I- Mise en situation
I- 1- L’avènement des télécommunications spatiales
Il y a vingt ans l’hypothèse était émise que le futur des télécommunications reposerait sur les satellites. Les réseaux satellitaires aujourd’hui sont encore méconnus, bien qu’ils soient déjà utilisés dans de nombreux domaines.
C’est le 10 Juillet 1962, qu’eut lieu le lancement du premier satellite actif de télécommunication
Telstar 1 qui permit l’établissement de la première communication par satellite. Puis, vint la première retransmission d’images télévisées réalisée entre la station d’Andover (E.U.) et Pleumeur-Bodou
(France). Depuis cette date, le développement des télécommunications par satellites a été très rapide : d’une part, le progrès technologique a accru les capacités et diminué les coûts, d’autre part, les institutions du monde des satellites se sont organisées, avec apparition d’acteurs publics et d’industries fortes.
Aujourd’hui les réseaux satellitaires offrent un débit important ainsi que la possibilité de transférer tout type de données. D'ailleurs, de nombreuses industries se battent pour avoir le monopole des connexions satellitaires. Chacune proposant des solutions techniques propriétaires et essayant de les imposer dans le monde des télécommunications. En outre, la fonction des satellites a changé avec les décennies : ils ont pris une croissance importante dans la télédiffusion et dans la diffusion de données.
Aujourd’hui ils amorcent un retour médiatisé dans la téléphonie.
Ces satellites sont les éléments indispensables d’une toile spatiale qui recouvre de plus en plus le globe terrestre et qui aujourd’hui, permet des communications de n’importe quel point de la planète.
I- 2- La localisation et la navigation par satellites
Connaître sa position a toujours été une préoccupation de l'homme qui a développé, au fil du temps, les moyens nécessaires pour s'orienter et se déplacer au bon endroit.
Aussi, avec l’évolution des nouvelles technologies ces dernières années, les méthodes de localisation s’appuyant sur les systèmes de télécommunications spatiales ont pris un essor important dans de nombreuses activités humaines.
Les applications de ces systèmes spatiaux en matière de localisation et de navigation sont particulièrement nombreuses et diversifiées. On les trouve essentiellement dans les transports (aérien, routier, maritime, ferroviaire) mais aussi dans l'environnement, l'assistance aux personnes, la géodésie, les loisirs…
Localisation, navigation par satellite : exemples d'application
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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Les systèmes de localisation et de navigation par satellites sont aujourd’hui utilisés dans de nombreux domaines. Une liste non exhaustive de ces systèmes de localisation et de navigation est donnée ci-après :
•
Les systèmes de positionnement et de navigation - le GPS, Galiléo
Le système de radionavigation le plus utilisé à l'heure actuelle est le système américain GPS (Global Positionning
System : "Système de Positionnement Global Terrestre")
(paragraphe I- 5- 2- sur le GPS).
Des signaux émis par radio à partir d'une constellation de satellites sont reçus par un récepteur au sol, qui en déduit à tout instant, et n'importe où sur Terre, en mer ou dans les airs, une datation précise et sa position en latitude, longitude, altitude.
Des traitements appropriés permettent de déterminer la vitesse et de fournir, au mobile sur lequel se trouve le récepteur, des indications de navigation.
Parmi de nombreux autres systèmes de localisation, on peut citer (Annexe 1) :
•
Le système de collecte de données et de localisation ARGOS
•
Le système de recherche et de sauvetage Cospas Sarsat
•
Le système de gestion de véhicules Alcatel 9901 IMCT
•
Travaux publics et bâtiment (BTP) : l'utilisation du système GPS
I- 4- Principe de fonctionnement du " "
Auparavant la technologie GPS servait essentiellement d’aide à la navigation pour les automobilistes, se bornant à indiquer la position et le trajet à suivre. Le GPS a ensuite été associé à la technologie GSM (paragraphe I- 5- 3-) permettant ainsi de communiquer vers l’extérieur les informations relatives à la position des véhicules. De nombreux services reposant sur le suivi des véhicules (via la technologie GSM/GPS) n’ont cessé de croître et de se diversifier.
Les systèmes de géolocalisation GSM/GPS reposent sur le schéma de principe suivant : une demande d’information est adressée par le biais du réseau GSM. Le récepteur GPS à bord du véhicule calcule en temps réel la position de ce dernier et renvoie l’information par le réseau GSM central (ou par le réseau GPRS). L’affichage de la position du récepteur, et donc des coordonnées du véhicule, peut se faire :
- soit directement sur le récepteur GPS si il est équipé d’un écran ;
- soit sur l’écran d’un micro-ordinateur à l’aide d’un logiciel approprié .
Certaines applications visent les particuliers alors que d’autres sont destinées aux employeurs afin d’assurer la localisation de leurs salariés lorsqu’ils utilisent des véhicules professionnels.
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I- 5- Le géo-positionnement et les systèmes d’information géographique
I- 5- 1- Généralités
Le géo-positionnement est la localisation d’une personne ou d’un système nomade (véhicules, téléphones,…) à la surface de la terre. Afin d’obtenir des informations supplémentaires sur un positionnement précis, la localisation trouvée est mise en corrélation avec des systèmes d’information.
Le géo-positionnement est un réel besoin dans le monde de mobilité où nous vivons. Il est encore plus important avec la multiplication des applications qui ont un réel besoin de positions pour fonctionner. Pour réaliser cette localisation il existe différents systèmes :
- les systèmes de positionnement par satellites composés par le GPS, Galiléo, Glonass et Egnos.
- le système de réseau cellulaire, le GSM.
I- 5- 2- Les systèmes de positionnement et de navigation – GPS et Galiléo, Glonass, Egnos
•
GPS
Le GPS (Global Positionning System) est un système global de positionnement par satellite.
Il a été mis en oeuvre par le ministère de la défense Américaine dès les années 1970. De ce fait il est entièrement sous contrôle américain et ceci permet une disponibilité sélective du signal en cryptant certaines informations. Le codage est susceptible de donner aux forces américaines une précision supérieure à celle d'un usager civil. De plus l'armée US se réserve le droit de dégrader l'information, comme par exemple en cas de conflit où les USA sont partie prenante.
Le GPS est un système de positionnement par satellites capable de donner n'importe où sur le globe une position absolue, instantanée, en temps réel, avec une précision de quelques mètres, de jour comme de nuit, et quelles que soient les conditions météorologiques.
La partie visible est un petit boîtier électronique, qui quel que soit l'heure et le lieu, indique l'endroit exact, l'altitude, la vitesse et l'heure, et ceci avec rapidité et précision.
Les utilisateurs sont militaires, civils ou scientifiques dans des domaines d’applications aéronautiques, terrestres ou marines, voire spatiales.
a) Généralités sur la mesure GPS
Des signaux émis par radio à partir d'une constellation de satellites sont reçus par un récepteur au sol, qui en déduit à tout instant, et n'importe où sur Terre, en mer ou dans les airs, une datation précise et sa position en latitude, longitude, altitude.
Des traitements appropriés permettent de déterminer la vitesse et de fournir au récepteur, des indications de navigation. L’évaluation de la vitesse se fait par mesure Doppler sur le signal provenant d'un satellite GPS. En effet, le signal perçu par le récepteur GPS n'a pas exactement la même fréquence que lorsqu'il est généré par le satellite. Suivant le principe Doppler, le rapport des fréquences est fonction des positions et des vitesses relatives du satellite et de l'utilisateur.
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Satellite NAVSTAR
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b) Structure du système GPS - système composé de « trois segments » :
Segment spatial comprend 24 satellites NAVSTAR de 500kg à 800kg répartis sur 6 orbites
(~26600km de rayon, déphasées de 60°, inclinées à 55° sur le plan équatorial) à une altitude de
20184 km. Il y a 4 satellites équidistants par plan orbital, et chacun fait le tour de la terre en
12h (11h 58 min) à la vitesse de 3 km/s. Chaque satellite possède une horloge (énergie et précision). Les horloges de l’ensemble de la constellation sont parfaitement synchronisées
(précision de 100ns). Cette répartition spatiale garantit la visibilité en permanence d’au moins
6 satellites, en tout point du globe.
Segment de contrôle surveille et maintient l’état de chaque satellite. Il est composé de 5 stations de surveillance au sol dont le rôle est de suivre les satellites pour estimer leur orbite, d’ajuster les éphémérides, de modéliser la dérive des horloges et de remettre à jour les paramètres du message de navigation que les satellites diffusent.
La station de contrôle maîtresse située aux Etats-Unis, traite toutes les informations diffusées par les satellites y compris les informations de télémesure. Elle calcule les éphémérides et la dérive des horloges des satellites (référence temporelle). De plus elle estime les temps de propagation ionosphérique, et calcule les paramètres du modèle de correction.
Ces informations sont ensuite retransmises aux satellites de la constellation.
Segment utilisateur rassemble l’ensemble des utilisateurs. Il est formé par des récepteurs
GPS qui reçoivent, décodent et traitent les signaux émis par les satellites GPS. Les utilisateurs disposent ainsi d’un moyen unique pour leurs applications de localisation, de navigation, de référence de temps, de géodésie…
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c) Principe de localisation GPS
Positionnement simple sur le globe :
Pour effectuer une mesure correcte, un récepteur doit capter les signaux d’au moins trois satellites
(triangulation). On définit ainsi des sphères centrées sur des satellites et dont l'intersection donne la position.
Chaque satellite envoie son propre numéro d'identification, sa position précise par rapport à la terre, ou dans le repère lié à Greenwich, l'heure exacte d'émission du signal. Le récepteur GPS, grâce
à son horloge synchronisée sur celle des satellites, détermine le temps que met une onde pour parcourir la distance qui le sépare d’un satellite et la multiplie par la vitesse de la lumière pour en déduire la distance au satellite (pseudo-distance à corriger du fait des perturbations naturelles). La latitude et la longitude du récepteur GPS sur le globe terrestre sont alors connues.
Positionnement en altitude :
Pour connaître en plus de la latitude et longitude, l'altitude, un quatrième satellite est nécessaire. Plus ce dernier sera proche de la verticale de la position du récepteur GPS, plus l'altitude sera fiable. Un algorithme de calcul affine donc la position 3D en utilisant un maximum de satellites. D'ailleurs le récepteur GPS indique de lui même, le nombre de satellites en vue, c'est à dire utilisables.
Par exemple un satellite visible au ras de l'horizon sera inopérant pour calculer l'altitude.
Réciproquement un satellite à la verticale du point de localisation donnera un mauvais positionnement horizontal. Pour des appareils évolués, le récepteur affiche le positionnement des satellites utilisés, ce qui permet d'apprécier la qualité de l'information calculée. Certains appareils indiquent même la précision de la localisation.
Coordonnées des satellites :
T1, T2 et T3 sont les dates d’émission des ondes de chaque satellite.
R1, R2 et R3 sont les distances respectives entre les satellites et le récepteur.
Ces distances Ri se déterminent de la manière suivante :
Ri = Vitesse × (T – Ti) ou bien
Ri =
√
(X – Xi) 2 + (Y – Yi) 2 + (Z – Zi) 2
X1, Y1, Z1 et T1
R1
X2, Y2, Z2 et T2
R2
R3
X3, Y3, Z3 et T3
Récepteur GPS
X, Y, Z et T
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d) Transmission et réception du signal GPS (voir détails paragraphe III- 2- 2-)
Les satellites émettent simultanément deux ondes radio (ondes porteuses) délivrées par les horloges atomiques sur une fréquence fondamentale de 10,23 MHz. En multipliant cette fréquence par 154 ou
120, on élabore deux fréquences élevées en bande L 1 : L1 = 1575,42 MHz et L2 = 1227,60 MHz
Segment de contrôle :
2275 MHz
1783 MHz
Segment utilisateur :
L2 : 1227 MHz
en BPSK
L1 : 1575 MHz
en QPSK
Antenne
Récepteur
GPS
Ces fréquences ne traversent ni le béton ni un feuillage dense. Il est donc nécessaire que le récepteur soit dans une zone dégagée.
Nota : QPSK (Quadrature Phase Shift Keying) et BPSK (Binary Phase Shift Keying) sont des modulations de phase.
Transmission des messages de navigation :
Chaque satellite envoie à intervalle de temps régulier un message de navigation (temps UTC, position satellite, état satellite…). Ce message s’effectue par émission de plusieurs signaux.
Trois types de signaux sont émis :
Un message de navigation avec l’almanach du système (état de santé, éphémérides, identification, positions, temps, correcteurs d’horloge, etc.), sur la fréquence L1. Le message est constitué de 1500 bits, à 50 Hz (durée 30 s) est appelé trame de communication.
Un code dit C/A. (Coarse/Acquisition, acquisition grossière du code du message, pour les utilisateurs civils) au rythme de la milliseconde, permettant la mesure de la distance, et qui module L1. Le code de 1023 bits est émis à 1,023 Mbits/s et dure donc 1 seconde. C'est ce signal qui peut être dégradé par une erreur volontaire appelée SA (Selective Availability).
Un code dit P (Precise Code) à intervalles longs et réservé uniquement aux utilisateurs privilégiés du GPS. Ce code est émis sur L1 et L2 à une fréquence 10 fois plus grande de
10,23 Mbits/s. Sa durée est de 7 jours. Les clients utilisent des clés de décryptage.
Nota : La fréquence L2 étant réservée exclusivement à l'armée américaine.
Chaque satellite possède son propre code C/A (coarse acquisition) et code P (precise). Le code C/A est dit « modulé » par le message de navigation (modulation de phase).
Depuis 2000, le code P est connu (précision de +/- 3 mètres pour les civils sans restriction). Les militaires ont donc alors introduit un nouveau code pour une meilleure précision (code Y). Ce code Y
(code antispoofing AS) est obtenu en multipliant le code P à
≈
20 KHz (modulation très lente). Y est inconnu, et ne se répète jamais.
1 Le choix de la bande L dépend en partie du fait que les pertes de propagation en espace libre sont croissantes en f 2 que la complexité, donc le coût des matériels est également croissant avec la fréquence.
et
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Réception des messages :
Le récepteur GPS civil connaît tous les codes C/A des 24 satellites. Le récepteur effectue une auto corrélation entre le signal reçu et un signal généré en interne. Ce signal interne est obtenu entre l’horloge du récepteur et le choix d’un code C/A.
Enfin, un décodage et une vérification de la cohérence des informations issues du message sont réalisés en interne.
Extraction et exploitation des données :
Le récepteur GPS peut alors communiquer ses informations traitées avec son environnement
(ordinateur, autre GPS, traceur de route, etc.) selon le protocole de communication NMEA-0183
(National Marine Electronic Association).
e) Précision sur la mesure
L’acquisition du signal est quelque peu « dégradé ». En effet, le signal reçu par le récepteur GPS diffère du signal émis, pour plusieurs raisons. Les principales sources d’erreurs sont dues :
au bruit du canal de transmission.
au problèmes de trajectoire des satellites (erreurs d’éphéméride).
aux couches atmosphériques
(troposphère et ionosphère) : elles peuvent engendrer des erreurs sur les résultats de localisation (les signaux sont retardés ou accélérés en traversant les couches).
couches ionisées
au décalage temporel dû au temps de propagation et aux décalages des horloges de l'émetteur et du récepteur.
au décalage fréquentiel dû à l'effet Doppler et aux instabilités des horloges d'émission et de réception.
à la SA (Selective Availability) : dégradation volontaire du ministère de la Défense
Américaine sur ces signaux, mais cette dernière a été supprimée fin 2000.
D’autres sources d’erreurs sont possibles, elles sont liées à l’environnement dans lequel se trouve le
GPS :
on rencontre le multi-trajet dans des contextes non-dégagés type forêt ou milieu urbain ; les arbres ou les bâtiments sont des obstacles sur la trajectoire du signal, et ce dernier peut alors
être absorbé, réfléchi, atténué ou réfracté.
la dilution de la précision ou DOP : il s’agit de la configuration géométrique formée par les satellites au moment de la retransmission ; il existe plusieurs types d’indicateurs de qualité pour la position en 3D : PDOP, HDOP (horizontale), VDOP (verticale), TDOP (temporelle).
la qualité intrinsèque du récepteur GPS.
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En résumé sur le principe du système GPS :
A intervalles de temps réguliers, les satellites de la constellation émettent des signaux radios comportant :
- le code d'identification de chaque satellite,
- l'instant de temps t auquel le signal a été émis,
- sa position et sa hauteur par rapport aux coordonnées géographiques terrestres (3 coordonnées).
Les signaux radio voyagent à 300 000 km/s : le récepteur GPS au sol reçoit ces informations plus ou moins décalées par le temps de propagation de l'onde de chaque satellite en fonction de sa distance.
Le récepteur est capable, en synthétisant les données reçues, de calculer sa position par rapport aux satellites et de déterminer sa propre position à quelques mètres près, ainsi que son altitude. Il donne aussi l'heure atomique quel que soit l’endroit où se situe le récepteur sur le globe ou dans les airs.
Avec l’arrivée des satellites de nouvelle génération, de nouvelles fréquences de signal sont créées.
Le GPS est mondialement connu et utilisé mais son principal défaut est que son signal ne traverse pas les mûrs. Donc impossible de se localiser dans un bâtiment fermé. De plus certaines zones géographiques ne sont pas couvertes.
La méthode de correction différentielle permet de corriger en partie tous ces types d’erreurs. Ce principe associé au GPS est le DGPS Differential Global Positionning System (GPS différentiel) .
Que ce soit sur terre, sur mer, dans les airs ou dans l'espace, ces performances excellentes et le faible coût du récepteur GPS, font de ce système un instrument de navigation très prisé. Même si ses applications sont aujourd’hui très diversifiées, il n’en reste pas moins que les objectifs d’évolution sont aussi très nombreux.
Il existe d’autres systèmes de positionnement et de navigation :
• Galiléo (futur concurrent européen du GPS)
•
Glonass (équivalent russe du GPS)
•
Egnos (amélioration des performances du GPS)
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I- 5- 3- Les systèmes de transmissions d’informations GSM et GPRS appliqués à la localisation
•
GSM
Le GSM (Global System for Mobile communication) est un standard pour les communications de téléphonie mobile. Le GSM permet non seulement de transmettre numériquement la voix mais aussi des données informatiques (connexion possible à internet, transmission de fax ou de messages électroniques).
antennes-relais
RESEAU GSM
BTS
BSC
MSC
a) Concept de cellules dans le réseau GSM
RESEAU FIXE
Les communications GSM nécessitent une installation d’antennes fixes pour gérer l’itinérance et le transfert des informations. Toutes les antennes définissent une zone de
couverture propre à l’opérateur.
Chaque antenne définie une cellule. Ces cellules sont de taille variable (de 1 à 35 Km pour les macro-cellules, de 100 m à 1 Km pour les micro-cellules et de 10 à 100 m pour les pico-cellules).
Chaque cellule possède sa fréquence de communication. Ces fréquences étant limitées en nombre, le concept de cellules mis en place permet de réutiliser la même fréquence dans des cellules suffisamment éloignées.
Pour éviter de gaspiller les fréquences et d’interférer entre les cellules (technique SDMA : Space Division Multiple Access), les cellules adjacentes n’ont pas la même fréquence, de telle sorte que deux communications utilisant la même fréquence ne se brouillent pas.
F2 b) Architecture du réseau GSM
Le réseau GSM est composé de plusieurs entités, lesquelles ont des fonctions et des interfaces spécifiques. La figure page suivante montre les différentes couches du réseau GSM. Le réseau GSM est organisé autour de plusieurs systèmes :
le système radio mobile (MS : Mobile Station) : c’est, par exemple, le téléphone portable transporté par l’utilisateur ; c’est un équipement terminal comportant une carte SIM permettant d’accéder au réseau public (PLMN : Public Land Mobile Network).
le système de gestion radio (BSS : Base Station Subsystem) : c’est l’antenne qui contrôle les liaisons radio qui s'établissent avec le téléphone portable ; elle comporte :
- BTS : Base Tranceiver Station qui est un ensemble d’émetteurs-récepteurs. Elle s’occupe de la transmission radio et peut supporter une centaine de communications simultanées.
- BSC : Base Station Controller qui est l’organe "intelligent" du BSS, et qui gère la ressource radio. Il commande l’allocation des canaux, utilise les mesures effectuées par la BTS pour contrôler les puissances d’émission des mobiles et/ou de la BTS et prend la décision de l’exécution d’un handover
(transfert intercellulaire). C’est également un commutateur qui réalise une concentration des circuits vers le MSC.
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le sous système réseau (NSS : Network Switching Subsystem) : c’est l’interconnexion des antennes qui permet la connexion d'un mobile vers un autre mobile ou vers un utilisateur du réseau fixe. Il comporte :
- MSC : Mobile-services Switching Center qui est le commutateur du service mobile. Celui-ci gère l’établissement des communications entre un mobile et un autre MSC ainsi que la transmission des messages courts (SMS). Il gère la mobilité des usagers.
- VLR : Visitor Location Register qui est une base de données qui mémorise les données d’abonnement des abonnés présents dans une zone géographique considérée.
- HLR : Home Location Register qui est une base de données gérant les abonnés d’un PLMN (Public
Land Mobile Network). Il mémorise l’identité internationale de l’abonné utilisée par le réseau (IMSI), le numéro d’annuaire de l’abonné (MSISDN) et le profil de l’abonnement.
le système de gestion réseau (NMS : Network Management Subsystem) : c’est la supervision du réseau
l’ensemble forme le PLMN : Public Land Mobile Network
MSC MSC
BTS
BSC
BTS
BTS
BTS
BSC
BTS
BTS
BTS
BSC
Organisation du réseau GSM c) Sécurité des transmissions
La sécurité des transmissions est assurée par :
un numéro secret pour l’authentification : IMSI (International Mobile Subscriber Identity)
un clé d’authentification Ki (128 bits)
une clé de chiffrement Kc (64 bits)
3 algorithmes secrets de chiffrement sont utilisé dans le GSM : A3, A8 et A5
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d) Bandes de fréquences du réseau GSM
Dans la suite du dossier, l’appellation « Réseau GSM » concerne ses deux variantes GSM 900 et DCS 1800
(cette dernière est également appelée « GSM 1800 »). Les deux variantes fonctionnent sur le même principe et offrent les mêmes fonctions. La seule différence est la bande de fréquences qui se situe autour de 900MHz pour le GSM 900 et 1800MHz pour le DCS 1800. Dans la plupart des pays, chaque opérateur a reçu une licence pour émettre dans les deux bandes, celle du DCS 1800 n’étant utilisée que dans les zones à forte concentration d’abonnés où le réseau GSM 900 est saturé.
Les systèmes de téléphonie mobile GSM 900 et DCS 1800 fonctionnent respectivement à des fréquences voisines de 900 et 1800 MHz. Ces fréquences, ainsi que les bandes passantes associées, sont normalisées au niveau international ; elles sont en nombre strictement limité.
Cas du
réseau GSM 900
:
La bande de fréquences comprise entre 880 et 915 MHz est utilisée pour la transmission du téléphone mobile vers l'antenne relais, tandis que la bande comprise entre 925 et 960 MHz est utilisée dans le sens inverse.
Dans la terminologie GSM, la transmission du téléphone mobile vers l'antenne relais est appelée
« voie montante » ou « up-link »; la transmission de l'antenne relais vers le téléphone mobile est, quant
à elle, appelée « voie descendante » ou « down-link ».
Il faut signaler que les deux bandes de 10 MHz comprises entre 880 et 890 MHz, d'une part, et entre 925 et 935 MHz, d'autre part, sont souvent appelées « extended bands » pour des raisons historiques, car attribuées, à la téléphonie mobile, dans un second temps.
Cas du
réseau DCS 1800
:
De manière similaire, les voies montantes et descendantes du DCS 1800 utilisent les bandes comprises entre 1710 et 1785 MHz, d'une part, et entre 1805 et 1880 MHz, d'autre part. L'affectation des différentes bandes est résumée dans le tableau ci-dessous.
Bandes de fréquences des réseaux GSM 900 et DCS 1800
Normes Voies
Bandes de fréquences (MHz)
GSM
Montante 890 - 915
GSM (« extended bands »)
DCS 1800
Descendante
Montante
Descendante
Montante
Descendante
935 - 960
880 - 890
925 - 935
1710 - 1785
1805 - 1880 d) Avantages du réseau GSM
Aujourd’hui, plus d’un milliard d’abonnés dans 205 pays et territoires utilisent le GSM.
Pour établir une conversion dans un réseau GSM, on a besoin de connaître la position de l’abonné dans la cellule (système Cell-ID = identification de la cellule). Par ce principe, un abonné est toujours localisé tant que son téléphone est allumé et ceci même dans des endroits fermés.
La précision se compte en centaines de mètres en ville et en kilomètres en campagne.
Des technologies plus sophistiquées procédant par triangulation permettraient de s’approcher de la précision du GPS. Mais elles ne sont pas d’actualité chez les opérateurs français.
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Les grands avantages du GSM sont les suivants :
seul système actuel de géolocalisation indoor (utilisable dans les espaces fermés, dans les immeubles, les gares ou les aéroports).
système à la portée des PME pour un coût peu élevé et pour une mise en œuvre simple.
les terminaux et les cartes SIM existants suffisent.
Pour récupérer les données des différents systèmes cités plus haut, il existe des formats standard ou non. Ces formats permettent l’intégration des données de localisations dans les applications les utilisant directement. On a ainsi :
Le Standard RINEX.
Le Format standard NMEA 0183 (format utilisé pour notre application)
Formats basés XML, NVML, POIX, GPSml, ….
Formats propriétaires (exemple : Garmin et Trimble)
Les applications utilisant le géo-positionnement sont multiples et touchent maintenant tous les domaines : Transport, surveillance d’infrastructures routières et de personnes, loisirs etc.
•
GPRS
Les réseaux GSM sont basés sur la commutation de circuit ; par exemple un canal de communication est occupé par un utilisateur pendant toute la durée de la conversation. Ce mode de transmission est parfaitement adapté au transport de la voix qui est continue, mais ne convient pas la circulation de données qui sont sporadiques. Ainsi pour offrir des services de données de meilleure qualité et plus compétitifs, une nouvelle technologie appelée le GPRS fait son apparition dans les réseaux GSM. Elle s’appuie sur la technique de transmission "par paquets".
La technologie GPRS (General Packet Radio Service) permet d'accéder aux services Internet avec un débit efficace maximum de 115kbit/s, contre 9.6kbit/s pour le GSM, et ceci grâce à l'utilisation de multiples canaux radio qui sont attribués à chaque utilisateur ou bien partagés entre plusieurs utilisateurs. Les ressources radio sont allouées dynamiquement et la vitesse de transmission varie beaucoup du fait de la souplesse et de l'adaptabilité du mode de transmission par paquet.
Modules GPRS
Installation de modules GPRS par rapport au GSM
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II- Description du "Système de Gestion de Flotte de Véhicules par GPS et GSM"
II- 1- Présentation du système
Le "Système de Gestion de Flotte de Véhicules par GPS et GSM" utilise, le principe de positionnement par satellites GPS pour situer géographiquement des véhicules de transport, ainsi que le réseau GSM pour transmettre les trames NMEA par SMS.
Ce système est constitué de deux sous-systèmes :
- un sous-système en mode stationnaire qui se situe dans les locaux de l'entreprise de transport,
- un sous-système en mode embarqué qui se situe dans chacun des véhicules constituant la flotte de l'entreprise.
Chaque sous-système s'articule autour d'un boîtier GENLoc25 fabriqué par la société ERCO & GENER. Le boîtier GENLoc25 intègre un récepteur GPS et un modem GSM, ainsi que des interfaces (audio, de commande, de carte SIM, de visualisation, avec un PC).
Au niveau du sous-système en mode embarqué, associé à une antenne GSM, le boîtier
GENLoc25-2 traite les informations envoyées par un minimum de quatre satellites pour établir la
position du véhicule et traduire la trame au format NMEA, image de sa position géographique, constituée entre autres de l'état du résultat, l'heure, la date, la latitude, la longitude, la vitesse et le nombre de satellites en vue de l'antenne. Cette trame est envoyée sous forme de SMS par l'intermédiaire du modem et d'une antenne via le réseau GSM.
Au niveau du sous-système en mode stationnaire, associé à une antenne GSM, le boîtier
GENLoc25-1 reçoit la trame NMEA et la traite pour la transmettre au PC par la liaison RS232. Cette
trame peut être affichée et lue sous forme de texte à l'aide du logiciel Hyper Terminal de Microsoft.
Elle peut aussi être interprétée par le logiciel Carto Exploreur de Bayo ou µ-center de µ-blox pour visualiser la position géographique du véhicule sur une carte IGN.
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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II- 2- Diagramme sagittal
Gestionnaire
3
Mode stationnaire
1
1
Satellites GPS
2
4
Chef d’entreprise en déplacement
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
Réseau
GSM
2
2
Mode embarqué
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5
Chauffeur routier
II- 3- Présentation des objets techniques constituant le diagramme sagittal
•
Le système GPS
Le système GPS, opérationnel depuis 1995, comporte 28 satellites de positionnement (24 satellites «titulaires» et 4 satellites de réserve en cas de dysfonctionnement) en orbite quasicirculaire autour de la Terre, formant un angle de 55° avec l’équateur et de 60° avec chacune des autres orbites, à une altitude de 20200 km. Les satellites ont une période de révolution de 1 jour sidéral (11 h 58 min).
La constellation a été conçue de telle manière que partout sur
Terre, on puisse voir de 4 à 8 satellites à tous moments.
Chaque satellite émet des ondes électromagnétiques contenant un signal indiquant l'état du satellite, l'heure et la date d'émission et l'orbite qu'il suit.
La constellation GPS
•
L'antenne GPS
L'antenne recevant les ondes électromagnétiques émises par les satellites GPS, est de type «galet» magnétique, conçue pour une utilisation horizontale en extérieur. Sa connectique SMB-F permet un branchement direct sur le GENLoc25. Elle est alimentée directement par le GENLoc25. Son amplification interne offre un gain de +26dB.
•
Le boîtier GENLoc25
Entièrement dédié à la géolocalisation et aux services informatiques embarqués, le boîtier
GENLoc25 associe :
- un modem GSM destiné à la transmission de SMS et de voix,
- un récepteur GPS destiné au positionnement,
- une interface RS232, permettant la liaison avec un PC,
- une interface audio, permettant la connexion d'un combiné téléphonique.
Les données GPS reçues peuvent être transmises par SMS ou communication data GSM/GPRS.
Le modem est bi bande (900/1800 MHz) et GSM/GPRS classe 10.
Le boîtier GENLoc25 peut être alimenté :
- par une alimentation 230 Vac / 12 Vdc – 1.25 A,
- ou par la batterie du véhicule.
•
Le réseau GSM
Le réseau GSM est constitué d'antennes relais fixes permettant une liaison radio avec les téléphones portables. Cette liaison radio autorise l'itinérance de l'utilisateur, donc la communication téléphonique
à partir de tout point du réseau.
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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•
L'antenne GSM
L'antenne GSM permet la réception et l'émission des ondes radio représentatives d'un SMS ou de la voix. Sa connectique SMA-M permet un branchement direct sur le GENLoc25. Son amplification offre un gain de +0dB.
•
Le PC
L'ordinateur PC peut être connecté via une liaison RS232 au boîtier GENLoc25.
Il permet :
- le paramétrage et la commande du boîtier GENLoc25 à l'aide du logiciel Hyper Terminal de
Microsoft et des commandes AT Hayes,
- après réception de la trame NMEA par le boîtier GENLoc25 :
de l'afficher à l'aide du logiciel Hyper Terminal de Microsoft,
de repérer la position sur carte IGN et d'afficher les informations de positionnement du véhicule (longitude, latitude, altitude, vitesse, …) à l'aide du logiciel
CartoExploreur de Bayo ou du logiciel µ-center de µ-blox
•
La carte SIM (Subcriber Identify Module)
La carte SIM s'insère dans le tiroir prévu du boîtier GENLoc25. Elle est nécessaire pour pouvoir utiliser le réseau GSM. C'est une mémoire contenant les paramètres d'identification du modem GSM intégré au boîtier GENLoc25 par rapport au réseau GSM.
•
Le combiné téléphonique
Le combiné téléphonique se connecte au boîtier GENLoc25 par l'intermédiaire d'un câble audio spécifique. Il permet la communication téléphonique via le réseau GSM.
•
Le téléphone portable et sa carte SIM
Le téléphone portable permet via le réseau GSM :
- d'être informé de la position du véhicule par réception de SMS (longitude, latitude, altitude, vitesse, …),
- d'avoir une conversation téléphonique avec le chauffeur routier.
•
Le contact du véhicule
Lors du démarrage du véhicule le boîtier GENLoc25-2 est mis sous tension. Il envoie alors régulièrement :
- la position du véhicule par SMS via le réseau GSM au patron,
- la position du véhicule via le réseau GSM au boîtier GENLoc25-1.
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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II- 4- Définitions des liaisons du diagramme sagittal
•
Liaisons 1
Ondes électromagnétiques contenant les informations émises par les satellites GPS et reçues par les antennes GPS, entre autres :
- état du satellite,
- heure et date d'émission,
- orbite suivie, …
•
Liaisons 2
Ondes radio échangées entre le réseau GSM et les antennes GSM, contenant :
- des SMS,
- de la voix.
•
Liaison 3
- Installation, paramétrage et commande du boîtier GENLoc25,
- Installation et utilisation des logiciels sur le PC,
- Communication téléphonique avec le chauffeur routier via le réseau GSM,
- Visualisation de la position géographique du véhicule.
•
Liaison 4
- Réception de SMS indiquant la position du véhicule (longitude, latitude, altitude, vitesse),
- Communication téléphonique avec le chauffeur routier via le réseau GSM,
•
Liaison 5
- Conduite du véhicule,
- Communication téléphonique avec le patron ou le gestionnaire via le réseau GSM,
II- 5- Cheminement de l'information au démarrage du véhicule
A la mise du contact du véhicule par le chauffeur routier (liaison 5), le boîtier GENLoc25-2 est alimenté par la batterie. Après une durée d'environ 41 secondes, les informations portées par les ondes électromagnétiques reçues par l'antenne GPS (liaison 1) sont traitées par le boîtier GENLoc25-2 pour être envoyées par l'antenne
GSM au réseau GSM sous forme d'ondes radio support de l'information "SMS trame NMEA" (liaison 2).
Nota : Au démarrage du véhicule, certaines liaisons n’apparaissent plus.
GENLoc25-2
2
Réseau
GSM
Mode embarqué
1
Satellites
GPS
5
Chauffeur routier
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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III- Étude fonctionnelle de l’objet technique OT1 "Boîtier GENLoc25"
III- 1- Présentation de la fiche technique du boîtier GENLoc25
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Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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ERCO & GENER est depuis 1998 un distributeur de la société WAVECOM (créée en 1993). Cette dernière conçoit, développe, fabrique et commercialise des modules GSM/DCS/GPRS et GPS intégrés.
Tous les produits WAVECOM intègrent la technologie WISMO.
WISMO
TM
(Wireless Standard Module) est un composant de base intégrant le matériel et le logiciel nécessaires pour assurer les communications sans fil dans tout type d'application :
Téléphonie
Automobile, transport
Multimédia
Télémétrie
Wavecom conçoit, fabrique et vend des modules de radiocommunication sans fil aux
équipementiers automobiles.
Les modules WISMO™ de Wavecom permettent d’intégrer la fonction GSM/GPRS dans les systèmes télématiques des voitures, que ce soit pour des téléphones intégrés mains-libres ou pour des systèmes d’aide à la navigation. Ces systèmes permettent de fournir aux automobilistes des informations interactives sur la circulation, des itinéraires, des fonctions d’assistance, d’appels d’urgence, voire des fonctions de gestion logistique en temps réel. Le champ de ces applications est donc très large et très prometteur (Annexe 5).
ERCO & GENER commercialise des produits associant cette technologie WISMO à la technologie
GPS : les boîtiers GENLoc25 ; ce qui en fait des produits parfaitement adaptés à la localisation et le suivi de flotte de véhicules.
Ces boîtiers GENLoc25 sont donc constitués :
- d’un modem GSM destiné à la transmission de données binaires en asynchrone, fax, SMS et voix ;
- d’un GPS destiné au positionnement.
•
Services rendus
Solution légère de localisation pour le transport routier. Déplacements internationaux et livraisons locales ; suivi de remorques ; protection des biens et des personnes.
•
Public visé
Tous les acteurs du transport routier.
•
Avantages des systèmes de géolocalisation GSM/GPS
Possibilité de consulter des :
Positions sur une carte géographique précise (sur PC)
Données techniques
Données en temps réel ou dans un rapport synthétique
Possibilité de recevoir automatiquement :
Toutes les informations ci-dessus pour stockage ou intégration dans des logiciels
Des messages SMS
Possibilité de configurer la surveillance, à partir de n’importe quel PC accédant à Internet :
Fréquence d’envoi des messages et positions
Surveillance globalisée de plusieurs véhicules
Choix du destinataire des messages
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III- 2- Analyse fonctionnelle de l'objet technique
III- 2- 1- Schéma fonctionnel
ALIMENTATION STABILISEE
+ 3,8 V
FA
GenLoc
25
-1 stationnaire
Légende :
FA
Fp1
Fp2
Visualisation
FS2-6
Interfaçage
Carte SIM
FS2-5
Interfaçage de commande
FS2-3
Interfaçage
Audio
FS2-4
GPS_TIMEPULSE
FLASH_LED
+ 3,8 V
VCC
SIM_CLK
SIM_RST
SIM_DAT
A
SIM_PRES
GPIO_2
GPIO_3
GPO0
GPIO_4
GPIO_1
RST
BOOT
MIC2P
MIC2N
SPK2P
SPK2N
GSM
GESTION
GPS
GPO1
GPS_VANT
4
Aiguillage
GPS / GSM
FS2-2
7
Alimentation
Antenne
FS 2-7
2
Interfaçage
PC
FS2-1
9
Réseau
GSM
2
Satellites
GPS
1
2
Interfaçage
Audio
FS2-4
Interfaçage de commande
FS 2-3
Interfaçage
Carte SIM
FS2-5
Visualisation
FS2-6
MIC2P
MIC2N
SPK2P
SPK2N
GSM
GPS
GPO1
GPS_VANT
GPIO_4
GPIO_1
RST
BOOT
GPO0
SIM_CLK
SIM_RST
SIM_DAT
SIM_PRES
GESTION
GPIO_2°
GPIO_3
4
Alimentation
Antenne
FS2-7
7
Aiguillage
GPS / GSM
FS 2-2
2
Interfaçage
PC
FS2-1
GPS_TIMEPULSE
FLASH_LED
+ 3,8 V
VCC
9
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+ 3,8 V
ALIMENTATION STABILISEE
FA
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GenLoc embarqué
25
-2
III- 2- 2- Caractérisation du signal d’entrée (liaison 1) et du signal de sortie (liaison PC)
•
Représentation partielle du système
Modem GPS / GSM
Boîtier GENLoc25-1
Liaison 1
Liaison PC
•
Transmission du message de navigation (liaison 1)
Format du message :
Chaque satellite GPS émet un message de navigation qui contient toutes les données nécessaires au récepteur pour effectuer les calculs de navigation (orbite du satellite, correction d’horloges, etc.).
Ce message est une suite de données binaires transmises en mode série à 50 bits/s (50 Hz, soit donc
0,02s /bit). Il est composé de 5 sous-trames de 300 bits chacune (10 mots de 30 bits). Donc pour chaque sous trame il faut (300
×
0,02 = 6s). Une trame comporte donc 1500 bits et il faut 30 secondes au récepteur pour l’acquérir entièrement.
Ces données comprennent :
une information de l'état de santé du satellite.
les informations nécessaires à l'acquisition du code du message.
les informations de précision du satellite
une information concernant le retard de propagation dû à la ionosphère
les éphémérides du satellite
Avec :
Clock data
: décrit l’horloge du satellite et sa relation avec le temps GPS.
Ephemeris data : décrit l’orbite du satellite. Les données sont mises à jour toutes les heures et restent valides pour 4 heures sans trop d’erreurs.
Almanacs data : décrit les orbites de tous les satellites.
Chaque message délivre les données sur la ionosphère qui permettent de calculer les délais à travers cette dernière depuis n’importe où et à n’importe qu’elle heure.
L’heure GPS est calée sur l’heure universelle (UTC, Universal Coordinated Time).
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Les sous-trames 1 à 3 ont leur contenu qui ne change pas en général de trame en trame alors que les sous-trames 4 et 5 contiennent différentes ‘pages’ à chaque trame.
La trame principale contient à son tour toutes les pages des sous-trames 4 et 5 et consiste en 25 trames complètes. Le temps de transmission de la trame principale est de 12,5 minutes.
Chaque bit a une durée de 20ms. Dans cette durée, le code C/A (1023 moments à 1,023MHz) est répété exactement 20 fois.
Les 30 bits de chaque mot se décomposent en 24 bits d’information et 6 bits de contrôle de parité.
Unité de base du message = 1 trame (1500 bits)
1 trame = 5 sous-trames
30s
1 2 3
Une trame principale contient 25 pages de sous-trames 4 et 5, soit
37500 bits transmis en 12,5 min.
4 5
1 sous-trame = 10 mots
1 mot = 30 bits
6s
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0,6 s sous-trames 4 et 5 ont 25 pages
0,02s
Format du message de navigation GPS
Contenu du message :
Le contenu de chaque sous-trame est particulier à la sous-trame :
•
La sous-trame 1 contient les paramètres de correction d’horloge, différents indicateurs et l’age des données.
•
Les sous-trames 2 et 3 contiennent les éphémérides du satellite transmettant le message.
•
La sous-trame 4 contient suivant les pages, les paramètres du modèle ionosphérique, les paramètres de passage du temps GPS en temps UTC, des indicateurs signalant le cryptage
éventuel du code P, et si plus de 24 satellites sont en orbite, l’almanach et état de santé des satellites en excès. Certaines pages sont réservées.
•
La sous-trame 5 contient de la page 1 à 24 les almanachs de chaque satellite en orbite. La page 25 contient l’état de santé de ces 24 satellites.
L’almanach est une information qui permet de calculer une position approximative d’un satellite. Il est utilisé pour déterminer si un satellite est visible (situé au dessus de l’horizon). Ceci facilite la recherche des satellites et leur acquisition. L’almanach permet d’avoir une idée du Doppler du signal satellite. En centrant la recherche en fréquence sur ce Doppler, on raccourcit les temps d’acquisition.
Une fois un satellite acquis et son message démodulé, le récepteur utilise les éphémérides.
Chaque sous-trame commence par un mot de télémesure (TLM) dont le préambule est fixe et identique pour tous les satellites opérationnels. Ce préambule permet la synchronisation mot du message.
Le mot de télémesure est suivi du mot HOW (Hand Over Word) qui multiplié par 4 donne le temps
GPS au début de la sous-trame suivante. Ce temps est le temps écoulé depuis le début de la semaine
GPS (dimanche 0h00). Le HOW s’incrémente toutes les 6 secondes.
Ce temps permet d’initialiser le code P, long d’une semaine, en vue de son acquisition.
Nota : Certaines pages de la sous-trame 4 contiennent des informations supplémentaires de correction de la dérive du temps des satellites. Ces données sont rafraîchies plus rapidement (toutes les 15 min environ) par le segment de contrôle. A chaque fois qu’un nouveau satellite apparaît, le récepteur vérifie l’age de ces données et le cas échéant les introduit dans le traitement de navigation (correction des pseudo-distances).
Gestion de flotte de véhicules par GPS et GSM
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•
Réception du message : décodage et démodulation par le récepteur GPS
(boîtier GENLoc25)
Les récepteurs GPS mesurent le signal codé (par C/A + P sur la fréquence L1, par P seul sur L2).
Pour calculer un temps de trajet (donc une distance avec le satellite), les récepteurs GPS comparent ces signaux reçus (émis en temps satellites) avec le même signal généré à l’intérieur du récepteur (en temps récepteurs).
Si le code C/A et le code P sont reçus, et que la AS (AntiSpoofing) n’est pas activée, alors tous les codes seront décodés.
Si la AS est activée, le code C/A et le code P sont toujours connus, cependant le code P a été remplacé par le code Y, qui lui est inconnu. Il existe alors un moyen pour le décodage :
- sur L1, pas de problèmes de détection car certains paramètres sont connus : en effet, les codes C/A et Y sont décalés en phase de 90°, et la fréquence du code Y est 10 fois plus haute. Avec un diagramme de phase, et après un moyennage calculé en interne, l’ensemble C/A + Y se comportera comme le code C/A, qui lui est connu.
- sur L2, pas de signal C/A.
•
Extraction et exploitation des données : Le protocole NMEA (liaison PC)
Le protocole NMEA-0183 (National Marine Electronic Association) est un langage employé par le récepteur GPS pour discuter avec son environnement (ordinateur, autre GPS, traceur de route, etc.) via une liaison série.
Chaque trame NMEA se compose d’une séquence de lettres et de chiffres. Elle se compose :
d'un préfixe (un symbole, le $ en principe),
d'un en-tête de longueur fixe (5 lettres) qui indique au récepteur (un microprocesseur par exemple) le sens des informations qui le suivent,
d'un texte de longueur variable
$ ID MSG , D1 , D2 , D3 , ………. , Dn
*
CS [CR][LF]
Format de la trame NMEA
Début du
:
Message message
Talker id id
GP pour GPS
Champ de données du message Délimiteur Terminateur
Checksum
2 héxa pour 8 bits
Pour connaître la fin de la chaîne il faut trouver le caractère "Retour Chariot" parfois accompagné du caractère "Nouvelle ligne". D'autres paramètres sont à connaître comme ceux de la liaison série :
4800 bauds (9600 bauds pour configuration Hyper Terminal)
8 caractères
pas de parité
1 bit de stop
Elle doit être aux normes EIA-422A même si la norme RS-232 (voltage, ligne de masse etc…) fonctionne très bien.
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Exemple de réception de trames NMEA :
Partie d’en-tête
LA séquence la plus intéressante pour un positionnement
$GPBOD ,,T,,M,,*47
$GPRTE ,1,1,c,0*07
$GPRMC,154354,A,4856.189,N,00225.605,E,000.0,211.1,191097,002.6,W*6F
$GPRMB ,A,,,,,,,,,,,,V*71
$GPGGA ,154354,4856.189,N,00225.604,E,1,03,2.9,37.3,M,47.6,M,,*72
$GPGSA ,A,3,02,,,,,,26,27,,,,,2.9,2.9,1.0*30
$GPGSV ,2,1,08,02,56,112,50,09,14,244,00,10,39,186,00,17,17,296,00*73
$GPGSV ,2,2,08,19,06,066,00,23,08,322,00,26,54,296,49,27,45,064,47*75
$PGRME ,68.3,M,150.0,M,164.8,M*1C
$GPGLL ,4856.189,N,00225.604,E,154354,A*20
$PGRMZ ,122,f,3*1A
$PGRMM ,WGS 84*06
$GPBOD ,,T,,M,,*47
$GPRTE ,1,1,c,0*07
$GPRMC,154356,A,4856.188,N,00225.603,E,000.0,211.1,191097,002.6,W*6A
$GPRMB ,A,,,,,,,,,,,,V*71
$GPGGA ,154356,4856.188,N,00225.603,E,1,03,2.9,37.3,M,47.6,M,,*76
$GPGSA ,A,3,02,,,,,,26,27,,,,,2.9,2.9,1.0*30
La séquence la plus importante pour connaître sa position est celle qui débute par : $GPRMC
Il existe d’autre séquence telle que :
$GPRMB = Information minimales de navigation
$GPRMC = Données spécifiques minimum de travail
$GPVTG = Piste (track) bonne sur le sol
$GPGGA = Données globales du système de positionnement
Exemple d’analyse d’une séquence reçue :
$GPRMC ,154356,A,4856.188,N,00225.603,E,000.0,211.1,191097,002.6,W*6A /*68 caractères*/
Traduction des points importants :
$GPRMC = en-tête protocole RMC
154356 = heure de réception (unité UTC) : heure - minutes - secondes
A = donnée valide (sinon V : donnée non valide)
4856.188,N = 48° 56 minutes 188 millièmes de secondes, N déclinaison North
00225.603,E = 002° 25 minutes 603 millièmes de secondes, E longitude East
191097 = date : ici 19 octobre 1997
La latitude fait toujours 8 caractères + la lettre : la latitude varie de 0° (niveau équateur) à 90°
(niveau des pôles Nord ou Sud).
La longitude fait toujours 9 caractères + la lettre : la longitude comporte 3 chiffres de 0 à 180°
East ou West.
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