Guide Suisse-Bilanz
Edition 1.13 Le guide Suisse-Bilanz, édition 1.13, ainsi que les Modules complémentaires 6 et 7, édition 1.8 sont valables pour les années 2015 et 2016.
Les principaux changements sont marqués avec dans la marge.
Table des matières
Partie principale
Chapitre 1
2
3
4
Domaine d’application du Suisse-Bilanz
Directives de l’OFAG relatives à l’application du Suisse-Bilanz
Mode d’emploi concernant les calculs du Suisse-Bilanz
Abréviations, tableaux, impressum
Documents complémentaires
(facultatif; à commander séparément *)
Fiches annexes Formulaire pour le calcul des besoins des cultures spéciales.
Formulaire E pour le calcul des apports par les produits issus de la méthanisation.
Page
1
2
6
18
Modules 6 & 7 Instructions concernant la prise en compte des aliments appauvris en éléments nutritifs
Module 8 dans le cadre du Suisse-Bilanz.
•
Guide et formulaires concernant la correction linéaire en fonction de la teneur en éléments nutritifs des aliments (CL).
•
Guide et formulaires concernant le bilan import-export (Bilan I/E).
Instructions concernant la prise en compte des produits issus de la méthanisation dans le
Suisse-Bilanz.
*
Auprès de l'organisation de contrôle PER ou de l'organisme de contrôle désigné par le canton ou d’AGRIDEA.
1 Domaine d’application du Suisse-Bilanz
1.1
Utilisation et buts
1.2
Bases
Le Suisse-Bilanz est un instrument de planification et de contrôle. Il sert à fournir la preuve que les bilans d’azote et de phosphore de l’exploitation sont équilibrés conformément aux exigences écologiques définies selon l’Ordonnance sur les paiements directs du 23 octobre 2013 (OPD-RS 910.13 - état 1 er janvier 2015).
Le Suisse-Bilanz se fonde en particulier sur :
• les bases légales de l’Ordonnance sur les paiements directs, de l’Ordonnance sur la terminologie agricole, de l’Ordonnance sur le relevé et le traitement des données agricoles, ainsi que sur la Législation concernant la protection des eaux et de l’environnement;
• les données de base pour la fumure des grandes cultures et des herbages des
Stations de recherche Agroscope ACW et ART (DBF),
• les données de base pour la fumure des cultures maraichères, arboricoles et viticoles des Stations de recherche Agroscope;
• le Manuel des baies de la Fruit Union Suisse (FUS);
• les directives du Groupe de travail pour la production intégrée en arboriculture en
Suisse (GTPI);
• les directives de l’UMS reconnues par l’OFAG en matière de PER dans la culture maraîchère.
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
1.3
Portée
Le Suisse-Bilanz comprend deux parties : le « Guide Suisse-Bilanz » et le « Formulaire
Suisse-Bilanz » (avec ses annexes pour les calculs). Les versions informatiques se fondent sur cette méthode de référence.
Les documents complémentaires (modules 6 et 7) sont facultatifs et peuvent être choisis selon les besoins de l’exploitation. Le module 8 comprend les instructions concernant les exploitations agricoles utilisant une installation de méthanisation agricole.
1.4
Avantages
2.2
But de ces directives
2.3
Enregistrements
Le Suisse-Bilanz permet :
• d’avoir un aperçu rapide de la gestion – sur une période d’une année – de la fumure de l’ensemble de l’exploitation ou de certains secteurs de l’exploitation et de mettre en évidence d’éventuels déséquilibres;
• de calculer la charge en bétail supportable pour l’exploitation;
• d’établir, le cas échéant, l’importance d’un excès d’apport en éléments nutritifs dans l’exploitation et de calculer les exportations ou les réductions de fumure ou de cheptel nécessaires;
• d’évaluer un éventuel sous-approvisionnement en éléments fertilisants dans l’exploitation;
• de préparer le plan de fumure par parcelles
• de saisir les flux d’éléments nutritifs des installations de méthanisation et de les porter au bilan.
1.5
Limites
Le Suisse-Bilanz ne fournit aucune indication concernant :
• la répartition au sein de l’exploitation des éléments nutritifs (attribution aux différentes parcelles);
• les réserves d’éléments nutritifs dans le sol;
• la répartition de la fumure annuelle (fractionnement, date, etc.);
• la concordance entre la planification et la pratique effective de la fumure.
1.6
Différences par rapport au plan de fumure
Le plan de fumure par parcelle permet, contrairement au Suisse-Bilanz, une planification plus détaillée de la fumure selon le concept des DBF 2009. Lors de la répartition des éléments nutritifs sur les parcelles, les réserves du sol sont prises en compte ainsi que le fractionnement et les époques d’application.
2 Directives de l’OFAG relatives à l’application du Suisse-Bilanz
(Bases légales chiffres 1 et 2 de l’annexe 1 OPD)
2.1
Méthode de référence
Le Suisse-Bilanz, avec les modules facultatifs 6 et 7, est la méthode de référence définie par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) pour le calcul du bilan des éléments fertilisants. Le module 8 et l’application internet HODUFLU doivent obligatoirement être utilisés par toutes les exploitations agricoles faisant usage d’une installation de méthanisation. Exceptions, cf. 2.18.
L’OFAG entreprend périodiquement les adaptations nécessaires de la méthode de référence.
Les présentes directives régissent les aspects techniques de l’utilisation du Suisse-
Bilanz. Les modules 6 à 8 sont régis par les documents complémentaires.
Conformément au ch. 1.1 de l’annexe 1 de l’Ordonnance du 23 octobre 2013 sur les paiements directs (OPD), les exploitations sont tenues d’effectuer les enregistrements nécessaires.
Les enregistrements et documents comprennent en particulier :
• le relevé des données de l’exploitation au jour de référence;
• les mises en valeur et les extraits de la BDTA;
• le Suisse-Bilanz;
• le carnet des champs, le carnet des prés ou des documents d’enregistrements analogues (tenue d’un registre des parcelles);
• les justificatifs de la production des grandes cultures (bulletins de pesage, de livraison et autres) chapitre 3.7;
• les contrats concernant les aliments appauvris en éléments nutritifs (si utilisés);
2
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
2.4
Bilan import-export
(Bilan I/E)
2.5
Période de référence et de contrôle
2.6
Actualisation et présentation du
Suisse-Bilanz
2.7
Livraison de documents complémentaires
2.8
Cheptel
• les corrections linéaires en fonction des teneurs en éléments nutritifs des aliments ou les bilans import-export I-E (si utilisés);
• une liste des importations ou des exportations de paille;
• une liste des importations ou des exportations de fourrages de base (voir point
2.10);
• les fermages de courte durée pour les cultures maraîchères;
• les bilans I-E d’installations de méthanisation agricole (provenant d’HODUFLU);
•
« Bilan annuel pour Suisse-Bilanz » d’HODUFLU (voir point 2.13);
• les déclarations des mélanges de fourrages avec les parts des fourrages de base.
Autres documents complémentaires qui doivent pouvoir être fournis sur demande :
• les factures ou les bulletins de livraison relatifs aux engrais minéraux et amendements utilisés;
• autres registres d'animaux;
• plan de fumure;
• etc.
Pour les productions de porcs, de volaille et de lapins, les cantons peuvent exiger un bilan import-export. Pour les élevages de poulets de chair, le bilan importexport est obligatoire lorsque l’effectif moyen dépasse 3000 poulets (voir aussi 2.8 et 2.12).
La période de référence est l’année civile du 1 er janvier au 31 décembre. Par exemple, lors du calcul du Suisse-Bilanz 2016, sont déterminantes les données (surfaces exploitées, animaux détenus, autres enregistrements) de l’année civile
2016.
Pour calculer la correction linéaire selon le module complémentaire 6 et le bilan import/export selon le module complémentaire 7 du Suisse-Bilanz, le Canton peut pour les années 2015 et 2016, fixer lui-même la période de référence. Pour les poulets de chair, la période de calcul est l'année civile.
Dans le cadre du contrôle PER, on vérifiera le Suisse-Bilanz clôturé et signé par l’exploitant-e.
Le Suisse-Bilanz doit être actualisé chaque année. Il doit être présenté signé sur demande du canton ou de l’organisation qu’il a mandatée pour les contrôles.
Les exploitations qui n'importent pas d'engrais azotés ou phosphorés sont dispensées du calcul de l'équilibre de la fumure dans l’ensemble de l’exploitation si leur charge en bétail par hectare de surface fertilisable ne dépasse pas les valeurs suivantes (ch.
2.1.9, de l'annexe 1 de l'OPD) :
•
2.0 UGBF
•
1.6 UGBF
•
1.4 / 1.1 / 0.9 / 0.8 UGBF dans la zone de plaine; dans la zone des collines; dans les zones de montagne I / II / III / IV.
Les valeurs UGBF, dont il y a lieu de tenir compte, figurent dans l'Ordonnance sur la terminologie agricole (OTerm-RS 910.91).
S’il est constaté, lors des contrôles, une infraction punissable selon le dispositif de sanctions et qui doit être corrigée en vertu des dispositions en matière de réductions des paiements directs selon l’annexe 8 de l’OPD, si cette sanction fait l’objet d’un préavis ou d’une décision de l’autorité cantonale de contrôle, l’exploitant-e a au maximum 10 jours (timbre postal faisant foi) pour fournir tous les documents et justificatifs complémentaires requis. Les documents livrés après ce délai ne pourront plus être pris en compte pour justifier le bilan contesté.
Effectif déterminant :
Lors du calcul du Suisse-Bilanz, sont déterminants les animaux détenus durant l’année civile (bovins selon la BDTA, aide à la conversion SuiBiTrans au chapitre
3.1 ; autres catégories d’animaux selon les effectifs moyens). Par exemple, lors du calcul du Suisse-Bilanz 2016, sont déterminants les animaux détenus durant l’année civile 2016.
Pour calculer la correction linéaire selon le module complémentaire 6 et le bilan import/export selon le module complémentaire 7 du Suisse-Bilanz, le Canton peut
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
2.9
Surfaces agricoles utiles
2.10
Fourrages de base
pour les années 2015 et 2016, fixer lui-même la période de référence. Pour les poulets de chair, la période de calcul est l'année civile.
Des grandes différences par rapport à l’effectif moyen doivent être justifiées sans lacune durant toute la période de références (p. ex. changement d’exploitation, principe « tout dedans - tout dehors »).
Pour les exploitations utilisant des aliments appauvris qui font valoir, à l’aide d’un bilan I-E, une production d’éléments nutritifs plus faible pour les porcs, la volaille ou les lapins, les indications nécessaires pour cela sont également reconnues pour déterminer le cheptel. En ce qui concerne les places de porcs à l’engrais, au maximum les places disponibles et entièrement occupées peuvent être comptées. Pour ces exploitations, les dispositions du chapitre 2.13 sont également valables.
Effectif déterminant pour l’élevage de poulets de chair :
Le calcul de l’effectif moyen et de la production d’éléments fertilisants des poulets de chair figurent désormais dans le module « Poulets de chair » du logiciel
IMPEX.
Les exploitations avec un effectif moyen dès 3'000 poulets doivent calculer l’effectif moyen et la production d’éléments fertilisants des poulets de chair à l’aide du module « Poulets de chair » du logiciel IMPEX.
Les exploitations avec un effectif moyen en dessous de 3'000 poulets doivent calculer l’effectif moyen à l’aide de la partie prévue à cet effet dans le module
« Poulets de chair » du logiciel IMPEX. La production d’éléments fertilisants pour le
Suisse-Bilanz est évaluée à l’aide des valeurs standard selon les DBF 2009. Les exploitations qui veulent faire valoir des valeurs plus basses doivent utiliser la partie correspondante de l’évaluation de la production d’éléments fertilisants dans le module « Poulets de chair » du logiciel IMPEX.
Effectif déterminant pour l’élevage de lapins :
Si le mode de production d’un élevage de lapins s’éloigne considérablement des normes proposées par le Suisse-Bilanz, l’exploitation concernée peut justifier,
à l’aide des résultats d’un bilan I/E, des rotations et une production d’éléments nutritifs spécifiques (indépendamment du fait que l’exploitation utilise ou pas des aliments appauvris).
Lors du calcul du Suisse-Bilanz, sont déterminantes les surfaces et cultures selon les relevés des données de l’exploitation de l’année civile. Par exemple, lors du calcul du Suisse-Bilanz 2016, sont déterminants les surfaces et cultures selon les relevés des structures de l’année civile 2016.
Les engrais verts, les cultures dérobées et équivalents, ainsi que les utilisations de premières coupes printanières doivent dans tous les cas être déclarés dans le
Suisse-Bilanz par l’exploitation principale.
Dans le cas des cultures maraîchères produites en fermage de courte durée, il convient d’introduire, dans le Suisse-Bilanz de l’exploitant transitoire, les besoins et les apports en substances nutritives concernant les cultures maraîchères en question.
Les surfaces agricoles exploitées à l’étranger et les surfaces, selon l’article 16
OTerm qui sont exclues de la SAU doivent, si elles reçoivent des engrais, être prises en compte dans le bilan.
Les importations et exportations de fourrages de base doivent être justifiées intégralement. Il est possible d’indiquer les valeurs moyennes sur 3 ans ou les valeurs de l’année. Un changement du mode de faire est possible au plus tôt après 5 ans. Les documents justificatifs doivent indiquer les types de fourrages et les quantités, ainsi que les noms et les adresses des fournisseurs, respectivement des destinataires. Seules les exploitations avec du bétail consommant du fourrage grossier (FG) peuvent faire valoir des pertes à la crèche.
Si on fait valoir, pour des porcs d’élevage, une consommation de FG dépassant 0,5 dt par place et par année, il y a lieu de démontrer la consommation effective au moyen d’un bilan I-E ou d’une correction linéaire d’après les teneurs de fourrages calculée selon les modules 6/7. On ne peut faire valoir une telle consommation de
FG que si la porcherie est équipée en conséquence ou s’il y a pâture effective.
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
2.11
Rendements des prairies et pâturages
2.12
Parcours en plein air et pâturages
2.13
Correction linéaire et bilan import-export
2.14
Transfert d’engrais de ferme et de recy-
clage avec HODUFLU
2.15
Engrais minéraux
2.16
Boues d’épuration, amendements, composts, etc.
2. 17
Fumure pour les grandes cultures
Tous les aliments énumérés au point 3.2 comptent comme fourrage de base.
Les autres aliments / composants d’aliments de la ration sont considérés comme aliments concentrés. Les parts des fourrages de base supérieures à 20% dans les mélanges doivent être prises en compte dans le bilan fourrager.
Les rendements en matière sèche des prairies et pâturages selon le tableau 3 du guide « Suisse-Bilanz » sont des valeurs maximales. Des rendements plus élevés doivent être justifiés à l’aide d’une estimation de rendement selon le chiffre 2.1.11 de l’annexe 1 de l’OPD.
Dans le cas de système de détention avec parcours, une déduction pour toutes les catégories d’animaux concernées est applicable en raison de la perte d’efficacité de l’azote produit. Dans le cas du pâturage, une déduction est également permise pour tous les animaux, excepté pour la volaille. Pour les jours de pacage de plus de douze heures, on ne peut pas faire valoir une déduction supplémentaire pour le séjour sur le parcours. Le chapitre 3.5 renseigne sur la méthode de calcul et les déductions maximales pouvant être prises en compte.
Les porcs élevés en plein air, pour être reconnus en tant que tels, doivent être
gardés sous des abris mobiles (et non pas dans une porcherie) :
• durant toute la période d'engraissement pour les porcs à l'engrais;
• au moins durant 4 mois sans interruption pour les porcs d'élevage.
Si l’exploitation veut faire valoir, avec la méthode de la correction linéaire ou avec le calcul d’un bilan I/E, des valeurs qui différent des normes standard prévues dans le Suisse-Bilanz, il doit préalablement conclure avec le Service cantonal compétent, une convention sur l’utilisation d’aliments appauvris en éléments nutritifs. Avec cela, le détenteur d'animaux n’a le droit d’employer que des aliments provenant de fournisseurs ayant aussi, de leurs côté, conclu préalablement un accord correspondant avec le Service cantonal compétent.
Le calcul des valeurs spécifiques à l’exploitation et aux catégories d’animaux peut être effectué soit selon une correction linéaire en fonction de la teneur en
éléments nutritifs des aliments, soit au moyen d’un bilan import-export (voir documents complémentaires, modules 6 et 7). Les résultats de ce calcul remplaceront les valeurs standards figurant dans le Suisse-Bilanz.
Les bilans I-E ne sont pas admis pour les animaux consommant du fourrage grossier.
Toutes les exportations d’engrais de ferme ou de recyclage doivent être saisies dans l’application Internet HODUFLU. Les repreneurs doivent y confirmer les livraisons. Les exportations dont les livraisons ne sont pas confirmées par les repreneurs, ne sont pas prises en compte dans le Suisse-Bilanz et sont considérées comme n’ayant pas eu lieu. Pour le calcul du Suisse-Bilanz, les soldes extraits d’HODUFLU doivent être reportés dans le Suisse-Bilanz (voir chapitres 3.6 et 3.9).
Les engrais minéraux mentionnés dans le Suisse-Bilanz doivent correspondre aux quantités d’éléments fertilisants réellement épandues. Si l’exploitant fait valoir la présence d’un stock d’engrais minéraux non utilisé, il doit être en mesure de le justifier.
Conformément à l’art. 46 de la loi sur la protection de l’environnement (LPE RS
814.1), il existe un devoir général de renseigner les autorités de contrôle.
Les épandages de boues d’épuration dans l’agriculture sont interdits.
Les dispositions selon ch. 2.1.8, de l’annexe 1 à l’OPD sont applicables : les quantités de P
2
O
5
provenant des amendements calcaires (chaulage) et du compost peuvent être réparties sur une période de trois ans au maximum; l’apport d'azote
(N disp
) issu de ces engrais doit être porté intégralement au bilan de l'année d'application.
Pour les cultures de blé d’automne (panifiable et fourrager), orge d’automne, seigle d’automne (population et hybride), triticale d’automne et colza d’automne, lorsqu’on obtient régulièrement (moyenne de 3 ans) des rendements supérieurs au rendement standard correspondant, il est possible, par culture, d’appliquer une correction de la fumure azotée en fonction du rendement.
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5
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
2.18
Installations agricoles de méthanisation
2.19
Installations de com-
postage
2.20
Force majeure
2.21
Autres prescriptions et directives
Pour les parcelles situées dans les périmètres de projets nitrates selon l'article 62a de la Loi sur la protection des eaux (LEaux RS 814.20), seuls les rendements standard peuvent être pris en compte.
Les corrections maximales sont fixées dans le tableau figurant au chapitre 3.7.
Le P contenu dans l’amendement minéral effectué pour les cultures principales semées en automne peut être reporté à l’année suivante.
Pour les installations agricoles de méthanisation, la réglementation figurant au module 8 « Instructions concernant la prise en compte des produits issus de la méthanisation dans le Suisse-Bilanz » et au chapitre 3.6, respectivement 3.9, du guide Suisse-Bilanz, est applicable. L’utilisation d’HODUFLU est obligatoire. Les installations de méthanisation agricole font un bilan en continu des flux des matières.
Exception : Pour les installations agricoles de méthanisation qui digèrent exclusivement leurs propres engrais de ferme et qui ne cèdent aucun produit issus de digestion, l’utilisation d’HODUFLU est facultative.
Les dispositions pour la prise en compte de compost dans le Suisse-Bilanz se trouvent au chapitre 3.8 du guide Suisse-Bilanz. L'utilisation d’HODUFLU est dans ce cas obligatoire.
Les détenteurs d'installations de compostage qui traitent plus de 100 t de matières compostables par an (basé sur la matière fraîche) sont tenus, quelles que soient la quantité et l'origine des matériaux compostés, de faire analyser ces composts par un laboratoire reconnu
1
, au moins sur la MS, la matière organique,
N tot
, P
2
O
5
, K
2
O, Mg, Ca, pH, et la conductibilité électrique.
Ces installations de compostage doivent effectuer au moins 4 analyses des
éléments nutritifs par an et par produit cédé. D’entente avec le responsable de l'installation de compostage, au début de la période de contrôle, sur la base de la moyenne des 4 dernières analyses, l'autorité cantonale de surveillance fixe les teneurs en N et P
2
O
5
pour le compost. Ces teneurs sont valables pour la période de contrôle en cours. L’autorité cantonale de surveillance peut réduire ou augmenter le nombre d'analyses exigées. Les analyses combinées éléments nutritifs et polluants, effectuées dans le cadre des contrôles destinés aux usines de recyclage, peuvent être prises en compte.
Les résultats des analyses doivent être mis à disposition des autorités cantonales.
Sont en outre valables, les exigences de l’article 24, alinéa 1 et de l’article 24c, alinéa 3 OEng (Ordonnance sur les engrais 916.171).
Des instructions pour le prélèvement d’échantillon sont annexées au module 8
« Instructions concernant la prise en compte des produits issus de la méthanisation dans le Suisse-Bilanz ».
En cas de force majeure visé à l’art. 106 OPD, le rendement standard est le maximum qui puisse être pris en compte lorsqu’il y a des pertes de rendement.
Sont applicables en plus des points 2.1 à 2.18, les prescriptions cantonales plus sévères que les règles PER.
1
Liste des laboratoires reconnus pour le contrôle des engrais organiques de Agroscope INH Reckenholz.
6
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
3 Mode d'emploi concernant les calculs du Suisse-Bilanz
11 étapes pour calculer le Suisse-Bilanz
Aperçu
Aide
1.
Enregistrer le cheptel et calculer la consommation de fourrages.
2.
Indiquer les importations et les exportations de fourrages et calculer les quantités de fourrages produits sur l'exploitation.
3.
Indiquer les cultures avec leurs surfaces et contrôler la SAU.
4.
Calculer le niveau de rendement des cultures fourragères, les quantités de fourrages pauvres en éléments nutritifs et le transfert interne d'éléments nutritifs.
5.
Calculer la production d'éléments nutritifs par les animaux de l'exploitation : tenir compte des corrections possibles pour la production des vaches laitières, les pertes d'azote durant les sorties au parcours et durant la pâture, ainsi que pour le « Fumier de stabulation sans purin », ainsi que des déductions pour l'affouragement de fourrages pauvres en éléments nutritifs.
6.
Indiquer les quantités et les éléments nutritifs des reprises et des cessions d'engrais de ferme « non méthanisés », calculer la part de N stock
dans le fumier de stabulation sans purin.
7.
Calculer les besoins totaux de l'exploitation.
8.
Indiquer les engrais effectivement utilisés pour la campagne (y compris les reprises de composts).
9.
Apport de produits issus de la méthanisation.
10.
Calculer la part d'azote disponible dans les engrais de ferme de l'exploitation.
11.
Calculer le bilan de fumure et apprécier les résultats.
•
Pour le calcul du bilan fourrager
→ suivre les cases vertes.
•
Pour le calcul de N, resp. de P
2
O
5
→ suivre les cases jaune claire, resp.
•
Cases grises
jaune foncé.
→ ne pas remplir.
3.1 Cheptel et consommation de fourrages (Partie A)
Cheptel
Catégorie d'animal
Place
Enregistrer le cheptel déterminant (voir chapitre 2.8). Pour transformer les catégories d’animaux selon la BDTA en catégories d’animaux selon le Suisse-Bilanz, il est possible d’utiliser l’outil d’« Aide à la conversion pour la reprise de cheptels bovins BDTA dans le Suisse-Bilanz » (SuiBiTrans, tableur Excel trilingue est disponible sur Internet sous : www.ofag.admin.ch > Thèmes > Paiements directs > Prestations écologiques requises).
Le tableau 1 indique toutes les catégories d'animaux admises. Les codes correspondent à ceux utilisés dans les formulaires administratifs concernant le recensement des animaux. Ils servent à une attribution claire des catégories d'animaux.
Ajouter les catégories d'animaux qui manquent sur le formulaire en utilisant les lignes vides.
Les catégories secondaires marquées par un * dans le tableau 1 ne sont à utiliser que dans des situations spécifiques où cela se justifie (p. ex : partage des phases d’engraissement entre exploitations). En situation normale, on choisira la catégorie principale.
Pour les modes de production particuliers (labels, etc.), choisissez la catégorie d'animaux la plus proche.
Les valeurs de certaines catégories sont indiquées par place (1 place = 1 animal toute l'année sur l'exploitation). Si les animaux ne restent pas toute l'année, le nombre doit
être réduit proportionnellement à la durée d'occupation.
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Estivage, absences, animaux en pension
Moutons, chèvres
Calculer les déductions concernant les absences (p. ex. estivage).
Déduction ( - ) = Nombre d'animaux x Jours d'absence: 365.
Indiquer les animaux pris en pension une partie de l'année sur une ligne séparée en utilisant par analogie la formule pour le calcul des absences.
Les jeunes animaux jusqu'à 1 an (remonte pour l'élevage et engraissement des autres jeunes animaux) et les parts de bouc sont pris en compte avec la mère pour la consommation de MS et pour la production d'éléments nutritifs.
Génisses de plus de 2 ans
Correction de la consommation en MS des vaches laitières
Indiquer le nombre de places occupées selon la BDTA.
Tenir compte que la consommation de MS des vaches laitières représente une moyenne sur l'année entière (y c. phase de tarissement). Les valeurs du Suisse-
Bilanz sont ainsi inférieures aux valeurs valables pour la phase de production.
Pour les vaches laitières non standard (pour des questions de production laitière, de pratique d'affouragement, d'utilisation d'aliments concentrés), il faut adapter la consommation de MS selon les tableaux 2a et 2b et utiliser la ligne "Autre vache".
•
Corriger d'abord la consommation en MS selon la production laitière, la technique d'affouragement et le type de fourrages (voir tableau 2a).
Tenir compte ensuite de la consommation de concentrés lorsqu'elle s'écarte de la fourchette standard (voir tableau 2b).
Niveau moyen de production laitière
Vaches laitières
(si répartition du travail entre deux exploitations)
Il est recommandé de vérifier le niveau moyen de production laitière par vache
à l'aide du calcul ci-dessous :
Niveau moyen de production laitière par vache = (Lait commercialisé + lait d’alpage + lait ménage + lait affourragé
1)
+ autre lait produit) / nombre de vaches.
1) Normes pour le calcul du lait affouragé : veau à l'engrais jusqu'au sevrage 500 kg lait, puis en plus pour la phase d'engraissement 1000 kg lait; veau d'élevage 600 kg lait.
Dans les cas particuliers, où deux exploitations se répartissent le travail de la production laitière (vaches en production sur une exploitation – vaches taries sur l’autre), l’exploitation qui produit le lait doit calculer la production laitière moyenne par vache selon la formule ci-dessus.
L’exploitation qui garde les vaches taries comptera avec une production fixe de
3500 kg de lait par place vache tarie (= une vache tarie durant toute l’année).
Exploitations spécialisées dans l'engraissement des vaches de réforme
Effet de la consommation d'aliments concentrés sur la consommation en
MS des vaches laitières
Pour les exploitations spécialisées dans la finition de l'engraissement des vaches de réforme destinées à l'abattoir, la vache de réforme engraissée correspond à une vache laitière standard qui produit 4’200 kg de lait, sans les autres corrections de la consommation de fourrage (affouragement de pdt/betterave ou libre service).
Dans les DBF 2009, les quantités de MS consommées par les vaches laitières se basent sur des consommations d'aliments concentrés qui se situent dans une fourchette considérée comme raisonnable. Cette fourchette évolue avec le niveau de production laitière (voir tableau 2b et son graphique).
Pour le calcul des aliments concentrés, la quantités annuelle utilisée en kg est enregistrée et divisée par le nombre de vaches laitières détenues dans l’exploitation à l’année.
Si l'utilisation effective de concentrés se situe dans les limites de la fourchette définie pour le niveau de production laitière, la consommation de MS des vaches est corrigée uniquement selon le niveau de production laitière, la technique d'affouragement et le type de fourrages (voir tableau 2a): il n'y a pas de correction de la consommation annuelle en fonction des concentrés (voir tableau 2b).
•
Si l'utilisation effective de concentrés par rapport à la production laitière est particulièrement basse
→
par kilo de concentré au-dessous de la limite, augmenter la consommation en MS de 0.012 dt MS par an, ainsi 1 dt de concentré sous la limite inférieure augmente la consommation de fourrage de 1.2 dt MS par an.
•
Si l'utilisation effective de concentrés par rapport à la production laitière est
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_1.13_Juillet 2015-Def.docx
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016 particulièrement élevée
→
par kilo de concentré au-dessus de la limite, réduire la consommation de MS de 0.012 dt MS par an, ainsi 1 dt de concentré au-dessus de la limite supérieure diminue la consommation de fourrage de
1.2 dt MS par an.
La production d'éléments fertilisants par les animaux ne doit pas être
corrigée suite à ces corrections qui ne touchent que la consomma-
tion en matière sèche.
Exemple 1 : vache laitière,
∅
8’800 kg lait/an, 360 kg concentrés/an.
•
Correction selon tableau 2a : 58 dt MS (standard) + 2.8 dt MS (corr. niveau laitier) = 60.8 dt MS.
•
Correction selon concentrés (tableau 2b) = 140 kg en dessous de la limite :
→
augmentation de la consommation MS = 140 x 0.012 dt MS = 1.7 dt MS;
→
correction totale = 60.8 dt MS + 1.7 dt MS = 62.5 dt MS fourrages/an.
Exemple 2 : vache laitière,
∅
5’600 kg lait/an, 1’650 kg concentrés/an.
•
Correction selon tableau 2a : 58 dt MS (standard) – 5.2 dt MS (corr. niveau laitier) = 52.8 dt MS.
•
Correction selon concentrés (tableau 2b) = 1’150 kg au-dessus de la limite :
→
réduction de la consommation MS = 1’150 x 0.012 dt MS = 13.8 dt MS;
→
correction totale = 52.8 dt MS - 13.8 dt MS = 39.0 dt MS fourrages/an.
Consommation de fourrages grossiers par les truies d'élevage
Pour toutes les catégories de porcs d’élevage, une consommation de fourrages jusqu’à 0.5 dt de MS par place et par année peut être admise.
Pour toutes les catégories de porcs d’élevage qui reçoivent régulièrement des quantités plus importantes de fourrages grossiers, la consommation effective peut être indiquée (exigences supplémentaires voir chapitre 2.10).
Dans le cas où du fourrage grossier est affouragé toute l’année aux truies (uniquement possible en zone d’ensilage), une quantité d'au maximum 6.5 dt MS par place truie d’élevage et d'au maximum 9.0 dt MS par place truie non allaitante peut être comptée.
Consommation de fourrages pour l'engraissement de bovins
Varie selon les différents types de productions (engraissement intensif, extensif), mais reste fixe à l'intérieur d'une catégorie.
Consommation totale de fourrages par les animaux
Cumuler la consommation annuelle en fourrages de toutes les catégories d'animaux et reporter cette consommation totale de fourrages par les animaux dans la partie B.
3.2 Achats / ventes de fourrages (Partie B),
Fourrages produits sur l'exploitation (Partie C1)
Achats / ventes
Fourrages de base
Indiquer les sommes des achats et des ventes de fourrages. Justificatifs (voir
→ chapitre 2.10).
En l'absence d'indication de poids pour les ensilages en balles rondes vendus à la balle, on utilise les valeurs suivantes :
Balles rondes
•
Herbe ensilée, 35 % MS: dimensions de 120 x 120 cm, volumes 1.2 m
3
, poids par balle env. 650 kg
•
Maïs ensilé, 32 % MS: poids 900 kg
•
Betteraves sucrières, 28 % MS: poids 1200 kg.
Balles restangulaires
Herbe ensilée, 35 % MS: dimensions et volumes variables, poids 530 kg/m
3
MS de l’herbe ensilée: 35 % (les teneurs plus élevées doivent être justifiées par des analyses).
Par fourrage de base (« Grundfutter » en allemand), on entend : l’herbe de prairies/pâturages permanentes ou temporaires (en vert, ensilée, séchée) *, le maïs
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Production de fourrages hors SF
Total des besoins nets en fourrages
Pertes de conservation et pertes à la crèche
plante entière (frais, ensilé, séché) *, le CCM (seulement pour les bovins à l'engrais - voir ci-dessous), l’ensilage de céréales plante entière *, les betteraves fourragères et sucrières, la pulpe de betteraves (fraîche, ensilée, séchée), les feuilles de betteraves, les racines d'endives, les pommes de terre, les résidus de la transformation de fruits et de légumes, les drêches de brasserie (fraîches, ensilées, séchées), la paille affouragée *.
Tous les autres fourrages sont considérés comme des aliments complémentaires.
Pour les aliments contenant une part de fourrage de base (tel que décrit cidessus) supérieure à 20%, la part de fourrage de base doit être prise en compte dans le bilan fourrager (partie B du formulaire).
*) Parmi les fourrages de base, les fourrages marqués par un * correspondent aux
fourrages grossiers (« Raufutter » en allemand).
Indiquer les pommes de terre, les betteraves, l'ensilage d'épis de maïs (CCM, uniquement pour les bovins à l'engrais) produits et affouragés sur l'exploitation.
Pour toutes les catégories d'animaux, excepté les bovins à l’engrais, l’ensilage d'épis de maïs (CCM) est considéré comme un aliment concentré et de ce fait n’est pas pris en compte.
Ensilage de céréales plante entière : enregistrer la culture céréalière en tant que
grande culture dans la partie « C2 : besoins pour les grandes cultures » et enregistrer, pour chaque hectare, la production de fourrage équivalent à 115 dt MS par
ha (130 dt MF / ha à 88% = norme moyenne du rendement en grain et en paille de l’orge d’automne et du triticale) comme apport en dt MS Hors SF dans la partie B : production de fourrage sur l’exploitation.
Se calcule à partir de la consommation des fourrages par les animaux à laquelle sont additionnées les ventes et soustraits les achats ainsi que les fourrages produits hors SF.
Au total des besoins nets en fourrages viennent s'ajouter 5% de pertes de conservation et de pertes à la crèche, ainsi qu'un supplément d'au maximum 5% pour compenser les erreurs d'estimation liées au bilan de matière sèche de l'exploitation. Les exploitations sans bétail ne peuvent pas faire valoir les pertes à la crèche et peuvent prendre en compte au maximum 2.5% de pertes de conservation.
La somme de la partie B donne le total des fourrages produits sur l'exploitation qui est reporté au verso dans la partie C1.
Total des fourrages produits sur l'exploitation
3.3 Cultures et surfaces (Parties C1 à C3)
Cultures, surfaces, SAU Indiquer les cultures et les surfaces déterminantes (voir
→
chapitre 2.9). Toutes les cultures sont indiquées dans les tableaux 3 (Herbages), 4 (Grandes cultures), 5
(Cultures maraîchères) et 6 (Cultures pérennes). Les codes correspondent aux codes des cultures dans les formulaires administratifs. Ils servent à une attribution claire des cultures. Utiliser les lignes vides pour indiquer les cultures qui ne sont pas dans le formulaire. Si nécessaire, utiliser le formulaire annexe pour l’enregistrement et le calcul des besoins des cultures spéciales.
Vérifier que la SAU et les terres ouvertes correspondent à celles indiquées dans les formulaires administratifs et les autres documents de contrôle PER. Les surfaces situées dans les zones à bâtir et qui ont été délimitées après le 31 décembre 2013, ainsi que les terrains à bâtir équipés, ne font pas partie de la surface agricole utile (→ TAB hors SAU). Pour obtenir la SAU, il faut donc déduire ces surfaces de la surface totale C (appelée aussi SAU avec TAB).
Compter une seule fois les parcelles avec plusieurs cultures successives durant l'année : ne pas compter les surfaces inscrites entre parenthèses comme les dérobées, les engrais verts, les jeunes semis de PA d'été, le maïs à faucher en vert, la paille affouragée, les feuilles de betteraves, etc.
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Types de prairies et pâturages
Selon le niveau d'intensité d'exploitation des prairies (voir le tableau 3, la fiche
ADCF 8 ou le mémento agricole).
Surfaces occupées par des porcs en plein air
Si des surfaces de pâturages pour porcs en plein air sont annoncées sous le code
602 dans les formulaires de recensement des animaux, les surfaces qu'ils occupent doivent être inscrites dans le Suisse-Bilanz sous pâturages intensifs.
Terres ouvertes
Additionner les surfaces des cultures (marquées avec * dans la partie C) qui comptent comme terres ouvertes. Calculer leur part en % de la SAU avec TAB et la reporter dans les parties E et F, pour le calcul de la part d'azote disponible des engrais de ferme de l'exploitation.
3.4 Niveau de rendement des cultures fourragères et transfert interne (Partie C1)
Rendement des prairies et des pâturages
La quantité totale de fourrages à produire sur l'exploitation, calculée dans les parties A et B, doit être reportée dans la partie C1 et répartie entre les différentes cultures fourragères. Le solde de MS est attribué aux prairies et pâturages intensifs. Divisé par les surfaces correspondantes, ce solde doit donner un rendement plausible pour les prairies et pâturages intensifs, compte tenu de la situation de l’exploitation (altitude, zone de culture).
Rendements standard et rendements maximaux : → cf. tableau 3.
Total des fourrages produits sur l'exploitation
-
Quantités d'ensilage de maïs, de betteraves fourragères, de mais à faucher en vert
-
Quantités affouragées de paille ou de feuilles de betteraves provenant de l'exploitation
-
Quantités de fourrages produites par les dérobées, les coupes d'automne de prairies temporaires semées en août et les récoltes au printemps avant labour
-
Quantités de fourrages produites par les prairies et pâturages extensifs, ainsi que par les autres prairies avec interdiction de fumure
-
Quantités de fourrages produites par les prairies et pâturages peu intensifs et mi-intensifs
= Quantités de fourrage à produire sur les prairies intensives
: Surface des prairies et pâturages intensifs
= Rendement en dt MS par ha des prairies et pâturages intensifs
Si une exploitation n’a pas de prairies de la classe « intensive », le calcul doit être effectué de manière analogue pour les prairies mi-intensives.
Contrôler si les rendements par ha sont plausibles par rapport aux rendements potentiels de la région. Les rendements doivent correspondre au maximum à ceux de l’exploitation intensive pour la classe d’altitude concernée. Le centre de l’exploitation fait foi pour déterminer la classe d’altitude. Si les parcelles se situent
à différentes altitudes, un rendement maximum pondéré selon la surface peut
être calculé. En situations exceptionnelles uniquement, il est possible de faire valoir des rendements herbagers plus élevés. Ces rendements doivent être justifiés
à l’aide d’une estimation de rendement (voir chapitre 2.11 de ce guide). En cas de culture simultanée de maïs ensilé, les rendements de ce dernier doit correspondre au minimum à 125 % des rendements des prairies intensives.
Rendement des coupes d’automne, des cultures dérobées et des récoltes au printemps
Coupes d'automne de prairies temporaires semées en août : exploitation en automne de prairies artificielles qui ont été semées après une culture principale. Le rendement maximum possible est de 25 dt MS.
Cultures dérobées : culture d’un mélange d’herbe et de trèfle entre 2 autres cultures. Le rendement maximum possible est de 25 dt MS.
Récoltes au printemps avant labour : utilisation de fourrage de prairie avant le labour au printemps. Pour la première coupe, on peut utiliser au maximum 25 dt
MS. Une 2 e utilisation n’est valable qu’après un intervalle d’au moins 4 semaines
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016 et ne peut dépasser 25 dt MS. Le rendement maximum est donc de 50 dt MS par année.
Fourrages pauvres en éléments nutritifs
Additionner séparément les quantités de fourrages pauvres en éléments nutritifs
(note ).
Transfert interne d'éléments nutritifs par le fourrage des prairies sans fumure
Les prairies sans fumure dans le bilan jouent un rôle de « pompes à éléments nutritifs », c'est-à-dire que le fourrage récolté sur ces prairies sans fumure prélève dans le sol des éléments nutritifs, qui, en étant affouragés aux animaux de l'exploitation, représentent une partie des éléments nutritifs produits par ces animaux
(Partie A1).
Ces prairies ne pouvant pas être fertilisées (surfaces de promotion de la biodiversité, etc.), ces éléments nutritifs doivent être répartis sur les autres surfaces de l'exploitation, ce qui, comparé aux besoins prévus par les DBF 2001 conduit à une légère surfumure de ces autres surfaces.
Pour tenir compte de ce problème, le Suisse-Bilanz calcule un transfert interne d'éléments nutritifs (T) par le fourrage des prairies extensives et des autres prairies sans fumure (dt MS « Transfert », note ).
Le transfert interne s'élève à 0.4 kg P
2
O
5
par dt MS « Transfert » et n'est permis que si le fourrage est consommé sur l'exploitation et pour au maximum ¼ des fourrages produits et consommés sur l'exploitation (fourrage produit moins les exportations de fourrage de base extensif).
3.5 Production d'éléments nutritifs par les animaux et déductions
(Partie A, Etapes A1 et A2)
Correction des valeurs pour la production d'éléments nutritifs
Dans la partie A du formulaire, reporter à partir du tableau 1 les valeurs qui ne sont pas déjà préimprimées.
Les quantités d'éléments nutritifs à prendre en compte doivent être adaptées selon la production laitière et les techniques d’affouragement (voir tableaux 2a et
2b). La partie A est basée sur les normes de production annuelle d'éléments fertilisants des différentes catégories d'animaux, il n'est pas correct d'utiliser dans la partie A d'autres valeurs corrigées, comme par exemple des valeurs provenant de résultats d'analyses.
Absences (places temporairement non occupées) : les productions d'éléments nutritifs indiquées par place prennent déjà en compte les périodes de vide sanitaire usuelles. Les nombres d’animaux indiqués selon la BDTA n’ont pas d’absence. Pour les catégories concernées (place veaux à l’engrais et veaux allaitants de 350 respectivement 400 kg), la production d’éléments fertilisants a donc été corrigée en conséquence.
Les périodes de vide extraordinaires doivent être prises en compte en pondérant le nombre d’animaux (les teneurs par place ne doivent pas être modifiées).
Vaches laitières : si la consommation de MS est corrigée selon le niveau de production laitière (voir chapitre 3.1), la production d’éléments nutritifs doit l’être aussi (voir tableau 2a). Par contre, les corrections selon les pratiques d'affouragement et la consommation de concentrés concernent uniquement la consommation de MS des vaches (voir tableaux 2a et 2b) et ainsi la production d’éléments fertilisants ne doit pas être corrigée.
Dans le Suisse-Bilanz, les valeurs indiquées sous A pour la production d’éléments nutritifs s'entendent sans les éléments nutritifs contenus dans la litière (voir chapitre 3.7).
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Utilisation d’aliments appauvris en
éléments nutritifs
Azote total au stock
(N
stock
)
Calcul du sous-total A1
Sorties au parcours
Pâture
Pour les porcs, les lapins, ainsi que pour les poulettes et les poules pondeuses, une réduction de la production d’éléments nutritifs est possible en cas d’utilisation d’aliments appauvris en éléments nutritifs (N resp. P) car la ration est plus pauvre qu’avec des aliments standard (voir chapitre 2.13).
Ces réductions de production de N et de P peuvent être prises en compte selon une correction linéaire en fonction de la teneur en éléments nutritifs des aliments et/ou selon le calcul d’un bilan import-export (Bilan I-E). Voir documents complémentaires (modules 6 et 7).
Les résultats de ces calculs complémentaires, facultatifs, sont reportés, dans les colonnes « Production en éléments nutritifs par année » des catégories d'animaux concernées.
La production d’azote par les animaux est calculée à partir de la valeur azote total au stock, désignée N stock
. Il s’agit de l’azote total excrété par les animaux selon les DBF, après déduction des pertes inévitables qui ont lieu à l’étable et lors du stockage des engrais de ferme. Pour ces pertes inévitables, le Suisse-Bilanz utilise les valeurs fixées par l’OPD : 15% pour les animaux consommant des fourrages grossiers et les lapins, 20% pour les porcs, 30% pour les équidés, 50% pour les poules pondeuses avec caisse à crottes ou au sol, 30% pour les autres poules pondeuses et 40% pour toutes les autres volailles.
Calculer la production par année de chaque catégorie d’animaux et additionner le tout pour obtenir le total du cheptel.
Une déduction peut être faite sur la production de N stock
lors des sorties au parcours (SRPA ou autres sorties en plein air) des animaux consommant du fourrage grossier, des porcs et de la volaille.
Durée des sorties au parcours : indiquer le nombre de jours de sorties par année.
Les jours de sortie peuvent être simultanément des jours de pâture. Les heures de sorties au parcours ne sont pas demandées, car il est admis, indépendamment du temps de sortie, que celles-ci génèrent 1/10 des déjections. Pour les jours de pacage de plus de douze heures, on ne peut pas faire valoir une déduction supplémentaire pour le séjour sur le parcours.
Catégories d’animaux avec des périodes de sortie différentes
→
calculer le nombre pondéré de jours de sorties au parcours et le reporter comme moyenne de la catégorie.
Production de N durant les sorties au parcours : pour toutes les catégories d’animaux, 1/10 de la production de N est mis au compte des sorties au parcours. De cette production de N stock
, seulement la moitié est à disposition de la fumure, en raison des pertes plus élevées qu’en détention à l'étable.
Ainsi cela donne, par catégorie d’animaux concernée, la production suivante de N stock
dans les sorties au parcours :
Production N stock
en kg durant = bêtes x jours sortie au parcours x N stock
x 0.1 les sorties au parcours 365
Exemple : 15 vaches allaitantes, 185 jours SRPA :
15 x 185 x 68 x 0.1 = 52 kg N stock dans les sorties au parcours, dont seul 50%
365 seront pris en compte (voir ci-dessous)
Additionner les productions N stock
des jours de sorties au parcours de toutes les catégories d’animaux sous .
Pour la volaille : l'aire à climat extérieur fait partie du bâtiment et ne compte pas pour la sortie au parcours.
Le N stock
au parcours ou pâturage est comptabilisé sous « Sorties au parcours ».
Pour les poulets à l'engrais, le nombre de jours au parcours est limité à 180 jours par an (prise en compte des premières semaines où les poussins restent à l'intérieur).
Il est possible d’appliquer une déduction pour compenser les pertes d’azote durant la pâture des animaux consommant du fourrage grossier et des porcs en
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Différentes périodes de pâture ou de sorties au parcours
libre parcours.
Raison de l’exclusion de la volaille : la plus grande partie du séjour hors du poulailler est déjà prise en considération dans les sorties au parcours (voir ci-dessus).
De plus, le « pâturage à volaille » est compté dans la surface fourragère avec un besoin en éléments nutritifs, alors que la production de fourrages de ce pâturage est négligeable.
Durée de la pâture : indiquer les jours de pâture par année et le nombre d'heures moyen de pâture par jour, ceci en tenant compte de la durée locale de la période de végétation et des catégories d'animaux. Les jours de pâture peuvent être simultanément des jours de sorties au parcours.
Production de N lors de la pâture : en raison des pertes plus élevées qu'en stabulation, pour toutes les catégories d’animaux, seulement 30 % de la production de
N stock
est à disposition de la fumure.
Par catégorie d’animaux concernée, la production de N stock
lors de la pâture se calcule de la manière suivante :
Production N stock
en kg durant la pâture : bêtes x heures x jours pâture x N stock
24 x 365
Exemple : 15 vaches allaitantes, 180 jours de pâture à 12 heures :
15 x 12 x 180 x 68
24 x 365
= 252 kg N stock produits lors de la pâture, dont seul 30% seront pris en compte (voir ci-dessous)
Additionner les productions N stock
lors de la pâture de toutes les catégories d’animaux sous .
Si pour une catégorie d’animaux, diverses périodes de l’année, avec des durées de pâture différentes, sont à prendre en considération, il est préférable de répartir les groupes ou les périodes de manière homogène. Pour chaque groupe ou période homogène, calculer la production de N stock
selon les formules décrites cidessus, en tenant compte des absences, des jours de pâture ou de sorties au parcours, production qui sera soustraite de la production totale de l’année.
Exemple avec alpage et différentes durées de pâture sur l’exploitation :
Sur 7 génisses (de 1-2 ans), 5 sont alpées pendant 117 jours. La durée de la pâture sur l’exploitation étant de 167 jours, les 7 génisses pâturent 30 jours au printemps et 20 jours en automne pendant 14 heures. Les 2 génisses non alpées pâturent 117 jours pendant 24 heures.
Base de calcul : Déduction pour absence
→
5 x 117/365 = 1.6 bêtes
Nombre moyen de bêtes
→
7 -1.6 = 5.4 bêtes
Production sur l'exploitation
→
5.4 bêtes x 34 kg = 183.6 kg N stock
Bêtes jours / année h/jour N
stock
/année N
stock
pâture
7 x (30 + 20) / 365 x 14/24 x
2 x 117 / 365 x 24/24 x
Déduction totale pour la pâture sur l’exploitation
34 kg
34 kg
=
=
=
19.0 kg
21.8 kg
40.8 kg
Procéder de la même manière pour des périodes de sorties au parcours différentes.
Déduction pour les fourrages pauvres en éléments nutritifs
L’affouragement de fourrages pauvres en éléments nutritifs diminue la production standard de N et de P
2
O
5
des animaux.
Additionner les quantités de fourrages « pauvres » de la partie C1 (produit sur l’exploitation, remarques ) et de la partie B (achats, ventes, remarques ) et reporter le total dans la partie A. Calculer les déductions N et P
2
O
5
et les soustraire sous-total A1
→
résultat A2.
Déductions azote pour les sorties au parcours et pour la pâture
Déduire la production de N stock
des sorties au parcours (total ) à raison de 50% et la production de N stock
pâture (total ) à 70% et les soustraire du sous-total A1
→
résultat A2.
Les valeurs N stock
et P
2
O
5
indiquées dans les cases A2 ne doivent pas être négatives; dans ce cas, mettre 0 (zéro).
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Fumier de stabulation sans purin
Dans le cas des systèmes de stabulation sans production de purin (désigné ici comme « fumier de stabulation sans purin »), il est possible de faire valoir un taux d’efficacité de l’azote réduit (voir chapitre 3.9). En effet, les DBF 2009 indiquent que l’efficacité de l’azote pour ce type de fumier est inférieure à celle de la moyenne du purin et du fumier en tas réunis.
Pour chaque catégorie d’animal, il convient de déterminer le type de production d’engrais de ferme :
Type de production d’engrais de ferme
Seulement du lisier ou du purin et du fumier en
tas ou du purin et moins de 10% de fumier de
stabulation sans purin.
Type
Type 0
Calcul et report à effectuer dans la colonne N
stock
Pas de report dans
la colonne N stock
du fumier de stabulation sans purin (= pas de réduction du degré d’efficacité l’azote) de
Seulement du fumier de stabulation sans purin
(< 10% de purin) : système de stabulation libre sur paille à un seul secteur pour animaux consommant des fourrages grossiers, stabulation à litière profonde pour les porcs et tous les systèmes pour la volaille.
Type 100 Reporter tout
le
N stock produit à l’étable dans la colonne N stock
du fumier de stabulation sans purin.
Tous les cas intermédiaires : entre 10 et 90% de
fumier de stabulation sans purin : par exemple système de stabulation libre à 2 secteurs où la moitié de la surface produit du fumier sans purin et l'autre moitié du lisier.
Type 50 Reporter la moitié
du N stock
produit à l’étable dans la colonne N stock
du fumier de stabulation sans purin.
Additionner les kg de N stock
de la colonne « Fumier de stabulation sans purin » de toutes les catégories d’animaux
→
Total intermédiaire V1.
En cas de sorties au parcours ou de pâture, seule la part de N
stock
effec-
tivement produite dans l’étable peut être reportée dans la colonne N
stock
du fumier de stabulation sans purin.
Exemple : 15 vaches allaitantes, stabulation libre intégrale (Type 100), 185 jours de sorties
SRPA et 180 jours de pâture pendant 12 heures.
- Production de N
- Production de N stock stock
par les vaches allaitantes
lors des sorties SRPA (calcul voir chapitre 3.5)
= 1020 kg
= 52 kg
- Production de N stock
lors de la pâture (calcul voir chapitre 3.5)
Solde N stock
à reporter dans la colonne du fumier de stabulation sans purin
= 252 kg
=
716 kg
3.6
Reprises et cessions d'engrais de ferme non méthanisés (Partie A)
Reprises et cessions d’engrais de ferme non méthanisés
Indiquer les engrais de ferme non méthanisés, respectivement les éléments nutritifs (N et P
2
O
5
) repris et cédés (voir
→
chapitre 2.14). Les quantités de N stock
et de
P
2
O
5
figurant dans HODUFLU pour les livraisons confirmées sont déterminantes.
L’addition de cette rubrique donne le total des reprises et cessions d’engrais de ferme
→
Total intermédiaire A3.
La valeur indiquée dans la case A1 + A3 ne doit pas être négative; dans ce cas mettre 0 (zéro).
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15
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Reprise et cession de
« Fumier de stabulation sans purin »
Les reprises et cessions de « Fumier de stabulation sans purin » influencent également la part de N stock
à prendre en compte pour le calcul du degré d'efficacité de l'azote. Le calcul a lieu de la manière suivante :
Fumier au tas
(issu de stabulations de type 0)
Pas concerné pour une réduction du degré de l’efficacité de l’azote
Part des kg de N
stock
du « Fumier de stabulation sans purin »
Fumier de stabulation sans purin
(issu de stabulations du type 100 ou 50)
Reporter tout le N stock
correspondant dans la colonne N stock
du fumier de stabulation sans purin (en + pour les reprises, resp. en - pour les cessions)
Cas intermédiaires : contrairement au calcul du fumier sans purin de
l’exploitation ci-dessus, les cas intermédiaires n’existent pas lors de reprise et de
cession de fumier.
Additionner le N stock
du fumier sans purin repris (+) ou cédé (-)
→
sous-total V2.
La quantité de fumier cédée ne peut pas être plus importante que celle produite indiquée sous A1.
Additionner les sous-totaux V1 et V2. Puis calculer le % de N stock
fumier sans purin par rapport au total du N stock
des animaux et des engrais de ferme cédés et repris (sous-total A1 + A3). Le résultat doit toujours se situer entre 0 et 100, le reporter dans la partie F (voir chapitre 3.10).
Exemple 1 : Exploitation avec beaucoup de purin et un peu de fumier de stabulation sans purin, dont une partie est cédée.
N stock
de l’exploitation (sous-total A1)
N stock
du fumier de stabulation sans purin de l’exploitation (V1)
N stock
des engrais de ferme cédés/repris (A3)
= 1850 kg
= 290 kg
= - 400 kg dont N stock
du fumier sans purin cédé (V2)
→
N stock
disponible après cession d’engrais de ferme non méthanisés
→
% de N stock
du fumier de stabulation sans purin après cession
= - 160 kg
= 1850 – 400 = 1450 kg
= 130 (V1+V2) de 1450 kg = 9 %
Exemple 2 : Exploitation grandes cultures avec un peu de lisier et reprise importante de fumier de stabulation sans purin
N stock
de l’exploitation (sous-total A1)
Aucun N stoc k du fumier de stabulation sans purin de l’exploitation (V1)
N stock
des engrais de ferme non méthanisés cédés/repris (A3) dont N stock
du fumier de stabulation sans purin repris (V2)
→
N stock
disponible après reprise d’engrais de ferme
→
% de N stock
fumier de stabulation sans purin après cession
= 250 kg
= 0 kg
= 1400 kg
= 1400 kg
= 250 + 1400 = 1650 kg
= 1400 (V1+V2) de 1650 kg = 85 %
3.7
Besoins totaux de l’exploitation (Parties C1 à C3)
Prairies, pâturages, etc.
Pour les prairies, pâturages, dérobées, semis de PA en été, sous-produits de l’exploitation utilisés pour l’affouragement (paille ou feuilles de betteraves affourragées) :
Besoins N et besoins P
2
O
5
par dt MS x rendement MS récolté (moyenne sur 3 ans du fourrage récolté).
Grandes cultures Besoins azote = Norme hectare des besoins azotés x surface
Pour le blé d’automne (panifiable et fourrager), l’orge d’automne, le seigle d’automne (population et hybride), le triticale d’automne, le colza d’automne :
la norme hectare des besoins azotés peut être corrigée en fonction du rendement dans les limites de rendement et selon les facteurs de correction indiqués dans le tableau ci-dessous :
-
dans le cas où le rendement *) est supérieur au rendement standard :
la norme hectare des besoins azotés est augmentée par la différence de rendement par rapport au rendement standard (dt/ha) x le facteur de correction.
16
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Exception : les parcelles incluses dans des projets nitrates selon l’article 62 a de
la Loi sur la protection des eaux (LPE) dans ces cas, seuls les rendements standard peuvent être pris en compte.
*) Exigence : le rendement correspondant à la moyenne des rendements des
3 dernières années doit être prouvé à l’aide des carnets des champs complets et de tous les justificatifs nécessaires (bulletins de pesage ou bulletins de livraison ou autres décomptes ou pièces comptables).
-
dans le cas où le rendement est inférieur au rendement standard :
la norme hectare des besoins azotés est diminuée par la différence de rendement par rapport au rendement standard (dt/ha) x le facteur de correction.
Facteurs de correction et rendement maximal pouvant être pris en compte pour la correction de la norme azote
Culture
Rendement standard dt / ha
Facteurs de correction kg N/dt grains
Rendement maximum pouvant
être pris en compte pour la correction
Blé panifiable d’automne
60 1.0 80
Blé fourrager d’automne
Orge d’automne
Seigle d’automne (variétés « population »)
Seigle d’automne (variétés « hybrides »)
Triticale d’automne
Colza d’automne
75
60
55
65
60
35
1.0
0.7
0.8
1.2
0.3
4.0
95
90
80
90
95
40
Pour les autres grandes cultures :
-
dans le cas où le rendement réalisé est supérieur au rendement standard, la
norme hectare des besoins azotés n’est pas corrigée.
-
dans le cas où le rendement réalisé est régulièrement inférieur de 20 % ou plus
au rendement standard, la norme hectare des besoins azotés est diminuée pro-
portionnellement.
Exemple 1 : blé d’automne - rendement standard 60 dt/ha - norme N 140 kg/ha.
Cas 1 Cas 2 Cas 3
Rendement effectif en dt/ha
Ecart avec rdt standard en dt/ha
Norme azote applicable en kg/ha
85
25
160
75
15
155
60
0
140
Cas 4
50
10
130
Exemple 2 : betterave à sucre - rendement standard 750 dt/ha - norme N 100 kg/ha.
Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas 4
Rendement effectif en dt/ha
Ecart avec rdt standard en %
Norme azote applicable en kg/ha
900
+ 20 %
100
750
0 %
100
622
-17 %
100
563
-25 %
75
Besoins P
2
O
5
pour toutes les grandes cultures = Norme P
2
O
5
par dt x quantité to-
tale récoltée *)
*) Quantité totale récoltée = surface x rendement de la culture.
Le Suisse-Bilanz utilise les besoins nets (= norme de fumure moins valeur des résidus de récolte) basés sur des moyennes sur 3 ans des rendements récoltés.
Les parties des plantes non récoltées (résidus de récolte) sont réincorporées au sol et par conséquent ne sont pas prises en compte dans les besoins.
Les pailles et les autres sous-produits, provenant de l’exploitation et utilisés comme litière, ne figurant pas dans les restitutions par les animaux (Partie A), sous
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Particularités des cultures spéciales
Besoins totaux de l'exploitation
considérée comme immédiatement réincorporées au sol et ne sont pas prises en compte dans les besoins.
Cultures spéciales pérennes : les analyses de sol sont prises en compte pour pondérer les normes P
2
O
5
. Introduire le facteur de correction pour le P
2
O
5
dans la colonne correspondante.
Cultures maraîchères : prise en compte des besoins nets de façon analogue aux grandes cultures. Celui qui souhaite faire valoir un supplément de P
2
O
5
selon les analyses de sol, respectivement moduler la norme azote sur la base d'analyses
N min
, doit présenter un plan de fumure pour l’ensemble de l’exploitation.
Arbres fruitiers haute-tige : 1 arbre haute-tige correspond à un are pour le calcul des besoins (voir tableau 6).
Si nécessaire, utiliser un ou plusieurs exemplaires du formulaire pour le calcul des besoins des cultures spéciales et reporter les totaux intermédiaires sur le formulaire principal.
Additionner les besoins en éléments nutritifs pour la production de fourrages (C1), pour les grandes cultures (C2) et pour les cultures spéciales (C3).
3.8
Engrais effectivement utilisés pour la campagne (Partie D)
Compost, engrais minéraux, paille
Engrais minéraux
Techniques d’épandage réduisant les
émissions
Importation de déchets provenant du conditionnement des légumes
Tous les engrais utilisés pour la campagne, autres que les engrais de ferme non méthanisés, repris ou cédés (déjà indiqués dans la partie A3 du formulaire) ou les apports par les produits issus de la méthanisation (partie E du formulaire), doivent
être indiqués dans la partie D avec leurs teneurs et les quantités effectivement utilisées pour la campagne. Indiquer les teneurs en éléments nutritifs des composts selon les bulletins de livraison (à titre exceptionnel selon les normes DBF
2009), celles des achats de paille destinée à la litière selon le tableau 4 et celles des autres engrais selon les teneurs indiquées sur les sacs ou les bulletins de livraison.
N disp
: Pour les engrais minéraux azotés, l’azote disponible pour les plantes est celui
de l’azote déclaré sur les bulletin de livraison ou sur l’emballage. Pour les composts, la part de N disp
s’élève à 10% du N tot.
Pour les autres engrais organiques, en l'absence d'indications concernant le N disp
sur les bulletins de livraison ou sur les emballages, utiliser les teneurs N disp
indiquées dans les DBF 2009 respectivement dans la
« Liste des intrants pour l’agriculture biologique en Suisse » de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL).
Les engrais minéraux épandus en automne (P
2
O
5
) dans les grandes cultures peuvent être reportés dans le Suisse-Bilanz de l’année suivante. Aucun report n’est possible pour les engrais de ferme.
L’exploitation qui reçoit des contributions selon l’art. 78 OPD (Contribution à des techniques d’épandage diminuant les émissions polluantes) doit, lors de l’épandage d’engrais de ferme ou d’engrais de recyclage liquides au moyen d’une technique réduisant les émissions, indiquer 3 kg de N disp par hectare et par apport dans la partie D du formulaire Suisse-Bilanz.
Les déchets de conditionnement apparaissent au moment de la préparation de produits pour la vente prêts à l’emploi ou cuisinés. Ces déchets de conditionnement correspondent approximativement aux déchets « verts » qui seraient produits dans la cuisine du consommateur.
Les exportations de déchets provenant du conditionnement des produits ne doivent pas être indiquées dans le Suisse-Bilanz, car ces exportations sont déjà prises en compte dans les besoins nets des cultures.
Les importations de déchets provenant de préparation des légumes sont à indiquer dans la « Partie D : Engrais effectivement utilisés pour la campagne ».
-> Utiliser les valeurs suivantes : N disp
0.6 kg/m 3 , P
2
O
5
0.3 kg/m 3 , K
2
O 1.0 kg/m 3 ,
Mg 0.05 kg/m
3
(1 m
3
= 300-400 kg de matière fraiche, 80 % du N tot
est disponible).
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AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Source : Manuel des légumes 2008 : Tableau « Valeur fertilisante des engrais de ferme et de déchets ».
Importation et exportation de déchets de récolte de cultures de légumes
Les déchets de récolte correspondent au matériel végétal qui restent sur le champ lors de la récolte, respectivement à ce qui doit être enlevé par la suite afin que le produit récolté soit prêt à la vente sous forme brute.
A indiquer dans la « Partie D : Engrais effectivement utilisés pour la campagne ».
Variante 1 : importation ou exportation de déchets de récolte d'une ou plusieurs
espèces de légumes dont les parts de surfaces cultivées sont connues :
-> Utiliser les valeurs des résidus propres aux espèces selon les normes des déchets de récolte provenant du « Manuel des légumes 2008 ».
Variante 2 : importation ou exportation de déchets de récolte de différentes es-
pèces de légumes dont les parts de surfaces cultivées ne sont pas connues :
-> Utiliser les valeurs moyennes des déchets de récolte des légumes plein champ selon les « Lignes directrices de fumure en cultures maraichères
2011», soit : N disp
10 kg/ha, P
2
O
5
15 kg/ha, K
2
O 65 kg/ha, Mg 10 kg/ha.
Total des engrais effectivement utilisés pour la campagne
Additionner les quantités d'éléments nutritifs apportés par tous les autres engrais afin d'obtenir le total D.
3.9
Apports par les produits issus de la méthanisation (Partie E – Respectivement Formulaire E pour le calcul des apports par les produits de la méthanisation)
Fiche annexe : Formulaire E
Terminologie
Part de l'azote disponible dans les produits issus de la méthanisation
Fumiers méthanisés et digestats solides
Les exploitations qui importent des produits issus de méthanisation, enregistrent ces importations selon les extraits d’HODUFLU (note ) au moyen du « Formulaire
E pour le calcul des apports par les produits issus de la méthanisation ». Les totaux relatifs aux produits liquides issus de la méthanisation (E1) et aux produits solides issus de la méthanisation (E2) ainsi que la somme (E) doivent être reportés sur le formulaire principal.
Lisier méthanisé : ensemble des substrats après la méthanisation de matériel d’origine agricole, dont 20% de la matière fraîche (MF) au plus, provient de matériel d’origine non agricole.
•
Lisier méthanisé séparé : phase liquide après la séparation du lisier méthanisé.
•
Fumier méthanisé : phase solide après la séparation du lisier méthanisé.
Lisier méthanisé, lisier méthanisé séparé et fumier méthanisé correspondent à des
engrais de ferme méthanisés et sont indiqués dans le « Formulaire E pour le cal-
cul des apports par les produits issus de la méthanisation ».
Digestat : ensemble des substrats après la méthanisation de produits dont plus de
20 % de la matière fraîche (MF) provient de matériel d’origine non agricole (voir
→
chapitre 3.8).
•
Digestat liquide : phase liquide après la séparation des digestats.
•
Digestat solide : phase solide après la séparation des digestats.
Les digestats correspondent à des engrais de recyclage et sont indiqués dans le
« Formulaire E pour le calcul des apports par les produits issus de la méthanisation ».
La teneur en N stock
des produits liquides issus de la méthanisation est multipliée par un coefficient représentant la part d’azote disponible, ce qui donne l’azote disponible pour les végétaux (N disp
). Le coefficient de base, fixé à 70 %, est réduit en fonction de la part de terres ouvertes de l’exploitation (note ) : 0.15 % par 1 % de
TO rapportés à l’ensemble de la surface C (SAU avec TAB).
Fumiers méthanisés et digestats solides : Indiquer le N stock
selon HODUFLU. N disp
=
N stock
selon HODUFLU x 0.2 et P
2
O
5
selon HODUFLU (note ).
Digestats solides provenant d’installations artisanales et industrielles : S’il existe des résultats d’analyses selon le Module 8, ces résultats peuvent être utilisé pour
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Lisiers méthanisés, lisiers méthanisés séparé, digestats et digestats liquides
Apport total
N disp
à la place du calcul à partir de N stock
. Dans ce cas, la part d’azote disponible ne doit pas être inférieure à 10 % (note ).
Les composts de digestats solides correspondent à du compost. Ils doivent figurer dans la partie « D : Engrais effectivement utilisés pour la campagne » du formulaire Suisse-Bilanz : Indiquer N disp
= N stock
selon HODUFLU x 0.1.
Lisiers méthanisés, lisier méthanisés séparé, digestats ou digestats liquides : Indiquer N disp
= N stock
selon HODUFLU x Part d’azote disponible dans les produits issus de la méthanisation pour l’exploitation et P
2
O
5
selon HODUFLU.
Digestats et digestats liquides provenant d’installations artisanales et industrielles :
S’il existe des résultats d’analyses selon le Module 8, ces résultats peuvent être utilisés pour N disp
à la place du calcul à partir de N stock
(note ).
Additionner les quantités d'éléments nutritifs apportés par tous les digestats afin d’obtenir le total E.
3.10
Part d'azote disponible dans les engrais de ferme de l'exploitation (Partie F)
Part de l'azote disponible dans les engrais de ferme non méthanisés
L’azote provenant des engrais de ferme n’est que partiellement disponible pour les plantes. C’est pourquoi, la production de N stock
par les animaux (Total A2) est pondérée par un coefficient qui donne l’azote disponible pour les plantes (N disp
).
Ce coefficient, fixé à la base à 60% d’azote disponible, est, pour tenir compte des particularités des exploitations, réduit de (note ) :
•
0.15% par % de terres ouvertes rapportée à l’ensemble de la surface C et
•
0.12% par % de N stock
du « Fumier de stabulation sans purin » par rapport au
N stock
des animaux et des engrais de ferme repris et cédés (A1 + A3).
3.11
Bilan de fumure et appréciation des résultats (Partie F)
Bilan intermédiaire
« Niveau d'autosuffisance » de l'exploitation
Bilan final
Bilans N et P
2
O
5
équilibrés
Excès d'azote ou de phosphore
Soustraire les besoins de toutes les cultures (C) du total des éléments nutritifs produits par les animaux de l'exploitation (A2).
Le total des éléments nutritifs produits par les animaux de l'exploitation (A2) exprimé en % des besoins des cultures (C) indique le niveau d'autosuffisance de l'exploitation avant d'éventuelles reprises ou cessions d'engrais de ferme ou achat d'autres engrais.
Ajouter au bilan intermédiaire, les reprises et les cessions d'engrais de ferme non méthanisés (A3), les apports par les autres engrais effectivement utilisés durant la campagne (D), ainsi que les apports par les produits issus de la méthanisation (E).
Déduire du P
2
O
5
, les éventuelles déductions pour le transfert interne par le fourrage des prairies sans fumure (T).
Bilan final = A2 – C + A3 + D + E – T.
Facultatif : les indications par hectare de surface fertilisable qui servent uniquement à comparer des exploitations de tailles différentes.
Les bilans N et P
2
O
5
sont considérés comme équilibrés lorsque les quantités disponibles de N disp
et de P
2
O
5
ne dépassent pas de plus de 10% les besoins totaux de l’exploitation. Ces 10% représentent la marge d'erreur maximale acceptée pour compenser les erreurs d'estimation de la méthode Suisse-Bilanz (voir OPD).
Lorsque la marge d'erreur propre à l'exploitation diverge du cas standard défini par l'OPD, elle doit être indiquée dans la partie F (note ).
Les excès d'azote, respectivement de P
2
O
5
, doivent être corrigés par une réduction des importations (engrais du commerce, autres engrais et fourrages étrangers à l'exploitation, etc.), une cession d'engrais de ferme ou par une réduction du cheptel.
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
FB
FG
MS
OFAG
OPD
PER
PTE
SAU
SF
Sfert
TAB
TO
4 Abréviations
Bilan I-E
DBF
Bilan import-export
Données de base pour la fumure des grandes cultures et des herbages des stations fédérales
Fourrage de base
Fourrage grossier
Matière sèche
Office fédéral de l'agriculture
Ordonnance sur les paiements directs versés dans l’agriculture du 7 décembre 1998
Prestations écologiques requises
Place truie d'élevage
Surface agricole utile
Surface fourragère
Surface fertilisable
Terrain à bâtir
Terres ouvertes
Tableaux (en annexe)
Tableau 1 Consommation de fourrages et production annuelle d'éléments nutritifs
Tableau 2a Corrections pour la consommation de fourrages et de la production d'éléments nutritifs des vaches laitières
Tableau 2b Effets de la consommation d'aliments concentrés sur la consommation de fourrages des vaches laitières
Tableau 3 Rendements et besoins nets en éléments nutritifs des prairies et pâturages
Tableau 4 Rendements et besoins nets en éléments nutritifs des grandes cultures
Tableau 5 Rendements et besoins nets en éléments nutritifs pour les cultures maraîchères
Tableau 6 Besoins nets en éléments nutritifs pour les cultures pérennes
Impressum
Editeurs
Diffusion
Auteur-e-s
Office fédéral de l’agriculture - OFAG, Mattenhofstrasse 5, 3003 Berne
AGRIDEA, Avenue des Jordils 1, CP 1080, 1001 Lausanne
AGRIDEA, Eschikon 28, 8315 Lindau
AGRIDEA
M. Amaudruz, I. Weyermann, AGRIDEA; V. Kessler, L. Nyffenegger, M. Ofner,
OFAG
Collaboration dans le
M. Friedli, VD/PIOCH ; E. Huwiler, AG/KIP ; H. Menzi ; Agroscope ; H. Moser AFAPI ;
cadre du groupe tech- R. Neuweiler, Agroscope ; P. Python, AGRIDEA ; W. Richner, Agroscope ;
nique Suisse-Bilanz
Th. Schildknecht, SG ; S. Sinaj, Agroscope ; F. Stadelmann, LU.
Edition française
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AGRIDEA Lausanne
AGRIDEA Lausanne
Guide Suisse-Bilanz_1.13_Juillet 2015-Def
AGRIDEA-OFAG-Edition 1.13
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
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GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Tableau 1 : Consommation de fourrages et production annuelle d'éléments nutritifs
Des informations complémentaires concernant les catégories d’animaux se trouvent dans les DBF 2009
(RSA, 1-2.2009).
Catégorie d'animal
Code selon formulaire administratif
(3 dernières positions)
Unité
Consommation de fourrage kg
MS/j dt
MS/an
N
Eléments nutritifs kg par an
Ntot au stock
P
2
O
5
K
2
O Mg
Vache laitière,
∅
6’500 kg lait/an
Vache mère lourde, PV > 700 kg, valeurs sans veau
Vache mère moyenne, PV 600-700 kg, valeurs sans veau
Vache mère légère, PV < 600 kg, valeurs sans veau
Bovin d'élevage, moins de 1 an
1 bête 15.9
1 bête 13.7
1 bête 12.3
1 bête 10.4
1 bête 3.0
58 115 97.8 41 184 12
50 95 80.8 31 158 10
45 85 72.3 28 141 9
38 72 61.2 24 118 8
11 25 21.3 7.5 35 4
Bovin d'élevage, 1 à 2 ans
Génisse plus de 2 ans
Veau à l'engrais, 50-200 kg (365j. occ. selon BDTA)
Veau allaité, jusqu'à env.350 kg PV (365j. occ. selon
1 bête 6.0 22 40 34.0 13 60 5
A transformer
à partir des
1 bête 9.0
1 place 0.3
33 55 46.8 20 75 7
1.2 15.5 13.2 5.4 8.4 0.4 données fournies par la
BDTA ***
1 place 3.6 13.2 40.8 34.7 9.6 40.8 2.4
1 place 5.3 19.2 51.6 43.9 13.2 54 3.6
1 place 3.8 14 33 28.1 11 33 4
Bovin à l'engrais, sevrage, < 4 mois
Bovin à l'engrais (intensif), > 4 mois
* Bovin à l'engrais (pâturage), > 4 mois**
* Bovin à l'engrais finition (intensive) dès env. 300 kg
1 place
1 place
1 place
1 place
0.4
4.7
6.6
5.8
1.5
17
24
21
9 7.8 3
38 32.3 13
45 38.3 18
6 0.3
39
65
5
5
46 39.1 14.5 46 6.5
Jument avec poulain du printemps à l’automne
* Jument avec poulain du printemps à l’automne, concentré avoine seulement (max. 700 kg)
..211, ..212
1 bête 8.2
1 bête 7.9
1 bête 9.3
30 50 42.5 18 85 5
29 52 36.4 31 88 7
34 52 36.4 31 88 7
Autre cheval de plus de 3 ans, PV 550 kg
Poulain 0.5 - 3 ans
Mulet et bardot de tout âge
Poney, petit cheval, âne de tout âge
..214, ..216 1 bête 7.9
..219 1 bête 7.1
29 44 30.8 23 75 5
26 42 29.4 19 68 4
..244, 246,249 1 place 4.5 16.6 25.1 17.6 13.1 42.9 9
..254,256,259 1 place 2.8 10.4 15.7 11.0 8.2 26.8 1.8
Chèvre y c. cabris et part de bouc
Mouton y c. agneau et part de bélier
Brebis laitière y c. agneaux et part de bélier
* Agneau engraissé au pâturage
Daim y c. petits jusqu'à 16 mois, une unité = deux animaux le jour de référence
Cerf y c. petits jusqu'à 16 mois, une unité = deux animaux le jour de référence
Wapiti y c. petits jusqu'à 16 mois, une unité = deux animaux le jour de référence
Bison plus de 3 ans
Bison moins de 3 ans
Lama plus de 2 ans
Lama moins de 2 ans
Alpaga plus de 2 ans
Alpaga moins de 2 ans
Porc à l'engrais (PPE) / remonte de 25à100 kg, 3-3.2
* Porc à l’engrais / remonte
Truie d'élevage (PTE), porcelets inclus jusqu'à 25-30 kg, 20 à 24 porcelets par truie et par an
Truie non allaitante
* Truie non allaitante, par rotation
Truie allaitante y c. porcelets
* Truie allaitante y c. porcelets, par rotation
Verrat
Porcelet sevré jusqu'à 25-30 kg
..461, 463, 465,
1 place 1.9
467
..353,355,357 1 place 2.1
..351 1 place 3.0
..359 1 bête 0.4
..575
..578
-
..571
..572
..581
..582
..585
..586
..639
-
..615
..615
..611, ..635
..611, ..635
..621
..631
1 unité
1 unité
1 bête
1 bête
1 bête
1 place
1 bête
1 place
1 place
1 bête
1 bête
1 place
1 bête
2.7
5.5
1 unité 11
1 bête 10.7
1 bête 4.9
1 bête 2.3
1.3
1.5
0.8
-
-
-
-
6.8
7.6
11
1.4
10
20
40 80 68 28 116 9.6
39 60 51.0 30 110 6
18 20 17.0 10 45 2.5
8.5 17 14.5 6.5 28 1.7
4.9 11 9.4 4 15 1
5.5 11 9.4 4 18 1
3.0
-
7 6.0
13 10.4
2.5
6
9 0.5
7 1
- 4.19 3.35 1.93 2.3 0.3
0-0.5
1 place si plus se
1 bête référer au Pts.
2.10 et
3.1 du guide
-
16 13.6 5
15 12.8 5.3 22.5 2
21 17.9
2.1 1.8
20 17.0
6.5 5.2
5.1 4.1
4.6 3.7
9 32 3
0.8 3.5 0.3
7
40 34.0 14
35 28.0 19
20 16.0 11
42 33.6 23
18 14.4 10
22 1.5
29 2.4
58 4.8
19
13
3
2
3.5 4.2 0.6
18 4
2.8 2.2 0.5
10 1.5
2.6 2.5 0.4
- 0.42 0.34 0.24 0.20 0.04
22
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Catégorie d'animal
Poules pondeuses
* Poules pondeuses avec caisse à crottes ou au sol
Poulettes (100 places)
* Poulettes (100 bêtes)
Poulets à l'engrais
Dindes à l'engrais (100 places)
* Dindes à l'engrais (100 bêtes)
* Dindes avancement
* Dindes finition
Code selon formulaire administratif
(3 dernières positions)
..753
..753
..755
..755
..757
..761
..761
..762
..763
Unité
100 pl.
100 pl.
100 pl.
100 b.
100 pl.
100 pl.
100 bê.
100 pl.
100 pl.
Consommation
de fourrage
kg
MS/j
-
-
-
-
dt
MS/an
N
Eléments nutritifs
kg par an
Ntot au
P
2
O
5
K
2
O Mg
stock
80 56.0 45 30 6.5 -
-
-
80 40.0 45 30 6.5
31 18.6 17 12 2.5
- 13.8 8.3 7.6 5 1.1
- - 45 27.0 16 22 4.5
140 84.0 70 40 18
- -
48 28.8 25
40 24.0 20
13 6.5
12 5
230 138.0 115 70 29
Autruche plus de 13 mois
Autruche jusqu'à 13 mois
..878
..877
1 bête 3.0
1 bête 0.5
11 24 14.4 10 15 1.3
2 11 6.6 6 8 0.8
*
Canards
Oies
Pintades
Cailles
Lapine mère (y c. petits jusqu’à env. 35 jours)
Petits dès environ 35 jours (engraissement)
..871
..872
..887
..876
..861
..862
100 pl.
100 pl.
100 pl.
100 bêtes
-
0.1
-
0.36
66 39.6 34 24 5
105 63.0 53 30 14
38 22.8 19 14 3
30 18
2.6 2.2
18 6.5 0
1.5 2.5 0
100 pl. 1.10 4.0 79 67.2 48.1 74.7 0
Catégories d'animaux pour des situations particulières (répartition du travail entre exploitations, modes de production spécifiques, etc.).
** Par exemple : BIOWeideBeef.
*** « Aide à la conversion pour la reprise de cheptels bovins BDTA dans le Suisse-Bilanz » voir tableur Excel SuiBiTrans de l’OFAG ( www.ofag.admin.ch
> Thèmes > Paiements directs > Prestations écologiques requises > Bilan de fumure
équilibré).
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
23
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Tableau 2a : Corrections pour la consommation de fourrage et de la production d'éléments nutritifs des vaches laitières
Production d'éléments nutritifs par vache et par an
Critères
Consommation de fourrages par vache et par jour kg MS
Consommation de fourrages par vache et par an dt MS
N stock kg
P
2
O
5 kg
K
2
O kg
Mg kg
Par 100 kg de lait par an en moins de 6'500 kg
Par 100 kg de lait par an en plus de 6'500 kg
Technique d'affouragement : libre service*
Correction pour affouragement de betteraves ou de pommes de terre (au moins 100 kg MS par vache et par an). Autres fourrages : pas de correction.
- 0.16
+ 0.032
+ 0.5
+ 0.3
- 0.58
+ 0.12
+ 1.83
+ 1.1
- 0.98 - 0.41 -1.84 -0.12
+ 0.20 + 0.08 +0.37 +0.02
*Libre service = fourrages à disposition en permanence.
Tableau 2b : Effets de la consommation d'aliments concentrés sur la consommation de fourrages des vaches laitières
Production laitière
∅
kg/vache/an moins de 6000
6000-6999
7000-7999
8000-8999
9000-9999
10000-10999
11000 et plus
Limite inférieure de la fourchette
Consommation
∅ de concentrés kg/vache/an pas de concentré
<100 kg
<300 kg
<500 kg
<700 kg
<900 kg
<1100 kg
Graphique complétant le tableau 2b
Augmentation de la consommation de fourrages kg MS/an pas de correction par kilo de concentré en dessous de la limite inférieure de la fourchette
+ 0.012 dt MS par an
Consommation Ø d'aliments concentrés, kg par vache/an
1900
1700
1500
1300
par kilo de concentré en dessus de la limite supérieure de la fourchette
- 0.012 dt MS par an
Limite supérieure de la fourchette
Consommation
∅
de concentrés kg/vache/an
> 500 kg
> 700 kg
> 900 kg
> 1100 kg
> 1300 kg
> 1600 kg
> 1900 kg
1100
900
700
500
300
100
Diminution de la consommation de fourrages kg MS/an par kilo de concentré en dessus de la limite supérieure de la fourchette
- 0.012 dt MS par an
Cette bande correspond aux concentrés admis pour l'élaboration des
DBF.
Lorsque la consommation de concentrés se situe dans cette fourchette,
il n'est pas nécessaire de corriger la consommation de MS par kilo de concentré en dessous de la limite inférieure de la fourchette
+ 0.012 dt MS par an
5000 6000 7000 8000 9000 10000 11000 > 11000
Production de lait Ø, kg par vache et par an
24
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
Tableau 3 : Rendements et besoins nets en éléments nutritifs des prairies et pâturages
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
25
Tableau 4 : Rendements et besoins nets en éléments nutritifs des grandes cultures
Culture
Blé d'automne
Blé fourrager d’automne
Blé de printemps
60
75
50 grains grains grains
Orge d'automne
Orge de printemps
Avoine d'automne
Avoine de printemps
Seigle d'automne (population)
Seigle d'automne (hybride)
Epeautre d'automne
Triticale d'automne
Triticale de printemps
Amidonnier, engrain
Maïs grain, maïs épi CCM
Maïs d'ensilage
Maïs vert
Pomme de terre consommation et industrielle
Pomme de terre précoce
Pomme de terre plant
60
55
55
55
55
65
45
60
55
25
95
170
60
450
2)
2) plante entière plante entière tubercules
300 tubercules
250 tubercules
Betterave sucrière
Betterave fourragère
Colza d'automne
Colza de printemps
Tournesol
Chanvre oléagineux
Chanvre à fibre
Lin oléagineux
Lin à fibre
Roseau de Chine
Kenaf
Pois protéagineux
Féverole
Soja
750
175 2)
35
25
30
13
100
20 racines racines grains grains grains grains tiges grains
45 fibres
200 plante entière
50 plante entière
40
40
30 grains grains grains
Lupin doux
Tabac Burley
Tabac Virginie
30
25
2)
25
2)
Paille (affouragée - C1)
Paille (cédée - C2 ou achetée pour litière - D)
40 2)3)
50 1)
Feuilles de betteraves (affouragée-
C1)
50
2)
Feuilles de betteraves (cession-C2)
325
1)
Engrais vert (légumineuse) 25 grains feuilles feuilles paille paille feuilles feuilles
-----
Engrais vert (non légumineuse) 25 -----
Dérobées sans mélanges fourragers et semis d’août de PT (par utilisation) 25
2)
plante entière grains grains grains grains grains grains grains grains grains grains grains
Jachère florale
Jachère tournante
Ourlet sur terres assolées
Rendement récolté du produit principal
(dt/ha)
1)
Codes selon formulaires administratifs
513
507
512
502
501
504
504
514
514
516
505
505
511
508
521
521
524
524
524
522
523
552
537
536
528
538
541
541
527, 591
526, 590
531, 592
535
535
534
534
707
556
557
559
N kg/ha
140
140
120
110
90
90
90
90
90
100
110
100
30
110
110
70
120
110
100
100
100
70
0
0
0
0
170
0
0
140
120
60
60
100
80
60
30
0
0
0
0
30
30
0.16
0.19
0.19
0.06
0.50
1.20
1.00
1.40
1.17
1.00
0.72
0.56
0.22
1.46
1.48
1.10
2.54
0.30
1.20
0.71
0.10
Besoins nets
P
2
O
5 kg/dt
0.82
0.83
0.82
0.83
0.84
0.80
0.80
0.80
0.80
0.80
0.72
0.73
0.80
0.76
0.58
0.65
K
2
O kg/dt
0.10
0.13
0.44
0.11
0.55
0.00
0.51
0.10
0.13
0.04
0.00
0.49
0.09
0.40
1.30
2.70
0.19
0.53
0.08
0
0
0.96
kg/ha kg/ha
0
0
0
0
0
0
0.71
0.69
0.71
0.08
1.12
1.60
1.84
2.13
2.75
2.04
5.00
4.76
1.01
0.86
0.84
0.83
1.08
0.90
0.95
2.00
0.56
0.86
3.36
0.50
0
0
2.82
kg/ha
0
0
0
0.60
0.09
0
0
0.29
kg/ha
0
0
0
0.03
0.03
0.03
0.03
0.13
0.20
0.13
0.25
0.20
0.20
0.28
0.20
0.08
0.23
0.28
0.30
0.54
0.05
0.05
0.20
0.03
0.07
Mg kg/dt
0.12
0.12
0.12
0.12
0.11
0.11
0.11
0.11
0.11
0.11
0.08
0.09
0.16
0.08
0.13
0.10
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
26
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Culture
Rendement récolté du produit principal
(dt/ha)
1)
Codes selon formulaires administratifs
572
Bande fleurie pour les pollinisateurs et les autres organismes utiles
Bandes culturales extensives
Cultures ne figurant pas dans la liste
Légumineuses
Non lég./mélanges de lég. et non lég.
N kg/ha
0
0
0
80
1) Récolté, avec un taux d'humidité usuel à la récolte.
2)
Rendement en matière sèche.
3)
Quantité maximale pouvant être prise en compte par hectare.
Besoins nets
P
2
O
5 kg/ha
K
2
O kg/ha
0 0
40
60
60
5
120
120
Mg kg/ha
0
6
10
10
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
27
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Tableau 5 : Rendements et besoins nets en éléments nutritifs pour les cultures maraîchères
Légumes de pleine terre
Culture par famille
Rend. stand.
Besoins nets (sans résidu de récolte) kg/ha dt/ha N P
2
O
5
K
2
O Mg
Aubergine
Tomate
400 170 20 130 10
800 130 50 260 30
Culture par famille
Rend. stand.
Besoins nets (sans résidu de récolte) kg/ha
Crucifères
Brocoli
Chou à choucroute
Chou de Bruxelles
Chou de Chine
Chou de garde
Chou frisé léger
Chou frisé lourd
180 220 30 90 10
800 260 60 250 20
250 260 50 170 5
600 160 60 200 10
500 190 50 200 20
300 120 30 140 10
400 140 40 160 10
300 140 40 150 10 Chou précoce,
sous plastique
Chou-fleur
Chou-pomme
350 260 40 120 10
300 130 40 120 20
Chou-pomme industrie 450 170 50 150 30
Chou-rave 400 150 30 120 20
Navet de printemps,
rave d'automne
400 140 30 150 20
Radis
(10 bottes/m 2 )
300 50 20 80 10
Radis blanc
(8-9 pièce/m 2 )
400 110 40 150 10
Composées
Chicorée pain de sucre 350 130 20 90 10
Chicorée pain de sucre
(Convenience)
Chicorée rouge
Chicorée scarole,
600 160 20 90 10
160 110 20 90 10
350 130 30 160 20
rdt moyen
Chicorée scarole, 600 160 40 200 20
rdt élevé
Chicorée-endive
(racine)
400 70 50 150 30
150 60 20 60 20 Laitue à tondre
Salades diverses
rdt moyen
Salades diverses,
rdt élevé
Scorsonère
Ombellifères
Carotte de transforma-
tion, de garde
Carotte de transforma
tion, de garde
Carotte parisienne
Carotte précoce, en botte
Céleri-pomme
Céleri-branche
Fenouil
Persil
350 90
600 110
250 120
600 110
900 130
250 50
350 100
600 190
600 180
400 160
250 100
20 70 10
40 120 10
30 100 10
40 250 20
50 300 20
30 100 10
40 140 20
70 300 20
70 300 20
30 180 20
30 120 20
Chénopodiacées
Betterave rouge
Côte de bette
Epinard non hivernant
une coupe, semé
avant mi-avril
Epinard non hivernant,
une coupe
Epinard non hivernant,
deux coupes
Epinard d'hiver, une
coupe
600 140
1000 150
120 160
120 130
200 150
120 180
40 160 20
60 220 30
20 150 15
20 150 15
40 180 20
20 150 15
Légumineuse
Haricot nain, manuel 150 0 20 70 5
Haricot, transformation 90 0 10 30 5
Petit pois, transforma 70 0 20 60 5
tion
Petit pois, pois mange
tout
Engrais vert, légumineu
se
100
300
0
0
30 110 10
0 0 0
Cucurbitacées
Concombre à vinaigre 300 140 30 170 20
Courgette, courge,
pâtisson
Melon
500 130 20 100 10
400 140 30 170 40
Solanacées
Liliacées
Asperge blanche
Asperge verte
Ciboulette
Oignon
Poireau
Divers
Engrais vert, non légu
mineuse
Fleurs coupées :
- besoins faibles/année
- besoins moyens/année
- besoins élevés/année
Maïs sucré
Pensées
Rampon/mâche
dt/ha N P
2
O
5
K
2
140 100 150 30
230 140 250 40
320 180 350 60
180 150 50 100 20
50 10 60 10
100 50 20 60 10
450 130 30 120 10 dt
50 140 30 130 20
25 150 30 110 20
300 170 30 120 20
600 130 60 160 20
500 200 40 180 20
400 30 0
O Mg
0 0
Rhubarbe
Plantes aromatiques et médicinales
- petites
MS/ha
1)
- moyennes 1)
8 40 15 60 10
- moyennes à grandes 1) 50 120 40 200 20
- grandes 1)
25 70 30 160 15
75 160 50 250 25
Valeur moyenne légumes pleine terre
2)
350 120 30 120 15
1)
Normes valables pour les plantes aromatiques et médicinales annuelles et pluriannuelles. Pour des surfaces importantes, il est aussi possible d'utiliser les normes par espèces selon les DBF–
Plantes aromatiques et médicinales 2006, Rev. Viti. Arbo. Vol
38(6), 2006.
2) Pour les petites surfaces avec plusieurs cultures maraîchères différentes.
Légumes de serre et de tunnel haut
Culture
Aubergine
Céleri-soupe
(40 p./m
2
)
Chou-pomme
Ciboulette
Concombre
(30 p./m 2 )
Concombre
(50 p./m 2 )
Côte de bette
Courgette, pâtisson
Cresson
Epinard
Haricot à rame
Laitue à tondre
Laitue pommée, Ice
berg, Lollo
Persil
Poireau
Poivron, piment
Radis
(20 bottes/m 2 )
Radis blanc
(18 p./m 2 )
Rampon (mâche)
Pourpier
Roquette, 1 coupe
Roquette, 2 coupes
Scarole d'automne
Tomate
Tomate
Tomate
Tomate
Valeur moyenne légume serre 1)
Rend. stand.
Besoins nets (sans résidu de récolte) kg/ha dt/ha N P
2
O
5
K
2
O Mg
900 200 100 350 50
600 120 70 220 30
450 140 60 200 30
300 100 40 180 30
1500 200 100 300 60
2500 300 150 400 80
900 200 100 400 50
600 160 30 150 10
130 20 10 30 10
120 100 30 140 20
500 40 80 180 30
150 50 10 50 10
400 80 30 140 20
300 100 50 180 20
500 160 60 220 30
600 160 50 250 30
400 60 30 100 20
600 90 50 200 30
120 50 10 60 10
150 70 20 90 20
200 150 30 150 10
300 210 40 180 20
450 140 50 180 30
1200 170 80 340 60
1800 250 100 500 80
2400 330 160 680 120
3000 400 200 850 150
670 130 60 220 35
1) Pour les serres et tunnels hauts avec plusieurs cultures.
28
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
GUIDE SUISSE-BILANZ 2015 ET 2016
Tableau 6 : Besoins nets en éléments nutritifs pour les cultures pérennes
Culture
Viticulture
Vigne
Raisin de table
Raisin de table, rendement élevé
Cultures fruitières
Pommier, poirier
Pommier, poirier, rendement élevé
Cerisier
Cerisier, rendement élevé
Prunier
Prunier, rendement élevé
Abricotier
Abricotier, rendement élevé
Pêcher
Pêcher, rendement élevé
Kiwi
Kiwi, rendement élevé
Petites cultures pérennes à plusieurs essences, en dessous de
20 ares
Arbres hautes-tiges (1 arbre = 1 a)
Petits fruits
Fraise annuelle
Fraise annuelle, rendement élevé
Fraise pluriannuelle
Framboisier
Framboisier, rendement élevé
Mûre
Mûre, rendement élevé
Groseillier à grappes
Groseillier à grappes, rendement élevé
Cassis
Cassis, rendement élevé
Groseillier à maquereaux
Groseillier à maquereaux, rendement élevé
Myrtillier
Myrtillier, rendement élevé
Divers
Houblon (code 708)
Châtaigneraies et noiseraies
Sapins de Noël (code 712)
Pépinières de plantes forestières hors zone forestière (code
713)
N
50
50
60
60
80
60
75
60
80
60
80
60
75
50
65
60
45
85
110
70
90
60
80
35
40
100
120
100
45
75
55
70
180
0
50
20
15
60
0
35
35
45
25
30
45
60
40
50
35
45
35
30
50
35
45
Besoins nets en kg/ha
P
2
O
5
K
2
O
20
20
30
75
75
105
15
20
25
30
20
30
20
30
15
20
15
20
75
110
50
65
50
65
75
90
55
70
75
90
75
56
120
150
120
155
80
110
60
70
120
160
120
60
90
65
85
200
0
95
50 15 35
Buissons, arbrisseaux et arbustes ornementaux (code 714)
Autres pépinières (roses, fruits, etc.) (code 715)
Mg
25
25
35
10
0
3
15
20
15
20
15
20
15
20
20
25
20
15
20
15
20
50
0
20
5
10
10
15
10
20
10
15
10
15
5
10
AGRIDEA-OFAG-édition 1.13 juillet 2015/MAM/Guide Suisse-Bilanz
_1.13_Juillet 2015-Def.docx
29

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