A. Généralités. GREENLOGIC EFFINATURE
A. Généralités
Au-delà des milliards d’espèces, de microorganismes, de plantes, d’animaux, d’êtres humains etc. qui la composent, la biodiversité se caractérise par une multitude d’informations qui forme le tissu vivant, système dont toutes les mailles sont liées et qui vont plus loin qu’un simple catalogue d’espèces. De part ses interactions avec son environnement non vivant, elle forme un complexe dynamique, appelé écosystème, qui assure une fonction essentielle pour l’expression et le maintien de la vie.
La France possède un patrimoine naturel exceptionnel. Or, ce patrimoine, qui s’inscrit dans le quotidien des français (alimentation, matières premières, maintien de la qualité de l'eau, de l'air et des sols, patrimoine culturel inestimable, médicaments de demain…), est fortement menacé et semble de plus en plus vulnérable, notamment du fait de pressions liées à l’activité humaine. Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l’environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune autre période de l’histoire humaine. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en terme de nombre d’individus, d’étendue géographique, ou les deux.
D'après la « liste rouge » mondiale de l'UICN, la France se place au 4 e espèces animales menacées et au 9 e
rang mondial pour les
rang pour les plantes. Elle a donc une responsabilité majeure dans la lutte contre la perte de biodiversité. Au niveau mondial, selon l’UNESCO, 25% des espèces connues disparaitront d’ici à 2050 si rien ne change. Le livre rouge de la flore menacée recense en métropole 486 espèces ou sous-espèces prioritaires, dont 25 éteintes ou présumées éteintes, 387 en danger ou vulnérables et 70 rares.
Aujourd'hui, l’urbanisation est une des causes principales de l'érosion de la biodiversité. Elle couvre environ 8% du territoire de la France métropolitaine, et cause aux paysages naturels :
la destruction et fragmentation des habitats,
l'uniformisation des paysages,
la disparition des milieux naturels et des zones humides,
des pollutions,
etc.
La disparition locale d’espèces ou sous-espèces animales et végétales, le recul de certaines populations ainsi que la dégradation des habitats ont, à l’échelle locale, des impacts sur le fonctionnement des écosystèmes et contribuent, à l’échelle globale, à un appauvrissement de la diversité génétique.
Pourtant, la ville est à l’évidence un milieu spécifique où la biodiversité a sa place.
Tout comme la lutte contre le changement climatique est intégrée à toutes les politiques qui sont conduites, la diffusion au sein de toute la société encore trop ignorante et négligente vis-à-vis des préoccupations liées à la biodiversité constitue un défi majeur pour notre pays. À ce titre, l'Année internationale de la biodiversité, célébrée en 2010 à l’initiative de l’organisation des Nations unies, représente une formidable opportunité. Faisons de la biodiversité une science citoyenne.
Selon la loi du 10 juillet 1976, relative à la protection de la nature :
« la protection des espaces naturels et des paysages, la préservation des espèces animales et végétales, le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d'intérêt général. Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activités publiques ou privées d'aménagement, d'équipement et de production doivent se conformer aux mêmes exigences. La réalisation de ces objectifs doit
également assurer l'équilibre harmonieux de la population résidant dans les milieux urbains et ruraux ».
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