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Comment à Utiliser Position de stimulation Pour les programmes qui déclenchent des contractions significatives (contractions tétaniques), il est recommandé de travailler en isométrique, c'est-à-dire qu'il faut fixer les extrémités du membre de façon à ce qu'il n'y ait pas de mouvement important. Par exemple, lors de la stimulation des quadriceps, la personne se placera en position assise, avec les chevilles fixées au moyen de sangles pour empêcher l'extension des genoux. Travailler de cette façon permet de stimuler en toute sécurité. D'autre part, cela permet de limiter le raccourcissement du muscle lors de la contraction et, par conséquent, les risques de vives sensations de crampes qui pourraient en résulter. Cette contraction étant particulièrement forte au niveau du mollet lors de l'extension du pied, vous veillerez à placer une charge suffisamment importante sur vos épaules (ou à l’aide de tout autre moyen) pour que la contraction reste statique. Sauf indications précises concernant un programme particulier, on ne travaillera pas en dynamique sans résistance. Pour les autres types de programmes (par exemple, les programmes des catégories Vasculaire, Massage et Antidouleur et le programme Récupération active), qui n’induisent pas de puissantes contractions musculaires, positionnez-vous de la façon la plus confortable possible. Réglage intensité/énergie Dans un muscle stimulé, le nombre des fibres qui travaillent dépend de l'énergie de stimulation. Il faut donc absolument utiliser des énergies de stimulation maximales, de façon à recruter le plus possible de fibres. En dessous d'une énergie de stimulation significative, il est inutile, pour un sujet moyen, d’effectuer des séances de stimulation. En effet, dans ce cas, le nombre de fibres recrutées au niveau du muscle stimulé est trop faible pour permettre une amélioration intéressante de la performance de ce muscle. Le progrès d'un muscle stimulé sera d'autant plus important qu'un nombre élevé de ses fibres effectuent le travail généré par le Compex. Si seulement 1/10 des fibres d'un muscle travaillent sous stimulation, seuls ces 1/10 pourront progresser; ce qui est évidemment beaucoup moins appréciable que si 9/10 des fibres travaillent et peuvent donc progresser. Vous veillerez donc à travailler avec des énergies de stimulations maximales, soit toujours à la limite de ce que vous pouvez supporter. Il n'est évidemment pas question d'atteindre l'énergie de stimulation maximale dès la première contraction de la première séance du premier cycle. Celui qui n'a jamais fait de stimulation Compex au préalable effectuera quelques séances du programme Initiation musculaire, avec une énergie suffisante pour produire de puissantes contractions musculaires, pour s’accoutumer à la technique de l’électrostimulation. Il pourra ensuite entamer son premier cycle de stimulation avec son programme et son niveau spécifiques. Après l'échauffement, qui doit produire des secousses musculaires bien nettes, il faut monter progressivement l'énergie de stimulation, de contraction en contraction, pendant les trois ou quatre premières minutes de la séquence de travail. Il faut aussi progresser dans les énergies utilisées de séance en séance, surtout durant les trois premières séances d'un cycle. Une personne normalement disposée atteindra des énergies de stimulation déjà très significatives au cours de la quatrième séance. Répartition des séances Alternance séance/entraînement Les séances de stimulation peuvent être réalisées en dehors ou au cours de l’entraînement volontaire. Lorsqu’on effectue entraînement volontaire et stimulation au cours d’une même séance, il est généralement recommandé de faire précéder la stimulation par l’entraînement volontaire. De cette manière, l’exercice volontaire n’est pas exécuté sur des fibres musculaires déjà fatiguées. Ceci est particulièrement important pour les entraînements de force et de force explosive. Toutefois, dans les entraînements de résistance, il peut être très intéressant de procéder de façon inverse. Avant l’entraînement volontaire, on effectue, grâce à la stimulation en résistance, une “pré-fatigue spécifique” des fibres musculaires sans fatigue générale ni cardio-vasculaire. De cette façon, l’effort volontaire sur les fibres “préparées” permettra de pousser plus vite et plus loin le métabolisme glycolytique. Progression dans les niveaux D'une façon générale, il n'est pas indiqué de franchir trop rapidement les niveaux et de vouloir arriver le plus vite possible au niveau le plus haut. Les différents niveaux correspondent à une progressivité dans l'entraînement car il faut laisser aux muscles le temps de s'adapter et à la surcompensation un délai pour se mettre en place. L’erreur la plus fréquente consiste à passer de niveau en niveau au fur et à mesure que l'on se stimule avec des énergies de stimulation plus élevées. Le nombre de fibres qui sont soumises à la stimulation dépend de l’énergie de stimulation. La nature et la quantité de travail qu'effectuent ces fibres dépendent du programme et du niveau, le but étant d’abord de progresser dans les énergies électriques de stimulation, puis dans les niveaux, car plus nombreuses sont les fibres que vous stimulez et plus nombreuses seront les fibres qui vont progresser. Mais la vitesse du progrès de ces fibres, ainsi que leur aptitude à fonctionner avec un régime plus élevé, dépendent du programme et du niveau utilisés, du nombre de séances hebdomadaires, de la durée de ces séances, comme des facteurs intrinsèques propres à chacun. Le plus simple et le plus habituel est de monter le niveau dans le programme choisi lorsqu’on passe à un nouveau cycle de stimulation. On peut également monter d'un niveau au cours d'un même cycle. Dans ce cas, il est conseillé de ne pas le faire avant d'avoir travaillé trois semaines au minimum avec le même niveau. On ne change pas de niveau lors d'une utilisation auxiliaire ou en entretien. On ne change pas non plus de niveau dans un cycle intensif ou agressif court de trois à quatre semaines. Par contre, en utilisation classique, lors d'un cycle de six semaines, on peut passer au niveau supérieur après trois semaines. De même, dans un cycle intensif ou agressif de six à huit semaines, on pourra monter d'un niveau après trois à quatre semaines.