MBA&MASTERS DU DIPLÔME À L'EMBAUCHE : MODE D'EMPLOI INTERNATIONAL LES ATOUTS DES ÉCOLES FRANÇAISES SUR LA SCÈNE MONDIALE FORMATION TOUT SAVOIR SUR LES FILIÈRES QUI MARCHENT EMPLOI NOS CONSEILS POUR UNE INSERTION RÉUSSIE Skema Masters of Science SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale (6 campus dans le monde entier), forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Ainsi, nous proposons une large gamme de Masters of Science (programmes en anglais) aux contenus et méthodes pédagogiques en permanence adaptés à ces nouveaux défis. 14 Masters of Science (MSc) dans les domaines suivants : > Finance and Management Control > Marketing > Management > Economics Contacts Alice Tarayre : +33(0)4 93 95 32 79 Doreth Rutten : +33 (0)3 20 21 59 69 [email protected] www.skema.edu lundi 13 décembre 2010 I MBA & MAS TER S I INTERNATIONAL LES ATOUTS FRANÇAIS SUR LA SCÈNE MONDIALE Bénéficiant d’une belle réputation internationale, les écoles françaises veulent attirer les meilleurs talents français et étrangers. Avec des stratégies différentes, elles renforcent leurs points forts – ouverture culturelle, développement professionnel et niveau académique. PHOTO ©CASS BUSINESS SCHOOL E n 2009, la London Business School a lancé un master en management, suivant le mouvement initié par d’autres écoles anglo-saxonnes. En ajoutant ce programme à leur offre centrée jusque-là sur les MBA (Master in Business Administration), elles se positionnent sur la chasse gardée des écoles françaises : les formations en management destinées aux jeunes sans expérience, dont le fameux programme “grande école” – trois ans d’études après deux ans de classe préparatoire. En 2010, le classement mondial des établissements délivrant le programme MBA, établi par le Financial Times, est toujours trusté par les Anglais et les NordAméricains. Apportant d’autres couleurs nationales, la France, l’Espagne, l’Inde, la Suisse, la Chine, les PaysBas, l’Italie, l’Australie et Singapour arrivent à se frayer un chemin dans le Top 50. MONTER EN PUISSANCE, UN IMPÉRATIF Ces deux exemples prouvent que l’enseignement supérieur est totalement mondialisé, avec une convergence des modèles et des pratiques, et toujours le besoin d’une amélioration constante au bénéfice d’étudiants et de professionnels du monde entier. Dans cette guerre pour attirer et former les talents de tous les pays, les établissements français affichent de belles ambitions, à la hauteur de leurs atouts. Écoles de commerce et d’ingénieurs, IAE (instituts d’administration des entreprises, rattachés aux universités) bénéficient d’une bonne réputation internationale, avec par exemple quatre écoles françaises classés dans le Top 10 des business schools européennes du Financial Times – HEC, Insead, ESCP Europe et EM Lyon. Malgré ces résultats flatteurs, les établissements ont conscience des enjeux, à commencer par la montée en puissance des pays émergeants dans la qualité de l’offre d’études. Pour maintenir le rang, il faut déjà augmenter les capacités d’accueil, en renforçant les budgets de fonctionnement et d’investissement. La pratique américaine du fundraising, qui diversifie les sources de revenus, se développe en France : il s’agit d’impliquer des partenaires extérieurs, notamment des entreprises, par le financement de chaires de recherche ou d’enseignement. La volonté affichée est d’investir dans le déve- LES MBA VERSION ANGLAISE ET ITALIENNE Avec les 38e et 41e rangs du classement mondial des MBA du Financial Times, la SDA Bocconi, à Milan, et la Cass Business School londonienne ne manquent pas d’attractivité. Situées dans deux capitales européennes des affaires, elles orientent leurs stratégies dans deux directions. PHOTO ©CASS BUSINESS SCHOOL UNE FORTE VALEUR AJOUTÉE POUR L’EMPLOI L’école milanaise mise sur la qualité de ses partenariats avec des institutions financières et des entreprises de premier plan. Autre atout, le réseau d’anciens aux carrières internationales. « Notre objectif principal est d’ouvrir le plus de portes professionnelles à nos diplômés, explique Valter Lazzari, directeur du programme MBA. Nous avons également un service carrière dynamique, qui accompagne la valorisation des expériences et coache les étudiants. » Si elle partage la même ambition en termes de service carrière, la Cass Business School mise sur son implantation au cœur du quartier de la finance : « En étant au plus près des enjeux financiers mondiaux, nos étudiants apprennent la réalité de leur travail, grâce à des intervenants professionnels de haut niveau », estime Veronica Hope-Hailey, directrice associée du programme MBA. L’INTERNATIONAL TOUS AZIMUTS Dans les deux écoles, la compréhension des enjeux de la globalisation démarre avec la diversité des promotions. Plus de 70 % des étudiants sont étrangers, en provenance des quatre coins du monde. Pour Valter Lazzari, « les échanges continus entre étudiants les aident à comprendre comment le monde évolue et s’adapte, ils développent une vision globale de l’environnement économique. » L’école milanaise insiste dans ses contenus pédagogiques sur le management et la communication interculturels. À la Cass Business School, « les étudiants travaillent en petits groupes sur des cas concrets, souvent tirés des expériences des économies émergeantes, raconte Veronica Hope-Hailey. L’important est qu’ils comprennent qu’il n’existe pas un modèle universel. » I MBA & MAS TERS I lundi 13 décembre 2010 loppement des infrastructures, à l’image de la modernisation des locaux de l’ESCP Europe, de la forte augmentation de la taille du campus de l’Essec ou des 1 400 logements proposés par HEC. ENSEMBLE ON EST PLUS FORT… Une autre tendance lourde des écoles françaises est le rapprochement avec leurs homologues. Parmi les pionnières, l’ESCEM Tours-Poitiers, née en 1998 des ESC des deux villes. Pour le président du conseil d’administration, François Duvergé, c’est un moyen de compenser la faiblesse du business model et des budgets, sensiblement moins élevés que ceux des universités étrangères : « Le regroupement d’écoles permet des économies de gestion, et donc de dégager des financements supplémentaires pour recruter des enseignants-chercheurs internationaux et innover dans l’offre pédagogique. Dans le cas de l’ESCEM Tours-Poitiers, la plusvalue de la fusion s’est surtout sentie sur la pédagogie et la recherche. » Le regroupement peut prendre plusieurs formes, comme l’explique François Duvergé : avec d’autres business schools françaises, « en fonction de la proximité géographique ou du positionnement stratégique » ; avec des écoles d’ingénieurs ou de communication, « pour bénéficier de la richesse d’horizons croisés » ; ou avec des établissements étrangers, « une option limitée par les différences de législation et de statut ». Un avis largement partagé par Alice Guilhon, directrice de Skema Business School – née de la fusion de l’ESC de Lille et de Ceram Business School : « La globalisation du secteur éducatif appelle la concentration. Nous devons nouer des collaborations fortes avec des universités et des écoles, en France et à l’étranger, dans des disciplines différentes. C’est l’opportunité de former des managers avec des compétences élargies, en mettant l’accent sur les dimensions économiques, juridiques et techniques. » Les écoles françaises déploient aussi une politique de partenariats avec des institutions étrangères, pour mutualiser leurs points forts. L’EDHEC est par exemple associée à la Wharton School, de l’université de Pennsylvanie, dont le domaine d’excellence est la finance et qui propose des séjours d’études aux étudiants de l’école française. >>> Supplément encarté le lundi 13 décembre 2010 et réalisé pour Le Parisien Economie et Aujourd'hui en France Economie par le service suppléments. Editeur : Christine Goguet. Rédacteur en chef des suppléments : Jean-Yves Boulain. Fabrication : Françoise Malou. Conception et rédaction : Verbatim Communication, 137 rue de l’université 75007 Paris. Tél. 01 53 10 39 39. Photo de Une : ESSEC. Photo pages intérieures : D.R. sauf mentions obligatoires. Régie publicitaire Amaury Médias : contacts Philippe Fromantin, Béatrice Judel et Muriel Petit Tél. 01.40.10.53.04. Les rédactions du Parisien et de Aujourd’hui en France n’ont pas participé à la réalisation de ce dossier. PHOTO ©SDA BOCCON >>> S’OUVRIR AU MONDE POUR LE COMPRENDRE Si tous les directeurs d’école soulignent l’importance d’une taille critique pour compter dans la compétition internationale, ils soulignent également les points forts des business schools françaises. En termes d’attractivité, elles misent sur le développement professionnel et l’orientation internationale de leurs programmes. « À l’ESCP Europe, nous privilégions trois dimensions : le niveau académique, l’ouverture internationale et l’expertise professionnelle, illustre Alain Chevalier, directeur général adjoint. Nos diplômés cumulent souvent 18 à 24 mois de stages en entreprise. » La plupart des écoles françaises, chacune à sa façon, orientent leurs politiques dans la même direction : des relations fortes avec les entreprises, pour rester en adéquation avec les besoins de compétences et professionnaliser les étudiants. « Les situations pédagogiques sont en grande partie centrées sur les études de cas d’entreprises et favorisent le management de projets associatifs ambitieux », raconte François Duvergé. C’est sans doute le principal atout des écoles françaises sur ses concurrentes étrangères : l’ouverture sur le monde et la diversité culturelle. Maîtrise des langues, stages dans des entreprises étrangères, périodes d’études sur des campus internationaux, possibilités de double ou triple diplôme, programmes orientés sur les enjeux globaux, multiples nationalités dans les promotions... À chaque établissement sa stratégie, à l’image de Skema Business School qui a ouvert en 2010 un campus à Raleigh, le premier technopôle américain. « L’enjeu actuel est de proposer des multi-campus sur les continents qui comptent, estime Alice Guilhon. Les écoles françaises doivent être présentes en Amérique du Sud ou en Asie, dans les nouveaux lieux de compétences et de business. » Autre exemple, les cinq campus européens de l’ESCP Europe. L’INTÉRÊT DE CROISER LES COMPÉTENCES Du côté des écoles d’ingénieurs, la grande force est de former des professionnels de haut niveau, rapidement opérationnels dans de nombreuses spécialités. Les principaux défis sont donc ailleurs. Lors du dernier colloque CDEFI, la question de la taille critique des écoles et des liens avec tous les acteurs industriels et technologiques était au cœur des échanges. Là encore, le regroupement paraît une solution appropriée à la compétition mondiale, à l’image de ParisTech qui réunit douze partenaires – écoles d’ingénieurs et business schools. Pour Cyrille van Effenterre, président de l’établissement, « les écoles d’ingénieurs françaises ont à la fois des atouts et des handicaps. Elles proposent des formations et une pédagogie de haut niveau, et elles développent des liens interdisciplinaires et des relations avec les entreprises. Par contre, il manque encore une recherche de haut niveau, ainsi que des formations à l’entrepreneuriat et à l’innovation, et l’internationalisation reste insuffisante.» Pour y répondre, le rapprochement des grandes écoles et des universités paraît incontournable. « L’excellence de la recherche universitaire française reste forte, estime Jean-Claude Duriez, directeur de l’École des Mines de Douai. Il faut promouvoir les partenariats des écoles avec les laboratoires de recherche, au bénéfice des deux parties. » Pour de nombreux directeurs d’école, le salut vient aussi du croisement avec d’autres secteurs, comme le marketing ou le design, pour apporter des réponses technologiques complètes, adaptées aux besoins des consommateurs. Entre les disciplines et entre les écoles, les frontières sont donc moins marquées. L’objectif ? Bousculer ses habitudes, profiter des atouts réciproques, fertiliser les expériences. L’École Nationale des Ponts et Chaussées dispose de sa propre école de commerce, ENPC School of International Management, qui propose plusieurs MBA. Du côté de l’EM Strasbourg, son intégration dans l’université alsacienne favorise le développement de la recherche et un haut niveau académique. À l’image du brassage génétique, le mélange d’ADN profite aux écoles et universités françaises... Gilles Marchand * La réponse est en vous Devenir quelqu’un ? Rester soi-même ? * www.essec.fr lundi 13 décembre 2010 I MBA & MAS TER S I PHOTO © ISC PARIS FORMATION LES FILIÈRES PRÉFÉRÉES DES ÉTUDIANTS ET DES ENTREPRISES Aux yeux des étudiants et des recruteurs, toutes les spécialités n’ont pas le même intérêt, et les perspectives d’emploi évoluent sans cesse. Entre les filières toujours leaders, celles qui baissent et les plus récentes qui ont le vent en poupe, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Tour d’horizon, pour vous aider à faire le bon choix. L undi 29 novembre, les Américains ont dépensé plus d’un milliard de dollars sur des sites internet, un montant jamais atteint dans toute l’histoire du e-commerce. Si ce résultat s’explique par la période post-anksgiving et les soldes importantes, il témoigne surtout de la montée en puissance du secteur, devenu incontournable dans les habitudes de consommation du grand public. La tendance n’a évidemment pas échappé aux établissements d’enseignement supérieur, à l’image de l’IAE de Lille qui propose un master en marketing et commerce électronique. PAS DE CHANGEMENT DE LEADER Avec une offre de spécialisation très complète et en constante redéfinition, les écoles supérieures sont confrontées à un enjeu permanent : saisir les évolutions de l’économie et de l’emploi, en repérant les vrais potentiels et les simples effets de mode. Il leur faut quantifier les besoins futurs et répondre aux attentes des deux parties – les étudiants et les employeurs. Leur stratégie ? Une attention constante aux enquêtes des organismes de recrutement (Apec, cabinets spécialisés) et une collaboration étroite avec les entreprises. « Pour détecter les tendances lourdes, nous avons également besoin de la recherche, complète Andrés Atenza, directeur de l’ISC Paris. La réactivité fait partie intégrante de l’ADN des business schools, un atout indispensable pour coller aux besoins du terrain. » Les plus gros recruteurs restent les mêmes depuis de nombreuses années : bureaux d’études et sociétés de conseil, finance-banque-assurance, commerce-distribution. Le conseil et la finance absorbent en moyenne une moitié des diplômés, avec par exemple 40 % pour l’Essec. Le marketing talonne de près, comme l’EDHEC qui place 20 % de ses élèves dans le secteur. « Ces marchés sont restés porteurs malgré la crise », confirme Andrés Atenza. Les filières spécialisées dans le financial market, l’audit et la gestion d’actifs restent très demandées par les I MBA & MAS TERS I lundi 13 décembre 2010 étudiants – et les employeurs. Les ingénieurs trouvent également leur place dans les mêmes secteurs d’activité, comme les étudiants de l’Ensimag. Pour sa directrice, Brigitte Plateau, « les études tournées vers l’informatique et les mathématiques appliquées intéressent le secteur bancaire et financier, qui emploie 20 % de nos diplômés. » s« Les plus gros recruteurs nen nchangent pas : conseil, financen net assurance, commerce et distribution. »s LES MÉTIERS EN MUTATION Toujours leaders, ces domaines évoluent, à la fois dans les offres d’emploi et les possibilités de carrière. En 2009, sous l’effet de la crise, les fonctions financières se sont réorientées sur les entreprises, et après un passage à vide, la finance de marché retrouve sa vigueur. D’autres secteurs bénéficient de transformations plus durables. « Les métiers du marketing évoluent beaucoup, précise Françoise Rey, directrice générale adjointe de l’Essec. Par exemple, les réseaux sociaux modifient la communication des marques de luxe en direction de leurs clients. Les métiers des secteurs traditionnels sont en pleine mutation. » Pour Bern Terrel, directeur de département au cabinet de recrutement Hudson, plusieurs spécialités sont recherchées par les entreprises : « Les masters orientés sur la gestion des achats internationaux ou sur la logistique, comme celui proposé par l’IAE de Grenoble, ont une bonne cote auprès des recruteurs. On observe également de nombreuses offres d’emploi pour des ingénieurs commerciaux, une double compétence très appréciée. » S’il ne fait pas rêver les étudiants, le secteur comptable est un vivier d’emploi, avec d’importants besoins d’experts comptables et de commissaires aux comptes. UNE FORTE DEMANDE D’EXPERTISE En dehors des mastodontes, plusieurs secteurs tirent leur épingle du jeu depuis plusieurs années, et la tendance se >>> LES SECTEURS PORTEURS À L’HORIZON 2015 Le Centre d’analyse stratégique s’est intéressé aux effets de la crise et à la reprise, en identifiant en avant les domaines d’activité qui résistent ou se développent. • Les secteurs fortement technologiques (aéronautique, aérospatiale, pharmacie, défense et ingénierie) : ils représentent une faible part d’emplois directs mais disposent d’un fort potentiel de croissance et sont étroitement liés à d’autres activités. • Les secteurs haut de gamme (luxe, cosmétiques, publicité, marketing, audiovisuel) ; • Les secteurs de proximité à la demande finale (distribution, télécommunications, agences bancaires, logistique, services à la personne) ; • les secteurs instables (automobile, chimie, équipement mécaniques). L’essentiel des enjeux d’emploi se concentre sur les deux derniers secteurs. La note d’analyse révèle plusieurs grandes tendances dans les quatre secteurs porteurs : le renforcement des activités de service, le verdissement de l’économie et le développement des emplois cognitifs (centres de R&D, design, ingénierie, architecture, marketing et publicité). Source : Note d’analyse du Centre d’analyse stratégique, n° 200, novembre 2010 >>> maintient dans la durée. L’activité industrielle, ouverte aux profils marketing et communication, offre toujours de vraies opportunités aux ingénieurs. L’ESTP vient par exemple de lancer la première chaire en génie civil nucléaire, avec l’objectif affiché de répondre aux défis énergétiques et d’accompagner le développement de la filière nucléaire. « La R&D est toujours un marché pour les jeunes diplômés, constate Bern Terrel. L’embauche reste soutenue dans l’ingénierie de service informatique et les systèmes d’information, l’énergie ou les cabinets d’audit. » Un avis partagé par Brigitte Plateau, qui constate des recrutements soutenus dans le secteur informatique, les sociétés de service ou de conseil, et chez les constructeurs. Du côté des business schools, la large palette de spécialisations vise à répondre aux demandes des secteurs d’activité, dont les besoins de compétences sont souvent très spécifiques. Les industries chimiques et pharmaceutiques, ou encore le tourisme et les loisirs sont en hausse. Rien d’étonnant à ce que les écoles se positionnement sur ces marchés de niche. « Des secteurs comme le luxe, la santé ou le sport se sont développés et structurés, ils recherchent des professionnels en marketing ou en gestion avec une expertise du domaine d’activité », explique Andrés Atenza. Pour augmenter leurs chances d’intégrer un environnement particulier, de nombreux étudiants optent pour une filière dédiée. Par exemple, l’ISTEC propose deux MBA, l’un en marketing et management de l’événementiel, l’autre axé sur le luxe. « En leur proposant une formation avec 70 % des cours assurés par des professionnels, on est dans une approche pragmatique, tournée vers le terrain, estime Benoît Herbert, directeur de l’école. Le luxe est un secteur dynamique, qui s’ouvre à de nouveaux marchés internationaux. Les diplômés étant peu nombreux, ils sont très recherchés. » De son côté, l'INSEEC profite de son implantation bordelaise pour proposer un MBA wine marketing & management. DEVENIR SON PROPRE PATRON Une autre filière d’études a le vent en poupe : l’entrepreneuriat. Le nombre de créations d’entreprises en France a explosé en 2009, et même si la moitié dépend directement du statut d’auto-entrepreneur, le chiffre de 580 000 reste impressionnant. Parmi les anciens de l’ESC Saint-Etienne, 29 % ont crée leur entreprise et 41 % travaillent dans une PME. Si la fibre entrepreneuriale se développe, les écoles n’ont pas attendu cet engouement pour se positionner sur ce créneau, chacune à sa manière. HEC propose des formations dédiées dans chaque programme – master grande école, formation continue et MBA. Pour son directeur général, Bernard Ramanantsoa, l’offre répond simplement à la demande : « De plus en plus d’étudiants manifestent de l’intérêt pour la création d’entreprise, parce qu’ils ont envie de s’épanouir ou sont sceptiques sur le statut de salarié. Dès la première année, les étudiants peuvent bénéficier de l’incubateur pour rencontrer des entrepreneurs et élaborer un projet. » Récemment l’école a renforcé ses services aux étudiants en s’associant à Incuballiance, un incubateur public qui rassemble des centres de recherche et des entreprises. PHOTO © ENSTA PARISTECH LA DIFFUSION DES TIC Du côté de l’EM Strasbourg, c’est la voie de l’apprentissage qui est proposée aux entrepreneurs en herbe, venus d’horizons différents – juristes, ingénieurs, etc. « Par cette voie, les étudiants découvrent les réalités de l’entreprise de l’intérieur, estime Dominique Siegel, responsable du master. Ils bénéficient de cours intensifs sur les principales stratégies de création et de croissance, et doivent réaliser un business plan avec la rigueur d’un mémoire universitaire. » Les écoles ayant conscience que les entreprises d’hier et de demain n’ont pas grand-chose à voir, elles adaptent aussi l’orientation de leurs programmes. L’ENPC MBA propose un 3e cycle technology & entrepreneurship, axé sur les TIC (technologies de l’information et de la communication). « Le business, quel que soit >>> Audencia Mastères Spécialisés MARKETING DESIGN & CRÉATION SPORT ACHATS ET SUPPLY CHAIN Mélanie Xavier Léa MS Management des Organisations de Sport MS Marketing, Design et Création MS Management Global en Achats et Supply Chain Ils ont intégré une Grande École de management Les masters spécialisés d’Audencia sont accessibles aux étudiants disposant d’un Master 2. Chaque année, près de 100 étudiants se spécialisent à Audencia dans les domaines du Management des Organisations de Sport, Marketing Design et Création, Management et Compétences Internationales, Management Global en Achats et Supply Chain, Ressources Humaines ou Finance Risque Contrôle. www.audencia.com lundi 13 décembre 2010 I MBA & MAS TER S I FORMATION PHOTO © ENPC MBA >>> le secteur d’activité, doit s’appuyer sur les TIC pour être efficace, estime Tawfik Jelassi, doyen de l’école. La pérennité des start-ups dépend du management de l’innovation et des technologies. Les étudiants ont d’ailleurs bien compris l’importance croissante des TIC dans le monde des affaires. Ces deux dernières années, le e-commerce a connu une croissance annuelle de 25 %, ce genre d’informations ne leur échappe pas. » Pour Bern Terrel, si les perspectives d’emploi sont importantes, les entreprises ont encore des difficultés à trouver ces profils : « Il existe pourtant une forte demande dans le e-commerce, la e-logistique ou le e-CRM. » Les IAE se sont également saisis de ce secteur en plein essor, avec par exemple l’IAE de Grenoble qui propose un master en management des systèmes d’information. LES FILIÈRES EN PLEIN BOOM Les TIC ne sont pas les seules à se diffuser dans tous les secteurs d’activité et métiers. Une vague verte commence à déferler dans les programmes des écoles supérieures. 9 “greenjobs” sont présents dans la liste des 29 nouveaux métiers du cabinet de recrutement Michael Page, dans des fonctions aussi diverses que la logistique, les achats, l’audit et le conseil ou les ressources humaines (voir encadré). Les écoles d’ingénieur sont également en première ligne pour concevoir des produits et technologies avec le souci du développement durable. Arts et Métiers ParisTech et l’ENSTA ParisTech ont lancé en 2010 un mastère spécialisé dans l’ingénierie des véhicules électriques. De quoi ouvrir des perspectives chez les constructeurs automobiles et dans les bureaux d’études spécialisés... La question du développement durable devient un élément à part entière de spécialités comme le génie maritime. « Ce n’est pas le fait d’une filière mais au contraire l’ensemble des formations d’ingénieurs qui doit intégrer la dimension environnementale dans les études, estime Brigitte Plateau. L’énergie, les transports, les infrastructures et les télécommunications sont tous concernés. » Malgré cet intérêt justifié de la part des entreprises et des écoles, >>> MBA SPÉCIALISÉS BOOST YOUR CAREER LUXE -SPORT -FINANCE - PERFORMANCE DURABLE -E-BUSINESS -MARKETING /COMMUNICATION FOCUS Quels sont les nouveaux métiers ? Chaque secteur d’activité, pour répondre à l’évolution de ses besoins, s’appuie sur la création ou la mutation de métiers. De quoi déclencher des vocations dans des domaines d’avenir ! Le point sur les grandes tendances… • Achats et logistique : responsable achats en développement durable • Assurance : actuaire VIE / IARD, auditeur / contrôleur interne • Audit, conseil et expertise : consultant en développement durable • Banque : chargé d’affaires en restructuration de dette, responsable conformité et contrôle interne • Commercial et marketing : community manager, fundraiser, responsable e-business, responsable référencement SEM / SEO • Distribution et commerce : merchandiser • Finance et comptabilité : responsable des financements et de la trésorerie, responsable normes et doctrine comptable • Hôtellerie et tourisme : yield manager / responsable du revenu • Immobilier et construction : chef de projet Haute Qualité Environnementale, chef de projet sites et sols pollués, ingénieur efficacité énergétique des bâtiments • Ingénieurs et techniciens : chef de projet démantèlement nucléaire, chef de projet énergies nouvelles, expert bilan carbone, spécialiste lean manufacturing / optimisation des coûts • Ressources humaines : responsable développement durable, responsable de la diversité • Santé : business developper, responsable qualité siège, responsable sales effectiveness MEMBRE DE LA CONFÉRENCE DES GRANDES ÉCOLES ET DU CHAPITRE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT • Systèmes d’information : responsable des contrats de service, responsable gouvernance internet, responsable sécurité et risques des systèmes d’information plus d’infos sur iscparis.com I MBA & MAS TERS I lundi 13 décembre 2010 Source : « Le guide des nouveaux métiers » du cabinet Michael Page (accès en téléchargement gratuit) >>> les débouchés restent encore limités. « Actuellement, il n’y a pas une offre d’emploi très importante pour les diplômés des masters centrés sur le développement durable, précise Bern Terrel. C’est un domaine porteur mais qui reste peu créateur de postes. » Dans la même veine “responsable”, la RSE (responsabilité sociale de l’entreprise) fait également une entrée en force dans les programmes d’études, avec par exemple le master management des RH&RSE de l’IAE de Paris. Euromed se positionne aussi sur ce secteur porteur, avec le lancement en 2010 de la chaire de recherche “Achats durables et socialement responsables”. s« Plus que l'apparition de nouveauxn nmétiers, la tendance estn nà la mutation des métiers existants. »s D’autres spécialités d’études émergent fortement dans les besoins des entreprises. Du côté des business schools, l’intelligence économique fait partie des valeurs montantes. « Les grands groupes comme les start-ups sont concernés, estime Andrés Atenza. Les chefs d’entreprise sont d’ailleurs de plus en plus sensibilisés, la demande de spécialistes bien formés va augmenter. » Signe des transformations des entreprises, les formations tournées sur l’externalisation sont très recherchées, comme l’expliquent plusieurs directeurs d’école. Qu’il s’agisse de la logistique, de la communication, de la finance ou du marketing, une spécialité avec cette coloration est un plus indéniable aux yeux des recruteurs. L’INTÉRÊT D’UNE APPROCHE ORIGINALE Certaines spécialités se démarquent par le décalage entre l’offre et la demande. La communication, la publicité et les RP attirent toujours autant d’étudiants, alors que le marché est assez fermé. Dans le même temps, d’autres PHOTO © ENSIMAG - A. CHEZIERE secteurs d’activité attirent peu de candidats, souvent par ignorance. Par exemple, l’industrie reste un vivier d’emplois, pour les ingénieurs mais aussi les diplômés d’écoles de commerce ou d’IAE. Chez les jeunes ingénieurs, c’est la spécialité électronique qui fait défaut. « L’université de Bordeaux propose un master électronique-électrotechnique-automatique, mais peu d’établissements ont ce type d’offre d’études alors qu’il y a une pénurie d’ingénieurs électriciens », rappelle Bern Terrel. Les étudiants ont donc tout intérêt à se renseigner précisément sur les secteurs d’activité, car les offres d’emploi ne sont pas toujours là où on le pense – ou l’espère. Plus que l’apparition de nouveaux métiers, l’autre tendance lourde est la mutation des métiers, à laquelle élèves, écoles et entreprises s’adaptent en permanence. Dernier exemple en date, HEC a lancé à la rentrée 2009 des certificats, soit 100 heures de cours optionnels dans quatre secteurs pour les étudiants de dernière année, quelle que soit leur spécialité : stratégies du luxe, énergie et finance, immobilier, entreprise et pauvreté. « Ce sont des secteurs où les besoins de personnes compétentes sont importants, estime Bernard Ramanantsoa. Ces quatre certificats ont connu un succès phénoménal, car les thèmes passionnent les étudiants et les entreprises apprécient des candidats avec une corde supplémentaire à leur arc. » Comme le confirment plusieurs directeurs d’école, « il est important de suivre l’évolution des demandes des étudiants, mais encore plus important de répondre aux attentes des entreprises. » G.M. 3 QUESTIONS À... Guillaume Bigot, directeur général de l’IPAG Pourquoi l’IPAG propose-t-elle des doubles et triples diplômes avec des institutions étrangères ? Cette politique répond à trois enjeux. C’est d’abord une volonté de différenciation et d’amélioration au bénéfice des étudiants, qui vont étudier pour décrocher le diplôme d’une autre institution, un plus aux yeux des recruteurs. Ensuite, 30 % des diplômés débutent leur carrière à l’étranger : le marché du travail se démultiplie, et un double diplôme ouvre les possibilités à l’international. Enfin, les partenariats sont choisis pour la complémentarité des points forts, par exemple avec l’université japonaise Meiji, très en pointe sur le marketing de la mobilité, qui se marie bien avec la créativité française. Quelle est la plus-value des doubles diplômes pour les entreprises françaises ? Tous les recruteurs cherchent un CV original, avec des expériences et des diplômes reconnus. Un double diplôme apporte ces réponses. C’est une preuve d’adaptabilité, d’ouverture culturelle, de dynamisme, de maîtrise de l’anglais. Pour les grands groupes, qui connaissent la valeur des universités étrangères, un double diplôme de l’IPAG peut permettre aux étudiants de gagner des points. De plus, leurs filiales étrangères recrutent sur la base des diplômes locaux. Pour une PME, confrontée à l’internationalisation de la croissance, un double diplômé est souvent perçu comme un atout. Plus généralement, que recherchent les recruteurs ? Ils attendent à la fois une spécialisation, des compétences managériales et une compréhension globale des enjeux de l’entreprise. Les écoles doivent former des experts d’un domaine mais capables de dialoguer avec des collaborateurs d’autres fonctions. Il faut à la fois mettre le pied à l’étrier, en étant immédiatement opérationnel, et être préparé à évoluer, à changer de secteur d’activité ou de métier. C’est pourquoi l’IPAG accorde une place grandissante à la culture générale. Propos recueillis par Gilles Marchand lundi 13 décembre 2010 I MBA & MAS TER S I EMPLOI UNE PRIORITÉ : RÉUSSIR SON INSERTION PROFESSIONNELLE Le diplôme, même d’un établissement coté, n’est plus le sésame ouvrant toutes les portes des entreprises. Il s’agit de marquer sa différence, grâce aux actions initiées par les écoles et à l’imagination des étudiants : stages, réseaux d’anciens, services carrière, forums du recrutement ou réseaux sociaux… PHOTO © ESC DIJON L es temps sont durs pour tous les jeunes diplômés, y compris ceux issus des grandes écoles. Salaires d’embauche moins élevés, précarisation accentuée, concurrence renforcée… Même une formation dispensée dans un établissement renommé n’est plus un bouclier anti-crise. Les chiffres d’insertion des dernières promotions le confirment : si l’embellie sur le marché de l’emploi est amorcée, la reprise reste lente. La crise financière et ses répercussions économiques ont mis en évidence l’importance de valoriser son CV pour faire la différence auprès des recruteurs. À ce phénomène conjoncturel s’ajoute une situation qui s’implante durablement : dans un marché de l’éducation et de l’emploi de plus en plus global, les diplômés français sont en concurrence avec leurs homologues de tous les pays. TENSIONS SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI L’enquête annuelle de la Conférence des Grandes Écoles confirme l’infléchissement de l’offre. Le taux d’emploi dans les douze mois suivant l’obtention du diplôme est passé de 84 % pour la promotion 2008 à 76 % pour la promotion 2009. Les embauches en CDI sont également moins nombreuses, concernant 71 % des diplômés contre 79 % en 2008. Même tendance sur les salaires, avec une moyenne de 34 500 euros bruts annuels (primes incluses), soit une baisse d’environ 1 000 euros par rapport à l’année précédente. Pour Pierre Lamblin, directeur du département études et recherches de l’Apec, « les écoles de commerce et les écoles d’ingénieurs affichent toujours les plus fortes proportions de diplômés en emploi, mais elles ont été davantage affectées par la crise. » Malgré tout, l’embellie est amorcée, tous secteurs d’études confondus : « Depuis >>> TOP10 2011 Florian Coiseur, diplômé 2008 de l’Université technologique de Troyes – double diplôme ingénieur et master spécialisé )&C87fekhi[ifY_Wb_i[ )&C87fekhi[ifY_Wb_i[h eki[heh_[dj[h e ki[heh_[dj[h « MA DOUBLE C87[d(WdiWfhi8WY!) C87[d(WdiWfh i8WY!) FORMATION A FAIT LA DIFFÉRENCE BVcV\ZbZciYZhZcigZeg^hZh<Zhi^dc$;^cVcX BVcV\ZbZciYZhZcigZeg^hZh<Zhi^dc$;^cVcXZ BVg` Zi^c\Zi8dbbjc^XVi^dc BVg`Zi^c\Zi8dbbjc^XVi^dc >ci ZgcVi^dcVabVcV\ZbZci>ciZgcVi^dcVaÒcVcX >ciZgcVi^dcVabVcV\ZbZci>ciZgcVi^dcVaÒcVcXZ » C87[d'WdWfhi8WY!*%+ C87[d'WdWfh i8WY!*%+ ;^cVcXZBVcV\ZbZciZiYgd^iYZhV[[V^gZh ;^cVcXZBVcV\ZbZciZiYgd^iYZhV[[V^gZh 6 jY^iZiXdcigaZYZ\Zhi^dci^igZXZgi^Òc^kZVj 6jY^iZiXdcigaZYZ\Zhi^dci^igZXZgi^Òc^kZVj& <Zh i^dcYZheVig^bd^cZh6X]VihZihjeeanX]V^c <Zhi^dcYZheVig^bd^cZh6X]VihZihjeeanX]V^c BVg`Zi^c\ZiejWa^X^iBVcV\ZbZciYZaVhVci BVg`Zi^c\ZiejWa^X^iBVcV\ZbZciYZaVhVci BVcV\ZbZciYZhVXi^k^ihXjaijgZaaZhZiVgi^hi^fjZh BVcV\ZbZciYZhVXi^k^ihXjaijgZaaZhZiVgi^hi^fjZh 8dbbjc^X Vi^dc!bY^VhZikcZbZci^Za 8dbbjc^XVi^dc!bY^VhZikcZbZci^Za BVcV\ZbZciÒcVcX^ZgBVg` Zi^c\bVcV\ZbZci BVcV\ZbZciÒcVcX^ZgBVg`Zi^c\bVcV\ZbZci :cig ZegZcZjg^ViHdX^VaWjh^cZhh:"7jh^cZhh :cigZegZcZjg^ViHdX^VaWjh^cZhh:"7jh^cZhh <Zh i^dcYZhgZhhdjgXZh]jbV^cZh <Zhi^dcYZhgZhhdjgXZh]jbV^cZh Hig Vi\^ZZiXdchjai^c\8dbbZgXZ^ciZgcVi^dcVa HigVi\^ZZiXdchjai^c\8dbbZgXZ^ciZgcVi^dcVa BVcV\ZbZciZibVg`Zi^c\YjajmZ BVcV\ZbZciZibVg`Zi^c\YjajmZ BVcV\ZbZciYjhedgiEg dYjXi^dcVjY^dk^hjZaaZ BVcV\ZbZciYjhedgiEgdYjXi^dcVjY^dk^hjZaaZ BVcV\ZbZciYji djg^hbZZiYZaÉ]iZaaZg^Z BVcV\ZbZciYjidjg^hbZZiYZaÉ]iZaaZg^Z Accélérateur d’ambition Des spécialisations à forte valeur ajoutée pour réaliser ou accélérer votre ambition professionnelle Établissement Ét ablissement d’enseignement supérieur technique technique privé privé reconnu par l’Etat l’Etat reconnu C87_dj[hdWj_edWkn C87_dj [hdWj_edWkn MBA SPÉCIALISÉS DE L’ESG L’ESG 35 avenue avenue Philippe Auguste Auguste - 75011 Paris Paris Jb$&'++(+,/'&iWZc_ii_ed Jb$&'++(+,/'&iWZc_i i_ed@[i]$\h ;n[Ykj_l[C87 ;n [Ykj_l[C87 I MBA & MAS TERS I lundi 13 décembre 2010 www.mba-esg.com www .mba-esg.com « Double diplôme en poche, j’ai commencé à chercher du travail en septembre 2008. J’avais une idée précise de la fonction qui m’intéressait, et j’ai postulé à des offres d’emploi proposées par des grands groupes, en complément des candidatures spontanées. Beaucoup de non-réponses et de réponses négatives, une vingtaine d’entretiens non concluants entre septembre et mai... J’ai peu utilisé le réseau d’anciens, mais je suis allé sur des forums et salons de l’emploi en région parisienne et lyonnaise, qui permettent d’avoir une idée plus précise des attentes des entreprises qu’en passant par internet. Progressivement mes critères de recherche se sont élargis et mes prétentions salariales ont été revues à la baisse. Après avoir déménagé à Montpellier, et alors que je faisais des petits boulots, j’ai rencontré un ingénieur qui m’a proposé un poste chez Schmit Chrétien, un cabinet de conseil en propriété industrielle. On m’a confié un très beau challenge : la création d’une antenne régionale, en septembre 2009. C’est mon double diplôme qui a fait la différence, en conciliant les apports méthodologiques des études d’ingénieur et la dimension technique du master. Il faut se méfier des eldorados promis par le diplôme ! L’important est l’insertion professionnelle, quitte à entrer par la petite porte, pour montrer sa valeur et évoluer. En période de crise, on a intérêt à impliquer son réseau personnel, parents ou amis. Second conseil, il ne faut pas hésiter, pendant la recherche d’emploi, à prendre des petits boulots : pour le recruteur, cela manifeste l’envie de travailler et l’adaptabilité, et pour soi, l’intérêt est d’éviter la démotivation due à l’oisiveté... » >>> quelques mois, les enquêtes de l’Apec montrent que les entreprises se tournent davantage vers les jeunes diplômés. Mais cette reprise se fait encore à un rythme très lent et la prudence reste de mise. Ce sont les jeunes diplômés de la promotion 2009 qui ont fait les frais de l’économie fragile : 64 % des diplômés Bac + 4 et plus sont en emploi huit mois après l’obtention de leur diplôme, contre 77 % deux ans auparavant. » Une analyse partagée par Bern Terrel, directeur des départements Marketing-Commercial, Production-Achats-Logistique, R&D-Ingénierie du cabinet de recrutement Hudson : « Entre 2008 et 2009, les postes de cadres sont passés de 200 000 à 145 000. Depuis juin 2010, on sent un frémissement, avec davantage d’opportunités et une plus grande adéquation entre le niveau d’études et le poste proposé. » s« Les recruteurs ont tendance à privilégiern nles formations articulantn nle fonctionnel et le sectoriel. »s « L’ÉCOLE DE L’ENTREPRISE » Les écoles ont clairement conscience du défi que représente aujourd’hui une insertion professionnelle réussie. Depuis plusieurs années, elles déploient des stratégies pour proposer une offre d’études – programmes pédagogiques et spécialités – qui colle au mieux aux attentes des recruteurs. « Les entreprises embauchent des potentiels, estime Anne Zuccarelli, directrice des programmes académiques de l’EDHEC. Elles attendent des diplômés opérationnels immédiatement, grâce à leur spécialisation, mais avec des so skills, c’est-à-dire des compétences comportementales et managériales. » Les recruteurs ont également tendance à privilégier les formations articulant le fonctionnel et le sectoriel, par exemple le marketing allié au domaine du luxe. À la fois une expertise et des compétences transversales… Pour Valérie Laplante, directrice des relations extérieures de l’IPAG, « les écoles de commerce sont devenues les écoles de l’entreprise. » Les établissements collaborent étroitement avec les représentants du monde économique, pour être en accord avec l’évolution de leurs besoins. Intervenants professionnels dans les cours, études de cas d’entreprise, recherche axée sur les groupes partenaires, la palette d’actions est large. Chez Audencia, les relations avec les entreprises s’articulent autour de plusieurs objectifs : recruter des diplômés et des stagiaires, communiquer auprès des étudiants pour promouvoir le secteur d’activité, s’impliquer dans la pédagogie et participer à la recherche, par le financement d’une chaire. « Nous discutons en permanence avec les entreprises pour nous ajuster à leurs besoins, confirme Françoise Rey, directrice générale adjointe du Groupe Essec. Les relations développées avec elles se concrétisent avec les 18 chaires, qui permettent notamment des réflexions sur l’évolution des emplois. » L’école propose également des conférences métiers dans les principaux secteurs d’activité, l’occasion pour ses étudiants de mieux connaître les besoins des entreprises et d’être en adéquation avec eux. LES STAGES, PASSEPORT POUR L’EMPLOI Si les stages de fin d’études n’aboutissent pas toujours à une offre d’emploi, l’ensemble des expériences professionnelles acquises durant la formation est le meilleur atout des jeunes diplômés. Tous les directeurs d’écoles ou d’université le savent : les stages sont l’occasion de découvrir plusieurs secteurs, d’affiner son projet professionnel et d’acquérir des compétences opérationnelles. Une moyenne de 18 à 24 mois de stages au cours de la PHOTO © ESCP EUROPE scolarité n’est pas rare aujourd’hui ! « Multiplier les expériences professionnelles a deux avantages, estime Françoise Rey. Les étudiants sont mieux préparés à l’intégration en entreprise, et ils peuvent justifier leur choix d’orientation. Face à un CV comportant des stages très différents, un recruteur comprend que le secteur d’activité choisi par le diplômé a été mûrement réfléchi. » Elle cite en exemple un étudiant qui visait une carrière dans l’audit financier, et qui a découvert grâce au stage que cela ne lui correspondait pas, avant de tester un autre secteur, le marketing, avec succès : « Les stages sont l’occasion parfaite pour expérimenter, en confrontant ses idées préconçues à la réalité. » Les étudiants l’ont d’ailleurs bien compris : le recours à >>> Ludovic de Valon, diplômé 2008 de Skema Business School - master en marketing « ON A INTÉRÊT À VALORISER UN PARCOURS ATYPIQUE » « J’ai débuté ma recherche d’emploi en novembre 2008, en parallèle d’une poursuite d’études – un MBA en stratégie à l’Asian Institute of Technology. Après avoir recherché des informations sur les entreprises, j’ai envoyé des candidatures spontanées et utilisé les réseaux sociaux personnels et professionnels. Cette approche n’ayant pas donné de très bons résultats, j’ai commencé à spécifier davantage ma recherche en sélectionnant les annonces qui correspondaient à mon profil et surtout qui m’intéressaient vraiment. Parmi le tiers de retours positifs, j’ai obtenu un entretien chez Procter & Gamble et j’ai été embauché comme chef des ventes. L’entreprise recherchait des profils internationaux, pour répondre aux opportunités dans ses filiales. Au-delà de la qualité du diplôme, c’est mon parcours d’études et de stages dans plusieurs pays qui m’a permis de décrocher ce poste. L’important, aux yeux des recruteurs, est d’avoir un profil atypique, qui révèle des expériences différentes : stages en Suède, année d’études en Asie, participation à des projets associatifs, etc. Aujourd’hui, je m’implique dans les forums de recrutement, et ce qui me frappe le plus est le manque de préparation des étudiants. 80 % des demandes de renseignements concernent le processus de recrutement ou les offres d’emploi, alors que toutes ces informations sont accessibles sur le site internet des entreprises ! Pour augmenter ses chances, mieux vaut s’informer en amont. Je suis d’ailleurs ambassadeur de mon entreprise au sein de Skema Business School pour aider les étudiants à mieux préparer la recherche d’emploi. Mon second conseil est d’éviter l’auto-censure : Procter & Gamble n’est pas réservé aux diplômés d’HEC. Il faut tenter sa chance en mettant en avant ses expériences et l’originalité de son CV. » RÉSEAU INTERNATIONAL CARRIÈRE COACHING DIPLÔME VISÉ BAC +5 MASTER 2 DOUBLE DIPLÔME Les bonnes raisons de choisir l’Ipag : JcZ:XdaZHjeg^ZjgZYZ8dbbZgXZ edhi"WVXVjY^eabZk^hWVX * &'|&-bd^h|aÉ^ciZgcVi^dcVa .*jc^kZgh^ihZiXdaZheVgiZcV^gZh YVch'.eVnh JcZ(bZVccZ&%%ZcVc\aV^h JcXdVX]^c\eZghdccVa^hhjg*Vch Venez nous rencontrer ! @EKHDx;IFEHJ;IEKL;HJ;I &.%&'%(&''}'*^)& &+%&(%(&''}'&^)&ek'*^)& Apprendre à réussir Fekhleki_diYh_h[0Yecckd_YWj_ed@_fW]$\h lll#^eV\#[g lundi 13 décembre 2010 I MBA & MAS TER S I EMPLOI PHOTO © ESC GRENOBLE >>> l’année de césure, pour effectuer un stage de longue durée en France ou à l’étranger, leur donne l’occasion d’une immersion totale et est très apprécié des employeurs. « Une stratégie efficace pour attirer l’œil des recruteurs est de miser sur ces expériences enrichissantes, explique Bern Terrel. On a intérêt à bénéficier de stages de longue durée, au moins 6 mois chacun. Si la formation n’est pas assez orientée dans cette direction, il reste d’autres possibilités comme le VIE (volontariat international en entreprise) à la fin de ses études. » La qualité, la diversité et la durée des stages jouant un rôle primordial dans l’embauche, les diplômés ont donc intérêt à les exploiter lors des entretiens de recrutement. Pour Anne Zuccarelli, « les entreprises sont de plus en plus exigeantes, elles recherchent autant le plus que le mieux. 18 mois de stage durant la scolarité deviennent une norme, et forment une expérience qui doit être valorisée sur le CV. » Pour faciliter la rencontre entre les diplômés ou étudiants et les entreprises, les écoles organisent régulièrement des forums du recrutement. Une réelle occasion de se faire remarquer, à condition d’être bien préparé (voir l’entretien de Ludovic de Chalon, page I). La plupart des établissements prévoient également des simulations d’entretien de recrutement, avec l’aide de cabinets spécialisés ou des entreprises partenaires. s« La qualité, la diversité et la duréen ndes stages jouent un rôlen nprimordial pour décrocher un emploi. »s DES SERVICES CARRIÈRE TRÈS PROS Bras armé des écoles de commerce et d’ingénieurs vers le monde de l’emploi, les services carrière ont pris récem- ment de l’ampleur, assurant souvent un soutien depuis la dernière année d’études jusqu’à deux à quatre ans après le diplôme. En plus de forums dédiés à l’insertion professionnelle en temps de crise, le service carrière de l’INSEAD propose une large palette de soutiens, grâce à huit collaborateurs dédiés et une vingtaine de professionnels bénévoles : accueil individualisé, rendez-vous de networking, coaching et conseils, ateliers thématiques (par exemple, pour l’utilisation efficace du réseau d’anciens). Un guide compilant les témoignages de 300 diplômés a également été réalisé, pour montrer que la crise pouvait être l’occasion de belles opportunités professionnelles et de choix de carrière plus adaptés. « Nous avons également lancé en 2009 un workshop sur l’utilisation des réseaux sociaux dans la recherche d’emploi », complète Sandra Schwarzer, responsable du service carrière de l’INSEAD. Des conférences sur le même thème sont également proposées par d’autres écoles, dont l’ESG. >>> Emmanuelle Debeaux, diplômée 2010 de l’IAE de Paris – Global Partners MBA « LE STAGE, UNE VRAIE CHANCE D’INSERTION PROFESSIONNELLE » « Ingénieur mécanique de formation, j’ai travaillé une dizaine d’années dans l’industrie automobile en R&D. Je souhaitais changer de fonction par le biais d’un MBA, et à l’issue de cette formation j’ai activé plusieurs leviers pour trouver un emploi : candidatures auprès d’entreprises qui m’intéressaient, conseils et recommandations des anciens diplômés, inscription sur des réseaux sociaux internationaux, etc. C’est finalement par le biais de mon stage d’études, dans le groupe industriel Bekaert, que j’ai obtenu la meilleure opportunité professionnelle. Le stage m’avait beaucoup plu, il m’a permis de découvrir la culture de l’entreprise, sa stratégie et ses valeurs. Du côté de Bekaert et de son secteur d’activité, mon double profil ingénieur et MBA les intéressait, tout comme les sept années que j’avais passées en Allemagne. Les attentes réciproques ont débouché sur un poste au siège, en Belgique, dans la division chargée des études stratégiques. Le stage reste une vraie chance d’insertion professionnelle, et le Global Partners MBA offre cette opportunité, ce qui est rare pour un cursus en 14 mois. Pour favoriser les possibilités d’embauche, on a intérêt à choisir un stage en cohérence avec le projet de carrière et s’y investir totalement, en profitant de toutes les opportunités et en mettant la qualité des cours du MBA au service de l’entreprise. Si les atouts de la formation, les souhaits des étudiants et les perspectives de l’employeur vont dans le même sens, le stage peut être une véritable période d’essai. Le fait d’avoir un profil global, grâce à des compétences variées et une orientation internationale va dans le sens des attentes des recruteurs. Mais tous les profils peuvent tirer leur épingle du jeu, à condition de ne pas brider ses motivations, d’avoir la volonté de progresser malgré un contexte économique difficile. Surtout ne pas se laisser atteindre par la morosité ambiante ! » I MBA & MAS TER S I lundi 13 décembre 2010 LA FORCE DES RÉSEAUX Tendance récente, les réseaux sociaux, qu’ils soient personnels (comme Facebook) ou professionnels (Viadeo et LinkedIn, pour citer les plus connus), viennent renforcer les possibilités d’insertion, mais il ne faut en attendre de solutions-miracles. « Ils sont surtout utiles aux personnes expérimentées, alors que leur plus-value est moins évidente pour les jeunes diplômés », témoigne Bern Terrel. Une autre nuance est apportée par Sandra Schwarzer : « Les diplômés doivent se méfier de leur empreinte internet, car les entreprises ont pris l'habitude de vérifier si l’image du candidat correspond à ce qui en ressort sur internet. » Si les pages personnelles donnent l’impression d’un fêtard invétéré, vous risquez d’être recalé dans la dernière ligne droite… Plus sûr est le recours aux réseaux traditionnels, ceux qui rassemblent les anciens de chaque école. Tous les établissements ont conscience de leur intérêt dans l’insertion professionnelle et l’évolution de carrière. Pour renforcer leur force de frappe, les réseaux d’anciens sont de plus en plus structurés. Avec 23 000 diplômés présents dans plus de 90 pays, Reims Management School a organisé son association d’anciens autour de 15 clubs professionnels, 22 clubs régionaux et 45 ambassadeurs à l’étranger. « Le réseau d’anciens est un grand atout pour les jeunes diplômés, confirme Sandra Schwarzer. Non seulement ils illustrent la qualité des études, par leurs positions à des postes clés de l’entreprise, mais ils peuvent apporter des conseils et offrir des opportunités d’embauche. Pour autant, il ne faut pas attendre des anciens qu’ils fassent la carrière des plus jeunes ! » Les responsables d’école conseillent ainsi deux attitudes : développer un réseau à moyen et long termes, sans attendre des bénéfices immédiats ; rechercher davantage des informations et des conseils que des offres d’emploi. Par exemple, si un étudiant vise une entreprise en particulier, il a intérêt à contacter des anciens déjà intégrés pour connaître les compétences principales recherchées PHOTO © ESCP EUROPE par l’employeur et ainsi adapter son CV et sa lettre de motivation. « Il existe une forte proximité entre les étudiants et les diplômés, témoigne Françoise Rey. Chaque élève peut bénéficier du tutorat d’un ancien au cours de ses études, et dispose d’un accès à l’annuaire des diplômés. Nos étudiants ne se privent pas de les solliciter et ainsi obtenir des informations sur le secteur d’activité, les métiers ou les entreprises. » LA GÉNÉRATION Y FACE À LA CRISE Si les tensions sur le marché de l’emploi persistent, les jeunes diplômés ont aussi une carte à jouer. Bien formés, disposant de compétences générales et d’une expertise, ils disposent d’autres atouts d’après Guillaume Bigot, directeur de l’IPAG : « Ils sont mieux informés que les généra- Michael Frisk, diplômé 2008 de l’ESCP Europe - master in european business « IL FAUT MULTIPLIER LES CONTACTS AVEC LES ENTREPRISES tions précédentes, débrouillards et solidaires. Ce sont de meilleurs stratèges, qui n’hésitent pas à démissionner pour rejoindre une entreprise qui correspond mieux à leurs attentes ou à leurs valeurs, et ont un regard plus critique sur le monde de l’emploi. Enfin, ils sont des éléments précieux pour les entreprises, car ils sont préparés à répondre aux exigences évolutives de leur employeur. » Pour Françoise Rey, ils ne perçoivent pas toujours leurs propres qualités et gagneraient à les valoriser davantage lors des entretiens de recrutement : « Ils comprennent la diversité de l’entreprise, savent travailler dans des équipes et des milieux culturels variés, et surtout ont conscience d’intégrer un monde économique globalisé. » Adaptables, ouverts et motivés, les jeunes diplômés ont des cartes à jouer... G.M. L'ÉCOLE EUROPÉENNE SPÉCIALISÉE DANS LE MANAGEMENT DU SPORT Le meilleur chemin vers le business du sport » « À la fin de mes études, j’ai candidaté via internet, soit de façon spontanée sur les sites des entreprises, soit en réponse à des offres d’emploi. J’ai également participé à des forums organisés par l’ESCP Europe, qui m’ont permis de rencontrer près d’une centaine d’entreprises. La crise et la baisse de l’offre m’ont incité à revoir mes prétentions à la baisse. Après être resté focalisé sur le top des cabinets de conseil, j’ai élargi mes recherches vers des structures moins connues mais très dynamiques. Cette stratégie a payé ! En un mois, j’ai obtenu une dizaine d’entretiens, dont une offre ferme en CDI. Finalement, j’ai démissionné au bout de quatre mois, et quinze jours après je recevais un coup de fil de Logica Business Consulting, que j’avais contacté six mois auparavant. Fin 2009, la relance de l’emploi a ouvert de nouveaux recrutements, et j’ai pu retenir l’attention de ce cabinet grâce à mon expérience internationale et la maîtrise de plusieurs langues. Les réseaux sociaux professionnels permettent une veille sur les évolutions de l’emploi et des échanges avec le réseau des anciens, mais ils ne sont pas très efficaces pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Je conseille plutôt une démarche en deux étapes : participer aux forums d’école et aux salons de recrutement, ce qui donne une première idée du profil d’entreprises qui correspond le mieux aux envies ; ensuite postuler massivement dans les entreprises du secteur que l’on a choisi, pour maximiser ses chances d’entretiens et de périodes d’essai. C’est l’occasion de mieux saisir les attentes des entreprises et d’affûter sa recherche. » bachelor - mba 60 ANS D'EXPÉRIENCE TÉL : 01 58 74 06 42 - WWW.SPORTSMANAGEMENTSCHOOL.FR lundi 13 décembre 2010 I MBA & MAS TER S I J’ai appris l’importance du travail d’équipe pour atteindre les sommets. Mes forces sont mes connaissances et mon expérience. Je sais toujours retomber sur mes pieds. HEC Paris. The MBA that builds confidence and inspires trust. www.mba.hec.edu Apprendre à oser.® A temps plein ou en alternance. HEC MBA : Inspirer confiance et la créer. ">

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