant tous les éléments nécessaires, des
feuilles de style et des couleurs aux dimensions et nombre de pages, permettant
aux groupes de travail de conserver une cohérence entre des projets apparentés,
même en cas de modification des spécifications.
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Les dossiers de fabrication Job Jackets ont deux fonctions principales :
• Permettre au créateur de projet d’élaborer des spécifications détaillées pour les
mises en page papier et Web.
• Permettre à un maquettiste de créer des projets et des mises en page à partir de
ces spécifications, de partager celles-ci avec d’autres maquettistes et de vérifier
qu’une mise en page respecte ses spécifications.
Les dossiers Job Jackets ont été créés pour simplifier la tâche complexe
représentée par l’élaboration d’une mise en page et son envoi à la production.
Par exemple, pensez à certaines difficultés qui compliquent le travail des créateurs de mises en page papier. Les diverses presses ont des capacités différentes
et les applications de mise en page modernes doivent être assez polyvalentes
pour prendre en charge toutes ces capacités. Aussi, plusieurs problèmes peuvent
se poser, surtout quand on compte l’inévitable possibilité d’une erreur humaine.
En voici quelques exemples :
• Un maquettiste peut utiliser des couleurs ou des graphiques importés qui ne
peuvent pas être reproduits correctement sur la presse cible.
• Un document envoyé à la production compte 112 pages au lieu des 100 prévues.
• Un projet peut être envoyé vers le périphérique de sortie sans les fichiers
graphiques ou les polices nécessaires.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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191
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
• Une mise en page avec un petit texte en une couleur d’accompagnement peut
être envoyée sur une machine à quatre couleurs, ce qui produit un texte illisible.
• Les paramètres de gestion de la couleur peuvent être configurés de manière
erronée pour le périphérique de sortie, ce qui provoque des résultats inattendus.
Les problèmes de communication, les spécifications ambiguës et les simples
erreurs nécessitent généralement des ajustements lors du passage sous presse
et forcent parfois le spécialiste prépresse à renvoyer le projet au maquettiste
pour un retravail. Aussi, le projet ne respecte pas le budget ou les délais prévus.
Les travaux d’impression volumineux et complexes sont davantage susceptibles
aux erreurs et le coût de celles-ci est encore plus important.
Des problèmes similaires peuvent se poser pour les créateurs de mises en page
Web. Par exemple, comment peut-on conserver une conception cohérente dans
un site Web important, lorsqu’une douzaine de maquettistes ou plus produisent
des pages pour ce site ? Comment peut-on vérifier que tout le monde utilise les
mêmes couleurs, styles, paramètres de police et dimensions d’écran ? Et que se
passe-t-il lorsqu’une modification stylistique globale est effectuée ?
Pour résoudre certains de ces problèmes, Quark a mis en place la fonction de
rassemblement des informations pour la sortie. Et des applications entières
ont été développées autour de cet objectif de « survol des fichiers » de mise
en page – c’est-à-dire, vérifier automatiquement qu’une mise en page respecte
toutes les directives de sortie et d’impression sur une presse spécifique. Cependant, même si les fonctions de rassemblement pour la sortie et de survol des
fichiers constituent d’excellents outils pour vérifier un travail un fois celui-ci
terminé, elles n’empêchent pas la génération d’un travail impossible à imprimer
ou mal construit.
L’objectif principal de la fonction Job Jackets est d’assurer qu’une mise en
page respecte toutes les spécifications définies pour elle, de sa création à son
format final et ce qu’il s’agisse d’un document papier, d’une page HTML ou
XML/XSL, d’un fichier PDF ou de tout autre format de sortie pris en charge
par QuarkXPress.
DESCRIPTION DES DOSSIERS JOB JACKETS
Du point de vue technique, les dossiers Job Jackets sont des structures XML
comprenant des spécifications et des règles de création et d’inspection des mises
en page QuarkXPress. D’un point de vue conceptuel, la structure Job Jackets peut
être comparée à celle d’un dossier contenant des bons de travail décrivant les
différents types de projets et de mises en page, et donnant d’autres informations.
192
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Les dossiers Job Jackets sont basés sur la dernière version du schéma JDF (Job
Definition Format). JDF est une norme XML développée et maintenue par le
CIP4 (International Cooperation for the Integration of Processes in Prepress,
Press and Postpress Organization). JDF est conçu pour normaliser le passage
d’un projet par toutes les étapes du processus d’impression, de la mise en page
au prépresse, puis à l’impression, jusqu’au découpage, à la reliure et à la livraison.
Ce format est pris en charge par un grand nombre de périphériques et offre un
excellent moyen d’automatiser un flux de production papier.
Les dossiers Job Jackets vous laissent contrôler les spécifications QuarkXPress
et permettent également de définir des valeurs pour les autres spécifications
incluses dans JDF, telles que les paramètres de reliure et de transition. Lorsque
vous envoyez une mise en page en production, vous avez la possibilité d’inclure
les données JDF de cette mise en page afin que les systèmes en aval les utilisent
à des fins d’automatisation et d’information. La spécification Job Jackets est
extensible. Les développeurs de systèmes compatibles JDF peuvent intégrer
des paramètres spécifiques à leur propre implémentation dans des dossiers Job
Jackets avant de transmettre ces derniers au maquettiste. Ces paramètres peuvent alors être conservés dans le fichier Job Jackets et utilisés par des logiciels
XTensions, par des applications compatibles JDF ou par d’autres systèmes,
pour automatiser et rationaliser un grand nombre de processus.
Les dossiers Job Jackets vous permettent également de collaborer au sein d’un
groupe de travail. Plusieurs maquettistes travaillant sur des mises en page utilisant un même ensemble de spécifications peuvent relier leurs projets à un
fichier Job Jackets partagé. Ainsi, lorsqu’un maquettiste modifie une feuille de
style, par exemple, ce changement peut être appliqué automatiquement aux
mises en page de ses collègues.
Les dossiers Job Jackets sont performants et également complexes. Ce chapitre explique en premier lieu les concepts utilisés dans cette fonction, sans
détailler l’interface utilisateur, puis décrit comment accéder à et utiliser ses
différents composants.
STRUCTURE JOB JACKETS
Comme indiqué plus haut, les dossiers de fabrication Job Jackets sont des
structures XML contenant des spécifications et des règles. Cette section décrit
l’organisation de celles-ci dans ces dossiers.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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193
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
RESSOURCES
Les dossiers Job Jackets contiennent des ressources, notamment :
• Des ressources de niveau projet : éléments qui peuvent être appliqués à un objet
particulier, tels que les feuilles de style, les couleurs, les styles de sortie et les
paramètres de gestion de la couleur.
• Des ressources de niveau mise en page : éléments qui peuvent être appliqués à une
mise en page particulière, notamment :
• Des spécifications de mise en page : paramètres pouvant être utilisés pour attribuer
une taille, une orientation particulières, etc. à une mise en page.
• Des spécifications de sortie : paramètres pouvant être utilisés pour configurer
un projet afin de permettre la sortie correcte de celui-ci sur un
périphérique particulier.
• Des règles et ensembles de règles : tests à exécuter pour inspecter une mise en page
et vérifier qu’elle respecte les spécifications.
En plus des ressources décrites ci-dessus, les dossiers de fabrication Job Jackets
peuvent contenir certaines ressources informationnelles, notamment :
• Descriptions de travail : cette catégorie comprend un numéro de travail, une
révision, des instructions, des notes et des mots-clés.
• Contacts : coordonnées des créateurs du projet et des autres utilisateurs associés
à celui-ci. L’ajout de contacts facilite la recherche de l’utilisateur concerné en
cas de problème.
BONS DE TRAVAIL
Les ressources des dossiers Job Jackets sont classées dans un ou plusieurs bons
de travail. Chacun d’entre eux contient un ensemble de ressources particulières
pouvant être appliquées à un projet QuarkXPress.
Dans un bon de travail, les ressources sont groupées comme suit :
• Paramètres projet : ensemble de ressources de niveau projet pouvant être appliquées à un projet unique. Les paramètres de projet comportent des éléments
comme des feuilles de style, des couleurs, des styles de sortie et des paramètres
de gestion de la couleur. Chaque bon de travail contient un ensemble de
paramètres de projet.
• Définitions de mise en page : ensembles de ressources de niveau mise en page
pouvant être chacun appliqué à une mise en page unique. Chaque bon de
travail peut contenir aucune définition de mise en page ou plusieurs. Chaque
définition de mise en page peut comprendre les éléments suivants :
• une spécification de mise en page (dimensions, orientation de page, etc.)
• aucune spécification de sortie ou plusieurs (configurations pour un périphérique
de sortie particulier)
• aucun ensemble de règles ou plusieurs (pour inspecter la mise en page)
194
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
• un type de support (papier ou Web)
• des paramètres de gestion de la couleur (paramétrages de la source et de la sortie)
• des spécifications d’épreuves (sortie et mode colorimétrique des épreuves)
• des ressources informationnelles (description, description du travail
et instructions).
Structure Job Jackets
Feuilles de style
Bon de travail
Couleurs
Paramètres
de projet
Spécifications de
mise en page
Spécifications de sortie
Règle 1
Règle 2
Règle 3
Règle 4
Jue de
règles 1
Définition
de mise en
page 1
Définition
de mise en
page 2
Jue de
règles 2
Les ressources sont définies et stockées dans une structure Job Jackets. Un bon
de travail contient un ensemble de paramètres de projet pour un type particulier de
projet et des définitions de mise en page pour aucune mise en page ou plusieurs.
Notez que les définitions de ressources ne « résident » pas dans les bons de travail ;
ceux-ci réfèrent à ou « pointent » vers des définitions de ressources, stockées dans
la structure Job Jackets.
BONS DE TRAVAIL ET GABARITS DE BON DE TRAVAIL
Il existe trois types de bons de travail :
• Un gabarit de bon de travail définit une « maquette » de bon de travail.
Sous certains aspects, il est semblable à une page maquette ou un fichier
de gabarit QuarkXPress.
• Un bon de travail actif est une copie d’un gabarit de bon de travail associée
à un projet particulier.
• Un bon de travail différé est une copie d’un gabarit de bon de travail qui était
associée à un projet, mais ne l’est plus (par exemple, si le projet a été fermé
sans être enregistré).
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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195
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Fichier Job Jackets
Bon
de travail
actif
Gabarit de
bon de
travail
Projet 1
Mise en
page 1
Mise en
page 2
Bon de
travail
différé
Mise en
page 3
Un fichier Job Jackets peut contenir des gabarits de bon de travail (comportant
des définitions pour des bons de travail), des bons de travail actifs (associés à un
projet particulier) et des bons de travail différés (qui étaient associés à un projet,
mais ne le sont plus).
Chaque gabarit permet de générer des bons de travail pour un ou plusieurs
projets. Chaque gabarit de travail ne peut s’appliquer qu’à un seul projet. À ce
moment, les ressources de ce bon de travail sont disponibles dans le projet
(par exemple, le projet hérite de toutes les définitions de couleur, de feuille de
style et de mise en page listées dans le bon de travail).
Il existe deux méthodes d’application d’un bon de travail à un projet :
• Lorsque vous créez le projet, choisissez Fichier Þ Créer Þ Projet du bon, puis
sélectionnez un gabarit de bon de travail. QuarkXPress copie les informations
du gabarit dans un nouveau bon de travail pour le nouveau projet. Celui-ci
contient automatiquement une mise en page préconfigurée pour chacune des
définitions de mise en page du gabarit, plus tous les paramètres du projet définis
dans le gabarit du bon de travail.
• Créez ou ouvrez un projet, puis choisissez Fichier Þ Job Jackets Þ Lier projet
et sélectionnez un gabarit de bon de travail. QuarkXPress copie à nouveau les
informations du gabarit dans un nouveau bon de travail pour ce projet particulier. Le projet acquiert tous les paramètres du projet définis dans le gabarit
de bon de travail. Une nouvelle mise en page préconfigurée est créée pour
chacune des définitions de mise en page dans le gabarit de bon de travail.
Un bon de travail ne maintient aucun lien au gabarit à partir duquel il a été
créé. Les modifications apportées à ce dernier ne sont pas transmises aux bons
de travail existants.
196
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
DOSSIERS JOB JACKETS LIÉS ET IMBRIQUÉS
Chaque projet QuarkXPress est associé à une structure Job Jackets. Celle-ci
peut être imbriquée dans le projet ou stockée dans un fichier Job Jackets XML
du système de fichiers local. L’emplacement de cette structure dépend du mode
de création du projet ; pour plus d’informations, reportez-vous à « Application
d’un gabarit de bon de travail à un projet ».
Fichier Job Jackets Lié
Projet 1
Fichier Job Jackets
Gabarit
de bon
de travail
Mise en
page 1
Bon de
travail
Mise en
page 2
Mise en
page 3
Structure Job Jackets imbriquée
Projet 1
Structure Job Jackets imbriquée
Gabarit
de bon
de travail
Bon de
travail
Mise en
page 1
Mise en
page 2
Mise en
page 3
Une structure Job Jackets peut exister en tant que fichier XML dans le système de
fichiers ou peut être imbriquée dans le fichier du projet.
Par défaut, les fichiers Job Jackets non imbriqués sont stockés à l’emplacement
spécifié dans le volet Job Jackets de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition).
Vous pouvez toutefois stocker des dossiers Job Jackets où vous le souhaitez.
Par exemple, si vous partagez un fichier Job Jackets entre les maquettistes
d’un groupe de travail (voir « Fichiers Job Jackets partagés » ci-après), vous
pouvez décider de placer ce fichier sur un serveur auquel tout le monde peut
accéder via le réseau.
Pour changer l’emplacement de stockage par défaut des dossiers Job
Jackets, ouvrez le volet Job Jackets de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition), cliquez sur Sélectionner le chemin, sur
le bouton Sélectionner et allez au répertoire cible.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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197
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
FICHIERS JOB JACKETS ARTAGÉS
Une structure Job Jackets imbriquée peut être utilisée pour un seul projet : celui
dans lequel elle est imbriquée. Mais un fichier Job Jackets autonome peut être
partagé par plusieurs projets. (Pour être plus précis, un fichier Job Jackets partagé peut fournir des définitions de ressources aux bons de travail utilisés par
plusieurs projets.)
Projet 1
Mise en
page 1
Fichier Job Jackets partagé
Bon de
travail
1
Bon de
travail
2
Mise en
page 2
Mise en
page 3
Projet 2
Mise en
page 1
Mise en
page 2
Resources
partagées
Mise en
page 3
Un fichier Job Jackets partagé permet à plusieurs projets de partager des ressources.
Lorsque deux projets partagent un fichier Job Jackets, ils peuvent synchroniser
toutes les ressources existant dans les deux bons de travail. Ainsi, par exemple,
si le propriétaire du projet 1 modifie une définition de couleur existant dans
les deux bons de travail, la définition de couleur peut être mise à jour
automatiquement dans le projet 2.
Pour plus d’informations sur les fichier Job Jackets partagés, reportez-vous à
« Collaboration à l’aide de fichier Job Jackets partagés ».
EXEMPLE DE FLUX DE TRAVAIL JOB JACKETS
Cette section décrit un flux de production possible pour les dossiers Job Jackets.
Notez qu’il ne s’agit pas du seul flux possible ; il s’agit simplement d’un exemple
d’utilisation des dossiers Job Jackets. Les définitions ci-après sont utilisées :
• Créateur de projet : celui qui sait en quoi consiste le travail d’impression,
par exemple, nombre de pages, dimensions, couleurs, etc.
• Spécialiste de la sortie : celui qui sait comment le travail d’impression doit être
créé et configuré afin d’être imprimé correctement sur la presse cible.
• Maquettiste : créateur réel de la mise en page dans QuarkXPress.
Le flux de production prévu pour les dossiers Job Jackets se présente
comme suit :
1 Un spécialiste de la sortie et un créateur de projet définissent ensemble les
spécifications et règles de sortie convenant à un travail d’impression (ou pour
un ensemble de travaux d’impression), notamment des éléments tels que les
dimensions de page, le nombre de pages, la liste des couleurs, les paramètres de
défonce, les feuilles de style, l’épaisseur des traits et les espaces colorimétriques
valables pour les images importées.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
2 Le créateur du projet utilise ces spécifications et ces règles pour construire un
gabarit de bon de travail dans un fichier Job Jackets. Le gabarit de bon de travail
décrit un projet particulier et peut comporter des spécifications et des règles
différentes pour chaque mise en page du projet (ici, une seule mise en page
est définie dans le gabarit de bon de travail). Lorsque le fichier Job Jackets est
terminé, le créateur du projet le donne à la maquettiste.
3 Celle-ci crée un projet à partir du gabarit de bon de travail à l’aide de la com-
mande Fichier Þ Créer Þ Projet du bon. QuarkXPress crée automatiquement
un bon de travail à partir du gabarit et l’associe au projet. QuarkXPress lit le
bon de travail et insère automatiquement toutes les ressources de ce dernier
dans le projet (telles que les couleurs, les feuilles de style et les paramètres de
gestion de la couleur). QuarkXPress crée également automatiquement toutes
les mises en page définies dans le bon de travail.
4 En utilisant le bon de travail comme ensemble de directives, la maquettiste con-
struit la mise en page. De temps en temps, elle choisit Fichier Þ Job Jackets Þ
Évaluer la mise en page pour vérifier qu’elle respecte bien les directives définies
dans le bon de travail. À ce moment, une boîte de dialogue lui permet d’identifier et de rechercher les éléments de conception qui ne respectent pas les règles
définies dans le bon de travail. Elle peut ainsi résoudre les problèmes dès leur
apparition plutôt que d’attendre leur découverte au prépresse.
5 Lorsqu’une mise en page est terminée, la maquettiste l’envoie en production via
une des méthodes suivantes : publipostage, rassemblement des informations
pour la sortie ou exportation en PDF ou PDF/X. Si le fichier Job Jackets inclut
des spécifications de sortie, ces dernières peuvent être utilisées pour générer le
document dans des formats et avec des paramètres spécifiques. La mise en page
ayant été développée selon les spécifications fournies par le bon de travail,
elle est correcte lorsqu’elle arrive sous presse.
AVANTAGES DES DOSSIERS JOB JACKETS
Les dossiers Job Jackets offrent de nombreux avantages, notamment :
• Comme les exigences du travail sont établies en début de procédure, elles sont
conservées même si le projet est terminé par un utilisateur qui n’était pas censé
travailler dessus à l’origine.
• Si des modifications doivent être apportées aux spécifications après que la
maquettiste a déjà commencé son travail, elles peuvent être appliquées au
bon de travail du projet. La maquettiste peut alors simplement utiliser la
commande Fichier Þ Job Jackets Þ Évaluer la mise en page pour voir si
ces changements ont un impact sur son travail.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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199
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
• Si plusieurs maquettistes travaillent sur des projets apparentés, un fichier Job
Jackets décrivant ces projets peut être placé à un endroit partagé du réseau et
être ouvert simultanément par tous les maquettistes qui en ont besoin. Si l’un
d’entre eux met à jour une ressource de son projet, cette mise à jour peut être
appliquée aux autres projets utilisant le fichier Job Jackets.
• Les prestataires de services prépresse peuvent proactivement développer des
dossiers Job Jackets décrivant les fonctionnalités de leurs presses, notamment
les profils de gestion de la couleur, et les donner aux maquettistes qui souhaitent imprimer sur ces presses. Même si le travail complet n’est pas décrit dans
un bon de travail, le maquettiste peut au moins éviter certains des problèmes
majeurs en utilisant les paramètres de source et de sortie, ainsi que les
spécifications de sortie, donnés par le prestataire.
JOB JACKETS EN ACTION
Cette section détaille un exemple de projet utilisant la fonction Job Jackets.
Ne vous inquiétez pas si certains détails ne sont pas encore clairs ; ils vous
seront expliqués plus loin dans ce chapitre. Cette section explique simplement
comment et pourquoi utiliser la fonction Job Jackets.
Bryn a décidé d’envoyer une lettre d’information bimensuelle à ses clients,
décrivant les dernières guitares disponibles dans son magasin. Il décide qu’elle
comportera quatre pages et qu’elle sera imprimée sur un papier épais en quatre
couleurs, avec des photos de haute qualité. Pour être certain que cette lettre
réponde aux exigences d’excellence de ses clients, Bryn sélectionne personnellement un imprimeur qui a une bonne réputation. Pour faire des économies,
il décide de créer lui-même le concept.
Comme des amis lui ont parlé d’erreurs coûteuses sur des travaux d’impression
en quatre couleurs, Bryn contacte l’imprimeur et lui demande s’il dispose d’un
fichier Job Jackets qu’il pourrait utiliser pour vérifier que ses mises en page
QuarkXPress sont créées correctement. L’imprimeur n’a jamais entendu parler
de dossiers Job Jackets, mais lorsque Bryn lui explique ce qu’ils sont, il se rend
compte immédiatement qu’il a tout intérêt à les utiliser. « Tout ce qui peut
empêcher mes clients de m’envoyer des projets impossibles à imprimer
m’intéresse », déclare l’imprimeur.
Bryn et lui discutent du projet et se mettent d’accord sur la presse à utiliser.
L’imprimeur contacte alors le fabricant de la presse et découvre que ce dernier
dispose d’un fichier Job Jackets téléchargeable du site Web. Ce fichier contient
des règles qui guideront le maquettiste dans la création d’une mise en page
imprimable car elles comportent un profil de sortie pour la gestion de la couleur, indiquent que les couleurs d’accompagnement ne sont pas prises en charge,
spécifient une résolution minimum pour les fichiers image, et limitent les dimensions maximales des mises en page à 27,94 x 43,18 cm. L’imprimeur ajoute ses
coordonnées au fichier, puis envoie ce dernier par courriel à Bryn.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
PRÉSENTATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Ce dernier modifie le fichier selon ses besoins particuliers en ajoutant des
spécifications de dimensions et d’orientation de page, de nombre de pages
et de couleurs. Pour ne pas utiliser la mauvaise police, Bryn ajoute des règles
indiquant les polices autorisées. Enfin, il regroupe toutes les spécifications
nécessaires dans un gabarit de bon de travail dans le fichier Job Jackets.
Lorsque Bryn est prêt à créer sa lettre d’information, il lance simplement
QuarkXPress et choisit Fichier Þ Créer Þ Projet du bon. Il utilise ensuite le
gabarit de bon de travail qu’il a créé. Lorsque le premier numéro est terminé,
Bryn choisit Fichier Þ Job Jackets Þ Évaluer la mise en page. QuarkXPress
indique les problèmes existants et lui permet de facilement corriger les occurrences de polices erronées, les graphiques dont les espaces colorimétriques
ne sont pas pris en charge ou d’autres problèmes. Il envoie enfin le projet à
l’imprimeur qui peut ensuite le générer à l’aide des spécifications de sortie
du fichier Job Jackets, avant de le mettre sous presse sans s’inquiéter des
problèmes d’impression.
Au fur et à mesure que le temps passe, le commerce de Bryn prend de l’ampleur.
Il est trop occupé pour créer la lettre d’information et embauche une maquettiste
nommée Andrea qui fera ce travail pour lui. Il lui donne le fichier Job Jackets
contenant le gabarit de bon de travail qu’il a créé et lui demande de l’utiliser
pour créer la lettre d’information. Il est rassuré : même si Andrea a mal compris
une de ses instructions verbales, le bon de travail l’aidera à éviter les erreurs,
telles que l’assemblage d’une lettre d’information de huit pages au lieu de quatre.
L’entreprise de Bryn continue de s’accroître. Et bientôt, il a besoin d’une lettre
d’information plus spécialisée pour ses clients haut de gamme. Avec l’aide
d’Andrea, il crée un autre bon de travail dans le même fichier Job Jackets que
la lettre d’information, afin de continuer à prendre en compte les fonctionnalités de la presse et de maintenir une conception cohérente en reprenant les
couleurs et les règles de police de la lettre existante.
L’entreprise de l’imprimeur continue de s’agrandir et il investit dans certaines
fonctionnalités d’automatisation disponibles dans les systèmes utilisant la norme
JDF. Avec le temps, l’imprimeur est en mesure de créer un système de presse et
post-presse presque entièrement automatique. Il commence à utiliser des données JDF dans son flux de production et incorpore des champs JDF pour ces
données dans ses dossiers de fabrication Job Jackets. Il permet ainsi à ses
clients de spécifier des informations de transition et de reluire, par exemple,
directement dans QuarkXPress, puis de lui transmettre ces informations dans
un fichier de sortie JDF généré automatiquement.
Andrea n’est pas particulièrement impressionnée par la fonction Job Jackets
(après tout, cette dernière n’est pas aussi géniale que les nouvelles fonctions
de transparence), mais Bryn, l’imprimeur et elle bénéficient tous du flux de
production fluide et efficace fourni par la fonction Job Jackets.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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201
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Comme décrit précédemment, les données Job Jackets sont stockées au format
XML. Toutefois, QuarkXPress fournit une interface complète qui facilite la
création et la modification ces dossiers. Les sections ci-après fournissent des
détails pratiques sur l’interface utilisateur Job Jackets.
MODES DE BASE ET AVANCÉ
La boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (Utilitaires Þ
Gestionnaire Job Jackets) propose une interface unifiée dans laquelle
un créateur de projet peut élaborer et configurer des dossiers de fabrication
Job Jackets et leurs composants.
Par défaut, la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets affiche les dossiers
Job Jackets dans le répertoire par défaut (voir « Emplacement des fichiers Job
Jackets »), ainsi que les dossiers Job Jackets associés aux projets ouverts. Le projet
actif (le cas échéant) est affiché en gras avec un astérisque.
La boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets fonctionne en deux modes :
• Le mode de base est destiné aux maquettistes et aux créateurs de projet qui
n’ont pas besoin des fonctionnalités JDF avancées des dossiers Job Jackets.
Ce mode offre tous les contrôles nécessaires à la création, à la gestion et au
partage de ces Job Jackets dossiers.
• Le mode avancé est conçu pour les administrateurs de production qui souhaitent
utiliser les fonctions JDF pour automatiser et intégrer des portions de leur flux
de production. Ce mode utilise une interface utilisateur différente qui fournit un
accès aux fonctions du mode de base et à des ressources supplémentaires, telles
que les règles et des ressources spécifiques JDF, telles que les spécifications de
transition et de reliure.
Pour utiliser le mode avancé, ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job
Jackets (menu Utilitaires) et cliquez sur le bouton Paramètres avancés. Pour
retourner en mode de base, cliquez sur le bouton Paramètres de base.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
La boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (Utilitaires Þ
Gestionnaire Job Jackets) permet aux créateurs de projet d’utiliser des dossiers
Job Jackets et leurs composants. Cette boîte de dialogue fonctionne en mode
de base (à gauche) et en mode avancé (à droite).
Dans ce chapitre, le titre des sections relatives au mode avancé uniquement se
termine par « mode avancé », celui des sections spécifiques au mode de base
se termine par « mode de base ».
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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203
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Les étapes en mode de base sont séparées de celles du mode avancé dans les
sections suivantes. Il est supposé que vous tenterez d’effectuer une opération
en mode de base et passerez en mode avancé uniquement si le but recherché
n’est pas atteint.
CRÉATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
Premièrement, quand et pourquoi un créateur de projet élabore-t-il un nouveau fichier Job Jackets ? Il n’existe pas de règles précises pour répondre à
cette question : si vous le souhaitez, vous pouvez placer des bons de travail
pour tous vos travaux d’impression dans un grand fichier Job Jackets. Cependant, voici quelques raisons pour lesquelles nous vous recommandons de
créer des dossiers distincts.
• Si vous souhaitez réaliser plusieurs travaux d’impression partageant les mêmes
ressources (telles que les couleurs, feuilles de style, paramètres de défonce et de
gestion de la couleur, dimensions de page, etc.), vous devriez créer un fichier
Job Jackets pour tous ces travaux d’impression. Par exemple, si votre studio de
création traite avec plusieurs clients ayant chacun sa propre identité visuelle,
vous devriez créer un fichier Job Jackets pour chaque client.
• Si vous êtes responsable d’un groupe de conception et que vous souhaitez vous
assurer que tous les maquettistes travaillant sur un projet particulier (tel qu’une
campagne publicitaire) utilisent exactement les mêmes ressources, vous devriez
créer un fichier Job Jackets et un gabarit de bon de travail contenant ces
ressources, et demander à tous les maquettistes de partager ce fichier.
• Si vous êtes prestataire de services prépresse et d’impression et possédez une
presse particulière avec des spécifications précises, vous devriez créer un fichier
Job Jackets détaillant ces spécifications pour vos clients (et les aider ainsi à
les respecter). Vous devriez même pouvoir télécharger un fichier Job Jackets
contenant les spécifications d’une presse du fabricant.
CRÉATION D’UN FICHIER JOB JACKETS : MODE DE BASE
Pour créer un fichier Job Jackets en mode de base :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (Utilitaires Þ
Gestionnaire Job Jackets).
2 Si plus d’une liste s’affichent dans la boîte de dialogue, cliquez sur Paramètres de
base pour afficher la rubrique de base.
3 Cliquez sur le bouton Nouveau fichier Job Jackets
. La boîte de dialogue
correspondante s’affiche.
4 Entrez un nom pour le fichier Job Jackets dans le champ Nom. Comme ces
fichiers sont conçus pour comporter des gabarits de bon de travail pour divers
projets apparentés, choisissez un nom décrivant tous les projets qui seront
créés à partir de ce fichier. Par exemple, s’il servira à créer tous les projets de la
lettre Big Loud Guitars de Bryn, vous pouvez entrer « Job Jackets Bryn ».
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
5 Si vous souhaitez autoriser plusieurs utilisateurs de partager ce fichier, cochez
la case Partager ce dossier. Si vous n’activez pas cette case, le fichier Job Jackets
sera imbriqué dans le projet actif (le cas échéant). Notez que si vous ne partagez pas immédiatement le fichier, vous pouvez le faire ultérieurement dans la
boîte de dialogue Paramétrage collaboration (menu Fichier) ; reportez-vous
à « Collaboration à l’aide de fichiers Job Jackets partagés » plus loin dans
ce chapitre.
6 Si vous avez coché la case Partager ce dossier à l’étape précédente, indiquez
l’emplacement de stockage du fichier Job Jackets en choisissant une option
dans le menu déroulant Enregistrer dans :
• Pour utiliser l’emplacement par défaut (voir « Dossiers Job Jackets liés
et imbriqués »), choisissez Répertoire dossier par défaut.
• Pour stocker le fichier Job Jackets partagé dans le même dossier que le projet actif,
choisissez Dossier projet.
• Pour stocker le fichier partagé ailleurs, choisissez Autre et recherchez un
répertoire cible (comme un volume réseau accessible par tous les maquettistes).
7 Cliquez sur le contrôle Paramètres pour afficher les onglets Bons,
Paramètres style, Contacts et Spécifications mise en page.
La boîte de dialogue Nouveau dossier Job Jackets permet d’ajouter des
ressources à un nouveau dossier de fabrication.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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205
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
8 Utilisez la rubrique Bons pour ajouter des gabarits de bon de travail au fichier
Job Jackets. Pour plus d’informations, reportez-vous à « Création d’un gabarit
de bon de travail : mode de base ».
9 Utilisez la rubrique Paramètres style pour ajouter des ressources au fichier.
Vous pouvez ajouter des ressources de niveau projet provenant de sources
diverses à l’aide de l’option Ajouter :
• Pour ajouter des ressources des valeurs par défaut de l’application, cliquez
sur Application.
• Pour ajouter des ressources d’un fichier du projet ou d’un autre fichier Job Jackets,
cliquez sur Autre, puis sur Sélectionner et recherchez le fichier souhaité.
Pour copier des ressources du gabarit de bon de travail, utilisez les trois listes au
bas de la boîte de dialogue. Choisissez un type de ressource dans la première
liste, puis des ressources spécifiques dans la seconde et cliquez sur le bouton
pour copier ces ressources dans la troisième liste (qui affiche les ressources de
ce type dans le gabarit du bon de travail).
Pour retirer des ressources du fichier Job Jackets, choisissez un type de ressource
dans la première liste, puis des ressources spécifiques dans la troisième, et cliquez
sur le bouton Supprimer.
10 Les contacts permettent à tous ceux qui travaillent avec un fichier QuarkXPress
de joindre le créateur du projet en cas de problème. Pour ajouter les coordonnées
d’un contact JDF dans le fichier Job Jackets, cliquez sur l’onglet Contacts, puis
sur le bouton Nouvel élément . Cliquez sur le plus à côté du nouveau
contact pour en afficher les champs, puis renseignez ces derniers.
11 La rubrique Spécifications mise en page permet de définir des attributs tels que
les dimensions de page et le nombre de pages pour les mises en page générées
automatiquement. Pour ajouter une spécification de mise en page dans le fichier
Job Jackets, cliquez sur l’onglet Spécifications mise en page, puis sur le bouton
Nouvel élément . Cliquez sur le plus à côté de la nouvelle spécification pour
en afficher les champs, puis renseignez ces derniers.
12 Cliquez sur OK.
CRÉATION D’UN FICHIER JOB JACKETS : MODE AVANCÉ
Pour créer un fichier Job Jackets en mode avancé :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Si une seule liste s’affiche dans la boîte de dialogue, cliquez sur Paramètres
avancés pour afficher la rubrique avancée.
3 Cliquez sur le bouton Nouveau dossier Job Jackets
Nouveau dossier Job Jackets s’affiche.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
. La boîte de dialogue
UTILISATION DES DOSSIERS DE FABRICATION JOB JACKETS
4 Entrez un nom pour le fichier Job Jackets, localisez le répertoire cible et cliquez
sur Enregistrer. Si vous souhaitez permettre à plusieurs maquettistes d’utiliser
le même fichier, vous devriez choisir un répertoire accessible à tous sur le réseau.
5 Ajoutez des ressources au fichier Job Jackets comme décrit dans la section
suivante « Ajout de ressources à un fichier Job Jackets : mode avancé ».
AJOUT DE RESSOURCES À UN DOSSIER DE FABRICATION :
MODE AVANCÉ
La procédure est utile si vous souhaitez créer un fichier Job Jackets en utilisant
les ressources d’un projet existant. Par exemple, si vous avez la copie de l’année
dernière d’un projet de brochure et que vous souhaitez inclure toutes les feuilles
de style, couleurs, etc., du projet dans un nouveau fichier Job Jackets, vous pouvez le faire en suivant cette procédure. Vous pouvez également l’utiliser pour
copier des ressources d’un fichier Job Jackets dans un autre.
Pour ajouter des ressources à un fichier Job Jackets en mode avancé :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Si une seule liste s’affiche dans la boîte de dialogue, cliquez sur Paramètres
avancés pour afficher volet la rubrique avancée.
3 Spécifiez la provenance des ressources à copier :
• Pour copier des ressources d’une structure Job Jackets, d’un gabarit de bon
de travail ou d’un bon de travail, sélectionnez l’élément source dans la liste
à gauche.
• Pour copier des ressources d’un projet ouvert, sélectionnez celui-ci dans la liste
à gauche.
• Pour copier des ressources des valeurs par défaut de l’application, cliquez sur
le bouton Charger ressources application .
4 Sélectionnez une catégorie de ressources dans la liste en haut à droite.
5 Faites glisser chaque ressource de la liste en bas à droite vers l’icône Job Jackets
cible de la liste de gauche.
Vous pouvez également faire glisser des ressources d’un bon de travail ou
d’un projet.
Pour obtenir des informations sur le changement d’emplacement des ressources
dans un bon de travail, reportez-vous à « Définition de l’emplacement des
ressources : mode avancé ».
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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207
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Un bon de travail est un ensemble de ressources (spécifications et règles) pouvant
être appliqué à un ou plusieurs projets QuarkXPress. Tous les bons de travail ont
un nom et sont stockés dans une structure Job Jackets particulière. Un bon
de travail contient des ressources de niveau projet (telles que les couleurs, les
feuilles de style et les paramètres de gestion de la couleur) et de niveau mise
en page (telles comme les spécifications et les définitions de mise en page).
Il existe trois types de bons de travail :
• Un gabarit de bon de travail définit une « maquette » de bon de travail.
Sous certains aspects, il est semblable à une page maquette ou un fichier
de gabarit QuarkXPress.
• Un bon de travail actif est une copie d’un gabarit de bon de travail associée à
un projet particulier.
• Un bon de travail différé est une copie d’un gabarit de bon de travail qui était
associée à un projet, mais ne l’est plus (par exemple, si le projet a été fermé
sans être enregistré).
CRÉATION D’UN GABARIT DE BON DE TRAVAIL
Premièrement, quand et pourquoi un création de projet doit-il élaborer un gabarit
de bon de travail ? Voici quelques directives :
• Si vous effectuez un travail d’impression récurrent, tel qu’une lettre d’information
ou un magazine, vous devriez créer un gabarit de bon de travail pour lui.
• Si vous souhaitez créer plusieurs types différents de mises en page (tels que des
posters, des cartes postales, des sites Web et des présentations Flash) basés sur
une même campagne ou un même thème, vous devriez créer un gabarit de bon
de travail pour chaque mise en page et stocker tous ces bons dans un fichier Job
Jackets unique. Ainsi, toutes les mises en page pourront partager les mêmes
feuilles de style, couleurs, etc.
• Si vous disposez d’un format standard utilisé par plusieurs personnes, tel qu’un
format d’annonce, vous devriez créer un gabarit de bon de travail pour aider vos
clients à construire leurs annonces suivant les directives.
• Si un groupe de maquettistes doivent s’assurer qu’ils utilisent tous les mêmes
feuilles de style, couleurs ou autres ressources, et pour que ces ressources soient
toujours synchronisées entre ces maquettistes si elles sont modifiées, vous devriez stocker celles-ci dans un gabarit de bon de travail afin qu’ils accèdent aux
ressources via un fichier Job Jackets partagé. Cette approche peut vous aider à
respecter les standards de la marque dans une grande société.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
CRÉATION D’UN GABARIT DE BON DE TRAVAIL : MODE DE BASE
Pour ajouter un gabarit de bon de travail dans une structure Job Jackets en
mode de base :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (Utilitaires Þ
Gestionnaire Job Jackets). Si plus d’une liste s’affichent dans la boîte de
dialogue, cliquez sur Paramètres de base pour afficher la rubrique de base.
Vous pouvez créer des gabarits de bon de travail dans la rubrique de base de la
boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Sélectionnez la structure Job Jackets qui contiendra le gabarit de bon de travail.
3 Cliquez sur le bouton Nouveau gabarit bon
. La boîte de dialogue
Nouveau bon de travail s’affiche.
Vous pouvez affecter des ressources à un nouveau gabarit de bon de travail dans
la boîte de dialogue Nouveau bon de travail.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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209
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Configurez le nouveau gabarit comme décrit dans « Utilisation des ressources
dans un bon de travail : mode de base ».
MODIFICATION D’UN BON DE TRAVAIL : MODE DE BASE
Vous pouvez décider de modifier le bon de travail actif d’un projet pour plusieurs
raisons, dont les suivantes :
• Si le projet actif contient des ressources que vous souhaitez ajouter à la structure
Job Jackets, vous pouvez accomplir cette opération en ajoutant ces ressources
dans le bon de travail actif du projet. (Lorsque vous ajoutez une ressource à un
bon de travail, celle-ci est automatiquement ajoutée à la structure Job Jackets
parent du bon.)
• Si le bon de travail actif du projet en cours est dans une structure Job Jackets
contenant une ressource dont vous avez besoin, mais que cette dernière ne se
trouve pas encore dans le bon de travail actif, vous pouvez l’ajouter dans celui-ci.
Pour modifier le bon de travail actif d’un projet, ouvrez ce dernier, puis choisissez Fichier Þ Job Jackets Þ Modifier bon de travail. La boîte de dialogue
Modifier bon de travail s’affiche. Pour en savoir plus sur l’utilisation de la
boîte de dialogue Modifier bon de travail, reportez-vous à « Utilisation des
ressources dans un bon de travail : mode de base ».
UTILISATION DES RESSOURCES DANS UN BON DE TRAVAIL :
MODE DE BASE
Cette section décrit comment ajouter et retirer des ressources dans un bon
de travail ou un gabarit de bon de travail à l’aide de la boîte de dialogue
Nouveau bon de travail ou Modifier bon de travail. Ces deux boîtes de
dialogue sont essentiellement identiques bien que la boîte de dialogue
Modifier bon de travail est légèrement différente pour les bons de travail
et pour les gabarits.
Vous pouvez ajouter des ressources à un gabarit de bon de travail ou à un bon
de travail dans les boîtes de dialogue Nouveau bon de travail et Modifier bon
de travail.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Pour affecter des ressources dans la boîte de dialogue Nouveau bon de travail
ou Modifier bon de travail :
1 Pour ajouter ou retirer des ressources de niveau projet, utilisez les contrôles de
la rubrique Paramètres style (pour les gabarits) ou de la rubrique Paramètres
projet (pour les bons de travail actifs et différés).
Vous pouvez ajouter des ressources de niveau projet provenant de sources
diverses à l’aide du menu déroulant Ajouter :
• Pour ajouter des ressources provenant de la structure Job Jackets parent du bon
de travail, choisissez Dossier en cours.
• Pour ajouter des ressources provenant du projet actif, choisissez Projet lié.
• Pour ajouter des ressources provenant des valeurs par défaut de l’application,
sélectionnez Application.
• Pour ajouter des ressources d’un fichier du projet ou d’un fichier Job Jackets,
cliquez sur Autre, puis sur Sélectionner et recherchez le fichier souhaité.
Pour copier des ressources dans le bon de travail, utilisez les trois listes au bas
de la boîte de dialogue. Choisissez un type de ressource dans la première liste,
puis des ressources spécifiques dans la seconde et cliquez sur le bouton pour
copier ces ressources dans la troisième liste (qui affiche les ressources de ce type
dans le bon de travail).
Pour retirer des ressources du bon de travail, choisissez un type de ressource dans
la première liste, puis des ressources spécifiques dans la troisième, et cliquez sur
le bouton Supprimer.
2 La présence d’une définition de mise en page indique que QuarkXPress créera
automatiquement une mise en page lorsque ce bon de travail sera appliqué à
un projet. Lors de la création d’une définition de mise en page, vous pouvez
définir une spécification de mise en page (avec des informations telles que les
dimensions de page et le nombre de pages), un type de support (papier ou Web),
des jeux de règles et des spécifications de sortie.
Pour ajouter une définition de bon de travail, cliquez sur l’onglet Paramètres
mise en page, puis cliquez sur le bouton
; une nouvelle définition de mise
en page est ajoutée à la liste.
Pour configurer la définition de mise en page sélectionnée, cliquez en premier
lieu sur le contrôle Propriétés de la mise en page pour afficher les contrôles de
propriétés, puis :
• Pour nommer la définition, renseignez le champ Nom mise en page. Ce nom
sera appliqué à la mise en page générée automatiquement.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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211
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
• Pour spécifier des informations telles que les dimensions de page et le nombre
de pages pour la définition, choisissez une option dans le menu déroulant
Spécifications mise en page. (Notez qu’une spécification de mise en page
doit se trouver dans la structure Job Jackets avant que vous ne pouviez en choisir une ici ; reportez-vous à « Création des dossiers de fabrication Job Jackets »
pour en savoir plus.)
• Pour indiquer le type de la mise en page à créer automatiquement pour cette
définition, choisissez une option dans le menu déroulant Type support.
• Pour copier les jeux de règles et les spécifications de sortie de la structure Job
Jackets parent dans la définition de mise en page, utilisez les trois listes au bas
de la boîte de dialogue. Choisissez un type de ressource dans la première liste,
puis des ressources spécifiques dans la seconde et cliquez sur le bouton pour
copier ces ressources dans la troisième liste (qui affiche les ressources de ce type
dans la définition de mise en page).
Pour supprimer une définition de mise en page, sélectionnez-la et cliquez sur
le bouton .
3 Lorsque vous avez terminé la configuration du bon de travail, cliquez sur OK.
CRÉATION D’UN GABARIT DE BON DE TRAVAIL : MODE AVANCÉ
Pour ajouter un gabarit de bon de travail dans une structure Job Jackets en
mode avancé :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (Utilitaires Þ
Gestionnaire Job Jackets). Si une seule liste s’affiche dans la boîte de
dialogue, cliquez sur Paramètres avancés pour afficher la rubrique avancée.
2 Pour indiquer l’emplacement de stockage du nouveau gabarit de bon de
travail, créez ou sélectionnez une icône Job Jackets dans la liste de gauche.
3 Cliquez sur le bouton Nouveau gabarit bon
. Un nouveau gabarit de bon
de travail est ajouté dans la structure Job Jackets sélectionnée.
4 Configurez le nouveau gabarit comme décrit dans « Utilisation des ressources
dans un bon de travail : mode avancé ».
UTILISATION DES RESSOURCES DANS UN BON DE TRAVAIL :
MODE AVANCÉ
Vous devrez utiliser des ressources de bon de travail dans plusieurs situations :
• Vous pouvez utiliser cette procédure si vous souhaitez créer un gabarit de bon
de travail en utilisant les ressources d’un projet existant. Par exemple, si vous
avez la copie de l’année dernière d’un projet de brochure et que vous souhaitez
inclure toutes les feuilles de style, couleurs, etc., du projet dans un nouveau
gabarit de bon de travail ou dans un bon de travail actif d’un projet existant,
vous pouvez le faire en suivant cette procédure.
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
• Vous pouvez également utiliser cette procédure pour copier des ressources d’un
bon de travail dans un autre.
• Vous pouvez l’utiliser pour copier des ressources d’une structure Job Jackets ou
d’un projet dans un bon de travail.
Pour ajouter des ressources à une structure Job Jackets en mode avancé :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Si une seule liste s’affiche dans la boîte de dialogue, cliquez sur Paramètres
avancés pour afficher la rubrique avancée.
3 Spécifiez la provenance des ressources à copier :
• Pour copier des ressources d’une structure Job Jackets, d’un gabarit de bon de
travail ou d’un bon de travail, sélectionnez l’élément source dans la liste en
haut à gauche.
• Pour copier des ressources d’un projet ouvert, sélectionnez celui-ci dans la liste
à gauche.
• Pour copier des ressources des valeurs par défaut de l’application, cliquez sur le
bouton Charger ressources application .
4 Sélectionnez une catégorie de ressources dans la liste en haut à droite.
5 Faites glisser chaque ressource de la liste en bas à droite vers le gabarit de bon de
travail ou le bon de travail souhaité de la liste à gauche.
Pour obtenir des informations sur le changement d’emplacement des ressources
dans un bon de travail, reportez-vous à « Définition de l’emplacement des
ressources : mode avancé ».
AJOUT D’UNE DÉFINITION DE MISE EN PAGE À UN BON DE
TRAVAIL : MODE AVANCÉ
Une définition de mise en page est un groupe de spécifications qui se combinent
pour décrire une seule mise en page. Elle comporte des ressources telles qu’un
type de support (sortie) (papier ou Web), des spécifications de sortie et des jeux
de règles.
Lorsque vous créez un projet à partir d’un gabarit de bon de travail, QuarkXPress
crée automatiquement une mise en page pour chaque définition de ce gabarit.
Si une définition de mise en page ne contient pas de spécification de mise
en page, QuarkXPress affiche la boîte de dialogue Nouveau projet pour vous
permettre de définir des dimensions de page, des marges, etc.
Lorsque vous ajoutez une définition de mise en page à un bon de travail, une
mise en page est créée de cette définition et ajoutée automatiquement au
projet correspondant.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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213
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Pour ajouter une définition de mise en page à un gabarit de bon de travail ou
à un bon de travail :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire bon de travail (Utilitaires Þ
Gestionnaire bon de travail) et sélectionnez le bon de travail cible dans la
liste de gauche.
2 Pour afficher des contrôles de ressource, cliquez sur le bouton
Paramètres avancés.
3 Sélectionnez Mises en page dans la liste en haut à droite. Toutes les définitions
de mise en page dans le bon de travail s’affichent dans la liste en bas à droite.
4 Cliquez sur le bouton Nouvel élément
placé au-dessus de cette liste. Une
définition appelée « Mises en page » est ajoutée. (Le nom que vous donnez à
une définition est celui qui sera appliqué à la mise en page lorsque vous créerez le projet. Pour renommer une définition, double-cliquez sur son nom et
entrez-en un nouveau.)
5 Cliquez sur le bouton plus
à côté du nom de la définition pour en afficher
les champs.
6 Spécifiez ou entrez une valeur pour les champs que vous souhaitez utiliser.
7 Cliquez sur Enregistrer.
Pour en savoir plus sur l’utilisation des définitions de mise en page, reportez-vous
à « Application d’une définition de mise en page à un projet ».
APPLICATION D’UN GABARIT DE BON DE TRAVAIL À UN PROJET
Vous pouvez appliquer un gabarit de bon de travail à un projet de deux façons :
• En créant un projet à partir du gabarit de bon de travail.
• En reliant un projet existant à un gabarit de travail.
Dans les deux cas, un bon de travail est créé à partir du gabarit et cette nouvelle
instance est appliquée au nouveau projet. Cette section décrit les deux approches.
CRÉATION D’UN PROJET À PARTIR D’UN GABARIT DE BON
DE TRAVAIL
Lorsque vous créez un projet à partir d’un gabarit de bon de travail, QuarkXPress
crée toujours un bon de travail à partir de ce gabarit. Vous pouvez décider de
l’emplacement de stockage de ce bon de travail : dans un fichier Job Jackets
partagé ou dans une structure Job Jackets imbriquée dans le fichier de projet.
Pour créer un projet à partir d’un gabarit de bon de travail :
1 Choisissez Fichier Þ Créer Þ Projet du bon. La boîte de dialogue
Nouveau projet du bon s’affiche.
214
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Utilisez la boîte de dialogue Nouveau projet du bon pour sélectionnez un gabarit
de bon de travail pour le nouveau projet.
2 Si la structure Job Jackets souhaitée ne s’affiche pas, cliquez sur Parcourir,
recherchez le fichier Job Jackets, puis cliquez sur Ouvrir.
3 Sélectionnez le gabarit de bon de travail cible dans la liste. (Notez que vous
pouvez également sélectionner un bon de travail différé.)
4 Cochez ou non la case Partager dossier, comme suit :
• Pour stocker le bon de travail actif de ce projet dans un fichier Job Jackets
externe afin que ce bon partage des ressources avec d’autres utilisateurs du
fichier, cochez la case Partager dossier. (Pour plus d’informations, reportez-vous
à « Collaboration à l’aide de fichiers Job Jackets partagés ».)
• Pour stocker le bon de travail de ce projet dans une structure Job Jackets
imbriquée dans le fichier de projet, désactivez la case Partager dossier.
5 Cliquez sur Sélectionner. Le nouveau projet hérite des paramètres de projet du
gabarit et QuarkXPress crée automatiquement des mises en page pour toutes les
définitions de ce dernier.
Vous ne pouvez pas stocker de bon de travail dans la structure Job Jackets par
défaut. Aussi, si vous créez un projet à partir d’un gabarit de bon de travail placé
dans cette structure et que vous cochez la case Partager dossier, vous serez invité
à enregistrer un nouveau fichier Job Jackets dans le système de fichiers.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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215
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
LIAISON D’UN PROJET EXISTANT À UN FICHIER JOB JACKETS
Lorsque vous reliez un projet existant à un fichier Job Jackets, vous retirez le bon
de travail actif actuel de ce projet et liez ce dernier à un nouveau bon de travail
créé à partir d’un gabarit d’un autre fichier Job Jackets. Vous pouvez choisir de
procéder ainsi lorsque, par exemple, vous souhaitez relier un projet existant à
un fichier Job Jackets dans lequel un autre maquettiste dispose d’un bon de travail actif et synchroniser de cette façon certaines ou toutes les ressources que vous
utilisez tous les deux. (Pour plus de détails, reportez-vous à « Collaboration à
l’aide de fichiers Job Jackets partagés ».)
Pour appliquer un bon de travail à un projet existant :
1 Créez ou ouvrez le projet.
2 Choisissez Fichier Þ Job Jackets Þ Lier projet. La boîte de dialogue
Lier projet s’affiche.
3 Si le fichier Job Jackets souhaité ne s’affiche pas, cliquez sur Parcourir,
recherchez-le, puis cliquez sur Ouvrir.
4 Sélectionnez le gabarit de bon de travail cible dans la liste.
5 Cochez ou non la case Partager dossier, comme suit :
• Pour stocker le bon de travail de ce projet dans le fichier Job Jackets contenant
le gabarit de bon de travail cible, cochez la case Partager dossier.
• Pour stocker le bon de travail de ce projet dans une structure Job Jackets
imbriquée du fichier de projet, désactivez la case Partager dossier.
6 Cliquez sur Annexer. Le projet hérite des paramètres de projet du gabarit et
des mises en page sont créées automatiquement pour toutes les définitions de
ce dernier.
Si vous utilisez un gabarit de bon de travail de la structure Job Jackets par défaut
et que vous cochez la case Partager dossier, vous serez invité à enregistrer un
nouveau fichier Job Jackets dans le système de fichiers. En fait, vous ne pouvez
pas stocker de bon de travail dans cette structure.
AFFICHAGE DES RELATIONS D’UN BON DE TRAVAIL
Vous pouvez visualiser les relations entre des dossiers Job Jackets, des gabarits
de bon de travail, des bons de travail et des projets dans la boîte de dialogue
Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires). Les icônes affichées dans cette
boîte de dialogue sont les suivantes :
216
|
•
Structure Job Jackets (liée)
•
Structure Job Jackets (imbriquée)
•
Gabarit de bon de travail
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
•
Bon de travail actif ou différé
•
Projet (un nom de projet en gras indique le projet actif.)
Un projet relié à un bon de travail actif est repéré de cette manière :
Un bon de travail différé est associé à l’icône , mais n’est pas lié à un projet.
Ceci signifie que le projet a été déplacé, supprimé ou n’a jamais été enregistré.
APPLICATION D’UNE DÉFINITION DE MISE EN PAGE À UN PROJET
Une définition de mise en page fournit un groupe de paramètres qui se combinent pour décrire une mise en page. Ces paramètres peuvent comporter un
type de support (papier ou Web), des jeux de règles, des paramètres de sortie et
une configuration de source de gestion de la couleur. Une définition de mise
en page peut également inclure une spécification de mise en page, qui contient
des informations relatives notamment aux dimensions de page et au nombre
de pages (notez que les spécifications de mise en page peuvent être créées au
niveau des dossiers Job Jackets).
Lorsque vous associez un projet à un gabarit de bon de travail, QuarkXPress
crée automatiquement une mise en page pour chaque définition de ce gabarit.
Ces mises en page portent le même nom que les définitions qui leur servent
de base.
Vous pouvez appliquer une définition de mise en page à un projet de
deux façons :
• En créant un projet à partir du bon de travail contenant la définition de mise
en page, comme décrit dans « Création d’un projet à partir d’un bon de travail ».
• En reliant le bon de travail au projet actif après la création de ce dernier,
comme décrit dans « Liaison d’un projet existant à un bon de travail ».
Quelle que soit l’approche utilisée, les mises en page définies sont créées
automatiquement.
COLLABORATION À L’AIDE DE FICHIERS JOB JACKETS PARTAGÉS
Les ressources dans un fichier Job Jackets partagé peuvent être utilisées dans
tous les projets associés à des bons de travail de ce même fichier. Lorsqu’un
projet met à jour une ressource partagée, le changement peut être transmis
automatiquement à tous les projets utilisant cette ressource.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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217
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Prenons l’exemple de deux maquettistes nommés Andrea et Hector travaillent
séparément sur deux projets. Chaque projet utilise un bon de travail placé dans
un fichier Job Jackets nommé « Job Jackets Bryn ». (Il n’est pas indispensable
que ces deux bons de travail soient basés sur le même gabarit, tant qu’ils sont
placés dans le même fichier.)
Supposons maintenant que les deux bons de travail comportent une feuille de
style nommé « sous-titre logo ». Comme cette feuille de style est incluse dans
un bon de travail, sa définition est stockée dans le fichier Job Jackets. Et comme
les bons de travail des deux maquettistes contiennent cette feuille de style,
les deux projets peuvent utiliser sa définition stockée dans le fichier Job Jackets.
Aussi, si Andrea, la maquettiste en chef, décide de changer la police utilisée dans
la feuille de style « Sous-titre logo », cette modification est automatiquement
répercutée dans la mise en page sur laquelle Hector travaille — et la police de
sa copie de la feuille de style est modifiée également. En d’autres termes, la
ressource de feuille de style « Sous-titre logo » peut être synchronisée entre les
deux projets.
Andrea
Projet 1
Mise en
page 1
Définition de
la feuille de
style Sous-titre
logo dans le
projet 1
Fichier Job Jackets de Bryn
Job
Ticket
1
Job
Ticket
2
Définition
de la feuille de
style Sous-titre
logo dans le
fichier Job Jackets
Hector
Projet 2
Mise en
page 1
Définition de
la feuille de
style Sous-titre
logo dans le
projet 2
Dans un fichier Job Jackets partagé, il ne peut exister qu’une seule définition
de chaque ressource, quel que soit le nombre de bons de travail utilisant cette
dernière. Ainsi, si les bons de travail de deux projets utilisent la même ressource
(dans le cas présent, une feuille de style), cette ressource peut être synchronisée
automatiquement entre ces projets.
Il est important de noter que la copie d’une ressource dans un fichier de projet
est liée à, mais distincte de, la copie de cette ressource dans le bon de travail.
Donc, si la copie d’une ressource dans un projet change — par exemple, si Andrea
modifie la police de la feuille de style « Sous-titre logo » — QuarkXPress ne met
pas automatiquement à jour la copie de cette ressource dans le projet d’Hector
à moins que la collaboration ne soit activée pour les projets d’Andrea et d’Hector
(Fichier Þ Paramétrage collaboration). Dans ce cas, QuarkXPress communique
automatiquement la modification du projet d’Andrea à son bon de travail actif,
mettant ainsi automatiquement à jour la copie de la ressource dans le fichier
« Job Jackets Bryn ». Si la collaboration est également activée pour Hector,
son exemplaire de QuarkXPress lit la définition actualisée dans le fichier
« Job Jackets Bryn » et insère la nouvelle définition dans son projet.
218
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
Andrea
Projet 1
Mise en
page 1
Définition de
la feuille de
style Sous-titre
logo dans le
projet 1
1.
Andrea change
la définition de
la feuille de style
Sous-titre logo.
Fichier Job Jackets de Bryn
Job
Ticket
1
Job
Ticket
2
Définition
de la feuille de
style Sous-titre
logo dans le
fichier Job Jackets
2.
QuarkXPress
envoie la modification
au fichier Job Jackets.
Hector
Projet 2
Mise en
page 1
Définition de
la feuille de
style Sous-titre
logo dans le
projet 2
3.
L’exemplaire de
QuarkXPress d’Hector
inscrit la nouvelle
définition de la
feuille de style dans
le projet de celui-ci.
Lorsqu’Andrea change la définition de la ressource de feuille de style partagée, son
exemplaire de QuarkXPress envoie cette modification (via le bon de travail actif du
projet) au fichier Job Jackets partagé. L’exemplaire de QuarkXPress d’Hector lit la
définition de la feuille de style actualisée du fichier Job Jackets et met à jour la
définition dans son projet.
Les paramètres contrôlant quand ces mises à jour se produisent sont situés
dans la boîte de dialogue Paramétrage collaboration (menu Fichier).
Dans la rubrique Mises à jour, les cases à cocher À l’ouverture, Avant la sortie
et Lors utilisation contrôlent comment le projet met à jour ses définitions de
ressource à partir du fichier Job Jackets partagé à son ouverture, avant son envoi
à la sortie et pendant vous travaillez dessus.
Pour contrôler la fréquence d’écriture et de lecture des changements aux ressources
partagées à partir d’un fichier Job Jackets partagé, utilisez la rubrique Mises à
jour de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration (menu Fichier).
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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219
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
La rubrique Job Jackets de la boîte de dialogue affiche le nom de la structure
Job Jackets du projet actif, l’état (partagé ou non partagé), le chemin vers le
fichier Job Jackets (le cas échéant) et le nom du bon de travail actif du projet
en cours. Les boutons au bas de la rubrique sont les suivants :
• Modifier dossier : ce bouton permet de relier ce projet à un bon de travail
dans un fichier Job Jackets différent.
• Modifier bon : ce bouton permet de relier ce projet à un bon de travail différent.
• Extraire MAJ : si les options de mise à jour automatique en haut de cette boîte
de dialogue sont désactivées, vous pouvez utiliser ce bouton pour effectuer une
mise à jour manuelle.
• Activer partage/désactiver partage : ce bouton permet de détacher le projet
actif du fichier Job Jackets partagé. Le bon de travail du projet est placé dans
une structure Job Jackets imbriquée du fichier de projet.
Vous pouvez contrôler le partage pour la structure Job Jackets du projet actif dans
la rubrique Job Jackets de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration
(menu Fichier).
Il est important de noter qu’un lien entre deux bons de travail n’indique pas
que toutes les ressources sont automatiquement synchronisées entre les projets
utilisant ces bons de travail. Une ressource est synchronisée entre deux projets
uniquement si les trois conditions ci-après sont remplies :
• La ressource est présente dans les deux projets.
• La ressource est présente dans les bons de travail des deux projets.
• Les bons de travail des deux projets sont dans le même fichier Job Jackets.
EXPORTATION ET IMPORTATION DE BONS DE TRAVAIL
Parfois, le créateur de projet peut avoir besoin de copier un gabarit de bon de
travail ou de bon de travail d’un fichier Job Jackets à un autre, ou d’importer
tous les gabarits de bon de travail et bons de travail d’une structure Job Jackets
dans une autre. Vous pouvez effectuer ces deux opérations à l’aide des fonctions
d’exportation et d’importation de bons de travail.
220
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES BONS DE TRAVAIL
EXPORTATION D’UN GABARIT DE BON DE TRAVAIL OU D’UN BON
DE TRAVAIL
Pour exporter un gabarit de bon de travail ou un bon de travail d’une structure
Job Jackets :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire bon de travail (menu Utilitaires) et
sélectionnez le bon de travail (ou les bons de travail) cible dans la liste de gauche.
2 Cliquez sur le bouton Exporter bon
placé au-dessus de cette liste. La boîte
de dialogue Nouveau dossier Job Jackets s’affiche.
3 Indiquez un nom et un emplacement, puis cliquez sur Enregistrer. Tous les
bons de travail sélectionnés sont enregistrés dans un fichier Job Jackets avec le
nom de fichier indiqué, et les ressources dont ils ont besoin.
IMPORTATION D’UN GABARIT DE BON DE TRAVAIL OU D’UN BON
DE TRAVAIL
Pour importer un gabarit de bon de travail ou un bon de travail dans une
structure Job Jackets :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire bon de travail (menu Utilitaires)
et sélectionnez l’icône Job Jackets cible dans la liste de gauche.
2 Cliquez sur le bouton Importer bon
placé au-dessus de cette liste. La boîte
de dialogue Sélectionner fichier Job Jackets s’affiche.
3 Sélectionnez un fichier Job Jackets et cliquez sur Ouvrir. Tous les gabarits de
bon de travail et les bons de travail du fichier sélectionné sont importés dans
la structure Job Jackets, avec toutes les ressources dont ils ont besoin.
FICHIER JOB JACKETS PAR DÉFAUT
Lorsque QuarkXPress est installé, un fichier Job Jackets par défaut (contenant un
gabarit de bon de travail par défaut) nommé « DefaultJacket.xml » est également
installé à l’emplacement spécifié dans le volet Job Jackets de la boîte de dialogue
Préférences (menu QuarkXPress/Édition).
Lorsque vous créez un projet à l’aide de la commande Fichier Þ Créer Þ Projet,
les événements ci-après se produisent :
• QuarkXPress génère une copie de ce fichier Job Jackets par défaut (nommé
« Dossier Job Jackets par défaut ») et l’imbrique dans le nouveau projet.
La structure Job Jackets imbriquée est appelée « [nom de fichier] Job Jackets ».
• Dans la structure Job Jackets imbriquée, QuarkXPress crée un bon de travail à
partir du gabarit par défaut (nommé « Bon de travail par défaut »). Le nouveau
de travail est appelé « [nom de travail] Bon ».
• QuarkXPress associe le bon de travail dans la structure imbriquée au
nouveau projet.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
|
221
FICHIER JOB JACKETS PAR DÉFAUT
Vous pouvez utiliser le fichier Job Jackets par défaut pour contrôler les ressources
employées dans de nouveaux projets QuarkXPress. Vous pouvez également modifier le gabarit de bon de travail par défaut utilisé par les projets via la commande
Fichier Þ Créer Þ Projet. Cette section explique les deux procédures.
Vous ne pouvez pas stocker de nouveau bon de travail dans le fichier Job Jackets
par défaut. Pour plus d’informations, reportez-vous à « Création d’un projet à
partir d’un gabarit de bon de travail ».
MODIFICATION DU GABARIT DE BON DE TRAVAIL PAR DÉFAUT
Le gabarit de bon de travail par défaut est utilisé par les nouveaux projets créés
via la commande Fichier Þ Créer Þ Projet. Il existe deux manières de modifier
le gabarit de bon de travail par défaut.
À partir du menu Fichier :
1 Fermez tous les projets ouverts.
2 Pour ouvrir le gabarit de bon de travail par défaut dans la boîte de
dialogue Modifier bon de travail, choisissez Fichier Þ Job Jackets Þ
Modifier bon de travail.
3 Utilisez les contrôles de la boîte de dialogue Modifier bon de travail pour
configurer le gabarit de bon de travail par défaut, puis cliquez sur OK.
À partir de la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Cliquez sur le bouton Ouvrir dossier
, accédez au fichier Job Jackets par
défaut, puis cliquez sur Ouvrir.
3 Développez la structure Job Jackets par défaut et sélectionnez le gabarit de bon
de travail nommé Bon de travail par défaut dans la liste.
4 Cliquez sur le bouton Modifier
. La boîte de dialogue Modifier bon de
travail apparaît.
5 Utilisez les contrôles de la boîte de dialogue Modifier bon de travail pour
configurer le gabarit par défaut.
6 Cliquez sur OK.
Le prochain projet que vous créerez via la commande Fichier Þ Créer Þ Projet
utilisera le gabarit de bon de travail par défaut modifié.
222
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
FICHIER JOB JACKETS PAR DÉFAUT
MODIFICATION DU FICHIER JOB JACKETS PAR DÉFAUT
Vous pouvez utiliser le fichier Job Jackets par défaut pour contrôler les ressources
employées dans de nouveaux projets QuarkXPress. Pour modifier le fichier Job
Jackets par défaut :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Cliquez sur le bouton Ouvrir dossier
, accédez au fichier Job Jackets par
défaut, puis cliquez sur Ouvrir.
3 Sélectionnez la structure Job Jackets nommée « Dossier Job Jackets par défaut »
dans la liste.
4 Utilisez les contrôles de la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets pour
configurer la structure par défaut, puis cliquez sur OK.
Pour plus d’informations sur l’utilisation des ressources, reportez-vous à
« Utilisation des ressources : mode avancé ».
UTILISATION DES RESSOURCES : MODE AVANCÉ
« Ressources » est une catégorie générique qui décrit la plupart des composants
d’un fichier Job Jackets et d’un bon de travail. Les ressources incluent tous les
éléments, des feuilles de style aux spécifications de dimensions de page. Cette
section décrit comme accéder à, créer et mettre à jour des ressources dans
la rubrique avancée de la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets
(menu Utilitaires).
Les créateurs de projet peuvent utiliser cette procédure souvent, dans des buts
divers. Les maquettistes, cependant, ne doivent jamais y recourir.
ACCÈS AUX RESSOURCES : MODE AVANCÉ
Avant d’utiliser une ressource, vous devez y accéder. Pour cela :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Si une seule liste s’affiche dans la boîte de dialogue, cliquez sur Paramètres
avancés pour afficher la rubrique avancée.
3 Dans la liste de gauche, ouvrez
ou créez un fichier Job Jackets. Les catégories
de ressources du dossier sont classées dans l’ordre alphabétique dans la liste
supérieure droite.
4 Pour utiliser des ressources spécifiques à une structure Job Jackets, sélectionnez la structure cible dans la liste de gauche. Notez que les catégories grisées
représentent des ressources devant être spécifiées au niveau du bon de travail.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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223
UTILISATION DES RESSOURCES : MODE AVANCÉ
5 Pour travailler avec des ressources spécifiques à un bon de travail, développez
la structure Job Jackets ; créez , dupliquez ou importez
un bon de travail ;
puis vérifiez que le bon de travail cible est sélectionné dans la liste de gauche.
Notez que les catégories grisées représentent des ressources devant être spécifiées
au niveau du fichier Job Jackets.
6 Sélectionnez un type de ressources dans la liste en haut à droite. Les ressources
existantes du type souhaité sont listées dans la liste en bas à droite.
Utilisez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets pour afficher, créer,
dupliquer, supprimer, importer et exporter des ressources.
CONFIGURATION DES RESSOURCES : MODE AVANCÉ
Une fois que vous avez accédé à une ressource dans la boîte de dialogue
Gestionnaire Job Jackets, vous pouvez la configurer. Différentes options sont
disponibles pour les divers types de ressources dans cette boîte de dialogue :
• Vous pouvez spécifier un emplacement pour la plupart des ressources.
• Vous pouvez supprimer la plupart des ressources.
• Vous pouvez créer et modifier certains types de ressources, mais d’autres doivent
être créés et modifiés à l’aide d’autres composants de l’interface utilisateur
de QuarkXPress.
• Vous pouvez créer, dupliquer, supprimer et configurer des définitions de mise en
page, des spécifications de sortie et de mise en page, des descriptions de travail,
des contacts, des règles et des jeux de règles dans une structure Job Jackets.
224
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES RESSOURCES : MODE AVANCÉ
Si une ressource le permet, vous pouvez la créer et la configurer dans la boîte
de dialogue Gestionnaire Job Jackets comme suit :
1 Pour créer une ressource du type sélectionné dans la liste en haut à droite,
cliquez sur le bouton Nouvel élément
dans la liste en bas à droite. Pour
renommer la ressource, cliquez sur son nom.
2 Si une ressource affiche une icône plus , cliquez sur celle-ci pour développer
la ressource, puis configurez les champs ainsi affichés. Certains champs de
ressource comportent des menus déroulants, tandis que d’autres peuvent
être renseignés manuellement.
3 Si une ressource affiche un bouton , cliquez sur celui-ci pour créer des
instances supplémentaires de la ressource. Par exemple, lorsque vous créez
une spécification de mise en page, vous pouvez cliquer sur ce bouton de
la ressource Couleur d’accompagnement pour créer des couleurs
d’accompagnement supplémentaires.
DÉFINITION DE L’EMPLACEMENT DES RESSOURCES :
MODE AVANCÉ
Les ressources peuvent être placées à plusieurs endroits :
• Dans dossier : elles sont stockées dans une structure Job Jackets, mais ne sont
utilisées dans aucun des gabarits de bon de travail ou bons de travail de celle-ci.
• Dans bon : elles sont stockées dans une structure Job Jackets et associées à un
gabarit de bon de travail ou à un bon de travail. Si une ressource « Dans bon »
se trouve dans un gabarit de bon de travail associé à un projet, elle est également
disponible dans ce dernier.
• Dans projet : elles sont stockées dans un projet, mais NE SONT PAS associées
à une structure Job Jackets ni à un bon de travail.
Vous pouvez spécifier l’emplacement des ressources comme suit :
1 Accédez à une ressource à l’aide de la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets,
comme décrit dans « Accès aux ressources : mode avancé ».
2 Sélectionnez la ressource dans la liste en bas à droite.
3 Choisissez un emplacement dans le menu déroulant de la colonne État :
• Si l’élément sélectionné dans la liste de gauche est une structure Job Jackets,
vous pouvez uniquement choisir Dans dossier.
• Si l’élément sélectionné dans la liste de gauche est un gabarit de bon de travail
ou un bon de travail, vous pouvez spécifier si la ressource est ou non associée
à ce gabarit ou à ce bon en choisissant Dans dossier ou Dans bon.
• Si l’élément sélectionné dans la liste de gauche est un projet, vous pouvez spécifier si la ressource est définie uniquement dans le projet (État = Dans projet) ou
si elle utilise la définition dans le bon de travail actif du projet (État = Dans bon).
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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225
UTILISATION DES RESSOURCES : MODE AVANCÉ
Utilisez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires) pour
spécifier l’emplacement de stockage des ressources.
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE MISE EN PAGE
Une spécification de mise en page permet de définir des informations spécifiques
à la mise en page telles que les dimensions de page, le nombre de pages, les
marges, les informations de planche, de fond perdu, de reliure, etc.
La procédure standard d’utilisation des spécifications de mise en page est
la suivante :
1 Créez une spécification de mise en page (voir « Création d’une spécification de
mise en page : mode avancé »). Cette partie du travail est généralement effectuée
par un créateur de projet.
2 Associez la spécification à une mise en page via un gabarit de bon de travail ou
un bon de travail. Cette tâche est généralement effectuée par le maquettiste.
Cette section détaille chacune des procédures précédentes.
CRÉATION D’UNE SPÉCIFICATION DE MISE EN PAGE :
MODE AVANCÉ
Les spécifications de mise en page sont des ressources et doivent donc être
créées dans la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets, comme décrit dans
« Utilisation des ressources : mode avancé ».
226
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE MISE EN PAGE
Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets
(menu Utilitaires) pour créer des spécifications de mise en page.
APPLICATION D’UNE SPÉCIFICATION À UNE MISE EN PAGE
Vous pouvez associer une spécification à une mise en page de deux façons : en
créant la mise en page à partir d’un gabarit de bon de travail ou en appliquant
la spécification au bon de travail actif d’une mise en page existante.
Un créateur de projet ajoute généralement une spécification de mise en page
à une définition de mise en page dans un fichier Job Jackets avant la création
même du projet et de la mise en page. Comme la spécification de mise en
page est une ressource, vous pouvez l’ajouter à une définition de mise en page
comme toute autre ressource (voir « Utilisation des ressources : mode avancé »).
Pour configurer un gabarit de bon de travail afin de créer automatiquement une
mise en page utilisant une spécification particulière, associez la spécification à
une définition de mise en page à l’aide de la boîte de dialogue Gestionnaire
Job Jackets.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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227
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE MISE EN PAGE
Un maquettiste peut appliquer une spécification au bon de travail actif
d’une mise en page après la création du projet et de la mise en page à l’aide
de la boîte de dialogue Modifier bon de travail (Fichier Þ Job Jackets Þ
Modifier bon de travail). Pour ajouter une spécification à un bon de travail
actif, cliquez sur l’onglet Paramètres mise en page, sélectionnez la mise
en page dans la liste et choisissez une option dans le menu déroulant
Spécifications mise en page.
Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Modifier bon de travail (Fichier Þ
Job Jackets Þ Modifier bon de travail) pour affecter une spécification à une
mise en page du projet actif.
228
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE SORTIE
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE SORTIE
Une spécification de sortie permet de définir des informations particulières à
la sortie, telles l’espace colorimétrique et la résolution des images, le format
des fichiers graphiques, la superposition des encres, la fréquence de tramage,
le niveau PostScript, la conformité PDF/X, etc. Comme les règles, les spécifications de sortie sont des tests effectués sur la mise en page active lorsqu’un
maquettiste choisit Fichier Þ Job Jackets Þ Évaluer la mise en page.
La procédure standard d’utilisation des spécifications de sortie est la suivante :
1 Créez une spécification de sortie (voir « Création d’une spécification de sortie :
mode avancé »). Cette partie du travail est généralement effectuée par un
créateur de projet en collaboration avec un spécialiste de la sortie.
2 Associez la spécification à une mise en page via une définition de mise en page
dans un gabarit de bon de travail. Cette tâche peut être effectuée par le créateur
de projet ou par le maquettiste, mais devrait être réservée au premier.
3 Utilisez la spécification en sortie (via Fichier Þ Travail sortie) pour vous assurer
que l’image du document est correcte. Pour plus d’informations, reportez-vous
à « Utilisation de spécifications avec une tâche de sortie ».
Cette section détaille chacune des procédures précédentes.
CRÉATION D’UNE SPÉCIFICATION DE SORTIE : MODE AVANCÉ
Les spécifications de sortie sont des ressources et doivent donc être créées
dans la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets, comme décrit dans
« Utilisation des ressources : mode avancé ».
Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets
(menu Utilitaires) pour créer des spécifications de sortie.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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229
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE SORTIE
APPLICATION D’UNE SPÉCIFICATION DE SORTIE À UNE MISE
EN PAGE
Vous pouvez associer une spécification de sortie à une mise en page de deux
façons : en créant la mise en page à partir d’un gabarit de bon de travail ou en
appliquant la spécification au bon de travail actif d’une mise en page existante.
Un créateur de projet ajoute généralement une spécification de sortie à une
définition de mise en page dans un dossier fichier Job Jackets avant la création
même du projet et de la mise en page. Comme la spécification de sortie est une
ressource, vous pouvez l’ajouter à une définition de mise en page comme toute
autre ressource (voir « Utilisation des ressources : mode avancé »).
Pour configurer un gabarit de bon de travail afin de créer automatiquement une
mise en page utilisant une spécification de sortie particulière, associez la spécification à une définition de mise en page à l’aide de la boîte de dialogue
Gestionnaire Job Jackets.
Un maquettiste peut associer une spécification de sortie avec une mise en page
après la création du projet et de la mise en page. Pour en savoir plus sur cette
opération, reportez-vous à « Modification d’un bon de travail : mode de base ».
230
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE SORTIE
Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Modifier bon de travail (Fichier Þ
Job Jackets Þ Modifier bon de travail) pour affecter une spécification de sortie
à une mise en page du projet actif.
UTILISATION DE SPÉCIFICATIONS AVEC UNE TÂCHE DE SORTIE
Une spécification de sortie peut contenir des règles précises concernant la
manière dont une tâche peut être générée, y compris des règles à évaluer et des
instructions quant à l’envoi de la tâche en sortie. Par exemple, une spécification
de sortie peut spécifier qu’une mise en page ne doit pas inclure des images de
résolution inférieure à 150 ppp et qu’elle doit être générée au format PDF.
Si la structure Job Jackets d’une mise en page active comprend une spécification
de sortie (voir « Création d’une spécification de sortie : mode avancé »), vous
pouvez utiliser cette spécification pour générer la tâche. Pour ce faire :
1 Choisissez Fichier Þ Travail sortie. La boîte de dialogue Travail sortie apparaît.
2 Sélectionnez une spécification de sortie.
3 Cliquez sur Sortie.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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231
UTILISATION DES SPÉCIFICATIONS DE SORTIE
Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Travail sortie (menu Fichier) pour générer
la mise en page active à l’aide d’une spécification incluse dans la structure Job
Jackets de la mise en page.
Un fichier JDF est toujours inclus lorsque vous générez une tâche via l’option
Travail sortie.
UTILISATION DES RÈGLES ET DES JEUX DE RÈGLES
Une règle est un test exécuté sur la mise en page active lorsque vous choisissez
Fichier Þ Job Jackets Þ Évaluer la mise en page.
Chaque règle peut tester une condition. Par exemple, une règle peut indiquer
que tous les caractères de texte devraient être paramétrés sur surimpression. Les
règles peuvent également inclure des descriptions, des politiques (pour indiquer
au maquettiste si une condition donnée est obligatoire, recommandée ou
interdite) et des instructions pour résoudre les situations problématiques.
La procédure standard d’utilisation des règles et des jeux de règles est la suivante :
1 Créez des règles (voir « Création de règles : mode avancé ») et ajoutez-les à un
jeu (voir « Ajout de règles à un jeu de règles : mode avancé »). Cette opération
est généralement effectuée par un créateur de projet, éventuellement en
collaboration avec un spécialiste de la sortie.
232
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES RÈGLES ET DES JEUX DE RÈGLES
2 Associez le jeu de règles à une mise en page via un gabarit de bon de travail
(voir « Application d’un jeu de règles à une mise en page »). Cette tâche est
généralement effectuée par le créateur de projet.
3 Utilisez le jeu de règles pour évaluer la mise en page (voir « Évaluation d’une
mise en page »). Cette tâche est généralement effectuée par un maquettiste.
Cette section détaille chacune des procédures précédentes.
CRÉATION DE RÈGLES : MODE AVANCÉ
Pour construire une règle, recherchez en premier lieu les ressources de règle dans
la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets, comme décrit dans « Utilisation
des ressources : mode avancé ». Utilisez ensuite l’assistant Règles, comme suit :
1 Cliquez sur le bouton Créer
. La boîte de dialogue Modifier règle
(première partie de l’assistant Règles) s’affiche.
2 Nommez la règle dans le champ Nom.
3 Pour indiquer le type d’objet auquel la règle doit s’appliquer, choisissez une
option dans le menu déroulant Sujet. Parmi les objets disponibles, on trouve
tous les blocs, blocs de texte, blocs d’image, caractères de texte, traits, chemins
de texte, images et polices.
Utilisez la boîte de dialogue Modifier règle pour créer des règles.
4 Pour indiquer ce que la règle doit vérifier, cochez une option de la zone
Conditions. Les conditions disponibles dépendent du sujet sélectionné.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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233
UTILISATION DES RÈGLES ET DES JEUX DE RÈGLES
Répétez cette étape pour chaque condition que vous souhaitez inclure dans la
règle. Les conditions sont combinées à l’aide d’un opérateur logique AND. Par
exemple, pour créer une règle spécifiant que le fond des blocs de texte doit
être 50 % Bleu, choisissez Blocs de texte, puis cochez Fond et Teinte.
5 Cliquez sur Suivant pour afficher la boîte de dialogue suivante dans l’assistant
Règles. Dans cette boîte de dialogue, vous devez définir les conditions qui déclenchent la règle (par exemple, « n’est pas en surimpression » ou « est inférieur
à 10 pt »). Pour configurer chaque condition, cliquez sur le plus pour développer l’élément de la liste, puis choisissez des options et entrez des valeurs dans
les champs présentés.
Utilisez la seconde boîte de dialogue de l’assistant Règles pour configurer une règle.
Si une condition affiche un bouton , vous pouvez cliquer sur ce dernier pour
ajouter des clauses supplémentaires à la condition. Les clauses sont combinées
à l’aide d’un opérateur logique OR. Par exemple, pour spécifier que l’élément
indiqué doit utiliser une couleur CMYK (CMJN) ou une couleur d’accompagnement, configurez la première ligne sur CMYK (CMJN), puis ajoutez une
seconde ligne et configurez-la sur Encre d’accompagnement.
6 Cliquez sur Suivant pour afficher la troisième et dernière boîte de dialogue
dans l’assistant Règles. Elle permet de définir une description de la règle, une
politique (qui détermine l’icône qui s’affiche lorsque la règle est enfreinte) et
des instructions pour résoudre le problème. Les informations entrées dans
Instructions s’affichent lorsqu’un maquettiste choisit Évaluer la mise
en page en cas d’enfreinte de la règle.
234
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES RÈGLES ET DES JEUX DE RÈGLES
Utilisez la troisième boîte de dialogue de l’assistant Règles pour contrôler ce qui
se produit en cas d’enfreinte d’une règle.
AJOUT DE RÈGLES À UN JEU DE RÈGLES : MODE AVANCÉ
Les règles doivent être placées dans des jeux de règles, collections nommées de
règles. Un créateur de projet peut inclure un ou plusieurs jeux de règles dans une
définition de mise en page dans un gabarit de bon de travail. Un maquettiste
travaillant sur une mise en page basée sur cette définition peut alors évaluer
cette mise en page à l’aide des règles de ces jeux (voir « Évaluation d’une mise
en page »).Pour ajouter une règle à un jeu de règles :
1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires).
2 Si une seule liste s’affiche dans la boîte de dialogue, cliquez sur
Paramètres avancés pour afficher la rubrique avancée.
3 Créez ou sélectionnez une structure Job Jackets.
4 Sélectionnez Jeux de règles dans la liste en haut à droite.
5 Cliquez sur le bouton Créer
pour générer un nouveau jeu de règles. La boîte
de dialogue Modifier jeu règles s’affiche.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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235
UTILISATION DES RÈGLES ET DES JEUX DE RÈGLES
Utilisez la boîte de dialogue Modifier jeux règles pour travailler sur des jeux
de règles.
6 Nommez le jeu de règles dans le champ Nom.
7 Sélectionnez les règles souhaitées dans la liste Disponible et cliquez sur le
bouton , ou cliquez sur Tout inclure pour ajouter toutes les règles de la liste
Disponible au jeu de règles actif.
8 Cliquez sur OK.
APPLICATION D’UN JEU DE RÈGLES À UNE MISE EN PAGE
Une fois un jeu de règles associé au gabarit de bon de travail d’une mise en
page, le maquettiste peut évaluer la mise en page par rapport à ce jeu de règles
(voir « Évaluation d’une mise en page »). Vous pouvez associer un jeu de règles
à une mise en page de deux façons :
Un créateur de projet ajoute généralement un jeu de règles à une définition
de mise en page dans un fichier Job Jackets avant la création même du projet
et de la mise en page. Comme le jeu de règles est une ressource, vous pouvez
l’ajouter à une définition de mise en page comme toute autre ressource
(voir « Utilisation des ressources : mode avancé »).
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
UTILISATION DES RÈGLES ET DES JEUX DE RÈGLES
Pour qu’un jeu de règles soit disponible dans une mise en page dès que cette
dernière est créée, associez le jeu à la définition de mise en page dans la boîte de
dialogue Gestionnaire Job Jackets.
Un maquettiste peut ajouter un jeu de règles à une mise en page après la
création du projet et de la mise en page. Pour plus d’informations sur cette
opération, reportez-vous à « Utilisation des ressources dans un bon de travail :
mode de base ».
Un maquettiste peut utiliser la boîte de dialogue Modifier bon de travail
(Fichier Þ Job Jackets Þ Modifier bon de travail) pour affecter un jeu de
règles à une mise en page du projet actif.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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237
ÉVALUATION D’UNE MISE EN PAGE
ÉVALUATION D’UNE MISE EN PAGE
Les jeux de règles, les spécifications de mise en page et de sortie fournissent
des tests qui peuvent être évalués pour déterminer si une mise en page respecte
les spécifications définies par le créateur de projet. La commande Évaluer la
mise en page permet d’effectuer ces tests et de déterminer si (et où) des violations se produisent. Cette commande contrôle également la mise en page par
rapport à sa définition, pour vérifier les paramètres de type de support (papier
ou Web) et de gestion des couleurs. Une fois ces violations identifiées, un
maquettiste peut décider comment les traiter (le cas échéant).
Avant de tenter d’évaluer une mise en page, assurez-vous que le projet est bien
associé à un bon de travail qui définit les jeux de règles ou les spécifications de
sortie pour la mise en page active.
La fonction Évaluer la mise en page est conçue pour mettre en évidence les
problèmes de mise en page et indiquer où les résoudre. Cependant, elle ne
peut pas empêcher un maquettiste d’effectuer des changements en violation
avec les spécifications et règles définies dans un bon de travail.
Pour évaluer une mise en page :
1 Choisissez Fichier Þ Job Jackets Þ Évaluer la mise en page. La boîte de
dialogue Évaluation mise en page s’affiche, qui liste les jeux de règles, les
spécifications de mise en page et de sortie disponibles. Pour développer un
jeu de règles, une spécification de mise en page ou de sortie, et en voir les
éléments, cliquez sur l’icône placée à côté.
Utilisez la boîte de dialogue Évaluation mise en page pour comparer la mise en
page active aux jeux de règles et aux spécifications de mise en page et de sortie.
238
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
ÉVALUATION D’UNE MISE EN PAGE
2 Pour modifier la règle sélectionnée, cliquez sur son nom, puis sur le bouton
Modifier règle. Tous les changements apportés à la règle sont réinscrits sur
le fichier Job Jackets et s’appliquent à tous les autres projets utilisant ce bon
de travail.
3 Pour indiquer qu’une règle doit être vérifiée, cochez la case placée à côté. Pour
indiquer que toutes les règles d’un jeu, d’une spécification de mise en page
ou de sortie doivent être vérifiées, cochez la case à côté du nom du jeu ou de
la spécification.
4 Pour évaluer la mise en page active par rapport aux règles cochées, cliquez sur
Évaluer. La colonne Cas est mise à jour pour indiquer si le document réussit
chaque vérification de règle.
5 Pour afficher des informations plus détaillées concernant une règle enfreinte,
cliquez sur son nom, puis cochez les cases Instructions et Détails. La case
Instructions présente des instructions écrites par le créateur de la règle, la case
Détails fournit des informations sur le projet (comme par exemple, s’il a été
modifié depuis la dernière évaluation).
La boîte de dialogue Évaluation mise en page présente les règles respectées et
celles qui ont été enfreintes.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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239
ÉVALUATION D’UNE MISE EN PAGE
6 Pour faire défiler la mise en page et localiser les enfreintes, cliquez sur les boutons
Afficher cas. Ceci facilite la résolution des enfreintes de règles. (Notez que cette
fonctionnalité n’est pas disponible pour toutes les violations ; par exemple, il n’y
a pas d’emplacement pour un type de support incorrect.)
Vous pouvez configurer QuarkXPress pour évaluer automatiquement chaque
mise en page lorsque le projet est ouvert, enregistré, fermé et lorsque la mise
en page est envoyée en production. (Pour plus d’informations, reportez-vous
à « Préférences Job Jackets ».)
VERROUILLAGE DES FICHIERS JOB JACKETS
Pour éviter que deux personnes ne tentent de modifier une ressource simultanément, QuarkXPress verrouille les fichiers Job Jackets partagés dans les
circonstances suivantes :
• Lorsque l’utilisateur d’un projet partageant un fichiers Job Jackets affiche
la boîte de dialogue Modifier bon de travail (Fichier Þ Job Jackets Þ
Modifier bon de travail), QuarkXPress verrouille ce fichiers Job Jackets.
• Lorsqu’un utilisateur affiche la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets
(menu Utilitaires), QuarkXPress verrouille tous les fichiers Job Jackets affichés
dans la boîte de dialogue.
• Lorsque l’utilisateur d’un projet partageant un fichier Job Jackets crée,
duplique, modifie ou supprime une ressource se trouvant dans le fichier partagé,
QuarkXPress verrouille ce dernier. Par exemple, si Tara travaille sur un projet
partageant le fichier Job Jackets Liste de produits et qu’elle choisit Édition Þ
Couleurs et commence à modifier une couleur figurant dans le bon de travail
du projet, QuarkXPress verrouille toutes les ressources partagées dans le fichier
Job Jackets pour que seule Tara puisse les modifier.
Quand un fichier Job Jackets est verrouillé :
• Vous ne pouvez pas créer de projet à partir d’un gabarit de bon de travail de
ce fichier.
• Vous ne pouvez pas lier un projet au fichier Job Jackets.
• Vous ne pouvez pas afficher la boîte de dialogue Modifier bon de travail
(Fichier Þ Job Jackets Þ Modifier bon de travail) pour un projet partageant
le fichier Job Jackets.
240
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
VERROUILLAGE DES FICHIERS JOB JACKETS
• Vous pouvez afficher la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets
(menu Utilitaires), mais vous ne pouvez pas modifier le fichier Job Jackets
verrouillé, ni un de ses bons de travail.
• Vous ne pouvez pas modifier une ressource partagée dans le fichier Job Jackets.
Par exemple, si Tara a verrouillé le fichier Job Jackets Liste de produits et que
Samuel choisit Édition Þ Couleurs et tente de modifier une couleur figurant
dans le bon de travail du projet, la couleur est estompée et non disponible tant
que Tara ne déverrouille pas le fichier Job Jackets.
• Vous ne pouvez pas ajouter une mise en page ni modifier le nom d’une mise
en page existante dans un projet partageant le fichier Job Jackets.
• Vous ne pouvez pas modifier une règle à partir de la boîte de dialogue
Évaluation mise en page (Fichier Þ Job Jackets Þ Évaluer la mise en page).
Un fichier Job Jackets verrouillé est déverrouillé dans les cas suivants :
• Lorsque l’utilisateur détenteur du verrou ferme la boîte de dialogue
Modifier bon de travail.
• Lorsque l’utilisateur détenteur du verrou ferme la boîte de dialogue
Gestionnaire Job Jackets.
• Lorsque l’utilisateur détenteur du verrou finit de modifier une ressource se
trouvant dans le fichier Job Jackets partagé. En utilisant l’exemple ci-dessus,
ceci se produirait lorsque Tara clique sur Enregistrer ou Annuler dans la boîte
de dialogue Couleurs après modification de la couleur partagée.
Suite au verrouillage des fichiers Job Jackets, il est important d’afficher les
boîtes de dialogue Modifier bon de travail et Gestionnaire Job Jackets
uniquement lorsque cela est nécessaire, et de les fermer dès que vous y avez
terminé votre travail.
Si vous affichez la boîte de dialogue Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires)
et découvrez que vous ne pouvez pas modifier le fichier Job Jackets associé à
votre projet, ce dossier est probablement verrouillé par un autre utilisateur.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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241
IMPRESSION AVEC SORTIE JDF
IMPRESSION AVEC SORTIE JDF
Lorsque vous envoyez un projet en production, vous pouvez maintenant
demander qu’un fichier JDF soit généré et stocké à l’enregistrement du fichier
de sortie. (Notez que si vous imprimez directement sur le périphérique de sortie,
aucun fichier JDF n’est généré.)
Utilisez le panneau JDF de la boîte de dialogue Imprimer pour que les informations
de dossiers de fabrication Job Jackets soient incluses à la sortie sous forme de
fichier XML conforme JDF.
242
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
PRÉFÉRENCES JOB JACKETS
PRÉFÉRENCES JOB JACKETS
Vous pouvez utiliser le volet Job Jackets de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition) pour définir des préférences pour l’évaluation
automatique des mises en page et l’emplacement du fichier Job Jackets par défaut.
Utilisez le volet Job Jackets de la boîte de dialogue Préférences
(menu QuarkXPress/Édition) pour définir des préférences pour l’évaluation
automatique des mises en page et l’emplacement du fichier Job Jackets
par défaut.
ÉVALUATION DES MISES EN PAGE
Utilisez les options de la zone Évaluation mise en page pour contrôler
quand QuarkXPress exécute automatiquement la commande Fichier Þ
Évaluer mise en page. Par exemple, en cochant la case À la sortie, vous êtes
assuré de toujours évaluer une mise en page avant son envoi en production.
Les options sont les suivantes :
• À l’ouverture ;
• À l’enregistrement ;
• À la sortie ;
• À la fermeture.
CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
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243
PRÉFÉRENCES JOB JACKETS
EMPLACEMENT DES FICHIERS JOB JACKETS
Utilisez les options de la zone Emplacement pour indiquer le lieu de stockage
des fichiers Job Jackets. Par défaut, ceux-ci sont stockés à l’emplacement suivant :
• Mac OS : dossier « Documents »
• Windows : dossier « Mes documents »
Pour utiliser l’emplacement ci-dessus, cliquez sur Utiliser chemin par défaut
pour dossiers partagés. Pour modifier l’emplacement de stockage par défaut
des dossiers de fabrication Job Jackets, cliquez sur Spécifier chemin, cliquez sur
le bouton Sélectionner et recherchez le répertoire cible.
244
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CHAPITRE 7 : FONCTION JOB JACKETS
CONCEPT COMPOSITION ZONES
Chapitre 8 :
Fonction Composition Zones
QuarkXPress 7 permet aux membres d’un groupe de travail d’accomplir
simultanément des tâches de conception et d’édition dans la même mise en
page. Ce chapitre montre comment les Composition Zones peuvent rationaliser
des flux de production existants en permettant aux membres d’une équipe de
travailler en même temps sur un projet QuarkXPress.
CONCEPT COMPOSITION ZONES
Une Composition Zones est une mise en page ou une zone définie par l’utilisateur
dans une mise en page qui peut être partagée avec d’autres utilisateurs de
QuarkXPress. Les fonctions de synchronisation de QuarkXPress 7 offrent un
moyen d’utiliser du texte, des images et des éléments de manière cohérente
dans un projet. Lorsque vous modifiez une instance de contenu synchronisé,
toutes les instances de ce contenu sont mises à jour. La fonction Composition
Zones prolonge encore cette fonctionnalité en élargissant le contenu synchronisé
pour inclure une mise en page complète ou une zone définie par l’utilisateur à
l’intérieur d’une mise en page.
Pour utiliser des Composition Zones dans QuarkXPress, le logiciel XTensions
Composition Zones doit être chargé.
COMPOSITION ZONES EN ACTION
Imaginez un maquettiste chargé des fichiers de projet QuarkXPress 7 pour
un magazine. Il peut recourir à des Composition Zones pour partager du
contenu avec des rédacteurs, éditeurs, graphistes et collaborateurs distants
utilisant également QuarkXPress 7.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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245
CONCEPT COMPOSITION ZONES
Avant QuarkXPress 7, le maquettiste définissait un espace pour une publicité et
remplissait la zone à l’arrivée de l’illustration, sous forme de fichiers EPS ou PDF,
par exemple. Si l’on détectait cependant par la suite une faute d’orthographe
ou un autre problème dans la publicité, le maquettiste devait demander au
créateur du fichier d’effectuer la correction et de renvoyer un nouveau fichier.
Avec QuarkXPress 7, le maquettiste peut « extraire » la zone du projet réservée
à une publicité à l’aide de l’outil Composition Zones, puis exporter cette
Composition Zones sous forme de fichier distinct. Le fichier résultant inclut
les spécifications correctes, et cette approche fait gagner du temps au créateur
distant qui reçoit le fichier. Ce dernier travaille dans QuarkXPress 7 pour ajouter
le contenu, puis renvoie le fichier, avec les graphiques et polices requis. Le
maquettiste place alors le fichier mis à jour dans le dossier approprié, et la
mise en page est automatiquement actualisée pour faire apparaître la publicité.
La Composition Zones fonctionnant comme une mise en page QuarkXPress,
le maquettiste peut ouvrir le fichier pour corriger des fautes ou apporter
d’autres modifications.
Entre-temps, le maquettiste peut définir une autre Composition Zones pour
un article sur la même page que la publicité. Il dessine trois blocs : un pour le
titre, un pour le corps de l’article et un pour une image. En utilisant la touche
Majuscule pour sélectionner les trois blocs, le maquettiste crée un nouveau
fichier de Composition Zones à partir des trois blocs, exporte ce fichier, puis
indique au rédacteur que le fichier est disponible dans le dossier réseau partagé
du personnel. Au fur et à mesure que le rédacteur travaille sur le fichier et
enregistre chaque version mise à jour, les changements apparaissent dans le
projet du maquettiste. Comme la publicité, l’article peut aussi être modifié
ultérieurement dans le projet.
246
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
CONCEPT COMPOSITION ZONES
Ordinateur
du concepteur
publicitaire distant
Volume de
réseau local
Ordinateur
du maquettiste
principal
Exemplaire de
QuarkXPress du
maquettiste principal
Projet
QuarkXPress
Projet
QuarkXPress
Réseau
Projet
QuarkXPress
Courriel
Ordinateur
du concepteur
publicitaire distant
Ordinateur
du maquettiste
principal
Volume de
réseau local
Exemplaire de
QuarkXPress
du concepteur
publicitaire distant
Exemplaire de
QuarkXPress du
maquettiste principal
Exemplaire de
QuarkXPress
du reporter
Projet
QuarkXPress
Projet
QuarkXPress
Projet
QuarkXPress
MANCHETTE 1
MANCHETTE 1
Réseau
WOW!
Ordinateur
du concepteur
publicitaire distant
Ordinateur
du maquettiste
principal
Volume de
réseau local
Exemplaire de
QuarkXPress du
maquettiste principal
Projet
QuarkXPress
WOW!
Courriel
Projet
QuarkXPress
Projet
QuarkXPress
MANCHETTE 1
MANCHETTE 1
WOW!
Réseau
En haut : le maquettiste principal exporte des parties d’un projet comme
Composition Zones, puis envoie un fichier par courriel à un concepteur publicitaire
distant et place un autre fichier sur un serveur de réseau local. Au milieu : le
maquettiste principal, le journaliste et le concepteur publicitaire travaillent tous
sur leur partie de la page simultanément. En bas : le concepteur publicitaire envoie
la publicité achevée au maquettiste principal par courriel, la page se met à jour
automatiquement, et la mise en page est terminée.
Le scénario ci-dessus montre les principaux usages de la fonction Composition
Zones, mais celle-ci peut également répondre à d’autres problèmes de flux de
production collaboratifs. Par exemple, les Composition Zones peuvent être
limitées au projet dans lequel elles sont définies, et ce pour diverses raisons.
Peut-être le maquettiste souhaite-t-il utiliser une publicité à plusieurs emplacements du projet, et la publicité peut inclure plusieurs blocs de texte et d’image.
Vous ne pouvez pas utiliser la palette Contenu partagé pour synchroniser
un groupe d’éléments, mais si le maquettiste crée une Composition Zones
basée sur une sélection de plusieurs éléments, cette Composition Zones est
synchronisée et disponible pour utilisation dans tout le projet. Le maquettiste
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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247
CONCEPT COMPOSITION ZONES
peut désigner une mise en page pour le magazine imprimé et une autre mise
en page du même projet pour une page Web incluant la publicité. Le maquettiste
peut restreindre l’usage de cette Composition Zones à ce seul projet, mais la
publicité peut être identique sur le papier et sur le Web.
TERMINOLOGIE COMPOSITION ZONES
Les termes suivants identifient différents composants et conditions de la fonction
de Composition Zones dans QuarkXPress 7. Les Composition Zones sont uniques
car elles possèdent les caractéristiques des éléments lorsque vous les placez dans
une mise en page, mais elles se comportent également comme des mises en page
lorsque vous modifiez leur contenu.
• Composition Zones : élément présentant le contenu d’une mise en page existant
ailleurs. Vous pouvez vous représenter une Composition Zones comme une
« fenêtre » à travers laquelle vous pouvez voir le contenu d’une autre mise en
page. La mise en page affichée dans une Composition Zones est appelée sa mise
en page de composition (voir la définition suivante). Chaque Composition Zones
obtient son contenu d’une (et d’une seule) mise en page de composition. Les
Composition Zones apparaissent avec une teinte bleue.
• Mise en page de composition : type spécial de mise en page utilisé uniquement pour
fournir le contenu d’une Composition Zones. Vous pouvez vous représenter une
mise en page de composition comme la mise en page visible par la « fenêtre »
d’une Composition Zones. Plusieurs Composition Zones synchronisées peuvent
afficher le contenu d’une seule mise en page de composition. Cependant, une
mise en page de composition peut être modifiée par une seule personne à la fois.
Lorsque vous créez une Composition Zones, QuarkXPress crée automatiquement une mise en page de composition pour fournir le contenu de cette
Composition Zones.
248
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
CONCEPT COMPOSITION ZONES
Lorsque vous ajoutez un contenu à une mise en page de composition, il met
automatiquement à jour toutes les Composition Zones correspondantes. Les mises
à jour apparaissent dans les Composition Zones en fonction des préférences définies
pour les mises en page contenant les Composition Zones (immédiatement, au
moment de l’impression ou lors de l’ouverture du projet).
• Composition Zones d’origine : mise en page initiale ou zone définie par
l’utilisateur à partir de laquelle une Composition Zones a été créée.
• Composition Zones placée : Composition Zones que vous avez positionnée dans
une mise en page à l’aide de la palette Contenu partagé.
Projet
QuarkXPress
Les mises en page de composition sont répertoriées dans la palette Contenu
partagé, que vous pouvez utiliser pour les placer dans plusieurs mises en page
(du même projet ou d’autres projets).
• Mise en page hôte d’origine : mise en page dans laquelle une Composition Zones
a été créée.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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249
CONCEPT COMPOSITION ZONES
• Mise en page hôte : toute mise en page dans laquelle une Composition Zones
a été placée.
• Mise en page de composition externe : mise en page de composition exportée
comme projet QuarkXPress distinct. Un autre utilisateur peut modifier une
mise en page de composition externe, et ses changements sont reportés dans
toutes les mises en page hôtes.
Exemplaire de QuarkXPress du maquettiste principal
Projet
QuarkXPress
LIÉ
Exemplaire de
QuarkXPress
du reporter
Projet
QuarkXPress
Mise en page de
composition externe
Lorsque vous exportez une mise en page de composition, un autre utilisateur
peut la modifier. Ses modifications peuvent être affichées automatiquement dans
toutes les mises en page hôtes contenant des Composition Zones basées sur la
mise en page de composition externe.
• Mise en page de composition pouvant être liée : lorsque vous définissez une mise en
page de composition pouvant être liée dans votre projet, d’autres utilisateurs de
QuarkXPress peuvent créer un lien avec votre projet et utiliser cette mise en
page de composition pour placer des Composition Zones dans leur travail.
Cependant, les modifications apportées à une mise en page de composition
pouvant être liée ne peuvent être réalisées que dans cette mise en page elle-même
(par vous ou par d’autres utilisateurs accédant à votre mise en page hôte d’origine).
Les mises en page de composition pouvant être liées apparaissent dans la
rubrique Mises en page partagées de la boîte de dialogue Paramétrage
collaboration (menu Fichier).
• Mise en page de composition de projet unique : mise en page de composition pouvant
être placée et modifiée uniquement dans le projet où elle a été créée.
• Mise en page de composition liée : mise en page de composition à laquelle
vous accédez en créant un lien avec un projet contenant une mise en page de
composition pouvant être liée.
250
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
CONCEPT COMPOSITION ZONES
Les mises en page de composition liées apparaissent dans la palette Contenu
partagé et dans la rubrique Mises en page liées de la boîte de dialogue
Paramétrage collaboration (menu Fichier). Vous pouvez faire glisser des
mises en page de composition liées de la palette Contenu partagé sur votre
mise en page pour placer des Composition Zones.
• Bibliothèque de contenu partagé : partie « invisible » d’un fichier de projet
QuarkXPress contenant du texte, des images, des lignes, des Composition
Zones et d’autres éléments pouvant être utilisés dans différentes mises en page
d’un projet. Lorsque vous modifiez une instance d’un élément synchronisé se
trouvant dans une bibliothèque de contenu partagé, toutes les instances de
cet élément dans toutes les mises en page sont automatiquement mises à jour,
car chaque instance est liée à la version principale de l’élément figurant dans
la bibliothèque de contenu partagé. Celle-ci peut également contenir des
éléments désynchronisés.
Ordinateur
du maquettiste
principal
Exemplaire de
QuarkXPress du
maquettiste principal
Projet
QuarkXPress
Ad Composition Zone
Ad in the Shared Content palette
Ad Composition Layout
En haut à droite : une Composition Zones s’affiche en tant qu’élément avec
des poignées dans toute mise en page hôte. En bas à droite : lorsque vous
modifiez le contenu d’une Composition Zones, vous devez ouvrir la mise en
page de composition. À gauche : la palette Contenu partagé répertorie les
Composition Zones.
La section ci-après explique comment créer une Composition Zones pour
un projet unique. Vous apprendrez ensuite comment rendre une Composition
Zones accessible à différents utilisateurs et reconnaîtrez les attributs différenciant les Composition Zones et les mises en page de composition d’autres
éléments et mises en page QuarkXPress.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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251
CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES
CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES
Trois méthodes permettent de créer une Composition Zones (et sa mise en
page de composition correspondante) :
• Vous pouvez sélectionner plusieurs objets, puis choisir Bloc Þ
Composition Zones Þ Créer.
• Vous pouvez désigner une mise en page complète comme Composition Zones.
• Vous pouvez sélectionner l’outil Composition Zones et délimiter manuellement
l’espace de votre Composition Zones.
Les exemples ci-après présentent les trois méthodes de création d’une
Composition Zones, pour usage exclusif dans un projet (c’est-à-dire une mise
en page de composition de projet unique). Dans les sections suivantes de ce chapitre,
vous apprendrez à indiquer qu’une mise en page de composition peut être
employée dans d’autres projets par d’autres utilisateurs.
CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES À PARTIR D’UNE
SÉLECTION DE PLUSIEURS ÉLÉMENTS
Pour créer une Composition Zones basée sur une sélection de
plusieurs éléments :
1 Sélectionnez l’outil Déplacement ou Modification, appuyez sur la touche
Majuscule et sélectionnez plusieurs éléments.
2 Choisissez Bloc Þ Composition Zones Þ Créer. Un cadre bleu délimite la
Composition Zones, les poignées de ce cadre ressemblent à celles d’un groupe.
3 Pour terminer la création de la Composition Zones, choisissez Bloc Þ Partager,
ou affichez la palette Contenu partagé (menu Fenêtre) et cliquez sur Créer .
Dans les deux cas, la boîte de dialogue Propriétés élément partagé apparaît.
Utilisez la boîte de dialogue Propriétés élément partagé pour nommer votre
mise en page de composition et indiquer sa disponibilité.
4 Entrez un nom pour la mise en page de composition dans le champ Nom.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES
5 Choisissez Ce projet uniquement dans le menu déroulant Disponibilité.
L’option Disponibilité est décrite plus loin dans la section « Partage d’une mise
en page de composition ».
6 Cochez la case Afficher onglet dans fenêtre projet pour permettre l’accès à
la mise en page de composition à partir de l’onglet de mise en page au bas de
la fenêtre de projet.
7 Cliquez sur OK pour enregistrer la mise en page de composition.
Si la position d’un ou plusieurs éléments sélectionnés est verrouillée (Bloc Þ
Verrouiller Þ Verrouiller position), vous ne pouvez pas créer de Composition
Zones. Cependant, vous pouvez en créer une si le contenu est verrouillé dans
un ou plusieurs éléments sélectionnés (Bloc Þ Verrouiller Þ Verrouiller
contenu article ou Bloc Þ Verrouiller Þ Verrouiller contenu image).
CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES À PARTIR D’UNE MISE
EN PAGE
Pour créer une Composition Zones basée sur une mise en page complète :
1 Affichez la mise en page à désigner comme Composition Zones (dans cet
exemple, Mise en page 1).
2 Choisissez Mise en page Þ Propriétés mise en page avancées.
3 Cochez la case Partager mise en page.
Utilisez la boîte de dialogue Propriétés mise en page avancées pour spécifier
le partage pour une mise en page de composition basée sur une mise en
page complète.
4 Choisissez Ce projet uniquement dans le menu déroulant Disponibilité.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES
5 Cochez la case Afficher onglet dans fenêtre projet pour afficher la mise en
page de composition afin d’en faciliter l’accès à partir de l’onglet de mise en
page situé en bas de la fenêtre de projet. Si vous désactivez la case à cocher
Afficher onglet dans fenêtre projet, vous pouvez accéder à la mise en page
de composition en sélectionnant la Composition Zones et en choisissant
Bloc Þ Composition Zones Þ Modifier.
6 Cliquez sur OK. La mise en page de composition apparaît dans la palette
Contenu partagé.
Une mise en page de composition peut contenir plusieurs pages. Vous pouvez
utiliser le menu Page ou la palette Disposition de page pour ajouter, supprimer
ou déplacer des pages.
CRÉATION D’UNE COMPOSITION ZONES AVEC L’OUTIL
COMPOSITION ZONES
Pour définir manuellement une Composition Zones :
1 Sélectionnez l’outil Composition Zones dans la palette Outils.
2 Faites glisser le curseur pour dessiner la Composition Zones.
3 Pour terminer la création de la Composition Zones, choisissez Bloc Þ Partager
ou affichez la palette Contenu partagé (menu Fenêtre) et cliquez sur Créer .
Dans les deux cas, la boîte de dialogue Propriétés élément partagé apparaît.
Utilisez la boîte de dialogue Propriétés élément partagé pour nommer votre
mise en page de composition, indiquer sa disponibilité et spécifier si un onglet
s’affiche en bas de la fenêtre de projet.
4 Entrez un nom pour la mise en page de composition dans le champ Nom.
5 Choisissez Ce projet uniquement dans le menu déroulant Disponibilité.
6 Cliquez sur OK. La mise en page de composition apparaît dans la palette
Contenu partagé.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
PLACEMENT D’UNE COMPOSITION ZONES
PLACEMENT D’UNE COMPOSITION ZONES
Après avoir ajouté une mise en page de composition dans la palette Contenu
partagé, vous pouvez placer une Composition Zones basée sur celle-ci sur
une page. Pour ce faire :
1 Affichez la palette Contenu partagé (menu Fenêtre).
La palette Contenu partagé répertorie les mises en page de composition ainsi
que tout autre contenu partagé.
2 Sélectionnez la mise en page de composition à placer.
3 Faites glisser la mise en page de composition de la palette Contenu partagé
vers la mise en page. Une fois l’entrée placée, vous pouvez repositionner la
Composition Zones.
GESTION DE PLUSIEURS PAGES DANS UNE COMPOSITION
ZONES PLACÉE
Une mise en page de composition peut contenir plusieurs pages. Cependant, une
Composition Zones basée sur cette dernière ne peut montrer qu’une seule page
à la fois. Pour afficher plusieurs pages d’une mise en page de composition, vous
devez placer une Composition Zones pour chaque page. Par exemple, une
mise en page de composition de trois pages requiert trois placements de la
Composition Zones et la spécification d’une page pour chacun. Pour indiquer
la page à afficher dans une Composition Zones :
1 Sélectionnez la Composition Zones.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier et cliquez sur l’onglet Mise en page.
3 Choisissez une page dans le menu déroulant Page.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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PLACEMENT D’UNE COMPOSITION ZONES
Utilisez le menu déroulant Page de l’onglet Mise en page de la boîte de dialogue
Modifier pour afficher une page spécifique d’une mise en page de composition
dans votre Composition Zones placée.
4 Cliquez sur OK.
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Vous pouvez spécifier le partage lorsque vous créez une mise en page de
composition et modifier ultérieurement les paramètres de partage. Les options
de partage comprennent :
• Partage synchronisé, modifiable entre les projets : vous pouvez exporter une mise
en page de composition dans un fichier de projet distinct pouvant être ouverte
et modifiée librement, appelée mise en page de composition externe. D’autres projets
peuvent être liés à un fichier de projet contenant une mise en page de composition externe et les utilisateurs peuvent utiliser cette dernière pour créer des
Composition Zones.
• Partage synchronisé, lié entre les projets : vous pouvez autoriser la liaison de mises
en page de composition internes. D’autres projets peuvent donc être liés au projet
contenant la mise en page de composition interne et utiliser cette dernière pour
créer des Composition Zones.
• Partage de projet unique : vous pouvez limiter l’utilisation de la mise en page de
composition au projet la contenant (mise en page de projet unique).
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Ne confondez pas liaison et ouverture. Lorsque vous créez un lien avec un projet,
vous pouvez créer des Composition Zones à partir de toutes les mises en page
de composition partagées dans ce projet. Cependant, vous ne pouvez pas modifier une mise en page de composition à moins d’ouvrir le projet la contenant.
Plusieurs utilisateurs peuvent créer un lien avec un projet contenant une mise en
page de composition simultanément, mais une seule personne à la fois peut
ouvrir ce projet et modifier la mise en page.
Les contrôles de partage sont disponibles dans plusieurs boîtes de dialogue.
Les modifications apportées via les différents contrôles sont intégrées de
façon homogène.
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
POUR MODIFICATION
Pour permettre à d’autres utilisateurs de modifier votre mise en page de composition en tant que fichier distinct, vous pouvez créer une mise en page de
composition externe. Lorsqu’un utilisateur modifie cette dernière, le contenu
est mis à jour dans la mise en page hôte d’origine à partir de laquelle la mise en
page de composition a été créée (ainsi que dans les autres projets liés à la mise
en page de composition externe). Les mises à jour apparaissent dans les
Composition Zones selon les préférences définies pour les mises en page
contenant les Composition Zones (immédiatement, à l’ouverture ou au
moment de l’impression).
L’outil de création de toutes les mises en page de composition externes est le
bouton Rendre externe de la boîte de dialogue Propriétés élément partagé,
qui apparaît lorsque vous créez mise en page de composition basée sur une
sélection multiple ou en utilisant l’outil Composition Zones, puis en cliquant
sur Créer dans la palette Contenu partagé ou en choisissant Bloc Þ Partager.
Pour les mises en page de composition existantes, vous accédez au bouton
Rendre externe via la palette Contenu partagé.
Pour créer une mise en page de composition externe à partir de la palette
Contenu partagé :
1 Affichez la palette Contenu partagé.
2 Sélectionnez la mise en page de composition dans la palette Contenu partagé.
3 Cliquez sur le bouton Modifier
.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
4 Dans la boîte de dialogue Propriétés élément partagé, cliquez sur Rendre
externe. La boîte de dialogue Enregistrer sous apparaît.
Après avoir cliqué sur Rendre externe, utilisez la boîte de dialogue Enregistrer
sous pour spécifier un nom et un emplacement pour le fichier de mise en page
de composition externe.
5 Entrez un nom de fichier, choisissez un emplacement et cliquez sur
Enregistrer. La mise en page de composition externe est créée en tant que
projet QuarkXPress distinct.
Lorsque vous sélectionnez votre Composition Zones externe dans la palette
Contenu partagé et cliquez sur Modifier, le bouton affiche Rendre interne.
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION POUR
PLACEMENT (MAIS NON POUR MODIFICATION)
Pour utiliser un contenu de manière homogène entre des projets, mais limiter
les modifications apportées à la mise en page hôte d’origine, vous pouvez
spécifier le partage à l’aide d’une des deux méthodes suivantes.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Pour spécifier le partage à partir de la palette Contenu partagé :
1 Affichez la palette Contenu partagé (menu Fenêtre).
Utilisez la palette Contenu partagé pour partager une mise en page de composition
pour le placement.
2 Sélectionnez la mise en page de composition et cliquez sur Modifier
pour
afficher la boîte de dialogue Propriétés élément partagé.
Le menu déroulant Disponibilité est identique dans les boîtes de dialogue
Propriétés mise en page avancées et Propriétés élément partagé.
3 Choisissez Tous projets dans le menu déroulant Disponibilité.
4 Cliquez sur OK.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Pour spécifier le partage à partir de la mise en page de composition :
1 Affichez la mise en page de composition et choisissez Mise en page Þ
Propriétés mise en page avancées. Vous pouvez également cliquer tout en
appuyant sur la touche Contrôle/à l’aide du bouton droit sur l’onglet de mise
en page de composition en bas de la fenêtre du projet et choisir Propriétés mise
en page avancées. L’onglet de mise en page est disponible si vous cochez la
case Afficher onglet dans fenêtre projet de la boîte de dialogue Propriétés
élément partagé ou Propriétés mise en page avancées.
Utilisez le menu déroulant Disponibilité de la boîte de dialogue Propriétés mise
en page avancées pour spécifier l’accès.
2 La liste Disponibilité inclut les options Tous projets et Ce projet uniquement.
Choisissez Tous projets pour permettre à d’autres utilisateurs de créer un lien
avec le projet actif et placer cette Composition Zones. Pour plus d’informations,
reportez-vous à la section « Liaison avec une mise en page de composition dans
un autre projet » ci-après.
3 Cliquez sur OK.
LIAISON AVEC UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION DANS UN
AUTRE PROJET
Lorsqu’une mise en page de composition possède le paramètre de Disponibilité
Tous projets, il s’agit d’une mise en page de composition pouvant être liée. D’autres
utilisateurs peuvent créer un lien avec cette mise en page à partir d’un projet
distinct et la placer dans une des mises en page de ce projet en tant que
Composition Zones.
Pour établir un lien avec un projet contenant des mises en page de composition
pouvant être liées :
1 Avec un projet ouvert, choisissez Fichier Þ Paramétrage collaboration pour
afficher la boîte de dialogue Paramétrage collaboration.
2 Cliquez sur l’onglet Mises en page liées.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Utilisez l’onglet Mises en page liées de la boîte de dialogue Paramétrage
collaboration pour accéder à des mises en page de composition pouvant être
liées dans d’autres projets.
3 Cliquez sur le bouton Lier mise en page. La boîte de dialogue
correspondante apparaît.
Utilisez la boîte de dialogue Lier mise en page pour sélectionner un projet à
partir duquel vous pouvez accéder à des mises en page de composition pouvant
être liées.
4 Sélectionnez le projet contenant les mises en page de composition à ajouter à
votre projet et cliquez sur Ouvrir.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
5 Les mises en page de composition du projet avec lequel vous avez créé un lien
apparaissent dans la boîte de dialogue Paramétrage collaboration et dans la
palette Contenu partagé.
L’onglet Mises en page liées de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration
répertorie les mises en page de composition pouvant être liées des autres projets.
Vous pouvez placer les mises en page de composition liées dans les mises en
page du projet actif. Dans ce cas, la Composition Zones résultante ressemble à
une image importée, car vous pouvez la voir mais pas modifier son contenu.
Cependant, vous pouvez en remplacer les attributs de la même manière que
ceux d’un bloc d’image.
Reportez-vous à la section ci-après « Utilisation de la boîte de dialogue
Paramétrage collaboration » pour plus d’informations sur les contrôles de
partage de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration.
SUIVI D’UNE COMPOSITION ZONES POUR LES MISES À JOUR
QuarkXPress effectue le suivi des Composition Zones à l’aide des mêmes
méthodes que celles employées pour le suivi des images importées.
• Si vous déplacez une mise en page de composition externe vers un autre dossier, affichez un projet lié à cette mise en page, puis choisissez Utilitaires Þ
Usage, la boîte de dialogue Usage affiche Absent(e) dans la rubrique
Composition Zones. Vous pouvez toutefois accéder au fichier correct
pour remettre à jour le lien.
• Si vous désactivez toutes les options de mise à jour de la rubrique Mises à jour
de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration et modifiez une mise en page
de composition externe liée à votre projet QuarkXPress, la boîte de dialogue
Usage affiche Modifié(e) dans la rubrique Composition Zones. Comme avec les
images, vous pouvez mettre à jour l’état.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
• Si la mise en page de composition reste la même et se trouve dans le même
dossier que le projet QuarkXPress ou dans son dossier d’origine, la boîte de
dialogue Usage affiche OK dans la rubrique Composition Zones.
Composition Zones de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires) affiche les
Composition Zones de la mise en page active.
• Non lié indique que la disponibilité a été changée de Tous projets à Ce projet
uniquement dans la mise en page hôte d’origine.
• Indisponible indique que la Composition Zones ne peut pas être mise à jour,
peut-être parce que le type de mise en page est passé de papier à Web.
RÉCUPÉRATION DU CONTENU D’UNE MISE EN PAGE DE
COMPOSITION EXTERNE
Si vous perdez une mise en page de composition externe (par exemple, si
quelqu’un l’a supprimée du réseau), les Composition Zones basées sur cette
mise en page apparaissent comme Absent(e) dans la rubrique Composition
Zones de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires). Vous avez cependant
toujours accès au contenu et pouvez créer une nouvelle mise en page de composition à partir de toutes les mises en page hôtes utilisant la mise en page
manquante. Pour récupérer le contenu d’une mise en page de composition
externe perdue :
1 Affichez une mise en page avec une Composition Zones basée sur la mise en
page de composition manquante.
2 Choisissez Fichier Þ Paramétrage collaboration.
3 Cliquez sur l’onglet Mises en page liées.
4 Sélectionnez la mise en page de composition manquante.
5 Cliquez sur Briser le lien.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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PARTAGE D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Utilisez le bouton Briser le lien de la rubrique Mises en page liées de la boîte de
dialogue Paramétrage collaboration pour rompre la connexion avec la mise en
page hôte d’origine à partir de laquelle vous avez établi le lien.
6 La mise en page de composition est retirée de la rubrique Mises en page liées
et une nouvelle est ajoutée à la rubrique Mises en page partagées de la boîte
de dialogue Paramétrage collaboration. Bien que cette nouvelle mise en page
de composition porte le même nom dans la palette Contenu partagé, il s’agit
en fait d’une mise en page différente où l’option Disponibilité est limitée à
Ce projet uniquement est activée. Vous pouvez alors la placer et la modifier.
Pour en savoir plus sur la rupture et la suppression de liens de mise en page de
composition, reportez-vous à la section « Désynchronisation et modification
de liens pour des Composition Zones et des mises en page de composition »
plus loin dans ce chapitre.
MODIFICATION D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Lorsque vous modifiez une mise en page de composition, vous pouvez changer
son contenu et ajuster ses attributs.
Pour modifier le contenu d’une mise en page de composition :
1 Pour un fichier de mise en page de composition externe, choisissez
Fichier Þ Ouvrir.
2 Pour une mise en page de composition dans votre projet QuarkXPress, cliquez
sur son nom dans la rubrique de mise en page située en bas de la fenêtre du
projet (disponible si la case Afficher onglet dans fenêtre projet est cochée).
Si le nom de la mise en page de composition n’apparaît pas dans la rubrique
de mise en page, vous devez sélectionner une Composition Zones placée
basée sur cette mise en page (ou la Composition Zones d’origine) et choisir
Bloc Þ Composition Zones Þ Modifier.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
MODIFICATION D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
3 Lorsque la mise en page de composition apparaît, tout son contenu est
modifiable. Vous pouvez utiliser les commandes de menu et de palette pour
modifier le texte, les graphiques et les éléments, ainsi que des outils pour
ajouter du contenu.
4 Choisissez Fichier Þ Enregistrer pour refléter les changements dans la mise
en page hôte d’origine (et dans toutes les autres mises en page dans lesquelles
la mise en page de composition externe a été liée et placée).
Si vous modifiez une mise en page de composition de projet unique, la simple
fermeture de la fenêtre met à jour le contenu de la Composition Zones.
Pour modifier les attributs d’une mise en page de composition :
1 Ouvrez le fichier de mise en page de composition externe (Fichier Þ Ouvrir)
ou activez la mise en page de composition via la rubrique de mise en page ou
Bloc Þ Composition Zones Þ Modifier.
2 Choisissez Mise en page Þ Propriétés de mise en page pour afficher la boîte
de dialogue Propriétés de mise en page.
Utilisez la boîte de dialogue Propriétés de mise en page pour modifier la taille
et l’orientation de la page (et définir une mise en page recto verso).
3 Pour les types de mise en page papier, confirmez ou modifiez la taille,
l’orientation ainsi que les paramètres recto verso, puis cliquez sur OK.
4 Pour les types de mise en page Web, confirmez ou changez les couleurs de fond
et de lien, la taille de la mise en page, ainsi que l’image de fond (éventuelle), puis
cliquez sur OK.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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MODIFICATION D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Vous pouvez changer le type de mise en page dans la boîte de dialogue Propriétés
de mise en page, mais vous risquez de perdre du contenu et des paramètres.
De plus, la mise en page de composition sera indisponible dans la boîte de
dialogue Usage (menu Utilitaires) des autres projets QuarkXPress qui lui
sont liés.
Une mise en page de composition peut contenir plusieurs pages.
MODIFICATION DU CONTENU D’UNE MISE EN PAGE DE
COMPOSITION DE PROJET UNIQUE
Une mise en page de composition de projet unique est limitée au projet dans lequel
elle a été créée. Votre mode d’accès à une mise en page de composition pour
modification est déterminée par le paramètre Afficher onglet dans fenêtre
projet de la boîte de dialogue Propriétés mise en page avancées. Lorsque vous
cochez la case Afficher onglet dans fenêtre projet, vous pouvez accéder à la
mise en page de composition à partir de la rubrique de mise en page en bas de la
fenêtre du projet. Cliquez simplement sur l’onglet pour activer la mise en page
de composition afin de modifier le contenu et les attributs de mise en page.
Si vous ne cochez pas la case Afficher onglet dans fenêtre projet, vous
devez sélectionner la Composition Zones d’origine et choisir Bloc Þ
Composition Zones Þ Modifier. La mise en page de composition apparaît.
Pour accéder aisément à une mise en page de composition créée à partir d’une
mise en page complète, cochez la case Afficher onglet dans fenêtre projet dans
la boîte de dialogue Propriétés mise en page avancées. Sinon, sélectionnez la
mise en page de composition dans la palette Contenu partagé, cliquez sur
Modifier, puis cochez la case Afficher onglet dans fenêtre projet.
Une fois que la mise en page de composition apparaît, vous pouvez modifier
son contenu comme décrit plus haut dans la section « Modification d’une mise
en page de composition ».
MODIFICATION DES ATTRIBUTS D’UNE COMPOSITION ZONES
Les Composition Zones sont des éléments ressemblant à des images importées
car vous pouvez spécifier de nombreux attributs similaires via la boîte de
dialogue Modifier (menu Bloc). Mais comme une image importée, la mise en
page de composition reste inchangée. Par exemple, vous pouvez définir une
valeur Angle dans la rubrique Bloc et créer une ombre portée pour une
Composition Zones donnée. Cependant, la mise en page de composition
ne change pas et d’autres Composition Zones placées peuvent avoir des valeurs
différentes. Pour modifier les attributs d’une Composition Zones :
1 Sélectionnez une Composition Zones.
2 Choisissez Bloc Þ Modifier.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
MODIFICATION DES ATTRIBUTS D’UNE COMPOSITION ZONES
Utilisez la boîte de dialogue Modifier pour modifier les attributs d’une
Composition Zones.
3 Utilisez la rubrique Bloc de la boîte de dialogue Modifier pour spécifier
le positionnement, la taille, l’alignement, la couleur, l’opacité et la
possibilité d’impression.
4 Utilisez les rubriques Cadre, Habillage et Ombre portée pour effectuer d’autres
ajustements structurels.
5 Utilisez la rubrique Mise en page pour naviguer entre les pages, supprimer ou
autoriser l’impression, et ajuster l’opacité de la mise en page.
6 Une fois les modifications effectuées, cliquez sur OK.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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DÉSYNCHRONISATION ET MODIFICATION DE LIENS POUR DES COMPOSITION ZONES ET MISES
EN PAGE DE COMPOSITION
DÉSYNCHRONISATION ET MODIFICATION DE LIENS POUR DES
COMPOSITION ZONES ET MISES EN PAGE DE COMPOSITION
Vous pouvez désynchroniser des Composition Zones individuelles, ou une
mise en page de composition pour rompre le lien entre cette mise en page de
composition et toutes les Composition Zones du projet.
DÉSYNCHRONISATION D’UNE COMPOSITION ZONES
Lorsque vous désynchronisez une Composition Zones, sa mise en page
de composition reste disponible dans le projet. Pour désynchroniser une
Composition Zones :
1 Sélectionnez la Composition Zones dans la fenêtre de mise en page.
2 Choisissez Bloc Þ Désynchroniser. La mise en page de composition demeure
dans la palette Contenu partagé et dans la rubrique Mises en page partagées
de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration pour un usage ultérieur.
Notez que les modifications suivantes apportées à la Composition Zones
désynchronisée dans la fenêtre de mise en page ne seront pas synchronisées.
DÉSYNCHRONISATION D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Lorsque vous désynchronisez une mise en page de composition, QuarkXPress
rompt le lien entre cette mise en page de composition et toutes les Composition
Zones existantes basées sur celle-ci. Pour désynchroniser toutes les instances
d’une Composition Zones dans un projet, sélectionnez la mise en page de
composition dans la palette Contenu partagé et cliquez sur le bouton Tout
désynchroniser . Cependant, si vous modifiez par la suite la mise en page
de composition, puis placez une nouvelle Composition Zones associée, celle-ci
reflétera la modification.
RUPTURE DU LIEN AVEC UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Si votre projet QuarkXPress contient une Composition Zones liée à une mise
en page de composition dans un autre projet, vous pouvez utiliser la première
pour un autre objectif, sans recevoir de mises à jour lorsque des modifications
sont apportées au projet contenant la mise en page de composition. Lorsque
vous brisez le lien, la Composition Zones demeure dans la bibliothèque de
contenu partagé et reste disponible dans la palette Contenu partagé.
Pour briser le lien entre une Composition Zones et sa mise en page de
composition correspondante :
1 Choisissez Fichier Þ Paramétrage collaboration.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
DÉSYNCHRONISATION ET MODIFICATION DE LIENS POUR DES COMPOSITION ZONES ET MISES
EN PAGE DE COMPOSITION
2 Sélectionnez la mise en page de composition dans la rubrique Mises en page
liées et cliquez sur Briser le lien.
3 Cliquez sur Terminé. La mise en page de composition est retirée de la rubrique
Mises en page liées, et une nouvelle mise en page de composition est ajoutée
dans la rubrique Mises en page partagées de la boîte de dialogue Paramétrage
collaboration. La mise en page de composition demeure dans la bibliothèque
de contenu partagé.
SUPPRESSION D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION LIÉE
La suppression d’une mise en page de composition liée est similaire à la rupture
du lien avec une mise en page de composition liée. La différence est que, dans
le premier cas, la mise en page de composition est retirée de la bibliothèque
de contenu partagé et n’apparaît donc plus dans la palette Contenu partagé.
Vous pouvez utiliser le bouton Supprimer de la boîte de dialogue Paramétrage
collaboration pour supprimer le lien avec une mise en page de composition
liée et le bouton Supprimer de la palette Contenu partagé pour retirer les
Composition Zones liées de la palette Contenu partagé. Dans les deux cas,
la mise en page de composition est retirée de la palette Contenu partagé.
Pour supprimer une mise en page de composition liée :
1 Choisissez Fichier Þ Paramétrage collaboration.
2 Sélectionnez la mise en page de composition dans la rubrique Mises en
page liées.
3 Cliquez sur Supprimer.
Vous ne pouvez utiliser le bouton Supprimer que pour des mises en page de
composition liées.
Après suppression d’une mise en page de composition liée, la Composition
Zones reste sur la page, de sorte que vous pouvez choisir Bloc Þ Partager
pour la rajouter dans la palette Contenu partagé.
SUPPRESSION D’UNE MISE EN PAGE DE COMPOSITION
Pour supprimer une mise en page de composition :
1 Affichez la palette Contenu partagé.
2 Sélectionnez la mise en page de composition dans la palette et cliquez
sur Supprimer
.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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DÉSYNCHRONISATION ET MODIFICATION DE LIENS POUR DES COMPOSITION ZONES ET MISES
EN PAGE DE COMPOSITION
Le bouton Supprimer de la rubrique Mises en page liées a le même effet que le
bouton Supprimer de la palette Contenu partagé. Les deux contrôles retirent
la mise en page de composition de la palette Contenu partagé du projet, mais
vous pouvez toujours la replacer dans la palette Contenu partagé à partir de sa
fenêtre en choisissant Bloc Þ Partager et en activant l’option Disponibilité.
Si vous supprimez une Composition Zones de la fenêtre de mise en page
(Bloc Þ Supprimer), sa mise en page de composition reste dans la palette
Contenu partagé.
CONVERSION D’UNE COMPOSITION ZONES EN IMAGE
Pour créer un fichier image externe à partir d’une Composition Zones, choisissez Bloc Þ Composition Zones Þ Convertir en image. Cette opération
utilise le style de sortie EPS par défaut pour créer un fichier EPS dans le dossier
du projet, et remplace la Composition Zones placée par ce fichier EPS.
Avant sa conversion en image, une Composition Zones apparaît dans la rubrique
Composition Zones de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires). Mais
lorsque vous choisissez Bloc Þ Composition Zones Þ Convertir en image, une
alerte indique que la Composition Zones sera désynchronisée. L’image résultante
apparaît dans le rubrique Image de la boîte de dialogue Usage. Cependant,
la mise en page de composition reste dans la palette Contenu partagé.
UTILISATION DE LA BOÎTE DE DIALOGUE PARAMÉTRAGE COLLABORATION
La boîte de dialogue Paramétrage collaboration (menu Fichier) inclut des
paramètres de collaboration au niveau du projet, que vous pouvez utiliser pour :
• établir des liens avec des mises en page de composition de projets externes,
• afficher des informations sur les mises en page de composition partagées dans
le projet actif,
• partager des dossiers Job Jackets,
• importer du texte ou des images dans la bibliothèque de contenu partagé,
• supprimer du texte ou des images importées via la boîte de dialogue
Paramétrage collaboration,
• spécifier la fréquence de mise à jour du projet actif par les modifications du
contenu lié ou des paramètres de dossiers Composition Zones.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
UTILISATION DE LA BOÎTE DE DIALOGUE PARAMÉTRAGE COLLABORATION
LIAISON AVEC D’AUTRES PROJETS
La collaboration s’effectue dans les deux sens. Vous pouvez créer des mises en
page de composition et les mettre à la disposition d’autres membres de l’équipe,
et établir des liens avec des projets contenant des mises en page de composition
pouvant être liées.
Utilisez la rubrique Mises en page liées de la boîte de dialogue Paramétrage
collaboration pour créer des liens avec d’autres projets contenant des mises en
page de composition pouvant être liées, pour briser des liens avec ces mises en
page dans d’autres projets et pour supprimer des mises en page de composition
liées du projet.
Pour savoir comment créer un lien avec un autre projet, reportez-vous à
la section « Liaison avec une mise en page de composition dans un autre
projet », plus haut dans ce chapitre. Pour savoir comment utiliser les boutons
Briser le lien et Supprimer, reportez-vous à la section « Désynchronisation
et modification de liens pour des Composition Zones et mises en page
de composition ».
La colonne Nom indique le nom de la mise en page de composition présente
dans la palette Contenu partagé et la colonne Nom origine, son nom
d’origine dans la mise en page hôte d’origine. La présence des deux noms
facilite le suivi si vous renommez une mise en page de composition dans la
palette Contenu partagé.
AFFICHAGE D’INFORMATIONS SUR LES MISES EN PAGE DE
COMPOSITION POUVANT ÊTRE LIÉES
Utilisez la rubrique Mises en page partagées pour visualiser une liste des mises
en page de composition pouvant être liées dans le projet.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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UTILISATION DE LA BOÎTE DE DIALOGUE PARAMÉTRAGE COLLABORATION
Utilisez l’onglet Mises en page partagées de la boîte de dialogue Paramétrage
collaboration pour identifier les mises en page de composition pouvant être liées
dans votre projet.
La colonne Nom indique le nom de la mise en page de composition dans la
palette Contenu partagé et la colonne Nom origine, son nom dans la boîte
de dialogue Propriétés de la mise en page.
Pour en savoir plus sur le partage de mises en page de composition, reportez-vous
à la section « Partage d’une mise en page de composition » plus haut dans
ce chapitre.
IMPORTATION ET GESTION DE CONTENU PARTAGÉ
La rubrique Contenu vous permet d’importer du texte et des images,
et répertorie le texte et les images synchronisés dans un projet.
Utilisez l’onglet Contenu de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration
pour importer du texte et des images.
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CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
UTILISATION DE LA BOÎTE DE DIALOGUE PARAMÉTRAGE COLLABORATION
Lorsque vous utilisez la rubrique Contenu pour importer des images et du texte,
le contenu va directement dans la palette Contenu partagé. Reportez-vous au
chapitre 2 « Synchronisation et contenu partagé » pour plus d’informations sur
la rubrique Contenu de la boîte de dialogue Paramétrage collaboration.
SPÉCIFICATION D’OPTIONS DE MISE À JOUR
Vous pouvez spécifier la fréquence des mises à jour des Composition Zones
basées sur des mises en page liées.
Spécifiez des options de mise à jour dans la rubrique Mises à jour de la boîte
de dialogue Paramétrage collaboration.
• À l’ouverture : effectue une mise à jour lors de l’ouverture du projet.
• Avant sortie : affiche une alerte de mises à jour lorsque vous générez le projet.
• Lors utilisation : effectue une mise à jour en fonction du paramètre Intervalle
mise à jour spécifié.
CHAPITRE 8 : FONCTION COMPOSITION ZONES
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PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE
Chapitre 9 : Gestion de la couleur
Quark reconnaît l’importance d’une couleur prévisible dans un flux de production, de la sélection des couleurs et de la révision à l’écran, aux épreuves
en composite et aux séparations. Avec toutes les difficultés inhérentes à la gestion
des couleurs produites par les différents matériels et logiciels impliqués dans
les processus de publication, la gestion de la couleur en général a maintenant
la réputation d’être trop difficile et chronophage pour des résultats qui sont
parfois imprévisibles.
QuarkXPress 7 permet de produire une couleur prévisible grâce à des outils de
gestion de la couleur ICC nécessitant très peu de la part des utilisateurs. Pour les
experts de la couleur, cependant, QuarkXPress 7 permet de contrôler tous les
aspects de la gestion de la couleur. Pour mener à bien le flux de production,
les utilisateurs peuvent facilement implémenter des paramètres fournis par un
expert de la couleur. Si vous ne souhaitez pas bénéficier des nouvelles fonctions
de gestion de la couleur, ce n’est pas obligatoire : vous pouvez paramétrer
QuarkXPress pour utiliser les paramètres de gestion de la couleur utilisés dans
la version 3.3, 4.0 ou 6.0. Outre une implémentation rationalisée de la gestion
de la couleur, QuarkXPress 7 permet une véritable révision à l’écran à l’aide de
prévisualisations simulant la sortie sur divers périphériques. Par exemple, vous
pouvez prévisualiser des images RVB (RGB) et des éléments de page lors de la
sortie sur un périphérique CMJN (CMYK) ou à niveaux de gris.
Pour de meilleurs résultats avec les contrôles de gestion de la couleur
QuarkXPress, assurez-vous de calibrer vos moniteurs et autres matériels
impliqués dans la reproduction de couleurs.
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE
PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE
L’implémentation de la gestion des couleurs dans QuarkXPress 7 permet aux
experts de créer et d’affiner des ensembles de paramètres de gestion de la couleur
appelés paramétrages source et de sortie. Les paramétrages source spécifient
individuellement les profils et modes de rendu pour les couleurs unies et les
images dans les espaces chromatiques RVB, CMJN, LAB et à niveaux de gris ;
définissent les espaces chromatiques source des couleurs nommées ; et indiquent les espaces chromatiques sous-jacents des encres. Les paramétrages de
sortie spécifient les profils et modèles chromatiques de sortie, et configurent
les options d’épreuvage pour simuler différents types de sortie à l’écran. Si vous
souhaitez faire appel à un expert de la couleur pour créer des paramétrages
source et de sortie spécifiques à votre flux de production, demandez à des
prestataires de service prépresse et d’impression de vous en recommander un.
GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
Pour la plupart des utilisateurs, les contrôles de gestion de la couleur dans
QuarkXPress 7 sont conçus pour un travail en arrière-plan avec un paramétrage
limité à effectuer. Vous avez cependant plusieurs possibilités quant à la méthode
de travail : vous pouvez travailler avec des paramètres par défaut éprouvés, implémenter des paramétrages source et de sortie fournis par un expert ou travailler
dans un environnement de gestion de la couleur patrimonial.
UTILISATION DE L’ENVIRONNEMENT DE GESTION DE LA COULEUR
PAR DÉFAUT
Lorsque vous créez des projets dans QuarkXPress 7, même si vous décidez de ne
rien faire quant à la gestion de la couleur, vous pouvez profiter des paramétrages
source et de sortie par défaut. Ces paramétrages par défaut sont conçues pour
fournir des prévisualisations précises et des sorties excellentes dans la majorité
des cas. Vous n’avez rien à définir, mais si vous souhaitez consulter ces paramétrages par défaut, vous pouvez vérifier les profils moniteur, paramétrages
source et révisions à l’écran sélectionnés dans la boîte de dialogue Préférences
(QuarkXPress/Édition).
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
La rubrique Gestionnaire des couleurs de la boîte de dialogue Préférences
(QuarkXPress/Édition) pour consulter ou modifier l’environnement de gestion
de la couleur par défaut pour les nouvelles mises en page.
Si vous ouvrez des fichiers d’une version précédente de QuarkXPress,
reportez-vous à « Utilisation d’un environnement de gestion de la
couleur patrimonial » plus loin dans ce chapitre.
SPÉCIFICATION D’UN MOTEUR DE COULEURS
Le menu déroulant Moteur de couleurs permet de choisir le moteur de
couleurs utilisé pour transformer les couleurs en vue de la gestion des
couleurs. Les options possibles sont CMM LogoSync, CMM Kodak et
Paramètres Système.
Si l’option Utiliser compensation point noir, QuarkXPress ajuste les valeurs
du noir en fonction de l’espace colorimétrique de sortie.
DÉFINITION D’UN PROFIL MONITEUR
Le volet Affichage de la zone Moniteur présente le profil utilisé. Le paramètre par défaut, Automatique, se rapporte au moniteur actuel reconnu par
Mac OS ou Windows. Vous pouvez sélectionner un autre profil dans le menu
déroulant Profil. Vous pouvez changer le profil moniteur par défaut, par
exemple, si vous disposez d’un profil personnalisé pour votre moniteur ou
si vous passez d’un ordinateur portable à un ordinateur de bureau et souhaitez
simuler le même environnement d’affichage.
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
DÉFINITION D’UN PARAMÉTRAGE SOURCE
La zone Options source du panneau Gestionnaire des couleurs affiche le
paramétrage source par défaut, QuarkXPress 7.0, qui fournit l’environnement
de gestion de la couleur éprouvé le plus récent. Si vous souhaitez utiliser
l’environnement d’une version précédente de QuarkXPress, vous pouvez
sélectionner QuarkXPress 3.3, QuarkXPress 4.0 ou QuarkXPress 6.0 dans le
menu déroulant Paramétrage source.
Pour spécifier des profils et modes de rendu image par image, cochez Activer
accès aux profils image dans la zone Options source. Pour plus d’informations,
reportez-vous à « Finition de la gestion des couleurs pour des images
individuelles » plus loin dans ce chapitre.
DÉFINITION D’UN PARAMÉTRAGE DE SORTIE PRÉLIMINAIRE
PAR DÉFAUT
Afin de spécifier un paramétrage de sortie préliminaire par défaut pour l’affichage
des couleurs dans les mises en page papier, choisissez une option dans la liste
déroulante Sortie préliminaire. Ce paramétrage de sortie sera sélectionné par
défaut dans le sous-menu Affichage Þ Sortie préliminaire, c’est-à-dire que les
couleurs de vos mises en page apparaîtront avec ce paramétrage de sortie sauf
si vous le changez.
SPÉCIFICATION D’UNE INTENTION DE RENDU
Le menu déroulant Intention de rendu présente la méthode utilisée pour
convertir les couleurs d’un espace chromatique à un autre. Le paramétrage
par défaut, Colorimétrie absolue, rend précisément les couleurs de la gamme
et mappe les couleurs hors gamme sur la teinte la plus proche possible. Suivant
le type de projet sur lequel vous travaillez (par exemple, si l’accent est mis sur
les images au trait et les couleurs Pantone plutôt que sur les photographies), il
est recommandé de choisir une option différente dans le menu déroulant
Intention de rendu. QuarkXPress propose quatre modes différents de rendu :
• Perceptible modifie l’échelle des couleurs de la gamme source pour que celle de
destination les contienne tous. Ce mode de rendu s’adapte particulièrement bien
aux photos et à la plupart des images car il préserve les relations entre couleurs.
• Colorimétrie relative conserve les couleurs qui font partie à la fois de la
gamme source et de la gamme de destination. Les seules couleurs source à
être modifiées sont celles qui ne font pas partie de la gamme de destination.
Avec ce mode de rendu, le point blanc est mappé sur celui de l’imprimante.
Même si le mode Colorimétrie relative reproduit les couleurs sur papier de
manière plus précise, ces couleurs peuvent apparaître déconcertantes à l’écran
pour certains utilisateurs.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
• Saturation prend en compte la saturation des couleurs source et les transforme
en couleurs de la gamme de destination dont la saturation relative est identique.
Ce mode de rendu sacrifie parfois les teinte et luminosité, il convient donc
mieux aux graphiques nécessitant un contraste important plutôt que des
couleurs particulières.
• Colorimétrie absolue conserve les couleurs qui font partie à la fois de la gamme
source et de la gamme de destination. Les couleurs hors de la gamme cible sont
ajustées par rapport à leur apparence sur papier blanc. Ce mode de rendu préserve le point blanc. Le mode Colorimétrie absolue reproduit la couleur à
l’écran mieux que le mode Colorimétrie relative, mais il est moins précis
quand il s’agit de l’impression des couleurs.
• Défini par sources applique à chaque couleur et image l’intention de rendu
définie dans le profil associé. (Un profil est associé à une couleur par le biais
d’un paramétrage source ; un profil est associé à une image par le biais d’un
paramétrage source ou d’un profil imbriqué.)
Outre la spécification d’une intention de rendu globale dans les préférences,
QuarkXPress vous permet de faire une sélection image par image. Pour plus
d’informations, reportez-vous à « Finition de la gestion de la couleur pour des
images individuelles » plus loin dans ce chapitre.
GESTION DE LA COULEUR DANS LES IMAGES EPS ET PDF À
MULTIPLES ESPACES COLORIMÉTRIQUES
Certains fichiers EPS et PDF contiennent parfois des éléments qui utilisent
différents espaces colorimétriques. Par exemple, un fichier PDF ou EPS pourra
contenir une image qui utilise l’espace RVB et une couleur utilisant l’espace
CMJN. Pour permettre à QuarkXPress de gérer correctement ces divers éléments à l’aide du paramétrage de sortie spécifié, cochez l’option Gérer la
couleur des fichiers EPS/PDF dans mise en page.
UTILISATION DES PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE D’UN
SPÉCIALISTE DE LA COULEUR
Si un spécialiste de la couleur crée des paramétrages source et de sortie
personnalisés spécifiques à votre flux de production, ou même pour des travaux
ou clients individuels, vous pouvez facilement les employer via les préférences,
options d’affichage, paramètres de sortie et dossiers Job Jackets. Par exemple,
un atelier de photocomposition ou un imprimeur peut vous fournir des
paramétrages qui permettent une sortie appropriée pour leur équipement.
AJOUT DE PARAMÉTRAGES SOURCE
Si les paramétrages source sont créés pour un projet sur lequel vous travaillez,
vous pouvez les ajouter aux autres projets. Utilisez le bouton Ajouter de la boîte
de dialogue Paramétrages source (Édition Þ Paramétrages couleur Þ Source)
pour rechercher et sélectionner une paramétrage source. Ces paramétrages
source sont enregistrés avec le projet actif et sont disponibles dans les menus
de gestion de la couleur.
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
IMPORTATION DE PARAMÉTRAGES DE SORTIE
Si des paramétrages de sortie sont créés pour vous, importez-les via la boîte
de dialogue Paramétrages de sortie (Édition Þ Paramétrages couleur Þ
Sortie). Utilisez le bouton Importer pour rechercher et sélectionner les fichiers
de paramétrages de la sortie. Ces paramétrages sont enregistrés avec votre
exemplaire de QuarkXPress et sont disponibles dans les menus de gestion de
la couleur.
SÉLECTION DE PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE
Pour utiliser des paramétrages source et de sortie personnalisés, vous les
sélectionnez de divers menus de gestion de la couleur comme suit :
• Sources couleur : pour utiliser un paramétrage source personnalisé, sélectionnezle dans le menu déroulant Paramétrages source du volet Gestionnaire des
couleurs de la boîte de dialogue Préférences (menu QuarkXPress/Édition)
pour la mise en page. Ceci indique à QuarkXPress la provenance de la couleur.
• Affichage couleur : pour utiliser un paramétrage de sortie personnalisé
pour l’épreuvage, choisissez-le dans le sous-menu Sortie préliminaire
du menu Affichage.
• Sortie couleur : pour utiliser un paramétrage de sortie personnalisé
pour l’impression ou d’autres types de sortie, choisissez-le dans le menu
déroulant Réglage du volet Couleurs de la boîte de dialogue Imprimer
(Fichier Þ Imprimer).
Utilisez le volet Couleurs de la boîte de dialogue Imprimer (Fichier Þ Imprimer)
pour sélectionner un paramétrage de sortie personnalisé.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
UTILISATION DE PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE DANS UN
FICHIER JOB JACKETS
Lorsque vous créez un projet à partir d’un fichier Job Jackets, les paramétrages
source et de sortie appropriés sont intégrés et sélectionnés pour vous. Vous
pouvez toujours en importer, ajouter et créer des supplémentaires, et sélectionner
ceux-ci pour l’affichage et la sortie.
UTILISATION D’UN ENVIRONNEMENT DE GESTION DE LA
COULEUR PATRIMONIAL
Comment les fonctions de gestion des couleurs de QuarkXPress 7 affectent-elles
vos documents et projets antérieurs ? Réponse : pas du tout, à moins que vous
ne le souhaitiez. Vous pouvez ouvrir des documents QuarkXPress 3.3, 4 ou 5,
ou des projets de QuarkXPress 6 dont l’affichage et la sortie couleur seront
conservés. Par exemple, vous pouvez le vérifier lorsque vous ouvrez un projet
cré et enregistré pour la dernière fois dans QuarkXPress 6.5. Dans le volet
Affichage de la boîte de dialogue Préférences (QuarkXPress/Édition), le profil
sélectionné dans la zone Moniteur est RVB par défaut QuarkXPress 6.
D’autres paramètres de gestion de la couleur reflètent également les profils
QuarkXPress 6 par défaut.
Vous pouvez toujours travailler dans un environnement de gestion de la couleur
patrimonial des versions 3.3, 4.0 ou 6.0 de QuarkXPress (QuarkXPress 5 utilise
le même environnement que QuarkXPress 4). Si vous souhaitez ajuster des
paramètres de couleur, reportez-vous à « Finition de la gestion de la couleur
pour des images individuelles » plus loin dans ce chapitre. Si vous choisissez
de travailler dans un environnement de gestion de la couleur patrimonial, vous
pouvez toujours bénéficier des fonctions de révision à l’écran de QuarkXPress 7.
Vous n’êtes toutefois pas limité à l’environnement de gestion de la couleur original du projet ou du document. Vous pouvez facilement passer aux méthodes
QuarkXPress 7 en changeant le paramétrage source à QuarkXPress 7.0 (ou à
une option personnalisée) dans les préférences Gestionnaire des couleurs
(menu QuarkXPress/Édition Þ Préférences). Le paramétrage source dépend
de la mise en page. Aussi, lorsque vous ouvrez un projet contenant plusieurs
mises en page, vous pouvez changer le paramétrage source pour chacune
d’entre elles. Ensuite, vérifiez que les paramètres de sortie utilisés (Édition Þ
Paramétrages couleurs Þ Sortie) utilisent les profils QuarkXPress 7.0 plutôt
que ceux des versions précédentes.
VÉRIFICATION DE LA COULEUR À L’ÉCRAN (VÉRIFICATION À L’ÉCRAN)
Quel que soit le paramétrage de votre environnement de gestion de la couleur,
QuarkXPress 7 présente une simulation d’affichage assez précise pour la révision
à l’écran d’une partie de la sortie. À l’aide des informations des paramétrages
source et de sortie, et de tout autre paramétrage personnalisé (comme les
différents profils appliqués aux images), les options souples de simulation présentent l’apparence de la même mise en page sortie sur différents supports et
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
pour différents modes d’impression. Par exemple, si vous souhaitez placer une
annonce sur un site Web, dans un journal dans la section des petites annonces
en noir et blanc, et dans un magazine sur papier glacé quadrichromique, vous
pouvez prévisualiser ces trois options à l’écran.
La simulation d’affichage sera aussi précise que le permet la calibration
du moniteur. D’autres facteurs, tels que la lumière ambiante et les couleurs
réfléchissantes, peuvent également affecter votre perception des couleurs
à l’écran.
Pour réviser à l’écran, choisissez une option dans le sous-menu Sortie préliminaire du menu Affichage. Ce menu liste tous les paramètres de sortie disponibles
dans la mise en page. Si vous avez importé des paramétrages de sortie personnalisés par un spécialiste, ils sont affichés ici. Une fois l’option choisie, toute
la mise en page s’affiche dans cet espace colorimétrique, y compris la palette
Couleurs (menu Fenêtre) et les nuanciers affichés dans QuarkXPress.
Le sous-menu Sortie préliminaire (menu Affichage) offre des options de simulation
d’affichage pour vous permettre de visualiser les couleurs à la sortie. Par exemple,
si vous décidez de convertir des couleurs d’accompagnement en couleurs de
séparation ou de sortir une mise en page RVB en niveaux de gris, vous pouvez
visualiser votre choix.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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281
GESTION DE LA COULEUR POUR LES UTILISATEURS
QuarkXPress simule l’affichage pour les options Sortie préliminaire selon la
configuration du menu déroulant Intention de rendu de la zone Vérification
à l’écran des préférences Gestionnaire des couleurs (QuarkXPress/Édition Þ
Préférences). La configuration par défaut est Colorimétrie absolue qui rend
précisément les couleurs de la gamme et mappe les couleurs hors gamme sur
la teinte la plus proche possible. De nombreux experts considèrent ce mode de
rendu comme la meilleure solution lorsque la tireuse d’épreuves dispose d’une
gamme plus large que le périphérique de sortie, comme c’est le cas pour un
moniteur et une imprimante composite, par exemple.
Le volet Gestionnaire des couleurs de la boîte de dialogue Préférences
(QuarkXPress/Édition) comporte une zone Vérification à l’écran pour
la personnalisation de la simulation d’affichage.
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
Même si QuarkXPress 7 est conçu pour fournir immédiatement des couleurs
exceptionnelles à travers tout le flux de production, un spécialiste de la couleur
peut toujours personnaliser et ajuster les paramètres de gestion des couleurs
pour des projets, équipements et processus de sortie spécifiques. Si vous comprenez la théorie de la couleur et toute la terminologie de la gestion de la couleur
(profils et intentions de rendu, par exemple), vous pouvez créer des paramétrages source et de sortie personnalisables reflétant des flux de production
particuliers. Ces paramètres sont transférables, vous pouvez donc les partager
avec d’autres utilisateurs afin d’éviter des surprises en matière de couleurs, à
l’écran et à l’impression.
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
CRÉATION D’UN PARAMÉTRAGE SOURCE
Un paramétrage source décrit les couleurs d’une mise en page telles qu’elles
existent avant la sortie (en d’autres termes, il s’agit de la provenance des couleurs). Un paramétrage source contient des profils et des intentions de rendu
pour les couleurs solides et les images en RVB, CMJN, LAB et niveaux de gris.
En outre, il inclut des informations sur l’espace colorimétrique sous-jacent
des couleurs nommées (telles que des couleurs Pantone Process Coated) et des
encres (comme cyan, magenta, jaune, noir et couleurs Multi-Ink). Vous pouvez
créer des paramétrages source pour des clients en fonction de leurs flux de
production standard, ou pour un projet spécifique.
Pour créer un paramétrage source, vous devez au préalable connaître les
détails sur le matériel et les logiciels impliqués dans le flux de travail d’un
client, le type d’appareils numériques et de scanners utilisés par exemple,
et vous assurer que les profils pertinents sont disponibles. Il est également
utile d’étudier des exemples de projets pour savoir les types d’images, de couleurs, d’encres et de périphériques utilisés, comme des logos, des diagrammes
et des graphiques, des photographies, des éléments Duotone, des sorties SWOP
ou un affichage sur le Web.
QuarkXPress 7 fournit des paramétrages source par défaut pour décrire l’entrée
de couleurs pour QuarkXPress versions 3.3, 4.0, 6.0 et 7.0.
Pour créer un paramétrage source :
1 Choisissez Édition Þ Paramétrages couleurs Þ Source.
2 Cliquez sur Nouveau. Si vous souhaitez manipuler les éléments d’un paramétrage existant, tel que le paramétrage par défaut qui n’est pas modifiable,
sélectionnez-le et cliquez sur Dupliquer.
3 Entrez un nom significatif et reconnaissable dans le champ Nom. Si le
paramétrage source est spécifique à une campagne publicitaire, par exemple,
vous pouvez lui donner le nom de la campagne.
4 Dans les rubriques RVB, CMJN, LAB et Gris, vérifiez et modifiez les profil et
intention de rendu sélectionnés pour Couleurs unies et Images.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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283
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
Utilisez les rubriques RVB, CMJN, LAB et Gris de la boîte de dialogue Modifier
paramétrage source (Édition Þ Paramétrage source Þ Nouveau) pour indiquer
des profils et des intentions de rendu pour les couleurs unies et les images importées.
5 Dans les rubriques RVB et CMJN, si vous souhaitez refléter les transformations
en matière de gestion de la couleur au sein du même espace chromatique,
cochez les cases Gestion couleur sources RVB vers destinations RVB ou
Gestion couleur sources CMJN vers destinations CMJN, respectivement.
6 Dans la rubrique Couleurs nommées, spécifiez l’espace chromatique source
de chaque couleur de séparation créée dans la boîte de dialogue Couleurs
(menu Édition). Pour ce faire, sélectionnez une couleur et une option dans
le menu déroulant Espace source : LAB, RVB ou CMJN. Le paramètre par
défaut, Automatique, utilise l’espace chromatique disponible le plus large
pour décrire la couleur.
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
7 Dans la rubrique Encres, indiquez l’espace chromatique source pour chaque
encre pouvant être produite à partir de la mise en page. Pour ce faire, sélectionnez une encre et une option dans le menu déroulant Espace couleur
sous-jacent : LAB, RVB ou CMJN. Vous ne pouvez pas modifier Noir, Cyan,
Magenta et Jaune car leur espace chromatique source sera toujours CMJN. Vous
pouvez toutefois remplacer le paramètre pour toute nouvelle encre ou pour
toutes les encres que vous créez, telles qu’une plaque de vernis personnalisée.
Le paramètre Automatique utilise l’espace chromatique disponible le plus large
pour décrire la couleur, en commençant par LAB, puis RVB et enfin CMJN.
Utilisez la rubrique Encres de la boîte de dialogue Modifier paramétrage source
(Édition Þ Paramétrage couleurs Þ Source Þ Nouveau ) pour indiquer l’espace colorimétrique source de chaque encre (ou plaque) requise afin de produire
des séparations.
8 Pour compléter le paramétrage source, cliquez sur OK. Pour sauvegarder le
paramétrage source avec la mise en page actuelle, cliquez sur Enregistrer.
Il est recommandé de tester le paramétrage source avant de la partager avec
d’autres utilisateurs.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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285
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
CRÉATION D’UN PARAMÉTRAGE DE SORTIE
Un paramétrage de sortie décrit les capacités de divers types de périphériques de
sortie et détermine le mode de gestion des couleurs dans différents scénarios de
production. Un paramétrage de sortie peut être considéré comme la désignation
de l’emplacement des couleurs. Il spécifie s’il s’agit d’une sortie composite ou
avec séparation, un mode et un profil de sortie. Vous pouvez créer des paramétrages de sortie pour la simulation à l’aide des commandes Affichage Þ
Sortie préliminaire et pour la sortie réelle sur papier, en PDF et dans
d’autres formats.
Comme pour les paramétrages source, la création d’un paramétrage de sortie
nécessite au préalable la connaissance des détails des travaux, des méthodes
et du matériel de sortie standard. Par exemple, il est utile de connaître le
nom et de disposer des profils des périphériques d’impression composite.
QuarkXPress 7 est fourni avec des paramétrages de sortie par défaut pour
divers flux de production : Tel quel, Composite CMJN, Composite CMJN et
accompagnement, Composite Hexachrome®, Composite RVB, Convertir en
couleurs de séparation, Niveaux de gris, Séparations In-RIP et Couleurs de
séparation et d’accompagnement.
Pour créer un paramétrage de sortie :
1 Choisissez Édition Þ Paramétrage couleurs Þ Sortie.
2 Cliquez sur Nouveau. Si vous souhaitez manipuler les paramètres d’un paramétrage existant, tel que le paramétrage par défaut qui n’est pas modifiable,
sélectionnez-le et cliquez sur Dupliquer.
3 Entrez un nom significatif et reconnaissable dans le champ Nom. Si le
paramétrage de sortie est spécifique à un imprimeur, par exemple, vous
pouvez lui donner le nom de l’imprimeur.
4 Sélectionnez une option dans la liste déroulante Mode pour spécifier le type
de sortie : Composite ou Séparations.
5 Si vous sélectionnez le mode Composite, vous pouvez indiquer un espace
chromatique de sortie dans le menu déroulant Modèle : Niveaux de gris,
RVB, CMJN, Tel quel ou DeviceN. Si vous sélectionnez le mode Séparations,
vous pouvez choisir Séparations basées hôte ou Séparations In-RIP dans le
menu déroulant Modèle.
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
La boîte de dialogue Modifier paramétrage de sortie (Édition Þ
Paramétrage de sortie Þ Créer/Modifier) offre des modèles différents selon
le mode de sortie. Sur la gauche, en mode Composite, le menu déroulant
Modèle offre une sélection de modèles chromatiques. Sur la droite, en mode
Séparations, le menu déroulant Modèle permet de choisir le type de séparations.
6 Selon le modèle spécifié, sélectionnez un profil de sortie dans le menu déroulant
Profil. Si vous devez charger des profils personnalisés, utilisez la boîte de dialogue
Gestionnaire de profils (menu Utilitaires).
7 Pour compléter le paramétrage de sortie, cliquez sur OK. Pour sauvegarder le
paramétrage de sortie avec la mise en page actuelle, cliquez sur Enregistrer.
Il est recommandé de tester le paramétrage de sortie avant de le partager avec
d’autres utilisateurs.
PARTAGE DE PARAMÉTRAGES SOURCE ET DE SORTIE
Les paramétrages source et de sortie étant transférables, les spécialistes de la
couleur peuvent donc les distribuer aisément aux utilisateurs et aux groupes
de travail. Les paramétrages source peuvent être ajoutés à partir d’autres
projets et les paramétrages de sortie peuvent être exportés dans des fichiers
individuels et enregistrés dans les styles de sortie. Ces deux types de paramétrages, source et sortie, peuvent être partagés par inclusion dans des dossiers Job
Jackets. Avant de distribuer des paramétrages à un groupe de travail ou à
des clients, veillez à les tester avec des travaux standard. Pour partager
des paramétrages :
• Ajout de paramétrages source : pour partager un paramétrage source,
créez-en un d’abord dans un projet QuarkXPress, puis distribuez le fichier
du projet à d’autres utilisateurs QuarkXPress. Les autres utilisateurs peuvent
utiliser le bouton Ajouter de la boîte de dialogue Paramétrage source
(Édition Þ Paramétres couleurs Þ Source) pour accéder au paramétrage
source personnalisé.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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287
GESTION DE LA COULEUR POUR LES SPÉCIALISTES
• Exportation et importation de paramétrages de sortie : vous pouvez partager
des paramétrages de sortie en les exportant dans des fichiers individuels.
Distribuez ces fichiers de paramétrages de sortie aux utilisateurs QuarkXPress,
qui peuvent les importer. Les boutons Exporter et Importer pour le partage
des paramétrages figurent dans la boîte de dialogue Paramétrage de sortie
(Édition Þ Paramètres couleur Þ Sortie).
• Intégration de paramétrages dans Job Jackets : pour spécifier les paramétrages
source et de sortie utilisés dans une structure Job Jackets ou dans un bon de
travail, cliquez sur le bouton Paramètres avancés de la boîte de dialogue
Gestionnaire Job Jackets (menu Utilitaires), sélectionnez un projet contenant
des paramétrages source ou de sortie dans la liste de gauche puis faites-les glisser
vers la structure Job Jackets ou le bon de travail cible. Vous pouvez également
choisir un style de sortie qui comporte des paramétrages de sortie spécifiques.
Pour plus d’informations, reportez-vous au chapitre 7, « Job Jackets ».
Utilisez la zone Paramétrages source de la boîte de dialogue Gestionnaire Job
Jackets (menu Utilitaires) pour sélectionner les paramétrages source des mises en
page d’un projet dans la structure Job Jackets ou le bon de travail sélectionné.
• Inclusion de paramétrages de sortie avec des styles de sortie : pour utiliser
un paramétrage de sortie personnalisé pour l’impression ou d’autres types de
sorties, choisissez-le dans le menu déroulant correspondant de la rubrique
Couleurs dans la boîte de dialogue Style sortie (Édition Þ Styles sortie Þ
Créer/Modifier).
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
FINITION DE LA GESTION DE LA COULEUR POUR DES IMAGES INDIVIDUELLES
FINITION DE LA GESTION DE LA COULEUR POUR DES IMAGES INDIVIDUELLES
Si vous devez spécifier des profils et des intentions de rendu pour des images
individuelles, vous pouvez effectuer ces opérations quasiment de la même
façon que dans les versions précédentes de QuarkXPress. Ceci supplante les
paramètres par défaut QuarkXPress 7 ou le paramétrage source sélectionné.
Par exemple, vous pouvez remplacer l’ intention de rendu d’un logo EPS par
saturation, en laissant les images restantes dans une mise en page, surtout des
photographies, avec l’option Perceptible.
Pour accéder aux contrôles de gestion de la couleur des images individuelles,
rendez les fonctions disponibles en cochant Activer accès aux profils image
dans la rubrique Gestionnaire des couleurs de la boîte de dialogue Préférences
(QuarkXPress/Édition). Pour appliquer et modifier des profils d’images :
• Importation des images : la boîte de dialogue Importer image (menu Fichier)
présente une rubrique Gestion des couleurs qui vous permet de spécifier un
profil et une intention rendu pour l’image sélectionnée. Vous remarquerez
aussi une case à cocher spécifique à l’image sélectionnée, telle que Gestion
couleur vers destinations CMJN pour une image TIFF CMJN, Gestion couleur vers destinations RVB pour un fichier JPG RVB ou Gestion couleur vers
destinations gris pour une image en niveaux de gris TIFF. Cochez cette option
pour appliquer la gestion des couleurs même si les espaces colorimétriques source
et de sortie sont identiques.
Utilisez la rubrique Gestion des couleurs de la boîte de dialogue Importer image
(menu Fichier) pour personnaliser les paramètres correspondants lors de
l’importation d’images individuelles.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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289
FINITION DE LA GESTION DE LA COULEUR POUR DES IMAGES INDIVIDUELLES
• Modification des profils : la palette Infos de profils (menu Fenêtre) affiche des
renseignements sur le type et l’espace chromatique de l’image sélectionnée.
Cette palette vous permet de modifier rapidement les paramètres Profil,
Usage final du rendu et Gestion couleur vers [type de périphérique]
de l’image.
Utilisez la palette Infos de profils (menu Fenêtre) pour visualiser et modifier
aisément les informations de gestion des couleurs pour l’image sélectionnée.
L’option Activer accès aux profils image est une préférence basée sur la mise en
page, désactivée par défaut. Si vous devez accéder régulièrement à ces fonctions
de gestion des couleurs, définissez la préférence pour tous les types de mises
en page sans projet ouvert. Pour ce faire, cochez la case Activer accès aux
profils image de la rubrique Gestionnaire des couleurs sous Mise en page
papier par défaut et Mise en page Web par défaut dans la boîte de dialogue
Préférences (QuarkXPress/Édition).
GESTION DES PROFILS
À la base, la gestion des couleurs est pilotée par profil. Au fur et à mesure de
l’adoption de nouveaux flux de production, de l’acquisition de nouveaux
périphériques et de la résolution des incidents de production, vous devrez
peut-être installer de nouveaux profils, contrôler la disponibilité des profils et
déterminer leur mode d’utilisation dans une mise en page. Vous pouvez exécuter
ces tâches à l’aide des fonctions Gestionnaire de profils et Usage des profils.
Elles sont considérées comme des fonctions avancées de gestion de la couleur.
Pour accéder à la commande Gestionnaire de profils du menu Utilitaires et
à la rubrique Profils de la boîte de dialogue Usage, vous devez cocher la case
Activer l’accès aux profils image dans la rubrique Gestionnaire des couleurs
de la boîte de dialogue Préférences (QuarkXPress/Édition).
INSTALLATION DES PROFILS
Si vous vous procurez de nouveaux profils auprès de fabricants et que ces profils ne sont pas automatiquement installés au niveau système, vous pouvez les
faire glisser dans le dossier « Profiles » du dossier d’application QuarkXPress.
290
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
GESTION DES PROFILS
Au lancement suivant de QuarkXPress, les profils seront disponibles dans les
menus déroulants pertinents de gestion de la couleur. La boîte de dialogue
Gestionnaire de profils (menu Utilitaires) vous permet également de spécifier
un dossier de profils.
CHARGEMENT DES PROFILS
Si vous disposez de plus de profils que nécessaire pour un flux de production
particulier, vous pouvez rationaliser les profils disponibles dans QuarkXPress.
Pour ce faire, utilisez la boîte de dialogue Gestionnaire de profils (menu
Utilitaires). La boîte de dialogue Gestionnaire de profils fonctionne
comme suit :
• Liste Profils : tous les profils disponibles dans votre système sont répertoriés
en haut de la boîte de dialogue. Pour retirer un profil des menus déroulants
de gestion de la couleur, désactivez-le dans la colonne Inclure. Vous évitez
ainsi que les utilisateurs effectuent des sélections inappropriées de profils
pour des images ou des périphériques individuels.
• Zone Informations : pour obtenir des détails sur un profil, cliquez sur son nom
dans la liste et vérifiez les données des champs Emplacement, Nom de fichier
et Espace chromatique.
• Zone Dossier de profils auxiliaires : pour remplacer le dossier de certains
profils, par exemple des profils spécifiques à des publications ou des clients,
vous pouvez indiquer un dossier supplémentaire de stockage. Pour actualiser
la liste des profils afin d’inclure ceux du dossier auxiliaire actuel, cliquez sur
Mettre à jour.
Utilisez la boîte de dialogue Gestionnaire de profils (menu Utilitaires) pour
indiquer les profils de couleur à charger avec QuarkXPress et spécifier un dossier
auxiliaire pour les profils.
CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
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291
GESTION DES PROFILS
VÉRIFICATION DE L’USAGE DES PROFILS
Lorsque vous manipulez les mises en page d’autres utilisateurs, vous pouvez
déterminer rapidement comment la gestion de la couleur a été implémentée
dans la rubrique Profils de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires).
Comme pour Usage des images et Usage des polices, les fonctions Usage des
profils vous permettent de voir où les profils sont disponibles dans la mise en
page et s’ils sont spécifiés dans les paramétrages source/de sortie ou appliqués
aux images. Dans ce dernier cas, vous pouvez remplacer un profil par un autre.
La rubrique Profils fonctionne comme suit :
• Menu déroulant Profil : ce menu déroulant répertorie tous les profils utilisables
dans la mise en page active. Choisissez un profil pour visualiser son usage.
• Colonne Objet : cette colonne décrit les éléments gérés par ce profil : un type de
couleur, tel que Couleur CMJN ou Composite CMJN, ou une image importée.
Dans ce dernier cas, l’emplacement du fichier s’affiche également.
• Colonne Type : cette colonne décrit le mode d’application du profil : à un
paramétrage source, à un paramétrage de sortie ou à un type spécifique de
fichier image (TIFF, EPS, etc.).
• Bouton Afficher : si l’objet sélectionné est un fichier image, vous pouvez
cliquer sur Afficher pour visualiser l’image à laquelle le profil sélectionné
est appliqué.
• Bouton Remplacer : si l’objet sélectionné est un fichier image, vous pouvez
cliquer sur Remplacer pour appliquer un profil différent à l’image.
La rubrique Profils de la boîte de dialogue Usage (menu Utilitaires) indique les
profils en cours d’utilisation, par l’intermédiaire d’un paramétrage source, de
paramétrages de sortie ou d’images.
292
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CHAPITRE 9 : GESTION DE LA COULEUR
MANIPULATION AMÉLIORÉE DES PALETTES
Chapitre 10 : Nouvelles fonctions
supplémentaires
Ce chapitre présente un aperçu des améliorations apportées à la gestion des
palettes et à la palette Spécifications, des changements terminologiques et
d’autres améliorations diverses dans QuarkXPress 7.
MANIPULATION AMÉLIORÉE DES PALETTES
Les utilisateurs de logiciels plaisantent en disant qu’ils ont besoin de moniteurs
plus larges pour voir toutes leurs palettes, mais QuarkXPress 7 offre une solution parfaite avec des fonctions améliorées de manipulation des palettes. Pour
prendre en charge 17 palettes au choix par défaut, et beaucoup plus si vous
utilisez des bibliothèques et des logiciels XTensions, QuarkXPress 7 propose
deux nouvelles fonctions :
• La fonction groupes de palettes qui permet de combiner plusieurs palettes
dans une seule.
• La fonction ensembles de palettes qui permet de stocker et de mémoriser la
position et l’état de toutes les palettes et bibliothèques ouvertes, afin de
permuter facilement entre des configurations de palettes différentes.
Cette section décrit en détail ces deux fonctions et dresse une liste des
améliorations supplémentaires apportées aux palettes.
PALETTES LIÉES : CRÉATION D’UN GROUPE DE PALETTES
La configuration par défaut des palettes Feuilles de style, Couleurs et
Disposition de page à droite de votre moniteur s’affiche sous la forme d’une
grande palette dont la bordure entoure les trois palettes. Vous pouvez repérer
chaque palette grâce à son nom et à une petite ligne de division, mais elles
sont toutes trois liées dans un groupe de palettes.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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293
MANIPULATION AMÉLIORÉE DES PALETTES
Ce groupe de palettes affiche les palettes Feuilles de style, Couleurs et
Disposition de page reliées en une seule, ce qui permet d’économiser de
l’espace tout en offrant un accès aisé aux fonctions.
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
MANIPULATION AMÉLIORÉE DES PALETTES
LIAISON D’UNE PALETTE À UN GROUPE
Pour lier une palette à un groupe :
1 Cliquez en appuyant sur la touche Contrôle/avec le bouton droit de la souris
sur la barre de titre d’un groupe de palettes pour afficher le menu contextuel.
Vous pouvez également faire la même manipulation sur le nom d’une palette
précise pour afficher un menu contextuel similaire.
2 Choisissez un nom de palette non cochée.
Lorsque vous reliez une palette déjà affichée, celle-ci se déplace pour se rattacher
au groupe.
DISSOCIATION D’UNE PALETTE D’UN GROUPE
Pour dissocier une palette d’un groupe :
1 Cliquez en appuyant sur la touche Contrôle/avec le bouton droit de la souris
sur le nom de la palette concernée pour afficher le menu contextuel.
2 Choisissez Dissocier <nom de la palette>. La palette est retirée automatiquement
du groupe et repositionnée sur votre moniteur.
ENSEMBLES DE PALETTES : ENREGISTREMENT D’UNE
CONFIGURATION DE PALETTES
Les ensembles de palettes permettent de stocker et de mémoriser la position et
l’état de toutes les palettes et bibliothèques ouvertes, afin de permuter facilement
entre des groupes de palettes et de bibliothèques.
Des ensembles de palettes différents peuvent être créés pour les différentes
étapes de votre flux de production. Par exemple, si vous composez du texte
dans QuarkXPress au début d’un projet, vous ne gardez généralement à portée
de main que les palettes de base Outils et Spécifications pendant que vous tapez.
Mais une étape ultérieure du processus peut nécessiter les palettes Feuilles de
style et Listes, suivie par une étape requérant des bibliothèques et des outils
comportant de nombreux graphiques pour la gestion de la couleur et des images.
CRÉATION D’UN ENSEMBLE DE PALETTES
Pour créer un ensemble de palettes :
1 Affichez toutes les palettes dont vous aurez besoin pour une tâche particulière,
telle que l’écriture, la modification ou la manipulation de graphiques.
Positionnez et regroupez les palettes.
2 Masquez toutes les autres.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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295
MANIPULATION AMÉLIORÉE DES PALETTES
3 Choisissez Fenêtre Þ Ensembles de palettes Þ Enregistrer ensemble
palettes sous.
4 Dans la boîte de dialogue Enregistrer ensemble palettes sous, entrez un nom et
(si vous souhaitez accéder à l’ensemble à l’aide du clavier) affectez une touche
de fonction.
Utilisez la boîte de dialogue Enregistrer ensemble palettes sous pour affecter une
combinaison de touches et un nom à un nouvel ensemble de palettes.
UTILISATION D’UN ENSEMBLE DE PALETTES
Pour ouvrir un ensemble de palettes, choisissez Fenêtre Þ Ensembles palettes Þ
[nom de l’ensemble de palettes] ou utilisez la combinaison clavier associée à
cet ensemble.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES ENSEMBLES ET
GROUPES DE PALETTES
En plus d’occuper plus rationnellement l’espace, les palettes QuarkXPress 7
opèrent des ajustements pour améliorer davantage l’efficacité.
• Lorsque vous lancez QuarkXPress 7, ce dernier détecte la taille de votre moniteur
et positionne les palettes en conséquence.
• Lorsque vous déplacez une palette à proximité des barres de défilement et
d’autres palettes, elle est magnétisée en position sans chevaucher la barre de
défilement ni une autre palette.
• Une palette ne peut afficher qu’un seul groupe de palettes à la fois.
• Vous pouvez afficher plusieurs groupes de palettes simultanément et un
ensemble de palettes peut contenir plusieurs groupes de palettes.
• Lorsque vous liez et dissociez des palettes d’un groupe, les autres palettes du
groupe sont automatiquement redimensionnées.
• Vous pouvez réduire ou développer une palette dans un groupe en cliquant sur
le triangle à gauche de son nom ou en cliquant deux fois sur sa barre de titre.
• Vous pouvez réduire ou afficher toutes les palettes d’un groupe en cliquant sur
leur nom tout en appuyant sur la touche Pomme/Ctrl.
• La palette la plus large d’un groupe définit la largeur minimale du groupe.
• Les bibliothèques peuvent faire partie d’un ensemble de palettes. Cependant,
si une bibliothèque d’un ensemble de palettes est stockée sur un serveur
inaccessible, elle ne s’affichera pas quand vous sélectionnerez l’ensemble.
296
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
MANIPULATION AMÉLIORÉE DES PALETTES
• Vous ne pouvez pas inclure de livres dans un ensemble de palettes.
• Pour afficher des projets sur toute la surface du moniteur, vous devriez créer un
ensemble sans palettes ni bibliothèques affichées.
• Les ensembles de palettes peuvent contenir des palettes qui ne peuvent pas être
groupées (par exemple, les palettes Outils et Spécifications).
• Un groupe de palettes se comporte comme une palette simple. Double-cliquez
sur sa barre supérieure pour réduire l’affichage. Vous pouvez cliquer sur la case
de fermeture pour masquer le groupe de palettes.
• Vous pouvez afficher le menu d’une palette en cliquant sur les flèches à droite
de son nom. Par exemple, le menu de la palette Feuilles de style affiche des
contrôles pour la modification et la gestion des feuilles de style.
• Vous pouvez repositionner une palette d’un groupe en cliquant sur son nom et
en la faisant glisser à un autre emplacement dans le groupe. Un trait fin s’affiche
dans l’emplacement cible avant que vous ne relâchiez le bouton de la souris.
• Les ensembles de palettes sont enregistrés comme fichiers XML individuels
dans le dossier « Palette Sets » du dossier « Preferences » QuarkXPress. Vous
pouvez établir votre propre hiérarchie d’ensembles de palettes en créant des
dossiers dans le dossier « Palette Sets » du dossier « Preferences » QuarkXPress.
Ces dossiers deviennent des sous-menus du sous-menu Fenêtres Þ Ensembles
de palettes. Placez simplement un fichier XML d’un ensemble de palettes dans
le dossier approprié, puis quittez et relancez QuarkXPress pour que l’ensemble
apparaisse dans le sous-menu souhaité. Vous pouvez également créer des
dossiers imbriqués pour établir des sous-menus imbriqués.
• Les développeurs de logiciels XTensions ont la possibilité d’utiliser les fonctions
de groupes de palettes de QuarkXPress 7. S’ils décident d’utiliser cette méthode,
vous pouvez ajouter des palettes de logiciels XTensions à des groupes et à
des ensembles.
CONCEPTION DE LA PALETTE SPÉCIFICATIONS AMÉLIORÉE
La palette Spécifications permet d’accéder à la quasi-totalité des commandes
disponibles dans les boîtes de dialogue. Une rangée d’icônes appelée onglet de
navigation s’affiche au-dessus du centre de la palette Spécifications. Vous pouvez
choisir d’afficher cet onglet à tout moment, uniquement lorsque vous passez la
souris sur la palette ou de ne jamais l’afficher. Lorsqu’il est actif, choisissez une
icône pour modifier les informations affichées. Vous découvrirez une large
gamme de contrôles dans un espace relativement réduit.
L’onglet de navigation apparaît au-dessus du centre de la palette Spécifications.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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297
CONCEPTION DE LA PALETTE SPÉCIFICATIONS AMÉLIORÉE
AFFICHAGE DE LA PALETTE SPÉCIFICATIONS STANDARD
Lorsqu’un élément au moins est actif, l’onglet de navigation affiche toujours les
icônes suivantes : défaut QuarkXPress (représentée par l’icône de l’application),
Espacer/Aligner et Ombre portée.
• Cliquez sur l’icône par défaut QuarkXPress pour afficher des informations sur
un élément ou un contenu suivant l’outil et l’objet sélectionnés.
• Cliquez sur l’icône Espacer/Aligner
pour afficher des contrôles d’alignement
des éléments (entre eux, par rapport à la page ou à la planche).
• Cliquez sur l’icône Ombre portée
pour afficher des contrôles permettant
d’ajouter une ombre portée aux éléments actifs.
En plus des trois standard, d’autres icônes de la palette Spécifications changent
selon l’élément actif et l’outil sélectionné.
CONTRÔLES ESPACER/ALIGNER
Lorsque vous choisissez Bloc Þ Espacer/Aligner Þ Espacer/Aligner (tout en
appuyant sur la touche Pomme/Ctrl, les contrôles Espacer/Aligner de la palette
Spécifications s’activent.
Outre l’ajout de contrôles Espacer/Aligner à la palette Spécifications, les choix
Espacer/Aligner sont plus vastes dans QuarkXPress 7. Vous pouvez choisir parmi
huit options d’espacement et six d’alignement dans la palette Spécifications
et pouvez définir l’alignement entre les éléments sélectionnés, par rapport à
la page ou (pour les mises en page papier avec pages en regard) à la planche.
Les six commandes du sous-menu Espacer/Aligner (menu Bloc) se trouvent
également dans la palette Spécifications, mais les nouveaux modes d’alignement relatifs (c’est-à-dire élément, page ou planche) sont uniquement définis
dans la palette Spécifications et présentent un comportement légèrement
différent par rapport aux versions précédentes du logiciel.
MODE RELATIF ÉLÉMENT
Les contrôles Espacer/Aligner des versions précédentes de QuarkXPress
employaient le mode relatif élément. Lorsque vous sélectionniez plus d’un élément,
vous pouviez utiliser les options Espacer/Aligner pour définir leur espacement.
Dans QuarkXPress 7, ce mode est accompagné de deux autres modes relatifs.
MODE RELATIF PAGE
Nouveauté de QuarkXPress 7, le mode relatif page positionne les éléments selon
les paramètres de la page (gauche, droite, haut ou bas).
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
CONCEPTION DE LA PALETTE SPÉCIFICATIONS AMÉLIORÉE
MODE RELATIF PLANCHE
Nouveauté de QuarkXPress 7, le mode relatif planche est disponible pour les mises
en page papier actives comprenant des pages en regard. Par exemple, vous ouvrez
une mise en page avec planche, puis sélectionnez un élément sur la page de
gauche et un autre sur celle de droite. Si vous cliquez ensuite sur l’icône Mode
relatif planche dans la palette Spécifications et choisissez Espacer centres
horizontalement , les éléments sélectionnés se positionnent à l’extrême
gauche et à l’extrême droite de la planche.
CONTRÔLES D’ESPACEMENT
Les contrôles d’espacement ci-après sont disponibles pour tous les modes
Espacer/Aligner :
• Espacer bords supérieurs
• Espacer centres verticalement
• Espacer bords inférieurs
• Espacer verticalement
• Espacer bords gauches
• Espacer centres horizontalement
• Espacer bords droits
• Espacer horizontalement
CONTRÔLES D’ALIGNEMENT
Les contrôles d’alignement ci-après sont disponibles pour tous les modes
Espacer/Aligner :
• Aligner bords gauches
• Aligner centres horizontalement
• Aligner bords droits
• Aligner bords inférieurs
• Aligner centres verticalement
• Aligner bords supérieurs
Autre nouveauté dans QuarkXPress 7, vous pouvez choisir Bloc Þ
Espacer/Aligner Þ Appliquer dernier pour répéter votre dernière
commande d’alignement.
AUTRES REMARQUES CONCERNANT LA PALETTE SPÉCIFICATIONS
• Lorsqu’une mise en page Web est active, la palette Spécifications comporte une
pour afficher des contrôles d’exportation.
icône Exporter
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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299
CONCEPTION DE LA PALETTE SPÉCIFICATIONS AMÉLIORÉE
• Lorsque vous sélectionnez plusieurs éléments de même type (trois blocs d’image
distincts, par exemple), les contrôles de la palette Spécifications s’appliquent
à tous les éléments choisis.
• Vous pouvez passer d’une icône à l’autre de l’onglet de navigation de la palette
Spécifications de gauche à droite en appuyant sur les touches Pomme+Option+;/
Ctrl+Alt+;. Vous pouvez aller en sens inverse (de droite à gauche) en appuyant
sur les touches Pomme+Option+,/Ctrl+Alt+,.
• Pour afficher continuellement l’onglet de navigation, cliquez tout en appuyant
sur la touche Contrôle/à l’aide du bouton droit de la souris sur la barre de titre
de la palette Spécifications et choisissez Toujours afficher barre onglets.
• Pour masquer de façon permanente l’onglet de navigation, cliquez tout en
appuyant sur la touche Contrôle/à l’aide du bouton droit de la souris sur la
barre de titre de la palette Spécifications et choisissez Toujours masquer
barre onglets.
• Vous pouvez également faire apparaître cette barre de manière interactive.
Cliquez tout en appuyant sur la touche Contrôle/à l’aide du bouton droit de
la souris sur la barre de titre de la palette Spécifications et choisissez Afficher
onglet pendant rollover.
• La palette Spécifications mémorise l’icône et l’affichage sélectionnés pour un
type d’éléments. Par exemple, si vous affichez l’icône Tabulations
pour du
texte, puis cliquez sur un bloc d’image, lorsque vous cliquez à nouveau sur un
bloc de texte, les contrôles Tabulations s’affichent.
• Lorsqu’une mise en page Web est active, la palette Spécifications et la boîte
de dialogue Modifier (menu Bloc) comportent la case à cocher Convertir en
graphique à l’exportation pour une conversion automatique des blocs de texte
en éléments graphiques lorsque vous exportez la mise en page. Représenté par un
petit appareil photo au-dessus d’une case à cocher dans la palette
Spécifications, le paramètre Convertir en graphique à l’exportation affiche
également l’appareil photo dans tous les blocs de texte pour lesquels cette case
est cochée.
VERROUILLAGE D’ÉLÉMENTS ET DE CONTENUS
Les fonctions de verrouillage de QuarkXPress 7 s’appliquent aux éléments et
aux contenus. Vous pouvez facilement protéger les dessins, graphiques et texte
grâce à ces fonctions de verrouillage, mais vous pouvez également récupérer
le contrôle de modification à l’aide du menu Bloc.
• Verrouillez la position d’un élément en choisissant Bloc Þ Verrouiller Þ
Verrouiller position. Les contrôles de verrouillage d’éléments des versions
précédentes de QuarkXPress empêchaient les mouvements accidentels avec la
souris, mais vous pouviez changer les coordonnées dans la palette Spécifications
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
VERROUILLAGE D’ÉLÉMENTS ET DE CONTENUS
ou dans la boîte de dialogue Modifier. Avec la nouvelle fonctionnalité
de verrouillage, un élément ne peut pas être déplacé tant qu’il n’a pas
été déverrouillé.
• Vous pouvez également verrouiller le contenu d’un élément en choisissant
Bloc Þ Verrouiller Þ Verrouiller contenu article ou Bloc Þ Verrouiller Þ
Verrouiller contenu image.
Le sous-menu Bloc Þ Verrouiller affiche une coche à côté des positions
ou contenus verrouillés. Choisissez à nouveau l’option pour désactiver
(et déverrouiller) la position ou le contenu d’un élément actif.
Si vous dupliquez un élément entièrement verrouillé (dont la position et le
contenu sont verrouillés), vous pouvez repositionner et supprimer le double,
mais ne pouvez pas remplacer son contenu sans déverrouiller l’élément.
POLICES IMBRIQUÉES AUTOMATIQUEMENT DANS DES FICHIERS
EPS EXPORTÉS
Lorsque vous choisissez Fichier Þ Enregistrer page en EPS, vous pouvez cliquer
sur Options, choisir Polices et imbriquer sélectivement des polices dans votre
fichier EPS.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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301
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
Sortie était auparavant synonyme de papier. Cependant, ce terme couvre également aujourd’hui une large gamme d’options d’exportation. Par l’intermédiaire
de commandes d’exportation, d’impression et autres, QuarkXPress 7 peut
générer des fichiers dans les formats suivants :
• PostScript (PS) ;
• Encapsulated PostScript (EPS) ;
• Portable Document Format (PDF), avec ou sans vérification PDF/X ;
• Personalized Print Markup Language (PPML) ;
• HyperText Markup Language (HTML) ;
• Extensible HyperText Markup Language (XHTML) ;
• Extensible Markup Language (XML) ;
• Extensible Stylesheet Language (XSL) ;
• Extensible Stylesheet Language Translator (XSLT).
Les points suivants concernent des aspects spécifiques de vos processus de sortie.
• Le type de mise en page active détermine vos options d’exportation
QuarkXPress. Par exemple, quand une mise en page papier est affichée,
la commande d’exportation d’une mise en page Web au format HTML
(Fichier Þ Exporter Þ HTML) n’est pas disponible.
• Dans QuarkXPress 7, PostScript niveau 1 n’est plus pris en charge. Cependant,
la sortie QuarkXPress est entièrement compatible avec tous les périphériques de
niveaux 2 et 3, ce qui couvre la fonctionnalité PostScript de niveau 1 et ajoute
d’autres options (telles que la possibilité d’inclure des encres d’accompagnement
dans vos fichiers EPS).
• QuarkXPress 7 fournit des options étendues pour la spécification de la largeur
et de la longueur des marques sur la sortie papier, EPS, PDF et PPML. Le contrôle
de la position et des attributs des marques vous aide à communiquer avec
les imprimantes et à désigner un alignement unique pour les films de
séparation distincts.
ENREGISTREMENT D’UNE PAGE AU FORMAT EPS
Lorsque vous exportez une page d’une mise en page sous forme de fichier
Encapsulated PostScript (EPS), vous pouvez spécifier un nom de fichier et un
emplacement, et définir plusieurs paramètres d’exportation EPS (par l’intermédiaire de contrôles personnalisés ou d’un style de sortie EPS). Pour utiliser
les contrôles d’exportation de base EPS :
1 Choisissez Fichier Þ Enregistrer page en EPS. La boîte de dialogue
correspondante apparaît.
302
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
Utilisez la boîte de dialogue Enregistrer page en EPS pour enregistrer une page
au format EPS.
2 Entrez un nom de fichier.
3 Spécifiez la page à enregistrer dans le champ Page.
4 Si vous avez déjà créé un style de sortie EPS (voir « Styles de sortie »), choisissez
son nom dans le menu déroulant Style EPS.
5 Pour spécifier ou modifier manuellement des options d’exportation EPS, cliquez
sur Options. La boîte de dialogue Enregistrer page en EPS apparaît.
• Pour utiliser un style de sortie EPS, choisissez une option dans le menu déroulant Style EPS. Pour créer un style de sortie EPS à l’aide des réglages courants,
choisissez Nouveau style.
• Pour spécifier un format pour le fichier EPS, choisissez une option dans le menu
déroulant Format. Les options disponibles comprennent EPS standard, DCS
plusieurs fichiers et DCS fichier unique. (Notez que les deux formats DCS
utilisent le standard DCS 2.0 ; QuarkXPress ne prend plus en charge le
standard DCS 1.0.)
• Utilisez la rubrique Générales pour spécifier l’échelle du fichier EPS, le format de
la prévisualisation, si les zones blanches de la page doivent être considérées
comme transparentes ou opaques, et si le fichier EPS doit être généré sous forme
de planche.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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303
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
• Utilisez la rubrique Couleur pour choisir une configuration de sortie pour le
fichier EPS et sélectionner les films à inclure dans la sortie.
• Utilisez la rubrique Polices pour spécifier les polices incorporées dans le fichier
EPS exporté.
• Utilisez la rubrique Marques pour spécifier le positionnement, la largeur et la
longueur des marques de repérage dans le fichier EPS.
• Utilisez la rubrique Fond perdu pour désigner un type de fond perdu symétrique
ou asymétrique, et définir la distance de fond perdu autour du fichier EPS.
• Utilisez la rubrique Transparence pour activer ou désactiver la transparence, et
contrôler la résolution des éléments aplatis dans le fichier EPS.
• Utilisez la rubrique OPI pour spécifier des options d’inclusion des images
d’origine haute résolution dans le fichier EPS, et pour contrôler les options TIFF
et EPS séparément.
• Utilisez la rubrique JDF pour indiquer si un fichier JDF (Job Definition Format)
doit être créé en même temps que le fichier EPS. Ceci peut être utile si vous
utilisez Job Jackets dans un flux de production JDF.
• Utilisez la rubrique Avancé pour choisir si le fichier EPS est conforme à la norme
PostScript niveau 2 ou PostScript niveau 3.
• Pour capturer les réglages courants sans créer de fichier EPS, cliquez sur
Saisir réglages.
Utilisez la boîte de dialogue Options Enregistrer page en EPS pour spécifier des
options détaillées pour l’enregistrement d’une page en fichier EPS.
6 Cliquez sur OK.
7 Cliquez sur Enregistrer.
304
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
EXPORTATION D’UNE MISE EN PAGE AU FORMAT PDF
PDF est devenu le standard multiplate-forme pour le partage d’informations. Les
fichiers PDF sont relativement petits, et peuvent être affichés sur écran ou imprimés à tous les niveaux de qualité (imprimante de bureau ou commerciale). Ils
peuvent également inclure des contrôles d’affichage, des hyperliens internes et
externes, des annotations, ainsi que des fonctions de sécurité.
PDF/X est un sous-ensemble de la spécification PDF conçu pour répondre aux
variables de couleur, police et défonce affectant les travaux d’impression sur
presse. Les premières versions de PDF/X éliminaient tout simplement les
fonctions PDF non liées au flux de production pré-presse (tels que les commentaires, annotations et couleurs RVB). Les développements suivants du standard
portent sur la gestion des couleurs et d’autres questions liées à l’impression.
PDF/X ne constitue pas un format de fichier, mais plutôt un ensemble de limitations portant sur le format de fichier PDF. Lorsque vous exportez un fichier au
format PDF, vous pouvez choisir si le fichier doit respecter les limitations stipulées
dans la spécification PDF/X. En créant un PDF respectant le standard PDF/X,
vous pouvez éviter de nombreux problèmes de sortie et pré-presse. Pour plus
d’informations sur PDF/X, consultez votre prestataire de services de sortie.
Pour exporter la mise en page active au format PDF :
1 Choisissez Fichier Þ Exporter Þ Mise en page en PDF. La boîte de dialogue
Exporter au format PDF apparaît.
Utilisez la boîte de dialogue Exporter au format PDF pour exporter une mise
en page au format PDF.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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305
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
2 Entrez un nom de fichier.
3 Spécifiez les pages à exporter dans le champ Page.
4 Si vous avez déjà créé un style de sortie PDF (voir « Styles de sortie »), choisissez
son nom dans le menu déroulant Style PDF.
5 Pour spécifier ou modifier manuellement des options d’exportation PDF, cliquez
sur Options. La boîte de dialogue Options d’exportation PDF apparaît.
• Pour utiliser un style de sortie PDF, choisissez une option dans le menu déroulant
Style PDF. Pour créer un style de sortie PDF utilisant les réglages courants,
choisissez Nouveau style.
• Pour utiliser la vérification PDF/X, choisissez une option dans le menu déroulant
Vérification. Les options disponibles comprennent PDF/X 1a et PDF/X 3.
Notez que la vérification PDF/X 1a autorise uniquement les couleurs CMJN et
d’accompagnement, tandis que la vérification PDF/X 3 vous permet d’inclure
des couleurs et images recourant à d’autres espaces colorimétriques, ainsi que des
profils de couleurs ICC (définis dans les configurations source et de sortie pour
la gestion des couleurs).
• Utilisez la rubrique Couleur pour spécifier la création d’une sortie composite
ou de séparations, choisir une configuration de sortie pour le fichier PDF, et
sélectionner les films à inclure dans la sortie.
• Utilisez la rubrique Compression pour spécifier des options de compression
pour différents types d’image dans le fichier PDF.
• Utilisez la rubrique Pages pour spécifier éventuellement l’exportation de
planches, l’exportation de chaque page comme fichier PDF distinct, l’inclusion des pages blanches et l’incorporation d’une vignette du fichier PDF.
• Utilisez la rubrique Marques pour spécifier le positionnement, la largeur et la
longueur des marques de repérage dans le fichier PDF.
• Utilisez la rubrique Hyperlien pour spécifier la manière dont les liens et listes
de la mise en page sont exportés et dont les hyperliens doivent apparaître dans
le PDF. Vous pouvez également utiliser cette rubrique pour définir le zoom
par défaut du fichier PDF.
• Utilisez la rubrique Métadonnées pour fournir les détails s’affichant dans
l’onglet Description de la boîte de dialogue Propriétés du document dans
Adobe Acrobat Reader®.
• Utilisez la rubrique Polices pour spécifier les polices incorporées dans le fichier
PDF exporté.
• Utilisez la rubrique Fond perdu pour spécifier le mode de gestion des fonds
perdus dans le fichier PDF.
• Utilisez la rubrique Calques pour spécifier les calques à inclure dans le
fichier PDF.
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
• Utilisez la rubrique Transparence pour activer ou désactiver la transparence, et
contrôler la résolution des éléments aplatis dans le fichier PDF.
• Utilisez la rubrique OPI pour spécifier des options d’inclusion des images
d’origine haute résolution dans le fichier PDF (non disponible lorsque vous
choisissez PDF/X 1a ou PDF/X 3 dans le menu déroulant Vérification).
• Utilisez la rubrique JDF pour indiquer si un fichier JDF (Job Definition Format)
doit être créé en même temps que le fichier PDF. Ceci peut être utile si vous
utilisez Job Jackets dans un flux de production JDF.
• Utilisez la rubrique Résumé pour afficher un récapitulatif des options
d’exportation PDF sélectionnées.
• Pour capturer les réglages courants sans créer de fichier PDF, cliquez sur
Saisir réglages.
Utilisez la boîte de dialogue Options d’exportation PDF pour spécifier des options
détaillées d’exportation d’une mise en page en PDF.
6 Cliquez sur OK.
7 Cliquez sur Enregistrer.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
PERSONALIZED PRINT MARKUP LANGUAGE (PPML)
PPML (Personalized Print Markup Language) est un standard basé sur XML créé
par PODi (Print On Demand Initiative), une organisation de fournisseurs
et clients impliqués dans la publication personnalisée. L’objectif du standard
PPML est de promouvoir une sortie optimisée pour les travaux de publication
personnalisés. PPML comprend trois idées principales :
• Standardisation : PPML constituant un standard ouvert, il peut être pris en
charge par divers applications et périphériques de sortie avec un minimum
d’effort. Ceci facilite l’interaction entre ces applications et périphériques, et
évite aux éditeurs de devoir s’enfermer dans des solutions de publication
personnalisée propriétaires.
• Personnalisation : le standard PPML prend en charge la personnalisation en autorisant l’usage d’éléments non répétitifs différents sur chaque copie d’un article
personnalisé. Ces éléments proviennent généralement d’une source de données
telle qu’une base de données ou un fichier XML.
• Optimisation : le standard PPML optimise la taille de fichier de sortie et le temps
de traitement en autorisant l’usage d’éléments répétitifs, qui constituent les
parties d’une tâche d’impression identiques pour chaque copie sortant de la
presse. Un élément répétitif est défini une seule fois dans un fichier PPML, traité
une seule fois par le périphérique de sortie, puis mis en mémoire cache et réutilisé, ce qui entraîne d’énormes gains à la fois en terme de taille de fichier et de
délai de rendu.
Les fonctions de personnalisation et d’optimisation de PPML se combinent pour
offrir une efficacité largement améliorée. Par exemple, supposons que vous
envoyez une lettre à 1000 clients, et que le nom du client doive être inséré sur
chaque lettre. Supposons encore que la lettre comprenne une photo et un logo,
qui doivent être imprimés exactement de la même manière sur chaque page. Si
vous deviez créer ce document dans une application de mise en page telle que
QuarkXPress, puis l’imprimer sur un périphérique de sortie PostScript normal,
vous obtiendriez un très gros fichier de sortie, car les mêmes photo et logo
devraient être répétés mille fois. Cependant, si vous créez ce document dans
une application de mise en page telle que QuarkXPress, puis l’exporter au format
PPML, vous obtenez un fichier beaucoup plus petit, contenant une seule copie
de la photo et du logo, plus une copie de chaque nom de client. Ce fichier
PPML peut ensuite être envoyé à un périphérique de sortie PPML, qui mettra en mémoire cache tous les éléments répétitifs au lieu de les rendre encore
et encore, et assemblera les pages à la volée avant de les envoyer au
périphérique d’imagerie.
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
PPML ne constitue pas un langage de description de page à part entière comme
PostScript ; il sert plutôt simplement de structure pouvant contenir des
références à des objets imprimables dans divers formats. Par exemple, un
fichier PPML peut contenir des pointeurs vers des fichiers SVG, PostScript et
TIFF pouvant être combinés pour rendre un document fini. Ces fichiers externes
peuvent être envoyés en production avec le fichier PPML y faisant référence,
ou ils peuvent être référencés via une URL et être accessibles directement sur
le réseau par le périphérique de sortie.
Un consommateur PPML est un périphérique capable de lire et d’effectuer le rendu
d’un fichier au format PPML. On parle aussi parfois de RIP PPML. Il est important
de noter que tous les consommateurs PPML ne sont pas identiques ; comme
mentionné ci-dessus, un fichier PPML peut se référer à d’autres ressources dans
divers formats, et un consommateur PPML donné peut ou non être en mesure
de rastériser tous ces formats.
UTILISATION DE CONSOMMATEURS PPML
QuarkXPress vous permet de stocker et de modifier des configurations pour
différents consommateurs PPML. Le meilleur moyen de traiter les consommateurs PPML consiste à demander à votre prestataire de services de sortie si
un fichier de configuration de consommateur PPML est disponible pour
QuarkXPress, puis à importer et utiliser ce fichier. En cas d’échec, vous pouvez
utiliser la configuration de consommateur PPML par défaut, ou en créer une.
Si vous connaissez les fonctions prises en charge par un périphérique de sortie
PPML, vous pouvez créer votre propre configuration de consommateur PPML.
Pour ce faire :
1 Choisissez Utilitaires Þ Modifier consommateurs PPML. La boîte de dialogue
Consommateurs PPML apparaît.
Utilisez la boîte de dialogue Consommateurs PPML pour créer, modifier, supprimer,
dupliquer, importer et exporter des consommateurs PPML.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
2 Cliquez sur Créer. La boîte de dialogue Consommateurs PPML apparaît.
Utilisez cette boîte de dialogue pour configurer une définition de
consommateur PPML.
3 Utilisez les rubriques de cette boîte de dialogue pour vérifier les fonctions prises
en charge par votre périphérique de sortie PPML.
4 Cliquez sur OK.
5 Assurez-vous d’utiliser ce consommateur PPML lorsque vous exportez le fichier
au format PPML (voir « Exportation d’une mise en page au format PPML »).
Vous pouvez également utiliser la boîte de dialogue Consommateurs PPML pour
importer des consommateurs PPML fournis par votre prestataire de services.
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
EXPORTATION D’UNE MISE EN PAGE AU FORMAT PPML
Pour exporter un fichier au format PPML :
1 Choisissez Fichier Þ Exporter Þ Mise en page en PPML. La boîte de dialogue
Exporter comme PPML apparaît.
La boîte de dialogue Exporter comme PPML vous permet d’exporter une mise en
page dans un format approprié pour un périphérique de sortie PPML.
2 Entrez un nom de fichier.
3 Spécifiez les pages à exporter dans le champ Page.
4 Si vous avez déjà créé un style de sortie PPML (voir « Styles de sortie »), choisissez
son nom dans le menu déroulant Style PPML.
5 Pour spécifier ou modifier manuellement des options d’exportation PPML,
cliquez sur Options. La boîte de dialogue Options apparaît :
• Pour utiliser un style de sortie PPML, choisissez une option dans le menu
déroulant Style PPML. Pour créer un style de sortie PPML utilisant les réglages
courants, choisissez Nouveau style.
• Pour utiliser une définition de consommateur PPML, choisissez une option dans
le menu déroulant Consommateur.
• Utilisez la rubrique Périphérique pour spécifier des détails concernant le
périphérique de sortie cible.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
• Utilisez la rubrique Pages pour spécifier le nombre de copies, l’échelle, la
séquence, l’orientation, ainsi que les options associées.
• Utilisez la rubrique Images pour spécifier des options de compression et de
résolution pour les images.
• Utilisez la rubrique Couleurs pour spécifier la création d’une sortie composite
ou de séparations, choisir une configuration de sortie pour le fichier PPML,
spécifier des options de demi-teintes, et sélectionner les films à inclure dans
la sortie.
• Utilisez la rubrique Marques pour spécifier le positionnement, la largeur et la
longueur des marques de repérage dans la sortie PPML.
• Utilisez la rubrique Avancé pour choisir si la sortie est conforme à PostScript
niveau 2 ou PostScript niveau 3.
• Utilisez la rubrique Fond perdu pour spécifier le mode de gestion des fonds
perdus dans la sortie PPML.
• Utilisez la rubrique Calques pour spécifier les calques à inclure dans la
sortie PPML.
• Utilisez la rubrique JDF pour indiquer si un fichier JDF (Job Definition Format)
doit être créé en même temps que la sortie PPML. Ceci peut être utile si vous
utilisez Job Jackets dans un flux de production JDF.
• Utilisez la rubrique Résumé pour afficher un récapitulatif des options
d’exportation PPML sélectionnées.
Utilisez la boîte de dialogue Options de la tâche pour spécifier des options
détaillées pour l’exportation d’une mise en page au format PPML.
6 Cliquez sur OK.
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
7 Pour capturer les réglages courants sans créer de sortie PPML, cliquez sur
Saisir réglages.
8 Pour générer des planches au lieu de pages individuelles, cochez la case Planches.
9 Pour collecter des copies de toutes les images utilisées dans la mise en page dans
un dossier nommé « Images », cochez la case Rassembler images. Sinon, les
images ne seront pas incluses dans la sortie PPML.
10 Cliquez sur Enregistrer.
STYLES DE SORTIE
Étant donné les multiples options d’envoi de contenu QuarkXPress en sortie,
les styles de sortie peuvent vous aider à rationaliser la procédure de production
finale. En plus d’utiliser des styles d’impression (disponibles dans les versions
précédentes de QuarkXPress), vous pouvez capturer des réglages de sortie aux
formats PDF, EPS et PPML. QuarkXPress 7 comprend des paramètres par défaut
pour toutes les options de sortie, ce qui peut vous servir de base de personnalisation selon vos besoins. Vous pouvez aussi créer des styles de sortie de
toutes pièces.
Pour créer un style de sortie :
1 Choisissez Édition Þ Styles sortie. La boîte de dialogue Styles sortie apparaît.
Utilisez la boîte de dialogue Styles sortie pour créer, importer, exporter, modifier
et supprimer des groupes de paramètres pour la sortie papier, PPML, EPS et PDF.
2 Cliquez sur Créer et choisissez une des quatre options. Une boîte de dialogue
apparaît, vous permettant de construire un style de sortie. Les options spécifiques
disponibles dans cette boîte de dialogue pour un format donné sont les mêmes
que lorsque vous imprimez ou exportez une mise en page dans ce format.
CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES
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NOUVELLES OPTIONS DE SORTIE DE QUARKXPRESS 7
• Pour plus d’informations sur les options EPS, reportez-vous à « Enregistrement
d’une page au format EPS ».
• Pour plus d’informations sur les options PDF, reportez-vous à « Exportation
d’une mise en page au format PDF ».
• Pour plus d’informations sur les options PPML, reportez-vous à « Exportation
d’une mise en page au format PPML ».
AUTRES MODIFICATIONS APPORTÉES À L’INTERFACE
En plus des changements majeurs apportés à l’architecture du logiciel
QuarkXPress 7, vous découvrirez également des modifications subtiles
sur des icônes et des éléments de l’interface.
Lorsque l’outil de chaînage ou de séparation est sélectionné, les pennes
indiquant l’extrémité d’une chaîne de texte sont représentées par de simples
fins de ligne dans QuarkXPres 7.
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CHAPITRE 10 : NOUVELLES FONCTIONS SUPPLÉMENTAIRES

Manuels associés