ffc.constructiv brûleur à mazout Manuel utilisateur
Fonds de formation professionnelle de la construction
ChauFFage Central 5.3C
Technologie de brûleur
Les brûLeurs à mazout
le conTrôle eT l’enTreTien de combusTion
avant-propos
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
avant-propos
Contexte
Le secteur de la construction, pilier de notre économie, est confronté constamment à un grand nombre de défis. parmi ceux-ci, le secteur veille à assurer la formation continue de la main-d’œuvre en activité dans la construction. pour renforcer la réserve de main-d’œuvre qualifiée, Le Fonds de Formation professionnelle de la Construction, le fvb-ffc Constructiv, porte une attention particulière à l’enseignement et à la formation des jeunes qui choisissent une formation dans le domaine de la construction.
La formation tout au long de la vie des adultes demeure une nécessité parce que les techniques et les matériaux changent de manière significative; une plus grande attention sera accordée aux dispositions relatives à la sécurité et aux exigences liées à la « Construction durable ».
par conséquent, le ffc, avec le soutien des organisations professionnelles, charge des équipes de rédaction de manuels modulaires de formation. Ces manuels peuvent être complémentaires aux publications du CstC. Les
équipes de rédaction peuvent varier selon le sujet, les experts sont généralement identifiés auprès des opérateurs de formation et d’enseignement, ainsi que des professionnels du secteur en activités ou encore des fabricants, pour
être en lien avec la réalité actuelle dans le milieu professionnel.
Le résultat est un série de manuels modulaires, utilisable comme supports de cours à adapter selon les types de formation et selon les groupes cibles. Ces supports didactiques sont également disponible en format téléchargeable sur notre site ffc.constructiv.be
le manuel modulaire Chauffage Central
De nombreuses personnes intelligentes et ingénieuses ont contribué de manière inestimable avec ce travail à rehausser le niveau du savoir-faire dans notre pays. Ce manuel s’adresse dès lors à tous ceux qui veulent maîtriser leur métier. Dans cette série de manuels, certains volumes s’adresseront davantage à l’exécutant (monteur), tandis que d’autres intéresseront davantage le collaborateur pour la maintenance (technicien) ou le responsable (installateur). tous les aspects de la profession y sont décrits dans les moindres détails et expliqués dans un langage accessible et dans un style très visuel. Il donne d’une part un aperçu des produits, techniques et applications actuels et rejoint d’autre part les profils de compétences professionnelles qui sont convertis en programmes de formation.
Une série de manuels modulaires est ainsi créée et peut servir de support de cours aux différentes formations et différents publics cibles.
résumé
Ce manuel décrit l’origine, les propriétés et la combustion de mazout pour un usage domestique et donne une description succincte des possibilités de stockage.
Le pétrole et ses dérivés sont analysés dans le premier chapitre; les propriétés du mazout sont abordées dans le deuxième chapitre. La combustion du mazout est expliquée dans le troisième chapitre; un peu de chimie ne peut pas nuire. vous pouvez retrouver les informations générales sur le stockage du mazout dans le chapitre 4 lequel ne contient pas la réglementation complète et les normes de construction.
Les manuels suivants sont édités dans cette série:
• propriétés et stockage
• brûleurs au mazout: fonctionnement et éléments
• brûleurs au mazout: contrôle de la combustion et entretien
Public cible: instructeurs, apprenti, professionnels
robert Vertenueil
Président fvb-ffc Constructiv
3
4
© Fonds de Formation professionnelle de la Construction, Bruxelles 2014
tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous les pays.
version octobre 2014
D/2014/1698/08
rédaction
Coordination: patrick Uten groupe de travail: paul adriaenssens
Chris De Deyne
Inge De saedeleir
Gustaaf Flamant rené onkelinx
Jacques rouseu textes:
Chris De Deyne
vDaB
CEDICoL
Dessins: thomas De Jongh
CEDICoL avec l’aide de: CEDICoL
vDaB
Contact
Pour adresser vos observations, questions et suggestions, contactez:
fvb-ffc Constructiv
rue royale 132/5
1000 Bruxelles tél.: 0032 2 210 03 33
Fax: 0032 2 210 03 99 website : ffc.constructiv.be
Contenu
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
ContEnU
1 Contrôle De la Combustion
. . . . . . . . . . .
9
2 mesurages
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
2.1 Le coffret de contrôle de combustion traditionnel
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
2.1.1 Le mesurage du tirage de la cheminée
. . . . .
11
2.1.2 La détermination de la pression dans chambre de combustion
. . . . . . . . . . . . . . . .
2.1.3 Le mesurage du tirage de la cheminée
. . . . .
2.1.4 Le mesurage de la teneur en Co
2
. . . . . . . . . . . . .
2.1.5 Le mesurage de la température des gaz de combustion
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16
2.2 Les analyseurs de combustion électronique
17
13
13
15
2.2.1 Fonctionnement d’un opacimètre
électronique
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.2.2 Mesurage électronique
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.2.3 où mesurer?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.3 procédure de mesurage
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
24
2.3.1 Détermination de l’indice de suie
. . . . . . . . . . . .
24
19
20
24
2.3.2 Détermination de la température de l’air comburant
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.3.3 Détermination de la perte de rendement
. .
26
26
27
2.3.4 Détermination du tirage de la cheminée
. . .
2.3.5 Mise au point de l’installation de combustion
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
29
2.3.6 options
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.3.7 Entretien et utilisation des appareils de mesure
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
3 Démarrage Des brûleurs à mazout
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
33
3.1 Le choix du brûleur en fonction du générateur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
33
3.2 Le démarrage d’un brûleur mazout
. . . . . . . . . . . .
39
3.2.1 Montage d’un brûleur mazout
. . . . . . . . . . . . . . . .
39
4 réglage D’un brûleur à mazout - mise en serViCe
. . . . . . . . . . . . . . . . .
43
4.1 adaptation du réglage à l’installation
. . . . . . . . .
44
4.2 plan phasé
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
44
5 entretien
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49
5.1 nettoyage de la cheminée
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49
5.2 nettoyage du tube de raccordement entre la cheminée et la chaudière
. . . . . . . . . . . . . .
50
5.3 nettoyage de la chaudière
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
5.4 nettoyage du brûleur et contrôle des
éléments
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
51
5.5 Contrôle de combustion
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
54
6 élimination Des pannes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
55
6.1 Liste d’outils
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
56
6.2 Influence de la température sur les combustibles liquides et le fonctionnement du brûleur
56
6.3 pannes des brûleurs à mazout
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
7 renDement
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
63
7.1 Déperditions de chaleur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
63
7.1.1 La perte par les fumées
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
63
7.1.2 La perte par l’ambiance
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
64
7.2 rendement de combustion et pertes par la cheminée
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
65
7.3 Le rendement saisonnier global d’une installation de chauffage central
. . . . . . . . . . . . . . . .
69
7.3.1 Le rendement saisonnier de la production, ou rendement de la chaudière ou rendement nominal dans l’eau (ŋ sk
)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7.3.2 Le rendement saisonnier de la
70
distribution (ŋ sd
)
............................................................................
7.3.3 Le rendement saisonnier de la
71
régulation (ŋ sr
)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7.3.4 Le rendement saisonnier de l’émission de
71
chaleur des corps de chauffe (ŋ se
)
. . . . . . . . . . . . . .
72
7.3.5 Calcul du rendement saisonnier de la
production, ou de la chaudière ou rendement nominal dans l’eau (ŋ sk
)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
72
7.3.6 Calcul du rendement saisonnier d’une installation de chauffage central (ŋ s
)
. . . . . . . . . . . . . . . .
73
8 amiante
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75
8.1 Un matériau dangereux
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75
8.2 applications d’amiante
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75
8.3 travailler en présence d’amiante
. . . . . . . . . . . . . . . .
76
8.4 Utilisation de l’amiante dans une installation de chauffage central
. . . . . . . . .
77
9 annexes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
79
9.1 tableaux utiles
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
79
9.2 table de conversion Co
2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
85
5
6
aperçu des symboles et unités utilisés
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
apErçU DEs syMBoLEs Et UnItés UtILIsés
1 pa = 0,01 mbar = 0,102 mm h
2 o (mm de colonne d’eau)
1 hpa = 1 mbar = 10 mm h
2 o (mm de colonne d’eau)
1 mm h
2 o = 10 pascal
1 mbar = 10,2 mm h
2 o
symboles
λ
λ
O
2
N
CO
CO
2
SO
2
NO x
NO
2
ppm
mg/Nm³ mg/kWh ŋ ŋ s ŋ sk ŋ sd ŋ sr ŋ se ŋ wk t k
f q
ŋ c
θ g
θ a
%CO
2 k
description
facteur d’air: rapport entre la quantité pratique et la quantité théorique d’air comburant.
%Co
2
max. théorique
%Co
2
mesuré
(gaz) oxygène
(gaz) azote
(gaz) monoxyde de carbone
(gaz) dioxyde de carbone
(gaz) dioxyde de soufre
(gaz) monoxyde d’azote
(gaz) dioxyde d’azote parts per million; parties par million milligrammes par mètre cube normal ( 0°C en 1013,25 hpa = 1013,25 mbar) milligrammes par kilowattheure rendement rendement saisonnier global; rendement saisonnier de la production, de la chaudière ou rendement utile dans l’eau; rendement saisonnier de la distribution (canalisations); rendement saisonnier du régime; rendement saisonnier des corps de chauffe; rendement côté eau de la chaudière; cycle de la chaudière pendant la saison de chauffe, en heures (5.160 ou 8.760 heures):
5.160 heures: sans production d’eau chaude sanitaire (215 jours)
8.760 heures: avec production d’eau chaude sanitaire (365 jours) degré de fonctionnement du brûleur (degré de sollicitation) pendant la saison de chauffe, en heures; pertes d’entretien ou d’arrêt; rendement de combustion; température en °C des gaz de combustion dans le système d’échappement; température en °C de l’air comburant aspiré par le brûleur; le taux de dioxyde de carbone dans les gaz de combustion; coefficient qui peut être déterminé comme suit: k = (0,008 x % Co
2
(selon le combustible; 0,48 pour les combustibles liquides).
) + C st
7
8
1 Contrôle de la Combustion
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
1 ContrôLE DE La CoMBUstIon
nous disposons de différents appareils de mesure pour analyser les gaz de combustion. nous en distinguons deux groupes:
• le coffret de contrôle de combustion traditionnel;
• les analyseurs de combustion électroniques.
Lorsque les mesures des gaz de combustion sont destinées à remplir des attestations officielles de combustion, la législation actuelle nous impose d’utiliser des appareils de mesure qui répondent à certaines
ex igences minimales (voir partie 3). Une combustion cor recte dépend de plusieurs facteurs qu’il est obligatoire de mesurer pour satisfaire aux exigences:
• l’indice de fumée;
• la teneur en Co
2
;
• la température des gaz de combustion;
• le tirage de la cheminée;
• la dépression dans la chambre de combustion;
• la teneur en Co;
• la teneur en o
2
;
• ainsi que tous les paramètres nécessaires pour remplir l’attestation de combustion ou l’attestation de nettoyage.
9
10
2 mesurages
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 MEsUraGEs
2.1 Le coffret de contrôle de combustion traditionnel
Le coffret de contrôle de combustion traditionnel
2.1.1 Le mesurage du tirage de la cheminée
Manomètre à tube incliné vacuomètre Brigon
Manomètre à tube incliné
Une des conditions d’une combustion correcte et économique est que le réglage soit effectué de manière à obtenir un tirage aussi constant que possible de la cheminée, car ce tirage a un effet direct sur le mélange comburant.
Le tirage requis est mentionné dans les normes et la législation en vigueur.
Dans le système sI, l’unité de (dé)pression est le pascal.
Exemple:
1 pa = 0,01 mbar = 0,102 mm H
2 o (mm de colonne d’eau)
1 hpa = 1 mbar = 10 mm H
2 o (mm de colonne d’eau)
1 mm H
2 o = 10 pascal
1 mbar = 10,2 mm H
2 o
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L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
Le tableau ci-dessous reprend les valeurs normales pour le tirage de la cheminée à une puissance donnée de la chaudière en fonctionnement:
Puissance chaudière en kW
Jusqu’à 35 kW
35 – 100 kW
100 – 400 kW
Tirage cheminée en Pa
- 10 à +15 pa
- 15 à + 20 pa
- 20 à + 30 pa
Tirage cheminée en hPa ou mbar
- 0,1 à + 0,15 mbar
- 0,15 à + 0,20 mbar
- 0,20 à + 0,30 mbar
La dépression qui règne dans la cheminée (le tirage) assure l’évacuation des gaz de combustion vers l’air extérieur.
La dépression se mesure à l’aide d’un vacuomètre. on la lit en millimètres de colonne d’eau (mm H2o) , millibar (mbar) ou pascal (pa). attention: la valeur indiquée sur les attestations de combustion et/ ou les attestations de nettoyage doit correspondre à l’unité indiquée
(conversion éventuellement nécessaire).
Une fois que l’installation a atteint sa température de service, le vacuomètre est placé sur une base horizontale (plane) stable et réglé précisément sur le zéro. Ensuite, le tube est introduit à la perpendiculaire dans le conduit de fumées à la sortie de la chaudière (voir figure).
Manomètre différentiel testo 510 mauvais bon
Mise en place de la sonde
déprimomètre électronique
Les déprimomètres existent aussi en version électronique avec affichage numérique; la dépression s’affiche à l’écran immédiatement après mise à zéro (automatique ou manuelle par une seule pression sur la touche) du manomètre différentiel électronique. Ici aussi, il est important de veiller à la position correcte de la sonde.
12
Manomètre différentiel Euro-index s2401
2 mesurages
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion testeur de fumée
2.1.2 La détermination de la pression dans chambre de combustion
La pression qui règne dans la chambre de combustion est déterminée à l’aide du même manomètre différentiel manuel ou électronique que ci-dessus. La pression de la chambre de combustion est mesurée au-dessus de la tête de flamme. tout comme pour le tirage de la cheminée, les valeurs doivent être mesurées quand le brûleur fonctionne.
La pression mesurée est la hausse de pression provoquée par le débit des gaz de combustion et la pression statique refoulée par la chaudi-
ère via le brûleur (résistance de la chaudière).
Les chaudières qui exercent une grande résistance sur le débit des gaz de combustion sont des chaudières haute pression (chaudi-
ères modernes), notamment une évolution de la pression dans l’installation avec la chambre de combustion en surpression:
tirage de la cheminée = -15 pa (dépression)
pression dans la chambre de combustion = +35 pa
∆p = +35 pa –(-15 pa) = + 50 pa (résistance de la chaudière)
Les chaudières qui exercent peu ou pas de résistance (de 0 pa à ±
8 pa) sur le débit des gaz de combustion sont appelées ‘chaudières basse pression’ (anciennes chaudières), p.ex. une évolution de la pression dans l’installation avec la chambre de combustion en dépression:
tirage de la cheminée = -10 pa
Dépression dans la chambre de combustion = -8 pa
∆p = -8 pa –(-10 pa) = +2 pa (résistance de la chaudière)
2.1.3 Le mesurage du tirage de la cheminée
L’indice de fumée donne une idée rapide de la qualité de la combustion. Il s’agit en fait d’un mesurage de la quantité de particules imbrûlées qui se trouvent sous forme solide dans le gaz de combustion. pour le mazout, l’indice de fumée ne peut pas être supérieur
à la valeur prescrite dans la législation régionale (voir partie 3 - Législation) quand nous le confrontons à l’échelle de comparaison.
Une valeur plus élevée augmenterait le risque de formation supplémentaire de suie et donc le transfert de chaleur, et ferait obstacle au fonctionnement normal. Une petite couche de suie de quelques millimètres d’épaisseur dans l’échangeur de chaleur fait augmenter la température des gaz de combustion et, par conséquent, fait baisser le rendement.
13
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L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages la procédure de mesure
pour effectuer cette mesure, nous utilisons un testeur de fumée pour aspirer un volume donné de gaz de combustion à travers un papier filtre. En comparant le noircissement du papier à une échelle (échelle de
Bacharach), nous obtenons l’indice de fumée (sur une échelle de 0 à 9).
échelle de comparaison (échelle de Bacharach)
mode d’emploi
avant d’utiliser le testeur de fumée, il y a lieu d’en contrôler l’étanchéité. Il suffit de serrer l’écrou de fixation du papier filtre, de boucher l’extrémité du conduit d’aspiration avec la main, de mettre la pompe en marche et d’extraire une longueur de course. Lorsqu’on relâche le piston, il doit retourner à sa position de départ. après ce contrôle, le testeur de fumée est prêt à l’emploi.
on introduit l’extrémité de la broche dans le conduit de fumées et l’on serre l’écrou de fixation. La pompe est mise en marche quelques fois pour préchauffer (et éliminer une condensation éventuelle). Le papier filtre est placé à l’endroit prévu à cet effet et l’écrou de fixation est à nouveau serré. Ensuite, on donne exactement 10 coups de pompe complets pour aspirer le bon volume de gaz de combustion
à travers le papier filtre. Enfin, ce papier filtre est retiré et la tache noircie est comparée aux 10 indices de référence de l’échelle de
Bacharach.
Attention
n’enfoncez pas l’embout trop profondément dans le conduit de fumées, car l’extrémité du tube métallique risquerait de toucher le bas du conduit de fumées et d’aspirer la suie collée sur la paroi. si cela se produit quand même, il faudra démonter entièrement la pompe et la nettoyer. une fois que la pompe est remontée, il faut lubrifier le piston et le cylindre avec l’huile fournie par le fabricant afin que le testeur de fumées puisse fonctionner en souplesse.
2 mesurages
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion analyseur de Co
2
2.1.4 Le mesurage de la teneur en Co
2
la procédure de mesure
pour mesurer la teneur en dioxyde de carbone (Co
2
) nous prélevons un échantillon des gaz de combustion à leur sortie du générateur et nous les amenons à température ambiante.
Un volume déterminé de ces gaz est mélangé intimement avec un réactif. Ce réactif est une solution d’eau distillée et d’hydroxyde de potassium (KoH) (40% de poids). a température ambiante, la solution peut absorber une quantité déterminée de Co
2
40 fois plus grande que son propre volume. Il se forme alors du carbonate de potassium
(KCo
3
).
La solution absorbe aussi le dioxyde d’azote (so
2 d’azote est extrêmement petite, le so
2
et le Co
2
). Comme la quantité
sont assimilés dans les résultats. D’un point de vue pratique, cela ne change rien à la précision de la mesure.
Lorsque le KoH absorbe le Co
2
(sans modification du volume de
KoH), un certain vide se crée au-dessus du réactif. Comme la partie inférieure de l’appareil de mesure se compose d’une membrane souple soumise à la pression atmosphérique, l’espace vide qui s’est créé au-dessus du réactif déforme la membrane de telle sorte que le liquide monte dans la colonne centrale de l’appareil de mesure. on peut lire la teneur en Co
2
à l’endroit où le niveau s’est stabilisé.
Le gaz de combustion est pompé dans la partie supérieure de l’appareil.
L’appareil est refermé et le gaz de combustion peut se mélanger au réactif.
Le Co
2
est absorbé et la membrane comprime le liquide qui monte dans le tube gradué sur lequel l’on peut lire le niveau.
15
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L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
Mesurage de la température des gaz de combustion à l’aide d’un thermomètre
électronique
2.1.5 Le mesurage de la température des gaz de combustion
La température des gaz de combustion donne une idée claire de la chaleur produite dans le foyer. Combinée à la teneur en Co2, la température des gaz de combustion détermine en fin de compte les pertes à la cheminée. La température des gaz de combustion doit, elle aussi, être mesurée immédiatement derrière la chaudière, au milieu du conduit de fumées. En tout cas, le thermomètre doit être enfoncé d’au moins 60 mm dans le conduit de fumées. La température de l’eau de chaudière doit être réglée sur la température de service. (si la température de l’eau de chaudière est plus élevée, la température des gaz de combustion sera également plus élevée.)
La température des gaz de combustion se mesure en introduisant un thermomètre dans le conduit de fumées. pour calculer les pertes, ce n’est pas la température absolue des gaz de combustion qui est prise en considération mais bien la hausse de la température par rapport à celle de l’air comburant (en pratique: température mesurée - température de l’air ambiant).
Les thermomètres bilames ne sont plus utilisés, car ils ne permettent pas d’effectuer des mesures exactes, sans compter que leur temps de réponse est très long (5 minutes). L’époque des températures élevées dans les gaz de combustion est elle aussi révolue. on place de plus en plus des chaudières à haut rendement et des chaudières à condensation, ce qui implique une température plus basse de la cheminée et un rendement plus élevé. De ce fait, nous nous trouvons plus souvent à proximité et même en-dessous du point de rosée acide et il est, par conséquent, recommandé d’utiliser des thermomètres
électroniques car ces derniers sont rapides et précis. thermomètre bilame
2 mesurages
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2.2 Les analyseurs de combustion électroniques
La seule possibilité de mesurer tous les paramètres à contrôler selon la législation actuelle, plus stricte qu’auparavant, consiste à utiliser des analyseurs électroniques. Les mêmes analyseurs peuvent être utilisés dans les trois régions, mais, en y regardant de plus près, nous pouvons distinguer de petites différences dans la législation.
La Flandre a défini ses propres exigences dans la législation et y définit clairement les paramètres à mesurer, les tolérances et l’erreur absolue possible.
Paramètre
indice de fumée oxygène (o
2
)
Dioxyde de carbone ( Co
2
) monoxyde de carbone (Co) température
Dépression (ou surpression) / tirage
Appareil
opacimètre (pompe à suie étanche avec papier filtre et
échelle de référence) analyseur d’oxygène analyseur de dioxyde de carbone analyseur de monoxyde de carbone thermomètre
Résolution
0,1%
0,1%
1 ppm
1°C
Erreur absolue
1
± 0,3%
± 0,3%
± 20 ppm
± 3°C
Déprimomètre 1 pa ± 2 pa
La Wallonie a adopté les normes européennes et exige que tous les appareils utilisés répondent à la norme En 50379-1, qui reprend les exigences générales relatives aux appareils de mesure. Cette norme contient aussi un tableau des tolérances:
Paramètre
Co (bas)
Co (moyen)
Co (haut) no so
2 o
2
Co
2 température (gaz de combustion température (air) pression (tirage) pression (différence)
Champ de mesure
0 – 200 ppm
0 – 2.000 ppm
0 – 20.000 ppm
0 – 600 ppm
0 – 500 ppm
0 – 21% ViV
0 – 20% ViV
0 – 400°C
0 – 100°C
-50 tot +200 pa
0 – 10.000 pa
Unité
1 ppm
1 ppm
10 ppm
1 ppm
1 ppm
0,1%
0,1%
1°C
1°C
1 pa
10 pa
Tolérance
± 10 ppm ou 10% rel.
± 20 ppm ou 5% rel.
± 100 ppm ou 10% rel.
± 5 ppm ou 5% rel.
± 10 ppm ou 5% rel.
± 0,3% ViV
± 0,2% ViV
± 2°C ou 1,5% rel.
± 1°C
± 2 pa ou 5% rel.
± 50 pa ou 1% rel.
Valeur de mesure min.
10 ppm
20 ppm
100 ppm
5 ppm
10 ppm
0,3% ViV
0,2% ViV
1°C
1°C
1 pa
100 pa
Temps de réponse
90 sec
90 sec
90 sec
90 sec
180 sec
50 sec
50 sec
50 sec
70 sec
10 sec
10 sec
17
18
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
Euro-index euroλyzer-st au vu de ces tableaux, nous pouvons conclure que les exigences relatives aux appareils de mesure sont plus strictes et plus claires en Wallonie qu’en Flandre. Du point de vue pratique, nous pouvons partir du principe que tous les appareils vendus en Belgique par les canaux de vente normaux sont conformes aux exigences du législateur. pour toute sécurité, nous pouvons toujours exiger une déclaration de conformité où le fabricant déclare que l’appareil est conforme
à la norme En 50379-1.
De nos jours, il existe différents appareils qui vont des appareils simples (à usage domestique, qui peuvent mesurer tous les paramètres indispensables) aux appareils équipés de plusieurs cellules de mesure et qui ont des usages beaucoup plus étendus que les paramètres obligatoires lors de l’entretien des installations de chauffage.
Ecom En2 testo 330
2 mesurages
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2.2.1 Fonctionnement d’un opacimètre électronique
La construction des analyseurs de combustion portables accorde
énormément d’attention au développement des lignes de gaz. s’il y avait des fuites, les résultats des mesures seraient erronés. C’est pourquoi les raccords des lignes de gaz doivent être absolument
étanches. Il y a lieu d’éviter les endroits où il y aura dépôt de condensation car la condensation abîme les cellules de mesure. Les analyseurs de combustion modernes sont équipés d’un séparateur de condensation indépendant de la position, qui recueille le dépôt de condensation et protège ainsi l’appareil. L’illustration ci-dessous présente un schéma simplifié de l’ordre des lignes de gaz.
schema de principe de la constitution d’un appareil de mesure électronique
Les gaz de combustion sont aspirés par la sonde via la pompe p et sont amenés vers le séparateur de condensation. La température des gaz de combustion est mesurée via le thermo-élément intégré dans la pointe de la sonde. Le séparateur de condensation et le filtre intégré condensent les gaz de combustion et retiennent le plus possible de particules de poussière et de suie. Le gaz aspiré est amené par la pompe p et comprimé via un tube capillaire (rétrécissement de la ligne de gaz) dans une chambre primaire où les impulsions de pression générées par la pompe à membrane sont atténuées. Le gaz arrive ensuite dans les cellules de mesure ou, selon le modèle, les concentrations d’o
2
, Co, so
2
et no sont mesurées.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
2.2.2 Mesurage électronique
Les analyseurs de combustion électroniques permettent de mesurer les grandeurs suivantes: température (température ambiante et température des gaz de combustion), dépression de la cheminée, pression dans le foyer, teneur en oxygène (o
2
), teneur en monoxyde de carbone (Co), les dioxydes d’azote (no x
), le dioxyde de carbone (Co
2
),
), l’excès d’air (λ) et le rendement de combustion (ŋ). tous ces paramètres sont calculés automatiquement dans l’appareil de mesure.
température de combustion
La température de l’air comburant se mesure à l’aide d’un capteur de température directement relié à l’appareil de mesure. Cette température est mesurée à l’entrée d’air du brûleur.
représentation schématique d’un capteur
électrochimique d’oxygène
teneur en o
2
(teneur en oxygène)
Le capteur d’oxygène est un capteur à deux électrodes. son fonctionnement est expliqué à l’aide de l’illustration.
Les particules d’oxygène traversent la membrane perméable au gaz et arrivent dans la cathode du capteur. Du fait de la composition matérielle de la cathode, il se produit une réaction chimique au cours de laquelle des ions oH se forment (ions = particules chargées électriquement). Ces ions oH traversent le liquide électrolytique et parviennent à l’anode du capteur.
Le transport d’ions de l’anode vers la cathode génère entre ces deux
électrodes un flux d’électrons proportionnel à la concentration en
o
2
. plus la concentration en oxygène est élevée et plus il y a d’ions
(oH) transportés de l’anode vers la cathode et plus le flux d’électrons est important. Cela provoque une augmentation de courant. Ce courant est un signal de mesure qui sera utilisé pour le traitement
électronique.
La résistance intégrée à coefficient de température négatif (ntC) compense les effets de la température pour la stabilité de la température du capteur. La durée de vie du capteur d’oxygène est d’environ 3 ans (il existe aussi des versions dont la durée de vie est de 6 ans).
Réactions:
• Cathode: o
2
+ 2H
2 o + 4e- 4oH
• anode: 2pb + 4oH 2pbo + 2H
2 o + 4e
• Bilan: 2pb + o
2
2pbo
Les capteurs électrochimiques
2 mesurages
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion représentation schématique d’un capteur
électrochimique d’oxygène
teneur en Co
2
(dioxyde de carbone)
Le dioxyde de carbone (Co
2
) est un gaz incolore et inodore au goût légèrement acide. Le dioxyde de carbone est transformé en oxygène
(o
2
) sous l’effet de la lumière solaire et de la chlorophylle (pigment végétal). Cet oxygène est inspiré par les humains et les animaux et se retrouve à nouveau converti en dioxyde de carbone. Il s’établit ainsi un équilibre qui est toutefois perturbé par les gaz de combustion.
La concentration maximale autorisée sur les lieux de travail est de
5.000 ppm. Les concentrations supérieures à 15 pour-cent de volume
(15.000 ppm) entraînent une perte de conscience.
Le rendement de combustion peut être déterminé à partir de la teneur en dioxyde de carbone dans les gaz de combustion. Quand un petit excès d’oxygène (combustion complète) produit une concentration maximale en Co
2
, la perte de rendement de la combustion est au plus bas. Chaque combustible peut atteindre une teneur en Co
2 maximale différente (Co
2
max).
La teneur en Co
2
est calculée automatiquement dans l’appareil de mesure sur base de la valeur d’oxygène mesurée et de la valeur maximale en Co
2 maximale en Co
2
spécifique au combustible (valeur fixe). La teneur
pour le mazout, p.ex., est de 15,2%.
La teneur en dioxyde de carbone se calcule à l’aide de la formule suivante:
Co
2
=
Co
2max
× (21−o
21
2
)
teneur en Co (monoxyde de carbone)
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore, insipide et très toxique (Co) qui est produit par une combustion incomplète. a forte concentration, le gaz empêche l’absorption d’oxygène dans le sang.
700 ppm de Co dans un local peuvent déjà provoquer, après 3 heures, la mort d’une personne qui respirerait cet air. La concentration maximale autorisée sur les lieux de travail est de 50 ppm.
Un capteur à trois électrodes est utilisé pour déterminer les concentrations en gaz toxiques (Co, no). Le fonctionnement de ces cellules de mesure est expliqué à l’aide du capteur de monoxyde de carbone.
Fonctionnement d’un capteur à trois électrodes: Les molécules de monoxyde de carbone traversent la membrane perméable au gaz dans l’électrode de service du capteur à trois électrodes. Il s’y produit une réaction chimique qui provoque la formation d’ions H+ (particules d’oxygènes chargées électriquement). Ces ions H+ sont transportés depuis l’électrode de service jusqu’à la contre-électrode. sous l’effet de l’oxygène (o
2
) présent dans l’air frais, il se produit à nouveau une réaction chimique qui a pour effet un flux d’électrons. Ce flux d’électrons est un critère pour la concentration en monoxyde de carbone.
21
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
L’électrode de référence (troisième électrode) sert à stabiliser le signal du capteur. La durée de vie de ce capteur est de 2 à 3 ans, selon son utilisation (il existe aussi des versions dont la durée de vie est de 6 ans).
Réactions:
• anode : Co + H
2 o Co
2
+ 2H
+
+2e
• Cathode : o
2
+ 4H
+
+ 4e 2H
2 o
mesurage des no x
(oxydes d’azote)
a haute température (pendant la combustion), l’azote (n
2 dans le combustible et l’air ambiant se lie à l’oxygène (o
2
) présent
) pour former l’oxyde d’azote (no). après un certain temps, ce gaz incolore s’oxyde en se liant à l’oxygène (o
2
) pour former du dioxyde d’azote (no
2
) qui est soluble dans l’eau et toxique pour les poumons.
L’inhalation de ce gaz peut endommager gravement les poumons.
Le principe de fonctionnement de la cellule de mesure du no est très comparable à celui de la cellule de mesure du Co.
Dans le cadre de la protection de l’environnement, on s’efforce de plus en plus de mesurer les quantités d’oxydes d’azote(no x surage des no x ons de chauffage domestiques
). Le me-
n’est pas obligatoire lors des mesures sur les installati-
excès d’air (calculé)
L’oxygène nécessaire à la combustion est fourni via l’air comburant. pour obtenir une combustion complète, il faut en ajouter plus que la quantité d’air théoriquement exigée pour la combustion stœchiométrique. Le rapport entre la quantité pratique et la quantité théorique d’air comburant s’appelle le facteur d’air λ.
Il se calcule à l’aide de la formule suivante:
λ =
%Co
2 max
%Co
2
mesuré
rendement de combustion (calculé)
La sonde de mesure des gaz de combustion est introduite dans le conduit de fumées par l’ouverture de mesure. pour effectuer une mesure permanente de la température, on recherche, au cœur du flux de gaz de combustion, le point où la température est la plus haute.
Ensuite, la sonde peut être fixée de manière mécanique à l’aide d’un cône. Le gaz de combustion est aspiré par une pompe à membrane via la sonde et amené vers l’appareil de mesure. Les valeurs mesurées
(température ambiante, température du gaz de combustion, o
2
Co
2
of
) sont utilisées pour calculer le rendement. Ce calcul s’effectue automatiquement dans l’appareil de mesure. pour le calcul du rendement de combustion, on consultera le chapitre 2.6: ‘Rendement’.
sécheur de gaz
2 mesurages
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
mesurage du so
2
(dioxyde de soufre)
Le dioxyde de soufre (so
2
) présent dans le gaz de combustion est généré par la combustion de combustibles sulfurés tels que le mazout de chauffage, le charbon ou les combustibles mixtes. Le dioxyde de soufre (so
2
) est facilement soluble dans l’eau. Il y a donc un danger que de l’acide sulfurique se forme au départ de la condensation quand la température de condensation est dépassée. Cet acide provoque la corrosion de la cheminée, ce qui nécessite donc une cheminée adéquate. Du fait que le dioxyde de soufre (so
2
) est soluble dans l’eau, il y a lieu de mesurer la concentration en so
2
sur un gaz sec. sinon, on ne tiendra pas compte du so
2
dissous dans la condensation et le résultat des mesures manquera de précision. C’est pourquoi, pour mesurer la teneur en dioxyde d’azote, il faut toujours utiliser une préparation gazeuse qui assèche le gaz de combustion en vue de la mesure proprement dite. C’est également le cas pour le no
2
.
mesurage du no
2
(dioxyde d’azote)
L’oxyde d’azote (no x
) exprime la somme du monoxyde d’azote (no) et du dioxyde d’azote (no
2 la concentration en no
2
à 5% de no
2
). En principe, la concentration en no et
restent dans un rapport fixe (97% de no, 3%
). dans les installations de chauffage). Mais ce rapport se modifie en cas d’utilisation de combustibles mixtes. Dans ce cas, il y a lieu de mesurer séparément les deux composants (no et no
2 les compter ensemble sous forme de no x
.
) et de no x
= no + no
2
Clément peltier ou sécheur de gaz
Le principe du sécheur de gaz repose sur un élément peltier. Il s’agit d’un semi-conducteur sur lequel on met un courant continu, de telle sorte qu’il s’échauffe d’un côté et refroidit de l’autre côté. La chaleur du côté chaud est évacuée par un petit ventilateur et le côté froid est monté dans la ligne d’échappement par où les gaz de combustion passent et se condensent. étant donné la très grande rapidité de ce processus, le so
2
et le no
2
présents n’ont pas le temps de se dissoudre dans l’eau de condensation.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
2.2.3 où mesurer?
La chaudière doit se trouver en état de service normal. Cela veut dire que la chaudière se trouve à une température normale de service et que tous les capots ont été montés sur le brûleur. De plus, toutes les portes ou les ouvertures qui peuvent être fermées dans la chaufferie sont effectivement fermées. on peut ainsi constater s’il y a bien une amenée suffisante d’air comburant pour garantir un bon fonctionnement. soyez évidemment attentif à la sécurité, quittez la chaufferie au moindre signe de formation de Co (mal de tête, nausée) et ouvrez toutes les portes et fenêtres.
L’endroit où se font les mesurages dépend du type de chaudière:
• appareils de type B (air comburant puisé dans le local d’installation): les gaz de combustion sont mesurés le plus près possible de la sortie de la chaudière (maximum 2 à 3 fois le diamètre), la température de l’air comburant étant mesurée à 1,5 m de haut (dans la chaufferie) à proximité du brûleur. Mesurez toujours avec le capot du brûleur en place.
• appareils de type C (air comburant prélevé à l’extérieur du local d’installation): les gaz de combustion et l’air comburant sont mesurés dans les ouvertures de mesure prévues par le fabricant.
2.3 procédure de mesurage
pompe à suie électronique avant de procéder à un entretien, nous commençons toujours par effectuer un mesurage des gaz de combustion (série de mesures initiales) afin d’éviter les discussions ultérieures sur le bon fonctionnement ou non de l’appareil de chauffage. si le brûleur ne démarre pas lors de cette première série de mesures, nous pouvons le signaler au propriétaire et il ne pourra pas y avoir de discussion après l’entretien sur la question de savoir si l’appareil est ou non défectueux. Ce mesurage nous permet aussi de comparer la qualité de la combustion avant et après l’entretien.
2.3.1 Détermination de l’indice de suie
L’indice de suie est toujours le premier mesurage que nous effectuons sur une chaudière à mazout. Ce mesurage peut s’effectuer à l’aide d’une pompe à suie classique, mais on utilise de plus en plus la version électronique qui est disponible en modèle manuel ou incorporée dans l’analyseur de gaz. L’avantage de la version électronique est sa vitesse et son résultat plus précis. Les valeurs peuvent aussi être envoyées immédiatement à l’analyseur de gaz. avant d’effectuer des mesurages à l’aide d’une pompe à suie électronique, nous consultons toujours le manuel de l’appareil. avant tout mesurage, nous effectuons aussi un test d’étanchéité. En effet, un mesurage ne sera exact que s’il est réalisé correctement.
2 mesurages
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
La pompe à main reste une solution alternative valable. avant de commencer le mesurage, il y a lieu de tester l’étanchéité de la pompe en bouchant hermétiquement avec le doigt l’extrémité de la sonde et en tirant le piston vers l’arrière. si nous sentons une résistance et que la pompe se rétracte immédiatement, nous savons que tout le circuit est étanche. Un mesurage exact ne peut s’effectuer qu’avec une pompe qui fonctionne correctement.
pour mesurer l’indice de suie, la pompe à suie, sur laquelle est fixé le papier filtre, est placée dans le conduit de fumées. Le gaz de combustion est aspiré par des mouvements réguliers de pompage (ouvrir entièrement la pompe 10 fois de suite). Enfin, le papier filtre est retiré et l’on contrôle la présence de dérivés pétroliers. Un papier filtre dont la couleur a été modifiée par des dérivés pétroliers (mazout imbrûlé) ne peut plus être utilisé pour déterminer l’indice de suie. Le noircissement du papier filtre est comparé à l’échelle de Bacharach, et l’indice de suie est déterminé (l’échelle de Bacharach exprime l’indice de suie
à l’aide d’un chiffre compris entre 0 et 9). si le filtre a été humidifié par la condensation lors du mesurage, il y a lieu de répéter le mesurage.
L’indice de suie final peut être déterminé en prenant la moyenne arithmétique de trois mesures distinctes.
Conseil
nous commençons toujours par effectuer un mesurage manuel de la suie. si ce mesurage donne un indice de suie trop élevé (supérieur
à 3), nous n’utiliserons pas notre analyseur de fumées électronique, afin d’épargner les cellules de mesure. C’est uniquement si l’indice de suie est acceptable que l’on peut mesurer électroniquement. si, après l’entretien, l’indice de suie n’est pas inférieur aux valeurs légales, il n’y a pas lieu de déterminer les autres paramètres, car on estime alors que la chaudière n’est pas en bon état de fonctionnement.
25
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
2.3.2 Détermination de la température de l’air comburant
pour déterminer correctement le rendement, nous devons déterminer la température exacte de l’air comburant. si nous travaillons avec un appareil qui mesure la température de l’air comburant pendant le calibrage de l’appareil de mesure, nous devons veiller à ce que le calibrage s’effectue dans la chaufferie, à proximité du brûleur, à environ
1,5 m de haut. attention: une erreur de température cause une erreur dans le calcul du rendement; par conséquent, ne calibrez jamais avec une sonde de fumées chaude (cela donne un rendement supérieur à la réalité) et ne le faites jamais en-dehors de la chaufferie. si nous travaillons avec un appareil muni de deux capteurs de température, l’un pour la température de l’air et l’autre pour la température des gaz de combustion, la température de l’air comburant est mesurée en permanence. Ici aussi, nous devons veiller à la justesse du mesurage (les mesurages effectués avec un appareil accroché au corps de la chaudière risquent de donner un rendement erroné si la température mesurée est trop élevée).
Un deuxième capteur de température est obligatoire pour mesurer les appareils de chauffage qui fonctionnent avec de l’air provenant de l’extérieur de la chaufferie (appareils de type C).
2.3.3 Détermination de la perte de rendement
La sonde de fumées est introduite dans le conduit de fumées par l’ouverture de mesure. Un mesurage de température en continu recherche le point le plus chaud au cœur du flux de gaz de combustion. La sonde de fumées peut être fixée par un procédé mécanique.
Le gaz de combustion est aspiré à travers la sonde de fumées à l’aide d’une pompe à membrane et est amené à l’appareil de mesure. La température des gaz de combustion et la concentration en dioxyde de carbone (Co
2
) ou en oxygène (o
2
Ces valeurs (ta, tG, o
2
) est mesurée en un seul point.
) sont ensuite utilisées pour calculer la perte de rendement (qr ou qa) dans l’appareil de mesure.
Conseil
une chute soudaine de la température des gaz de combustion peut avoir la cause suivante:
• une goutte de condensation se trouve sur le thermo-élément
(capteur de température) parce que la sonde de fumées est à l’horizontale.
Solution:
• mesurez uniquement avec une sonde de fumées sèche.
• tenez la sonde à la verticale.
une perte de rendement trop élevée peut avoir les causes suivantes:
• une température de combustion erronée parce que le calibrage s’est fait avec une sonde de fumées trop froide;
• un réglage erroné du combustible.
2 mesurages
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2.3.4 Détermination du tirage de la cheminée
1 pour déterminer le tirage nécessaire pour que la cheminée évacue le gaz de combustion de la chaudière, on introduit à nouveau la sonde de fumées dans l’ouverture du conduit de fumées. après l’ajustage du point zéro du capteur de pression, le tirage (ou la pression) est mesuré pendant que la chaudière fonctionne. (attention: la plupart des appareils nécessitent la mise à zéro du capteur de pression avant que la sonde soit introduite dans le conduit de fumées.) pour mesurer la pression, on n’aspire pas de gaz de combustion.
Exemple de sortie imprimée d’un mesurage par analyseur de fumées électronique
2.3.5 Mise au point de l’installation de combustion
après un entretien, il s’agit de régler le brûleur de manière à optimiser la combustion. En effet, une installation qui fonctionne de mani-
ère optimale est une installation qui fonctionne dans le respect de l’environnement. La mise au point du brûleur est analysée au chapitre
4: ‘reglage d’un bruleur à mazout’.
Des appareils de mesure électroniques permettent de régler les brûleurs à mazout de manière plus simple et plus rapide. En effet, il est possible de surveiller tous les paramètres en même temps (huit paramètres ou plus en même temps sur les appareils de mesure modernes).
Bref aperçu de la manière de réaliser un mesurage: si les résultats des mesures sont en ordre après les différentes séries de mesurages, il est préférable d’imprimer les résultats (c’est d’ailleurs obligatoire en Wallonie et à Bruxelles, et recommandé en Flandre).
En cas de discussion, cela peut servir de preuve que le contrôle a été correctement effectué. L’impression s’effectue à l’aide d’une imprimante infrarouge ou via Bluetooth. En cas d’utilisation de papier thermique, nous devons faire attention car l’impression disparaît après 1 à
2 ans sous l’effet de la lumière (bien qu’il existe du papier qui devrait rester lisible 10 ans). Certains appareils permettent aussi d’envoyer les valeurs mesurées vers un portable ou un pDa.
1
depression est la tirage de la cheminee
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
appareils de mesure électroniques
Bref aperçu de la manière de réaliser un mesurage: brancher soigneusement la sonde de fumées à l’aide d’un raccord rapide après le démarrage, phase de calibrage (30 secondes à 1 minute)
Contrôle automatique des cellules afin d’éviter les mesurages erronés sélection du combustible
28
introduire la sonde de fumées dans le conduit de fumées et la fixer dans le cœur du flux de gaz de combustion lancer le mesurage en appuyant sur la touche, parcourir les différents menus au moyen des touches fléchées une pression sur la touche de fonction met fin au mesurage. les valeurs mesurées sont mémorisés sur l’écran et peuvent encore être contrôlées.
enregistrement ou impression des valeurs mesurées à l’aide de la touche d’impression equipement complet (appareil de mesure et accessoires), facile à transporter dans le coffret de service
1- batterie rechargeable
2- mesurer pompe à gaz
3- position de capteur Co ou Co low
4- position capteur o
2
5- position capteur no ou no low
6- filtre
L’utilisateur peut parfois remplacer lui-même les cellules.
2 mesurages
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
2.3.6 options
Un appareil électronique de la dernière génération peut faire plus que mesurer. Il existe notamment des appareils qui possèdent une fonction d’analyse pour le relais du brûleur (le relais numérique du brûleur). Un câble d’interface permet d’établir un diagnostic, après quoi l’écran de l’analyseur affiche les dernières pannes survenues sur le brûleur.
Les appareils peuvent aussi mesurer des pressions différentielles. Cela peut être pratique sur les chaudières équipées de pressostats contrôleurs de la pression d’air. En outre, cette fonction peut aussi servir à mesurer des pressions de gaz.
on trouve aussi sur le marché des programmes qui enregistrent directement les résultats du contrôle de combustion sur un portable ou un pDa, et qui peuvent même imprimer un rapport d’entretien complet chez le client, en même temps que la facture. La liaison s’effectue par Ir ou Bluetooth.
pour les chaudières à raccordement concentrique, il existe une fonction qui peut détecter, en combinaison avec une sonde d’étanchéité, les éventuelles fuites de gaz de combustion.
2.3.7 Entretien et utilisation des appareils de mesure
Les capteurs de gaz électrochimiques ont déjà démontré leur fiabilité et leur bon fonctionnement dans la pratique. Ces capteurs possèdent les grands avantages suivants: une disponibilité rapide des valeurs mesurées, la compacité, l’entretien par l’utilisateur lui-même et les coûts modiques de réparation. La recherche et le développement des cellules de mesure nécessitent toutefois d’énormes efforts pour leur créer un environnement propice, notamment l’optimalisation des lignes d’échappement et le remplacement aisé des cellules de mesure par l’utilisateur.
entretien
• remplacez à temps les filtres à poussière.
• nettoyez les lignes d’échappement / la pompe.
• Contrôlez les cellules de mesure sur un gaz d’essai et remplacezles éventuellement. (La loi impose un contrôle et un calibrage tous les deux ans chez le fabricant.)
29
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2 mesurages
utilisation
• Lisez attentivement le mode d’emploi.
• ne surchargez pas l’appareil (teneur trop élevée en suie, Co et no). respectez la plage de mesure (pas de concentrations extrêmes).
• Il est conseillé de ne surveiller que la valeur Co sur le premier
écran. si la valeur Co est trop élevée, la sonde doit être retirée immédiatement de la cheminée afin de protéger les cellules de mesure. Cette valeur doit d’ailleurs être surveillée en permanence. si nous allons un peu trop loin lors du réglage et que la valeur
Co présente un pic, il vaut mieux retirer un peu l’appareil de la cheminée de manière à le rincer à l’air frais.
• rincez l’appareil de mesure avant et après utilisation afin de dégager les lignes d’échappement et de décharger les cellules
(n’attendez pas trop longtemps pour rincer les cellules après utilisation de l’appareil).
• respectez la température de service.
• prenez soin de l’appareil de mesure.
Composition/construction
Un microprocesseur interne garantit l’affichage des éventuels messages d’erreur sur l’écran.
indication sur l’écran
• température de service trop élevée respecter la température de service ( +4 … + 40°C);
• Cellule o
2
défectueuse remplacer la cellule o
2
(sinon: indication fautive ou absente du Co rendement;
2
, calcul fautif ou absent du
• capteur de température défectueux impossibilité de calculer exactement le rendement;
• Cellule Co défectueuse remplacer la cellule Co (sinon: résultats des mesures fautifs ou absents).
2 mesurages
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
tableau de conversion des grandeurs mesurées
Les tableaux ci-après présentent les rapports entre les unités de mesure les plus courantes. attention: les valeurs mesurées sont toujours données à un excès d’oxygène déterminé (% o
2
). or, quand nous utilisons un tableau de conversion, c’est toujours avec un excès d’oxygène donné de 0% ou 3%. La valeur mesurée doit donc être ramenée à un excès d’oxygène de 0% ou 3% avant d’être convertie dans une autre unité.
tableau de conversion à 0% o
2
CO
1 ppm = 1,25 mg/nm³
1 ppm = 1,101 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,889 mg/kWh
NO x
1 ppm = 2,05 mg/nm³
1 ppm = 1,822 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,889 mg/kWh
SO
2
1 ppm = 2,93 mg/nm³
1 ppm = 2,604 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,889 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,800 ppm
1 mg/kWh = 0,900 ppm
1 mg/kWh = 1,125 mg/nm³
1 mg/nm³ = 0,488 ppm
1 mg/kWh = 0,549 ppm
1 mg/kWh = 1,125 mg/nm³
1 mg/nm³ = 0,341 ppm
1 mg/kWh = 0,384 ppm
1 mg/kWh = 1,125 mg/nm³
tableau de conversion à 3% o
2
CO
1 ppm = 1,458 mg/nm³
1 ppm = 1,295 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,889 mg/kWh
NO x
1 ppm = 2,392 mg/nm³
1 ppm = 2,128 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,889 mg/kWh
SO
2
1 ppm = 3,418 mg/nm³
1 ppm = 3,040 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,889 mg/kWh
1 mg/nm³ = 0,686 ppm
1 mg/kWh = 0,772 ppm
1 mg/kWh = 1,125 mg/nm³
1 mg/nm³ = 0,418 ppm
1 mg/kWh = 0,470 ppm
1 mg/kWh = 1,125 mg/nm³
1 mg/nm³ = 0,293 ppm
1 mg/kWh = 0,329 ppm
1 mg/kWh = 1,125 mg/nm³
31
32
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
2 mesurages
représentation schématique de 1 ppm
Formules de conversion d’ o
2
W(go
2
) =
(21 - g)
(21 - y) x M où:
W = la valeur d’émission souhaitée à l’excès d’oxygène souhaité g; g = l’excès d’oxygène souhaité; y = l’excès d’oxygène mesuré;
M = la valeur d’émission mesurée pour un excès d’oxygène mesuré y.
exemple
• mesuré: 115 ppm Co = M
• excès d’oxygène mesuré: 3,6% = y nous voulons ramener cette valeur à o
2
W =
(21 - 0)
(21 - 3,6) x 115
= 138,8 ppm Co
= 0%:
les unités courantes
ppm (parts par million)
L’unité ppm est un rapport qui exprime le nombre de particules par million. Cela veut dire qu’avec une mesure de 250 ppm Co, il y a 250 particules de Co dans un espace contenant 1.000.000 particules.
Cette unité s’utilise d’habitude parce qu’elle est indépendante de la température et de la pression.
mg/nm³
avec cette unité, la concentration des particules est donnée comme si elles se devaient se trouver dans un volume de 1 mètre cube à une pression de 1013,25 hpa et une température de 0°C pour avoir une grandeur comparable.
Mais cette grandeur dépend de la concentration d’oxygène dans les gaz de combustion. C’est pourquoi on prend une teneur de référence en oxygène.
mg/kWh
Cette grandeur indique la quantité de composant de gaz de combustion par rapport à la quantité d’énergie produite en kWh. Cette valeur dépend uniquement du combustible utilisé. Mais pour la conversion en mg/kWh, les valeurs d’émission mesurées doivent être converties en gaz de combustion non dilué (teneur de référence de 0% o
2
).
Une teneur de 115 ppm Co à un excès d’oxygène de 3,6 % correspond à une teneur de 138,8 ppm Co à 0%. nous pouvons convertir cette dernière valeur d’émission en une autre unité à l’aide des tableaux de conversion repris plus haut dans ce manuel.
p.e.: 138,8 ppm Co x 1,101 (voir tableau en annexe) = 140,19 mg/ kWh
3 démarrage des brûleurs à mazout
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
3 DéMarraGE DEs BrûLEUrs à MazoUt
avant de pouvoir procéder au démarrage d’un brûleur à mazout, nous devons contrôler si le brûleur que nous voulons placer est bien le bon choix pour la chaudière que nous installons.
3.1 Le choix du brûleur en fonction du générateur
Choisir le brûleur veut dire déterminer le type correct de brûleur dont nous pouvons équiper un générateur en fonction de ses caractéristiques et de son fonctionnement. pour ce faire, nous ne pouvons pas nous écarter de la liste donnée normalement par le constructeur de la chaudière et du brûleur conformément à la directive européenne
92/42/CEE. on retrouve aussi les combinaisons correctes dans la liste optimaz et la liste optimaz-elite, publiées par Informazout.
pour obtenir une autorisation de mise sur le marché, le matériel doit
être conforme aux normes européennes suivantes: pour les brûleurs: EN 267 pour les chaudières:
• EN 303-1: chaudières avec brûleurs à air soufflé - terminologie, prescriptions générales, essais et marquage;
• EN 303-2: chaudières avec brûleurs à air soufflé - prescriptions spéciales pour chaudières avec brûleurs fioul à pulvérisation;
• EN 303-4: chaudières de chauffage - Exigences spécifiques pour chaudières avec brûleurs fioul à air soufflé - terminologie, prescriptions spéciales, essais et marquage.
Quand il faut remplacer un ancien brûleur, un calcul simple peut aboutir à une solution optimale.
Le mauvais choix du brûleur pour un générateur de chaleur peut
être la cause de nombreux désagréments: mauvaise combustion, encrassement rapide de la chaudière et de la tête de combustion du brûleur, accumulation de gaz lors de chaque démarrage, fonctionnement bruyant de l’ensemble, etc.
33
34
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
3 démarrage des brûleurs à mazout
pour bien choisir le brûleur, il faut connaître les éléments suivants:
la chaudière
• puissance calorifique, exprimée en kilowatt (kW):
• la pression du foyer ou la perte de résistance, exprimée en pascal
(pa) ou en millibar (mbar). Ces informations figurent dans les documents remis par le constructeur. Il s’agit ici de la perte de résistance à la puissance nominale.
Les normes européennes relatives aux chaudières de chauffage déterminent, pour chaque puissance calorifique, le volume du foyer, la perte de résistance dans le trajet des gaz de combustion et la dépression minimale au droit de la cheminée.
le brûleur
• puissance calorifique en kilowatt (kW) ou exprimée par un débit en litres par heure (l/h) ou kilogramme par heure (kg/h). on se réfère ici au pouvoir calorifique inférieur du combustible.
Les performances du brûleur sont décrites sous la forme d’une courbe débit/pression (quelle est la pression maximale qui peut être surmontée à un débit donné?).
Ces courbes sont généralement établies dans des conditions de fonctionnement qui tiennent compte des éléments suivants:
• la teneur en dioxyde de carbone (Co
2
) ou en oxygène (o
2
);
• la pression atmosphérique;
• la température ambiante;
• le combustible utilisé.
plage de puissance d’un brûleur
3 démarrage des brûleurs à mazout
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
Choix du brûleur
La puissance délivrée à la chaudière par le brûleur n’est pas entièrement transmise au fluide caloporteur. En effet, il y a forcément des pertes au niveau des gaz de combustion (pertes à la cheminée), lors de l’arrêt de la chaudière (qualité de l’isolation et âge de la chaudi-
ère), au niveau de la ventilation de la chaudière (brûleur non équipé d’un volet d’air qui se referme automatiquement à l’arrêt), etc.
Le rendement nominal varie en fonction de l’âge de la chaudière et peut se situer très bas. Les nouvelles chaudières doivent répondre
à différentes exigences en matière de rendement (voir les normes européennes ci-dessus, et la partie 3: ‘Législation et agréments’).
pour calculer la puissance d’un brûleur, nous nous basons sur un rendement de combustion de ± 93% pour les chaudières récentes
(optimaz 2005) et de 90% (rendement minimum légal) pour les chaudières plus anciennes.
La puissance du brûleur est déterminée à l’aide de l’équation suivante:
puissance du brûleur = puissance de la chaudière rendement de combustion
En réalité, il s’agit d’un rendement thermique. Cette donnée est parfois indiquée sur la plaquette signalétique de la chaudière.
si nous voulons connaître le débit du brûleur, l’équation se présente comme suit:
débit du brûleur = puissance de la chaudière rendement de combustion x valeur calorifique
Comme l’altitude maximale n’est pas très élevée en Belgique, les courbes débit/pression du brûleur ne doivent pas être modifiées.
pour mémoire: la pression atmosphérique diminue au fur et à mesure que l’altitude augmente car, de ce fait, l’air contient moins d’oxygène.
Le volume d’air varie également en fonction de la température. plus l’air est chaud, moins il est dense. C’est pourquoi il y a lieu, par exemple, d’ouvrir davantage le volet d’air du brûleur en été lorsqu’on règle la combustion. Le débit d’air du ventilateur reste généralement inchangé, mais la teneur en oxygène par m³ d’air et la pression du ventilateur diminuent.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
3 démarrage des brûleurs à mazout la chaudière en dépression
Les premières chaudières, qui avaient été fabriquées à l’époque pour fonctionner avec un combustible solide, ne pouvaient pas présenter trop de perte de résistance. Grâce au tirage naturel de la cheminée, la masse du charbon assurait une combustion progressive.
Lorsqu’on passe de ces chaudières à un combustible liquide, il y a lieu de calculer si la puissance du brûleur peut couvrir la puissance de la chaudière si l’on part du principe que la pression du foyer est de 0.
L’installation d’un brûleur à air soufflé sur ce type de chaudière ne pose aucun problème.
Les constructeurs indiquent la dépression minimale à laquelle la cheminée doit répondre pour garantir que tous les conduits des gaz de combustion de la chaudière seront en dépression.
La figure ci-dessous indique l’évolution de la pression dans une chaudière en dépression par rapport à la pression atmosphérique (= 0 sur le dessin).
a. pression ventilateur b. pression disponible c. pression à l’arrière du dispositif de mélange (accrocheur de flamme) d. dépression dans le foyer e. dépression à l’arrière des conduits de fumées f. dépression dans le tube de fumées g. pression h. dépression ventilateur i. dépression schéma de fonctionnement d’une chambre de combustion en dépression
Chaudière en surpression
Dans ce cas, nous avons un autre problème, car nous devons surmonter la pression du foyer.
La valeur de cette résistance est la différence entre la pression du foyer et la dépression de la cheminée (= Δ p rk
= p v
- p s
). Une modification de la dépression de la cheminée a une influence directe sur la résistance du foyer. pour surmonter la résistance du foyer, la pression du ventilateur du brûleur doit être supérieure à celle de la chaudière.
Mais la pratique a démontré qu’il est recommandé d’augmenter la perte de résistance de la chaudière pour surmonter l’onde de choc au démarrage du brûleur.
La perte de résistance ou de pression dans le foyer varie de quelques pascal à plusieurs dizaines de pascal.
La figure ci-dessous représente l’évolution de la pression dans une chaudière en surpression.
3 démarrage des brûleurs à mazout
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion a. pression ventilateur b. pression disponible c. pression à l’arrière du dispositif de mélange (accrocheur de flamme) d. dépression dans le foyer e. dépression à l’arrière des conduits de fumées f. dépression dans le tube de fumées g. pression h. dépression ventilateur i. dépression schéma de fonctionnement d’une chambre de combustion sous pression
Quelques calculs, que nous décrirons au paragraphe suivant, sont nécessaires pour déterminer le choix du brûleur pour ce type de chaudière.
pour commencer, nous devons connaître la puissance et la perte de résistance de la chaudière.
exemple
• puissance nominale de la chaudière: 33kW;
• perte de résistance à la puissance nominale du trajet des gaz de combustion de la chaudière (pour une teneur en Co
2
de 12,5% et un excès d’air de 25%): (= 20 mbar).
nous devons au préalable déterminer la puissance nominale du brûleur. pour ce faire, nous appliquons la formule suivante:
puissance du brûleur = puissance de la chaudière rendement de combustion
remarque
Dans certains cas, nous pouvons retrouver une puissance de combustion sur la plaquette signalétique ou dans la documentation technique de la chaudière; il y est déjà tenu compte d’un rendement de combustion donné.
Remarque: premier cas: rendement de combustion estimé de 93%, optimaz 2005 débit du brûleur = 27 kW
0,93
= 29 kW ou pour un débit en kg/h:
débit du brûleur = puissance de la chaudière rendement de combustion x valeur calorifique
débit du brûleur =
33kW
0,93×11,863kW h/kg
= 2,99 kg/h ou pour un débit en l/h: débit du brûleur =
33kW
0,93×9,945kW h/l
= 3,57l/h
37
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
3 démarrage des brûleurs à mazout
Deuxième cas: rendement de combustion estimé de 85%, ancienne chaudière nous travaillons avec les mêmes caractéristiques que pour la chaudi-
ère ci-dessus, mais nous tenons compte d’un rendement de combustion de ± 85%. nous constatons alors que la puissance nominale ou le débit du brûleur varie (fortement).
débit du brûleur = 27 kW
0,85
= 32 kW débit du brûleur =
27 kW
0,85×11,863kW h/kg
= 2,68 kg/h ou encore: débit du brûleur =
27 kW
0,85×9,945kW h/l
= 3,19 l/h si nous suivons cet exemple sur base de la courbe débit/pression du constructeur du brûleur, nous pouvons déterminer le brûleur adéquat pour cette chaudière.
La plage de puissance indique la plage de puissance autorisée d’un brûleur, à laquelle un débit déterminé du brûleur vainc la résistance
(pression) maximale du foyer que ce brûleur peut vaincre.
La plage de puissance d’un brûleur dépend de son ventilateur, de la tête de combustion (bouche du brûleur, accrocheur de flamme), ...
sur un diagramme de brûleur, nous devons:
1. tracer une ligne horizontale au niveau de la perte de résistance au droit de la chaudière, soit 0,20 mbar dans notre exemple;
2. tracer une ligne verticale au niveau du débit du brûleur: 3 kg/h pour le premier cas et 3,3 kg/h pour le second cas.
Comme nous pouvons le constater dans le premier cas, les brûleurs
B et C conviennent pour cette chaudière. Le choix dépendra notamment du prix.
Dans le second cas il faut opter pour le brûleur C. Le brûleur B ne parvient pas à vaincre la perte de résistance de la chaudière au débit demandé à cause d’un débit d’air trop faible et d’une pression d’air trop basse.
3 démarrage des brûleurs à mazout
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
Il ne sera possible de régler une chaudière relevant du second cas,
équipée d’un brûleur B, que si la puissance du brûleur est limitée, afin qu’il rentre dans la plage de puissance. Le débit du brûleur doit
toujours se situer dans la gamme de puissance de la chaudière et dans la plage de puissance du brûleur. La puissance calorifique diminuera évidemment si l’on réduit le débit du brûleur. De ce fait, les exigences de fonctionnement du constructeur de la chaudière ne sont plus respectées et une condensation peut se produire.
3.2 Le démarrage d’un brûleur mazout
Quand nous avons choisi le bon brûleur pour notre chaudière, nous pouvons le monter, le raccorder et le faire démarrer.
3.2.1 Montage d’un brûleur mazout
Le brûleur doit être monté suivant les lois et normes locales en vigueur et suivant les instructions de montage du fabricant. Commencez donc toujours par lire attentivement le manuel avant d’entamer le montage.
position de fonctionnement
tous les brûleurs ne peuvent pas être montés dans n’importe quelle position. position de fonctionnement
Dans cet exemple, la position 1 est recommandée par le fabricant; dans la position 2, l’entretien est impossible quand le brûleur est fixé à la chaudière, et les positions 3, 4 et 5 sont interdites pour des raisons de sécurité. si le brûleur n’est pas destiné à être monté de manière normale (position 1), il faut en tenir compte lors du choix du brûleur.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
3 démarrage des brûleurs à mazout
Fixation sur la chaudière
Le brûleur est généralement fixé sur la chaudière au moyen d’une bride dont les dimensions sont conformes à la norme En 226.
40
Dimensions du brûleur
Dimensions de la bride Dimensions de la bride En 226
Cette bride est fixée à la porte de la chaudière à l’aide de boulons et une garniture de bride est interposée entre les deux. Le brûleur est fixé à cette bride. Les accessoires nécessaires (p.ex. le tuyau de recirculation) doivent être fixés au brûleur avant le montage de ce dernier. attention: respectez les valeurs qui figurent sur les dessins de montage, notamment l’épaisseur de la tôle de la chaudière, la profondeur minimum ou maximum à laquelle le tube du brûleur doit se trouver dans la chaudière, etc.
Exemple de montage d’un brûleur sur une chaudière:
• Montez éventuellement la conduite de recirculation (1) sur la tête du brûleur (2) et fixez-la à l’aide de la vis (3 - voir fig. 2) . attention: respectez les bonnes dimensions.
• placez la vis et deux écrous dans la bride (4 - voir fig. 4).
• si nécessaire, agrandissez les trous dans la garniture de la bride
(5 - voir fig. 5).
• Fixez la bride (4) à la tôle de la chaudière à l’aide des vis (7) et (si nécessaire) des écrous (8) en interposant la garniture de la bride
(5) (voir fig. 3).
Fixation du brûleur à la chaudière
3 démarrage des brûleurs à mazout
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
installation hydraulique
Le brûleur est raccordé à l’aide des flexibles à mazout fournis, lesquels sont raccordés à la pompe. La pompe est équipée d’une installation bitube. si le raccordement se fait avec une seule conduite, il faut retirer la vis de by-pass de la pompe (voir manuel du fabricant).
fonctionnement bi-tube: avec vis (A) fonctionnement monotube: sans vis (A)
raccordement monotube, vis de by-pass retirée
fonctionnement bi-tube: vis sans anneau de circulation (A) fonctionnement monotube: anneau de circulation est placé sur la vis (A)
raccordement bitube
Les conduites de mazout doivent être raccordées de manière à ce que les flexibles ne soient pas tordus et que tout soit raccordé sans tension. La tuyauterie du mazout doit comprendre un filtre dans la conduite d’aspiration. toutes les conduites de mazout doivent être posées suivant les lois et normes locales, avec des matériaux autorisés suivant ces normes. La longueur maximale et la différence de hauteur de la conduite d’aspiration sont déterminées sur base des instructions du fabricant. La conduite d’aspiration contient un clapet antiretour à quelques centimètres de distance du fond du réservoir
(voir chapitre 1).
si le niveau de mazout dans le réservoir peut arriver plus haut que le niveau du brûleur, il y a lieu d’appliquer une protection anti-siphon.
Les différences de hauteur maximales autorisées ne peuvent pas être dépassées et toutes les conduites doivent être étanches à l’air.
Emplacement du réservoir par rapport au brûleur raccordement du réservoir à mazout
41
42
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
3 démarrage des brûleurs à mazout raccordements électriques
Les raccordements et les travaux électriques doivent être exécutés par un professionnel. Les instructions et les recommandations en vigueur doivent être respectées. Il y a lieu de contrôler si la tension du réseau correspond à la tension nominale de service de 230v, 50 Hz.
Le brûleur et le générateur sont reliés entre eux par un connecteur multipolaire.
Attention
X7: chaudière à fiche européenne
Xp7: brûleur à fiche européenne ts: aquastat de sécurité tL: aquastat limiteur (aquastat de réglage) s3: témoin de dérangement h1: compteur horaire sur certains brûleurs, il n’est pas possible de permuter la phase et le conducteur neutre. les brûleurs ont été agréés pour un fonctionnement intermittent. Cela veut dire qu’ils doivent s’arrêter au moins une fois par 24 heures, afin que le coffret de contrôle automatique puisse contrôler l’efficience au démarrage. Cet arrêt est habituellement assuré par l’aquastat de réglage de la chaudière. si ce n’est pas le cas, il faut monter une minuterie en série avec l’aquastat de réglage; elle fera s’arrêter le brûleur au moins une fois par 24 heures.
Contrôle préalable à la mise en service
Les points suivants doivent être contrôlés avant la mise en service:
• la pression d’eau dans le circuit de chauffage;
• le circulateur sous tension;
• l’état de fonctionnement du régulateur de tirage dans la cheminée (si présent);
• si l’alimentation est assurée à la tension (230 v) du coffret de commande de la chaudière;
• le niveau de mazout dans le réservoir;
• les raccordements des flexibles (aspiration/retour, étanchéité):
• les robinets d’arrêt du mazout (ouverture);
• la tête du brûleur (mise au point);
• les électrodes d’allumage (mise au point);
• les thermostats (mise au point).
avant la mise en service, du mazout est aspiré à l’aide d’une pompe à main. pour sa mise en service, le brûleur est doté d’une alimentation
électrique. pour désaérer complètement le circuit, la vis de purge est ouverte sur le filtre à huile. pendant la purge d’air, la dépression ne peut pas être supérieure à 0,4 bar. on coupe le brûleur quand le mazout y arrive sans bulles de gaz et que le filtre est entièrement rempli de mazout. a ce moment, la vis de purge est refermée.
4 réglage d’un brûleur à mazout - mise en serviCe
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
4 réGLaGE D’Un BrûLEUr à MazoUt -
MIsE En sErvICE
Puissance calorifique
min./max. kW
21
L 01.40
26
Débit de fuel
min./max. kg/h
1,8 2,2
Gicleur Danfoss 60°S
Gicleur Danfoss 45°S
Pression de pulvérisation
gph
0,5 gph bar
11
0,6
11
Régulation air
Tambour
Tête
Recyclage
echelle echelle (cote Y) cote C position
5
1
9
5
10
5
5
1
Conformément à la directive rendement 92/42/CEE, le montage du brûleur sur la chaudière, le réglage et les tests sont exécutés suivant le manuel de la chaudière. Cela comprend aussi le contrôle de la teneur en Co et en Co
2
dans les gaz de combustion, la température des gaz de combustion et le rendement. En fonction du débit demandé à la chaudière, le gicleur, la pression de pompage, le réglage de la tête du brûleur et le réglage du volet d’air sont déterminés suivant les instructions du fabricant. nous retrouvons généralement ces instructions dans un tableau du manuel du brûleur. Les valeurs figurant dans ce tableau ont été obtenues sur des chaudières CEn (selon
En 267) et concernent 12,5% de Co
2
au niveau de la mer (1.013 hpa) et à une température de 20°C de l’air ambiant et du mazout, à une pression de 0 mbar dans la chambre de combustion.
Les réglages de base du brûleur sont indiqués par le fabricant. Ces réglages de base sont le point de départ pour le réglage ultérieur de la combustion.
Les valeurs de réglage indiquées ci-dessus sont des réglages de base.
Les valeurs qui figurent dans les cadres marqués en gras correspondent aux réglages d’usine. Dans les cas normaux, le brûleur peut
être mis en service avec ces réglages. Contrôlez en tout cas soigneusement les valeurs de réglage. Des corrections peuvent s’avérer nécessaires pour l’installation spécifique. Les valeurs de combustion correctes sont obtenues avec les gicleurs que le fabricant mentionne dans son manuel. Ces réglages doivent être contrôlés par un technicien agréé et, au besoin, adaptés afin d’obtenir une combustion dans la fourchette des valeurs légales.
30
L 01.42
36
2,5 3,0
0,6
11
0,75
11
40
3,4
0,85
L 01.55
47
4,0
11
1,0
11
52
4,4
1,1
11
59
4,9
1,25
11,5
L 01.95
73
6,1
1,50
11,5
80
6,7
1,75
11,5
5
1
10
5
7
1
13
7
15
10
10
1
15
15
15
1
18
20
20
1
7
10
15
-
12
5
10
-
12
10
15
tableau des réglages de base d’un brûleur à mazout
43
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4 réglage d’un brûleur à mazout - mise en serviCe
4.1 adaptation du réglage à l’installation
après le contrôle des réglages de base, nous allons faire démarrer le brûleur et effectuer les mesurages nécessaires afin de régler le mieux possible la combustion. avant de faire démarrer le brûleur, nous calculons le gicleur correct et nous vérifions quels sont la marque correcte, le type de gicleur correct et l’angle correct dans le manuel du fabricant.
4.2 plan phasé
raccordement du manomètre et du vacuomètre
1. Contrôlez les réglages de base.
2. ouvrez tous les clapets et robinets de fermeture dans les conduites de mazout.
3. remplissez de mazout la conduite d’aspiration et le filtre à l’aide d’une pompe à mazout manuelle avant d’enclencher le brûleur.
4. Enclenchez l’interrupteur principal.
5. Enclenchez l’interrupteur de l’installation. Quand le témoin de dérangement s’allume, enfoncez la touche de déverrouillage sur le brûleur.
6. réglez la pression de mazout et contrôlez le vide.
» Le fabricant a réglé la pression de mazout avec un gicleur déterminé et à une pression déterminée en fonction de la puissance, suivant les valeurs figurant dans le manuel (contrôlez si cette valeur convient pour l’installation).
» Déclenchez l’interrupteur principal.
» Dévissez le bouchon protecteur ‘p’ de la pompe à mazout.
4 réglage d’un brûleur à mazout - mise en serviCe
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
» Dévissez le bouchon protecteur ‘v’ de la pompe à mazout
(selon la manière dont la citerne à mazout est installée, du mazout peut s’écouler de la pompe).
» vissez le manomètre (plage de mesure de 0 à 25 bar) et le vacuomètre (plage de mesure de 0 à -1 bar); raccordez les appareils de mesure sans fuite) avec une bague en métal ou en aluminium ou une rondelle). Utilisez de préférence des appareils de mesure à bain de glycérine pour atténuer les vibrations de l’aiguille.
» Enclenchez l’interrupteur principal et mettez le brûleur en service (l’électrovanne s’ouvre).
» Lisez la pression de mazout et le vide de la pompe sur le manomètre et le vacuomètre (le vide ne peut pas dépasser 0,4 bar pour une différence de niveau de 3 à 4 mètres entre la pompe
à mazout et le fond du réservoir). si le vide est supérieur à 0,4 bar, il y a lieu de contrôler l’encrassement des filtres et le circuit
(diamètre correct de la conduite de mazout pour le débit de mazout demandé sur la distance demandée).
» Corrigez au besoin le réglage de la pression de mazout sur la vis de réglage de la pression de la pompe à huile (voir manuel du brûleur). En tournant vers la droite, vous faites monter la pression; en tournant vers la gauche, vous faites baisser la pression.
» Contrôlez les valeurs d’émission après le réglage de la pression de mazout correcte (manuel du fabricant et tableau des valeurs d’émission suivant la législation locale).
» Déclenchez l’interrupteur principal.
» Dévissez le manomètre et le vacuomètre.
» revissez les bouchons de protection ‘p’ et ‘v’ (contrôlez si la garniture n’est pas endommagée et remplacez-la au besoin).
» Mettez le brûleur en service et contrôlez si les bouchons de protection ne fuient pas.
raccordement du manomètre et du vacuomètre
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
4 réglage d’un brûleur à mazout - mise en serviCe
réglage le volet d’air = régulation primaire régulation d’air secundaire
7. Corrigez le débit d’air – la plupart des brûleurs sont équipés d’une double régulation de l’air. Le volet d’air du côté pression du ventilateur sert au préréglage du débit d’air (quantité d’air) tandis que la ligne-gicleur réglable sert au réglage fin du débit d’air.
» au départ des réglages d’usine (manuel), nous allons d’abord régler le volet d’air au, de manière à avoir le plus petit excès d’air possible. pour ce faire, nous mesurons l’indice de fumée et nous réglons le volet d’air de manière à obtenir un indice de suie de 0 sur l’échelle de Bacharach. a cet effet, nous réduisons la quantité d’air par petites étapes jusqu’au moment où nous obtenons une petite quantité de suie. Ensuite, nous rouvrons un peu le volet d’air jusqu’à ce que la suie ait disparu (faites toujours ces modifications par petites étapes, en remesurant à chaque fois).
» Quand il n’y a plus de suie, nous pouvons poursuivre le réglage du brûleur au moyen de notre analyseur de fumées en modifiant la position de l’accrocheur de flamme (ligne-gicleur) – vers l’avant pour plus de Co
2
, vers l’arrière pour moins de Co
2
.
» surveillez constamment tous les paramètres pendant le réglage fin (surtout la valeur Co), afin qu’ils ne puissent pas monter à un niveau inacceptable (détérioration des cellules de mesure).
répartition de l’air dans le tube à fumée
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répartition de l’air dans le tube à fumée
4 réglage d’un brûleur à mazout - mise en serviCe
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
Mesurage de la pression du ventilateur
Attention
» si le brûleur est équipé d’un nipple de mesure de pression, nous devons aussi mesurer la pression du brûleur et la contrôler dans le manuel. (Les pressions déviantes provoquent une combustion de mauvaise qualité et instable. si la pression statique du brûleur doit se situer entre 3,2 et 3,6 mbar, nous respecterons ces valeurs.)
» Chaque fois que nous changeons quelque chose au réglage de l’air, nous devons contrôler les valeurs d’émission.
» Le réglage fin du brûleur est correct quand toutes les valeurs d’émission se situent dans la fourchette légale. Comme tous les types de brûleurs n’arrivent pas aux mêmes valeurs d’émission, contrôlez toujours dans le manuel de l’appareil les valeurs de mesure correctes préconisées par le fabricant.
Attention
Veillez à ce que le tube de fumées soit raccordé sans fuites au raccord de la chaudière, un faux tirrage provoque des erreurs dans les valeurs mesurées.
Certains brûleurs ont encore un troisième réglage de l’air qui permet d’adapter le refoulement du ventilateur en fonction de la résistance de la chaudière. Quand une pression d’air élevée est désavantageuse (notamment en cas de grande dépression dans la chambre de combustion), il est possible de la réduire en modifiant la position du déflecteur. a cette fin, nous devons desserrer la vis de fixation, effectuer les nouveaux réglages et resserrer la vis. mais il y a lieu d’utiliser un manomètre pour contrôler la pression du brûleur. Certains fabricants ont prévu cette troisième possibilité de réglage, alors que, chez d’autres, cette régulation se situe à l’intérieur du brûleur. si nous ne possédons pas d’informations à propos de cette régulation, il est généralement plus judicieux de ne pas y toucher. en effet, des réglages erronés peuvent dérégler le bon fonctionnement du brûleur. nous devons aussi toujours noter soigneusement tout ce que nous modifions, afin de pouvoir revenir aux réglages d’usine si le résultat est moins bon.
régulation interne
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
4 réglage d’un brûleur à mazout - mise en serviCe
appareil de mesure
8. Contrôlez toutes les valeurs mesurées avec le capot monté sur le brûleur et la porte de la chaufferie fermée (conditions normales de service).
9. a la fin, vous devez absolument contrôler à nouveau l’indice de fumée, arrêter le brûleur et le faire redémarrer. pour garantir un fonctionnement stable du brûleur, le démarrage ne peut pas s’accompagner de grandes variations de pression (si l’appareil de mesure peut mesurer une valeur maximum de Co ou la valeur de pic mesurée pendant la série de mesures, veillez à ce que cette valeur de pic soit au maximum 3 à 4 fois plus élevée que la valeur Co mesurée pendant le fonctionnement stable: cela signale un démarrage correct). Un brûleur doit fonctionner tout au long de l’année avec un rendement aussi élevé que possible.
10. n’exagérez pas au moment de la mise au point du brûleur. Un brûleur fonctionne mieux avec un rendement constant (p.ex.
93%) que s’il atteint un très haut rendement pendant quelques semaines (ou quelques mois) après quoi la chaudière commencera à s’encrasser, ce qui entraîne une perte de rendement et plus de travail lors de l’entretien suivant.
11. notez toutes les valeurs mesurées sur l’attestation de combustion et attachez éventuellement le protocole de mesure imprimé
à cette attestation.
5 entretien
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
5 EntrEtIEn
L’entretien d’une installation de chauffage au mazout comprend:
• le nettoyage de la cheminée;
• le nettoyage du tube de raccordement entre la cheminée et la chaudière;
• le nettoyage de la chaudière;
• le nettoyage du brûleur et le contrôle de ses éléments;
• un contrôle de la combustion.
5.1 nettoyage de la cheminée
Le ramonage mécanique de la cheminée est une obligation annuelle pour les installations au mazout. Ce ramonage peut être effectué par un ramoneur ou un technicien agréé, et peut se faire par le bas ou par le haut. si la cheminée est ramonée depuis le toit, le ramonage se fait généralement avec une brosse (hérisson) adaptée aux dimensions et à la forme du conduit de fumées et à laquelle est fixé un poids.
Le poids est introduit dans la cheminée à l’aide d’une corde et la suie
éventuelle est décollée de la paroi par des mouvements de va-etvient de la brosse. Le ramonage par le toit implique des risques et il y a donc lieu de vérifier la stabilité de la cheminée et l’accessibilité du toit avant de pouvoir ramoner la cheminée. L’assurance accidents du travail doit également être adaptée: cette activité n’est pas toujours couverte, en raison du risque plus grand qu’elle implique.
Une manière plus sûre de ramoner la cheminée est de le faire par le bas, par la trappe de ramonage présente dans la chaufferie. Cela se fait généralement en introduisant des perches souples dans la cheminée. Une brosse (hérisson) adaptée à la forme et aux dimensions du conduit de fumées est montée à l’extrémité de ces perches. La cheminée est ramonée par des mouvements de va-et-vient du hérisson et l’on rajoute des perches jusqu’à ce que toute la cheminée soit ramonée, depuis la chaufferie jusqu’au toit.
Contrôlez toujours la hauteur de la cheminée pour être certain que vous avez ramoné toute la cheminée. Une cheminée non ramonée peut être la cause d’un mauvais fonctionnement de la chaudière: si les gaz de combustion ne parviennent pas à s’échapper facilement, la combustion ne peut pas se dérouler correctement et un excès de suie peut se produire; de ce fait, le brûleur se mettra en dérangement et un feu de cheminée risque de se produire.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
5 entretien
5.2 nettoyage du tube de raccordement entre la cheminée et la chaudière
pour pouvoir nettoyer le tube de raccordement, il faut que ce dernier soit démontable ou qu’une trappe de ramonage ait été prévue. remontez le tube après nettoyage et veillez à la qualité du raccordement tant du côté de la cheminée que du côté de la chaudière.
Un tube de raccordement mal raccordé à la chaudière (ouvertures) laisse entrer un air parasite qui peut avoir une grande influence sur les résultats des mesures. En effet, nous ne mesurons pas les valeurs correctes et on dirait que le brûleur fonctionne mal, alors que le seul problème est un tube de raccordement mal raccordé. C’est aussi généralement dans ce tube qu’est pratiquée l’ouverture de mesure par laquelle nous effectuons le contrôle de la combustion. si le tube de raccordement n’a pas de trappe de ramonage et est monté de manière fixe dans la cheminée, il faut le dégager, le nettoyer puis le remonter. Un raccordement non nettoyé entre la cheminée et la chaudière peut provoquer un mauvais fonctionnement de l’appareil.
5.3 nettoyage de la chaudière
nettoyage de la chaudière
La chaudière doit être nettoyée suivant les instructions du fabricant
(consulter toujours le manuel, surtout si c’est la première fois que vous devez entretenir un appareil). En général, une brosse spéciale, adaptée aux dimensions de la chaudière, est fournie avec celle-ci. La chaudière doit toujours être nettoyée par un technicien agréé. si le client a déjà nettoyé la chaudière, vous devez toujours la contrôler vous-même et recommencer le nettoyage si nécessaire, avant de remplir l’attestation de nettoyage). toutes les chaudières ne se nettoient pas facilement par l’avant, il faut parfois aussi enlever l’arrière de la chaudière. Une chaudière mal nettoyée aura un moins bon rendement et, après quelques années, la suie qui s’est déposée partout et qui est alors difficile à enlever peut poser des problèmes. pour obtenir un bon rendement, suffisamment
élevé, il est important que l’entretien soit effectué correctement par un professionnel.
Contrôlez aussi les garnitures entre les éléments d’une chaudière en fonte ainsi que les garnitures dans les portes et les trappes de ramonage. remplacez les garnitures endommagées, car il est important que la chaudière soit étanche.
5 entretien
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5.4 nettoyage du brûleur et contrôle des éléments
L’entretien d’un brûleur à mazout doit être effectué par un technicien agréé suivant les instructions d’entretien du fabricant.
L’entretien comprend au moins les opérations suivantes:
• nettoyage extérieur et enlèvement complet des saletés, poussières et résidus de mazout.
• nettoyage du boîtier du ventilateur, du ventilateur et du volet d’air
• nettoyage de la bouche du brûleur
• remplacement du gigleur
• nettoyage des électrodes et contrôle de l’absence de fissures sur les isolateurs (mauvais allumage)
• nettoyage de l’accrocheur de flamme
• Contrôler si les câbles haute tension ne sont pas endommagés et les nettoyer
• nettoyer les filtres:
» Inspecter le filtre de la pompe et le nettoyer ou le remplacer s’il est encrassé
» Démonter le filtre sur la conduite d’aspiration et le nettoyer ou remplacer l’élément filtrant
• Contrôler visuellement les fuites éventuelles des raccords souples
(flexibles à mazout), les robinets d’arrêt et les raccords
• remarques:
» L’accrocheur de flamme, les tiges des électrodes, la bouche du brûleur et le boîtier du ventilateur peuvent se nettoyer à l’aide d’une brosse métallique souple (laiton).
» nettoyez prudemment le ventilateur à la brosse douce (afin de ne pas l’endommager du tout). Le ventilateur est équilibré: n’enlevez surtout pas le contrepoids éventuellement présent lors du nettoyage. Une ou deux lames endommagées peuvent provoquer des vibrations et des nuisances sonores. Un ventilateur endommagé doit être remplacé.
» pour les isolateurs, il vaut mieux utiliser un chiffon et un dégraissant.
» Comme du gigleur est un organe de précision, il ne peut en aucun cas être nettoyé avec un objet. si vous n’avez pas un nouvel injecteur sous la main, plongez-le dans un solvant et remontez-le sans le sécher.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
5 entretien
Quelques points qui méritent une attention particulière:
• Contrôler le contrôleur de flamme:
» retirer le contrôleur de flamme de la bride
» nettoyer le contrôleur de flamme
Contrôle de sécurité
Démarrage du brûleur avec contrôleur de flamme couvert (assombri)
Démarrage du brûleur avec
contrôleur de flamme éclairé par une source lumineuse secondaire
Réaction
Déclenchement pour cause de dérangement à la fin du temps de sécurité
Déclenchement pour cause de dérangement après max. 40 sec
» Insérer le contrôleur de flamme dans la bride – respecter la position angulaire et la distance
Contrôle de sécurité
Fonctionnement du brûleur avec simulation d'extinction de la flamme
(débrancher la fiche de l'électrovanne pendant le fonctionnement)
Réaction
redémarrage suivi de déclenchement pour cause de dérangement à la fin du temps de sécurité
• Contrôler les raccordements électriques: vérifier si les connecteurs électriques sont bien branchés sur les composants du brûleur
• nettoyer le brûleur: mettre le brûleur en position entretien nettoyer le logement et le tube foyer, les électrodes d’allumage, le contrôleur de flamme et le ventilateur
Brûleur en position entretien a: accroche-flamme
B: électrodes d’allumage
C: contrôleur de flamme
D: turbine du ventilateur
position entretien pour remplacement du gicleur
• Fixez le capot du brûleur au carter du brûleur avec la ligne gicleur tournée vers le haut (position entretien) pour éviter la formation de bulles d’air pendant le remplacement du gicleur
• retirez les autres éléments de la ligne gicleur
(accroche-flamme a, électrodes C et contrôleur de flamme D).
• remplacez le gicleur F.
• remontez le tout (respectez les distances stipulées dans le manuel).
5 entretien
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
• remplacer le gicleur:
• Contrôler les électrodes d’allumage et rectifier leur position
Contrôler l’usure, l’encrassement et les cotes – les remplacer, le cas échéant.
Exemple de réglage des électrodes d’allumage
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
5 entretien
• nettoyer le filtre de la pompe à mazout et le remplacer, le cas échéant
Filtre de pompe Filtre de pompe
5.5 Contrôle de combustion
après l’entretien, il y a lieu de procéder à une nouvelle mise au point du brûleur et de contrôler les émissions. voir chapitre 4: “Réglage d’un
brûleur à mazout”.
6 élimination des pannes
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
6 éLIMInatIon DEs pannEs
Une panne et/ou l’arrêt d’un brûleur sont la plupart du temps causés par une mise au point incorrecte, un manque d’entretien ou un
équipement défectueux qui ne remplit plus les exigences imposées.
Certaines défectuosités ne gênent pas immédiatement le fonctionnement du brûleur mais, à terme, elles compromettront quand même son bon fonctionnement.
Il n’existe pas de règles fixes pour la détection des pannes. Cela dépend en grande partie de l’inventivité, de la perspicacité et de l’esprit logique du technicien chargé de du diagnostic.
pour ne pas perdre de temps, on commence par interroger le client sur la nature du dérangement. sa réponse peut généralement orienter la suite du diagnostic.
La plupart des pannes peuvent être classées dans un des groupes suivants:
• panne d’origine électrique;
• panne de l’allumage;
• panne hydraulique.
Il n’y a pas une séparation claire entre ces groupes parce qu’il y a toujours un certain rapport entre eux.
La manière la plus facile de détecter une panne est de suivre les instructions du fabricant. En règle générale, avant de démonter les
éléments, le technicien commence par contrôler l’alimentation en courant et en combustible ainsi que l’évacuation des gaz de combustion, et il essaye de remettre le brûleur en route. Cela permet habituellement de situer la panne.
Ensuite, le technicien doit juger lui-même s’il faut remplacer une partie du matériel. n’oubliez pas qu’une réparation hâtive et bâclée risque de provoquer rapidement une nouvelle panne. Bien souvent, il vaut mieux remplacer un élément défectueux plutôt que le réparer .
avant de considérer que l’installation est fiable, il faut encore vérifier les appareils de protection et de régulation.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
6 élimination des pannes
6.1 Liste d’outils
La première condition pour détecter une panne est évidemment de disposer de l’outillage nécessaire. Cet outillage se compose de:
• une valise de contrôle de brûleur avec appareil de mesure
électronique, qui contient également une règle à calcul pour déterminer le rendement et le choix des gicleurs, une échelle de
Bacharach pour l’indice de fumée, du papier filtre pour le test de fumée et des filtres de réserve pour l’appareil de mesure;
• un testeur de fumée (pompe à suie) pour contrôler l’indice de fumée;
• des fiches pour le contrôle et l’entretien de l’installation;
• un coffre à outils contenant assez d’outils pour monter et démonter le brûleur (tournevis, clés, pinces, lampe baladeuse, brosses nettoyer la chaudière, le brûleur et la cheminée, …);
• un bon multimètre.
6.2 Influence de la température sur les combustibles liquides et le fonctionnement du brûleur
pour éviter les problèmes, il est indispensable d’installer le réservoir de manière à le protéger des basses températures et du gel. Une baisse de la température extérieure ralentit en effet l’écoulement du combustible vers l’appareil de chauffage, ce qui provoque une diminution sensible de la puissance calorifique de l’appareil, alors qu’elle devrait justement augmenter pour conserver le même confort dans les pièces. La température extérieure peut même descendre jusqu’au point de trouble du mazout . a ce moment, l’approvisionnement en mazout de l’appareil n’est plus assuré.
6 élimination des pannes
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
6.3 pannes des brûleurs à mazout
Panne / Action
Le brûleur ne démarre pas, pas de panne affichée, pas de témoin allumé.
Le brûIeur ne démarre pas, une panne est affichée, le témoin lumineux est allumé, en cas de régulation numérique
Le brûIeur ne démarre pas, avec affichage d'une panne
Le brûIeur démarre, mais Ia fIamme ne se forme pas
La pompe ne peut pas aspirer de fiouI
Le brûIeur démarre, Ie fiouI ne sort pas du gicIeur
Cause de la panne
pas de tension le iimiteur de température de sécurité a arrêté ie brûieur le thermostat ne demande pas de chaleur mauvais raccordement électrique, conducteurs 'l1' et 'n' inversés ou régulation automatique du brûleur défectueuse
Solution
Contrôler ies fusibies de ia réguiation ou du socie de connexion, ies branchements
éiectriques et ia position de i’interrupteur instaiiation de ia réguiation et de i’interrupteur générai de chaufferie appuyer sur ia touche de réarmement de ia réguiation de chaudière
Contrôler le thermostat
Contrôler le raccordement électrique en cas de raccordement de phase correct, remplacer la régulation automatique du brûleur rempiacer ie moteur ou le condensateur moteur défectueux accoupiement entre ie moteur et ia pompe défectueux la pompe à huile ne démarre pas ou très péniblement préchauffeur de fioul défectueux electrodes d'aiiumage mai régiées electrodes d'aiiumage humides et saies isoiant des éiectrodes fendu transformateur d'aiiumage défectueux
Câbie d'aiiumage défectueux la pompe ne peut pas aspirer de fioui
Vannes d'arrêt du fiitre et/ou de ia conduite fioui fermées
Filtre bouché accoupiement entre ie moteur et ia pompe défectueux la conduite d'aspiration ou ie bocai du fiitre fuient
Fiexibies aspiration et retour intervertis
Dépression trop éievée dans ia con-duite d'aspiration (supérieure à0,35 bar) soupape externe d'amenée de mazout défectueuse bobine de i'éiectrovanne défectueuse pompe fioui défectueuse gicieur bouché remplacer l'accouplement nettoyer la pompe à huile ou la remplacer remplacer le préchauffeur de fioul
Corriger le réglage nettoyer ie bioc éiectrodes d'aiiumage et le positionner correctement rempiacer ie bioc éiectrodes d'aiiumage rempiacer ie transformateur d'aiiumage rempiacer ie câbie d'aiiumage monter un manomètre et un vacuomètre sur ia pompe et contrôier si ia pression est
étabiie (voir paragraphe suivant) ouvrir ces vannes nettoyer ie fiitre (préfiitre et fiitre de pompe) rempiacer i'accoupiement resserrer ies raccords fiietés. Contrôier i'étanchéité des conduites fioui et rétabiir i'étanchéité remplacer le bocal du filtre
Corriger ieur raccordement seion ies indications portées sur ia pompe
Contrôier ia section de ia conduite fioui. rempiacer ie fiitre Contrôler la vanne d'alimentation externe Contrôler l'encrassement des conduites Contrôler la soupape antiretour dans la citerne en hiver, surtout si le réservoir est installé à l'air libre, contrôler la température du mazout
(viscosité).
Contrôler la soupape externe d'amenée de mazout et la remplacer au besoin rempiacer ia bobine de i'éiectrovanne rempiacer ia pompe fioui rempiacer ie gicieur
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
6 élimination des pannes
Panne / Action
Lumière diffuse durant la phase de préventilation
Le brûIeur démarre, Ia fIamme se forme mais le brûIeur s’arrête après Ia période de mise en sécurité
La fIamme décolle durant Ie fonctionnement du brûIeur
L'aIIumage intervient Iors du fonctionnement
La flamme n'est pas stable
Le brûleur charbonne
Teneur en CO
2
trop faible
Température des gaz de fumées trop
éIevée
Le brûleur fonctionne mais le coffret de contrôle clignote en permanence
Cause de la panne
l'électrovanne de la pompe à fioul ne se ferme pas
Contrôleur de flamme défectueux electrodes d'allumage mal positionnées ou usées
Contrôleur de flamme encrassé le contrôleur de flamme ne reçoit pas assez de lumière
Contrôleur de flamme défectueux boîtier de contrôie de brûieur défectueux
Dépôt de coke sur le tube foyer ou sur l'accroche-flamme
Solution
remplacer l'électrovanne remplacer le contrôleur de flamme
Contrôler les électrodes d'allumage, les remplacer si nécessaire nettoyer le contrôleur de flamme nettoyer l'accroche-flamme remplacer le contrôleur de flamme remplacer le boîtier de contrôle de brûleur
Dépôt de coke sur le gicleur et les électrodes air dans ia conduite d'aspiration gicleur défectueux brûleur mal réglé accroche-flamme encrassé
Contrôleur de flamme encrassé accroche-flamme encrassé gicleur encrassé ou défectueux pression excessive du ventilateur
Débit de mazout trop élevé manque d'air ou excès d'air
Dépression insuffisante dans la cheminée gicleur défectueux pas de tube de combustion mauvais réglage air parasite dans le système
Débit de fioul trop élevé
Chaudière encrassée
Diagnostic de l'interface nettoyer le tube foyer
Vérifier le bon angle du gicleur, vérifier la position des électrodes rendre étanches la conduite et le filtre remplacer le gicleur régier ies vaieurs initiaies et les adapter si nécessaire nettoyer l'accroche-flamme nettoyer le contrôleur de flamme nettoyer l'accroche-flamme remplacer le gicleur mesurer ia pression du ventilateur par ie nipple de mesure du carter du brûleur. régier ia position du voiet d'air et/ou de ia iigne de gicieur de manière à ne pas dépasser la pression statique du brûleur régler correctement la pression de mazout ou monter un gicleur correct
Contrôler le réglage. Contrôler et nettoyer la turbine du ventilateur. Contrôler l'aération de la chaufferie
Contrôler la cheminée et le conduit de fumée rempiacer ie gicieur, monter un gicieur correct installer un tube de combustion
Contrôler le réglage mastiquer ie raccord tube de fumées/buse de ia chaudière. resserrer ies vis de fixation de ia porte de ia chambre de combustion et de ia trappe de ia buse de fumées adapter ie débit à ia puissance nominaie de ia chaudière nettoyer ia chaudière. Contrôler ie régiage du brûieur et le corriger si nécessaire maintenir la touche de déverrouillage enfoncée > 3 sec
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6 élimination des pannes
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Panne / Action
Le brûleur démarre brièvement au moment de la mise sous tension, puis s'arrête et donne un code de dérangement
Cause de la panne
le coffret de contrôle a été arrêté intentionnellement
Solution
remettre le coffret de contrôle en marche
La pression de mazout est instable
Le brûleur continue à brûler
Le brûleur ne démarre pas du premier coup
Le brûleur démarre avec un bang
présence d'air dans le mazout
à cause d'une fuite
Dépression trop élevée
à cause d'un filtre colmaté
Dépression trop élevée à cause d'une conduite d'aspiration écrasée le régulateur de pression est encrassé ou l'interrupteur de pression est défectueux l'électrovanne ne se referme pas air dans la ligne de gicleur ou dans le porte-gicleur le mazout s'écoule de la conduite d'aspiration à cause d'un clapet antiretour défectueux, d'un clapet antiretour encrassé dans la citerne, ou d'une petite fuite l'allumage ne se fait pas entre les électrodes mais entre une électrode et la tête de brûleur, l'accrocheur de flamme ou le gicleur après quelques tentatives de démarrage dans une chaudière chaude, des vapeurs de mazout se forment et explosent brusquement réparer la fuite nettoyer le filtre réparer la conduite nettoyer ou réparer, ou remplacer la pompe remplacer ou nettoyer eliminer l'air réparer le clapet antiretour ou le remplacer, réparer la fuite
Contrôler la position des électrodes si le brûleur ne démarre pas après plusieurs tentatives, il vaut mieux en rechercher la cause que de continuer à essayer de faire démarrer le brûleur
Remarque
Cette liste n’entend pas être complète et sert uniquement à vous mettre sur la bonne voie. il est important de connaître le fonctionnement du brûleur et d’essayer de suivre ce qui se passe ou ne se passe pas pendant le démarrage de l’appareil. il est extrêmement important de bien connaître le fonctionnement d’un brûleur à mazout.
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6 élimination des pannes
Origine de la panne
Le brûleur ne fonctionne pas
Cause Contrôle
electrique Circuit de commande tension d'alimentation
Fusibles protection thermique thermostat assemblages
Le brûleur ne fonctionne pas et son relais se bloque
electrique le moteur n'est pas alimenté raccordement relais de brûleur phase de démarrage (condensateur et bobinage d'induit) moteur mécanique moteur grippé pompe
Le moteur tourne, il n'y a pas de flamme et le relais de brûleur se bloque
electrique
Combustible mécanique pulvérisation sans flamme allumage relais de brûleur electrovanne alimentation pompe rapport combustible / air comburant transformateur electrodes
О arc
О isolant
Câbles à haute tension relais de brûleur raccordement
Fonctionnement correct réservoir admission d’air ou colmatage (utilisation du vacuomètre) injecteur bouché accouplement aspiration (utilisation du vacuomètre) le régulateur de pression
Débit de carburant
Débit d'air
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6 élimination des pannes
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Origine de la panne Cause Contrôle
Le moteur tourne, la flamme se forme et le relais de brûleur se verrouille (position de sécurité)
electrique
Flamme instable
Détecteur de flamme rapport combustible / air comburant
Cellule relais de brûleur
Débit de combustible
Débit d'air mécanique electrovanne etanchéité de la vanne pendant le prérinçage
Le brûleur fonctionne, mais avec une flamme instable (à-coups, retour de flamme)
Flamme instable rapport combustible / air comburant adaptation du brûleur / de la chaudière
Débit de combustible
Débit d'air
Caractéristiques du brûleur et de la chaudière
Conduites gicleur endommagé réservoir admission d'air et colmatage (utilisation du vacuomètre mauvaise combustion présence d'eau
Contrôle de combustion pression cheminée
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7 rendement
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7 rEnDEMEnt
La principale tâche du générateur est de capter l’énergie qui s’est libérée lors de la combustion pour la transmettre à un fluide caloporteur : eau ou air.
En théorie, toute la quantité de chaleur produite par la combustion est transmise au fluide caloporteur. Mais dans la pratique, on n’atteint jamais ce résultat parce qu’il faut tenir compte des pertes.
La chaleur utile est la chaleur absorbée par le caloporteur en se réchauffant. La perte globale est la quantité de chaleur inutilisée. La chaleur utile est donc la chaleur produite moins les pertes.
Le rendement nominal est le rapport entre la chaleur utile et la chaleur produite.
rendement = la chaleur utile la chaleur produite
7.1 Déperditions de chaleur
Le rendement de combustion (ŋ c
) est la mesure dans laquelle le combustible est brûlé. Dans un ensemble chaudière/brûleur optimaz
2005, le rendement de combustion doit être d’au moins 93%.
Les 7% restants sont des déperditions qui peuvent être subdivisées en deux catégories:
• perte par les fumées;
• perte par l’ambiance.
7.1.1 La perte par les fumées
La perte par les fumées est la principale perte. Il en existe deux types:
la perte par les composants solides ou gazeux imbrûlés, appelée ‘perte par chaleur latente’
La perte par les composants solides ou gazeux imbrûlés est toujours très limitée. Dans le pire des cas, il s’agit d’environ 0,1%. Le danger est plutôt représenté par l’accumulation de ces particules sur les parois du foyer. Un dépôt de 1 mm de suie suffit pour faire monter de +30°C la température des gaz de combustion.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7 rendement la perte par les fumées, appelée ‘perte par la chaleur sensible’
Les deux facteurs qui jouent un rôle dans la détermination de la déperdition par la chaleur sensible sont la teneur en Co
2 rature des gaz de combustion.
et la tempé-
Le mesurage de la teneur en Co
2
indique indirectement la valeur de l’excès d’air admissible dans le générateur. Cet excès d’air veut dire qu’une quantité inutile d’air a été réchauffée. Le rapport entre la teneur en Co
2
théorique et mesurée indique l’excès d’air.
La température des gaz de combustion à la sortie du générateur est directement proportionnelle à la perte par la chaleur sensible. pour limiter au maximum cette perte, la température des gaz de fumée à la sortie de la chaudière devrait être aussi basse que possible.
or, les fumées doivent encore traverser la cheminée et la quitter à une température plus élevée afin d’éviter la condensation (point de rosée acide).
Il y a donc un compromis à trouver, lequel peut seulement être atteint quand on tient compte de l’ensemble de l’installation (brûleur, générateur, cheminée). Cette température, mesurée à la sortie de la chaudière, change en fonction du type de générateur, de très basse
(chaudière à condensation) à un maximum de 250°C en passant par
130°C.
7.1.2 La perte par l’ambiance
la perte par rayonnement, convection et conduction depuis la paroi extérieure du générateur (en fonction de l’isolation)
Ces déperditions sont difficiles à calculer parce qu’elles dépendent du type de générateur et de son isolation thermique. La valeur moyenne pour un générateur est d’environ 1%.
la perte à l’arrêt du brûleur
si le brûleur n’est pas équipé d’un volet d’air à fermeture automatique à l’arrêt, il y a en permanence de l’air qui parcourt la chaudière, si bien que le flux d’air froid refroidit l’eau présente dans la chaudière et provoque des pertes de chaleur.
Les pertes dépendent du type de brûleur, du générateur et de la dépression de la cheminée.
Dans les anciennes chaudières, la perte peut être très élevée (de 2% à
6% de la puissance nominale).
Une isolation quasi parfaite de l’échangeur de chaleur, un volet d’air à fermeture automatique sur le brûleur à mazout et une technique de régulation adéquate permettent de limiter la déperdition.
7 rendement
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7.2 rendement de combustion et pertes par la cheminée
si nous disposons d’un indice de fumée correct, de la teneur en Co2 et de la température réelle des gaz de combustion, nous pouvons calculer le rendement à l’aide de la formule de siegert (par exemple):
ŋ c
= 100 - k θ g
θ
%CO a
2
où: ŋ c
= le rendement de combustion;
θ g
= la température des gaz de combustion à la sortie de la chaudière;
θ a
= la température de l’air comburant aspiré par le brûleur;
%Co
2
= la teneur en dioxyde de carbone des gaz de combustion; k = un coefficient qui peut être déterminé comme suit: k = (0,008 x
% Co
2
) + + 0,48.
Le coefficient k peut aussi être déterminé à l’aide d’un graphique. Le rendement de combustion peut également être déterminé à l’aide d’une réglette graduée présente dans la valise de combustion ou d’un nomogramme.
Le rendement de combustion d’une installation moderne devrait dépasser les 91%.
Il est possible d’améliorer la teneur en Co
2
de différentes manières:
• un réglage adéquat de l’excès d’air (λ = 1,20): pas trop ni trop peu, afin que le combustible et l’air comburant se lient le mieux possible;
• la détermination du gigleur, adaptée à la puissance nominale de la chaudière ou le type d’injecteur prescrit par le fabricant de la chaudière;
• La détermination de la pression de la pompe à fioul;
• la détermination de la quantité correcte d’air comburant (air total), en réglant le volet d’air primaire à l’entrée du ventilateur;
• la rectification de la position de l’accrocheur de flamme (aussi appelée réglage fin ou air secondaire) pour déterminer la teneur en Co
2
et en Co;
• le choix de la tête de combustion en fonction de la puissance du brûleur (certains brûleurs disposent en effet de têtes distinctes selon la demande de chaleur).
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7 rendement
exemple d’un calcul de rendement
après le réglage final d’une installation moderne, les valeurs suivantes ont été mesurées:
• teneur en Co
2
: 12,5%;
• θ g
: 175°C;
• θ a
: 15°C.
a combien s’élève le rendement de combustion?
Le coefficient k est donc égal à: 0,008 x 12,5 + 0,48 = 0,58
Le rendement de combustion ŋ c
=
ŋ c
= 100 - k θ g
θ
%CO a
2
ŋ = 100 - 0,58 175
15 = 100 - 7,42 = 92,476%
12,5
La diminution du rendement de combustion n’est pas supérieure
à 2% pendant la saison de chauffe. Le chauffagiste n’a aucun mal
à mesurer les éléments nécessaires pour calculer le rendement de combustion sur toute installation en fonctionnement.
pour obtenir un rendement maximum, le facteur est généralement réduit:
θ g
θ
%CO
2 a
La température dans la cheminée ne peut donc pas être trop élevée.
• réduire le numérateur:
» θ g
est la température des gaz de combustion, laquelle doit
être aussi basse que possible. C’est le cas avec les chaudières modernes, où la température de la cheminée est très basse.
Une température trop basse de la cheminée peut provoquer une condensation dans la cheminée. C’est pourquoi il est conseillé de toujours rester au-dessus du point de rosée (point de condensation) (le point de rosée théorique d’un mazout à teneur en soufre de 0,2% est de ± 50°C).
» θ a
est la température de l’air comburant.
» Il est indispensable de toujours prévoir une bonne amenée d’air ambiant en quantité suffisante pour garantir une combustion optimale. Un manque d’oxygène entraînerait en effet une combustion incomplète, et le brûleur pourrait se mettre en panne.
• augmenter le numérateur:
» En augmentant le numérateur, nous augmentons la teneur en Co
2
. Le maximum théorique (inaccessible) est de 15,2%
Les critères optimaz exigent un minimum de 12,5%. Dans la pratique, les combinaisons qui reçoivent l’agrément optimaz ont une teneur de 12,5% à 13,5%.
7 rendement
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
Calcul du coefficient k en fonction de la teneur en Co
2
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7 rendement
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Détermination du rendement de combustion
7 rendement
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7.3 Le rendement saisonnier global d’une installation de chauffage central
par rendement saisonnier d’une installation de chauffage central, nous entendons le rapport entre la quantité de chaleur utile pour chauffer les locaux et la quantité de chaleur fournie par le combustible. Des pertes de chaleur se produisent à la production, à la distribution, à la régulation et à l’émission, si bien que chaque phase se caractérise également par son rendement. L’étude distincte des différents phases donne une meilleure idée de leur incidence sur le rendement saisonnier de l’ensemble de l’installation de chauffage.
Le rendement saisonnier global de l’installation de chauffage central est le produit des différents rendements partiels:
ŋ s
= ŋ sk
. ŋ sd
. ŋ sr
. ŋ se
(%) où:
• ŋ s
= le rendement saisonnier global;
• ŋ sk
= le rendement saisonnier de la production de la chaudière ou le rendement nominal dans l’eau;
• ŋ sd
= le rendement saisonnier de la distribution (conduites);
• ŋ sr
= le rendement saisonnier de la régulation;
• ŋ se
= le rendement saisonnier de l’émission de chaleur des corps de chauffe.
Une partie du rendement est expliquée brièvement ci-dessous, depuis la combustion dans le foyer jusqu’à l’émission de chaleur dans les locaux.
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7 rendement
1 amenée de combustible
2 Brûleur
3 Chaudière (rendement de production de
50% à 105%)
4 système de distribution de chaleur
(rendement de distribution de 70% à
99%)
5 Emission (rendement d’émission de 90%
à 100%)
6 système de régulation (rendement de régulation de 86% à 98%)
7.3.1 Le rendement saisonnier de la production, ou rendement de la chaudière ou rendement nominal dans l’eau (ŋ
sk
)
Le rendement saisonnier de la production (ŋ sk
) est le rendement nominal moyen de la chaudière pendant la saison de chauffe. C’est le rapport entre la chaleur que la chaudière fournit pendant la période d’utilisation et l’énergie libérée lors de la combustion. Ce rendement tient compte non seulement des pertes pendant les périodes de fonctionnement du brûleur (pertes par la cheminée et pertes dans l’air ambiant par convection et rayonnement à travers les parois de la chaudière) mais aussi des pertes quand le brûleur est hors service, des pertes par rinçage d’air de la chambre de combustion dues au triage de la cheminée et des pertes dans l’air ambiant.
Beaucoup de personnes pensent que le rendement saisonnier de la production est beaucoup plus bas que le rendement nominal mesuré pendant un court essai à la puissance nominale en régime continu de la chaudière (rendement de combustion). La différence entre ce rendement de combustion et le rendement saisonnier de la chaudière dépend énormément de l’âge de la chaudière. avec les anciennes chaudières, on constate une très grande différence entre ces rendements (voir tableau ci-dessus: 50% à 105%). C’est surtout la conséquence de l’isolation de la chaudière et du chemin que les gaz de combustion doivent parcourir avant d’être évacués par la cheminée. Il y a une grande différence de construction entre les anciennes chaudières (chaudières au charbon transformées) et les nouvelles chaudières à haut rendement voire les chaudières à mazout à condensation.
Les chaudières modernes se sont tellement améliorées que le rendement nominal est très proche du rendement de combustion. La différence n’est que de quelques pour-cent.
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7 rendement
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
7.3.2 Le rendement saisonnier de la distribution (ŋ
sd
)
Le rendement saisonnier de la distribution (ŋ sd
) est influencé par les pertes des conduites qui traversent les locaux non chauffés. Ces pertes – souvent sous-estimées – dépendent du système de conduites
(type de chauffage - voir tableau ci-dessus: 70% à 99%):
• la longueur et la surface des conduites;
• l’isolation des conduites;
• la température moyenne de l’eau;
• la température ambiante moyenne.
Le rendement saisonnier de la distribution peut être amélioré par une isolation supplémentaire et un abaissement de la température moyenne de l’eau. Il vaut encore mieux choisir, dès la conception de l’installation, de faire passer le moins possible de conduites par le volume non chauffé.
7.3.3 Le rendement saisonnier de la régulation (ŋ
sr
)
pour obtenir la température souhaitée dans tous les locaux avec une régulation centrale, il faut souvent réaliser des températures moyennes plus élevées que la température de base, ce qui a pour effet qu’il faut augmenter le flux de chaleur indispensable, et que l’on consomme donc plus de chaleur que la valeur théorique.
Le rendement saisonnier de la régulation (ŋ sr férents facteurs:
) est déterminé par dif-
• le type de système de régulation;
• l’adéquation de ce système;
• la surchauffe indésirable;
• les locaux non chauffés;
• l’abaissement de la température la nuit;
• l’abaissement de la température en l’absence des occupants;
• le dosage correct de la chaleur (le débit d’eau correct dans l’installation).
Le rendement saisonnier de la régulation peut par conséquent se modifier en fonction de sa complexité et du sens de l’économie de l’exploitant. Le rendement saisonnier de la régulation peut se situer entre 86% et 98%.
71
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Le contrôLe et L’entretien de combustion
7 rendement
7.3.4 Le rendement saisonnier de l’émission de chaleur des corps de chauffe (ŋ
se
)
Des déperditions de chaleur supplémentaires sont causées par la perte de chaleur du corps de chauffe en direction de la paroi contre laquelle il est installé, par une installation défavorable qui empêche l’émission de chaleur et par la surchauffe tolérée au niveau des plafonds.
Le rendement saisonnier de l’émission de chaleur des corps de chauffe (ŋ se
100%.
) est déterminé par ces pertes et se situe entre 90% et
7.3.5 Calcul du rendement saisonnier de la production, ou de la chaudière ou rendement nominal dans l’eau (ŋ
sk
)
Le rendement saisonnier de la chaudière peut se calculer à l’aide de la formule de De Dietrich: ŋ sk
= ŋ wk
/ (t k
/f - 1) x q +1 où:
• ŋ wk
= = le rendement côté eau de la chaudière;
• t k
= la période de service de la chaudière pendant la saison de chauffe, en heures (5.160 ou 8.760 heures):
5.160 heures: sans production d’eau chaude sanitaire water (215 jours);
8.760 heures: avec production d’eau chaude sanitaire (365 jours).
• f = le degré de fonctionnement du brûleur (degré de sollicitation) pendant la saison de chauffe, en heures;
• q = les pertes d’entretien ou d’arrêt.
La perte d’entretien est exprimée en un pourcentage de la puissance nominale.
La perte d’entretien est la consommation à des fins d’entretien ou la chaleur nécessaire pour maintenir l’eau d’une chaudière à une température donnée sans transfert de chaleur aux corps de chauffe ou à la production d’eau chaude sanitaire.
exemple
Une chaudière ayant une puissance nominale de 21 kW.
Le rendement côté eau est de 90% = 0,9.
t k
= 5.160 heures f = 1.600 heures q = 0,8% = 0,008
Le rendement saisonnier de la production est alors de: ŋ sk
= 0,9 / (5160 / 1600 -1) x 0,008 + 1 = 0,88 = 88%
7 rendement
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
7.3.6 Calcul du rendement saisonnier d’une installation de chauffage central (ŋ
s
)
nous reprenons l’équation: ŋ s
= ŋ sk
. ŋ sd
. ŋ sr
. ŋ se
exemple
• ŋ sk
= 0,88
• ŋ sd
= 0,97
• ŋ sr
= 0,98
• ŋ se
= 0,96
• ŋ s
= 0,88 x 0,97 x 0,98 x 0,96 = 0,80 of 80%
Comme la consommation d’électricité du brûleur, de la pompe, des appareils de régulation et de commande est englobée dans la consommation principale, le rendement global de l’installation de chauffage baisse quelque peu.
pour obtenir un rendement saisonnier élevé, il faut donc que tous les rendements partiels soient eux aussi élevés.
Dans une installation moderne, correctement dimensionnée et bien installée, équipée d’appareils de régulation adéquats, bien réglée, bien commandée et bien entretenue, la valeur maximale que l’on peut atteindre en fonction du type de chaudière se situera entre 75% et 96% (75% à 80% pour une chaudière classique, et jusqu’à 92% et
96% pour une chaudière à condensation).
L’autre extrême est une installation vieillie, mal dimensionnée, mal installée, mal régulée, mal réglée, mal commandée et non entretenue.
Le rendement saisonnier de cette installation ne sera que de ± 50%.
En résumé, nous pouvons affirmer qu’il y a lieu d’essayer de réduire les déperditions de chaleur, de mieux maîtriser la consommation de chaleur et de faire mieux correspondre la production de chaleur aux besoins réels.
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74
8 amiante
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
8 aMIantE
8.1 Un matériau dangereux
L’amiante est un matériau qui, dans le passé, était souvent utilisé en raison de ses bonnes propriétés:
• résistant à la chaleur
• Ignifuge
• Inusable
• Bon isolant
• Bon marché
Corde d’amiante
Les fibres d’amiante présentent un danger car les fibres continuent de se fractionner pour former des fibres toujours plus petites et invisibles à l’œil nu. Elles sont tellement solides que notre corps humain ne peut détruire ces fibres. Une fois inhalées, elles peuvent s’insérer profondément dans les poumons et y rester. Les dégâts ne se font pas sentir tout de suite mais après quelques années, le risque d’asbestose
(comparable à la silicose) est important et bien réel. par ailleurs, une exposition à l’amiante peut se traduire des années plus tard par un cancer du poumon ou un mésothéliome. pour les fumeurs, le risque d’attraper l’une de ces maladies est encore bien plus élevé.
Feuille d’amiante
8.2 applications d’amiante
Corde d’amiante
En Europe, il est interdit de produire ou d’utiliser de l’amiante, mais il est présent dans beaucoup d’anciennes applications.
Généralement, l’amiante se présente sous forme liée, comme dans les tôles ondulées ou les tuyaux en fibre de ciment (tuyaux Eternit, par exemple). Dans ce cas-là, tant que les fibres restent liées, il n’y a pas de danger direct.
si l’amiante se présente sous forme non-liée (par exemple, la corde d’amiante souvent utilisée en guise de colmatage) ou si les applications liées ont été endommagées (par exemple, un tuyau isolant usé dans une ancienne installation de chauffage central), les fibres peuvent se détacher et se répandre.
Il faut toujours vérifier si le matériau sur lequel vous travaillez contient de l’amiante, afin que les mesures de protection nécessaires puissent
être prises.
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L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
8 amiante
8.3 travailler en présence d’amiante
protection contre l’amiante toute opération de désamiantage ne peut se faire que si vous avez reçu une formation spécifique. Les principaux travaux de démolition et de désamiantage, tels que l’enlèvement du flocage, ne peuvent
être effectués que par des entreprises spécialisées (agréées).
Certains travaux comprenant un risque limité d’exposition peuvent
être effectués par le personnel interne d’une entreprise. Il existe toutefois des prescriptions strictes en la matière: les travailleurs concernés doivent être inscrits sur une liste et avoir reçu au préalable une formation et des instructions écrites concernant toutes les mesures de précaution.
Ces obligations ne s’appliquent pas aux petits travaux spora-
diques à proximité d’amiante (pas d’obligation de déclaration, d’enregistrement, de formation ou de surveillance de la santé). Ces activités sporadiques sont:
• petit entretien, n’impliquant qu’un contact avec de l’amiante non friable pour lequel le risque que des fibres se détachent n’est pas présent;
• enlèvement de matériaux non endommagés, dans lesquels les fibres d’amiante sont solidement liées, sans les briser;
• encapsulage et enveloppement de matériaux en bon état contenant de l’amiante;
• surveillance et analyse de l’air et prise d’échantillons pour établir si un certain matériau contient de l’amiante.
Quelles mesures prendre?
La règle principale pour les travaux sur des matériaux contenant de l’amiante est simple: empêchez la formation de poussière.
• portez des équipements de protection adaptés (combinaison et gants jetables et protection respiratoire adaptée: masque avec filtre p3)
• Humidifiez le matériel à éliminer
• évitez d’endommager le matériau
• n’utilisez pas d’outils à rotation rapide (disqueuses, foreuses, etc.)
• Détachez précautionneusement les fixations
• travaillez prudemment près des évacuations
• après les travaux, lavez-vous soigneusement, de même que le matériel et l’environnement.
8 amiante
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
8.4 Utilisation de l’amiante dans une installation de chauffage central
symbole amiante Isolation d’amiante
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9 annexes
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
9 annEXEs
9.1 tableaux utiles
tableau giCleur, rendement 91 % - sans préChauFFage
Débit (USG/h)
Pression (bar)
7
0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,75 0,85 0,9 1
10,32 12,04 13,76 15,48 17,20 18,92 20,64 22,36 25,80 29,24 30,96 34,40
18
19
20
21
22
15
16
17
12
13
14
8
9
10
11
26
27
28
23
24
25
29
30
kW
11,03 12,87 14,71 16,55 18,39 20,23 22,06 23,90 27,58 31,26 33,10 36,77
11,70 13,65 15,60 17,55 19,50 21,45 23,40 25,35 29,25 33,15 35,10 39,00
12,33 14,39 16,45 18,50 20,56 22,61 24,67 26,72 30,84 34,95 37,00 41,11
12,94 15,09 17,25 19,40 21,56 23,72 25,87 28,03 32,34 36,65 38,81 43,12
13,51 15,76 18,02 20,27 22,52 24,77 27,02 29,27 33,78 38,28 40,53 45,04
14,06 16,41 18,75 21,09 23,44 25,78 28,13 30,47 35,16 39,85 42,19 46,88
14,59 17,03 19,46 21,89 24,32 26,76 29,19 31,62 36,48 41,35 43,78 48,65
15,11 17,62 20,14 22,66 25,18 27,69 30,21 32,73 37,77 42,80 45,32 50,35
15,60 18,20 20,80 23,40 26,00 28,60 31,20 33,80 39,00 44,20 46,80 52,00
16,08 18,76 21,44 24,12 26,80 29,48 32,16 34,84 40,20 45,56 48,24 53,61
16,55 19,31 22,06 24,82 27,58 30,34 33,10 35,85 41,37 46,89 49,64 55,16
17,00 19,83 22,67 25,50 28,34 31,17 34,00 36,84 42,50 48,17 51,00 56,67
17,44 20,35 23,26 26,16 29,07 31,98 34,89 37,79 43,61 49,42 52,33 58,14
17,87 20,85 23,83 26,81 29,79 32,77 35,75 38,73 44,68 50,64 53,62 59,58
18,29 21,34 24,39 27,44 30,49 33,54 36,59 39,64 45,74 51,83 54,88 60,98
18,71 21,82 24,94 28,06 31,18 34,29 37,41 40,53 46,76 53,00 56,12 62,35
19,11 22,29 25,48 28,66 31,85 35,03 38,22 41,40 47,77 54,14 57,32 63,69
19,50 22,75 26,00 29,25 32,50 35,75 39,00 42,25 48,75 55,26 58,51 65,01
19,89 23,20 26,52 29,83 33,15 36,46 39,78 43,09 49,72 56,35 59,66 66,29
20,27 23,64 27,02 30,40 33,78 37,16 40,53 43,91 50,67 57,42 60,80 67,56
20,64 24,08 27,52 30,96 34,40 37,84 41,28 44,72 51,60 58,48 61,92 68,80
21,00 24,50 28,01 31,51 35,01 38,51 42,01 45,51 52,51 59,51 63,01 70,01
21,36 24,92 28,48 32,04 35,61 39,17 42,73 46,29 53,41 60,53 64,09 71,21
79
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
9 annexes tableau giCleur, rendement 93 % - sans préChauFFage
Débit (USG/h)
Pression (bar)
7
0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,75 0,85 0,9 1
10,55 12,30 14,06 15,82 17,58 19,33 21,09 22,85 26,37 29,88 31,64 35,15
18
19
20
21
22
15
16
17
12
13
14
8
9
10
11
26
27
28
23
24
25
29
30
kW
11,27 13,15 15,03 16,91 18,79 20,67 22,55 24,43 28,19 31,94 33,82 37,58
11,96 13,95 15,94 17,94 19,93 21,92 23,92 25,91 29,90 33,88 35,87 39,86
12,61 14,71 16,81 18,91 21,01 23,11 25,21 27,31 31,51 35,71 37,82 42,02
13,22 15,42 17,63 19,83 22,03 24,24 26,44 28,64 33,05 37,46 39,66 44,07
13,81 16,11 18,41 20,71 23,01 25,32 27,62 29,92 34,52 39,12 41,42 46,03
14,37 16,77 19,16 21,56 23,95 26,35 28,74 31,14 35,93 40,72 43,12 47,91
14,91 17,40 19,89 22,37 24,86 27,34 29,83 32,31 37,29 42,26 44,74 49,72
15,44 18,01 20,58 23,16 25,73 28,30 30,88 33,45 38,60 43,74 46,31 51,46
15,94 18,60 21,26 23,92 26,57 29,23 31,89 34,55 39,86 45,18 47,83 53,15
16,44 19,17 21,91 24,65 27,39 30,13 32,87 35,61 41,09 46,57 49,31 54,78
16,91 19,73 22,55 25,37 28,19 31,00 33,82 36,64 42,28 47,92 50,73 56,37
17,37 20,27 23,17 26,06 28,96 31,85 34,75 37,65 43,44 49,23 52,12 57,92
17,83 20,80 23,77 26,74 29,71 32,68 35,65 38,62 44,57 50,51 53,48 59,42
18,27 21,31 24,36 27,40 30,44 33,49 36,53 39,58 45,67 51,76 54,80 60,89
18,70 21,81 24,93 28,04 31,16 34,28 37,39 40,51 46,74 52,97 56,09 62,32
19,12 22,30 25,49 28,67 31,86 35,05 38,23 41,42 47,79 54,16 57,35 63,72
19,53 22,78 26,04 29,29 32,55 35,80 39,06 42,31 48,82 55,33 58,58 65,09
19,93 23,25 26,57 29,90 33,22 36,54 39,86 43,18 49,83 56,47 59,79 66,43
20,33 23,71 27,10 30,49 33,88 37,26 40,65 44,04 50,81 57,59 60,98 67,75
20,71 24,16 27,62 31,07 34,52 37,97 41,42 44,88 51,78 58,68 62,14 69,04
21,09 24,61 28,12 31,64 35,15 38,67 42,18 45,70 52,73 59,76 63,28 70,31
21,47 25,04 28,62 32,20 35,78 39,35 42,93 46,51 53,66 60,82 64,40 71,55
21,83 25,47 29,11 32,75 36,39 40,03 43,67 47,30 54,58 61,86 65,50 72,78
80
9 annexes
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
tableau giCleur, rendement 98 % - sans préChauFFage
Débit (USG/h)
Pression (bar)
7
0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,75 0,85 0,9 1
11,11 12,97 14,82 16,67 18,52 20,37 22,23 24,08 27,78 31,49 33,34 37,04
18
19
20
21
22
15
16
17
12
13
14
8
9
10
11
26
27
28
23
24
25
29
30
kW
11,88 13,86 15,84 17,82 19,80 21,78 23,76 25,74 29,70 33,66 35,64 39,60
12,60 14,70 16,80 18,90 21,00 23,10 25,20 27,30 31,50 35,70 37,80 42,00
13,28 15,50 17,71 19,92 22,14 24,35 26,57 28,78 33,21 37,63 39,85 44,28
13,93 16,25 18,57 20,90 23,22 25,54 27,86 30,18 34,83 39,47 41,79 46,44
14,55 16,98 19,40 21,83 24,25 26,68 29,10 31,53 36,38 41,23 43,65 48,50
15,14 17,67 20,19 22,72 25,24 27,77 30,29 32,81 37,86 42,91 45,43 50,48
15,72 18,34 20,96 23,57 26,19 28,81 31,43 34,05 39,29 44,53 47,15 52,39
16,27 18,98 21,69 24,40 27,11 29,82 32,54 35,25 40,67 46,09 48,80 54,23
16,80 19,60 22,40 25,20 28,00 30,80 33,60 36,40 42,00 47,60 50,40 56,01
17,32 20,21 23,09 25,98 28,86 31,75 34,64 37,52 43,30 49,07 51,96 57,73
17,82 20,79 23,76 26,73 29,70 32,67 35,64 38,61 44,55 50,49 53,46 59,40
18,31 21,36 24,41 27,46 30,52 33,57 36,62 39,67 45,77 51,88 54,93 61,03
18,78 21,92 25,05 28,18 31,31 34,44 37,57 40,70 46,96 53,22 56,35 62,62
19,25 22,46 25,66 28,87 32,08 35,29 38,50 41,71 48,12 54,54 57,75 64,16
19,70 22,99 26,27 29,55 32,84 36,12 39,40 42,69 49,25 55,82 59,10 65,67
20,14 23,50 26,86 30,22 33,57 36,93 40,29 43,65 50,36 57,08 60,43 67,15
20,58 24,01 27,44 30,87 34,30 37,73 41,16 44,58 51,44 58,30 61,73 68,59
21,00 24,50 28,00 31,50 35,00 38,50 42,00 45,50 52,50 59,51 63,01 70,01
21,42 24,99 28,56 32,13 35,70 39,27 42,84 46,41 53,54 60,68 64,25 71,39
21,83 25,46 29,10 32,74 36,38 40,01 43,65 47,29 54,56 61,84 65,48 72,75
22,23 25,93 29,64 33,34 37,04 40,75 44,45 48,16 55,57 62,97 66,68 74,09
22,62 26,39 30,16 33,93 37,70 41,47 45,24 49,01 56,55 64,09 67,86 75,40
23,01 26,84 30,68 34,51 38,34 42,18 46,01 49,85 57,52 65,19 69,02 76,69
81
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
9 annexes tableau giCleur, rendement 91 % - aveC préChauFFage
Débit (USG/h)
Pression (bar)
7
0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,75 0,85 0,9 1
8,77 10,23 11,70 13,16 14,62 16,08 17,54 19,00 21,93 24,85 26,31 29,24
18
19
20
21
22
15
16
17
12
13
14
8
9
10
11
26
27
28
23
24
25
29
30
kW
9,38 10,94 12,50 14,07 15,63 17,19 18,75 20,32 23,44 26,57 28,13 31,26
9,95 11,60 13,26 14,92 16,58 18,23 19,89 21,55 24,86 28,18 29,84 33,15
10,48 12,23 13,98 15,73 17,47 19,22 20,97 22,72 26,21 29,70 31,45 34,95
11,00 12,83 14,66 16,49 18,33 20,16 21,99 23,82 27,49 31,15 32,99 36,65
11,48 13,40 15,31 17,23 19,14 21,06 22,97 24,88 28,71 32,54 34,45 38,28
11,95 13,95 15,94 17,93 19,92 21,91 23,91 25,90 29,88 33,87 35,86 39,85
12,40 14,47 16,54 18,61 20,67 22,74 24,81 26,88 31,01 35,15 37,21 41,35
12,84 14,98 17,12 19,26 21,40 23,54 25,68 27,82 32,10 36,38 38,52 42,80
13,26 15,47 17,68 19,89 22,10 24,31 26,52 28,73 33,15 37,57 39,78 44,20
13,67 15,95 18,23 20,50 22,78 25,06 27,34 29,62 34,17 38,73 41,01 45,56
14,07 16,41 18,75 21,10 23,44 25,79 28,13 30,48 35,16 39,85 42,20 46,89
14,45 16,86 19,27 21,68 24,09 26,49 28,90 31,31 36,13 40,94 43,35 48,17
14,83 17,30 19,77 22,24 24,71 27,18 29,65 32,12 37,07 42,01 44,48 49,42
15,19 17,72 20,26 22,79 25,32 27,85 30,39 32,92 37,98 43,05 45,58 50,64
15,55 18,14 20,73 23,33 25,92 28,51 31,10 33,69 38,88 44,06 46,65 51,83
15,90 18,55 21,20 23,85 26,50 29,15 31,80 34,45 39,75 45,05 47,70 53,00
16,24 18,95 21,66 24,36 27,07 29,78 32,48 35,19 40,60 46,02 48,72 54,14
16,58 19,34 22,10 24,86 27,63 30,39 33,15 35,92 41,44 46,97 49,73 55,26
16,90 19,72 22,54 25,36 28,17 30,99 33,81 36,63 42,26 47,90 50,71 56,35
17,23 20,10 22,97 25,84 28,71 31,58 34,45 37,32 43,07 48,81 51,68 57,42
17,54 20,47 23,39 26,31 29,24 32,16 35,09 38,01 43,86 49,71 52,63 58,48
17,85 20,83 23,80 26,78 29,76 32,73 35,71 38,68 44,63 50,58 53,56 59,51
18,16 21,19 24,21 27,24 30,26 33,29 36,32 39,34 45,40 51,45 54,48 60,53
82
9 annexes
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
tableau giCleur, rendement 93 % - aveC préChauFFage
Débit (USG/h)
Pression (bar)
7
0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,75 0,85 0,9 1
8,96 10,46 11,95 13,45 14,94 16,43 17,93 19,42 22,41 25,40 26,89 29,88
18
19
20
21
22
15
16
17
12
13
14
8
9
10
11
26
27
28
23
24
25
29
30
kW
9,58 11,18 12,78 14,37 15,97 17,57 19,17 20,76 23,96 27,15 28,75 31,94
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10,71 12,50 14,29 16,07 17,86 19,64 21,43 23,21 26,79 30,36 32,14 35,71
11,24 13,11 14,98 16,86 18,73 20,60 22,47 24,35 28,09 31,84 33,71 37,46
11,74 13,69 15,65 17,61 19,56 21,52 23,47 25,43 29,34 33,25 35,21 39,12
12,22 14,25 16,29 18,32 20,36 22,40 24,43 26,47 30,54 34,61 36,65 40,72
12,68 14,79 16,90 19,02 21,13 23,24 25,35 27,47 31,69 35,92 38,03 42,26
13,12 15,31 17,50 19,68 21,87 24,06 26,24 28,43 32,81 37,18 39,37 43,74
13,55 15,81 18,07 20,33 22,59 24,85 27,11 29,36 33,88 38,40 40,66 45,18
13,97 16,30 18,63 20,95 23,28 25,61 27,94 30,27 34,92 39,58 41,91 46,57
14,37 16,77 19,17 21,56 23,96 26,35 28,75 31,15 35,94 40,73 43,12 47,92
14,77 17,23 19,69 22,15 24,61 27,08 29,54 32,00 36,92 41,84 44,31 49,23
15,15 17,68 20,20 22,73 25,25 27,78 30,30 32,83 37,88 42,93 45,46 50,51
15,53 18,11 20,70 23,29 25,88 28,47 31,05 33,64 38,82 43,99 46,58 51,76
15,89 18,54 21,19 23,84 26,49 29,14 31,78 34,43 39,73 45,03 47,68 52,97
16,25 18,96 21,67 24,37 27,08 29,79 32,50 35,21 40,62 46,04 48,75 54,16
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17,61 20,54 23,47 26,41 29,34 32,28 35,21 38,15 44,01 49,88 52,82 58,68
17,93 20,92 23,90 26,89 29,88 32,87 35,86 38,85 44,82 50,80 53,79 59,76
18,25 21,29 24,33 27,37 30,41 33,45 36,49 39,53 45,61 51,70 54,74 60,82
18,56 21,65 24,74 27,84 30,93 34,02 37,12 40,21 46,39 52,58 55,67 61,86
83
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
9 annexes tableau giCleur, rendement 98 % - aveC préChauFFage
Débit (USG/h)
Pression (bar)
7
0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,75 0,85 0,9 1
9,45 11,02 12,59 14,17 15,74 17,32 18,89 20,47 23,62 26,76 28,34 31,49
24
25
26
21
22
23
27
28
29
30
18
19
20
15
16
17
12
13
14
8
9
10
11
kW
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11,29 13,17 15,05 16,94 18,82 20,70 22,58 24,46 28,23 31,99 33,87 37,63
11,84 13,82 15,79 17,76 19,74 21,71 23,68 25,66 29,60 33,55 35,52 39,47
12,37 14,43 16,49 18,55 20,61 22,67 24,74 26,80 30,92 35,04 37,10 41,23
12,87 15,02 17,16 19,31 21,46 23,60 25,75 27,89 32,18 36,47 38,62 42,91
13,36 15,59 17,81 20,04 22,26 24,49 26,72 28,94 33,40 37,85 40,08 44,53
13,83 16,13 18,44 20,74 23,05 25,35 27,66 29,96 34,57 39,18 41,48 46,09
14,28 16,66 19,04 21,42 23,80 26,18 28,56 30,94 35,70 40,46 42,84 47,60
14,72 17,17 19,63 22,08 24,53 26,99 29,44 31,90 36,80 41,71 44,16 49,07
15,15 17,67 20,20 22,72 25,25 27,77 30,30 32,82 37,87 42,92 45,44 50,49
15,56 18,16 20,75 23,34 25,94 28,53 31,13 33,72 38,91 44,09 46,69 51,88
15,97 18,63 21,29 23,95 26,61 29,27 31,93 34,60 39,92 45,24 47,90 53,22
16,36 19,09 21,82 24,54 27,27 30,00 32,72 35,45 40,90 46,36 49,08 54,54
16,75 19,54 22,33 25,12 27,91 30,70 33,49 36,28 41,87 47,45 50,24 55,82
17,12 19,98 22,83 25,68 28,54 31,39 34,25 37,10 42,81 48,51 51,37 57,08
17,49 20,41 23,32 26,24 29,15 32,07 34,98 37,90 43,73 49,56 52,47 58,30
17,85 20,83 23,80 26,78 29,75 32,73 35,70 38,68 44,63 50,58 53,56 59,51
18,21 21,24 24,27 27,31 30,34 33,38 36,41 39,44 45,51 51,58 54,62 60,68
18,55 21,64 24,74 27,83 30,92 34,01 37,10 40,20 46,38 52,56 55,66 61,84
18,89 22,04 25,19 28,34 31,49 34,64 37,78 40,93 47,23 53,53 56,68 62,97
19,23 22,43 25,64 28,84 32,04 35,25 38,45 41,66 48,07 54,48 57,68 64,09
19,56 22,81 26,07 29,33 32,59 35,85 39,11 42,37 48,89 55,41 58,67 65,19
84
9 annexes
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
9.2 table de conversion Co
2
table de Conversion Co
2 ppm 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
% O
2 mg/kWh - non dilué
0,00
1,1 2,2 3,3 4,4 5,5 6,6 7,7 8,8 9,9 11 22 33 44 55 66 77 88 99 110
0,20
1,1 2,2 3,3 4,4 5,6 6,7 7,8 8,9 10,0 11 22 33 44 56 67 78 89 100 111
0,40
1,1 2,2 3,4 4,5 5,6 6,7 7,9 9,0 10,1 11 22 34 45 56 67 79 90 101 112
0,60
1,1 2,3 3,4 4,5 5,7 6,8 7,9 9,1 10,2 11 23 34 45 57 68 79 91 102 113
0,80
1,1 2,3 3,4 4,6 5,7 6,9 8,0 9,2 10,3 11 23 34 46 57 69 80 92 103 114
1,00
1,2 2,3 3,5 4,6 5,8 6,9 8,1 9,2 10,4 12 23 35 46 58 69 81 92 104 116
1,20
1,2 2,3 3,5 4,7 5,8 7,0 8,2 9,3 10,5 12 23 35 47 58 70 82 93 105 117
1,40
1,2 2,4 3,5 4,7 5,9 7,1 8,3 9,4 10,6 12 24 35 47 59 71 83 94 106 118
1,60
1,2 2,4 3,6 4,8 6,0 7,2 8,3 9,5 10,7 12 24 36 48 60 72 83 95 107 119
1,80
1,2 2,4 3,6 4,8 6,0 7,2 8,4 9,6 10,8 12 24 36 48 60 72 84 96 108 120
2,00
1,2 2,4 3,7 4,9 6,1 7,3 8,5 9,7 11,0 12 24 37 49 61 73 85 97 110 122
2,20
1,2 2,5 3,7 4,9 6,1 7,4 8,6 9,8 11,1 12 25 37 49 61 74 86 98 111 123
2,40
1,2 2,5 3,7 5,0 6,2 7,5 8,7 9,9 11,2 12 25 37 50 62 75 87 99 112 124
2,60
1,3 2,5 3,8 5,0 6,3 7,5 8,8 10,1 11,3 13 25 38 50 63 75 88 101 113 126
2,80
1,3 2,5 3,8 5,1 6,4 7,6 8,9 10,2 11,4 13 25 38 51 64 76 89 102 114 127
3,00
1,3 2,6 3,9 5,1 6,4 7,7 9,0 10,3 11,6 13 26 39 51 64 77 90 103 116 128
3,20
1,3 2,6 3,9 5,2 6,5 7,8 9,1 10,4 11,7 13 26 39 52 65 78 91 104 117 130
3,40
1,3 2,6 3,9 5,3 6,6 7,9 9,2 10,5 11,8 13 26 39 53 66 79 92 105 118 131
3,60
1,3 2,7 4,0 5,3 6,6 8,0 9,3 10,6 12,0 13 27 40 53 66 80 93 106 120 133
3,80
1,3 2,7 4,0 5,4 6,7 8,1 9,4 10,8 12,1 13 27 40 54 67 81 94 108 121 134
4,00
1,4 2,7 4,1 5,4 6,8 8,2 9,5 10,9 12,2 14 27 41 54 68 82 95 109 122 136
4,20
1,4 2,8 4,1 5,5 6,9 8,3 9,6 11,0 12,4 14 28 41 55 69 83 96 110 124 138
4,40
1,4 2,8 4,2 5,6 7,0 8,4 9,7 11,1 12,5 14 28 42 56 70 84 97 111 125 139
4,60
1,4 2,8 4,2 5,6 7,0 8,5 9,9 11,3 12,7 14 28 42 56 70 85 99 113 127 141
4,80
1,4 2,9 4,3 5,7 7,1 8,6 10,0 11,4 12,8 14 29 43 57 71 86 100 114 128 143
5,00
1,4 2,9 4,3 5,8 7,2 8,7 10,1 11,6 13,0 14 29 43 58 72 87 101 116 130 145
5,20
1,5 2,9 4,4 5,9 7,3 8,8 10,2 11,7 13,2 15 29 44 59 73 88 102 117 132 146
5,40
1,5 3,0 4,4 5,9 7,4 8,9 10,4 11,9 13,3 15 30 44 59 74 89 104 119 133 148
5,60
1,5 3,0 4,5 6,0 7,5 9,0 10,5 12,0 13,5 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150
5,80
1,5 3,0 4,6 6,1 7,6 9,1 10,6 12,2 13,7 15 30 46 61 76 91 106 122 137 152
6,00
1,5 3,1 4,6 6,2 7,7 9,2 10,8 12,3 13,9 15 31 46 62 77 92 108 123 139 154
6,20
1,6 3,1 4,7 6,2 7,8 9,4 10,9 12,5 14,1 16 31 47 62 78 94 109 125 141 156
6,40
1,6 3,2 4,8 6,3 7,9 9,5 11,1 12,7 14,3 16 32 48 63 79 95 111 127 143 158
6,60
1,6 3,2 4,8 6,4 8,0 9,6 11,2 12,8 14,5 16 32 48 64 80 96 112 128 145 161
6,80
1,6 3,3 4,9 6,5 8,1 9,8 11,4 13,0 14,7 16 33 49 65 81 98 114 130 147 163
7,00
1,7 3,3 5,0 6,6 8,3 9,9 11,6 13,2 14,9 17 33 50 66 83 99 116 132 149 165
7,20
1,7 3,4 5,0 6,7 8,4 10,1 11,7 13,4 15,1 17 34 50 67 84 101 117 134 151 168
7,40
1,7 3,4 5,1 6,8 8,5 10,2 11,9 13,6 15,3 17 34 51 68 85 102 119 136 153 170
7,60
1,7 3,5 5,2 6,9 8,6 10,4 12,1 13,8 15,5 17 35 52 69 86 104 121 138 155 173
7,80
1,8 3,5 5,3 7,0 8,8 10,5 12,3 14,0 15,8 18 35 53 70 88 105 123 140 158 175
8,00
1,8 3,6 5,3 7,1 8,9 10,7 12,4 14,2 16,0 18 36 53 71 89 107 124 142 160 178
8,20
1,8 3,6 5,4 7,2 9,0 10,8 12,6 14,5 16,3 18 36 54 72 90 108 126 145 163 181
8,40
1,8 3,7 5,5 7,3 9,2 11,0 12,8 14,7 16,5 18 37 55 73 92 110 128 147 165 184
8,60
1,9 3,7 5,6 7,5 9,3 11,2 13,1 14,9 16,8 19 37 56 75 93 112 131 149 168 186
8,80
1,9 3,8 5,7 7,6 9,5 11,4 13,3 15,2 17,1 19 38 57 76 95 114 133 152 171 190
9,00
1,9 3,9 5,8 7,7 9,6 11,6 13,5 15,4 17,3 19 39 58 77 96 116 135 154 173 193
9,20
2,0 3,9 5,9 7,8 9,8 11,8 13,7 15,7 17,6 20 39 59 78 98 118 137 157 176 196
9,40
2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 15,9 17,9 20 40 60 80 100 120 140 159 179 199
9,60
2,0 4,1 6,1 8,1 10,1 12,2 14,2 16,2 18,3 20 41 61 81 101 122 142 162 183 203
9,80
2,1 4,1 6,2 8,3 10,3 12,4 14,5 16,5 18,6 21 41 62 83 103 124 145 165 186 206
10,00
2,1 4,2 6,3 8,4 10,5 12,6 14,7 16,8 18,9 21 42 63 84 105 126 147 168 189 210 voir page suivante >>
85
L e s b r û L e u r s à ma zo u t
Le contrôLe et L’entretien de combustion
9 annexes
86 table de Conversion Co
2
(suivi)
ppm 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240 250 260 270 280 % CO
2
% O
2 mg/kWh - non dilué
0,00
121 132 143 154 165 176 187 198 209 220 231 242 253 264 275 286 297 308 15,20
0,20
122 133 145 156 167 178 189 200 211 222 233 245 256 267 278 289 300 311 15,06
0,40
123 135 146 157 168 180 191 202 213 224 236 247 258 269 281 292 303 314 14,91
0,60
125 136 147 159 170 181 193 204 215 227 238 249 261 272 283 295 306 317 14,77
0,80
126 137 149 160 172 183 195 206 217 229 240 252 263 275 286 298 309 320 14,62
1,00
127 139 150 162 173 185 197 208 220 231 243 254 266 277 289 301 312 324 14,48
1,20
128 140 152 163 175 187 199 210 222 234 245 257 269 280 292 304 315 327 14,33
1,40
130 142 153 165 177 189 201 212 224 236 248 260 271 283 295 307 319 330 14,19
1,60
131 143 155 167 179 191 203 215 226 238 250 262 274 286 298 310 322 334 14,04
1,80
132 145 157 169 181 193 205 217 229 241 253 265 277 289 301 313 325 337 13,90
2,00
134 146 158 170 183 195 207 219 231 243 256 268 280 292 304 316 329 341 13,75
2,20
135 148 160 172 184 197 209 221 234 246 258 271 283 295 307 320 332 344 13,61
2,40
137 149 162 174 186 199 211 224 236 249 261 273 286 298 311 323 336 348 13,46
2,60
138 151 163 176 188 201 214 226 239 251 264 276 289 302 314 327 339 352 13,32
2,80
140 152 165 178 191 203 216 229 241 254 267 279 292 305 318 330 343 356 13,17
3,00
141 154 167 180 193 206 218 231 244 257 270 283 295 308 321 334 347 360 13,03
3,20
143 156 169 182 195 208 221 234 247 260 273 286 299 312 325 338 351 364 12,88
3,40
145 158 171 184 197 210 223 236 250 263 276 289 302 315 328 342 355 368 12,74
3,60
146 159 173 186 199 213 226 239 252 266 279 292 306 319 332 345 359 372 12,59
3,80
148 161 175 188 202 215 229 242 255 269 282 296 309 323 336 350 363 376 12,45
4,00
150 163 177 190 204 218 231 245 258 272 286 299 313 326 340 354 367 381 12,30
4,20
151 165 179 193 206 220 234 248 261 275 289 303 317 330 344 358 372 385 12,16
4,40
153 167 181 195 209 223 237 251 265 279 292 306 320 334 348 362 376 390 12,02
4,60
155 169 183 197 211 226 240 254 268 282 296 310 324 338 352 367 381 395 11,87
4,80
157 171 186 200 214 228 243 257 271 285 300 314 328 343 357 371 385 400 11,73
5,00
159 173 188 202 217 231 246 260 275 289 303 318 332 347 361 376 390 405 11,58
5,20
161 176 190 205 220 234 249 263 278 293 307 322 337 351 366 380 395 410 11,44
5,40
163 178 193 207 222 237 252 267 282 296 311 326 341 356 371 385 400 415 11,29
5,60
165 180 195 210 225 240 255 270 285 300 315 330 345 360 375 390 405 420 11,15
5,80
167 183 198 213 228 243 259 274 289 304 319 335 350 365 380 395 411 426 11,00
6,00
170 185 200 216 231 247 262 277 293 308 324 339 355 370 385 401 416 432 10,86
6,20
172 187 203 219 234 250 266 281 297 312 328 344 359 375 391 406 422 437 10,71
6,40
174 190 206 222 238 253 269 285 301 317 333 348 364 380 396 412 428 443 10,57
6,60
177 193 209 225 241 257 273 289 305 321 337 353 369 385 401 417 434 450 10,42
6,80
179 195 212 228 244 261 277 293 309 326 342 358 374 391 407 423 440 456 10,28
7,00
182 198 215 231 248 264 281 297 314 330 347 363 380 396 413 429 446 462 10,13
7,20
184 201 218 235 251 268 285 302 318 335 352 369 385 402 419 436 452 469 9,99
7,40
187 204 221 238 255 272 289 306 323 340 357 374 391 408 425 442 459 476 9,84
7,60
190 207 224 242 259 276 293 311 328 345 362 380 397 414 431 449 466 483 9,70
7,80
193 210 228 245 263 280 298 315 333 350 368 385 403 420 438 455 473 490 9,55
8,00
196 213 231 249 267 285 302 320 338 356 373 391 409 427 445 462 480 498 9,41
8,20
199 217 235 253 271 289 307 325 343 361 379 397 415 434 452 470 488 506 9,26
8,40
202 220 239 257 275 294 312 330 349 367 385 404 422 440 459 477 495 514 9,12
8,60
205 224 242 261 280 298 317 336 354 373 392 410 429 448 466 485 503 522 8,98
8,80
208 227 246 265 284 303 322 341 360 379 398 417 436 455 474 493 512 531 8,83
9,00
212 231 250 270 289 308 328 347 366 385 405 424 443 462 482 501 520 539 8,69
9,20
216 235 255 274 294 314 333 353 372 392 411 431 451 470 490 509 529 549 8,54
9,40
219 239 259 279 299 319 339 359 379 399 419 439 458 478 498 518 538 558 8,40
9,60
223 243 264 284 304 325 345 365 385 406 426 446 466 487 507 527 548 568 8,25
9,80
227 248 268 289 310 330 351 372 392 413 434 454 475 495 516 537 557 578 8,11
10,00
231 252 273 294 315 336 357 378 399 420 441 462 483 504 525 546 568 589 7,96
Les manuels ont été réalisés grâce à la contribution des organisations suivantes : fvb•ffc Constructiv rue royale 132/5, 1000 Bruxelles t +32 2 210 03 33 • f +32 2 210 03 99 ffc.constructiv.be • [email protected]
© fvb•ffc Constructiv, Bruxelles, 2014.
tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation, sous quelque forme que ce soit, réservés pour tous les pays.
chauffage central
1. Générale
1.1 Chauffage central: généralités et dessins techniques d’installations
1.2 tuyaux: matériaux, façonnage, joints et fixations
2. Transport de chaleur et emission thermique
2.1 transport de chaleur: pose de canalisations
2.2 transport de chaleur: principe, protection et entretien de l’installation
2.3 emission thermique: corps de chauffe et accessoires
3. Production de chaleur
3.1 production de chaleur: chaudières de chauffage
3.2 production de chaleur: accessoires d’installation et instructions de montage
4. Calcul des déperditions thermiques
4.1a Calcul des déperditions thermiques: élaboration théorique *
4.1b Calcul des déperditions thermiques: mise en oeuvre pratique *
5. technologie de brûleur
Fonds de formation professionnelle de la construction Fonds de formation professionnelle de la construction Fonds de formation professionnelle de la construction
ChauFFage Central 5.3a
Technologie de brûleur
Les brûLeurs à mazout le mazouT: caracTérisTiques eT sTockage
ChauFFage Central
Technologie de brûleur
Les brûLeurs à mazout
FoncTionnemenT eT élémenTs
5.3B
ChauFFage Central 5.3C
Technologie de brûleur
Les brûLeurs à mazout le conTrôle eT l’enTreTien de combusTion
7. Installations au gaz
7.1 installations au gaz: canalisations de gaz naturel
7.2 installations au gaz: combustion et appareils
7.3 installations au gaz: annexes
* les feuilles de calcul sont disponible sur le site web
builDing
your
learning la bibliothèque numérique
Fonds de Formation professionnelle de la Construction
F265CC
Les brûleurs à mazout : contrôle de combustion et entretien
9000000000516

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