Manual do proprietário | Conatex Valise moyens de contraception Manuel du propriétaire

Notice d‘utilisation
Valise moyens de contraception – Réf.1103000
Valise moyens de contraception
Cette valise permet d’aborder la sexualité ainsi que tout ce qui s’y rapporte comme la
contraception, l’anatomie... Elle est simple d’utilisation et conçue pour des démonstrations.
Elle est adapté pour les jeunes enfants et les adolescents.
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I.
Les organes génitaux :
Les organes génitaux féminins :
a. Organes génitaux externes :
Le pubis (Mont Vénus) : C’est la partie visible de la vulve située au dessus de l’os pubien, il
se compose de tissus adipeux logés sous la peau. Sa surface est couverte de poil qui se
développent pendant la puberté.
Les grandes lèvres (labia majora): ce sont deux plis épais de peau fait de tissus adipeux
qui s’étendent du mont du pubis jusqu’au périnée et forment la limite extérieure de la vulve.
Elles sont placées étroitement l’une à coté de l’autre et recouvrent donc les autres parties de
la vulve. Durant la puberté, elles se couvrent entièrement de poils.
Les petites lèvres (labia minora) : ce sont deux plis minces de peau qui comportent un
réseau dense de vaisseaux sanguins et de terminaisons nerveuses ce qui les rend très
sensibles au toucher. Les petites lèvres convergent vers le haut en un pli de peau appelé le
prépuce (Praeputium) qui recouvre le clitoris.
Organes génitaux internes
Ovaire
Oviducte
Utérus
Vagin
Organes génitaux externes
Clitoris
Petites lèvres
Grandes lèvres
Le clitoris : Sa partie visible se situe en bas du Mont du Pubis là où les petites lèvres
convergent pour former le prépuce. Sous le pépuce, visible de l’extérieur, le gland converge
vers l’avant.
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Gland du clitoris
méat urétral
Corps caverneux
Ouverture
du vagin
Pilier (crus)
A l’intérieur du corps, le gland continue epour
former le corps caverneux qui devient les
piliers du clitoris.
Ces piliers (appelé Crus en Anglais) se
divisent en deux à l’intérieur du corps. Entre
ces piliers se trouve le corps spongieux
entouré de tissu érectile.
Ce tissu érecticle est capable de se remplir
très rapidement de sang. Ainsi, il va se raidir
etsle dilater. On le retrouve aussi sous le nom
de tumescence qui désigne le fait de se
gonfler, se remplir.
Le clitoris est l’organe du plaisir féminin par
excellence, mais n’est pas nécessaire à la
reproduction. A proprement parlé, il est plutôt
un organe de plaisir interne qu’un organe
sexuel externe.
L’ouverture du vagin se trouve juste en
dessous du méat urétral. Ce méat est indépendant des organes sexuels et ne sert qu’à la
vidange de la vessie. Cependant lors de l’orgasme, il peut conduire chez certaines femmes à
des sécrétions d’éjaculation venant de la prostate et passant par l’urètre para utérale.
L’urètre est très petit et se situe à mi-chemin entre le clitoris et l’orifice vaginal qui est
beaucoup plus grand. Chez les nouveaux nés, l’orifice vaginal est partiellement fermé par
une fine membrane qu’on appel l’hymen.
L’hymen intact est le symbol de la virginité, c’est à dire la preuve de l’inéxpérience sexuelle
d’une femme. Sa surface percée le rend légèrement extensible et permet l’insertion d’un
doigt ou d’un pénis.
En revanche, chez certaines filles, l’hymen peut se déchirer sans pour autant qu’elles aient
eu des rapports sexuels. Les tampons, l’activité physique sont autant de facteurs qui entrent
en jeu. Il arrive même que des filles naissent sans. Mais une fille avec un hymen intact ne
veut pas dire qu’elle n’a pas eu de relations sexuelles, en effet elles peuvent être anales
et/ou orales.
La déchirure de l’hymen peut être inconfortable accompagnée de légers saignements mais il
n’y a jamais d’énorme douleurs.
De chaque coté de l’orifice vaginal, entre le bord de l’hymen et les grandes et petites lèvres
se trouvent les glandes de Bartholin (correspondant aux glandes de Cowper chez un
homme). Ces glandes sécrètent du lubrifiant, un liquide clair. Cependant pendant l’acte
sexuel, la plus grande partie de la lubrification est assurée par la paroi vaginale.
b. Organes génitaux internes :
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Les ovaires (gonades) se situent dans la partie inférieure de l’abdomen, des deux côtés de
l'utérus. Ils ont la taille d’une noix et ont une double fonction :
- la production d’ovules qui sont ensuite libérés dans la trompe de Fallope
- la production d’hormones libérées dans la circulation sanguine
La production d'ovules
La production d’ovules est appelée ovogénèse. Avant qu’une fille naisse, toutes les cellules
sont déjà présentes dans ses ovaires. Durant les premières années de vie, ces cellules sont
appelées ovules primordiaux (oogonie) Ces oogonies vont évoluer en ovocytes primaires qui
par maturation vont devenir des ovules.
Un grand nombre d’ovocytes diminuant très lentement
La production d’ovocytes commence déjà chez le foetus de sexe féminin : il commence bien
avant la naissance et continue jusqu’à la mort. Quand une fille nait, environ 400 000
ovocytes sont présent et meurent graduellement jusqu’à l’apparition de la puberté où il en
restent 30 000. Jusqu’à l’âge de 30 ans cette valeur chute à environ 10 000 puis à la
ménopause, vers 50 ans, il n’y en a plus.
Les ovules, un petit nombre mensuel produit
La production d’ovule commence à l’adolescence et se fait chaque mois jusqu’à la
ménopause. Ce qui fait une production de 400 ovules par femme durant sa vie.
Cependant, seule une petite partie servira à la conception d’un enfant à l’opposé de l’homme
pour qui la production de sperme quotidienne se compte en millions de spermatozoïdes de la
puberté à la vieillesse.
Oviducte
Ovaire
La maturation mensuelle de
l’ovule
Le développement de l’ovule se
déroule en plusieurs étapes :
Paroi ut érine
Utérus
Utérus
Col de l’utérus
Vagin
Cavité utérine
Endomètre
Muscle utérin
Chaque ovocyte est entouré
par un groupement de cellules
auxiliaires : le cumulus
oophorus qui se trouvent dans
la couche externe de l’ovaire.
Chaque mois sous l’influence
des hormones, un de ces
groupements de cellule grandit
jusqu’à être visible à la surface
de l’ovaire, il mûrit. Ce
groupement de cellules est
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appelé Follicule de Graaf.
Au cours de la croissance du follicule, l’ovocyte dit primaire se divise (comme toute autre
cellule du corps qui contient 46 chromosomes) en deux composante de tailles très
différentes :
- l’une relativement grande (l’ovocyte secondaire)
- l’autre en un petit corps polaire sans cytoplasme.
Cette séparation fait réduit de moitié le nombre de chromosomes : respectivement 23
chromosomes pour chacune des deux parties (y compris un chromosome X).
Le corps polaire fini par mourir et se désintégrer, seul l’ovocyte se développe et devient un
ovocyte secondaire.
Dans un premier temps, l’ovocyte secondaire flotte dans le liquide du follicule en cours de
maturation. Une fois le follicule arrivé à maturation, celui ci éclate et libère l’ovocyte : c’est ce
processus que l’on nomme ovulation.
L’ovocyte secondaire libéré est capté par une des trompes de Fallope et va migrer vers
l’utérus. Durant cette migration, il va encore se diviser en deux parties inégales après la
fécondation :
- un grand ovule
- un petit corps polaire secondaire
Cette fois ci, le nombre de chromosomes ne se réduit pas de moitié. Ainsi chacunes des
deux parties gardent les 23 chromosomes (comprenant chacun un chromosome X).
Le corps polaire meurt et l’ovule (23 chromosomes) s’unit avec un spermatozoïde (23
chromosomes) : une nouvelle cellule à 46 chromosomes voit le jour. Cet ovule fécondé est
appelé un zygote.
Le cycle menstruel
Le cycle menstruel dans la vie d’une femme est appelé « la menstruation » ou « période ».
Souvent, on parle « d’avoir ses règles ».
Il survient pour la première fois durant l’adolescence, entre 10 et 14 ans, et indique la
possibilité de se reproduire. La toute première période est appelée « ménarche » et la toute
dernière a lieu entre 45 et 50 ans, on appel cette période la ménopause.
Ce cycle est un ensemble de phénomènes physiologiques qui surviennent la plupart du
temps de façon périodique et grâce à l’action de plusieurs hormones : l’oestrogène et la
progéstérones, produite dans l’ovaire ainsi que la LH et la FSH qui sont des hormones de
contrôles produites dans le cerveau et libéré dans le sang.
Le cycle se produit avec une régularité quasi sans faille. Chez les jeunes filles, il est
irrégulier car le mécanisme hormonal se met en place. Pour les femmes ménopausées c’est
la même chose, le cycle est irrégulier car le corps se prépare à arrêter définitevement les
cycles.
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En général, il y a des signes avant coureur qu’il laisse penser que les règles arrivent mais le
meilleur signe est l’hémorragie menstruelle. Il peut arriver d’avoir mal avant ou pendant les
règles (crampes menstruelles) à des intensités différentes ainsi que des sauts d’humeur.
Certaines femmes arrivent même à sentir leur ovulation.
Comme il y a de fortes variations interindividuelles, on prend toujours le premier jour de
saignement comme repère du 1er jour du cycle menstruel. Ce cycle dure en moyenne 28
jours mais cela dépend car il est sous l’influence de certains facteurs (stress, voyage,
fatigue, surpoids, maladies, jeune âge etc).
Changements au cours d’un cycle menstruel de 28 jours (en l’absence de
fécondation)
Développement
de l’ovule et du
follicule
Maturation du
follicule
Ovulation
Phase lutéale
Température
du corps
Concentration :
Oestrogène
Progestérone
Epaisseur et état de
l’endomètre
Menstruation
Phase de prolifération
Phase sécrétoire
Jour du cycle
Le saignement lors du cycle est composé du sang de l’utérus et des parties de l’endomètre,
il dure environ 4 à 5 jours en fonction de la personne. Durant ces quelques jours, la femme
perd environ 80ml de sang.
Du 5ième au 12ième jour, l’oestrogène est produite en très grande quantité, elle assure
l’épaisseur de la paroi de l’utérus. C’est pour cela qu’on appel cette phase « la phase de
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croissance » car la paroi de l’utérus se reconstitue et s’épaissit. Cette phase sert de
préparation à l’implantation éventuelle d’un ovule fécondé.
Au milieu du cycle, vers le 14ième jour, c’est le moment de l’ovulation. La température du
corps augmente de 0.5°C (pour certains couples c’est un indiquateur de fertilité).
Le taux de LH et FSH produites par le cerveau via l’action de la GnRH sont à leur paroxisme.
Elles sont essentielles à cette phase d’ovulation.
Lors de cette phase, l’ovocyte est expulsé du follicule pour passer à travers une des trompes
de Fallope qui permet l’accès à l’utérus. C’est dans les trompes de Fallope que la rencontre
avec un spermatozoide a lieu et que la fécondation se déroule entre 12 et 24h après
l’ovulation. Le sperme a une durée de vie de 2 à 3 jours.
Si il y a fécondation, l’ovocyte devient un ovule. L’ovule fécondé continue sa route vers
l’utérus et s’implante dans la muqueuse utérine qui a eu le temps de se reconstruire. Le
follicule qui a relâché l’ovocyte va, quant à lui, se transformer en un corps jaune produisant
de la progestérone. Cette hormone s’assurera qu’il n’y aura aucun autre ovocyte libéré.
S’il n’y a pas fécondation, la phase d’ovulation est suivis de la phase sécrétoire : le corps
jaune ainsi que l’ovule non fécondé périssent et le taux de progestérone diminue.
L’endomètre qui s’était préalablement établit et épaissit régresse à nouveau.
Quelques jours plus tard, des parties de la muqueuse sont excrétées par les menstruations
et un nouveau cycle redémarre.
Pendant la grossesse, le cycle s’arrête. En effet, une femme enceinte a des taux élevé de
prolactine, l’hormone responsable de la production de lait. Si la femme n’allaite pas après la
naissance de l’enfant, le taux de prolactine diminue et les cycles se remettent en place
naturellement.
Les mères allaitantes ont des règles plus tardives car la production de lait est nécessaire
pendant un moment encore après la naissance donc le taux de prolactine reste constant.
Il faut savoir qu’entre le moment de la naissance et la réapparition des cycles menstruels
l’ovulation peut encore avoir lieu ce qui signifie qu’une nouvelle grossesse est possible sans
qu’un cycle régulier soit réapparu. Il faut donc se protéger pendant les rapports.
Les organes génitaux masculins :
a. Les organes génitaux internes :
Le scrotum : c’est un sac de peau contenant les testicules, attaché au pénis et pendant
lâche entre les cuisses. La peau du scrotum est sombre, fine, lisse et contient de
nombreuses glandes sudoripares. Il a une fonction de thermostat car la température doit
toujours être légèrement plus faible que le reste du corps pour permettre la production
continue de sperme.
A l’intérieur, il y a deux chambres séparées une pour chaque testicule et un cordon
spermatique qui pars vers la cavité abdominale.
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Une partie de ce cordon spermatique est mince : ce sont les canaux déférents (Menant
navire) à travers lesquels nagent les spermatozoïdes. Ces canaux peuvent être coupés pour
la stérilisation : on appel cela la vasectomie.
Ce cordon contient aussi des vaissaux sanguins, des nerfs et même des muscles. Ces
muscles se contractent lorsque les températures sont basses. Ce phénomène rapproche les
testicules vers l’abdomen pour conserver la température. Au même moment, la peau du
scrotum réagit : elle s’épaissit et se ride.
1. Pénis
2. Corps caverneux
3. Corps spongieux
4. Prépuce
5. Gland
6. Méat urétral
7. Scrotum
8. Testicule
9. Epididym
10. Canal déférant
11. Vésicule séminale
12. Vessie
13. Prostate
14. Urètre
15. Glande de Cowper
b. Les organes génitaux internes :
Les vésicules séminales : Les vésicules séminales sont deux poches situées derrière la
vessie, à proximité de la partie supérieure de la prostate. Avant, on supposait que les
vésicules séminales servaient à stocker le sperme mais aujourd’hui on sait que sa fonction
principale est de produire un liquide en même temps que le liquide prostatique qui garantit la
mobilité des spermatozoides après l’éjaculation.
La prostate : La glande de la prostate, située juste en dessous de la vessie, est un corps
ferme de la taille d’une châtaigne. L’urètre et les canaux déférents la traverse.
Elle produit en continue des sécrétions excrétées en partie dans l’urine. Certaines de ses
parties produisent la majorité du liquide séminale. Chez certains hommes agés, la prostate
grossit et comprime l’urètre causant des difficultés pour uriner. Pour régler le problème, une
opération est nécessaire. Il existe diverses méthodes selon le cas.
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Les glandes de Cowper : Les glandes de Cowper de la taille d’un pois se situent sous la
prostate et derrière l’urètre. Elles sécrètent un liquide clair dans l’urètre lors de l’excitation
sexuelle. Il n’est pas impossible que ce liquide contiennent des spermatozoides.
La composition du sperme
Lors d’une éjaculation, le liquide séminale appelé sperme est expulsé (environ une cuillère à
café). Il se compose de plusieurs sécrétions : celle de l’épididyme, des vésicules séminales,
des glandes de la prostate et des glandes de Cowper.
Le sperme transporte des spermatozoïdes qui ne représentent qu’une petite partie du
volume total.
Aucun de ces composants n’est dangeureux, le sperme peut être avalé sans danger.
Mais si il contient des virus ou des bactéries il y a un risque de transmission de maladies
infectieuses telle que la gonorrhée ou encore le sida. Il est alors dangeureux de l’ingérer.
Le sperme est généralement épais et de couleur blanc-gris mais il arrive qu’il soit plus fluide.
Sa quantité et sa qualité dépendent de la fréquence des éjaculations. En temps normal, une
éjaculation contient entre 150 et 500 millions de spermatozoïdes avec une moyenne de 200
millions. Le nombre varie d’un homme à un autre mais également pour un même individu en
fonction de son âge et de la fréquence de ses éjaculations.
II.
Les méthodes de contraception
A l’heure d’aujourd’hui, il existe de nombreuses méthodes de contraception. Depuis leurs
créations, elles ont beaucoup évolué et ont amélioré le confort de chacun et chacune.
Certaines sont ultra fiable, d’autres moins et d’autres encore sont complètement obsolètes.
Voici donc une présentation de ces diverses méthodes.
ATTENTION ! La contraception ne se choisit pas sur un coup de tête, cela nécessite un
entretien avec des professionnels de la santé (médecins, gynécologues, sage femme,
infirmiers etc.)
Ne jamais prendre de décision concernant la prise, l’arrêt, la modification de sa
contraception sans l’avis d’un professionel de santé. Chaque pesonne est différente et peut
présenter des contre indications.
Si jamais vous avez des questions, rendez vous chez un professionnel de la santé. Il est
possible de consulter en cabinet, à l’hôpital, aux plannings familial, à l’école..
L’indice de Pearl
L’indice de Pearl est un outil statistique utilisé lors d’essais clinique qui permet de mesurer
l’efficacité et la fiabilité des diverses méthodes de contraception lorsqu’elles sont utilisées de
façon optimale.
Pour cela, on divise le nombre moyen de grossesses non désirées par le nombre moyen
d’utilisateurs de la méthode.
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On multiplie ensuite le résultat de la division par 1200 : cela correspond au nombre de
grossesses observées pour 100 femmes utilisant une contraception donnée durant un an.
Cet indice a été contesté car il ne donne qu’une moyenne statistique qui est parfois
trompeuse. En effet, le taux d'échec d'une méthode contraceptive est généralement plus
élevé la première année de son utilisation, et décroit avec l'expérience. C’est le temps qu’il
faut au corps pour s’habituer et se stabiliser.
Les méthodes hormonales
a. Le dispositif intra utérin
Le dispositif intra utérin (DIU), plus communément appelé stérilet, est un outil de
contraception inséré dans l’utérus de la femme.
C’est un petit objet en forme de T recouvert de cuivre la plupart du temps est mis
en place par un médecin. Il peut être recouvert de cuivre ou contenir und ispositif
libérant un progestatif.
Différents dispositifs intra utérin
Efficacité :
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Les DIU sont d’une grande efficacité : 99% environ, cela veut dire que sur 100 femmes qui
utilisent ce procédé il y en a 99 qui ne connaissent pas de grossesse non désirée.
Ceux en cuivre sont efficaces immédiatement après insertion contrairement à ceux à
processus hormonal qui mettent 2 à 3 jours après insertion avant d’être efficace
Les avantages :
-
-
Adapté aux femmes désirant une contraception longue durée. Cela devient la
solution la moins couteuse.
Il se garde entre 4 et 10 ans mais il faut prévoir un contrôle annuel.
En plus de la pillule du lendemain, le DIU recouvert de cuivre peut servir de
« contraception d’urgence ». Il est appliqué pour éviter une grossesse non désirée
après un rapport sexuel non protégé ou après l’échec d’une autre méthode
(préservatif qui rompt...). Pour cela il doit être inséré après les rapports sexuels et 5
jours après la date estimé de l’ovulation.
Après une mesure d’urgence il peut être laissé comme contraception longue durée
dans l’utérus.
Les inconvénients et effets secondaires :
Les stérilets sont des dispositifs puissants qui peuvent induire des effets secondaires, suivez
toujours les conseils de votre médecin et/ou gynécologue.
-
-
-
Après insertion du stérilet, la femme peut ressentir des douleurs abdominales mais la
plupart elles disparaissent après un court laps de temps. Une douleur persistante et
des saignements excessifs indiquent que le stérilet n’est pas inséré correctement.
Avoir un stérilet peut induire des troubles de la circulation sanguine et les
menstruations peuvent devenir plus fortes.
Il arrive, dans de très rares cas, qu’à l’insertion du stérilet celui ci pénètre la paroi
utérine ou la perce. Ce risque est augmenté après avoir déja donné naissance.
Les contractions musculaires de l’utérus pendant la menstruation peuvent le déplacer
ou l’expulser. Les signes qui l’indiquent sont une douleur et des saignements
inhabituels. Il est conseillé de vérifier régulièrement si les filaments, avant le col, sont
perceptibles avec le doigt.
La maladie inflammatoire pelvienne peut se déclarer surtout si vous ou votre
partenaire changez assez fréquemment de partenaire sexuel. Si vous contractez
cette infection il faut immédiatement s’en occuper car elle diminue la fertilité et
augmente les risques de grossesse extra utérine. Bien que ces grossesses extra
utérine peuvent survenir à cause de l’insertion d’un stérilet, les femmes qui utilisent
ces dispositifs intra utérin n’ont pas plus de risque d’en être victime que celles qui ne
prennent aucune contraception.
b. La pilule
Il existe de nombreux types de pilules. Elles contiennent quasiment toutes les deux
hormones féminines : l’oestrogène et la progestérone.
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Aujourd’hui, les nouvelles pilules contiennent des niveaux d’hormones plus bas et sont faites
avec d’autres combinaisons.
Les micro pilules se distinguent par leurs faibles niveaux d’oestrogène réduisant les effets
secondaires. Elles sont généralement
préscrites aux jeunes filles tout justes
réglées ou qui prennent pour la
première fois la pilule.
-
Les hormones contenues dans les
pilules ont un triple effet :
- Elles inhibent la maturation des
ovocytes et donc l’ovulation. L’ensemble
du cycle de la femme est fait de « jours
infertils », il ne peut pas y avoir
fécondation.
- Elles modifient le mucus dans le
canal cervical pour que les spermatozoïdes ne pénètre pas l’utérus.
L’endomètre se construit de façon à ce que l’ovule fécondé ne puisse pas
s’implanter.
Les préparations de pilule varient en fonction de la quantité d’hormone nécessaire et de la
façon de l’administrer. Chaque femme à une pilule qui lui est propre et adaptée, il ne faut
JAMAIS prendre la pilule d’une autre femme, échanger ou en essayer entre amies.
Voici les différents types de pilule :
Les pilules monophasées contiennent la même quantité d’oestrogène et de progestérone
dans chaque comprimé enrobé.
La prise est de une par jour pendant 21/22 jours puis on interrompt la prise pendant 6/7
jours. C’est durant cette interruption que débute la menstruation.
Certaines de ces pilules monophasées contiennent 28 pilules avec 6/7 pilules d’interruption
qui ne contiennent aucun ingrédient actif permettent aux cycles de continuer leur
fonctionnement normal et surtout cela permet de ne pas oublier une prise. Néanmoins il faut
veiller à ne pas se tromper mais généralement il y a un sens de prise à suivre, une couleur
différente, des jours indiqués etc.
Depuis le 1er Septembre 2008, il existe une pilule avec un autre mode de prise de la marque
« YAZ ». Ce mode de prise a un rythme que l’on nomme « 24 et 4 » c’est à dire qu’après la
prise des 24 pilules contenant les hormones il y a 4 pilules sans hormones qui suivent.
Les pilule bi et triphasées contiennent des doses différentes d’hormones sur une seule
plaquette.Habituellement, il y a une partie pour chaque moment du cycle. Cette différence de
composition d’oestrogène et de progestérone demande un temps d’adaptation au cycle
féminin.
Efficacité :
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Il est habituel de recommencer à nouveau la la prise de la pilule dès le premier jour
du cycle. Cette prise protège à quasiment 100%. Elle protège également durant la
semaine de pause où survient la menstruation.
Il arrive d’oublier de prendre sa pilule. Dans ce cas là, la protection est toujours active
si l’oublie ne dépasse pas 12h après la précédente prise. Au delà de 12h, il faut
continuer à prendre normalement la pilule mais elle ne protègera plus, il est donc
nécessaire d’utiliser un autre moyen de contraception durant la semaine suivant
l’oubli (préservatif, diaphragme etc).
Si la femme prend certains médicament (laxatifs, antibiotiques, analgésiques,
sédatifs : le millepêrtuis, agent anti inflammatoires etc...), la protection de la pilule
peut diminuer et/ou ne pas fonctionner. Si la prise de tels médicaments dure plus de
7 jours, il est recommandé de prendre une contraception supplémentaire. En cas de
doute, demander conseil à un médecin.
Des problèmes gastro intestinaux tel que la diarrhée ou des vomissements menacent
également l’efficacité de la contraception, il est donc conseillé de prendre une
contraception supplémentaire.
Il est préférable de prendre une pilule avec une pause de prise pour vérifier que le
cycle naturel de menstruation fonctionne toujours. Cela évite une déstruction inutile
de l’équilibre hormonale et de risquer de faire baisser la fertilité ! Même si après une
utilisation prolongée on peut facilement retomber enceinte après l’arrêt de la pilule.
Cela peut prendre 6 moins avant que le rythme naturel revienne à la normale et
qu’une ovulation se produise.
Les avantages :
-
-
La prise de la pilule est une sécurité, la femme n’a pas à en douter, elles n’ont pas à
s’occuper d’un éventuel risque de grossesse (sauf si bien évidemment elle est mal
prise).
La pilule est particulièrement bien adaptée pour les femmes qui veulent choisir quand
elles veulent tomber enceinte, il suffit simplement de ne plus la prendre.
Les règles sont plus faibles et plus courtes qu’habituellement.
La pilule améliore la qualité de la peau pour les jeunes fille ou les femmes ayant une
peau à imperfections
Certaines études ont montré que la pilule protégeait de certains cancers comme celui
de l’utérus ou des ovaires.
Des études récentes indiquent que les femmes au delà de 35ans ont rarement eu
des problèmes majeurs avec la pilule tant qu’elles sont en bonne santé et ne fume
pas.
Les inconvénients et effets secondaires :
Bien qu’elle ait été continuellement améliorée, la pilule n’est pas exempte d’effets
secondaires et indésirables : nausées, vomissements, prise de poids, baisse du désir sexuel,
saignements hors période, sautes d’humeurs, tension dans les seins etc.
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Il arrive d’avoir des effets indésirables lors des premières prise d’une micro pilule
comme des saignements irréguliers car le corps à besoin de s’habituer à cette prise
d’hormone. Ces effets indésirables finissent normalement par disparaitre.
Certaines femmes trouvent cela contraignant d’avoir à se rappeler chaque jour la
prise de la pilule.
Parfois, les femmes se plaignent d’infections fongiques et d’une prise de poids
Le médecin doit être informé de tout, il est le seul à pouvoir trouver au mieux la pilule qui
peut correspondre à la femme et ainsi éviter des désagréments. Il est nécessaire de
s’entretenir avec lui si des désagréments apparaissent dès les premières prises ou plus tard
pour y remédier.
Cependant il ne faut jamais arrêter la pilule spontanément sans en avoir discuter avec le
médecin ! La pilule n’est pas un simple comprimé mais un procédé contraceptif comprenant
des hormones.
Dans de rare cas, prendre la pilule peut amener à avoir de gros problèmes.
- Une prise prématurée ou trop longue peut augmenter le risque de cancer du sein.
- Les micro pilules de troisième génération (contenant du désogestrel ou du
gestodène) augmente le risque de thrombose et d’embolie en particulier durant la
première année de prise.
- La pilule peut provoquer, dans certains cas, des complications cardiaques et de la
circulation sanguine.
- Les femmes souffrant de diabète et prenant la pilule doivent être suivies de près et
cela vaut également pour les femmes ayant des risques accru de thrombose et
autres prédispositions à certains problèmes. Voila pourquoi prendre la pilule n’est pas
compatible avec le fait de fumer.
La pilule doit toujours être prescrite par un médecin et prise par des femmes sans grandes
contre indications
c. L’implant hormonal
L’implant hormonal Nexplanon (anciennement
Implanon) est disponible sur le marché depuis
2001.
Il a la forme d’une petite tige que les
gynécologues implantent sous la peau (dans la
partie supérieure du bras) entre le 1er et le 5ième
jour du cycle menstruel. Il délivre de faibles
niveaux de progestatif dans le corps inhibant
l’ovulation, modifiant la muqueuse de l’utérus et
du col.
Les avantages :
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Il est fiable à 95%
Une grossesse non désirée est empêchée très fiablement durant 3 ans car l’effet de
l’implant est immédiat, dès la pose.
Pour les femmes qui ont du mal avec la pilule c’est un bon compromis, il n’y a pas de
risque d’oubli.
L’implant peut être retiré à tout moment. La fécondité revient en quelques semaines.
Les inconvénients et effets secondaires :
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-
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Si l’implant est mal inséré, il y a un risque de grossesse non désirée c’est pourquoi il
est important que le ou la gynécologue le positionne correctement et vérifie dès le
début.
Il arrive qu’il y ait de petits saignement menstruels.
Les effets indésirables tels que : acné, maux de tête , sensation d’oppression dans la
poitrine, dépréssion, prise de poids ne touche que 10% des utilisateurs de l’implant.
En cas de survenu d’un de ces signes, consulter un médecin
L’implant ne peut pas simplement « se laisser tomber ». Il doit être retiré par un
médecin ou un gynécologue.
Il faut en tenir en compte, car si l’on désire le retirer avant les 3 ans cela peut
devenir relativement coûteux.
Les méthodes de barrières
a. Le préservatif féminin
Crédit : PhotoDisc Préservatif féminin
Le Fémidom® est un préservatif féminin composé de
polyuréthane et ressemble à un tube en plastique. Il est fermé à
une extrémité et a de chaque côté un anneau souple.
Ce préservatif protège tout autant que les préservatifs
masuclins des grossesses non désirées et des maladies
sexuellement transmissibles (MST). La seule différence est sa
manipulation un peu plus exigente.
En ce qui concerne la contraception avec des présevatifs
féminins :
L’indice de Pearl varie entre 2 et 12, si il est utilisé correctement
il protège aussi bien qu’un préservatif masculin.
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Comment l’appliquer ?
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Aplatir sur l’anneau à l’extrémité fermée avec les doigts et l’amener le plus profond
possible dans le vagin, si possible jusqu’à l’utérus.
Le côté ouvert reste à l’extérieur
Une fois le rapport terminé, l’anneau à l’extérieur est tourné deux ou trois fois avant
de retirer le préservatif
Il arrive que le tube en polyuréthane se rompt il faut donc faire très attention, le pénis
peut aussi pénétrer à coté du tube ou appuyer sur ce dernier. Pour éviter cela, il est
conseillé d’utiliser du lubrifiant.
Il est utilisable par les personnes qui sont allergiques au latex.
b. Le diaphragme – la cape cervicale
C’est un moyen de contraception qui entrave le passage du sperme.Il est mis au niveau du
col de l’utérus avant le rapport, cette étape peut être supervisée par un gynécologue.
Il est généralement en latex ou en silicone. C’est au médecin de déterminer la taille et la
forme qui pourra correspondre.
Avant il était mit en place par le médecin et la femme le
gardait jusqu’aux prochaines règles mais aujourd’hui une
femme peut le mettre et le retirer sans grande difficulté.
Il offre une bonne protection contre une grossesse non
désirée lorsqu’ils sont utilisés pendant le rapport. Il doit être
retiré dans les 8h suivant le rapport et suivie d’une
application d’un gel spermicide.
Il ne protège aucunement contre les MST ! Il est conseiller
d’utiliser une autre
méthode en parallèle.
Cette contraception
n’est pas conseillé pour les femmes qui ont un utérus
basculé ou plié.
c. Préservatif masculin
Le préservatif est la méthode la plus simple et la plus
rapide pour se protéger d’une grossesse non désirée
et des MST pendant les rapports sexuels entre deux
personnes ou plus et lors de rapports homme-femme/homme-homme.
Il n’y a rien à planifier à l’avance ou sur le long terme, il est sûr, facile à mettre et à enlever.
Attention car les préservatifs en latex peuvent être fragilisés par certaines substances ! Il faut
éviter d’utiliser des huiles de massages et autres produits comme lubrifiant mais plutôt
prendre ceux vendus spécialement pour.
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Il est important que le préservatif soit de la même taille que le sexe. Trop grand il risque de
glisser, de s’enlever et top petit il risque de casser. Une étude à montré que 75% des
hommes utilisent un préservatif qui n’est pas adapté à la taille de leur pénis.
Comment l’appliquer ?
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Regarder tout d’abord si
l’emballage n’est pas endommagé
et le préservatif pas périmé
Ouvrir soigneusement l’emballage
Ne pas utiliser ciseaux, couteau et
tout autre objet coupant et pointu
pour ouvrir l’emballage
Le sexe sur la plage est agréable mais
attention, il ne faut pas que des choses
abrasives comme du sable pénètrent entre le
pénis et le préservatif !
- Ne jamais mettre deux préservatifs l’un
sur l’autre ! C’est très dangeureux !
- Placer le préservatif enroulé sur la
pointe du pénis en érection.
-
-
Saisir fermement avec deux doigts
le réservoir à spermatozoïde (la
petite poche situé sur la partie
supérieure du préservatif). Il ne faut
pas qu’il y ait de l’air dans le
réservoir sous risque qu’il éclate.
Tenir toujours avec la même main et
dérouler le préservatif avec l’autre
main.
d. La méthode symptothermique
Cette méthode est une planification familiale naturelle qui complète la méthode des
températures.
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Elle permet de détecter les périodes de fertilité et d’infertilité de la femme, l’approche de
l’ovulation, par le changement du mucus dans le col de l’utérus. La température sert
d’indicateur de fin d’ovulation ou d’ovulation en cours.
C’est une méthode sans intervention dans le corps ni prévention hormonale controlée.
Les femmes à l’aise avec leur corps privilégient cette méthode. Elle permet de développer
une relation naturelle et détendu avec ce dernier car vivre avec son rythme biologique
renforce la confiance en soi. Néanmoins cela nécessité une volonté de fer pour faire face à
son corps et ses signes de fertilité.
La femme dirige l’activité de son partenaire car les rapports doivent conformer exactement
avec les jours fertils et infertils (si il y a désir d’enfant ou non). Il est fortement conseillée
d’utiliser un autre moyen de contraception si il y a des doutes et qu’aucune grossesse n’est
désirée ou que le couple à envie de rapport durant une période de fertilité.
Cette méthode peut être vu par certain couple comme une affectation de leur spontanéité
sexuelle.
Il faut être vigilant car certains facteurs peuvent augmenter la température corporelle sans
que cela soit lié à l’ovulation (médicament, alcool, stress, changement climatique etc.). De
plus, certaines infections vaginales, l’excitation sexuelle, les crèmes intimes ou médicaments
peuvent liquéfier le mucus. En prettant attention à cela il est quand même possible d’éviter la
confusion dans les cycles et d’apprendre à connaitre son corps.
Il est difficile d’utiliser cette méthode si la femme a des difficulté à ovuler car l’ovulation est
aléatoire et sans précision ce qui signifie de l’abstinence pendant longtemps ou l’utilisation
d’autre moyen de contraception.
Ces périodes sans ovulation sont fréquentes pendant les périodes de lactation, à la
puberté/ménopause où lors d’un grand stress ou une maladie.
Phase infertile
Phase dangeureuse
Phase infertile
Ovulation probable
6 jours à basse température
Augmentation d’au moins
0.2°C
Augmente pendant au moins 3
jours
III.
Les méthodes de contraception non fiable ! A éviter !
a. Le coït interrompu (Coitus interruptus)
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Cette méthode est complètement obsolète, on a toujours cru qu’elle évitait de tomber
enceinte mais de nombreuse études ont montré qu’il n’y a aucune fiabilité. Elle consiste à
stopper le rapport juste avant l’éjaculation mais elle n’est pas sûre car l’éjaculation se produit
souvent juste avant l’orgasme.
Elle semble simple et pratique mais elle est risquée car si une seule goutte de sperme tombe
dans le vagin il y a un risque de tomber enceinte (même si elle tombe à l’entrée du vagin).
b. La méthode Ogino
Cette méthode détermine arithmétiquement la période de la femme. Pour cela il faut
analyser pendant 6 mois son cycle et faire des calculs. On regarde le cycle le plus long et le
plus court. Sur cette base, on détermine une tranche de jours fertiles et infertiles.
Cette méthode est aussi totalement obsolète car même une femme aux périodes régulières
peut avoir une ovulation qui change, on ne peut pas déterminer cela mathématiquement car
trop de facteurs entrent en compte.
c. L’allaitement maternel
Certaines femmes pensent être protégées durant cette période car pendant l’allaitement, la
prolactine est sécrétée ce qui inhibe l’ovulation. L’allaitement peut avoir une haute protection
mais sous certaines conditions ! : La femme doit avoir allaité au moins 6 fois dans les
dernières 24h avec un total d’au moins 80 minutes par jour.
Tant qu’aucune période n’est observée durant cette période, par sécurité il faut utiliser une
autre contraception. Les lochies ( = pertes de sang, de débris muqueux, de sécrétions...) ne
comptent pas comme période.
L’allaitement ne peut être compté comme une contraception sûre, elle est aléatoire. Le
fonctionnement du cycle a été stoppé par la sécrétion de la prolactine et peut être déréglé.
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Sources et crédit :
www.wikipédia.fr
Bayer Heathcare
http://www.eesom.com(Dr. Julia Feucht, Ärztin / Thomas Lüthi, med. pract. Arzt)
www.wikipedia.dewww2.hu-berlin.de
http://www.schwanger-info.de/
http://de.wikipedia.org/wiki/Symptothermale_Methode
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