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?Infections! ORL
?
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Qu’est-ce que la fièvre ?
Comment soulager un enfant qui tousse ?
Quelle est l’évolution habituelle d’une otite ?
!
Voici des repères, des conseils et des fiches pratiques
pour répondre aux questions que vous vous posez
sur les maladies ORL et bronchiques.
Un outil, conçu avec des pédiatres, pour vous aider
à mieux comprendre ces maladies et à faire face, au quotidien,
au nez qui coule, à la toux et à la fièvre des jeunes enfants
dont vous vous occupez.
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et bronchiques
des jeunes enfants
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- Assurance Maladie - Caisse Nationale - 11/2006
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Des repères au quotidien
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Conception et réalisation :
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Guide à l’usage des professionnels
en charge de l’accueil des jeunes enfants
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Société Française
de Pédiatrie
NOVEMBRE 2006
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À l’approche de l’hiver et de ses premiers coups de froid, vous êtes
quotidiennement confrontés au nez qui coule, à la toux ou à la fièvre
tenace des jeunes enfants dont vous avez la charge.
!
Cette brochure est le fruit d’une collaboration
entre la Direction générale de la santé,
la Société Française de Pédiatrie et l’Assurance Maladie.
Des professionnels de la petite enfance
ont été associés à sa réalisation.
Nous tenons à les remercier vivement
pour leur implication.
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2
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Comment soulager un enfant qui tousse ?
Comment limiter la contagion ?
Quel est le traitement courant d’une angine ?
!
Ces questions, toute personne qui travaille au contact de jeunes enfants
se les pose, sans avoir forcément tous les éléments pour y répondre.
C’est ce qui ressort de la concertation menée par l’Assurance Maladie
avec 1 600 professionnels de la petite enfance en 2003 et 20041.
?
Il apparaît donc important aujourd’hui de vous donner des repères et
des conseils sur les infections ORL2 et bronchiques. Ils vous aideront
à envisager ces maladies sereinement, à soulager les enfants et
à rassurer les parents3.
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?
!
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1. 180 tables rondes ont été menées dans toute la France, rassemblant des profils variés de professionnels de
la petite enfance issus de 410 crèches collectives, 109 crèches familiales, 175 haltes garderies, 154 structures
multi-accueil, 164 écoles maternelles, 120 relais d’assistantes maternelles et 228 centres de protection
maternelle et infantile.
2. Abréviation d’oto-rhino-laryngologie. Se rapporte aux maladies de l’oreille, du nez et de la gorge. Les médecins
spécialisés dans les troubles ORL sont appelés oto-rhino-laryngologistes.
3. Ce document vient en complément des textes, protocoles ou procédures que vous utilisez au quotidien.
3
Comment la prévenir ?
Généralités sur les infections
ORL et bronchiques
Pourquoi les jeunes enfants
sont-ils souvent malades ?
Un jeune enfant
contracte en moyenne
7 à 10 rhinopharyngites
par an.
Le
saviezvous ?
Les tout petits tombent souvent malades car leur système immunitaire
n’est pas encore mature. Mais pas de panique ! Les maladies de la vie
courante sont le plus souvent bénignes et même bénéfiques : elles
participent à la construction du système immunitaire du jeune
enfant. Ainsi, chaque fois qu’un enfant tombe malade, son organisme
apprend à se défendre, notamment en fabriquant des anticorps.
Bien sûr, la vie en collectivité favorise la transmission des infections. C’est
la raison pour laquelle les enfants accueillis en structures collectives sont
malades plus souvent et plus tôt que ceux gardés à domicile.
D’où viennent ces infections ? Elles peuvent être d’origine bactérienne
ou virale et de ce fait n’induisent pas les mêmes traitements.
Mais la notion de viral ou bactérien n’indique pas, à elle seule,
l’importance de la contagiosité.
Comment se fait la contagion ?
On distingue deux modes de contagion :
La contagion par voie directe, c’est-à-dire de personne à personne
(par exemple à cause d’un éternuement, en parlant ou par les mains).
La contagion directe se fait également par les postillons ; un enfant se
tenant à plus d’un mètre d’une personne malade est
protégé de ses postillons.
La contagion par voie indirecte, c’est-à-dire par
l’intermédiaire de l’eau, de l’air, d’objets,
d’aliments ou de boissons contaminés.
4
Vous le savez, l’hygiène de vos locaux est essentielle pour
limiter la contagion. Mais pensez-vous à nettoyer tous les jours…
Les robinets ?
Les poignées de porte ?
Les loquets ?
Les chasse d’eau ?
Les tapis de sol ?
Le matériel utilisé par les enfants est aussi un vrai nid à microbes !
Il est essentiel de penser chaque jour à…
Désinfecter le mobilier, les jouets, le matériel de cuisine (la vaisselle,
le matériel électroménager, les plateaux…),
Désinfecter les sanitaires et les pots,
Vider et laver les poubelles ainsi que tous les conditionnements utilisés,
Approvisionner régulièrement les toilettes en papier et en savon.
Pour limiter la prolifération des microbes, veillez aussi à aérer
régulièrement les pièces (deux fois par jour en moyenne) et à ne pas
trop les chauffer en hiver (18-20°C maximum).
Enfin… et dans la mesure du possible, vous pouvez sortir les enfants une
fois par jour. Cela les aère et peut limiter la transmission des infections !
Se laver les mains, un réflexe essentiel
Les conseils du pédiatre
Je travaille dans une crèche. Quand dois-je me laver les mains ?
À chaque fois que vous y pensez ! Mais surtout…
Avant de préparer les repas, de manger et de donner à manger
aux enfants,
Avant et après chaque change,
Après s’être mouché, avoir toussé ou éternué,
Après être allé aux toilettes,
Après avoir accompagné un enfant aux toilettes.
Et quand dois-je laver les mains des enfants ?
Avant chaque repas,
Après être allé aux toilettes,
Après être allé jouer à l’extérieur.
Comment se laver les mains efficacement ?
Mouillez-vous les mains sous l’eau chaude,
Savonnez-les avec du savon liquide,
Frottez-les pendant 30 secondes jusqu’à produire de la
mousse. Pensez à frotter les poignets, le dos de la main, entre
les doigts et sous les ongles !
Rincez-les et séchez-les avec des serviettes en papier jetable.
Il est important de donner ces réflexes aux enfants.
Attention !
En cas de
gastro-entérite, il est
fortement recommandé
de se laver les mains
avec une solution
hydroalcoolique,
la transmission de
cette maladie se faisant
principalement par
contact direct.
5
Un
enfant tombe malade…
La fièvre est souvent un des indicateurs que vous utilisez pour décider ou
non d’accepter un enfant. Sachez pourtant que l’intensité de la fièvre
n’indique pas forcément la gravité d’une infection ni son degré de
contagiosité. Un enfant fiévreux (39°C) sera parfois plus « en forme »
qu’un autre atteint d’une otite (qui peut avoir très mal à l’oreille sans avoir
de fièvre).
Qu’est-ce qui se passe exactement
dans son organisme ?
On distingue 4 étapes dans le déroulement des maladies infectieuses.
Cela s’appelle l’histoire naturelle de la maladie.
Période d’incubation : les symptômes ne sont pas encore apparents
mais l’organisme est déjà contaminé. L’enfant « couve » sa maladie.
Période d’invasion : les symptômes apparaissent progressivement.
Période d’état : tous les symptômes se manifestent. La fièvre est
particulièrement élevée, l’enfant tousse, il est fatigué. L’organisme se
bat contre l’infection.
Convalescence : les symptômes diminuent peu à peu. Certains
peuvent durer plus longtemps que d’autres : par exemple, la fièvre
diminue généralement rapidement (2 à 3 jours) alors que la toux peut
se prolonger plus longtemps.
Les antipyrétiques sont
des médicaments
qui permettent de faire
baisser la fièvre.
Il en existe 4 types :
le paracétamol,
l’aspirine, l’ibuprofène
et le ketoprofène.
Le
saviezvous ?
Un enfant a de la fièvre ? Pas de panique !
La fièvre est une réaction naturelle de l’organisme pour lutter contre
les infections. Elle est extrêmement fréquente et presque toujours
sans gravité !
On considère qu’un enfant a de la fièvre lorsque sa température
dépasse 38°C. Généralement, ce n’est qu’au-dessus de 38,5°C
que l’on envisage un traitement4. Mais il n’est pas nécessaire
de traiter systématiquement la fièvre, surtout si elle est
bien supportée par l’enfant.
Les réponses du pédiatre
Un enfant devient fiévreux dans la journée.
Que dois-je faire ?
Enlevez les couches superflues de vêtements ou de couvertures
pour que la chaleur de son corps s’évacue plus facilement.
Attention toutefois à ne pas lui enlever tous ses vêtements au point
de provoquer des frissons !
Faites-le boire régulièrement.
Ne surchauffez pas la pièce dans laquelle il se trouve.
Entre 18 et 20°C, c’est une bonne moyenne.
Isolez l’enfant qui a besoin de calme et de repos.
Puis-je accepter un enfant qui a de la fièvre ?
L’intensité de la fièvre ne doit pas à elle seule déterminer l’accueil
ou non d’un enfant. C’est l’état général de l’enfant qui doit vous
permettre de décider de son accueil ou non dans votre structure.
Un enfant est-il contagieux lorsqu’il a de la fièvre ?
L’intensité de la fièvre n’est pas synonyme de contagiosité.
La rhinopharyngite par exemple, qui précède toute varicelle,
entraîne une fièvre qui dépasse rarement 38°C. Pourtant à ce
moment-là, la contagiosité est très élevée !
Attention !
Un bain tiède,
des enveloppes humides
ou des poches de glace
sont aujourd’hui
considérés comme peu
efficaces. Cela peut
même augmenter
le mal-être de l'enfant5.
Il est en revanche urgent de consulter un médecin :
Quand un nourrisson de moins de 3 mois a de la fièvre,
Quand la température d’un enfant est supérieure ou égale à 41°C.
4. Mon enfant a de la fièvre : ce qu’il faut savoir des médicaments antipyrétiques, AFSSAPS,
janvier 2005. En ligne sur Internet : http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/fievre/fievqest.htm
6
La fièvre en questions
5. Cf note précédente.
7
Un
enfant tombe malade…
Et la toux ?
Le nez qui coule : un grand classique
Elle inquiète aussi. La toux, lorsqu’elle est grasse, est pourtant un moyen
de défense de l’organisme pour dégager les voies respiratoires. Dans
ce cas, tousser est donc bénéfique, cela permet d’expulser les microbes et
les sécrétions qui empêchent l’enfant de bien respirer.
Le nez est tapissé d’une muqueuse qui humidifie, réchauffe
l'air que l’on inspire et filtre les particules (poussières,
microbes). Lorsqu'une agression virale ou bactérienne
se manifeste, la sécrétion de mucus augmente et le nez
se met à couler : c’est la rhinorrhée.
Même si la toux est souvent impressionnante et si elle peut se prolonger
lorsque les autres symptômes ont disparu, elle est le plus souvent sans
danger pour l’enfant.
Toutefois, une toux persistante peut perturber la vie quotidienne de
la famille : si la toux de l’enfant le réveille fréquemment et réveille
ses parents, il faut alors leur conseiller de consulter le médecin.
Un écoulement nasal
jaunâtre et qui devient
épais ne veut pas dire
qu’il y a surinfection.
C’est l’évolution
naturelle de
la rhinopharyngite.
Le
saviezvous ?
Le lavage de nez, un geste qui soulage
Les conseils du pédiatre
Pourquoi est-il important de laver le nez des enfants malades ?
Soulager un enfant qui tousse
Les réponses du pédiatre
Un des enfants dont je m’occupe n’arrête pas
de tousser… Qu’est-ce que je peux faire ?
Humidifiez la pièce,
Faites-le boire régulièrement,
Allongez-le sur le dos,
Surélevez légèrement le matelas au niveau de la tête,
Si la prise de repas est compliquée par la toux de l’enfant ou une
respiration difficile, fractionnez les repas pour faciliter sa respiration.
8
Le lavage de nez est nécessaire pour faciliter la respiration de l’enfant, gênée
en cas d’obstruction nasale.
Quel matériel dois-je utiliser ?
Des mouchoirs en papier jetables,
Du sérum physiologique en dosettes à usage unique ou des solutés
dérivés de l’eau de mer,
Éventuellement un mouche-bébé.
Comment dois-je faire ?
Il existe plusieurs manières de procéder. Par exemple :
Essuyez le nez de l’enfant,
Allongez-le sur le dos, la tête à plat tournée sur le côté,
Instillez doucement quelques gouttes dans la narine supérieure,
Veillez à ce que l’enfant déglutisse correctement,
Essuyez son nez à l’aide d’un mouchoir en papier,
Répétez l’opération de l’autre côté.
Attention !
Veillez à ne pas utiliser
trop fréquemment
le mouche-bébé, il peut
être irritant.
9
Soigner et soulager
Comment traiter les infections ORL et bronchiques ?
Il est essentiel de réserver les antibiotiques aux situations dans lesquelles
on en a vraiment besoin. En effet, la consommation inappropriée
d’antibiotiques favorise le développement de bactéries résistantes à
l’action de ces médicaments. Il arrive ainsi de plus en plus souvent que
les médecins soient obligés d’administrer deux voire trois traitements
différents avant d’enrayer une infection. D’où l’absolue nécessité d’utiliser les
antibiotiques quand ils sont justifiés !
Pour soigner une infection virale : les maladies virales guérissent
naturellement en quelques jours. Le traitement cherche uniquement à
soulager l’enfant en atténuant les symptômes de l’infection (fièvre,
douleur, toux…). On parle alors de traitement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont pas efficaces pour soigner les infections
virales !
Soulager la douleur des enfants : même si les maladies ORL et
bronchiques sont le plus souvent bénignes, elles peuvent faire souffrir
les jeunes enfants. Être attentif à leur comportement et les rassurer
permet déjà de les soulager. Des médicaments adaptés permettent
aussi de calmer la douleur.
Une ordonnance
d’antibiotiques n’est
ni une pièce justificative
ni un argument
permettant le retour
de l’enfant
dans la structure.
A rappeler aux parents.
Les antibiotiques,
c’est pas automatique !
Beaucoup de gens croient encore que les antibiotiques
guérissent tous les types d’infection. Ce sont des idées
reçues ! Les antibiotiques sont des médicaments
précieux pour soigner les maladies infectieuses
d’origine bactérienne mais ils sont inutiles face aux
virus.
Le
saviezvous ?
C’est le médecin qui, seul, peut diagnostiquer l’infection et son origine.
Celle-ci lui permet de prescrire le traitement adapté.
Pour soigner une infection bactérienne : face à une infection
bactérienne, l’organisme ne peut pas toujours se défendre seul. Les
antibiotiques sont donc parfois nécessaires pour éliminer les
bactéries ou empêcher leur prolifération.
La consommation
d’antibiotiques est
inappropriée dans
environ 50 % des cas.
Les antibiotiques en questions
Les réponses du pédiatre
Dans quels cas les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Les antibiotiques soignent les infections d’origine bactérienne mais ils
n’ont aucune action sur les virus. Or, 70 % à 90 % des infections du jeune
enfant sont d’origine virale !
Font-ils baisser la fièvre ?
Oui, quand l’infection est d’origine bactérienne.
Non, quand l’infection est d’origine virale car les antibiotiques n’ont aucun
effet sur l’infection.
Empêchent-ils la transmission de la maladie à d’autres
enfants ?
Les antibiotiques limitent la contagion quand l’infection est
d’origine bactérienne. Si l’infection est d’origine virale, ils n’auront
aucun effet sur la contagion. Les antibiotiques ne sont donc pas
une « arme » anti-contagion !
Attention !
Lorsqu’on est sous
antibiotiques, il est
essentiel d’aller
jusqu’au bout de
la prescription même
si les symptômes
semblent avoir disparu.
On appelle cela
« la bonne observance
du traitement ».
Le
saviezvous ?
10
11
4 pathologies courantes
en pratique
Même si les symptômes des maladies ORL et bronchiques peuvent inquiéter,
ces maladies guérissent la plupart du temps spontanément. Les traitements
administrés visent le plus souvent à soulager les symptômes pour améliorer
le confort de l’enfant.
La bronchiolite
Qu’est-ce que la bronchiolite ?
La bronchiolite est une inflammation des toutes petites
bronches (bronchioles), d’origine virale. Elle est très répandue
chez les enfants de moins de 2 ans. Cette maladie est souvent bénigne
mais, chez l’enfant de moins de 3 mois, elle peut être grave.
L’angine
Qu’est-ce que l’angine ?
L’angine est une infection des amygdales et de la gorge. Elle entraîne une
inflammation responsable du mal de gorge, notamment au moment de la
déglutition. Elle est d’origine virale dans 60 à 75 % des cas. L’angine est
assez rare chez les enfants de moins de 3 ans.
Quels sont ses symptômes ?
Gorge irritée et douloureuse
Fièvre généralement élevée (> 39°C)
Maux de tête
Comment évolue-t-elle ?
Le médecin dispose
d’un Test de Diagnostic
Rapide (TDR Angine)
pour diagnostiquer
l’origine de l’angine
et déterminer
si les antibiotiques
sont justifiés.
Le
saviezvous ?
12
Quand elle est d’origine virale, l’angine guérit naturellement en
quelques jours.
Quand elle est d’origine bactérienne, elle peut guérir naturellement en
quelques jours. Grâce aux antibiotiques, la durée des symptômes est
raccourcie, la contagiosité et les risques de complications sont réduits.
Quel est son traitement ?
Si l’angine est d’origine virale, le médecin prescrit
un traitement pour soulager les symptômes et
améliorer le confort de l’enfant.
Si l’angine est d’origine bactérienne, le médecin
prescrit un traitement antibiotique en plus du
traitement des symptômes.
Quels sont ses symptômes ?
Toux, le plus souvent grasse
Respiration très difficile
Fatigue
Troubles de l’alimentation
Fièvre rare et modérée (38°C)
Comment évolue-t-elle ?
La bronchiolite guérit naturellement.
Toutefois, si l’enfant mange moins que d’habitude ou semble moins en
forme, il est nécessaire de le signaler aux parents. Ces notions seront
importantes pour la prise en charge de cette maladie par le médecin.
En cas de doute sur l’état de l’enfant, il est important de recommander
aux parents de l’emmener chez le médecin.
Quel est son traitement ?
Traitement des symptômes pour améliorer le confort de l’enfant :
Antalgiques pour atténuer la douleur
Antipyrétiques pour faire baisser la fièvre
Kinésithérapie respiratoire pour aider l’enfant à cracher
Lavages de nez
Fractionnement des repas (plus souvent et en plus petites quantités)
5. Bronchiolite, des précautions simples pour éviter la transmission, INPES, septembre 2005.
Brochure disponible sur le site de l’INPES : www.inpes.sante.fr
La bronchiolite touche
près de 30 %
des nourrissons
chaque hiver.5
Le
saviezvous ?
13
4 pathologies courantes en pratique
L’otite moyenne aiguë
La rhinopharyngite
Qu’est-ce que l’otite moyenne aiguë ?
Qu’est-ce que la rhinopharyngite ?
L’otite moyenne aiguë est une inflammation de l’oreille moyenne, c’est-àdire de la caisse du tympan. Elle est majoritairement bactérienne (60 à 70 %
des cas) et plus rarement virale. Elle est très fréquente chez les enfants de
moins de 3 ans, notamment quand ils sont accueillis en collectivité.
La rhinopharyngite est une inflammation de la cavité nasale et du pharynx
(qui est situé à l’arrière des fosses nasales). D’origine virale, elle est bénigne.
C’est la maladie la plus fréquente chez les jeunes enfants entre 6 mois et
6 ans. Chaque enfant présente ainsi en moyenne entre 7 et 10 épisodes
par an, surtout en automne et en hiver.
Quels sont ses symptômes ?
Oreille douloureuse ou « qui gratte »
Fatigue, irritabilité, éveils nocturnes
Nez qui coule
Fièvre
Écoulement purulent de l’oreille
Comment évolue-t-elle ?
Qu’elle soit virale ou bactérienne, l’otite guérit naturellement en quelques
jours, mais des complications peuvent parfois survenir.
Grâce aux antibiotiques, l’otite d’origine bactérienne guérit plus vite et
les complications deviennent exceptionnelles.
Quel est son traitement ?
En cas d’otites à
répétition (+ de 3 en
6 mois ou + de 4 en
1 an), le médecin peut
proposer la pose
de drains
dans les tympans
ou l’ablation
des végétations.
Chez l’enfant de plus de 2 ans, un traitement pour soulager les
symptômes (antalgiques pour atténuer la douleur et antipyrétiques pour
faire baisser la fièvre) et éventuellement un traitement antibiotique
peuvent être prescrits par le médecin.
Quels sont ses symptômes ?
Nez bouché / nez qui coule (rhinorrhée)
Gorge rouge / mal de gorge
Toux
Fièvre la plupart du temps modérée (< 39°C)
Comment évolue-t-elle ?
La fièvre dépasse rarement 3 jours.
La toux et la rhinorrhée disparaissent en 10 jours.
Quel est son traitement ?
Les antibiotiques sont inutiles contre la rhinopharyngite, d’origine virale.
Le plus fréquemment, le médecin administre un traitement des symptômes
pour soulager l’enfant :
Traitement antipyrétique pour faire baisser la fièvre
Lavages de nez
Chez l’enfant de moins de 2 ans, le recours aux antibiotiques est plus
systématique.
Le
saviezvous ?
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