Compex SP 4.0 Electrostimulateur Noir Manuel utilisateur

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Compex SP 4.0 Electrostimulateur Noir Manuel utilisateur | Fixfr
Comment Utiliser
Placement des électrodes
Le choix de la taille des électrodes (grande ou petite) et leur positionnement sur le groupe
musculaire que l’on souhaite stimuler sont des facteurs déterminants au confort et donc à
l’efficacité du travail qui sera effectué. Il est donc recommandé d’y apporter toujours un
soin particulier et de se conformer aux placements préconisés. Pour visualiser les
différents placements d’électrodes, cliquez ici. Dans l’optique d’une stimulation avec le
système, tous les placements conseillés proposent un positionnement optimal de ce
système. Il est donc recommandé de suivre rigoureusement ces indications. Si vous ne
souhaitez pas utiliser la technologie Mi, il suffit de remplacer le câble d’électrodes équipé
du système par un autre câble d’électrodes standard.
Réglage intensité/énergie
Dans un muscle stimulé, le nombre des fibres qui travaillent dépend de l'énergie de
stimulation. Il faut donc absolument utiliser des énergies de stimulation maximales, de
façon à recruter le plus possible de fibres. En dessous d'une énergie de stimulation
significative, il est inutile, pour un sujet moyen, d’effectuer des séances de stimulation.
En effet, dans ce cas, le nombre de fibres recrutées au niveau du muscle stimulé est trop
faible pour permettre une amélioration intéressante de la performance de ce muscle. Le
progrès d'un muscle stimulé sera d'autant plus important qu'un nombre élevé de ses fibres
effectuent le travail généré par le Compex. Si seulement 1/10 des fibres d'un muscle
travaillent sous stimulation, seuls ces 1/10 pourront progresser; ce qui est évidemment
beaucoup moins appréciable que si 9/10 des fibres travaillent et peuvent donc
progresser. Vous veillerez donc à travailler avec des énergies de stimulations maximales,
soit toujours à la limite de ce que vous pouvez supporter. Il n'est évidemment pas
question d'atteindre l'énergie de stimulation maximale dès la première contraction de la
première séance du premier cycle. Celui qui n'a jamais fait de stimulation Compex au
préalable effectuera quelques séances du programme Initiation musculaire, avec une
énergie suffisante pour produire de puissantes contractions musculaires, pour
s’accoutumer à la technique de l’électrostimulation. Il pourra ensuite entamer son premier
cycle de stimulation avec son programme et son niveau spécifiques. Après
l'échauffement, qui doit produire des secousses musculaires bien nettes, il faut monter
progressivement l'énergie de stimulation, de contraction en contraction, pendant les trois
ou quatre premières minutes de la séquence de travail. Il faut aussi progresser dans les
énergies utilisées de séance en séance, surtout durant les trois premières séances d'un
cycle. Une personne normalement disposée atteindra des énergies de stimulation déjà très
significatives au cours de la quatrième séance.
Répartition des séances
La question de la répartition des séances de stimulation au cours de la semaine se pose
dès qu’au moins deux entraînements hebdomadaires sont effectués.
Dans les cas où jusqu’à six séances par semaine sont planifiées, il est recommandé de
séparer le plus possible les séances. Par exemple, la personne qui effectue trois séances
par semaine les réalisera à raison d’une séance tous les deux jours (deux fois un jour de
repos et une fois deux jours de repos chaque semaine). Celui qui effectue six séances
exécutera six journées consécutives de stimulation et un jour de repos.
À partir de sept séances par semaine et au-delà, il est conseillé de grouper plusieurs
séances le même jour, pour se ménager un ou deux jours de repos complet sans
stimulation. Celui qui effectue sept séances par semaine fera cinq jours de stimulation, à
raison d’une séance par jour, et un jour à deux séances (séparées au moins par une demiheure de repos); il restera ainsi un jour de repos. Celui qui effectue dix séances par
semaine fera, de préférence, cinq jours à deux séances par jour (séparées au moins par
une demi-heure de repos); il restera ainsi deux jours de repos.
Alternance séance/entraînement
Les séances de stimulation peuvent être réalisées en dehors ou au cours de l’entraînement
volontaire. Lorsqu’on effectue entraînement volontaire et stimulation au cours d’une
même séance, il est généralement recommandé de faire précéder la stimulation par
l’entraînement volontaire. De cette manière, l’exercice volontaire n’est pas exécuté sur
des fibres musculaires déjà fatiguées. Ceci est particulièrement important pour les
entraînements de force et de force explosive. Toutefois, dans les entraînements de
résistance, il peut être très intéressant de procéder de façon inverse. Avant l’entraînement
volontaire, on effectue, grâce à la stimulation en résistance, une “pré-fatigue spécifique”
des fibres musculaires sans fatigue générale ni cardio-vasculaire. De cette façon, l’effort
volontaire sur les fibres “préparées” permettra de pousser plus vite et plus loin le
métabolisme glycolytique.
Progression dans les niveaux
D'une façon générale, il n'est pas indiqué de franchir trop rapidement les niveaux et de
vouloir arriver le plus vite possible au niveau le plus haut.
Les différents niveaux correspondent à une progressivité dans l'entraînement car il faut
laisser aux muscles le temps de s'adapter et à la surcompensation un délai pour se mettre
en place.
L’erreur la plus fréquente consiste à passer de niveau en niveau au fur et à mesure que
l'on se stimule avec des énergies de stimulation plus élevées. Le nombre de fibres qui
sont soumises à la stimulation dépend de l’énergie de stimulation. La nature et la quantité
de travail qu'effectuent ces fibres dépendent du programme et du niveau, le but étant
d’abord de progresser dans les énergies électriques de stimulation, puis dans les niveaux,
car plus nombreuses sont les fibres que vous stimulez et plus nombreuses seront les fibres
qui vont progresser. Mais la vitesse du progrès de ces fibres, ainsi que leur aptitude à
fonctionner avec un régime plus élevé, dépendent du programme et du niveau utilisés, du
nombre de séances hebdomadaires, de la durée de ces séances, comme des facteurs
intrinsèques propres à chacun.
Le plus simple et le plus habituel est de monter le niveau dans le programme choisi
lorsqu’on passe à un nouveau cycle de stimulation.
On peut également monter d'un niveau au cours d'un même cycle. Dans ce cas, il est
conseillé de ne pas le faire avant d'avoir travaillé trois semaines au minimum avec le
même niveau.
On ne change pas de niveau lors d'une utilisation auxiliaire ou en entretien. On ne change
pas non plus de niveau dans un cycle intensif ou agressif court de trois à quatre semaines.
Par contre, en utilisation classique, lors d'un cycle de six semaines, on peut passer au
niveau supérieur après trois semaines. De même, dans un cycle intensif ou agressif de six
à huit semaines, on pourra monter d'un niveau après trois à quatre semaines.

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