INTRODUCTION AU BRICOLAGE || existe certaines catégories de produits qui ne sauraient être classées avec d'autres sans lasser un public qui ne destine pas son ordinateur à devenir le jouet d'un maniaque du fer à souder ; ces applications sont cependant intéressantes et méritent d'être citées, ne serait ce que pour dire qu'elles existent. Appelons ce chapitre “Bricolage”, mais ce n'est pas non plus de façon péjorative. Que traiter dans ce genre du “Bricolage” ? Des choses et d'autres qui feront au moins intervenir un tournevis dans leur mise en œuvre... le panorama est tout de même vaste. Dans un premier temps, découvrons les programmateurs d'Eprom... LES PROGRAMMATEURS ET LES SUPPORTS D’EPROM Encore du matériel pour les CPC. Plus spé- cialisé peut-être que les autres extensions, mais trés utile et moins difficile á manipu- ler qu'on ne le croit généralement. Bien que certaines connaissances de base soient nécessaires pour manipuler ce matériel, il n'est nul besoin 'etre un bidouilleur de génie pour pouvoir en tirer quelque chose. La preuve, j'ai réussi a m'en servir ( !)... Comme la majorité des autres extensions pour CPC, les program- mateurs et supports d'EPROM se bran- chent sur le connecteur d'extensions du CPC et leur alimentation électrique est assurée par ce dernier. Les programmateurs d’EPROM Il s'agit d'interfaces permettant de donner dés valeurs aux bytes d'une EPROM. 38 Plus concrètement, ces valeurs correspondent au code d'un pro- gramme (écrit généralement en Assembleur, seul cas que nous envisagerons Ici) qui devra être exécuté par la sulte. Une fois l'EPROM chargée il ne sera plus possible (saul en utilisant un matériel spécialisé) de modifier son contenu, Un programmateur d'EPROM lui-même ne pourra pas modifier le contenu d'une EPROM qui n'est pas vierge. Le chargement d'un programme passe par deux étapes SUCCes- gives | 1 — Ecriture al compilation du programme (je parle d'Assem- bleur) en mémoire centrale. 2 — Mise en œuvre du program- mateur d'EPROM pour charger la zone de mémoire occupée par le code objel el cé qui sera la “signature” de I'EPROM dans l'EFROM elle-même. Une fois ces manipulations ter- minées, la contenu de |'EFROM est le reflet fidèle de la zone mémoire qui a été transférée par le programmateur. Les applica- tions des programmateurs d'EPROM peuvent être Intéres- santes. Le chargement de pro- grammes dans ces composants permet en effet leur chargamenl présque instantané en mémoire centrale et une quasi-Certitude que le code objet d'origine ne pourra pas être alléré sauf par des manipulations volontaires, Le seul défaut des matériels pro posés pour les CPC est que ceux-ci ne permettent (confor- mément d'ailleurs aux spécifica- tions d'Amsirad dans le "Com- plete Firmware") de program- mer que des EPROM d'une capacité maximum de 16 Ko. La misé en œuvre de programmes occupant une place mémoire supérieure ne pourra se faire que très difficilement en chai- nant, dans le programme lul- même, plusieurs EPROM. Pen- sez loutelois que vous pouvez vous dispenser des allocations de place réservées au stockage des valeurs variables nécessal- res à l'exécution. Toutes les zones définies en DEFW, DEFB, DEFS ou equiva: lent devront être, en réalité, réservées en mémoire centrale par n'importe quelle méthode (l'abaissement du sommet mémoire me semble la mail leure) et, si possible, adressées par l'adressage direct. Leur réservation dans l'EPROM ne sertá rien dans la mesure oli son contenu n'est pas modifiable et a comme seul resultat de con- sommer de la place. Le charge- ment de 16 Ko de mémoire cen- trale en EPROM est trés rapide. || demande (pour tous les types de materiel) environ cing minu- tes à Vitesse rapide et quinze minutes à vitesse lente. Le rechargement en mémoire cen- trale est, lui, quasi Instantané. Voici quelques exemples d'appli- cations des programmateurs d'EPROM que j'ai exécutées : — Chargement de programmes correspondant à des R&X Basic. Celles-c| sont ainsi devenues directement accessibles sans Qu'il soit nécessaire de charger au préalable la programme les mettant en ceuvre el les falsan! reconnaître par le systeme ; — medification sur mon CPC 464, de la ROM de l'interface dis- quette afin de créer un code вес- teur supplémentaire permettant de considerer les disquettes for- matéss avec ce code comme ayant une capacité de 360 Ko par face (sous AMSDOS el CPIM2.2). Pour ce faire ja n'ai eu qu'á charger la ROM AMSDOS an memoire centrale, Ia modifier, at charger l'ensemble modifia dans une EPROM à l'aide d'un programmateur. L'EPROM ainsi chargée a été introduite dans le contrôleur à la place de la ROM d origine. Enfin, divaguons un peu | Four- quol ne pas Imaginer l'utillsation d'EPROMS couplées avec les cartes du type entrée/sortie, con- version digitale/analogique, ou conversion analogique/digitale, afin de réaliser des applications complètes mettant en œuvre l'ensemble de ces Interfaces. Les différents programmes logés en EPROM pourraient être acti- ves selon les données fournies (ou à transmettre) par les cartes LA CARTE d'interface et l'échange de don- nées entre les différents pro- grammes serait alors fait par la réservation de la place néces: saire en mémoire centrale. Attention toutefois s| vous utili- sez ce matériel. À moins que vous n'ayez un effaceur d'EPROMS ll'vous faudra, en cas d'erreur, aller faire effacer le contenu de I'EPROM chargée chez Un revendeur disposant du matériel soit (vous pouvez tou- jours essayer) la laisser plusieurs jours au soleil, En effet, seuls les rayons ultra-violets peuvent effa- cer une EPROM. Mettez donc bien au point votre application avant de la charger et faltes attention aux adresses que vous specifiez. A ma connaissance, seul Jago! el Leon fabrique en France des programmateurs d'EPROMS grand public pour les CPC. Les autres programmateurs sont divulgués en Angleterre par Timatic. Tous sont équipés de support à insertion nulle et peu- vent programmer des EFROMS allant jusqu'à 16 Ko (32 Ko méme pour le Jagot et Leon moyennant un logiciel spécifi- que), À titre Indicatif, le prix de ce type de matériel est le suivant : — programmateur d'EPROMS Jagot et Leon: 990 F. Kap commerciallse dans sa série IB (pour PC), la carte pro- grammateur d'EPROM IB 138, pouvant recevoir quatre Eprom en parallèle allant de la 2716 à la 27512 pour un prix de 3 150 F. Cette société a aussi à son cata- logue dans la gamme Rack MCA, connectable aussi bien sur CPC que sur PC (moyennant les car- les interfaces), une carte de pro- grammation de Eprom pour un prix de 510 F, PERISCOPE Aprés les programmes de debugging tra- ditionnels tels que Debug ou Symdeb, fonctionnant entièrement de manière logi- ciel, Périscope, une nouvelle génération d'outils de mise au point apparaît, utilisant à la fois des ressources matérielles (Hard- ware) et logiciels. Le décor étant posé, vous allez vite comprendre tous les avan- tages que l'on peut tirer d'un debugger tel que Périscope qui agit en fait comme un veritable sous-marin dans vos program: mes, Périscope es! livré avec une carte contenant.16 K octets de mémoire Fam protégée, un bou- lon poussoir situé sur cette même carte, et une prise |ack pour relier un bouton poussoir externe. Est livrée également avec l'ensemble une disquetté contenant les logiciels d'exploi- tation de Périscope. Quand le bouton poussoir situé sur la carte ou branché sur le connecteur Jack es! pressé, une interruption NMI (interruption non masquable) est générée, et le programme de Périscope esl lancé (s'il a correctement été chargé auparavant). La Ram contenue sur la carte de Péris- cope est Indépendante de celle du PC, et n'est accessible que par l'entremise des ports d'entrée/sortie correspondants. Elle contient la partie la plus fra- gile du programme Périscope ainsi que des données : le reste du programme de mise au point réside directement dans la mémoire du PC. Ceci procure un excellent niveau de protection contre un éventuel plantage du système. Le bouton a la main, le crayon dans l'autre, le programme de votre cholx étant lancé, vous fai- tes négligemment une pression du pouce, et vous voicl plongé dans |es méandres du logiciel que vous avez interrompu. Nous — EPROM 27128 (16 Ko) : de 55 à 85 F. Les supports d’EPROMS Peu de choses à dire à leur sujet. lls sont faits pour vous permet- tre de connecler des EFROMS (ou des ROMS) à votre CPC el vous autoriser à utiliser les pro- grammes qu'elles contiennent, Sans ces produits, impossible d'utlliser les logiciels que vous pourriez avoir achetés ou char- ges: dans des ROMS ou des EPROMS. Les supports dont je connais l'existence peuvent supporter jusqu'à quatre EFROMS de 16 Ko. |ls sont fabriqués en France par Jagot et Leon (prix : 390 F) et en Angleterre par Tima- tic. À. Wertenschlag AMSTRAD 464,664,6128 à EE SSS Tee EE TEER Bee. Eee EE Ae EET TEES EEE BOM DE COMMANDE Venda: micumer cebon | postal ou bancoire pour un moniont de FROF TTC +40F [port at embolige) & | ordre de MMC безо пейте сосания | NOM | MMC 1. rue Lincoln 75008 Paris Tél. (1) 4256 1282 PRENOM ADRESSE CODE POSTAL ii 2 2 EE EE Eee O A ПННЕННННЦЕННЫИ o_o —o—”—— —Z EEE ET — en venons donc tout naturelle- ment aux commandes de Fériscope. Les commandes de Périscope Des commandes, Fériscope n'en manqué pas, à tel point qu'un manue! d'utilisation de près de 300 pages n'est pas de trop pour les décrire toutes, Par exemple, des commandes telles que le DUMP mémoire, sont extrêmement puissantes : |uaez vous-même, || est possible d'affi- cher le contenu de la mémoire dans le format courant, sous forme ASCII, en doubles mois (lectures du contenu de deux adresses consécutives, c'est-à- dire lire un mot de 16 bits), affi- chage de l'adresse eflective de l'instruction courante, sous la forme de nombre entier non signé, sous forme de réels des- tinés au processeur 8087, ete, Qui a dit que l'alimentation du 1512 ne supportait pas une gros: se demande en courant 7 Tout le monde, et lis ont tous raison, mais il y à un avantage par rap- port aux lalwanais du. marcha, vous savez que vous n'avez pas assez de courant pour mettre par exemple un lecteur de dis- que dur 5" 1/2 en plus du deuxième lecteur de disquettes, alors que les taiwanais, ce qui est écrit dessus... Bien, certains auront deviné où je désirais en venir, remplacer l'alimentation du moniteur du 1512 par une autre plus puissante, Il s'agit pour l'utilisateur de savoir ce qu'il fait, l'idée est émise, mais aucun schéma n'est fourni pour éviter que quelqu'un qui n'ait pas de voimètre se lance dans l'opé- ration, seul le câblage de la prise LA LIAISON Tout le monde a déjà entendu parler de cette Interface, quí vous a même été décrite une fois de plus dans ce journal dans les diverses rubriques que vous avez déjà parcourues. Ce ne se- 40 etc. Et ceci na concerne que l'affichage d'une portion de mémoire ; || existe de nombreu- ses autres commandes qui relé guent Debug au rang de routine obsoléte (toutes proportions gar- dées I). De nombreuses fonc- tions sont dédiées à la gestion de points d'arrêt, c'est-à-dire des Instructions qui permettent de stopper l'exécution d'un pro- gramme el de rendre la main au debugger. Le désassemblage et assemblage de mémoire n'est pas oublié, puisque outre les fonctions que l'on trouvait déjà sous Debug, || est maintenant possible de désassembler un fichier et de générer du code au format source ASM (génération. de code pouvant être assemblé). Mais me direz-vous comment accéde-t'on a toutes ces fone- lions ? C'est très ‚ vous lancez votre programme, vous appuyez sur le bouton au moment choisi, et vous мое! sous éditeur (fonctionnant à peu près comme Débug, c'est un peu dommage, car || faut bien dire que l'Intérface utilisateur de ce dernier est peu conviviale), L'écran qui apparaissait dans votre programme est sauve- gardé, et sera restauré dès que vous quitterez Périscope. Finies les longues suites de code, sans signification apparente, que l'on trouvait sous Debug, icl, l'Inte- ractivité est totale. Mieux, si vous insérez des points d'arrêt à divers endroits stratégiques, le programme s'arrêtera automati- quement, el vous pourrez le relancer des que vous le désirez. Les Raniogré du debugger sont quasiment Inexistants, et ce gère a la brik protégée. len entendu, Périscope n'est pas réservé aux seuls utilisa- teurs de PC. ‘option /Q vous per- mettra de signifier au logiciel que la carte mère tourne à base de 80286. Attention cependant : ce L'ALIMENTATION DU 1512 du moniteur est montré en fiqure 1, L'idée est donc de se munir d'une alimentation de FC que vous achèterez chez n'importe quel revendeur de talwanais du coin, de vous procurer un con- necteur du type de celui du moni- teur de l'Amstrad PC, et de créer un câble allant de l'alimentation talwanaise ou ‘made In U.S.A" si vous avez les moyens, vers la carte mère de l'Amstrad, tout en réinjectant le signal vidéo qui sort de la carte mère, soit vers le moniteur du 1512, soit vers un moniteur annexe, si vous le trou- vez de meilleure qualité. Bon courage pour cette réalisa- tion, mais faites très attention à ce que vous faites et vérifiez bien le câblage avant de brancher ; c'est la vie de votre PC qui est an jeu... RS232 ra donc pas une autre descrip- tion littéraire de l'interface dont nous allons traiter mais des cor- dons de liaison dont vous pouvez avoir besoin dans un futur pro- che et qui coûtent généralement logiciel n'a que de bonnes chan- ces dé tourner que sur un micro- ordinateur ayant Un niveau de compatibilité totale de 89 %, ce qui est désormais courant, mals pas généralisé. Conclusion Périscope porte bien son nom, || agit bel et bien comme le sous- marin de vos programmes, et ce sans lancer de torpilles intem- pestives qui risqueraient de faire couler le tout, Sa puissance est á mon avis aujourd'hui sans équivalent, el ce pour un prix très honorable. Le support du coprocesseur arithmétique ne fait qu'augmenter le contenu de ce tableau d'honneur déjà bien rempli. porn est sans con- testation possible un outil de pro- grammation qui va vite vous devenir indispensable. E. CHARTON trés cher sans pour cela étre Iréalisables ; un peu de patience et Un fer à souder séron! nêces- saires. En figure 1, vous voyez le sché- ma d'une sortie RS232 classl- que, avec tous les signaux qui la composent, l'Amstrad PC 1512 a quand 4 lul une sortie série RS232 sur connecteur nommé DB 25, qui est un connecteur normalisé pour FC, mais qui n'est qu'une des normallsations ; de nombreux périphériques se branchent sur un connecteur AS232 en connecteur DB 9, con- necteur 4 9 broches, et l'adap- tateur entre les deux connec- teurs DB25 et DES est souvent difficile à trouver, même dans certaines très grosses sociétés qui devralent en avoir un stock. Pour effectuer ce câble, munissez-vous d'un mêtre de câble à 9 conducteurs de préfé- rence multibrins. Procurez-vous un connecteur DB25 femelle а souder et d'un connecteur mâle DES à souder. Sur chacune des broches des prises, le numéro est écrit soit d'un côté, soit de l’autre, Effectuez le câblage des fils, un à un, en respectant bien les attributions données sur la figure 1. LA TRANSFORMATION DU 1512 EN || ne s'agit pas lá de faire une profonde transformation de l'or- dinateur Amstrad PC 1512; | s'agit de ll ajouter les RAM qui lul manquent. Le PC 1512 que vous âvez acheté est bien... mais vous souhaiteriez qu'il soit mieux, avec 640 Ko de RAM, on 1640 peut réallement sentir une amé- lloration de son système ; pour cela vous n'aurez pas besoin ‘d'un fer à souder, ce qui peut déjà rassurer la plupart de ceux qui auront entamé cette lecture. Choisissez le plus beau tourne- vis cruciforme de votre collec- 41 tion et dévissez les quatre vis de la partie supérieure du boîtier de la carte mère de votre PC, n'ou- bliez pas non plus les vis quí tien- nent les cartes qui se glissent dans les slots. Me tirez pas trop fort en soulevant le couvercle... retirez délicatement les fils de l'alimentation de la mémoire NVA, il y a un connecteur qui les relie à la carte mere. La partie la plus difficile est sans aucun dou: te le probleme que l'on trouve lorsqu'il faut retirer les lecteurs de disquettes (maladroits s'abs- tenir), Il s'agit de dévisser les fils des lecteurs, de détacher les connecteurs ; Un fois que vous avez l'impression que plus rien né gène le désenclanchement des lecteurs de leurs su retirez-les, Vous voyez mainte- nant apparaître une découpe sur une plaque de tôle qui vous livre des supports de circuits inté- grès ; c'est Ici que vous aurez a Insérer les 16 pouces DRAM 150 ns 64 K. Attention: suivez le schéma ci-dessous pour l'im- plantation et respectez le bien. Au niveau de la carte, Il existe un “cavalier” permettant de com- muter son PC pour qu'il aille i nt elfectuer la automat lecture de ces nouveaux 128 Ko [ou Ln so TER = pas, cela ne marcherait pas; mais || est une chose a faire, quoi que cela dépende des coupan modèles de 1512, c'est de défaire la plaque en tôle qui recouvre la carte mère ; sans cela il vous sera presque impos- sible de trouver le cavalier (je dis presque parce que l'ai réussi à accéder à ce cavalier en me t un doigt sur la plague de tôle). Suivez = schéma de la figure 1 qui vous montrera exac- tement tout cela, Philippe de POUTIGNIES ">

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