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AlimentAtion et environnement
65 conseils pour se régaler en respectant l’environnement et sa santé
AlimentAtion et environnement
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SommAire
S’alimenter avec plaiSir en préServant l’environnement !
10 geSteS en un coup d’œil choix alimentaireS et impact Sur l’environnement acheter malin
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Des achats qui respectent la planète
Des achats anti-gaspi
Des achats anti-déchets
Lieux d’achat et transport
conServer Sain
• Des astuces pour conserver
préparer Futé gérer leS dechetS manger à l’extérieur
S’inFormer davantage
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AlimentAtion et environnement
Se régAler Avec plAiSir en préServAnt l’environnement !
Boire et manger font partie des plaisirs de la vie ! Une alimentation variée, saine et équilibrée est aussi un gage de bonne santé. Faire la cuisine et partager un repas doivent être une détente pour tous. Mais qu’acheter et que préparer pour combiner plaisir, santé et respect du développement durable ?
En 1960, une épicerie proposait 2.000 produits différents. Aujourd’hui, un supermarché en propose plus de 15.000 ! Partout, on peut acheter des aliments venant des quatre coins de la planète et, en toute saison, on trouve une très large variété de fruits et légumes.
Qui s’étonne aujourd’hui de manger des fraises et des tomates à Noël, des pommes de
Nouvelle-Zélande, des haricots du Kenya ?
Ce que l’on sait moins, c’est que ces évolutions ont augmenté les pressions que nous exerçons sur la planète. Les circuits qu’empruntent les aliments se sont allongés. Les aliments sont transformés, traités, emballés, transportés… Les modes de production utilisés (serres, élevage intensif, etc…) consomment énormément d’énergie et utilisent des produits peu respectueux de l’environnement. Au final, arrivée dans notre assiette, une pizza au jambon surgelée a nécessité plus de pétrole que de jambon ! Résultat : notre alimentation pèse pour un tiers de notre impact sur l’environnement !
L’alimentation fait aussi l’objet d’un débat éthique. On sait qu’une partie de la planète mange trop alors qu’une autre meurt de faim. Quand ils ne sont pas touchés par la famine, les habitants des pays en développement ont une alimentation insuffisante et souvent trop pauvre. Alors que leurs agriculteurs produisent pour l’exportation et que nous jetons des tonnes de nourriture encore parfaitement comestible …
Acheter un aliment n’est donc pas un geste anodin. Tout en conservant (et même en augmentant) le plaisir de bien manger, nous pouvons contribuer à réduire cet impact environnemental par des gestes et des choix simples, accessibles à tous. Par exemple en planifiant nos achats, en évitant le gaspillage, en soignant la conservation des aliments, en achetant des légumes locaux et de saison, en évitant les produits suremballés…
Cette brochure vous propose quelques conseils pratiques liés à notre alimentation quotidienne : ils vous guideront pour manger avec plaisir tout en respectant l’environnement.
Bonne lecture et… bon appétit !
EvELyNE HUyTEBROECK
Ministre bruxelloise de l’Environnement et de l’Energie
AlimentAtion et environnement
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10 gestes en un coup d’œil
1.
2.
3.
Achetez frais, local et de saison.
réduisez viande, poisson et alternez les sources de protéine végétales et animales.
Privilégiez les produits issus de l’agriculture biologique ou intégrée.
4.
5.
6.
7.
8.
Achetez selon vos besoins pour limiter le gaspillage.
Accommodez les restes.
Conservez correctement vos aliments.
Buvez l’eau du robinet.
optez pour des produits les moins
9. transformés possibles. evitez les produits «suremballés».
10. Compostez.
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AlimentAtion et environnement
choix AlimentAireS et impAct Sur l’environnement
Une bonne salade en saison, provenant d’une exploitation proche de chez nous, et qui utilise des modes de production « propres » n’a pas le même impact environnemental qu’un steak importé d’un élevage industriel argentin. De la production jusque dans notre assiette, tour d’horizon des impacts de nos aliments sur l’environnement.
la production
Les modes de production actuels font appel à la culture intensive, à des machines agricoles, aux pesticides et engrais chimiques, à la culture sous serre. Les chaines de production se sont rallongées et complexifiées, les aliments sont transformés : plats préparés, légumes lavés et découpés sous vide, mini portions de produits divers, suremballage…
Résultat ? Un impact croissant sur l’environnement : contamination des sols et de l’eau par les pesticides et engrais, consommation accrue d’énergie fossile
(gaz, pétrole, etc.), surexploitation des réserves d’eau potable, augmentation du nombre de transports, utilisation d’additifs nécessaires à la production industrielle.
l’eau est une ressource naturelle fort sollicitée !
Besoins humains :
2 à 4 l d’eau/jour la production d’1 litre de soda :
5 litres d’eau pour la production moyenne au niveau modial de
3 repas / jour :
2000 à 5000 l d’eau la production d’un kilo de bœuf:
10 000 l d’eau
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le transport
Quelle que soit la saison, nous disposons d’un vaste choix de produits alimentaires dans nos rayons
(viande d’autruche africaine, fraises d’Australie, haricots et asperges du Kenya, etc.). Pour que toutes ces denrées soient disponibles dans les magasins, il a fallu développer un système de transport extrêmement consommateur d’énergie, et donc polluant. Le transport par avion a un impact beaucoup plus important sur l’environnement que le transport par bateau ou par train. Or nos magasins abondent de produits importés par avion. De plus le transport des produits sur de longues distances nécessite le recours à des procédés de conservation
(par exemple le refroidissement) qui consomment plus d’énergie que les produits locaux.
!
Comparaison des quantités de CO2 générées par différents moyens de transport
(*1)
Bateau = 15 à 30 g/ tonne km train = 30 g/ tonne km
Camion = 210 à 1.430 g/tonne km. Les camions frigorifiques émettent jusqu’à
800g co
2
/tonne km en plus qu’un camion non réfrigéré.
avion = 570 à 1.580 g/ tonne km
(*1) : La tonne kilomètre représente la quantité de CO
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générée par le transport d’une tonne d’aliment sur une distance d’un kilomètre. (Defra 2005 - The validity of Food Miles as an Indicator of Sustainable Development).
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AlimentAtion et environnement
la consommation
Nous consommons de l’énergie pour le transport de nos courses, pour réfrigérer, surgeler et cuire les aliments et pour laver la vaisselle. Mais notre impact est fort différent si on choisit un délicieux repas,
à base de produits du terroir, plutôt qu’un repas comprenant des aliments importés de loin par avion, ou cultivés hors saison sous serre chauffée.
représente 3 repas par jour pour 30.000 personnes pendant un an ! Et ces chiffres ne concernent que les ménages : ils ne prennent pas en compte les déchets de nourriture des cantines d’école, d’entreprises, etc.
Les raisons de ce gaspillage sont multiples : nous cuisinons des portions trop importantes (pâtes et riz par exemple), nous ne cuisons pas les produits
à temps ou nos projets changent, nous négligeons les restes et omettons de les congeler, oublions les fruits dans le réfrigérateur ou dans un plat, etc.
le gaspillage alimentaire à
Bruxelles
voici le « camion poubelles » ! Savez-vous qu’en moyenne, 12% de nos sacs blancs sont composés d’aliments, dont les deux tiers sont jetés sans avoir
été touchés ?
C’est ainsi que chaque Bruxellois se débarrasse en moyenne de 15 kg de nourriture encore parfaitement consommable par an, soit 15.000 tonnes pour l’ensemble de la Région. Ce gaspillage alimentaire
Heureusement, gaspiller n’est pas une fatalité. En
étant attentif à notre consommation alimentaire, nous pouvons réduire notre gaspillage alimentaire de 80% !
Tout au long de cette brochure, nous vous livrons des conseils très simples. Plusieurs d’entre eux sont
également diététiques et concernent votre santé.
Vous pourrez repérer ces conseils spécifiques grâce au logo «Bon pour la santé».
environ 20% des émissions de gaz à effet de serre
sont liés à la production, la transformation, le transport et la conservation de la nourriture.
12% du contenu de nos sacs blancs
sont des déchets alimentaires, encore parfaitement comestibles.
production de déchetS :
3 fois plus qu’en 1950
160 kg de déchets d’emballage par personne et par an (dont les 2/3 sont d’origine alimentaire).
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Acheter mAlin
L’achat des aliments est un moment clé pour réduire notre pression sur l’environnement.
Consommer de manière durable au quotidien, c’est choisir des produits qui utilisent moins de ressources (eau, matières premières), moins d’énergie, génèrent moins de déchets et qui sont fabriqués dans des conditions sociales acceptables. Mais acheter malin, c’est aussi acheter les quantités justes pour réduire notre gaspillage alimentaire.
des achats qui respectent la planète
1/ optez pour deS produitS locaux et de SaiSon
Des tomates en plein hiver ? Elles n’auront jamais le goût et l’odeur des tomates mûries au soleil en saison. Et elles sont beaucoup plus chères ! Mais ce n’est pas tout : ces produits vendus hors saison viennent généralement de loin et/ou sont cultivés sous serre. Ce qui nécessite beaucoup d’énergie et souvent plus d’engrais. Acheter local et de saison:
ça a meilleur goût, ça préserve l’environnement mais également votre porte-monnaie.
2/ augmentez votre conSommation de
FruitS et légumeS
Non seulement ils sont bons pour la santé bon pour la santé mais leur impact environnemental est nettement inférieur à celui de la viande, surtout s’ils sont d’origine locale et consommés en saison.
3/ eQuipez vouS d’un calendrier deS
FruitS et légumeS de SaiSon
Autrefois, on ne trouvait les produits de la terre que lorsque c’était leur saison. Aujourd’hui, l’offre est tellement abondante qu’il est difficile de s’y retrouver. Pour vous aider à choisir des fruits et légumes de saison et bien de chez nous, vous pouvez commander gratuitement au service Infoenvironnement un calendrier de poche à emporter avec vous lorsque vous faites vos courses :
02 775 75 75.
l’exemple de la tomate
Quantité de co
2
émiSe pour la production d’1 kg de tomateS
Belges de champ (en saison)
D’Espagne
Tomates produites sous serre chauffée en Belgique
(hors saison)
0.2 kg
0.6 kg
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2.3 kg
4/ choiSiSSez deS produitS leS moinS tranSForméS poSSiBleS
Les circuits qu’empruntent les aliments se sont allongés. Les aliments sont bon pour la santé transformés, traités, emballés, transportés…Au final, une pizza au jambon surgelée a nécessité plus de pétrole que de jambon… !
Rien ne vaut le frais!
Bon a Savoir
L’élevage intensif vise à augmenter la productivité en raccourcissant la phase de croissance de l’animal. Les inconvénients de ce type de pratique portent principalement sur la qualité moindre des produits, les conditions de vie des animaux et le manque de surfaces d’épandage suffisantes pour assurer le recyclage des eaux polluées. La concentration d’un grand nombre d’animaux crée des risques sanitaires, qui nécessitent souvent des traitements antibiotiques. L’élevage intensif concerne les volailles, les porcs, les bovins ou l’aquaculture par exemple.
astuce :
exemple d’un choix facile en magasin : les œufs ! ils portent un code de 0 à 3 :
0 = œuf bio;
1 = œuf de poules élevées en plein air;
2 = œuf d’élevage au sol;
3 = œuf de poules élevées en cage.
6/ Si vouS voulez deS produitS exotiQueS, privilégiez le commerce
éQuitaBle
Lorsqu’il n’existe pas de production locale pour un produit, il est intéressant de se tourner vers le commerce équitable. Le commerce équitable concerne en général des produits que l’on ne peut pas trouver chez nous (banane, chocolat, café par exemple) et qui sont généralement importés par bateau, moins polluant que l’avion. Pour préserver l’environnement, il vaut cependant mieux éviter tout ce qui peut être remplacé par des produits locaux et de saison.
5/ privilégiez leS produitS BioS
Ceux-ci sont produits dans des conditions plus respectueuses de l’environnement. vous en ressentirez vous aussi les bon pour la santé bénéfices car les aliments bio sont plus savoureux et plus sains à la consommation. S’ils sont locaux et de saison, ils produisent moins de CO2, ne contiennent pas de pesticides, respectent le bien
être animal et notre santé ! Le bio nécessite 20% d’énergie de moins et réduit de 30% les émissions de gaz à effet de serre.
7/ redécouvrez leS produitS locaux ouBliéS maiS Savoureux
Plusieurs légumes typiques de nos bon pour la santé régions ont sombré dans l’oubli. Il s’agit souvent de légumes d’hiver comme, par exemple, les choux frisés, le topinambour, le panais, le pourpier, les navets, etc. Toutes ces variétés sont diététiquement conseillées. Ils peuvent nous aider
à alterner les menus d’hiver et réduire ainsi notre consommation de légumes importés ou cultivés en serre.
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Bon a Savoir
Le mouvement international
Slow-food compte 82.000 adhérents dans 50 pays. Il s’oppose aux effets de la culture fast-food qui standardise les goûts. L’association propose des programmes d’éducation du goût pour les adultes et les enfants et soutient les traditions culinaires.
Karikol, le convivium slowfood de Bruxelles vous propose des rencontres, des débats, des informations passionnantes, et des découvertes gustatives....mmmmh !
Plus d’infos : www.slowfood.com ou pour Bruxelles http://karikol-slowfoodbruxelles.
skynetblogs.be/.
8/ liSez leS étiQuetteS deS produitS
La lecture des étiquettes donne une série d’informations utiles sur la provenance du produit, le mode de production, etc. vous pourrez ainsi constater que l’on vend des pommes en provenance d’Argentine au mois d’octobre… en pleine saison des pommes chez nous.
des bouteilles en plastique, l’emballage le moins
écologique. Eau, laitages ou jus de fruits ou de légumes frais plein de vitamines sont bien meilleurs pour la santé.
10/ diminuez votre conSommation de viande
Le Belge consomme en moyenne 270 gr de viande par jour. Or la production de viande bon pour la santé est lourde pour l’environnement : elle représente environ 50% de l’impact de l’alimentation sur l’environnement et 10% d’impact environnemental global. De plus, les recommandations en matière de santé conseillent de limiter sa consommation
à maximum 75 à 100 gr par jour. Diminuer sa consommation de viande est donc tout bénéfice pour l’environnement et pour la santé !
1 kg de B oeuf
= douches d’une personne pendant un an
1 litre d’essence emissions de co en voiture
2 de 60 km parcourus
9/ Limitez Les sodas
Chaque étape du cycle de production des boissons sucrées a un impact environnemental : la production des bon pour la santé matières premières (sucres, fruits, additifs), l’ajout d’extraits et d’eau, l’embouteillage, le transport et la distribution. De plus, ces boissons sont pointées du doigt par les diététiciens pour leur haute teneur en sucre. Et elles sont le plus souvent emballées dans
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AlimentAtion et environnement
11/ préFérez leS viandeS leS moinS nuiSiBleS pour l’environnement
Pas besoin de devenir tous végétariens ! Le poulet génère 24 fois moins de gaz à effet de serre que le veau, et 8 fois moins que le bœuf. Le poulet et le porc sont donc les viandes les moins pénalisantes pour l’environnement. Mais n’oubliez pas de combiner les conseils : vérifier la provenance (la plus locale possible) et le mode d’élevage (bio, respectueux de l’environnement…).
12/ evitez leS viandeS importéeS
Privilégiez les produits locaux : évitez de manger des viandes exotiques et importées qui ont nécessité de longs transports avant d’arriver dans votre assiette. En 2004, la Belgique a exporté
478.000 tonnes de poulet et en a importé…
177.000 tonnes !
Bon a Savoir
Il vaut mieux éviter les poissons issus de l’aquaculture intensive. Pour produire 1 tonne de saumon d’élevage en aquaculture intensive (c’est différent pour le bio), il faut 5 à 6 tonnes de poissons sauvages réduits en farine.
L’aquaculture intensive recourt également à des traitements chimiques et antibiotiques.
13/ mangez du poiSSon SanS vider leS océanS
bon pour la santé
Si manger du poisson est conseillé d’un point de vue diététique, il ne faut cependant pas en abuser. En effet, les ressources en poissons s’épuisent car leur volume pêché aujourd’hui dépasse celui de la reproduction annuelle (voir encadré). Selon la FAO (Food and Agriculture
Organization), 75% des réserves mondiales de poissons sont en danger : c’est le cas du thon, du flétan, du cabillaud, du merlu, de l’espadon et de la sole. Dès lors, consommez les espèces de poissons qui ne font pas l’objet d’une surpêche (voir encadré) et mieux encore celles arborant le label du Marine
Stewardship Council (MSC).
14/ alternez leS SourceS de protéineS animaleS et végétaleS
Remplacez régulièrement la viande et bon pour la santé le poisson par des associations de céréales (blé, maïs, riz...) ou de légumineuses (lentilles, soja, pois chiches, haricots rouges, pois cassés...). Osez gouter, vous serez agréablement surpris. Et c’est aussi tout bénéfice pour votre santé !
QuelS poiSSonS choiSir ?
premier choix.
Quelques poissons et produits de la mer qui ne font pas l’objet d’une surpêche et bénéficient d’un élevage soigné : crevette grise, esprot, grondin, hareng, huître, lieu noir, rouget de roche, silure, tilapia, etc.
a éviter. des espèces qui font l’objet de surpêche et/ou de méthodes de pêches nuisibles à l’environnement : anguille, barbue, coquille st-Jacques, espadon, cabillaud, plie, sébaste, sole, thon rouge, turbot, etc.
Le WWF a établi un « conso-guide » pour vous aider à bien choisir vos poissons. voir www.wwf.be.
Une version imprimée peut être obtenue sur simple demande au 02 340 09 99.
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des achats anti-gaspi
15/ achetez leS BonneS QuantitéS et pluS régulièrement
Certains aliments tels que la viande, le poisson, les plats cuisinés, les légumes frais ne conservent pas longtemps. Achetez-les régulièrement et en fonction de vos besoins réels. Cela vous évitera bien des gaspillages ! Attention aussi aux super promos qui vous entraînent à suracheter…des aliments qui finissent ensuite dans le sac blanc de la poubelle.
16/ anticipez voS achatS à l’aide d’une liSte de courSeS
Décidez de ce que vous voulez acheter avant de faire vos courses. Tenez compte du nombre de personnes qui mangeront et évaluez les quantités nécessaires. Regardez ce qu’il y a dans vos placards et frigo. Planifiez vos menus. Lorsque votre liste est prête, vous achetez ainsi uniquement ce dont vous avez besoin.
17/ FaiteS voS courSeS aprèS avoir mangé
Le ventre rassasié, vous serez moins tenté d’acheter impulsivement comme si vous alliez dévorer tout le magasin. Et notamment les produits placés près des caisses ou proposés par des promotions alléchantes.
18/ vériFiez leS dateS de péremption deS produitS
Dans le magasin, vérifiez les dates de péremption des produits. Attention : il y a une différence entre la mention « à consommer de préférence avant le…» qui signifie que le produit peut encore être utilisé après cette date sauf signes visibles de dégradation et la mention «à consommer jusqu’au…» qui signifie qu’après cette date, il vaut mieux jeter le produit.
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des achats anti-déchets
19/ evitez Les boUteiLLes en pLastiQUe jetaBle
44,9 % du tonnage des emballages mis sur le marché sont des emballages de boissons, le plus souvent en plastique. Même si la plupart peuvent
être remis à la collecte sélective en vue de leur recyclage, cela coûte plus cher à l’environnement que diminuer ces emballages à la source.
20/ achetez deS BoiSSonS en
BouteilleS conSignéeS
Les bouteilles consignées en verre sont repérables grâce aux logos ci-dessous. Pour vous faciliter la vie, vous pouvez vous faire livrer vos boissons. Les consignes sont très répandues pour les sodas, le vin, la bière et certains jus ou eaux.
21/ evitez leS produitS à uSage uniQue
Lingettes jetables pour nettoyer la table, serviettes en papier, sacs de congélation en plastique... tous ces produits contribuent à grossir nos montagnes de déchets et ne sont le plus souvent pas recyclables. Privilégiez plutôt les produits durables tels que serviettes en tissu, éponges, « lavettes » et serpillières, boîtes de congélation réutilisables, etc.
22/ achetez un produit de vaiSSelle concentré et écologiQue
Efficaces, moins polluants, les détergents
écologiques remplacent avantageusement une panoplie de produits traditionnels. Les produits concentrés engendrent beaucoup moins de déchets d’emballage. Quelques gouttes sur une
éponge ou dans l’évier sont aussi efficaces qu’un produit de vaisselle traditionnel.
23/ evitez Les prodUits «sUrembaLLés»
De trop nombreux aliments sont emballés de plusieurs couches de matériaux, dont le volume de l’emballage est disproportionné par rapport au contenu. Trois sacs de courses déballés génèrent un sac d’emballages… qui filent directement à la poubelle. Or, vous payez aussi l’emballage : dans le cas des produits alimentaires, il peut représenter jusqu’à 20% du prix du produit ! Evitez donc aussi les produits emballés individuellement (biscuits, yaourts, boissons, lingettes cosmétiques, etc.).
emBallages : quelques logos à reconnaître
conSigneS
Ces logos renseignent que l’emballage peut être ramené vide au magasin, afin qu’il puisse être réutilisé. Le prix que vous payez lors de l’achat de l’emballage (bouteille) vous est remboursé à la restitution, sous forme de caution.
emBallage recyclé ou recyclaBle
Ce symbole circulaire renseigne que l’emballage a été obtenu au départ de matériaux issus du recyclage ou que l’emballage est recyclable.
point vert
Il atteste que le fabricant paie une cotisation pour le recyclage des emballages auprès d’un organisme agréé (FOST plus en Belgique). Il ne signifie pas que l’emballage est en produits recyclés, ni même qu’il va être recyclé !
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24/ evitez leS SacS jetaBleS
Transportez vos achats dans des sacs réutilisables ou des caisses pliables, caddies, paniers, sacs à dos, etc. Les petits commerces ne proposent pas de sacs réutilisables comme les grandes surfaces.
Pour ne pas oublier votre sac réutilisable, placez-le
à un endroit stratégique (par exemple dans le sac
à main, le coffre de la voiture, le hall d’entrée,…).
Bruxelles Environnement vous propose des sacs réutilisables solides et qui tiennent en poche !
Appelez-nous pour les commander.
25/ achetez en vrac
Besoin juste d’un concombre, d’un poivron ou d’une courgette. Achetez-le en vrac et collez l’étiquette directement sur le légume. Petit truc : peser les fruits et légumes séparément et les mettre tous dans le même sachet sur lequel on colle les différentes étiquettes de pesée : encore plusieurs emballages évités !
Bon a Savoir
En février 2006, les Groupes d’Achats Solidaires (G.A.S.) ont démarré à Bruxelles, dans un souci de recréer des liens directs avec les agriculteurs et les artisans locaux. Objectifs : se réapproprier une alimentation saine et durable, hors du réseau agro-industriel, en évitant de nuire à l’environnement. Mais aussi instaurer des filières courtes se basant sur une économie locale. Il existe plusieurs G.A.S. bruxellois et de nouveaux groupes commencent à se former. Plus d’infos : www.gas-bxl.collectifs.net
lieux d’achat et transport
26/ achetez au marché et même à la
Ferme
vous soutiendrez les petites exploitations agricoles où les produits sont plus goûteux que ceux achetés en grandes surfaces. Et c’est tout bon pour l’environnement : il n’y a pas ou peu de transport de marchandises.
27/ adhérez à un groupe d’achat
Certaines personnes se regroupent pour acheter ensemble des produits de qualité directement aux producteurs locaux : pain, produits laitiers, viande, légumes, etc. Chacun a ainsi accès à des aliments produits localement et souvent issus de l’agriculture biologique. L’achat en direct permet d’éviter les intermédiaires, de bénéficier de produits frais et de prix avantageux.
28/ abonnez- voUs aUx « paniers bios »
vous pouvez vous abonner aux « paniers biologiques », une formule qui vous permet de manger de délicieux fruits et légumes de saison sans vous ruiner. En souscrivant votre abonnement, vous choisissez la fréquence et les quantités que vous souhaitez. Il suffit de venir retirer votre panier dans un point de vente du réseau. vous trouverez les coordonnées des points de vente bruxellois dans notre guide de l’alimentation durable. visitez notre page sur l’alimentation bio pour en savoir plus sur www.bruxellesenvironnement.be
> particuliers >gestes pratiques>.
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29/ poUr vos CoUrses, évitez de multiplier leS déplacementS
Concentrez vos achats lors d’une même journée et dans un même périmètre. vous limiterez les allers et retours entre ces destinations et votre domicile. De plus, en rationalisant ces activités, vous gagnerez un temps précieux pour vaquer à d’autres occupations ménagères ou à vos loisirs.
30/ prenez le parti du commerce de proximité
A côté des « grosses » courses en grande surface, il y a de nombreux achats pour lesquels le commerce de proximité constitue une excellente alternative.
Et pas forcément plus chère, si l’on prend un peu de temps pour trouver les bonnes adresses près de chez soi. De plus, acheter dans les commerces avoisinants stimule l’économie locale, permet de nouer des relations sociales, anime et sécurise le quartier.
32/ muniSSez-vouS d’un caddy
Les caddies d’aujourd’hui sont très pratiques et bien plus maniables que les modèles de nos grandmères. On peut y transporter une grande quantité de courses sans se « casser le dos ».
33/ reSpectez la chaîne du Froid
Achetez les aliments surgelés à la fin de vos courses, juste avant de passer à la caisse. Transportez-les dans un sac isotherme réutilisable. Respecter la chaîne du froid évite les dégradations des aliments et donc le gaspillage alimentaire.
31/ FaiteS voS courSeS à piedS ou à vélo
bon pour la santé
Se déplacer en voiture pour les petits trajets engendre une forte consommation de carburant : + 80% au 1er km, + 50 % au 2ème km.
Se déplacer en voiture sur de courtes distances, c’est donc cher et polluant. Pour les courses dans le quartier, privilégiez la marche ou le vélo, ainsi que les rollers ou la trottinette : vous vous détendez, vous polluez moins et rien de mieux pour entretenir la forme !
34/ Si c’eSt poSSiBle, cultivez un potager
bon pour la santé
Fruits et légumes du jardin sont bien plus frais, savoureux et économiques que ceux achetés dans le commerce, qui ont été traités, transportés et entreposés durant plusieurs jours avant de se retrouver sur les étals des magasins. Si vous ne disposez pas d’un jardin, mais d’une terrasse, vous pouvez y installer des jardinières à épices.
Avoir un potager chez soi, c’est aussi réduire son empreinte écologique, à condition de ne pas utiliser de produits chimiques. Prendre l’air et jardiner, c’est en plus excellent pour la santé !
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conServer SAin
Voici le retour chez soi, les sacs remplis de courses faites avec discernement : bravo !
Mais après les achats vient la conservation des aliments. En les préservant correctement, on évite le gaspillage alimentaire. En utilisant judicieusement les appareils de réfrigération et de congélation, on économise aussi l’énergie.
37/ nettoyez régulièrement votre réFrigérateur
Idéalement, il doit être nettoyé une fois par mois pour éviter la prolifération des bactéries. L’appareil, les étagères et les bacs doivent être lavés à l’eau tiède, avec du détergeant de vaisselle. On peut
également utiliser du bicarbonate de soude dilué dans l’eau. Pour économiser l’énergie, aspirez tous les mois l’arrière de votre appareil.
35/ tenez compte de la durée de vie deS diFFérentS produitS
La durée de vie des produits alimentaire est variable.
Tenez en compte lors de votre consommation. Par exemple, un œuf frais se conserve de 10 à 12 jours
à partir de la date de ponte, mais un œuf dur ne reste bon que 2 à 3 jours. Une fois les paquets ouverts, la charcuterie ne reste consommable que 2
à 3 jours et le fromage frais 3 à 4 jours. Le fromage affiné est plus résistant. Il vaut mieux le placer sous une cloche dans un endroit frais, plutôt que dans le réfrigérateur.
36/ utiliSez judicieuSement votre réFrigérateur
Une mauvaise utilisation des réfrigérateurs peut provoquer une dégradation des aliments et être source de gaspillage. En effet, la plupart d’entre eux possèdent différentes zones de températures allant de +/- 0 à 10°C. La zone la plus froide se situe généralement dans la partie haute des appareils traditionnels et dans le bas des «combinés à 2 portes». Vérifiez toutefois dans le mode d’emploi car les zones les plus froides peuvent varier d’emplacement selon chaque modèle. Si rien n’est mentionné, vous pouvez connaître la température d’un emplacement en plaçant un thermomètre dans un verre d’eau et en le laissant à l’endroit choisi au moins une nuit.
38/ ne rempliSSez paS trop votre réFrigérateur
Évitez de le surcharger car cela augmente sa consommation d’énergie et diminue la durée de conservation des aliments (l’air froid circule moins bien). Les denrées risquent de se dégrader plus rapidement que de coutume et gare au gaspillage.
39/ UtiLisez des boîtes de conServation
Pour prévenir la dégradation des denrées alimentaires et éviter la propagation des odeurs et des contaminations, il vaut mieux emballer les denrées avant de les ranger dans le réfrigérateur.
Pour conserver vos aliments, préférez des boîtes de conservation réutilisables (il en existe de toutes les tailles) plutôt que des sacs ou films en plastique ou en aluminium jetables.
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40/ congelez leS SurpluS
Mieux encore : en préparant une recette, prévoyez des quantités pour deux ou trois repas, et congelezles pour plus tard.
astuces :
réchauffer le riz ou les pâtes. pour éviter que votre riz ou vos pâtes réchauffés au micro-ondes ne soient trop sec, il vaut mieux au préalable les rincer à l’eau chaude, puis les arroser de quelques gouttes d’huile.
41/ conServez leS reSteS en portionS individuelleS
Il n’est pas toujours aisé de prévoir à l’avance le nombre de personnes présentes pour le repas. La conservation des restes en portions individuelles vous permet de consommer la quantité nécessaire en fonction de vos besoins.
42/ dégivrez régulièrement le congélateur
Quand l’épaisseur du givre sur les parois intérieures dépasse deux millimètres, il est temps de passer au dégivrage. 2 millimètres augmentent déjà de 10% la consommation de l’appareil.
43/ achetez deS appareilS laBelliSéS
Si vous devez acheter un nouveau réfrigérateur ou congélateur, choisissez-en un de classe A++. Ils sont nettement plus économiques et moins polluants.
Un peu plus chers à l’achat, ces électroménagers bénéficient toutefois de primes et s’avèrent très rentables à l’usage.
Plus d’infos sur les primes : www.bruxellesenvironnement.be>particuliers>
Gestes Pratiques > Mes primes à l’environnement>
Les primes énergie 2008
quels aliments pour quelle partie du réfrigérateur* ?
• zone tempérée (6-10°C):
œufs, lait, beurre, fruits et légumes frais, boissons, sauces, jus de fruits entamés, fromage.
• zone fraîche (4-6°C):
produits laitiers, fromages frais, légumes et fruits cuits, plats préparés maison.
• zone froide (<4°C):
viande, volaille, poisson, charcuterie, crème, desserts lactés, salades emballées, jus frais, plats traiteurs cuisinés, produits en cours de décongélation.
• zone variable (porte):
boissons...
(*) Vérifiez les emplacements dans le mode
d’emploi de l’appareil.
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DeS AStuceS pour conServer plutÔt
Que Jeter
Conserver un citron entamé : saupoudrer la
partie entamée d’un citron avec du sel permet de le conserver plus longtemps.
l’artichaut, les pieds dans l’eau : comme une
plante, l’artichaut a besoin d’eau pour se sentir en forme. Il se conservera donc plus longtemps si vous faites tremper sa queue dans de l’eau
prélever le jus nécessaire et pas plus : certaines
recettes ne nécessitent que quelques gouttes de jus de citron ou d’orange. Économisez le fruit en ne perçant qu’un petit trou dans la pelure, pressez, et rebouchez l’orifice à l’aide d’un cure-dent.
demi citron à jeter ? Stop : il peut encore servir !
Pour entretenir votre évier ou votre lavabo en émail, frottez-le avec un ou des demi citrons usagés.
un petit coup de jeune aux vieilles pommes.
votre corbeille à fruit contient de vieilles pommes toutes fripées ? Arrosez-les à l’eau bouillante ou laissez-les tremper un instant dans cette même eau, elles seront presque comme si vous veniez de les cueillir.
des pommes de terre qui ne germent pas : une
pomme de terre germe si vous ne la consommez pas rapidement. Pour qu’elles arrêtent de prendre votre buanderie pour un champ il suffit de les entreposer dans un endroit sombre avec deux pommes (celles qui viennent d’un pommier) !
vous ne mangez qu’une demi pomme (ou poire
ou pêche…) ? Arrosez la moitié à conserver de jus
de citron pour qu’ils ne s’oxydent pas au contact de l’air ambiant. Ils se conserveront ainsi quelques jours.
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les champignons de paris aiment la lecture.
Pour les conserver plus longtemps enroulez les dans du papier journal, ils garderont leur fraîcheur un bon moment.
cassonade durcie! Que faire? votre cassonade
est devenue dure comme du roc? Déposez un quartier de pomme dans le sac, fermez celui-ci hermétiquement, puis placez-le 15 secondes au micro-ondes à intensité moyenne.
pour rendre croquants des légumes
défraîchis: si vos légumes (carottes, céleris,
poivrons et autres) commencent, après un certain temps au frigo, à devenir mous, coupezles, lavez-les et laissez-les tremper dans de l’eau au frigo. Le lendemain, ils seront de nouveau très croquants et vous pourrez les manger en crudités ou les utiliser pour une recette.
Que faire quand on a trop de tomates ? vous
allez perdre vos tomates? Pas de panique! Il suffit de les faire blanchir (environ 1 minute dans l’eau bouillante), puis de les peler et de les couper en dés. On les congèle et on les utilise dans une prochaine sauce à spaghetti!
crème fraîche toujours fraîche ? Pour conserver
plus longtemps la crème il suffit de la transférer dans un pot hermétique et elle se gardera un mois au frigo.
du pain moelleux à souhait. Conservez le
dans une boite avec une moitié de pomme. vous pouvez également conserver de la même façon des biscuits.
Ramollir du pain dur. Il vous reste un morceau vieux de deux jours, pas très appétissant ? Deux solutions: pour le manger tout de suite, placez-le quelques secondes au micro-onde ; sinon humidifiez-le légèrement puis placez-le au four jusqu’à ce qu’il retrouve une croûte croustillante.
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prépArer Futé
Préparer le repas, un moment de détente.
Mais en plus de nous lécher les babines, nous consommons aussi de l’énergie. Gaz ou
électricité, en utiliser moins est bénéfique pour l’environnement et pour notre portefeuille !
Quelques trucs et astuces très simples vous permettent d’économiser l’énergie et d’éviter les gaspillages. De plus, vous pouvez produire vous-même légumes et épices : créativité et saveurs sont au programme !
47/ proFitez de l’inertie thermiQue
Si vous disposez d’une cuisinière électrique,
éteignez la plaque quelques minutes avant la fin de la cuisson: grâce à l’inertie thermique, la plaque reste chaude encore quelques minutes et les aliments finissent de cuire sans consommation d’énergie.
44/ préparez deS QuantitéS appropriéeS
bon pour la santé
Tenez compte des besoins caloriques et des quantités recommandées pour la santé.
Evaluez les portions par personne, vous éviterez ainsi gaspillage alimentaire et déchets et allégerez vos dépenses. Utilisez les instruments appropriés: doseur, tasse, cuillère à soupe et balance sont quelques ustensiles bien pratiques pour calculer les quantités adaptées au nombre de personnes à table.
48/ préFérez le Four à micro-ondeS
Beaucoup d’aliments peuvent êtres cuits ou réchauffés au four à micro-ondes. Il consomme jusqu’à 75 fois moins d’énergie qu’un four traditionnel.
49/ UtiLisez votre CasseroLe à preSSion
Pour préparer de multiples recettes et réaliser un gain de 40 à 70% de temps et d’énergie, utilisez le plus possible votre casserole à pression. Une autre façon saine et rapide de cuire des aliments, comme des légumes par exemple, est d’utiliser une casserole munie d’une passoire et d’opter pour une cuisson à la vapeur d’eau.
45/ couvrez leS caSSeroleS
En cuisinant, placez des couvercles sur vos casseroles : vos aliments cuisent plus vite, vous évitez d’importantes pertes de chaleur et
économisez 50% d’énergie par cuisson.
46/ Sortez leS alimentS congeléS pluS tôt
Sortez les aliments du congélateur plusieurs heures avant la cuisson ou, en prévision du lendemain, placez les sur une assiette filmée dans le bas du réfrigérateur. Ils se dégèleront naturellement et cuiront mieux avec moins d’énergie.
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astuces
pour redonner du croustillant à un céleri:
mettre simplement le céleri dans de l’eau froide avec un peu de sucre.
raviver les Salades:
mettre un morceau de sucre dans un grand volume d’eau et laisser tremper la salade flétrie pendant ¾ heure.
pour rajeunir de vieilles carottes : il suffit d’ajouter une cuillérée à café de sucre à l’eau dans laquelle bouillent 7 ou 8 carottes défraîchies pour avoir l’impression de carottes toutes jeunes et fraîches...
50/ accommodez leS reSteS
Au lieu de jeter et gaspiller vos restes, accommodezles ! Pour plus de conseils sur la conservation des restes et de délicieuses recettes pour les utiliser, téléchargez nos fiches pratiques sur l’alimentation sur www.bruxellesenvironnement.be. vous trouverez
également de nombreuses recettes sur les sites www.quefaireavec.com et www.miammiam.com.
51/ variez leS plaiSirS
Echanger des recettes avec des amis, livres de cuisine ou encore cours de cuisine peuvent être une bonne source d’inspiration pour stimuler votre créativité et varier vos recettes autour d’un même produit.
52/ conServez, échangez ou donnez
Si vous avez la chance d’avoir un potager ou un verger qui produisent beaucoup, n’hésitez pas à conserver le surplus de vos récoltes sous forme de purées ou coulis en conserves, préparations congelées, confitures, gelées, jus de fruits, etc. A défaut, échangez vos produits avec un voisin qui cultive d’autres variétés que vous… ou faites des heureux chez vos proches, amis ou collègues de travail.
53/ rempliSSez complètement le lave vaiSSelle
Un lave-vaisselle consomme plus de 15 litres d’eau et consomme aux environs d’1kW d’électricité par lavage. Ne le mettre en route que lorsqu’il est complètement rempli vous permet d’économiser eau et électricité. De plus, opter pour un programme basse température ou économique permet de faire encore de réelles économies.
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Bruxelles Environnement vous propose un doseur à spaghettis super pratique pour ne pas en préparer trop.
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gérer leS DéchetS
Nous pouvons réduire fortement nos déchets de repas et nos emballages ! L’environnement y gagne: économie des ressources naturelles, diminution des quantités à incinérer et du rejet des polluants. Le consommateur y gagne aussi: rien que les emballages des produits que nous achetons nous coûtent environ 250 € par an et par personne !
55/ organiSez un compoStage de
Quartier
Pas le temps ou la place pour composter chez vous ? Mettez vous à plusieurs ! Le compostage de quartier consiste à composter les déchets organiques de plusieurs ménages ensemble. vous pouvez y participer activement ou simplement en apportant vos déchets organiques.
54/ compoStez
Cette technique simple permet d’éviter d’incinérer près du tiers de la poubelle blanche (déchets biodégradables de cuisine) et déchets de jardin. Elle donne un engrais gratuit et très efficace.
56/ compoStez même SanS jardin
Le vermicompostage permet de décomposer les déchets de cuisine biodégradables en compost sans déchets de jardin ! Une petite place dans la cour, le garage ou la cave suffit. Température de 15
à 25°C et une bonne aération sont les clés de la réussite.
pour en savoir plus, consultez www.bruxellesenvironnement.be
>particuliers > mon jardin > composter
Bon a Savoir
vous désirez composter mais ne savez pas vraiment comment vous y prendre ? Bruxelles
Environnement organise des formations théoriques et pratiques aux techniques du compostage. Organisées généralement deux fois par an, elles se déroulent en soirée ou en matinée le week-end. Le compostage n’aura plus aucun secret pour vous. Infos : Bruxelles
Environnement - 02 775 75 75
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57/ triez
Triez vos déchets pour les collectes sélectives: carton dans le sac jaune, plastiques, métaux et cartons à boisson dans le sac bleu, verre dans les bulles à verre. Ne jetez jamais dans l’évier des produits tels qu’huiles de friture ou autres déchets chimiques qui doivent être remis aux Coins verts ou dans les parcs à conteneurs régionaux ou communaux.
Pour en savoir plus : www.bruxelles-proprete.be ou
0800 981 81
58/ Buvez l’eau du roBinet
L’eau du robinet n’offre que des avantages : elle est parfaitement saine, rigoureusement contrôlée, nettement moins chère que l’eau en bouteille (sa consommation permet de gagner 250 € par an) et sans transport, stockage ni déchet. Si elle a une légère odeur ou goût de chlore, mettez-là en carafe durant quelques minutes au réfrigérateur ou utilisez une cruche à filtre. Cette odeur disparaîtra naturellement.
Bon a Savoir
Chacun de nous produit 1 kg de déchets par jour
59/ aChetez seLon vos besoins poUr limiter le gaSpillage alimentaire
Pour limiter les déchets suivez nos conseils pour mieux gérer vos courses, vos repas et votre réfrigérateur dans le chapitre « Acheter malin » de cette brochure.
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mAnger A l’exterieur
En dehors de la maison, consommer une alimentation durable évite les déchets et le gaspillage. A l’école et au travail, on peut privilégier le frais, le local, les produits de saisons, le bio, consommer moins de viande ou de charcuterie. Comme donner aux enfants des collations avec des fruits de saison et sans conditionnements individuels qui multiplient les déchets, se préparer un pique nique santé ou avec les restes de la veille pour le repas du midi, etc. Variété, saveurs et plaisir en dehors de chez soi, pour préserver l’environnement.
60/ eSSayez leS reStaurantS
BiologiQueS
Une sortie en perspective ? Pourquoi ne pas essayer un restaurant biologique ? C’est une façon agréable de découvrir une cuisine saine et savoureuse. Ils ne sont pas plus chers que les restaurants traditionnels.
Essayez et adoptez !
61/ oSez la cuiSine Bio rapide et leS traiteurS BiologiQueS
Il se développe de plus en plus de « chaînes » de cuisine rapide, de traiteurs et de sandwicheries biologiques. Faciles et utiles, vous pouvez par exemple faire livrer des sandwiches bio au travail, ou encore acheter de bon petits plats en rentrant
à la maison.
62/ demandez Un « doggy bag »
Au restaurant, lorsqu’il y a des restes, n’hésitez pas à demander au restaurateur un «doggy bag»
(littéralement : « un sac pour le chien »). vous pouvez utilement les manger le lendemain, alors que si vous les laissez sur place, ils vont tout droit
à la poubelle grandir la quantité de déchets liés au gaspillage alimentaire !
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63/ demandez une cantine duraBle à l’école ou au travail
En tant que parent d’élève ou en tant qu’employé, vous pouvez suggérer à la direction d’instaurer des cantines qui tiennent compte de l’environnement.
Bien souvent, cela rencontre également les préoccupations diététiques de l’institution. La
Communauté française a lancé le projet « Manger
Bouger » avec une action spécifique sur l’école.
Bruxelles Environnement développe des projets
«cantines durables» et «cantines anti gaspi» pour les entreprises et le milieu scolaire.
64/ pour leS enFantS à l’école, utiliSez une Boîte à tartine et une gourde
Il existe un choix énorme de collations sous forme d’emballages uniques (cakes, biscuits, etc.) très prisés par les parents. Cependant, l’utilisation d’une boîte à tartines permet d’éviter la multiplication de ces petits emballages individuels. De plus, il existe des boîtes à tartines compartimentées qui permettent le transport de collations variées : fruit
épluché, un morceau de gâteau fait à la maison, quelques biscuits, un morceau de chocolat, etc.
L’usage d’une gourde permet de changer de boisson tous les jours : eau, eau avec sirop, jus de fruits, lait, etc. Gourde et boite en plastique peuvent se laver au lave-vaisselle, garantie d’une bonne hygiène.
65/ inFormez-vouS davantage Sur :
La problématique «alimentation et environnement» :
www.bruxellesenvironnement.be
Tél. : 02 775 75 75 www.observ.be
www.oivo-crioc.org
les recettes pour accommoder les restes :
www.quefaireavec.com www.miammiam.com
Un abonnement aux fiches alimentation/ recettes de Bruxelles environnement :
www.bruxellesenvironnement.be
> Particuliers > Alimentation
Vous recevrez deux fiches de recettes par trimestre: une sur l’accommodation des restes et l’autre pour manger local et de saison.
le mouvement international Slow-food :
www.slowfood.com
manger bouger de la Communauté française de belgique
www.mangerbouger.be
service public fédéral – plan fédéral nutrition santé (pnns)
www.monplannutrition.be
Le biologique : bioforum
www.bioforum.be
Tél. : 081 61 46 55
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Rédaction: Fade In
Layout : Laurent defaweux
Comité de lecture : Rik De Laet, Louis Grippa, Mathieu Molitor, Joëlle Van Bambeke, Xavier Van Roy
Coordination : Mathieu Molitor
Dépôt légal : D/5762/03/2008
Editeurs responsables : J.P. Hannequart & E. Schamp – Gulledelle, 100 – 1200 Bruxelles
Imprimé avec de l’encre végétale sur papier recyclé.
Crédit photographique (©) :
Getty Images : Couverture, pp. 2, 3, 4, 5, 8, 9, 10, 12, 15, 17, 18, 19, 20,
21, 22, 23, 25, 26, 27
Céline Carbonnelle : pp. 9, 11, 14, 20, 24
Marianne Desager : pp. 21
Yves Fonck : pp. 7, 24
Mathieu Molitor : pp. 16
Aude Vanlathem : pp. 27
© Bruxelles Environnement - IBGE • Mars 2008
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